L’oreille Avril 2017 - n°53 Interne Le journal d’informations de l’établissement Sommaire P2 Edito Accréditation du laboratoire P3 Journée d’accueil des nouveaux P4-5 arrivants / Développer la déclaration et l’analyse des EI P6 P11 Analyse des questionnaires de sortie d’hospitalisation Activités de la SCLIN 2016 et son programme d’actions P12 L’éthique P13 Informations : Plaies et cicatrisation /Prise en charge de la douleur P14 Arrêt sur images P15 . Le 26/06/2017 à 12 H 30 : Carnet des ressources humaines P16 CGOS : Futuroscope Café de l’éthique sur le thème : « Bientraitance pour l’un, maltraitance pour l’autre ?» . Le 05/05/2017 : Marché de la fête des mères er des pères avec l’Amicale DOSSIER SUR LES TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES P 7 à 10 ACCRÉDITATION EDITO Après plusieurs années sans véritable problème financier et des investissements conséquents pour rénover les locaux, améliorer le confort des patients et des personnels, moderniser les process, le Centre hospitalier de Péronne entre dans une phase délicate. Les recettes d’activité ne suffisent plus à payer toutes nos charges d’autant que nous avons à supporter les remboursements d’emprunts levés pour financer les projets. Aussi, en liaison avec l’Agence Régionale de Santé, nous sommes en train de finaliser un plan de retour à l’équilibre afin de retrouver l’équilibre financier, condition indispensable pour être en capacité d’emprunter de nouveau. En parallèle, l’établissement doit continuer à prouver la qualité de ses prestations et services. En juin 2017, le compte qualité, mis à jour en référence au Manuel V2014, sera transmis à la HAS pour un suivi de notre certification. Les visiteurs COFRAC feront également une visite de suivi de l’accréditation du laboratoire en novembre. Des évolutions sont également attendues dans les parcours de soins et les filières de prises en charge des patients sur le territoire de notre GHT (Groupement Hospitalier de Territoire). Les équipes médicales des 11 établissements concernés, travaillent actuellement sur un projet médical partagé du GHT qui sera envoyé à l’ARS avant le 1er juillet. Mais au quotidien, les patients et les résidents doivent pouvoir compter sur des professionnels compétents, motivés et épanouis au travail. Les conditions matérielles se sont certes améliorées, mais nous constatons toujours plus de troubles musculo squelettiques. Ce numéro contient donc différents articles présentant les travaux issus du CHSCT pour prévenir les lombalgies, limiter les mauvaises postures et se maintenir en forme grâce à des exercices d’étirement. En juin, la cartographie des risques psychosociaux viendra compléter le document unique des risques professionnels et une nouvelle enquête sera lancée pour évaluer la qualité de vie au travail dès septembre. L’ ensemble des personnels sont invités à participer activement à ces réflexions. Je nous souhaite donc beaucoup de courage et d’énergie pour faire face aux contraintes de plus en plus nombreuses qui pèsent sur les établissements de santé en général et qui n’épargnent pas les structures telles que la nôtre. R. DELPLANQUE Directrice Depuis le 24 mars 2017, le laboratoire du Centre Hospitalier de Péronne est accrédité, selon la norme ISO 15 189. Il est accrédité pour les examens suivants : Biochimie générale et spécialisée Hémostase Albumine Chlore CRP GGT Glucose Phénobarbital Potassium Protides Réserve alcaline Sodium TGO TPG Urée TP-INR TCA Fibrinogène La préparation à l’accréditation du laboratoire a démarré à partir de juillet 2014, avec l’arrivée quasisimultanée du nouveau biologiste responsable, du cadre de santé et du nouvel ingénieur qualité affecté au laboratoire. L’équipe du service au complet a participé activement à la construction de la démarche qualité : sans leur implication, l’accréditation n’aurait pas été obtenue. La visite initiale d’accréditation avait eu lieu les 7 et 8 juillet au cours de laquelle 20 écarts dont 4 critiques avaient été identifiés. Depuis, des éléments de preuve ont été fournis au COFRAC (Comité Français