Document : copyright La maladie chronique SANTÉ - Asthme, diabète, cancer, maladie d'Alzheimer... les maladies chroniques touchent aujourd'hui plus de 15 millions de français, dont 9 millions sont inscrits en affection de longue durée (ALD). Une situation qui affecte chacune des dimensions de la vie du patient et appelle un accompagnement global. Comment adapter sa vie à la maladie chronique pour préserver un certain bien-être? La question peut paraître paradoxale, elle est pourtant essentielle pour des millions de français qui chaque année doivent composer avec les conséquences de l'affection tant sur le plan personnel que professionnel. D'autant qu'avec les progrès médicaux et l'allongement de la durée de vie, elle ne va cesser de s'accentuer. Les réponses sont forcément multiples, car adaptées aux spécificités de chacun et doivent impliquer toute la chaîne des intervenants pour offrir une vision globale. http://www.huffingtonpost.fr/christine-vanpe/traitement-maladieschroniques_b_6878596.html Prendre conscience des enjeux. La seule solution à la maladie chronique c’est de l’éviter le plus tôt possible, au même titre que pour l’énergie qui nous est proposée pour nos foyers, la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas. On sait maintenant que la plupart des maladies chroniques qui touchent actuellement la population sont une conséquence directe du mode de vie occidental, en particulier le surpoids, la carence en végétaux et la sédentarité. Une mauvaise alimentation et l’inactivité physique provoquent en effet des déséquilibres métaboliques importants qui génèrent des conditions propices au développement des maladies du cœur, du diabète de type 2, de plusieurs types de cancers ainsi que de certaines neurodégénérescences. Alors que nous mettons tous nos espoirs dans la découverte de nouveaux médicaments capables de guérir ces maladies, on oublie trop souvent que de simples modifications de nos habitudes de vie peuvent réduire de façon extraordinaire le fardeau qu’imposent ces maladies sur notre société. La médecine des prochaines années sera une médecine prédictive, préventive, personnalisée et participative. Le patient chronique a un rôle majeur à jouer dans la prise en charge de sa santé. Le lien entre santé et mode de vie est fondamental. Nous avons à privilégier un art de vivre basé sur une bonne hygiène de vie, parce que nos maladies sont trop souvent issues de notre environnement, de notre alimentation, de nos abus. Nous voulons vous aider à prendre soin de votre santé en compagnie des soignants que vous allez côtoyer sur votre parcours de santé. Si vous êtes déjà en surpoids, sédentaire, fumeur, que vous avez de l’hypertension, du diabète, une protéinurie décelée, des antécédents urologiques ; les risques sont fort pour vous d’une insuffisance rénale associée ensuite à des maladies cardiovasculaires. En prendre conscience est une première étape, se faire dépister précocement pour éviter que cela ne s’aggrave est une seconde étape, enfin en parler à votre médecin traitant pour un éventuel diagnostic c’est encore mieux. L’accès à la connaissance des risques et de l’environnement associé à la problématique de la maladie, devraient vous permettre de mieux gérer ce risque aggravé de santé. Ce sont des douleurs au bas du dos, des lombalgies, ayant de multiples causes: douleurs articulaires, hernie discale, sciatique, arthrose, ostéoporose, rhumatisme inflammatoire… douleurs musculaires,… Les reins sont situés beaucoup plus haut, en dehors de la colonne vertébrale, bilatéralement sous les dernières côtes. Mais les reins peuvent causer des douleurs irradiant dans le bas du dos. Il s’agit principalement de colique néphrétique: douleur provoquée par un calcul sur les voies urinaires, la pyélonéphrite infection haute des voies urinaires, douleur gynécologique… . Après diagnostic de ces pathologies la mise en route d’un traitement efficace antalgiques , anti-inflammatoires voire lithotripsie pour la colique néphrétique et antibiotiques pour la pyélonéphrite, permet de faire cesser les douleurs en quelques jours Nous avons deux reins, avec un seul rein nous pouvons encore assurer une épuration du sang efficace, mais au-delà les deux reins peuvent également n’assurer qu’une fonction rénale de plus en plus résiduelle. L’insuffisance rénale se déclare difficilement sans signe annonciateur d’alerte (le mal aux reins n’a pas de relation directe aux organes eux-mêmes, il s’agit du mal au dos), une lente dégradation de la fonction rénale (épuration du sang, régulation de l’eau, production d’urines) se fait progressivement, provoquée parfois par une maladie d’origine génétique (voire rare). La vidéo explicative qu’il vous faut regarder : https://www.youtube.com/watch?v=5rF_SP7c1bM&feature=share&list=PLAzRWYlff8bEGytjhXqb0 gW5vw1DrSkp4 