rapport d`activité

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C E N T R E H O S P I TA L I E R U N I V E R S I TA I R E D E R E N N E S
RAPPORT D’ACTIVITÉ
2014
“Prendre soin de tous et surtout de chacun”
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Le rapport d’activité 2014 du CHU de Rennes illustre l’engagement
majeur de l’ensemble des professionnels du CHU au service de la
santé de la population bretonne.
Le CHU, par sa triple mission de soins, d’enseignement et de recherche,
joue un rôle incontournable dans l’offre de soins de proximité
comme dans les activités de recours qui nécessitent des avis spécialisés
et des technologies de pointe.
2014
© C. Ablain / Ville de Rennes - Rennes Métropole
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
Son engagement dans les coopérations territoriales, régionales et
inter-régionales, avec de multiples partenaires, témoigne du
rayonnement du campus hospitalo-universitaire rennais.
Soucieux d’assurer qualité et sécurité des soins au quotidien aux
patients, il incarne, en tant qu’hôpital public, les valeurs d’égalité,
de fraternité et de solidarité, tout en participant aux efforts budgétaires
et de gestion indispensables pour préserver notre système de sécurité
sociale.
La multiplicité des projets réalisés en 2014 ou en cours témoigne
de son dynamisme dans de nombreux domaines.
Aussi je souhaite remercier chaleureusement tous les acteurs du
CHU qui ont contribué et contribuent activement à ces résultats.
Nathalie Appéré
Présidente du Conseil de Surveillance du CHU de Rennes.
3
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“
À mi-chemin
du projet
d’établissement
2012-2016
”
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2014
AVANT PROPOS
Le rapport d’activité 2014 du CHU de Rennes témoigne de sa dynamique d’adaptation permanente aux besoins des malades de
la région et à ses missions hospitalo-universitaires, en cohérence avec les grands axes stratégiques du projet d’établissement
2012-2016 .
Plusieurs exemples témoignent des progrès réalisés en 2014 : certification sans réserve du CHU par la HAS, développement de
la chirurgie ambulatoire, amélioration des pratiques en cancérologie, labellisation de deux Fédérations Hospitalo-Universitaires
et renforcement des plateformes de recherche, mise en œuvre de multiples réorganisations et de nombreux partenariats avec
les établissements du territoire, de la région et de l’inter-région, maitrise des résultats financiers.
Nous souhaitons saluer le professionnalisme et l’engagement des équipes du CHU illustrés par les nombreux projets menés en
2014 par les pôles d’activité cliniques, médico-techniques ou transversaux.
Malgré les difficultés et contraintes, le CHU de Rennes a su, en 2014, progresser encore vers l’excellence dans les soins,
l’enseignement, la recherche et l’innovation.
Véronique Anatole-Touzet,
Directrice générale
Présidente du directoire
Pr Gilles Brassier,
Président de la CME
1er Vice-président du directoire
Pr Éric Bellissant,
Doyen de la faculté de médecine
Vice-président doyen du directoire
5
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2014
L’ANNÉE
AU CHU DE RENNES
08 UNE ANNÉE EN IMAGES
10 CHAPITRE 1
LA MISE EN ŒUVRE DES AXES STRATÉGIQUES
DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT
6
11
15
18
20
25
Développer et faciliter la recherche médicale et soignante
Mieux organiser la cancérologie au CHU
Renforcer la position du CHU en chirurgie
Améliorer la qualité et la sécurité des soins
Développer partenariats et coopérations
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2014
28 CHAPITRE 2
LES FAITS MARQUANTS
DANS LES PÔLES D’ACTIVITÉS MÉDICALES
29
31
33
35
38
41
43
45
48
50
53
55
57
60
63
64
Le pôle abdomen
Le pôle neurosciences
Le pôle thoracique, vasculaire et métabolique
Le pôle médecines spécialisées
Le pôle anesthésie – SAMU - urgences – réanimations
Le pôle gynécologie, obstétrique, biologie de la reproduction, chirurgie
plastique et reconstructrice
Le pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique
Le pôle locomoteur
Le pôle médecine interne et gériatrie - médecine légale et pénitentiaire
Le pôle médecine et soins de support
Le pôle odontologie
Le pôle imagerie et explorations fonctionnelles
Le pôle biologie
Le pôle pharmacie
Le pôle santé publique - information médicale
Le pôle pharmacologie et investigation cliniques
66 CHAPITRE 3
L’ESSENTIEL DE L’ACTIVITÉ DES DIRECTIONS
67 Politique sociale et gestion des ressources humaines
et des compétences
71 Politique d’investissement et gestion des ressources matérielles
74 Pilotage financier et système d’information
78 ANNEXES
7
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L’ANNÉE 2014 EN IMAGES
Janvier
I
Messagerie
sécurisée
Le CHU renforce l’utilisation
de la messagerie sécurisée
avec les médecins de ville
Février
Mars
I
I
Le CHU est certifié
avec recommandations
par la Haute Autorité
de Santé
Prise en charge
Des ondes magnétiques contre
les douleurs chroniques
Avril
8
A
Certification
Mai
I
Septembre
I
G
I
Un
de
Chirurgie vasculaire
Installation dans le centre
cardio-pneumologique
Art
L’exposition des dessins
des élèves de l’école
Robert Desnos
Juin
I
Recherche médicale
Création de deux fédérations
hospitalo-universitaires :
CAMIN et TECH-SAN
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Juillet
Août
I
I
Accès au soins
Rappel des rendez-vous
de consultation par
SMS
Virus Ebola
Le CHU, établissement de santé de référence,
se prépare à l’accueil de patients touchés par le
virus Ebola
Gynécologie-obstétrique
I
Un nouvel espace pour accueillir les consultantes
de gynécologie-obstétrique
Octobre
Novembre
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rations
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2014
I
I
Accréditation
Accréditation partielle
du laboratoire de biochimie
du CHU par le COFRAC
Départ
André Fritz, Directeur général du CHU,
quitte ses fonctions après huit ans
d’exercice dans l’établissement
Décembre
I
Droit
des patients
Le CHU reçoit le label
”Droit des patients”
par le ministère de la
Santé
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RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page10
CHAPITRE
10
1
LA MISE EN ŒUVRE
DES AXES STRATÉGIQUES
DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT
EN 2014
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C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Développer et faciliter
la recherche médicale et soignante
DES THÉMATIQUES DE RECHERCHE IDENTIFIÉES
Création de fédérations
hospitalo-universitaires (FHU)
La création officielle de deux fédérations hospitalouniversitaires est intervenue le 20 juin 2014 par
la signature à Angers des décisions de labellisation et
d’une convention cadre entre les différents partenaires :
l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de
la santé (AVIESAN), le groupement de coopération
sanitaire (GCS) des hôpitaux universitaires du grand
Ouest (HUGO), les centres hospitaliers universitaires
(CHU) et les universités concernés.
objectif d’optimiser la filière de soins en cancérologie
du site de Rennes en intégrant les différentes composantes
de recherche dans ce domaine. Elle est organisée autour
de groupes de travail portant sur la structuration en
réseau de certaines tumeurs, la caractérisation moléculaire
des cancers jusqu’aux essais cliniques et le suivi des
thérapies ciblées, la recherche translationnelle,
la formation et l’enseignement.
La FHU ”Technologies pour la santé” (TECH-SAN)
Coordonné par le professeur Philippe Mabo, chef du
service de cardiologie de l’établissement, en lien avec
le professeur Éric Stindel, orthopédiste au CHU de
Signature
par M. Fritz
de la convention
cadre labellisant
les FHU
de Rennes.
20 juin 2014
La FHU ”Cancer, Microenvironnement et Innovation” (CAMIn)
Coordonné par les professeurs Thierry Lamy de la Chapelle
(hématologie clinique) et Marie-Dominique Galibert
(biologie génétique des cancers), ce projet a pour
Le Pr Lamy
de la Chapelle
Le Pr Galibert
Le Pr Mabo
Brest, ce projet a pour objectif de structurer la filière
régionale des technologies médicales innovantes afin
d’accélérer le transfert des produits de la recherche
vers le patient.
S’appuyant sur leur expérience et les collaborations
existantes, les FHU ont constitué leurs instances
de pilotage (bureau, comité opérationnel, comité
scientifique…) et ont défini des projets pour chacun
des axes développés dans leurs dossiers de candidature.
Des contacts ont également été pris avec les organismes
de tutelle et les collectivités territoriales afin d’obtenir
leur soutien par l’octroi de moyens spécifiques. L’objectif
des FHU est également d’accélerer le transfert des objets
de recherche vers des développements industriels.
11
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page12
Un nouveau groupement
d’intérêt scientifique
L’établissement a décidé d’accompagner les projets
non retenus lors de l’appel à candidatures
”département hospitalo-universitaire - fédération
hospitalo-universitaire” (DHU-FHU) par la constitution
d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS) en lien
avec les équipes de recherche universitaires dans
un domaine majeur de la santé publique : celui de
la nutrition. Ce GIS a pris le nom de NAM (Nutrition,
Alimentation, Métabolisme).
LE NOUVEAU VICE-PRÉSIDENT
RECHERCHE DU DIRECTOIRE
DES PLATEFORMES DE RECHERCHE EN EXPANSION
Le centre de ressources
biologiques (CRB-SANTÉ)
Le pôle biologie est désormais chargé de la gouvernance
du centre de ressources biologiques, succédant au pôle
pharmacologie et investigation cliniques.
La réflexion sur le projet immobilier ”Biobanque”
destiné à regrouper des collections biologiques avec
le soutien du fonds de dotation Nominoë a été poursuivie.
Ce dossier d’extension du CRB est également retenu au
contrat de plan État-Région 2015-2020.
Le contrat de plan
État-Région 2015-2020
En 2014, au-delà du projet biobanque, l’élaboration des
projets à déposer dans le cadre du CPER 2015–2020 a
mobilisé nos équipes de recherche sur les dossiers
suivants :
”ThérA-Tech” : plateforme de recherche et de développement
pour les thérapies par dispositifs médicaux implantables
La cardiologie est particulièrement impliquée dans
ce dossier initialisé lors du précédent contrat.
La salle
interventionnelle
ThérA-image :
plateforme de
thérapie assistée
par les technologies
de l’image
12
Le professeur Alain Dupuy, chef du service de
dermatologie, a intégré le directoire du CHU
comme vice-président en charge de
la recherche en juin 2014. Il succède dans
ces fonctions au professeur Yves Deugnier.
”CIC 2020”
Le projet de centre d’investigation clinique “CIC 2020”
regroupe trois opérations distinctes : l’extension de
l’unité d’investigation clinique du site de Pontchaillou,
la création d’un centre de traitement des données en
pharmacologie, la création d’une unité d’investigation
clinique sur le site de l’hôpital Sud. Le pôle pharmacologie
et investigation cliniques a été un des maîtres d’œuvre
de ce dossier déposé et retenu au contrat de plan État
Région (CPER).
”NAM Ouest”
L’objectif est d’obtenir le financement pour l’achat
d’équipements pour le groupement d’intérêt scientifique
”Nutrition, Alimentation, Métabolisme” récemment créé.
”CARE”
Ce projet vise à structurer la recherche en cancérologie,
en complément de la FHU CAMIn en renforçant
les plateformes labellisées.
