Conduction quantique et Physique mésoscopique μεσος

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Mécanique quantique
Conduction quantique
Comprendre les propriétés macroscopiques, à partir du
microscopique :
Description microscopique, physique quantique
+ physique statistique
et Physique mésoscopique

PHY 560B
Gilles Montambaux
Théorie des bandes
* Métaux
* Isolants
* Semiconducteurs
users.lps.u-psud.fr/montambaux
Ex: Recouvrement des orbitales atomiques
+ électrons dans potentiel périodique
Théorie des bandes
+ interactions e-e
Supraconductivité, magnétisme
2
06 janvier 2017
Propriétés macroscopiques
G 
Transport électronique :
description « classique » : Drude,
principe de Pauli : Sommerfeld, …
Conductivité et loi d’Ohm
Au-delà : interférences quantiques :
G 
S
L
S
L
Exemple :
La résistance R (ou la conductance G) ne dépend pas
uniquement du matériau, mais aussi de la façon dont on le
contacte au monde macroscopique
3
La conductance de ce contact d’atomes d’Or est-elle reliée à
la conductivité de l’Or, suit-elle la loi d’Ohm?
NON
 nouveaux concepts, nouveaux outils
4
1m
anneau métallique Cu
Gaz 2D, semiconducteur (AlGaAs)
Nanotube de carbone
20 nm
Graphène
1 nm
5
https://users.lps.u-psud.fr/Montambaux/X-meso.htm
atome
1A
nano
meso
1-10 nm
le
macro
6
libre parcours moyen : distance entre collisions élastiques
le  vF e
1 m-10m
interference
L
Les collisions élastiques ne brisent pas la cohérence de phase
Les interactions avec un degré de liberté extérieur
(phonons, électrons, impuretés de spin)
brisent la cohérence de phase
There's Plenty of Room at the Bottom
An Invitation to Enter a New Field of Physics
1959
R.P. Feynman (1918-1988)
L (T )
7
longueur de cohérence de phase
L  D
8
A partir de quelle échelle, de nouveaux concepts sont-ils
indispensables?
nanoscopique
1nm
balistique
1 m
10  1000nm
le
La loi d’Ohm
macroscopique
L
diffusif
1789-1854
I  GV
mésoscopique
le
S
L
G conductance, 
G 
Libre parcours moyen : distance entre collisions élastiques
L  ( T ) Longueur de cohérence de phase
9
conductivité
10
La loi d’Ohm
VA
j
E
G 
VB


j E
I  GV
n e 2 e
 
m
I  jS    E S
V  V A  V B  E L
G
conductance,

conductivité
G 
S
L
S
L
Validité ?
11
Loi d’Ohm
Formule de Drude-Sommerfeld
Pas d’inférences quantiques
Régime diffusif
L  L
L  le
12
R. Webb (IBM, 1985)
expérience fondatrice de la physique mésoscopique
Nouveaux comportements non classiques
R  R1  R2
R
R1
1m
R2
I1
L
0 

S
I
G  G1  G2
G
G1
S
L
I  I1  I 2  I int cos
I2
h
e
2
0
Interférences entre ondes électroniques (cf. trous d’Young)
G2
13
L  L
Effet Aharonov-Bohm (1959)
14
Fluctuations universelles de conductance
Au
Si
num.
« Figure d’interférence » complexe qui dépend de la
configuration précise du désordre dans l’échantillon
B
On mesure une conductance et pas une conductivité
e2
G  G G 
h
2
La conductance dépend de la façon dont on la mesure
15
2
Cf. Speckle en optique
16
a
ne 2
Au lieu de  
m
b
Une nouvelle description du transport électronique :
La formule de Landauer
G. Maret
Speckle - Tavelure en optique
e2
G2 T
h
La conductance est un coefficient de transmission
Analogies électronique – optique
Analogies avec l’optique, les guides d’onde
conductance – coefficient de transmission
17
Quantification de la conductance (1988)
Un point contact quantique
18
Plan du cours
Les matériaux
e2
e2
2W
G  2 M  2 int[
]
F
h
h
Les limitations de la description classique
Le domaine de la physique mésoscopique
Formalisme de Landauer : conductance d’un circuit quantique
Transport balistique
L’effet Hall quantique
Cohérence de phase et désordre
De l’équation de Schrödinger à l’équation de diffusion
Localisation faible et rétrodiffusion cohérente en optique
Fluctuations universelles de conductance et speckle en optique
e2
h
La théorie des matrices aléatoires
Quantum de conductance
La physique du graphène
19
20
L’effet Hall quantique (1981)
RH 
L’effet Hall quantique fractionnaire (1983)
h
ne 2
RH 
cf. quantification de la conductance,
mais ici très grande précision
q h
p e2
 Etalon de résistance
RK 
h
 25812,807449(86)
e2
Mise en évidence de charges fractionnaires !
21
Théorie des matrices aléatoires
22
La physique du graphène
Décrire les niveaux d’énergie d’un système complexe
Noyaux
Billards quantiques
Autres systèmes quantiques
atome d’hydrogène sous champ magnétique
systèmes désordonnés (métaux)
Modes acoustiques, mécaniques, électromagnétiques
Zéros de la fonction  de Riemann
E
qx
qy
Système parfaitement 2D
E2
Particules de masse nulle !
Applications importantes
Equation de Dirac
23
qx
qy
Particule massive
Retour sur la conductivité de Drude - Sommerfeld
 (T ) 
Loi de Matthiessen
conductivité résiduelle :
ne  (T )
m
2
1
1
1
 
