Contribution de l`agriculture biologique à la lutte contre le

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qua non pour pérenniser nos cultures et améliorer les moyens d’existence des agriculteurs,
la vie des communautés, la santé des populations et notre environnement.
Contribution de l’agriculture biologique à la lutte contre le changement climatique
La région océanienne est constituée de pays insulaires peu peuplés, dispersés sur une surface océanique d’environ 30 millions de kilomètres carrés dont la terre ferme
niveau de la mer.
Le changement climatique et la crise alimentaire mondiale ont révélé la vulnérabilité, la précarité et les inégalités sociales inhérentes à la production agricole et
alimentaire. Il est de plus en plus largement admis que les politiques et les pratiques du passé n’ont pas réussi à nourrir les populations mondiales les plus vulnérables,
ni à s’adapter à des conditions environnementales en perpétuelle évolution ou à protéger les écosystèmes qui garantissent notre survie. On entend désormais les
décideurs politiques parler de « matières organiques du sol », de « teneur en carbone des sols », de « services rendus par les écosystèmes » et d’« approches holistiques
», autant d’éléments qui constituent les fondements reconnus de l’agriculture biologique.
L’agriculture biologique permet d’enrichir la biodiversité, de protéger nos sols fragiles, d’améliorer les qualités nutritionnelles des aliments, de garantir le respect de
normes strictes en matière de bien-être animal, et de créer un nombre croissant d’emplois en zones rurales. Parallèlement, l’agriculture biologique limite les émissions
chaîne alimentaire. L’agriculture biologique est fondée sur des systèmes de production agricole plus résilients, mieux à même de lutter contre le changement
* Utilisation réduite des combustibles fossiles – l’agriculture biologique n’utilise aucun engrais chimique énergivore, car elle est axée sur le maintien de la fertilité du
sol par l’utilisation d’intrants agricoles provenant de l’exploitation ;
* Réduction des émissions d'oxyde nitreux – l’agriculture biologique n’utilise pas d’engrais azotés de synthèse ;
* Réduction des émissions de méthane par la promotion des micro-organismes aérobies du sol et l’augmentation de l’activité biologique des sols.
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le maintien de cycles nutritifs et énergétiques strictes, par la gestion biologique des sols ;
le recyclage systématique des déchets organiques, souvent par le biais du compostage ;
la promotion des systèmes agroforestiers ;
la protection des sols contre l’érosion et la perte de matières organiques qui en découle.
mise en place de systèmes agroforestiers qui :
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* résistent à la sécheresse et favorisent la conservation des ressources hydriques ;
* tolèrent des températures plus élevées et des variations de température ;
* incitent à l’utilisation de variétés locales adaptées et à l’adaptation in-situ d’espèces de culture.
L’agriculture biologique peut contribuer à résoudre deux des problèmes mondiaux les plus graves et les plus urgents : le changement climatique et la sécurité
alimentaire. Bien qu’elle nécessite une volonté politique et un appui institutionnel, l’agriculture biologique représente également une aubaine dans la mesure où elle
La Communauté océanienne pour l’agriculture biologique et le commerce éthique vous encourage vivement à considérer l’agriculture biologique comme la marche à
vos choix quotidiens.
La présente publication a été réalisée avec l'aide de l'Union européenne. Son contenu engage uniquement la responsabilité de la POETCom et ne peut en aucun cas être interprété comme reflétant le
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