400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau 5% de Français potable, l’air… 85% de Français vont bien, alors qu’environ 15% de la population active en France est atteinte de maladies chroniques, du cancer au diabète en passant par l’hépatite et les problèmes de santé mentale, SVP ne les rejoignez pas par manque d’information et/ou de prévention. Ce qu’il faut savoir Les Echos 23.10.13 : « Près de 10 millions de malades chroniques » Les Echos note à son tour que « les députés entament [aujourd’hui] l’examen du budget de la Sécurité sociale pour 2014 », et en profite pour constater que « l’Assurance-maladie a recensé 9,5 millions de personnes souffrant d’une maladie chronique fin 2012, 220.000 de plus qu’un an plus tôt ». Le journal observe ainsi que « la progression est régulière et inexorable. Tous les ans, le nombre de malades chroniques progresse de 2%, 3% ou 4%. L’an dernier, l’augmentation était de 2,4%. Entre 2008 et 2012, ce nombre s’est accru de plus de 1 million, soit une hausse de près de 15%. Plus de 16% de la population française est désormais touchée, contre moins de 15% il y a 4 ans » Les Echos expliquent qu’« une partie de cette recrudescence est liée au vieillissement. […] L’âge moyen des patients en affection de longue durée est de 62 ans. Il dépasse 65 ans pour le diabète et les cancers, et 70 ans pour l’insuffisance cardiaque ou l’hypertension artérielle sévère. Même si elles arrivent loin derrière, la maladie d’Alzheimer et les autres démences avancent rapidement, frappant près de 290.000 personnes dont l’âge moyen est de 83 ans ». « L’amélioration du dépistage et de la prise en charge de certaines pathologies explique aussi une partie de la progression. Enfin, l’évolution des modes de vie est responsable de certaines maladies. La progression de l’obésité et du surpoids provoque une diffusion de pathologies comme le diabète, qui frappe plus de 2,1 millions de personnes. Depuis 3 ans, le nombre de diabétiques dépasse le nombre de personnes atteintes de cancers », continue le journal. Le quotidien relève en outre que « ces affections représentent les deux tiers des dépenses de santé remboursées et l’essentiel de leur augmentation ces dernières années ». Les Echos observe enfin que « les pathologies psychiatriques […] représentent à elles seules 15% du budget de l’assurance-maladie. La facture dépasse 21 milliards d’euros par an. […] Le diabète, l’hypertension et l’excès de cholestérol arrivent juste derrière. Ces trois pathologies représentent une dépense de près de 20 milliards d’euros ». « Les maladies cardiovasculaires totalisent 11% des dépenses, soit plus de 15 milliards d’euros. Quant aux cancers, qui frappent près de 2 millions de patients, ils coûtent plus de 11 milliards d’euros par an à l’Assurance-maladie », conclut le journal. Les personnes âgées de 60 ans et plus, au nombre de 15 millions aujourd’hui. Parmi elles, environ 3 % sont dépendantes. L’enjeu aujourd’hui est de mieux prévenir les fragilités et les pathologies chroniques liées au vieillissement et de préserver la notion de plaisir, besoins affectifs ou sexualité épanouie y compris. Les maladies chroniques ? « Elles touchent 17 millions de personnes en France, résume-t-il. Et leur nombre ne cesse d’augmenter. » Neuf millions sont reconnues en affection de longue durée (ALD) « utilisant 65 % du budget de la Sécu : « l’épidémie » de maladies chroniques est le principal problème de la santé en France ». Les raisons de cette augmentation sont triples, selon le professeur Grimaldi. Avec d’abord le vieillissement de la population (et de fait l’augmentation des maladies neurodégénératives). Avec aussi la modification de l’environnement (l’alimentation, la sédentarité, etc.). Avec, enfin, une « médecine qui fait des progrès suffisants pour éviter que les maladies soient mortelles mais insuffisants pour les guérir ». Un diabétique ne meurt plus si vite. « Il est traité, dialysé, greffé… » Mais sa maladie devient chronique. Tout comme le cancer ou le sida sont aujourd’hui devenus des maladies chroniques… Les maladies chroniques se traduisent par des affections de longues durées qui, pour la plupart, évoluent lentement. Les maladies chroniques sont la première cause de mortalité dans le monde, elles sont en effet responsables de 63% des décès. Du diabète à la sclérose en plaque en passant par la maladie de parkinson ou la scoliose, il existe environ 30 maladies chroniques plus ou moins grave. Quel que soit la maladie chronique dont souffre la personne, les dépenses médicales vont être élevées car la maladie va s’étaler sur de nombreuses années et nécessiter un suivi régulier. Certains soins seront remboursés à 100% par la sécurité sociale mais en majorité, la prise en charge de la plupart des soins reviendra aux ménages. Plus de neuf millions