d’Accréditation) pour attester de la maîtrise des situations d’écarts constatées. L’accréditation est la reconnaissance que le laboratoire du CH de Péronne est compétent pour réaliser des examens de biologie médicale. Avec l’obtention de l’accréditation, l’établissement répond aux exigences réglementaires. En effet, la réglementation impose aux laboratoires de 2 Immunologie hématologie Bactériologie RAI Hémocultures (incubation uniquement) biologie médicale d’être accrédités au plus tard au 31 décembre 2017, à hauteur de 50 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent. Le Centre Hospitalier de Péronne est actuellement accrédité à hauteur de 51 %*. À compter du 1er novembre 2020, les laboratoires de biologie médicale ne peuvent fonctionner sans disposer d’une accréditation portant sur 100 % des examens de biologie médicale qu’ils réalisent. C’est pourquoi, le laboratoire continue sa progression dans la démarche d’accréditation, en présentant, lors de la prochaine visite, dite de surveillance, les groupes sanguins et les Numérations Formules Sanguines. Cette visite est prévue pour novembre 2017. * pourcentage déclaré au COFRAC sur l’activité de 2015 A. LEHOUCK Ingénieur hospitalier 3 JOURNÉE DES NOUVEAUX ARRIVANTS DU 27/03/2017 25 agents de l’Etablissement ont assisté à la journée d’accueil des nouveaux arrivants qui s’est déroulée le 27 Mars dernier. Durant la matinée, diverses interventions ont eu lieu. Un buffet froid a ensuite été servi en salle d’activités du Pavillon caudron. L’après-midi, les agents après une intervention sur la formation incendie et le développement durable, ont pu visiter les services de l’Etablissement. Comment déclarer ? Un évènement indésirable grave associé à des soins réalisés lors d’investigations, de traitements, d’actes médicaux à visée esthétique ou d’actions de prévention est un évènement inattendu au regard de l’état de santé et de la pathologie de la personne, qui a des conséquences graves (décès, mise en jeu du pronostic vital, survenue probable d’un déficit fonctionnel permanent y compris une anomalie ou une malformation congénitale). La déclaration des EIG se fait en deux temps. Une première partie de la déclaration est adressée sans délai au DGARS (description de l’EIG, des mesures prises pour la victime et pour la prévention d’autres EIG, information du patient ou de son entourage). La seconde partie de la déclaration est adressée sous 3 mois au DGARS (gestion de l’EIG, analyse approfondie de ses causes par les professionnels de santé, plan d’actions correctrices assorti d’un échéancier). La déclaration garantit l’anonymat des patients et des professionnels impliqués. Tout professionnel de santé qui constate un EIG doit en informer par écrit la Directrice. Il est alors considéré comme ayant rempli ses obligations déclaratoires. La Directrice est responsable de sa déclaration au DGARS. Un professionnel référent peut être chargé de ces déclarations. Quel soutien pour les déclarants ? Les ARS doivent mettre en place des structures régionales d’appui à la qualité des soins et à la sécurité des patients (SRAQSSP) chargées d’aider les professionnels à analyser les déclarations d’EIG. Elles apporteront un appui technique et scientifique aux établissements. 2) La déclaration des infections associées aux soins DÉVELOPPER LA DÉCLARATION ET L’ANALYSE DES ÉVÈNEMENTS INDÉSIRABLES GRAVES : UNE OBLIGATION RENFORCÉE L’article L.1413-14 du code de la santé publique impose aux professionnels et établissements de santé, aux établissements et service médico-sociaux de déclarer au directeur général de l’Agence régionale de santé (DGARS) toute infection associée aux soins. 4 Que faut-il déclarer ? Qui doit déclarer ? POURQUOI LES DÉCLARER ? ! 