Le ciel de juin

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Bulletin de la Société Astronomique du Valais Romand
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Mots croisés : Le ciel , début Juin par Jacques Zufferey
Horizontalement
1.1 – Le début d'une jouissance.
1.2 – N'ont pas laissé que de bons souvenirs là où ils sont
passés.
1.3 – Peut dégeler un continent.
2.1 – (deux mots) Il faut un ciel de très bonne qualité
pour bien distinguer le "chariot" de la Petite Ourse, même
s'il est bien placé en cette période de l'année, orienté
Nord-Sud. En effet, quatre des sept étoiles formant l'astérisme ont des magnitudes supérieures à quatre voire cinq.
Deux feux éclairent néanmoins l'arrière du "véhicule" :
Pherkad, magnitude trois et Kochab, magnitude 2,06.
Mais c'est la pointe du "timon" - à magnitude 1,97 - qui
fait, depuis fort longtemps, l'objet de toutes les attentions
(et de la notre). Cette étoile, qui porte le No 11'767 dans
le catalogue Hipparcos, a en effet eu le bon goût de venir
se placer, à un demi degré près, dans l'alignement de
l'axe de rotation de la Terre, au grand soulagement de
ceux qui ont perdu le Nord. Situation provisoire, car l'axe
de la Terre, animé d'un mouvement de précession, se dirige lentement, mais sûrement, en direction de Véga. Arrivée prévue dans 14'600 ans.
3.1 – Certains veulent en sortir, d'autre y entrer.
3.2 – Parfois dure à avaler.
3.3 – Pas perdu pour tout le monde.
4.1 – Orientée d'Est en Ouest, elle voit défiler des chars
en février.
4.2 – De magnitude légèrement négative (-0.04), cette
géante rouge, en fin de vie, est l'étoile principale de la
constellation du Bouvier. D'un diamètre vingt fois supérieur à celui du Soleil elle est 110 fois plus lumineuse que
lui. Elle se repère très facilement en prolongeant l'arc formé par les étoiles du "timon" de la Grande Ourse. En
raison de cette proximité les anciens grecs la nom1
mait : Le gardien de l'Ours.
5.1 – Agence de voyages qui vient de retirer la Lune
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de son catalogue.
5.2 – Cléopâtre, aussi, a goûté à ses torrides caresses. 3
5.3 – Mère prolifique, engendra de nombreux petits
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monstres.
6.1 – Il fut très cher avant de se retourner.
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6.2 – Constellation sise sur l'écliptique, oscillant entre
la tête du Scorpion et les spirales de la Vierge. Ses
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deux étoiles principales se nomment Zubenelgenubi
(la pince du Sud) magnitude 2,75 et Zubeneschamali 7
(la pince du Nord), magnitude 2,61. Leurs noms rap8
pellent que dans l'antiquité ces étoiles étaient incluses
dans la constellation du Scorpion. On pense que le
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découpage actuel date de l'époque romaine.
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6.3 – Indique le lieu.
7.1 – Pour les dents, bien supérieur à Colgate.
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7.2 – Demi-sommeil.
7.3 – Ce que l'on retire de la farine pour qu'elle soit
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fine.
8.1 – Nom donné à un couple de galaxies sis dans la 13
constellation des Chiens de Chasse et classé sous le
No 51 dans le catalogue de Charles Messier. Celui-ci
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découvrit lui-même, en 1773, la plus grande d'entre elles
(NGC 5194), laissant le soin à son collègue Méchain de repérer sa petite compagne (NGC 5195) 8 ans plus tard. 5194
est une superbe spirale composée de deux bras se déroulant
à partir d'un noyau central. Sa masse est évaluée à plus de
100 milliards de masses solaires. Les deux galaxies sont en
interaction gravitationnelle, un pont de matière les relie.
Dans nos télescopes d'amateur, les deux noyaux se repèrent
facilement. Il faut bénéficier d'une nuit parfaite pour que la
structure spirale de NGC 5194 daigne se révéler.
9.1 – Filées. 9.2 – Fit passer les chiffres au rouge.
10.1 – (deux mots) Galaxie, bien discrète, sise en direction
du Nord entre 70 et 90° de déclinaison. Pour la retrouver,
on s'adresse en général à sa mère, la Grande Ourse, qui se
fait un véritable plaisir de conduire à son rejeton. Celui-ci
est très sollicité car il renferme une véritable star : l'étoile
polaire.
11.1 – Chère aux Dalton. 11.2 – Astate.
12.1 – (deux mots) L'étoile alpha des Chiens de Chasse,
double facilement séparable au télescope. C'est Edmund
Halley, astronome royal qui la baptisa, en hommage au roi
d'Angleterre Charles 1er, exécuté en 1649. L'étoile principale est une variable dont la magnitude oscille de +2,84 à
+2,94 en 5,47 jours. Sa compagne, plus modeste, de magnitude 5,5 en est séparée de 19,3 secondes d'arc.
12.2 – Sorti(e) de son lit.
13.1 – Eclaire les étoiles quand il n'observe pas la Terre.
13.2 – Il faut bien un commencement.
13.3 – Fis une belle gamme.
14.1 – (trois mots) Constellation boréale voisine le la
Grande Ourse, du Bouvier et de la Chevelure de Bérénice.