La plateforme de pharmacoépidémiologie
Le CHU de Rennes a déposé un dossier dans le cadre de
l’appel à candidatures de l’Agence nationale de sécurité
du médicament et des produits de santé (ANSM) visant
à labelliser des plateformes en pharmaco-épidémiologie
des produits de santé (PEPS). Porté par le professeur
Emmanuel Oger du service de pharmacologie, le dossier
a été retenu par l’ANSM.
Rennes sera l’une des deux plateformes nationales,
avec celle de Bordeaux, ayant pour mission de concevoir
et de réaliser les études pharmaco-épidémiologiques
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C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
demandées par l’ANSM. La plateforme associe, dans un
consortium en cours de constitution, des unités
de l’INSERM, l’IRISA (institut de recherche en informatique
et systèmes aléatoires), l’EHESP (école des hautes
études en santé publique), le CESP (centre de recherche
en épidémiologie et santé des populations), l’IRT b-com
(institut de recherche technologique) et le CHU de Brest.
Le dossier s’appuie sur trois axes développés dans
le prolongement des actions conduites depuis plusieurs
années par le centre de traitement et d’analyse de données
en pharmaco-épidémiologie (CTAD-PEPI) du CHU :
2014
Des modules de formation
spécifiques pour les praticiens
Le projet médical du CHU de Rennes fait de la recherche
une priorité stratégique. Pour la faire progresser dans
l’établissement, il a été décidé de mettre l’accent sur
la formation. Le professeur consultant Jean-Claude
Daubert a ainsi proposé une série de mesures visant à
développer des modules de formation thématiques sur
l’exercice professionnel (carrières médicales et
environnement professionnel), l’initiation à la recherche
• L’exploitation des données du système national
d’information inter-régimes de l’assurance maladie
(SNII-RAM).
• Le développement d’outils génériques facilitant
l’exploitation de ces données.
• La formation des futurs chercheurs.
Le projet d’entrepôt
de données biomédical
Le CHU et l’Université Rennes 1 sont co-titulaires de
la solution logicielle EHOP - Entrepôt de Données
Biomédical - issue d’un projet de recherche hospitalouniversitaire développé par l’équipe du professeur
Marc Cuggia (service d’investigation clinique).
Ce logiciel permet l’exploitation secondaire des données
”patient” issues du système d’information hospitalier
(SIH) en soutien à l’activité de recherche.
Le CHU de Rennes a bénéficié d’un financement du
groupement interrégional de recherche clinique et
d’innovation du Grand Ouest (GIRCI GO) pour déployer
le logiciel EHOP dans les CHU d’Angers et Brest.
DE NOUVEAUX OUTILS DE GESTION ET D’AIDE
AUX INVESTIGATEURS
Le contrat unique pour
les essais cliniques industriels
La direction de la recherche a procédé, en lien avec
les médecins investigateurs, à la mise en place
du nouveau dispositif conventionnel avec les industriels
défini par l’instruction ministérielle du 17 juin 2014,
pour la réalisation d’essais cliniques au sein de
l’établissement. Visant la réduction des délais de
signature des conventions et l’amélioration de
la compétitivité de la recherche clinique industrielle
française, il a conduit à engager au CHU une réflexion en
termes de délais et de modalités de gestion
des financements industriels.
Le Pr Daubert
clinique, l’aide à la communication scientifique.
Une aide spécifique pour la rédaction scientifique
et la prise en charge des frais de traduction et
d’édition des articles est également proposée.
La consultation
de biostatistiques
Développée par le professeur Bruno Laviolle, cette
consultation a pour objet de répondre aux besoins de
traitement de données pour les projets de recherche
clinique non financés, notamment ceux des internes
ou des assistants qui font l’objet d’une publication
scientifique dans une revue à comité de lecture.
La consultation s’appuie sur l’unité de biométrie du
service de pharmacologie clinique qui a été renforcée
d’un poste d’ingénieur biostatisticien.
Un portail-recherche
Le pôle pharmacologie et investigation cliniques a mis
au point un ”portail-recherche” visant à faciliter
l’accès des praticiens du CHU à l’offre de services leur
permettant de concevoir, mener et valoriser leurs projets
de recherche (méthodologie, biostatistiques, investigation,
bases de données…).
13
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DES PRIX POUR INCITER
LES JEUNES À
LA RECHERCHE MÉDICALE
Le comité de la recherche clinique
et translationnelle (CORECT) du CHU a lancé
deux appels à candidatures pour l’attribution
de deux prix :
• ”le prix mobilité”, destiné à encourager
les projets de mobilité des futurs candidats à
des postes hospitalo-universitaires, a permis
de décerner trois bourses de 5500 € à 25000€ ;
• ”le prix jeune chercheur”, soutenu par
la faculté de médecine et l’université de
Rennes1, permet aux lauréats d’aller présenter
les résultats de leur projet de recherche
à un congrès international.
DES STRUCTURES DE COLLABORATION
EN RECHERCHE RENFORCÉES
Un projet de centre d’essais
cliniques associant le CHU et
le Centre de lutte contre le
cancer
14
Le CHU et le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de
Rennes ont préparé et déposé ensemble un dossier
auprès de l’Institut national du cancer (INCa) pour être
reconnus en tant que centre labellisé pour les essais
de phases précoces (CLIPP ou CLIP2). Ce projet, porté
par l’Institut de cancérologie de Rennes, a pour objet
la réalisation d’essais cliniques sur le Centre Eugène
Marquis et l’unité d’investigation clinique du CHU.
Le développement régional
de la recherche clinique
soutenu par l’ARS
En 2014, le groupement coopératif pour le développement
de la recherche clinique en Bretagne, animé par le CHU
et associant les principaux centres hospitaliers de la
région, a intégré le centre hospitalier Bretagne Sud de
Lorient.
L’intégration du CHU comme
établissement associé à la
COMUE ”UNIVERSITÉ
BRETAGNE-LOIRE”
Le CHU a poursuivi ses échanges avec l’Université de
Rennes en vue de constituer la communauté d’universités
et d’établissements dénommée ”Université BretagneLoire” (COMUE UBL). Les statuts de cette dernière ont
été déposés et les quatre centres hospitaliers
universitaires des régions Bretagne et Pays de la Loire
(Brest, Rennes, Angers, Nantes) intégreront
la communauté en tant qu’établissements associés.
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2014
Mieux organiser
la cancérologie
au CHU
Depuis 2010, les séjours avec mention d’un diagnostic
de cancer sont en constante progression (+ 5 à 6 % par
an). Cette augmentation concerne tous les types de
séjour (hospitalisation complète ou hôpital de jour) et
les séances (chimiothérapies et transfusions).
L’objectif dans ce contexte est de développer les activités
de cancérologie assurées par le CHU en lien avec
les recommandations de l’Institut national du cancer et du
troisième Plan Cancer lancé le 4 février 2014 et de promouvoir
une politique de site avec le centre Eugène Marquis.
DÉVELOPPER LA QUALITÉ DE PRISE EN
CHARGE EN ONCOLOGIE ET LA CANCÉROLOGIE
PERSONNALISÉE
Pour vérifier et améliorer la qualité des pratiques de
l’établissement dans la prise en charge de ces patients,
plusieurs actions ont été menées en 2014.
Audit de la mise en œuvre
du programme personnalisé
de soins (PPS)
Réalisé dans tous les services de médecine et chirurgie,
l’audit démontre l’appropriation par les professionnels
de santé de cet outil destiné à formaliser les éléments
de la prise en charge du patient en relais du dispositif
d’annonce du cancer.
Des améliorations concrètes
pour la pratique professionnelle
La formation des personnels infirmiers impliqués dans
le dispositif d’annonce a été renforcée et les conditions
9% I
des patients du CHU
sont atteints
d’un cancer.
“
Une activité
en progression
constante
”
matérielles pour la tenue de réunions de concertation
pluridisciplinaire ont été améliorées (une salle
supplémentaire, un dispositif de transfert d’images).
Évaluation de la traçabilité
des avis de réunion de
concertation pluridisciplinaire
(RCP)
Une évaluation réalisée dans le cadre des indicateurs
qualité (IPAQSS) a permis de constater l’atteinte des
résultats fixés nationalement en matière de traçabilité
des avis de ces réunions essentielles à la prise en
charge globale du patient souffrant d’un cancer (87 %
des dossiers contiennent une fiche RCP).
Une formation à la cancérologie
pour les soignants
Destiné aux personnels paramédicaux, ce programme
élaboré en coordination avec le centre Eugène Marquis,
est constitué d’un module de base sur les généralités
de la prise en charge d’un patient atteint de cancer, et
de formations spécifiques déclinées sur les thèmes de
la douleur, de la nutrition, de la chimiothérapie pour
mieux répondre aux besoins particuliers de ces malades
subissant des traitements souvent très agressifs.
20 963
I
séjours concernent des
patients atteints de cancer
(74 068 journées
d’hospitalisation).
15
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“
Faciliter le
parcours de soin
”
Un annuaire en ligne des
spécialistes en cancérologie
Une coordination améliorée des professionnels
intervenant dans la prise en charge du malade doit
réduire les délais à chaque étape du processus.
Il s’agit aussi de favoriser la communication avec
les médecins traitants et les autres professionnels de
santé libéraux impliqués dans le suivi du patient.
Un annuaire en ligne des spécialistes en cancérologie
donne accès rapidement aux coordonnées des praticiens
par spécialité. Il facilite l’information des patients et
des professionnels et l’organisation des réunions de
concertation pluridisciplinaires au niveau territorial
et régional.
FAIRE ÉVOLUER L’INSTITUT RENNAIS DE
CANCÉROLOGIE
16
En 2014 les trois établissements fondateurs (CLCC Eugène
Marquis, CHU de Rennes et Clinique mutualiste
La Sagesse à Cleunay) ont considéré qu’il était nécessaire
de faire évoluer la gouvernance et le modèle médicoéconomique du groupement de coopération
sanitaire (GCS) dédié à la cancérologie.
À l’issue d’un audit externe, l’assemblée générale de
novembre 2014 a décidé de centrer les moyens du GCS
sur le centre hospitalier universitaire et le centre de
lutte contre le cancer. Ce nouveau cadre juridique
permettra de mettre en cohérence les stratégies
médicales des deux établissements fondateurs et
d’organiser leur coordination médicale et scientifique.
Les établissements de santé du territoire qui
souhaiteraient rejoindre ICARE (Institut de cancérologie
de Rennes) seront des membres associés.
PROMOUVOIR L’ONCOGÉRIATRIE
Organisée au niveau régional et territorial, l’oncogériatrie
vise à garantir à tout patient âgé atteint de cancer un
traitement adapté à son état, grâce à une approche
multidisciplinaire associant cancérologie et gériatrie.
L’augmentation des sollicitations des experts en 2014
démontre l’investissement important des professionnels
médicaux et soignants du CHU de Rennes (119 patients
suivis en 2014 versus 50 en 2013).
RENFORCER LA RECHERCHE EN CANCÉROLOGIE
La labellisation comme fédération hospitalo-universitaire
du projet ”CAMin” est évidemment un accélérateur de
la recherche en cancérologie. Le rapprochement entre
la filière cancérologie de l’établissement et la FHU
”Cancer Microenvironnement et Innovation” (CAMIn)
allait de soi, profitant aussi à la coopération avec le
Centre Eugène Marquis par le développement des projets
communs. Un partenariat existe également avec
la polyclinique Saint-Laurent pour l’inclusion de patients
dans des essais cliniques portés par le pôle thoracique
au titre de la recherche sur les cancers pulmonaires.