de personnes, soit un assuré du régime général sur six, souffrent d’une maladie chronique. Par maladie chronique, on entend une affection de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à la menace de complications graves. Font notamment partie des maladies chroniques : les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l’insuffisance respiratoire chronique, l’insuffisance rénale chronique, le diabète, parfois lourdement handicapantes comme la sclérose en plaques et les maladies neuromusculaires, et aussi des « maladies rares » comme la mucoviscidose et la drépanocytose, enfin des maladies transmissibles persistantes, comme le Sida ou l’hépatite C, des troubles mentaux de longue durée (dépression, schizophrénie). De fait la population mondiale vieillit et la prévalence des maladies chroniques augmente, de sorte que la demande de services de soins de santé est interminablement, croissante et les moyens de la prise en charge des frais engendrés, diminuent. Pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution industrielle, particules fines du diesel… Et si notre environnement était l’une des causes principales de l’explosion des maladies chroniques ?, s’interroge Le Nouvel Observateur n° 2552 (pages 84 à 96). C’est la thèse développée dans le livre Toxique planète, publié aux éditions du Seuil par André Cicolella, chercheur à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Entre 2003 et 2011 on observe une hausse régionale du nombre réel des maladies. « Il serait intéressant de comprendre pourquoi la Basse-Normandie connaît la plus forte progression du nombre de diabètes dans l’Hexagone alors que celui-ci progresse deux fois moins vite en Midi-Pyrénées, estime le lanceur d’alerte. Pour les AVC, le constat est identique : l’Alsace enregistre une progression huit fois plus rapide que celle de la Corse. » « Comprendre, même partiellement, l’inégalité de ces évolutions permettrait sans doute de beaucoup mieux cerner la déferlante des cancers de la prostate (71 000 nouveaux cas par an) ou du sein (+ 53 000 par an), des maladies cardiovasculaires ou du diabète pour toute la France », explique André Cicolella, dans Le Nouvel Observateur (pages 92 et 93). « Quels changements y a-t-il eu dans ces régions, dans le mode de vie, dans l’environnement, dans le dépistage, interroge-t-il. […] Il est par ailleurs difficile d’expliquer des écarts géographiques aussi amples par des divergences massives de pratiques médicales ou administratives. » « Oui la tendance est là », reconnaît, toujours dans l’hebdomadaire (page 96), Gérard Bapt, rapporteur du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée. Il a demandé à la Cnam et aux agences sanitaires de compléter « notre connaissance sur les inégalités territoriales de santé ». « Il faut voir à plus long terme : les dépenses de l’assurance maladie vont continuer à augmenter si les causes structurelles de l’explosion des maladies chroniques ne sont pas traitées dès aujourd’hui, craint le député socialiste. Le risque est le débordement de tous nos systèmes de protection sociale, risque sur lequel l’ONU a donné l’alerte le 19 septembre 2011. » http://www.mutualite.fr/L-actualite/Kiosque/Revues-de-presse/Explosion-desmaladies-chroniques-l-environnement-en-cause Demain, 25% de la population européenne aura plus de 60 ans, soit 160 millions de personnes et les pathologies chroniques vont se développer La nouvelle carte de France des pathologies : Les taux de mortalité, des affections longue durée, de participation au dépistage du cancer et de consommation de substances psychoactives, région par région…. http://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/la-nouvelle-carte-de-france-despathologies-28-08-2014-1857429_57.php Ireps : les maladies chroniques sont des affections de longue durée qui évoluent lentement. Elles sont responsables de 63 % des décès en France, les principales (diabète, cholestérol, hypertension, maladies cardio-vasculaires), d’où la recommandation : d’une alimentation saine en général : éviter les aliments sucrés et salés, éviter les graisses saturées, ne pas boire d’alcool, ne pas fumer et faire de l’exercice physique. Ipsos : les Français et les maladies chroniques « Près de 7 français sur 10 sont concernés de près ou de loin par une maladie chronique » : http://www.youscribe.com/catalogue/tous/sante-et-bien-etre/medecine/ipsos-les-francais-etles-maladies-chroniques-2104700 Genève : NEPHROBLOG guide de survie en néphrologie http://nephroblog.org/patients/ Alors qu’environ 15% de la population active en France est atteinte de maladies chroniques, du cancer au diabète en passant par l’hépatite et les problèmes de santé mentale, un grand projet-pilote national a été mis en place pour favoriser le maintien en emploi de ces