1) La déclaration des EIG Pour les établissements de santé, ces obligations déclaratoires ne se substituent pas à celles prévues par le régime des recherches biomédicales ou les diverses vigilances. Elles se cumulent et imposent désormais une véritable culture de l’analyse de ces évènements indésirables graves (EIG). Que faut-il déclarer ? L’obligation de déclaration des infections associées aux soins (IAS) concerne celles qui sont inattendues ou inhabituelles (nature ou caractéristiques de l’agent pathogène, localisation ou circonstances de survenue de l’IAS chez les personnes atteintes). L’obligation concerne aussi les IAS survenues en cas groupés, celles qui ont provoqué un décès ou celles qui révèlent d’une transmission obligatoire de données individuelles à l’autorité sanitaire (listées à l’article D.3113-6 du code de la santé publique). Qui doit déclarer ? La déclaration des IAS relève de la responsabilité de la Directrice. Les professionnels de santé signalent la survenue des infections nosocomiales à l’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière. Celle-ci juge de l’obligation déclaratoire et transmet les cas qui doivent être déclarés au professionnel de santé chargé dans l’établissement du signalement des infections nosocomiales aux autorités sanitaires. Comment déclarer ? La déclaration d’une IAS doit s’appuyer sur le formulaire qui sera défini par arrêté (description de l’IAS et des circonstances de sa survenue, investigations réalisées, premières mesures de lutte et de prévention adoptées, analyse des causes de l’IAS et plan d’action visant à éviter la récidive). Il pourra être transmis par voie électronique. La déclaration est anonyme pour ce qui concerne les patients comme les professionnels impliqués. Le DGARS accusera réception de la déclaration et s’assurera de la transmission au centre d’appui. Quel soutien pour les déclarants ? Dans chaque région, un centre d’appui pour la prévention des IAS assurera un rôle d’appui et d’expertise pour la prévention, de coordination ou d’animation des réseaux de professionnels, d’investigation, de suivi et d’appui à la gestion des déclarations. 5 ANALYSE DES QUESTIONNAIRES DE SORTIE D’HOSPITALISATION Période de recueil du 1er janvier au 31 décembre 2016 Nombre de questionnaires analysés : 1215 (soit un taux de retour de 17 %) Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Total Taux de récuperation 12% 19% 24% 13% 17% Chirurgie Médecine Maternité HDJ SSR UCHD Surveillance Continue 8% 29% 27% 15% 15% 0% 2% Point positif : Note globale positive à savoir 93.7 % des patients donnent une note supérieure ou égale à 7 (objectif à 80 %) LES TROUBLES MUSCULO-SQUELLETIQUES Saviez-vous qu’une bonne installation à un poste de travail informatisé peut réduire les douleurs identifiées sous l’appellation Troubles Musculo-Squeletttiques (T.M.S.) Point négatif : Seuls deux services atteignent l’objectif du 20 % de taux de récupération : la médecine et la maternité ¾¾ Délai d’attente dans le service de soin ¾¾ La qualité de la restauration ¾¾ La remise du livret d’accueil diminue ¾¾ Les possibilités de stationnement ¾¾ Mise en place d’un complément d’enquête sur les délais d’attente dans les services ¾¾ Mise en place d’un plan de crise cuisine par la Direction ¾¾ Suivi de l’indicateur de remise du livret d’accueil par service mensuellement ACTIONS VALIDÉES AU PAQSS ¾¾ Les informations données aux patients et à l’entourage ¾¾ La qualité des soins ¾¾ L’efficacité, le respect, l’amabilité, la discrétion du personnel médical et soignant ¾¾ Connaissance de l’identité de l’interlocuteur Qu’est-ce que les T.M.S. ? Les T.M.S (troubles musculo-squelettiques) regroupent des affections touchant des structures situées à la périphérie des articulations comme les muscles, les tendons, les nerfs, les ligaments… Ils sont facteurs de troubles multiples, et l’activité professionnelle joue un rôle dans leur survenue, leur maintien ou leur aggravation. Qu’est-ce qu’une mauvaise installation à un poste informatique ? Si vous prenez en compte le « couple » écranutilisateur et l’avènement des nouvelles technologies, il est incontestable que le mode de travail des agents de bureau (secrétaires médicales, standardistes, agents administratifs…) a évolué. Une mauvaise installation à un poste informatique se caractérise A. MOERMAN Ingénieur hospitalier 6 7 par une posture statique maintenue durant de longues périodes, un écran