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C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
LES 4 AXES DU PLAN
D’ACTION
DE LA FILIÈRE
CANCÉROLOGIE AU CHU
• Développer la qualité de la prise en charge
en oncologie au CHU et la cancérologie
personnalisée.
• Développer le groupement de coopération
sanitaire ”institut rennais de cancérologie”
et le travail collaboratif avec le Centre de
lutte contre le cancer Eugène Marquis.
• Participer à la structuration des prises en
charge au niveau territorial et régional.
• Renforcer la recherche en cancérologie en
lien avec le Centre Eugène Marquis.
17
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page18
Renforcer
la position du CHU
en chirurgie
UNE ORGANISATION MIEUX ADAPTÉE AUX BESOINS
5,4% I
+
d’activité ;
soit plus de 1 300
interventions
supplémentaires.
Les hausses les plus significatives
• ophtalmologie (+ 34,9 %) ;
• chirurgie vasculaire (+ 7,5 %) ;
• urologie (+ 4,7 %) ;
• neurochirurgie et gynécologie
(+ 5,7 %) ;
•transplantations cardiaques
(+ 40 %).
Les modalités d’organisation du bloc opératoire du
centre cardio-pneumologique sont désormais harmonisées
avec celles des autres blocs opératoires du CHU
(amplitude de travail de 10 heures). Cette organisation
optimise les ressources présentes et réduit
les dépassements d’horaires pour une meilleure prise
en charge des interventions urgentes et semi-urgentes,
sans déprogrammation des interventions planifiées,
dans des conditions de prise en charge homogènes sur
toute la journée opératoire.
Au centre urgences réanimations (CUR), la fluidité du
parcours du patient a été améliorée en augmentant la
capacité de réalisation des interventions le matin. Les
responsables du bloc du CUR ont formalisé les modalités
de programmation de la journée afin de garantir
l’équité d’accès aux salles opératoires des différentes
spécialités pour les interventions urgentes.
L’EXTENSION DE LA CHIRURGIE ROBOTIQUE
Cette technologie contribue à améliorer la capacité
d’accueil du CHU et sa compétitivité dans un secteur
très concurrentiel, permettant de réduire le temps
d’hospitalisation du patient en limitant les suites
opératoires. Elle a été étendue en 2014 à l’ORL,
à la pédiatrie, à la chirurgie cardio-thoracique.
DES SITES D’INTERVENTION MOINS DISPERSÉS
18
Depuis avril 2014, l’activité chirurgicale d’orthopédietraumatologie est regroupée à l’hôpital Pontchaillou.
L’aboutissement de cette importante opération
d’investissement immobilier a mis fin à la dispersion
des équipes chirurgicales, anesthésistes et paramédicales
qui intervenaient sur deux sites du CHU. Ce regroupement
permet d’améliorer la qualité de prise en charge des
patients et l’efficience de cette activité.
LA POURSUITE DE L’INFORMATISATION
DES BLOCS OPÉRATOIRES
Le déploiement du logiciel informatique Dx Bloc, qui
permet de suivre le patient de sa préparation pour
le bloc opératoire à sa sortie, s’est achevé au dernier
semestre 2014 par sa mise en place dans les blocs
opératoires de neurochirurgie et du centre cardiopneumologique (chirurgie thoracique, cardio-vasculaire,
vasculaire).
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C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
LA MODERNISATION DU PLATEAU TECHNIQUE
CHIRURGICAL
Le robot
chirurgical lors
d’une intervention
en urologie
Le transfert de l’activité d’orthopédie sur le site de
l’hôpital Pontchaillou a permis d’engager des travaux
de rénovation dans les salles du bloc opératoire de
l’hôpital Sud (centrales d’air, éclairage, bras d’anesthésie,
peinture).
De plus, l’étude d’un plateau technique chirurgical et
interventionnel regroupant l’activité de chirurgie
ambulatoire, de certains actes techniques et des
consultations d’anesthésie a été confiée à
un programmiste. Celui-ci est chargé d’analyser les
possibilités architecturales et d’évaluer le coût de
ce projet immobilier qui intéresse également le centre
Eugène Marquis au titre de la chirurgie carcinologique.
LA PROGRESSION
DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE
En 2014, près de 30 % des interventions chirurgicales
(8 189 interventions) ont été réalisées en ambulatoire.
L’objectif est désormais de faire évoluer vers l’ambulatoire
les hospitalisations de courte durée (1 jour et 2 jours).
Afin de renforcer les liens avec le médecin traitant,
un passeport ambulatoire a été mis en place. Il constitue
le fil conducteur du parcours du patient, de la décision
d’intervention jusqu’au suivi post-opératoire.
Remis dès la première consultation avec le chirurgien
hospitalier, il se présente sous la forme d’une pochette
regroupant l’ensemble des documents nécessaires
à chaque étape de la prise en charge ainsi que de
nombreux mémos et informations utiles au malade.
L’établissement participe également à la mise en
œuvre de la Plateforme d’appui aux professionnels
en chirurgie ambulatoire (PAPRICA) initiée par l’Union
2014
régionale des professionnels de santé (UREPS) de
Bretagne avec le soutien de l’Agence Régionale de
Santé. Cette plateforme d’information unique sur
les pratiques ambulatoires, destinée aux patients,
professionnels de santé libéraux et établissements
“
29%
des interventions
chirurgicales
en ambulatoire
”
hospitaliers, a pour mission de détailler par établissement
les spécificités de la prise en charge ambulatoire des
différentes pathologies. Cette démarche vise
à sécuriser le parcours du patient et à faciliter
le décloisonnement ville/hôpital par une meilleure
coordination des acteurs du système de santé. Une
vidéo a ainsi été réalisée sur la résection transurétrale
de la prostate par laser. Cette technique innovante en
chirurgie ambulatoire est pratiquée au CHU de
Rennes par le service d’urologie.
19
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page20
Améliorer
la qualité et la
sécurité des soins
LES PROCÉDURES DE CERTIFICATION
Certification des secteurs de
court séjour par la Haute
autorité de santé
Grâce à une mobilisation importante de l’établissement
sur les deux thématiques objets des réserves en 2013
(circuit du médicament et dossier patient), le CHU a été
certifié avec recommandations par la Haute Autorité
de Santé (HAS) en février 2014. En juillet, le CHU a
accepté de tester la nouvelle version du manuel de
certification de la HAS sur la base du référentiel V2014.
La visite s’est déroulée du 8 au 12 décembre 2014 et a
nécessité un travail préalable important afin d’élaborer
les comptes qualité par processus. Cette expérience a
été riche d’enseignements pour la structuration
du pilotage et du contenu du programme qualité et
gestion des risques du CHU.
Le rapport, établi à partir de ce test, aidera à orienter
les actions du programme qualité et gestion des risques
et permettra ainsi de mieux se préparer pour la visite
de certification V2014 du CHU prévue en octobre 2016.
Certification des secteurs
médico-sociaux par l’Agence
nationale de l’évaluation des
établissements et services
médico-sociaux
20
Comme les secteurs sanitaires impliqués dans
la démarche de certification par la HAS, les secteurs
médico-sociaux doivent répondre à une obligation
d’évaluation de leurs activités et de la qualité des
prestations délivrées. Au CHU sont concernés
les établissements d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes (EHPAD) et le centre d’action
médico-sociale précoce (CAMSP).
L’évaluation externe de l’EHPAD par des experts d’un
organisme habilité par l’ANESM s’est déroulée les 9 et 10
avril 2014. Les évaluateurs ont noté la qualité et la
personnalisation de l’accompagnement des résidents
réalisé par des professionnels bienveillants, aux
compétences reconnues, la qualité et la continuité de
la prise en charge rendue possible notamment grâce
aux appuis logistiques, techniques et scientifiques du
CHU. Ce dernier est invité à poursuivre les réflexions menées
pour la mise en œuvre des projets de vie personnalisés et
à accentuer la dimension lieu de vie en articulation avec
la dimension sanitaire.
Les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP)
assurent le dépistage et le traitement en cure ambulatoire
des enfants de moins de 6 ans atteints d’un handicap
moteur, sensoriel ou mental en vue d’une adaptation
sociale et éducative dans leur milieu naturel et avec
la participation de celui-ci. Le CAMSP du CHU a réalisé
son évaluation interne en septembre et octobre 2014
pour une évaluation externe prévue en avril 2015.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page21
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
Accréditation du laboratoire
de biochimie par le Comité
français d’accréditation
(COFRAC)
L’accréditation des examens de laboratoires prend
en compte toutes les étapes du processus d’analyse
médicale : du prélèvement biologique jusqu’au rendu
de résultat au praticien ou au patient. L’important
travail collectif mené à la fois par le pôle biologie et
les unités de soins a permis l’accréditation du laboratoire
de biochimie visité par le COFRAC les 15 et 16 mai 2014.
Cette accréditation partielle va permettre de poursuivre
et d’élargir la portée des examens accrédités en vue de
la prochaine visite de surveillance prévue en juin 2015.
LES ACTIONS 2014 DU PROGRAMME QUALITÉ
ET GESTION DES RISQUES
Le CHU a élaboré un programme qualité et gestion
des risques dont la mise en œuvre en 2014 a principalement
concerné les dossiers suivants.
Certification par la Haute
autorité de santé
• poursuite du travail sur le circuit du médicament et
la gestion du dossier patient,
• déploiement de l’information et des formations sur
l’annonce d’un dommage lié aux soins,
• refonte du guide ”gestion des événements indésirables”,
• développement des approches par processus sur les
50% I
des familles d’examens
biologiques devront
être accréditées en 2016
et 100 % en 2020.
2014
thématiques du compte qualité prévu dans le cadre
de la certification V2014.
Amélioration de la qualité
et de la sécurité des soins
• développement des actions dans les blocs opératoires
et les autres sites d’interventionnel (endoscopie, salle
de naissance),
• poursuite des actions prévues par le comité
d’identitovigilance (port du bracelet d’identification).
Contractualisation
avec les pôles médicaux
• élaboration des grilles de maturité en démarche
qualité pour les pôles afin de les aider à assurer le
suivi de leurs actions (bilan et plan de progression).
Thématiques impulsées par
la Haute autorité de santé
• bientraitance et qualité de vie au travail.
LE PROJET MOSTRA
2014-2015
MoSTRA (Mobilisation Services STRAtégies
bienTRAitance) est un projet de recherche
porté par le CHU de Bordeaux en vue de
répondre aux questions relatives à l’efficacité
des outils de déploiement de la bientraitance
diffusés dans le guide FORAP-HAS,
et aux conditions de leur efficacité.
Six établissements bretons y participent dont
le CHU de Rennes qui a choisi l’activité de
traumatologie pour cette recherche
en qualité.
21
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page22
“
Ebola : le CHU
établissement de référence
pour la prise en charge
des malades
L’ADAPTATION DE LA PRISE EN CHARGE AUX
BESOINS DES PATIENTS
Un plan d’action “qualité et
gestion des risques” dans le
service des urgences générales
adultes
LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE
INTERNATIONALE ”EBOLA”
En 2014, la refonte du Plan blanc et de ses annexes
relatives aux risques NRBC a été engagée par le CHU
mais c’est principalement la mise en place du dispositif
pour la prise en charge de patients atteints de la fièvre
hémorragique de type Ebola qui a mobilisé nos ressources.
