Echange médecins pharmaciens en cancérologie, un exemple

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Revue de presse n°7 - 22 janvier 2016
Echange médecins pharmaciens en cancérologie, un exemple instructif
D’ici à 2020, la proportion des anticancéreux oraux prescrits pourrait passer de 25 % actuellement à 50 %.
Une donne qui renforce l’ambulatoire et donc le rôle des officinaux. Or, une étude a montré que la qualité de
vie des patientes atteintes de cancer du sein était plus dépendante de la fluidité du parcours de soins que
l’agressivité de la maladie !
Pour l’heure, les échanges que les pharmaciens ont avec les prescripteurs restent insuffisants, selon une
enquête réalisée à Grenoble.
Pour améliorer le suivi des patients, des expériences locales peuvent être inspirantes. Au CHU de Nîmes, la
conciliation médicamenteuse réalisée lors de ces deux moments clés est l’occasion d’un bilan
médicamenteux optimisé (BMO) réduisant les risques d’interactions. La consultation de sortie offre, elle, un
moyen d’informer et de conseiller. Enfin, une messagerie sécurisée développée par l’URPS facilite les
échanges entre professionnels en cas de besoin. Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont pour leur part
développé une plateforme infirmière baptisée Oncoral. Celle-ci fait le lien avec les libéraux, comporte un volet
d’éducation dédié aux patients.
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Les enjeux professionnels et organisationnels du parcours de soins
Selon les déclarations au cours des RCFR de Marie-Hélène Rodde-Dunet, de l’HAS, « le parcours de soins
est un thème central de la prise en charge du patient ; en particulier en cancérologie ». Rien d’étonnant dès
lors à ce que la HAS, qui réfléchit depuis longtemps au développement d’une prise en charge sanitaire
globale et à l’évolution des métiers et du rôle des professionnels dans le parcours, se soit penchée sur
l’évaluation des protocoles de coopérations interprofessionnelles.
Des coopérations qui, en cancérologie, sont clairement réalité. Car dans cette aire thérapeutique, infirmiers,
pharmaciens et médecins travaillent au quotidien main dans la main. Et pas seulement à l’hôpital ! « La
frontière ville-hôpital a été clairement abolie en cancérologie », explique ainsi Fabrice Barlesi, (Aix-Marseille).
Une coopération réussie qui peut trouver son origine dans la mise en place de réseaux qui, depuis leur
création, ont su favoriser à la fois les échanges entre les professionnels de santé impliqués dans la prise en
charge du patient et l’écoute des demandes de ce dernier. D’autant que le patient cancéreux « est de plus en
plus souvent acteur de sa maladie, précise la présidente de Cancer Contribution, Giovanna Marsico. Une
autonomie à laquelle le médecin généraliste reste toutefois encore trop souvent étranger, comme a pu le
démontrer un sondage réalisé par l’hebdomadaire Le Généraliste.
http://www.decision-sante.com/actualites/article/2015/12/21/les-enjeux-professionnels-et-organisationnels-duparcours-de-soins_18911?
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