mal positionné (soit trop haut, soit trop bas), ou une souris et un clavier trop éloignés. Tous ces éléments peuvent entraîner un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les longues périodes de sollicitations auxquelles il est exposé. D’autant plus, qu’une mauvaise installation peut aboutir à des affections qui sont souvent plus courantes et connues qu’on ne le pense. Si l’on vous parle de lombalgies, de cervicalgies, du syndrome canal carpien, de jambes lourdes…beaucoup d’entre nous se reconnaîtront. Mais n’oublions pas qu’en dehors de ces signes avant-coureurs, nous pouvons aussi être amenés à ressentir une fatigue visuelle, une irritabilité, de la nervosité, sans compter l’intensité du travail, ce qui peut constituer des situations à risque appelées T.M.S. et donc entraîner un agent à être moins performant. Mais alors, qu’est-ce qu’une BONNE installation à un poste informatique ? Une bonne installation à un poste informatique implique que l’agent organise ou réorganise sa surface de travail avec du matériel adapté. Une même installation peut-elle s’appliquer à tout le monde ? Une installation à un poste informatique variera selon les aspects relatifs à la mission, la durée et l’intensité du travail à effectuer de l’agent, ainsi que son profil. Tant de questionnement, qui dans le cadre des conditions de travail a motivé le C.H.S.C.T à constituer en 2016 un groupe de travail dont l’objectif a été de mener une étude et un recensement sur les besoins réels en matériels des agents travaillant sur un poste informatique. 60 agents ont été concernés par ce recensement regroupant 23 services avec un taux de participation s’élevant à 73.3 %. Le matériel recensé s’est basé sur le matériel suivant : repose-pieds, rehausseur d’écran, le casque téléphonique, tapis de souris ergonomique et porte document. Les agents seront prochainement équipés du matériel adapté à leurs besoins. Obtenir du matériel est une chose, mais en approfondissant le sujet il semblait utile de concevoir des fiches conseils qui apporteraient aux agents un confort supplémentaire non seulement sur la bonne posture à adopter, mais également sur l’utilité des raccourcis clavier. Ces fiches conseils ont été affichées au niveau des secrétariats et services concernés. Elles sont également consultables sur : ENNOV : CH-DUT-108 / CHP-DUT 110 / CHP-DUT-109 /CHP-DUT-111 PERSONNEL HOSPITALIER ATTENTION À LA MANUTENTION ! LES TROUBLES MUSCULOSQUELETIQUE VOUS GUETTENT ! 8 Mais la manutention nécessite parfois quelques bonnes règles de pratiques à adopter pour éviter les T.M.S. (troubles musculosquelettiques). Les T. M . S source de tension ? La manutention cause dans la plupart des cas des T.M.S aboutissant à des A.T (accidents de travail). Un constat a permis de mettre en évidence que les T.M.S survenaient peu de temps après la prise de fonction des agents. Les agents hospitaliers sont souvent confrontés dans leurs pratiques professionnelles à exercer « l’art » de la manutention (patients, charges lourdes…). Devant ce constat important des A.T. (accidents de travail) liés à la manutention, il semblait pertinent au C.H.S.C.T d’apporter un intérêt tout particulier aux agents confrontés au quotidien à des situations à risque. Un document sur les Principes Généraux de Manutention a été élaboré et affiché dans l’ensemble des services (Salle de soins, offices, vestiaires, salle de pause). Ce document indique aux agents comment effectuer un « échauffement musculaire » rapide (environ 5 minutes), ludique et simple à réaliser. Cet échauffement musculaire est complémentaire du matériel déjà mis à disposition des agents. 