Le CHU de Rennes, comme celui de Rouen, est en effet
établissement sanitaire de référence (ESR) de la zone de
défense et sécurité Ouest, et à ce titre le ministère de la
Santé lui a demandé d’accueillir les malades de cette
virose gravissime.
Dès le mois d’août 2014, les professionnels des services
de première ligne (accueil des urgences, services des
maladies infectieuses, réanimations, SAMU-SMUR) se
sont donc formés aux techniques particulières d’utilisation
des équipements de protection individuelle conçus
pour éviter la propagation de ce virus mortel et se
protéger lors de la prise en charge du malade contagieux.
22
102 157
I
passages aux urgences
(toutes spécialités
confondues).
Bien que l’activité des urgences médico-chirurgicales adultes
ait légèrement baissé en 2014, la part des patients à hospitaliser,
parmi lesquels figuraient beaucoup de personnes âgées souvent
polypathologiques, a augmenté. Pour gérer cet afflux de
patients particulièrement vulnérables, le CHU a ouvert des
lits supplémentaires, au cours de l’hiver 2014-2015, notamment
en médecine. De plus, une organisation du travail resserrant les
liens de l’équipe médico-soignante a été mise en place et un
plan d’actions pour améliorer la qualité des soins et la gestion
des risques élaboré avec les professionnels du service des
urgences générales à Pontchaillou. Basé sur les risques
identifiés dans la prise en charge des patients admis en
urgence, il cible les thèmes suivants :
• qualité de l’accueil et bientraitance des patients et
accompagnants,
• gestion des situations d’agressivité,
• amélioration de la prévention des escarres,
• optimisation de la prise en charge de la douleur,
• traçabilité des informations dans le dossier patient.
Par ailleurs, le CHU a renforcé d’une part, la collaboration
de ses unités d’accueil-urgences avec celles de médecine
interne et de médecine gériatrique et d’autre part,
la coopération avec les établissements d’aval à proximité
de Rennes comme l’hôpital de Janzé.
”
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page23
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Mieux soulager la douleur
des enfants
En février 2014, le centre de lutte et de traitement de
la douleur (CETD) placé sous la responsabilité du pôle
”ASUR“ a démarré l’activité de prise en charge des douleurs
2014
Un accueil et des soins
adaptés aux personnes
handicapées
Le CHU de Rennes a développé des activités de soins
spécifiques aux personnes handicapées via l’unité de
soins pour les personnes sourdes et malentendantes,
rattachée au service de médecine physique et
de réadaptation du pôle neurosciences, et du pôle
odontologie pour les soins dentaires.
Un accès aux soins facilité
pour les patients en situation
précaire
L’Agence régionale de santé de Bretagne a validé
la création d’une cellule de coordination du dispositif
PASS associant médecins et assistants socio-éducatifs
chroniques de l’enfant, plus particulièrement celles des
migraines, céphalées et douleurs neuropathiques.
Cette prise en charge pluridisciplinaire implique en
particulier les équipes du pôle pédiatrie et génétique
clinique et celle du pôle neurosciences.
Par ailleurs, des programmes de recherche sur la douleur
chez l’enfant et l’incidence du lieu (hôpital ou domicile)
sur la fin de vie de l’enfant ont été entrepris par le service
des psychologues du CHU (pôle médecine et soins de
support) en lien avec l’Université de Rennes2.
Plus de confort
pour le patient à opérer
Ces dernières années, les techniques médicales
d’anesthésie ont évolué, au même titre que les modalités
chirurgicales devenues moins invasives. Cette évolution
a permis de minimiser considérablement le risque de
décès, avec des molécules plus efficaces et aux effets
secondaires réduits. Parmi ces avancées dans
la sécurisation de l’anesthésie et l’amélioration des
suites opératoires, il faut noter le recours à la sédation
sous hypnose qui, en créant un état de conscience
modifié dissociant le corps et l’esprit, permet d’opérer
un patient avec moins de sédatifs et crée une relation
de confiance soignant-soigné toute particulière.
et s’inscrivant dans le parcours personnalisé de soins
du patient en situation de précarité. Le projet est en
lien avec la circulaire DGOS du 18 juin 2013 relative à
l’organisation et au fonctionnement des permanences
d’accès aux soins de santé (PASS). Le service social
du CHU (pôle médecine et soins de support) est
particulièrement impliqué dans l’accompagnement des
patients de cancérologie et en situation de précarité.
23
300
I
consultations du centre
d’évaluation
et de traitement
de la douleur
pédiatrique en 2014.
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LES SOURCES
DU PLAN D’ACTION DU CHU
LES ACTIONS D’AMÉLIORATION
DES RELATIONS AVEC LES USAGERS
Renforcer le partenariat
soignant-soigné
La commission des soins infirmiers, de rééducation et
médico-techniques s’est engagée à mener une action
auprès des agents pour mettre en œuvre
les recommandations des représentants des usagers
du CHU relatives au droit au calme du patient hospitalisé
dans sa chambre, à celui de connaître l’identité et
la qualité du professionnel qui entre dans sa chambre
et à une sortie mieux organisée.
Le CHU a participé à la semaine sécurité patient 2014
avec un outil de simulation ”la chambre des erreurs”
qui permet aux professionnels de tester leurs
connaissances et la capacité à anticiper les risques
dans différents domaines de leur activité (hygiène,
médicament, gestion du dossier, etc…). Une conférence
organisée avec le comité inter-associatif sur la santé
(CISS) sur le thème ”le médicament : des idées reçues
à la réalité” a également été proposée au grand public.
En juin 2014, l’établissement a organisé une journée
des associations qui s’est déroulée en deux temps :
• une table ronde associant un philosophe, un avocat
et le défenseur des droits sur le thème ”comment
permettre au patient d’être acteur de sa prise en
charge” ;
• la tenue de stands par les associations dans les
halls des établissements qui a permis aux patients
et usagers une meilleure connaissance de
leurs domaines d’intervention.
Améliorer l’information
du patient
Avec l’appui des médiateurs médicaux, les médecins
ont été sensibilisés à la question du ”bénéfice-risque”
d’un acte interventionnel ou d’un choix thérapeutique,
afin d’améliorer l’information et le consentement
éclairé du patient et leur traçabilité dans le dossier
médical.
24
Pour faciliter la sortie du patient et son suivi en
ambulatoire, un document standardisé, synthétisant
le séjour du patient et remis à sa sortie pour assurer
la continuité de sa prise en charge ainsi qu’une
”check-list”, destinée aux professionnels, ont été
élaborés. De plus, une formation sur la communication
du dossier médical a été organisée pour les secrétaires
médicales pour connaître les règles en la matière.
• Le programme national pour la sécurité des
patients 2013 – 2017.
• Les recommandations des membres de
la commission des relations avec les usagers.
• Les orientations fixées par la HAS dans
la thématique Droits des patients.
• Les recommandations post visite de risques
de notre assureur (la SHAM).
Évaluer la satisfaction
des usagers
Les données issues de l’analyse des plaintes et
questionnaires de sortie ont été structurées pour
permettre leur intégration dans le système de gestion
des événements indésirables. Cette démarche facilite
l’analyse des causes et la détermination d’actions
prioritaires pour le programme qualité et gestion des
risques du CHU.
Le questionnaire de sortie reste l’outil majeur d’évaluation
de la satisfaction des usagers du CHU mais l’établissement
exploite aussi d’autres modalités parmi lesquelles l’enquête
flash dans des services ciblés ou auprès des consultants
externes. L’analyse de l’enquête faite auprès de ces
derniers va ainsi permettre l’élaboration d’un plan
d’actions avec la coordonnatrice des secrétariats
médicaux nommée le 1er octobre 2014.
Pour la cinquième année consécutive, le ministère de la Santé a
attribué à notre établissement le label ”droit des patients” pour
le mémo à destination des personnels de santé,
présenté sous la forme d’un éventail de fiches de type
”Les Incollables”.
La SHAM, quant à elle, lui a décerné son prix spécial du jury pour
le projet de sensibilisation des professionnels de santé
à l’annonce d’un dommage lié aux soins, sous la forme d’une
pièce de théâtre ”dommage, dommage, vous avez dit dommage ?”
présentée lors de la journée territoriale des soins.
Le CHU de Rennes a également participé à l’évaluation
I-SATIS, enquête téléphonique de mesure de satisfaction
des patients hospitalisés, en juin 2014.
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2014
Développer
partenariats
et coopérations
COOPÉRATION TERRITORIALE ET RÉGIONALE
Les hôpitaux de proximité
et établissements médicosociaux
Le CHU de Rennes a développé une politique de
coopération avec les hôpitaux de proximité de
son territoire de santé (Fougères, Vitré et Redon).
Celle-ci est formalisée par des conventions favorisant
le recrutement de praticiens en exercice partagé,
la constitution de fédérations médicales inter-hospitalières
(pédiatrie, maladies digestives), l’ouverture de
consultations spécialisées avancées (urologie, chirurgie
digestive), et la mutualisation des ressources médicales
rares par l’utilisation des moyens technologiques
modernes pour renforcer la permanence des soins
(téléradiologie).
De nombreuses conventions ont également été
conclues avec les établissements sanitaires et médicosociaux de notre territoire pour développer une filière
d’aval gériatrique et améliorer la prise en charge
médicale des patients âgés après le traitement de
la phase aiguë par le CHU. L’accompagnement des
personnes en fin de vie est aussi un des axes de
coopération mené par l’établissement grâce au dynamisme
de son équipe mobile de soins palliatifs (pôle médecine et
soins de support).
Le centre hospitalier
Guillaume Régnier
À Rennes, une unité d’hospitalisation de courte durée
pour les urgences psychiatriques rattachée au centre
hospitalier spécialisé Guillaume Régnier a ouvert en
décembre 2014 sur le site de l’hôpital Pontchaillou.
Cette unité fonctionne en lien avec l’unité de psychiatrie
de liaison du CHU rattachée au pôle neurosciences.
Le Centre de Lutte Contre le
Cancer Eugène Marquis et la
clinique mutualiste La Sagesse
Le CHU de Rennes, le CLCC et la clinique La Sagesse ont
engagé une coopération dans le domaine de la cancérologie
officialisée en 2006 par la constitution d’un GCS. En
2014, les trois structures ont engagé une réflexion sur
la gouvernance dans une perspective d’un nouvel “institut
de cancérologie” recentrant les moyens du GCS sur le
CHU et le CLCC tout en associant les établissements de
santé du territoire : ce cadre juridique a été approuvé
en assemblée générale du GCS en novembre 2014.
Les liens entre le CLCC et le CHU de Rennes se sont
renforcés dans le cadre de la FHU CAMin (Fédération
Hospitalo-Universitaire Cancer, Micro environnement et
Innovation) permettant de mettre en commun
les compétences des médecins, chercheurs, scientifiques
et ingénieurs, entreprises, universités et laboratoires :
la labellisation de cette structure date de juin 2014.
Les deux établissements ont également collaboré sur
le développement et le lancement d’un annuaire en
ligne des professionnels de cancérologie des deux
structures (cf. chapitre sur la cancérologie).