 (T )  e  in (T )
Collisions élastiques
Collisions inélastiques :
électron-phonon
ne 2 e

m
  e 2 D0
Formule de Drude
Relation d’Einstein
e
Temps de collision, temps de vie élastique
le  vF e
Libre parcours moyen
Validité limitée à des échantillons macroscopiques
le  L
« régime diffusif »
26
Fluctuations reproductibles de conductance
le  L  L
nanoscopique
La description de Drude-Einstein est une description moyenne,
correcte si L  L
1nm
macroscopique
mésoscopique
1 m
10  1000nm
Comment aller au-delà de la moyenne, et décrire ces fluctuations ?
balistique
 Domaine de la Physique Mésoscopique
27
le
diffusif
L
28
Les matériaux
Métaux
Les matériaux
Or, Argent, Cuivre,…
Transport diffusif
le  10nm
Les techniques de fabrication
1 m
Hétérostructures de semiconducteurs
GaAs-AlGaAs
Transport diffusif ou balistique
le  10m
Gaz 2D
Métal
1nm
30
Fil métallique gravé : exemples
1 m
10  100nm
1 m
V-
balistique
le
diffusif
I-
L
Gaz 2D semiconducteur
1  10 m
1nm
balistique
le
L
V+
31
I+
Institut Néel, Grenoble
Nanofabrication
eImpossible d’afficher l’image.
I-
I+
PMMA
substrat
Lithographie électronique
LPN Marcoussis
Si
métal


w = 60 nm
h = 50 nm
a = 640 nm
a = 690 nm
Institut Néel, Grenoble
Ag 6N (99.9999%)
SPEC-CEA Saclay
34
Marcoussis
Lithographie électronique
LPN Marcoussis
35
36
www.lpn.cnrs.fr
Hétérostructures de semiconducteurs
c2n.cnrs.fr/
Gaz 2D, très grande mobilité
Principe : un puits de potentiel confine les électrons
à l’interface de deux semiconducteurs différents.
B
A
2DEG : gaz d’électrons
bidimensionnel
V ( z)
37
Si-MOSFET
metal
oxyde
SiO2
38
1959 Bell labs
Si
Hétérostructures de semiconducteurs III-V
Al0.3Ga0.7As
-
Grille
+
GaAs
Ec
dopage Si
Ev
Metal-Oxide-Semiconductor
Field Effect Transistor
AlGaAs
GaAs
Dopage modulé : les porteurs libres sont éloignés des donneurs
39
40
Dopage n de AlGaAs par Si
III
V
41
42
Gaz d’électrons dans un potentiel 1D triangulaire
V ( z)  eEz
1/3
 (eE)2 
 n  cn 
* 
 2m 
 3

cn   (n  3 / 4)
2

2/3
n  0,1, 2,...
HEMT
MODFET
1/3
  2e4  2/3
 n  cn  * 2  n2 D
 2m  
constante diélectrique
Les niveaux sont quantifiés dans la direction z
mouvement libre dans le plan xy, avec une masse effective
 (k ) 
2 2 2
 kx  k y    n
2m*
m*  0,067me
Une grille métallique module la densité électronique
n2 D 
C (vG  vT )
e
Les charges libres sont éloignées des impuretés donneuses  bonne mobilité
44
Bell labs, 1968
MBE
LPN, Marcoussis
45
46
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