9 La friction hydroalcoolique 1 2 e: Petit pense-bêt e, n’ Soyez économ coup de pompe. l seu utilisez qu’un deux la surface des Couvrir toute minimum 20 mains pendant secondes. Désinfection des paumes ACTIVITÉS DE LA SCLIN 2016 Désinfection dos et espaces interdigitaux Création de documents : chambre implantable ; 4 3 document sur la définition des infections associées aux soins ; gestion du risque lié aux légionelles ; plaquette gestion du risque aux légionelles pour le personnel ; politique de lutte contre les infections associées aux soins. Désinfection des doigts 5 Désinfection des pouces 7 6 Réactualisaton de documents : la préparation de l’opéré en référence à la conférence de consensus « gestion préopératoire du risque infectieux », SF2H Octobre 2013 ; la prise en charge des Accidents d’Exposition au Sang (AES) = procédure de prise en charge des AEV (procédure, imprimé différentes ordonnances, support de recueil observation médicale AEV, support de prescription biologique) ; nettoyage des offices alimentaires (plan de nettoyage, traçabilité) Désinfection des ongles Désinfection des poignets CH P le 19/01/2017 Réalisation d’audits/d’enquêtes : précautions complémentaires ; prévalence 2016 ; SHA, bijoux, tenue du personnel ; soins respiratoires ; port de gants (audit national) ; prev’EHPAD Surveillance BMR Antibioguide Journée atelier : outil ludique d’amélioration des pratiques de la qualité et de la sécurité des soins «la chambre des erreurs» Relevé et analyse des AES Journée mondiale hygiène des mains INCISO 2016 Poursuite des réunions de travail avec les correspondants en hygiène hospitalière : MCO ; EHPAD Participation aux réunions : de secteur avec le CH de Saint-Quentin ; organisées pas l’AIRLIN SON PROGRAMME D’ACTIONS Création de documents : carnet de suivi im- plantable ; utilisation d’un cathéter veineux central de type PICC Line ; gestion des excrétas ; change raisonné de la literie des patients/des résidents. Le CHSCT rappelle que régulièrement des formations initiales ou une remise à niveau sur les techniques de manutention, l’utilisation du matériel, les risques de TMS, etc… sont proposées au sein de l’établissement. Les agents qui souhaitent y participer peuvent se rapprocher de leur cadre ou du service de Formation pour de plus amples informations. 10 Pour des conseils sur les bonnes pratiques de manutention, monsieur LUBART Benjamin – « Formateur manutention »– reste à votre disposition : [email protected] B. LUBART Animateur sportif L. TAILLEFER AMA au D.I.M. M. DEVAUCHELLE Agent d’accueil EHPAD, USLD et SSR J. VALENTIM Agent du service civique en Communication Réalisation d’audits/d’enquête : précau- tions complémentaires ; prévalence 2017 ; sondage urinaire ; «zéro bijoux» ; tenue au Bloc opératoire ; entretien d’une chambre ; poursuite des diagnostic hygiène ; poursuite des DARI dans les EHPAD. Surveillance BMR Formations : tri des déchets ; chambre des erreurs Relevé et analyse des AES Journée mondiale hygiène des mains INCISO 2017 Poursuite des réunions de travail avec les correspondants en hygiène hospitalière : MCO ; EHPAD Participation aux réunions : de secteur avec le CH de St-Quentin ; organisées par l’AIRLIN F. WALLEZ Infirmière Hygiéniste 11 DUCÔTÉ DE L’ÉTHIQUE RETOUR SUR 2016 La journée de formation sur le thème « la violence dans le soin » a été l’occasion de : -Repérer ce qui peut être violence dans le soin ; -S’interroger à propos de la personne vulnérable, la relation soignant soigné ; et d’envisager comment mieux gérer les situations d’agressivité des patients et résidents 3 « Cafés de l’Ethique » ont été proposés sur les thèmes « Familles, partenaires ? » « Médecins/ soignants : solidaires ? » « Sexualité des patients / résidents : quelle attitude ? » Ces temps de partage de 12h30 à 14h, en salle polyvalente, ouverts à tout le personnel, médical, soignants, équipes techniques et administratives sont l’occasion de réfléchir ensemble sur nos pratiques, à partir de situations vécues, d’ouvrir son regard et d’envisager d’autres possibles. Si vous n’avez pas encore « osé » venir sachez que la confidentialité des échanges est rappelée à chaque début de réunion, ainsi que le respect de la parole de chacun et le non jugement de l’autre. Nous vous attendrons nombreux pour le prochain Café Ethique le lundi 26 juin dont le thème sera : « Bientraitance pour l’un : maltraitance pour l’autre ? » EN 2017 Le service de médecine a expérimenté la mise en œuvre de 3 réunions en éthique clinique de 1h30 chacune. Ces temps