La polyclinique
Saint-Laurent
Le CHU développe des liens étroits avec la polyclinique
Saint-Laurent (ESPIC) sur de multiples discipines
(orthopédie, cardiologie, pneumologie…). Les essais
cliniques, portés par le pôle thoracique du CHU dans le
cadre de sa recherche sur les cancers pulmonaires, ont
inclus cette année, des patients de la polyclinique
Saint-Laurent. Mais c’est principalement sur la chirurgie
orthopédique et traumatologique que porte le partenariat
majeur développé en 2014 : en particulier, la chirurgie du
sport et la chirurgie rachidienne orthopédique. Avec
cette nouvelle collaboration, le CHU de Rennes et
la polyclinique Saint-Laurent proposent une réponse
rapide et de haut niveau, un parcours de soins coordonné
et gradué en fonction des besoins des patients, notamment
pour les traumatisés sportifs, pris en charge en urgence
ou de manière programmée.
25
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page26
Le CHU de Brest
Les CHU de Rennes et de Brest disposent d’un accordcadre leur permettant de formaliser leur coopération
sur l’ensemble des domaines d’activité de soins, de recherche
et d’enseignement dans le cadre de la politique globale
de santé au niveau régional.
En 2014, la coopération a particulièrement porté sur la
mise en œuvre du projet FHU TECH-SAN coordonnée par
le professeur Philippe Mabo, chef du service de cardiologie
du CHU de Rennes, et le professeur Éric Stindel,
orthopédiste au CHU de Brest.
Les deux CHU ont également mis en place des groupements
coopératifs pour le développement de la recherche
clinique dans les centres hospitaliers non universitaires
bretons. De même, ils ont développé et animé un réseau
de biobanques associant ces mêmes établissements.
Le groupement de coopération
sanitaire des Hôpitaux du
Grand Ouest - HUGO
26
Il y a 10 ans, les CHU et CHR (Angers, Brest, Nantes,
Orléans, Poitiers, Rennes et Tours) de l’interrégion
Grand Ouest ont créé HUGO, pour coopérer sur
les missions hospitalo-universitaires et structurer au
niveau interrégional leurs activités de recours, améliorer
leurs résultats et leur donner une meilleure visibilité.
Dans tous les domaines, l’échelon interrégional a une
valeur ajoutée car la mise en commun des forces permet
la constitution d’une masse critique, l’atteinte d’un
niveau d’excellence ou la mutualisation d’équipements
ou de compétences rares. Si l’action de HUGO s’est
d’abord développée dans les trois domaines pour
lesquels existait une incitation nationale -l’organisation
interrégionale du 3e cycle des études médicales, le SIOS
et la recherche clinique- les membres de HUGO ont
choisi de développer d’autres actions de coopération,
dès lors que l’échelon interrégional était pertinent.
Cette démarche a conduit HUGO à lancer le 1er appel à
projets interrégional pour la labellisation en 2014 de
4 Fédérations Hospitalo-Universitaires (FHU) pour
l’interrégion (qui s’ajoutent aux deux Départements
Hospitalo-Universitaires nantais labellisés en 2013),
sélectionnées par un jury international, à l’issue d’une
démarche concertée, initiée et coordonnée par HUGO,
en accord avec ses partenaires universitaires et AVIESAN.
La médecine de ville
Le CHU a renforcé sa communication auprès des
praticiens de ville leur permettant d’accéder à de nouvelles
informations. Ainsi, les prescripteurs peuvent dorénavant
consulter les images réalisées au CHU pour leurs
patients grâce à un lien vers un portail web sécurisé
dont l’adresse est inscrite dans chaque comptes-rendus
des examens d’imagerie.
Comme indiqué au chapitre sur la cancérologie, l’accès
aux coordonnées des professionnels de la cancérologie
du CHU de Rennes ou du CLCC avec une recherche par
spécialité a également été facilité grâce à la mise en
ligne d’un annuaire dédié.
Enfin, lancée en 2013, la collection de plaquettes
d’informations “les Mémos Santé du CHU” à destination
de la médecine de ville s’est enrichie : développement
La documentation
du CETD
d’une nouvelle activité, d’une filière ou d’un nouveau
mode de prise en charge, l’information est relayée aux
médecins généralistes ou spécialistes par mailing ciblé.
COOPÉRATION INTERNATIONALE
Lutte contre les maladies
virales et protection
maternelle et infantile
Le CHU de Rennes a participé depuis 2006 à deux
programmes de coopération officiels au Burundi et au
Liberia dans le cadre d’”Ensemble pour une Solidarité
Thérapeutique Hospitalière en Réseau” (ESTHER),
initialement centrés sur l’accès aux soins des personnes
vivant avec le VIH dans les pays en développement.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page27
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
POSITIVE ACTION FOR CHILDREN
Au Burundi, le programme ESTHER a été complété en
2013 d’un programme ”santé maternelle néonatale et
infantile” (SMNI), autour des objectifs de réduction de
la mortalité infantile et d’amélioration de la santé
maternelle du programme ”objectifs du millénaire pour
le développement” (OMD).
Au Liberia où le programme devait se terminer en 2015,
l’émergence de l’épidémie due au virus Ebola
en 2014 a réorienté le programme vers la question
de la continuité des soins et la prise en charge en période
épidémique et de crise sanitaire grave.
Démarche qualité
et sécurité des soins
Dans le cadre de l’initiative OMS ”African Partnership
for Patient Security (APPS)”, le CHU dispose d’un
programme financé sur la mission d’intérêt général
”coopération internationale”, centré sur la sécurité des
patients hospitalisés comprenant des actions sur l’hygiène,
la qualité des soins et la prévention
des infections nosocomiales au Burundi.
Des personnels du CHU de Rennes de formation
médicale, paramédicale ou managériale sont ainsi partis
pour des missions d’une semaine au Burundi
et huit stagiaires burundais ont été reçus par notre hôpital
pour des périodes variant de une à trois semaines.
Partenariat
hospitalo-universitaire
En 2014, le CHU de Rennes a soutenu le projet ”FIERES”
déposé par l’association communautaire SWAA-Burundi
auprès de la fondation ”Positive Action for Children”.
Le projet a été retenu pour un montant de 230 000 €
sur trois ans. Il a également soutenu activement, en
partenariat avec l’Université Rennes 1, le diplôme interuniversitaire (DIU) de la région des grands lacs, avec
l’obtention d’un financement de 150000€, correspondant
à un financement intégral du DIU pour 3 ans (2015-2017)
et a favorisé l’accueil d’un médecin en spécialisation
d’imagerie médicale dans le cadre du diplôme
de formation médicale spécialisée.
Gestion
du matériel réformé
Le matériel biomédical et hôtelier réformé est
accordé en priorité par le CHU de Rennes
aux établissements de santé du Burundi (CHU Kamenge,
Hôpital Prince Régent Charles) et à des associations
partenaires identifiées (l’Arbre du Voyageur, la Chaîne
de l’Espoir et les Enfants du Maroc). Ces dons font l’objet
d’un conventionnement garantissant l’acheminement du
matériel et son utilisation sur place dans le pays
destinataire.
27
29 I
missions du CHU
au Burundi.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page28
CHAPITRE
28
2
LES FAITS MARQUANTS
DANS LES PÔLES
D’ACTIVITÉS MÉDICALES EN 2014
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page29
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
abdomen
L’ÉVOLUTION DE L’ORGANISATION DES UNITÉS
D’HOSPITALISATION DE JOUR ET DE SEMAINE
DES SERVICES D’HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE
L’expérience acquise de l’unité de soins intensifs
”Caroli” commune aux deux services de médecine du
pôle abdomen s’est avérée positive et a convaincu le
service des maladies du foie et celui des maladies de
l’appareil digestif d’aller plus loin dans la mutualisation
de leurs capacités d’accueil respectives.
L’étude d’organisation a conduit à l’identification d’un
hôpital de semaine de 23 lits organisé en deux secteurs
(11 lits dédiés à l’hépatologie et 12 lits dédiés à la gastroentérologie). Une ouverture partielle de 12 lits est prévue
jusqu’au samedi 14h, afin de limiter les transferts dans
les unités d’hospitalisation complète le vendredi soir,
facilitant les programmations de prises en charge de
patients en fin de semaine. Un hôpital de jour mutualisé
de 13 places ouvert de 7h 30 à 19h 30 regroupera les
3 unités existantes. Les indications de prise en charge
dans cette unité ont été définies dans le cadre
du projet médical. Sont notamment concernées
les endoscopies réalisées sur le plateau technique,
avec une augmentation attendue des admissions pour
coloscopie, et une réduction des délais de rendez-vous
pour réaliser ces examens.
LA CRÉATION D’UNE FÉDÉRATION MÉDICALE
INTER-HOSPITALIÈRE DE PATHOLOGIES DIGESTIVES
POUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 5
Le pôle abdomen contribue à la prise en charge médicale
et chirurgicale des pathologies digestives dans le
cadre de la fédération médicale Inter-hospitalière
(FMIH) créée entre le CHU et les hôpitaux de proximité
du territoire de santé n° 5 (Vitré, Fougères, Redon).
LE TRAITEMENT DES TROUBLES URINAIRES EN
CHIRURGIE AMBULATOIRE
En urologie, le traitement chirurgical de l’adénome
prostatique a sensiblement évolué avec le développement
du laser ”greenlight”. Une réduction importante de
la morbidité post-opératoire a été constatée, permettant
d’envisager une prise en charge innovante en ambulatoire.
Une étude préliminaire a validé cette hypothèse et la
prise en charge ambulatoire est maintenant proposée
en soins courants par le service d’urologie. Ce traitement
lui a permis de collaborer au projet PAPRICA
(plateforme d’appui aux professionnels en chirurgie
ambulatoire) initié par les Unions régionales
des professionnels de santé médecins et infirmiers
(URPS) et l’ARS de Bretagne.
LE MAINTIEN DES COMPÉTENCES DES ÉQUIPES
PARAMÉDICALES DU PÔLE
L’équipe médico-soignante de l’unité de soins continus
”Caroli” a institué lors de son staff hebdomadaire un
temps pour traiter des questions relatives à l’hygiène.
L’infirmière de l’équipe opérationnelle d'hygiène
hospitalière (pôle biologie) y est associée. Un travail
pluri-professionnel a ainsi été réalisé impliquant
les référents ”hygiène” infirmiers et les soignants de
l’unité sur l’hygiène des mains, la prévention du risque
infectieux et l’usage des antiseptiques.
Concernant la prise en charge de la douleur, le pôle
abdomen a proposé des terrains de stage à l’école
d’infirmier(e)s anesthésistes pour le premier stage sur
cette thématique. Une infirmière ayant suivi
une formation universitaire dans ce domaine a par
ailleurs mis en place une formation interne
à l’utilisation du MEOPA (mélange équimolaire oxygène
– protoxyde d’azote).
29
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page30
LE PÔLE ABDOMEN
EN BREF
Ce pôle médico-chirurgical regroupe quatre
services spécialisés dans les maladies du foie,
de l’appareil digestif et en urologie.
Il est également en charge de deux centres de
référence pour des maladies rares (Spina bifida
et surcharge en fer) et exerce une activité
en addictologie et transplantation rénale
et hépatique.
Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il
dispose de toutes les modalités d’accueil et
de traitement (hospitalisation complète et de
jour, soins intensifs et surveillance continue,
plateau technique) des pathologies relevant
de ces spécialités médicales, pour les patients
ambulatoires comme pour les patients
souffrant des pathologies les plus graves
dans le domaine digestif, hépato-biliaire et
urologique (nutrition parentérale, greffe,
carcinologie).
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Jean-François Bretagne assisté de
Patrick Robic, cadre supérieur de santé, et
Vincent Bonnel, assistant de gestion, en lien
avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée
auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 178 lits
(dont 15 lits de soins intensifs et 12 lits
de surveillance continue) et 15 places.
Son effectif est de 395 ETP dont 33 ETP
médicaux (+ 44 internes).
30
“
Une politique
active de formation
continue
68 I
I
73 I
119
”
patients d’urologie
opérés en ambulatoire
grâce à la technologie
laser en 2014.
greffes de foie.
greffes de rein.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page31
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
neurosciences
L’EXPERTISE EN NEUROCHIRURGIE
FONCTIONNELLE CONFIRMÉE
LA PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS
VASCULAIRES CÉRÉBRAUX AMÉLIORÉE
La neurochirurgie fonctionnelle traite du contrôle
des réseaux neuronaux impliqués dans l’expression de
diverses modalités telles que le mouvement, la spasticité,
la douleur ou le comportement. C’est un des domaines
L’activité de traitement par thrombolyse des accidents
vasculaires cérébraux (AVC) en phase aiguë a beaucoup
progressé en 2014 grâce à l'implication et à la collaboration
constantes et soutenues des équipes de neurologie, de
neuroradiologie, des urgences médico-chirurgicales
adultes et du SAMU de notre établissement.
Une évolution thérapeutique est pratiquée : associer la
thrombectomie à la thrombolyse lors de la phase aiguë
d'un AVC, pour améliorer à la fois la survie du patient
et la minimisation du handicap induit par l’accident
vasculaire cérébral. Cette nouvelle avancée
thérapeutique améliore considérablement le devenir
des patients concernés.
LA PRISE EN CHARGE DES URGENCES
PSYCHIATRIQUES RENFORCÉE
d’expertise du service de neurochirurgie du CHU de
Rennes qui pratique principalement la chirurgie de
l’épilepsie pharmaco-résistante, la stimulation
cérébrale profonde pour le traitement des mouvements
anormaux et de certaines pathologies psychiatriques
telles que les troubles obsessionnels compulsifs et
la dépression sévère. Un jeune neurochirurgien est en
cours de formation dans cette discipline afin de renforcer
l’équipe médicale et faire face à l’accroissement du
spectre des pathologies dans ce domaine.
Depuis décembre 2014, une unité d'hospitalisation de
courte durée psychiatrique placée sous la responsabilité
du centre hospitalier Guillaume Régnier, est installée
sur le site de Pontchaillou. L’unité Lantéri-Laura reçoit
des patients consentant aux soins et présentant un
état clinique nécessitant une prise en charge hospitalière
de courte durée (24 à 72 heures). Leur admission est
faite après une évaluation psychiatrique. L’objectif de
cette prise en charge d’urgence est de prévoir les
conditions nécessaires au retour à domicile du patient et
à la poursuite des soins en ambulatoire.
Les urgences médico-chirurgicales adultes travaillent en
lien étroit avec cette unité.
31
169
I
thrombolyses en 2014.
35
I
thrombectomies dont
environ un tiers sont
associées à
des thrombolyses.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page32
LE PÔLE
NEUROSCIENCES
EN BREF
Ce pôle médico-chirurgical est composé des
services de neurochirurgie, neurologie, ORL
et chirurgie maxillo-faciale, ophtalmologie,
médecine physique et réadaptation et de
l’unité de soins psychiatriques.
Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il
constitue un centre de référence régional
pour le diagnostic et le traitement de graves
pathologies du système nerveux central,
périphérique et de la moelle épinière
(maladie de Parkinson, épilepsie, sclérose en
plaques, accidents vasculaires cérébraux,
troubles d’apprentissage du langage…)
et un centre d’implantation cochléaire.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Gilles Edan, neurologue, assisté de
Carole Berthois, cadre supérieur de santé,
et Monique Cadalen, assistante de gestion, en
lien avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée
auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 175 lits
(dont 6 lits de soins intensifs, 6 lits de
neurovasculaire, 6 lits de surveillance continue)
et 25 places. Son effectif est de 488 ETP
dont 41 ETP médicaux (+ 32 internes).
L’ÉVOLUTION DU SERVICE
D’OPHTALMOLOGIE
En 2014, l’équipe médicale s’est renforcée avec l’arrivée
d’un nouveau professeur des universités-praticien
hospitalier et la nomination d’un deuxième assistant
spécialiste. Par ailleurs, un plan d’équipement
spécifique à permis d’améliorer la prise en charge
de certains actes (chirurgie de la cataracte, par
exemple) et de proposer de nouvelles possibilités
thérapeutiques.
LE DÉVELOPPEMENT DE L’URODYNAMIQUE
Le plateau technique du service de médecine physique
et de réadaptation permet de réaliser des bilans urodynamiques pour les adultes et les enfants, fournissant
des éléments très utiles pour expliquer le mécanisme
des troubles urinaires et guider le traitement.
Ce bilan est parfois complété d'un examen
électrophysiologique lorsqu'une atteinte neurologique
est recherchée. En 2014, un holter vésical a été acquis
permettant de mesurer les pressions de la vessie
dans les cas les plus complexes.
Des conventions de partenariat relatives à cette activité
ont été signées récemment avec le centre hospitalier
des Marches de Bretagne (Antrain) et le centre régional
de gériatrie de Chantepie.
32
800
I
bilans urodynamiques
par an au CHU.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page33
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
thoracique, vasculaire
et métabolique
L’ÉVOLUTION DES CAPACITÉS D’HOSPITALISATION
ET DES ORGANISATIONS DU CENTRE CARDIOPNEUMOLOGIQUE
L’unité de chirurgie vasculaire ”Leriche”, auparavant
située dans le Bloc hôpital, est installée depuis mars
2014 dans le centre cardio-pneumologique (CCP).
Cette localisation lui permet d’être à proximité des
autres disciplines médicales associées à son activité
et du plateau technique spécialisé, facilitant la prise
en charge des patients aux pathologies chroniques et
aux interventions chirurgicales lourdes. Le transfert
dans ces nouveaux locaux a nécessité la réduction de la
capacité d’accueil de l’unité de chirurgie vasculaire
(- 8 lits), compensée par le renforcement de
la consultation des pansements.
Au-delà de l’intégration de la chirurgie vasculaire,
il s’agissait de réaliser un projet plus vaste de
réaménagement des locaux et de mutualisation
des espaces de travail du CCP. Un hôpital de jour
commun aux services de cardiologie, de chirurgie
thoracique, cardiaque, vasculaire, et de pneumologie
a ainsi permis d’accentuer la prise en charge
des patients en ambulatoire pour des actes de chirurgie
ou des gestes techniques notamment en cardiologie
(coronarographie, bilans…).
De même, les capacités d’hospitalisation du service
de cardiologie et maladies vasculaires et
les aménagements des locaux associés réalisés dans
le cadre du projet médical du pôle, ont été ajustés
aux évolutions des besoins des patients (fermeture
de l’hôpital de semaine). La réduction capacitaire a
été rendue possible grâce à la mutualisation des lits
d’hôpital de jour et au développement des relations
avec les établissements d’aval pour optimiser
la durée du séjour du patient au CHU, en évitant
les journées d’hospitalisation médicalement non
justifiées. À titre d’exemple, une convention a été
signée avec le centre régional de gériatrie de Chantepie
pour fluidifier les parcours de soins des patients
âgés cardiaques.
Par ailleurs, les conditions d’accueil et de travail aux
urgences cardiologiques ont été améliorées par des
travaux de réaménagement de cette zone du bâtiment
et la mise en place d’une organisation permettant
d’éviter les perturbations entre les différents flux
d’admissions (programmées ou non).
La création d’une cellule de gestion des lits afin
d’optimiser la gestion des lits de médecine et de
chirurgie du CCP s’est avérée indispensable pour
garantir la disponibilité du lit le plus adéquat pour
tout patient admis en urgence ou de manière
programmée.
1 912
I
coronarographies.
33
+
40%
I
de greffes cardiaques
en 2014 (28 greffes).
749
I
angioplasties.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page34
LE PÔLE THORACIQUE,
VASCULAIRE
ET MÉTABOLIQUE
EN BREF
Ce pôle médico-chirurgical est composé
des services de pneumologie, de cardiologie
et maladies vasculaires, de chirurgie thoracique,
cardiaque et vasculaire, d’endocrinologiediabétologie et nutrition.
La plus grande partie des services du pôle
”TVM” est localisée dans le centre cardiopneumologique sur le site de l’hôpital
Pontchaillou, exception faite des unités de
médecine métabolique qui sont à l’hôpital
Sud.
Ce pôle clinique hospitalo-universitaire
dispose de toute la palette des modalités de
prise en charge des patients pour
les pathologies cardiaques, pneumologiques
et métaboliques avec des activités de haute
technicité (transplantation d’organes, centre
mucoviscidose, cancérologie…).
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Alain Leguerrier, assisté d’Annick Jean, cadre
supérieur de santé, et Catherine
Hélard-Trotoux, assistante de gestion, en lien
avec Guillaume Laurent, directeur délégué
auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 261 lits
(dont 8 lits de réanimation, de 29 lits de soins
intensifs et 29 lits de surveillance continue),
5 boxes d’urgence cardiologique et 29 places.
Son effectif est de 599 ETP dont 44 personnels
médicaux (+ 44 internes).
LE DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIVITÉ
D’ONCOLOGIE THORACIQUE
L’activité d’hospitalisation du service de pneumologie
en augmentation (+ 17 %) s’explique par l’activité
croissante de l’oncologie thoracique (+ 12 % de séances).
Une réflexion a été initiée par le service afin de proposer
une organisation médicale et soignante en adéquation
avec les évolutions thérapeutiques qui conduisent à
limiter les séjours hospitaliers des patients.
Par ailleurs, une collaboration renforcée avec
la clinique Saint-Laurent permet un meilleur adressage
de ses patients pour leur inclusion dans les essais
thérapeutiques menés au CHU. Le service de
pneumologie participe également à la RCP moléculaire
de l’Institut de cancérologie de Rennes.
LA CRÉATION D’UNE UNITÉ MOBILE
D’ÉDUCATION AU DIABÈTE (UMED)
11 % des patients hospitalisés au CHU sont diabétiques
et chaque mois environ 25 patients doivent prolonger
leur séjour par un transfert sur l’unité d’hospitalisation
de diabétologie (unité Trémolières) afin d’acquérir
les bases leur permettant ensuite de gérer leur diabète
à domicile.
En octobre 2014, une unité mobile d’éducation au diabète
(UMED) a été ouverte par le service d’endocrinologiediabétologie-nutrition avec pour objectif de limiter
les transferts dans le service et favoriser un retour
rapide à domicile ou dans les structures de soins de
suite des patients diabétiques admis au CHU pour
d’autres pathologies.
La cardiologie médicale et chirurgicale, la gastroentérologie et la chirurgie viscérale, la pneumologie,
l’hémato-oncologie, la néphrologie, la neurologie,
l’UHSI, la médecine interne (UMIP) sont particulièrement
concernées mais cette liste n’est pas exhaustive car
tous les services de médecine, chirurgie et obstétrique
du CHU sont susceptibles d’accueillir des patients
diabétiques.