gens. http://affaires.lapresse.ca/cv/201407/30/01-4787936-maladies-chroniques-et-maintien-enemploi-lapproche-francaise.php Certains parlent d’autres écoutent, c’est la parole qui relie les humains (du rire aux larmes) ; nous avons tous beaucoup à dire et à partager. Les données humaines de notre époque concernant la santé en Europe Un univers où les femmes peuvent s’exprimer est à créer dans le monde de la santé, ici il sera ouvert à toutes celles qui le voudront bien. Elles seront majoritaires en 2020. Au tableau de l’Ordre , 42 % des inscrits sont aujourd’hui… des inscrites – 55 % parmi les moins de 40 ans. Dans les rangs des PH , elles sont 60 % au sein de cette même jeune tranche d’âge. L’espérance de vie en bonne santé dans l’Union européenne, tant pour les hommes que les femmes est de 62 ans en 2011, d’après un rapport publié par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. C’est à Malte (71 ans pour les hommes et 70 ans pour les femmes), en Suède (70 et 71 ans), au Luxembourg, en Grèce et en Irlande (67 et 66 ans pour chacun de ces trois pays) que les hommes et les femmes peuvent espérer vivre le plus longtemps sans problème de santé (autrement dit en l’absence d’incapacités ou d’invalidités dues à un problème physique). La France se situe légèrement au-dessus de la moyenne européenne avec une espérance de vie en bonne santé de 63,6 ans à la naissance pour les femmes et 62,7 pour les hommes. A 50 ans, les Français et les Françaises peuvent s’attendre à vivre plus de 19 ans supplémentaires en bonne santé. A 65 ans, c’est un peu plus de 9 années de bonus sans problème de santé grave ou modéré ! En revanche, son voisin européen, l’Allemagne est en dessous de la moyenne européenne avec une espérance de vie à la naissance de 58,7 ans pour les femmes et de 57,9 ans pour les hommes. Globalement, le rapport ne souligne pas d’écart significatif entre les 27 Etats membres, exceptées la Slovaquie et la Slovénie. A la naissance, les jeunes Slovaques, tout sexe confondu, peuvent espérer vivre 52 années sans problème modéré ou majeur. Les écarts de richesse, les différences des systèmes de santé mais aussi les habitudes alimentaires (notamment pour les pays du Sud comme la Grèce) peuvent expliquer certains écarts entre pays européens. http://www.viva.presse.fr/Les-Europeens-peuventesperer_17935.html Europe : Processus de réflexion sur les maladies chroniques Les défis posés par les maladies chroniques doivent faire l’objet d’une action intégrée axée sur la prévention et l’étude des facteurs de risques dans tous les secteurs et domaines politiques concernés. Cette action doit être complétée par des mesures visant à renforcer les systèmes de soins de santé. Les gouvernements nationaux, réunis au sein du Conseil, ont invité les pays de l’UE et la Commission européenne à : - engager un processus de réflexion sur les maladies chroniques afin de définir les meilleurs moyens de lutter contre les maladies chroniques et de tirer le meilleur parti de la coopération entre les États membres ; - mener cette réflexion dans le cadre d’un dialogue étroit avec les parties intéressées, notamment les patients, les professionnels de la santé, les organismes payeurs et les fournisseurs de soins de santé; - tenir compte des services de santé en ligne, ainsi que de la contribution potentielle d’autres domaines d’action tels que l’emploi, le handicap, l’éducation et le logement. Le rapport intermédiaire sur les maladies chroniques prioritaires : définit deux domaines d’action la prévention et la promotion de la santé ; la gestion des maladies, et en particulier la responsabilisation des patients. Suivi Dans le cadre du programme Santé 2008-2013, une action conjointe a été lancée avec les pays de l’UE en vue de s’attaquer aux maladies chroniques et promouvoir le vieillissement en bonne santé tout au long de la vie Cette action se penche sur le problème de la charge croissante que les affections et les maladies chroniques font peser sur les systèmes de santé et sur les citoyens européens, et accorde une attention particulière à la morbidité multiple (coexistence de plusieurs maladies chroniques chez une personne). Ses principaux objectifs sont les suivants : recenser les nouvelles initiatives novatrices existant en Europe dans le secteur des médias sociaux, des sciences du comportement et des nouvelles technologies, ainsi que les mesures plus classiques concernant les facteurs de risques ; analyser les obstacles à la prévention, au dépistage des groupes à risques et au traitement des principales maladies chroniques (en utilisant le diabète comme exemple) ; examiner plus en détail comment traiter la morbidité multiple et d’autres problèmes complexes dans le cadre des maladies chroniques. http://ec.europa.eu/health/major_chronic_diseases/reflection_process/index_fr.htm Document : copyrigh