consistent à analyser des situations de soins pour lesquels les équipes soignantes sont en questionnement à partir d’une grille d’analyse en éthique clinique. Ils permettent de réfléchir à nos pratiques, de vérifier leur pertinence en regard des principes fondamentaux éthiques : - non malfaisance (ne pas nuire),- bienfaisance, - respect du principe d’autonomie (laisser la possibilité de dire « je »), - principe de justice, - évaluation des bénéfices risques, dans le respect de la loi. La richesse de la démarche est augmentée par le partage pluriprofessionnel, afin de mieux comprendre nos approches respectives de la prise en charge du patient. Une nouvelle intervention de la troupe « Entrées de jeu » avec présentation de scénettes induisant une réflexion sur des situations maltraitantes de la vie quotidienne a mobilisé 37 participants. Les questionnaires de satisfaction révèlent une envie de poursuivre la démarche de questionnement au-delà de ce temps partagé. La thématique qui a le plus fait réagir les agents cette année était en lien avec la prise en charge de la douleur. DEMANDES DE PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR PAR DES MOYENS NON PHARMACOLOGIQUES 1) Critères de demande d’avis : Douleurs déjà traitées par les 3 paliers d’antalgiques depuis au moins une semaine avec évaluation régulière sur une semaine sans aucune amélioration. 2)Demande formulée par un médecin du service avec remplissage du formulaire (cf. formulaire) et photocopie de la traçabilité de l’évaluation de la douleur sur une semaine (jour X3). 3)Faxer le formulaire en salle de surveillance postinterventionnelle au 03 22 83 60 61 et confirmer l’envoi du fax par téléphone au poste 6650 en journée du lundi au vendredi. 4) Alternatives thérapeutiques proposées : • Hypnose : M. DEFAUX Lionel • • • • • • Sophrologie : Mme LE MEUR Elisabeth Psychomotricien : M. HAIN Jean-Baptiste Massage : Mme VANDERBEKEN Emilie Acupuncture : Mme CRAVINHO Sylvie Ergothérapie : Mme DOUX Françoise Ostéopathie et Homéopathie : Mmes FOREAU Isabelle et CRAVINHO Sylvie Comme en 2015, vous serez sollicités cette année pour vous positionner sur le questionnaire d’autoévaluation relatif à la bientraitance. Merci d’avance pour votre participation, nous en avons besoin pour avancer ensemble. Le Comité Ethique va travailler sur la contention et l’isolement d’une part, en lien avec l’évolution des textes de loi et les questionnements éthiques générés par ces pratiques, puis sur la bientraitance. Faites-nous part de vos remarques et interrogations sur ces thèmes, afin d’enrichir nos échanges. La journée de formation « vulnérabilité/dignité » a été très appréciée par les participants. AVIS PLAIES ET CICATRISATION Depuis le mois de mars, ces deux infirmières expertes en plaies et cicatrisation interviennent les mardis dans les services, au lit du patient, à la demande du médecin et de l’équipe soignante. Angélique WATTEBLED • • • • Réservez déjà ces dates : Mardi 2 mai : interventions par demi-journées de Carène Ponte, juriste, sur les évolutions de la loi Claeys Leonetti, les directives anticipées, la sédation profonde et la personne de confiance, ouverte à tous les personnels de l’établissement. C’est l’opportunité de vérifier notre bonne compréhension de ces données et de devenir des relais efficaces de ces informations. Jeudi 19 octobre : grande journée salle Alténa à l’hôtel de ville de Péronne, organisée par le Comité Ethique et l’Espace Ethique de Picardie sur le Refus de Soins, avec la participation du Pr Jardez et du Pr Nemitz, du dr Alain de Broca et les interventions de 5 intervenants qui l’aborderont à travers des thématiques différentes : refus de soins aux urgences, chez l’enfant et l’adolescent, chez la personne âgée, chez la femme enceinte, chez le patient en psychiatrie… Incrivez-vous dès maintenant auprès de Mme JOUEN, poste 62.89, service de la formation continue. 