34
134
I
publications
”recherche”.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page35
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
médecines
spécialisées
L’OUVERTURE D’UNE UNITÉ DE SURVEILLANCE
CONTINUE ADOSSÉE À LA RÉANIMATION
MÉDICALE
Le 14 avril 2014, le service des maladies infectieuses et
réanimation médicale a ouvert une unité de six lits de
surveillance continue (USC). Elle accueille des patients
dont l’état de santé fait craindre la survenue de plusieurs
défaillances vitales nécessitant d’être monitorés ou
qui, au sortir d’une ou plusieurs défaillances vitales,
sont dans un état jugé trop sévère ou instable pour
permettre un retour dans une unité d’hospitalisation
classique. L’USC réanimation médicale est située au
3è étage du centre urgences réanimations, à proximité
de celle de réanimation chirurgicale avec laquelle
des collaborations sont fréquentes (effectif commun
de remplacement du personnel soignant). L’évaluation
du dispositif doit être menée.
LE REGROUPEMENT D’ACTIVITÉS DE
CONSULTATIONS ET D’HÔPITAL DE JOUR
DU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES
ET DE NÉPHROLOGIE
néphrologie et l’hôpital de jour du service des maladies
infectieuses. Le centre de vaccination et de conseils
aux voyageurs a profité de l’ouverture de cette unité
pour prendre place dans les anciens locaux du CDAG
et de l’hôpital de jour des maladies infectieuses au rezde-jardin du pavillon Claude Bernard.
LE RENFORCEMENT DE LA PERMANENCE
MÉDICALE
Le pôle a vu sa capacité en lits augmenter depuis deux
ans, notamment en hématologie clinique avec
la reconnaissance de dix lits de soins intensifs
supplémentaires et en réanimation médicale avec
l’ouverture de six lits de surveillance continue. Ces
nouvelles capacités exigent une surveillance rapprochée
du patient du fait de la gravité de la pathologie
sous-jacente et des facteurs de comorbidité. Elles ont
dès lors nécessité la création d’une garde d’interne de
nuit. Outre l’intérêt non négligeable que constitue
la participation des internes du pôle à cette garde dans
leur cursus de formation, elle a offert aux équipes
soignantes une expertise médicale sur laquelle elles
peuvent s’appuyer, garantissant ainsi la sécurisation
des soins. Elle a aussi renforcé la coopération médicale
au sein du pôle des médecines spécialisées.
L’ensemble du projet a été guidé par la volonté du pôle
médecines spécialisées de regrouper certaines de ses
activités dans l’ensemble immobilier du ”village médical”
de Pontchaillou, afin de gagner en visibilité et faciliter
les organisations au service du patient.
LA PRISE EN CHARGE
DE LA DOULEUR ÉVALUÉE
Depuis mars 2014, le pavillon Louise Bodin accueille
le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG),
les consultations de maladies infectieuses et de
La prise en charge de la douleur est un des points de
vigilance des équipes du pôle médecines spécialisées.
C’est pourquoi une étude a été réalisée en juin 2014 sur
163
I
greffes de moelle osseuse
dont 114 autogreffes.
35
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page36
l’ensemble des services du pôle, en partenariat avec
les infirmiers référents douleur du pôle, les référents
du centre de lutte contre la douleur (CLUD),
cinq étudiants infirmiers-anesthésistes et la cellule
qualité du CHU. L’étude comportait trois volets :
ambulatoires” (AMA). Il s’agit d’assurer le suivi
du patient ayant reçu une chimiothérapie au cours
de son hospitalisation dans le service.
• auto-évaluation des professionnels de santé par
questionnaire individuel sur leur prise en charge de
la douleur du patient adulte,
• évaluation sur dossier de la traçabilité de l’évaluation
de la douleur,
• observation des pratiques soignantes.
Ce recensement a permis de mettre en évidence
un niveau d’évaluation de la douleur par les patients
régulier puisque 92 % des dossiers contiennent au
moins une évaluation. Toutefois, celle-ci n’est pas
systématiquement effectuée avec un outil identifié.
L’échelle numérique reste la plus utilisée (79 %), mais
une confusion persiste entre l’échelle numérique et
l’échelle visuelle analogique. Sur la base de ces
constats, des actions ont été définies, en lien avec
la formation ”évaluation de la douleur”, afin
d’approfondir l’harmonisation des outils et l’intégration
de nouvelles grilles d’évaluation validées. Le pôle
médecines spécialisées va également renforcer
la formation à la traçabilité systématique dans
le dossier patient informatisé, et sensibiliser
les professionnels aux ressources disponibles
en la matière : les référents douleur de chaque service,
et le site intranet du CLUD.
UNE EXPÉRIMENTATION POUR LE SUIVI
AMBULATOIRE DES PATIENTS DU SERVICE
D’HÉMATOLOGIE CLINIQUE
En septembre 2014, le service d’hématologie clinique
a mis en place le dispositif ”assistance des malades
36
42 I
patients ont bénéficié
de l’AMA (assistance des
malades ambulatoires)
entre septembre et
décembre 2014.
Chaque semaine, l’infirmière ”AMA” appelle ces patients
à leur domicile et leur soumet un questionnaire
préétabli sur leur état de santé. En fonction des réponses,
elle leur procure des conseils, peut délivrer des
ordonnances pré-remplies et signées par le médecin
pour minimiser les effets secondaires du traitement,
voire proposer une hospitalisation si l’état du patient
le nécessite. Le patient peut aussi appeler l’infirmière
via une ligne dédiée.
L’analyse des premiers mois de fonctionnement a
révélé une réelle satisfaction des patients pris en
charge, en termes de suivi, de disponibilité et
d’écoute de l’infirmière AMA. Le dispositif a ainsi
permis de diminuer significativement le nombre de
ré-hospitalisations, et d’ajuster le traitement pour
une meilleure efficacité. Les médecins traitants des
malades pris en charge en hématologie clinique ont
également apprécié ce dispositif qui renforce le lien
avec l’hôpital et la communication des informations sur
le traitement et l’état de santé de leurs patients.
Lauriane James,
infirmière AMA,
service d’hématologie clinique
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page37
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
“
Le suivi
post hospitalisation/
chimiothérapie
apprécié par
les patients
et leurs médecins
traitants
”
L’IMPLICATION DANS LA GESTION DE LA CRISE
SANITAIRE EBOLA
Le service des maladies infectieuses et réanimation
médicale a piloté, avec la direction générale, la mise
aux normes exigées par la DGOS pour l’accueil
des personnes atteintes de cette maladie ou
suspectées de l’être.
La préparation à la gestion de l’accueil de patients
suspects ou contaminés par le virus Ebola s’est faite en
collaboration avec le pôle biologie et une communication
a été faite au niveau de l‘établissement pour informer
les personnels des modalités de prise en charge de
ces patients à haut risque infectieux.
Le personnel soignant des deux unités d’hospitalisation
du service des maladies infectieuses et réanimation
médicale a été formé aux règles d’habillage et de
déshabillage pour le port des tenues pour éviter
la contamination. Des simulations d’accueil de patients
au niveau de l’établissement ont été effectuées pour
les deux unités, dont le passage par les urgences pour
l’une d’elle.
Ces mises en situation ont permis d’adapter les procédures
et d’en faire un retour aux autorités sanitaires pour
améliorer le dispositif.
2014
LE PÔLE
MÉDECINES
SPÉCIALISÉES
EN BREF
Ce pôle exclusivement composé de services
de médecine regroupe les services cliniques
spécialisés en maladies infectieuses et
réanimation médicale, hématologie clinique,
néphrologie et dermatologie.
Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il
assure un large éventail de modalités de prise
en charge dans des disciplines très
différentes, qui génèrent à la fois
une importante activité ambulatoire,
liée aux évolutions thérapeutiques pour les
pathologies infectieuses comme le SIDA par
exemple, mais également des activités de
recours en particulier en cancérologie (greffe
de moelle osseuse) ou le suivi des greffés
rénaux. Il assure par ailleurs l’animation
de centres spécialisés comme le CRIOGO
(infections ostéo-articulaires complexes),
le centre de diagnostic anonyme et gratuit
(CDAD) et le comité de coordination de la
lutte contre l’infection par le virus de
l’immunodéficience humaine (COREVIH).
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Christian Michelet, infectiologue, assisté de
Christiane Rouaud, cadre supérieur de santé,
et Vincent Bonnel, assistant de gestion, en lien
avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée
auprès de ce pôle.
Sa capacité d’accueil est de 130 lits
(dont 21 lits de réanimation, 24 lits de soins
intensifs -parmi lesquels 14 sont en secteur
protégé en hématologie clinique- et 12 lits de
surveillance continue) auxquels il faut ajouter
41 places. Son effectif est de 432 ETP
dont 33 personnels médicaux (+ 28 internes).
37
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page38
Le pôle
anesthésie - samu
urgences - réanimations
LA CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT
DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE
Le pôle ”ASUR” gère les deux unités d’hospitalisation
d’anesthésie et chirurgie ambulatoire du CHU et porte
le développement de cette modalité de prise en charge
des patients opérés. En 2014, près de 30 %
des interventions chirurgicales ont été réalisées en
ambulatoire. Il s’agit désormais de faire évoluer vers
l’ambulatoire les hospitalisations de très courte durée
(1 et 2 jours).
“
”
Afin de renforcer les liens avec le médecin traitant, un
passeport ambulatoire a été mis en place. Il constitue
le fil conducteur du parcours de soins du patient au
CHU, de la décision d’intervention jusqu’au suivi post-
8 189
L’AMÉLIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DU
PATIENT AUX URGENCES MÉDICO-CHIRURGICALES
ADULTES
Le vieillissement de la population et le manque de
couverture médicale des établissements médico-sociaux
gériatriques contribuent à l’admission en urgence de
nombreuses personnes âgées, souvent polypathologiques
qui devront être hospitalisées quelques jours.
Un passeport
ambulatoire pour
faciliter le parcours
de soins
38
opératoire. Remis dès la première consultation avec le
chirurgien, il se présente sous la forme d’une pochette
regroupant l’ensemble des documents nécessaires à
chaque étape de la prise en charge et intègre de nombreux
mémos et informations utiles.
I
interventions
chirurgicales réalisées
en ambulatoire.
L’amélioration de la qualité de l’accueil des patients
aux urgences s’est concrétisée, en 2014, par l’acquisition
de fauteuils modulables, diversifiant ainsi les possibilités
d’attente, et la mise en place d’une nouvelle organisation
de travail renforçant les liens entre équipes médicale et
paramédicale. Par ailleurs, un plan pluriannuel d’actions
qualité et gestion des risques associés aux soins a été
élaboré.
Afin de faciliter leur prise en charge en aval des urgences,
les liens avec les établissements périphériques au CHU
ont été renforcés et la volonté est d’apporter plus de
souplesse dans les horaires d’accueil des patients par
les structures d’hébergement ou de soins de suite.
Parallèlement, en interne, les modalités d’admission
des patients en provenance des urgences sont amenées
à évoluer, notamment en renforçant la coopération
avec les services de médecine interne et de médecine
gériatrique du CHU.