Elle ne recèle pas d'étoile particulièrement brillante, la plus
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lumineuse étant la variable Cor Caroli. Elle est surtout
connue pour abriter un des objets les plus connus des amateurs d'astronomie, le célèbre couple de galaxies dit du Tourbillon (M51).
Verticalement
1.1 – Nom d'une princesse égyptienne, épouse de Ptolémée
III, qui fit la promesse solennelle, au temple d'Aphrodite, de
sacrifier sa longue chevelure, si son roi rentrait victorieux
d'une périlleuse expédition contre les Assyriens. Son vœux
exaucé, elle tint sa promesse. L'offrande plût tant à la déesse
qu'elle la plaça au milieu des étoiles dans une constellation
baptisée en son honneur. On peut y admirer aujourd'hui, entre la queue du Lion et Arcturus l'étoile principale du Bouvier, une multitude de galaxies dont M 64, l'Oeil noir et
M99, la Toupie.
1.2 – Parfum mâle
2.1 – La Mecque des astronomes. Ce désert d'altitude, sis
dans le Nord du Chili, est réputé être le plus sec du monde.
La qualité de son ciel y a attiré plusieurs des plus importants
instruments destinés à l'observation de l'univers. Le VLT,
composé de 4 télescopes de 8 mètres de diamètre ainsi que de
4 instruments auxiliaires de 1,8 mètres pouvant travailler en
interférométrie. L'ATC, télescope de 6 mètres de diamètre
destiné à étudier le fond diffus cosmologique dans les microondes. L'ALMA, vaste réseau de radiotélescopes en construction, qui sera composé de 64 antennes de 12 mètres de diamètre.
2.2 – On y tourne en rond, mais vite.
2.3 – Moins de sept, c'est acide.
3.1 – Ajouta une charge. 3.2 – Fait du feu.
3.3 – Totalement interdit.
4.1 – Tira des droites.
4.2 – A des obligations, mais pas d'argent.
4.3 – Est à rechercher ailleurs.
5.1 – Constellation ayant entre autre comme voisins la
Vierge, la Chevelure de Bérénice les Chiens de Chasse et la
Grande Ourse. Elle est surtout connue pour son étoile principale, une géante rouge immanquable dans la prolongation du
timon de la Grande Ourse. Son nom, à consonance pastorale,
figurait déjà dans la liste de Ptolémée.
6.1 – Mit à part. 6.2 – Se fend en faisant des éclats.
6.3 – On le respecte quand on décline.
7.1 – Le cœur de la montre. 7.2 – Fera la gueule.
8.1 – Morceau de volcan. 8.2 – Bâtiment léger.
8.3 – Ecole libre.
9.1 – Objet transneptunien, déclassé de son statut de planète,
le 24 août 2006. En cette période, il faudra attendre le matin
pour le voir apparaître, dans la constellation du Sagittaire.
9.2 – Jamais comme avant. 10.1 – Il emballe en cuisine.
10.2 - C2HCl3O, composé organique découvert en 1832 par
Justus von Liebig.
11.1 – Constellation sise sur l'écliptique entre le Lion et la
Balance. On repère facilement son étoile principale, Spica
double bleue de magnitude 0.98. On peut soit prolonger l'arc
formé par le "timon" de la Grande Ourse jusqu'à Arcturus
puis Spica, soit chercher à l'arrière du Lion légèrement vers
le Sud. La constellation est également connue pour son amas
de galaxies, voisin de celui sis dans la Chevelure de Bérénice
ainsi que pour la galaxie M 104 dite du Sombrero.
11.2 – (S')entêta.
12.1 – Autour de AI.
12.2 – Base de mesure de distance en astronomie.
12.3 – Barda de bardot.
12.4 – Remontent parfois très loin.
13.1 – Astronome français (1730 – 1817) passionné par
les comètes, il en a découvert 13. Ce n'est pourtant pas
grâce à elles que son nom est aujourd'hui universellement
connu des astronomes amateurs. En 1758, à la recherche
d'une comète qu'il avait découvert quelques semaines auparavant, il fut trompé par un autre point flou qui s'avéra
être la nébuleuse du Crabe. Pour s'éviter d'autres méprises, il nota sur un catalogue tous les objets du ciel profond, découverts par lui ou par d'autres astronomes, qui
pourraient être confondus avec une comète. Un de ses collègue, Pierre Méchain porta par la suite leur nombre à
110. On y trouve des galaxies des résidus de supernova,
des nébuleuses à émission ou à réflexion, des nébuleuses
planétaires, des amas ouvert ou planétaires. Ces objets
sont aujourd'hui parfaitement à la portée des instruments
des astronomes amateurs.
13.2 – Ont la gorge sèche.
14.1 – Elément d'outrage.
14.2 – Objet du ciel profond, assemblage d'étoiles, de gaz,
de poussières et de matière noire et contenant
(probablement) un trou noir supermassif en son centre.
La masse de la plupart d'entre elles dépasse la centaine de
milliards de masse solaire. On estime à plusieurs centaines de milliards leur nombre dans l'univers observable.
Leur forme peut être elliptique ou présenter des bras spiraux avec ou sans une barre centrale. Comme les étoiles
elles ont tendance à s'assembler en amas et il n'est pas
rare d'observer des interactions gravitationnelles entre elles.
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