12 C. WAYMEL, Coordinatrice générale des services de soins infimiers Pour cela, il vous suffit de prendre RDV auprès du secrétariat des consultations (poste 60.95) en précisant : Nom du service, Nom, prénom, date de naissance du patient TYPE DE PLAIE N° contact téléphonique LEUR MISSION • proposer une conduite à tenir • pratiquer avec l’infirmière si celle-ci a besoin d’être guidée Amélie DAUPHIN 13 arrêt sur images Réunion de présentation du projet de travaux de la 3ème phase du plan Directeur du 14/02/2017 LE CARNET DES RESSOURCES HUMAINES Bienvenue à ... FÉVRIER : MARTINEZ Laetitia - Adjoint administratif au POOL GARRE Nicole - ASH Qualifié en Psychiatrie BASSUS Pascale - CUI en Maison de retraite MARS : Arrivée de ... Mme LEROY Emilie - Infirmière Cadre de Santé en Chirurgie depuis le 02/01/2017 « Originaire de la région parisienne, diplômée en 2005, mon parcours s’est principalement orienté dans le domaine de la gériatrie, plus particulièrement au service des patients Alzheimer. En 2008, j’intègre une association de soins à domicile, qui m’offrira deux ans plus tard l’opportunité d’évoluer en tant que Cadre de Santé. Arrivée en 2015 dans la région, j’ai continué à travailler sur Paris jusqu’à la fermeture du pôle de l’association. En janvier 2017, l’hôpital de Péronne m’a accueilli chaleureusement et permis de découvrir les services de chirurgie et d’hôpital de jour. » M. JOSIEN Patrick - Responsable de la Cuisine depuis le 18/04/2017 « Apprentissage cuisinier à l’age de 16,5 ans. A 19 ans, engagement dans la Marine Nationale et ce pendant 22 ans. En 2002, j’intègre, comme cadre, des sociétés privées de restauration (milieu carcéral, accompagnement à la sous traitance des personnels hospitaliers de restauration et de diététique), chef de secteur en charge de plusieurs établissements (secteurs santé et entreprise). Membre de groupes de travail au niveau national. Officier de Marine de réserve, commandant une préparation militaire Marine. En 2008, en poste de responsable de restauration au centre hospitalier de santé mentale henry EY (Eure et Loir 28) jusqu’à mon arrivée en Picardie. Je me réjouis d’accompagner l’équipe pour optimiser la qualité des prestations » M. LEPHAY Julien - Adjoint au responsable de la Cuisine depuis le 03/04/2017 « Cuisinier depuis 2006 en restauration traditionnelle, j’ai fait mes premiers pas en restauration collective en 2011. Après plusieurs CDD puis par la suite en CDI dans le milieu médical et scolaire j’ai eu l’opportunité de passer un Certificat de Qualification Professionnelle de chef de cuisine en région parisienne. J’occupe depuis le 03 Avril le poste d’adjoint au Chef de cuisine au CH de Péronne. Mon but : la satisfaction des patients et du personnel du CH dans une relation mutuelle de confiance. » 14 Bonne Retraite à ... Gaston le Côlon le 17/03/2017 à Péronne, dans le cadre du Mars Bleu, mois de sensibilisation et d’information sur les cancers colorectaux avec la participation de M. le Docteur EL ACHKAR NOEL Camille - Psychologue en Pédo-psychiatrie BOULAAMAIL Radouane - A.E.Q. en Cuisine BRUYER Agathe - IDE en HAD DEFLAOUI Sylvie - CUI - Hygiène ROUSSEL Margot - CUI en Maison de retraite LECHEVIN Isabelle - CUI en Radiologie AVRIL : WACK Gwenael - Technicien Hospitalier à la Qualité JOSIEN Patrick - Responsable de l’UCP LEPHAY Julien - Adjoint au responsable de l’UCP Naissances ... Éléna Café éthique du 06/02/2017 sur le thème « Ras le bol des normes » Née le 06 mars 2017, fille de FROMONT Coraline Adjoint administratif au POOL Au revoir à .... PETIT Sylvie en Maison de retraite CONREAUX Catherine en Médecine DELORY Amélie en Pédo-psychiatrie LEFEVRE Maryline en Cuisine FAGNON Mylène en Psychiatrie MANIER Ludivine en Maison de retraite DUMONT Christine en Radiologie HEWUSZ Valérie en Maison de retraite PIOLE Anne-Claire en HAD PETITEAUX Christian en Maison de retraite BENAISSA Fatiha en Maison de retraite SAJOT Dylan aux ateliers GARRE Nicole en Psychiatrie FATIEN José en Cuisine REGNARD Léa en Maison de retraite VAURY Sandra (AS) en Médecine Le 1er mai 2017 : Mme WAYMEL Claudine Adjoint administratif au STANDARD Du côté médical au revoir ... BALIMA Charles - Praticien Hospitalier aux Urgences DAHMANI Noura - Praticien Hospitalier aux Urgences 16