49 673
I
passages aux urgences
générales médicochirurgicales adultes
en 2014.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page39
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
L’OPTIMISATION DES MODALITÉS
D’ORGANISATION DU SAMU-SMUR
LA LUTTE CONTRE LES DOULEURS
CHRONIQUES CHEZ L’ENFANT
L’année 2014 a été marquée essentiellement par
la préparation du transfert de l’activité du SAMUSMUR vers ses nouveaux locaux. Le bâtiment,
construit à proximité de l’hélistation, s’étend sur une
surface globale de près de 1 300 m2 dont 900 m2
de locaux (bureaux, salle de régulation, salle de
gestion des crises, chambres de garde) et 400 m2 de
garage pouvant accueillir sept véhicules d’urgence.
L’architecture se veut à dimension humaine avec des
espaces de travail lumineux et ergonomiques
permettant aux équipes d’assurer les missions de
régulation des appels et de prise en charge des patients,
dans des conditions optimales.
En février 2014, le centre de lutte contre la douleur a
démarré l’activité de prise en charge des douleurs
chroniques de l’enfant. La montée en charge a été
progressive pour atteindre en fin d’année le niveau de
plus de 300 consultations. Les équipes de pédiatrie et
de médecine physique et de réadaptation sont
particulièrement impliquées dans cette activité
du pôle ”ASUR”.
DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS
POUR PRÉSERVER LES GREFFONS RÉNAUX
Depuis le mois de mai 2014, le CHU de Rennes dispose
de trois machines à perfuser les reins. Elles permettent
de réaliser le prélèvement sur des personnes plus
fragiles, le rein étant conservé dans des conditions
optimales. Ces machines sont également mises à
disposition de cinq établissements hospitaliers
appartenant au réseau breton (Lorient, Vannes, SaintBrieuc, Saint-Malo, Pontivy).
LA DIVERSIFICATION DES OFFRES
DE FORMATION PROPOSÉES PAR LE CESU
L’offre de formation du centre d’enseignement des
soins d’urgence (CESU) évolue en fonction des besoins
internes et externes du CHU. En 2014, des professionnels
de santé du pôle imagerie et du pôle abdomen ont été
formés à la prise en charge des accidents cardiorespiratoires. Les formations à la simulation dans
le cadre des prises en charge pré-hospitalières
se développent également. La mise en situation
enseigne les réflexes fondamentaux de prise en charge
des patients.
L’ouverture d’un site internet spécifique permet
désormais de mieux communiquer sur l’offre de
formation proposée et de valoriser l’activité du CESU
de Rennes : http://cesu35.wix.com/cesu-35.
39
+
4,3%
I
d’activité au SAMU.
1 300 m2
I
de nouveaux locaux
pour le SAMU-SMUR.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page40
LE PÔLE ANESTHÉSIE
SAMU - URGENCES
RÉANIMATIONS
EN BREF
Organisé autour de l’activité d’anesthésieréanimation et de l’urgence, ce pôle est
par nature transversal bien que l’essentiel de
son activité soit localisée à l’hôpital Pontchaillou,
site principal du CHU de Rennes.
Composé des services d’anesthésie,
de réanimation chirurgicale, du SAMU-SMUR
et des urgences médico-chirurgicales adultes,
le pôle ”ASUR” assure également
la responsabilité des deux unités de chirurgie
ambulatoire de l’établissement (UACA) et
anime le centre d’évaluation et de traitement
de la douleur.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Claude Ecoffey, assisté de Martine Primois,
cadre supérieur de santé, et Monique Cadalen,
assistante de gestion, en lien avec
Brigitte Sal-Simon, directrice déléguée
auprès du pôle
La capacité d’accueil du pôle ASUR est de
66lits (dont 27 lits de réanimation chirurgicale
et 8 lits de surveillance continue), auxquels
il faut ajouter 65 lits de soins postinterventionnels et 38 places (UACA : unité
d’anesthésie et de chirurgie ambulatoires).
Son effectif est de 581 ETP dont près de
100 personnels médicaux (+ 48 internes).
40
L’ÉVOLUTION DES PRATIQUES MÉDICALES ET
SOIGNANTES D’ANESTHÉSIE POUR AMÉLIORER
LE CONFORT DU PATIENT
Les techniques d’anesthésie sont de plus en plus sûres
et diversifiées, accompagnant l’évolution des modalités
chirurgicales (ambulatoire) avec des molécules plus
efficaces aux effets secondaires moindres. De plus,
les exigences du jeûne pré-opératoire sont plus souples :
six heures avant l’intervention pour la nourriture solide
et seulement deux heures pour les liquides clairs.
L’hypnose est une technique de plus en plus pratiquée
pour limiter les effets et dangers d’une sédation
médicamenteuse. Le pôle ”ASUR” a ainsi coordonné
des formations sur l’hypnose conventionnelle destinées
au personnel paramédical des différents pôles cliniques
en lien avec le service de formation continue du CHU.
Certains actes chirurgicaux pratiqués à Pontchaillou
sont désormais possibles avec une sédation sous hypnose.
32 I
114
I
procédures
de prélèvements
d’organes.
organes prélevés
(dont 59 reins
et 29 foies).
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page41
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
gynécologie, obstétrique, biologie de la reproduction,
chirurgie plastique et reconstructrice
L’accueil
des nouvelles
consultations
L’OUVERTURE DES NOUVELLES
CONSULTATIONS DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE
Depuis juillet 2014, le pôle dispose d’un nouvel espace
pour les consultations de gynécologie-obstétrique et
d’anesthésie. Cet espace de 1 000 m2 disposant de
12 salles de consultations aux équipements renouvelés
améliore considérablement les conditions d’accueil et
de travail de ce secteur d’activité essentiel à Rennes.
technologie
UNE AVANCÉE TECHNOLOGIQUE POUR L’AIDE La”Time-lapse”
au service de l’AMP
MÉDICALE À LA PROCRÉATION (AMP)
En 2014, le centre d’aide médicale à la procréation du
CHU de Rennes est le premier établissement en Bretagne
à s’équiper d’une caméra qui assure aux biologistes le
suivi en direct des étapes de la division cellulaire et
permet de déterminer l’embryon le plus apte à être
implanté. Cette avancée technologique optimise ainsi
les chances de grossesses réussies.
41
23 000
I
consultantes.
3 994
I
naissances
pour 3 887
accouchements.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page42
LE PÔLE OBSTÉTRIQUE,
GYNÉCOLOGIE, BIOLOGIE
DE LA REPRODUCTION,
CHIRURGIE PLASTIQUE
ET RECONSTRUCTRICE
EN BREF
Localisé à l’hôpital Sud, en proximité avec
le pôle pédiatrie et génétique clinique, ce pôle
médico-chirurgical associe les différents services
de spécialités ayant trait à la santé
de la femme et à la maternité, qu’il s’agisse
d’actes courants ou de techniques de pointe,
de soins urgents ou de suivi ambulatoire y
compris pour les femmes en détresse (SAFED).
Doté d’une maternité de niveau III, d’un centre
d’assistance médicale à la procréation et d’un
centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal,
ce pôle d’activités médicales du CHU de
Rennes assure également les urgences
gynécologiques et obstétriques y compris
les interruptions volontaires de grossesse.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Patrice Poulain, assisté de Brigitte Huet,
sage-femme cadre supérieur de santé,
et Véronique Baudry, assistante de gestion,
en lien avec Frédérique Bouthau, directrice
déléguée auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 122 lits et
16 places. Son effectif est de 331 ETP
dont 20 personnels médicaux (+ 21 internes).
LE CENTRE D’ORTHOGÉNIE DU CHU, PILOTE
DE LA FORMATION IVG
Dans le cadre du plan d’action IVG du volet périnatalité
du schéma régional d’organisation des soins (SROS) et
du volet vie affective et sexuelle du schéma régional
de prévention (SRP), l’Agence régionale de santé de
Bretagne a confié au CHU de Rennes la mission
de mettre à disposition des formateurs capables
d’organiser dans chaque département des actions de
formation et d’échanges de pratiques dans le domaine
de l’activité d’interruption volontaire de grossesse
(IVG), qu’il s’agisse de la phase d’accueil des femmes
demandant l’intervention, de l’acte d’IVG ou de la période
ultérieure.
UNE ADAPTATION DE L’OFFRE EN GYNÉCOLOGIEOBSTÉTRIQUE EN PERSPECTIVE
Après la hausse des dernières années et malgré une
progression des venues en gynécologie (+ 4,7 %) et en
chirurgie plastique (+ 2,3 %), l’année 2014 est marquée
par un fléchissement de l’activité du pôle. Il s’explique
d’une part par la baisse de la natalité sur le bassin
rennais qui a impacté tout particulièrement la maternité
du CHU (- 2,6 % d’accouchements), et d’autre part par
la stabilité de l’activité des urgences gynécologiques et
obstétriques et du centre IVG après la forte progression
enregistrée les années passées.
Face à cette situation, le pôle a engagé une réflexion
sur sa capacité en lits d’hospitalisation complète, sur
sa durée moyenne de séjour et sur les moyens à mettre
en œuvre pour développer son offre en chirurgie
ambulatoire déjà importante en gynécologie (51 % des
interventions hébergées à l’UACA).
17 719
42
I
passages aux urgences
gynécologiques
(27% d’hospitalisation).
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page43
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
pédiatrie médico-chirurgicale
et génétique clinique
HAUSSE D’ACTIVITÉ ET NOUVELLES
MODALITÉS DE PRISE EN CHARGE
30 220 I
passages aux urgences pédiatriques
(près de 16 % d’hospitalisation).
Face à la progression de son activité, le service de
pédiatrie a travaillé à l’ouverture d’une unité de
soins ambulatoires polyvalents et à la mise en place
d’une unité d’hospitalisation à domicile néonatale de
six places en collaboration avec l’HAD 35. Ces nouvelles
modalités de prise en charge devraient être
finalisées en 2015. Dans le même temps, le service de
pédiatrie a poursuivi son partenariat dans le cadre de
la fédération médicale inter-hospitalière avec la mise
en place de postes de médecins en temps partagé
avec les hôpitaux de Fougères et Vitré.
Le service de génétique clinique, dont l’activité est
en constante augmentation, a ouvert une consultation
avancée au centre hospitalier de Saint-Brieuc et
le centre de référence labellisé pour les anomalies
du développement et les syndromes malformatifs de
l’Ouest (CLAD-Ouest) a élaboré un protocole national
de diagnostic et de soins (PNDS) pour le syndrome de
Williams-Beuren. Les maladies génétiques ont par
ailleurs été un des thèmes des conférences grand
public ”les mardis de la santé” organisées par le CHU.
43
+
21%
I
de passages
aux urgences.
33%
+
I
d’allogreffes
en hématologie
pédiatrique.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page44
L’ÉVALUATION INTERNE DU CAMPS
Le renouvellement d’autorisation du centre d’action
médico-sociale précoce (CAMPS) est conditionné
à la réalisation d’une évaluation interne et externe
qui s’inscrit dans une démarche continue et concertée
d’amélioration de la qualité, conformément à la loi
du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médicosociale. C’est dans ce cadre que cette unité pédiatrique
a procédé en 2014 à son évaluation interne, préalable
à l’évaluation externe par un organisme agréé
programmée en 2015.
LE PÔLE PÉDIATRIE
MÉDICO-CHIRURGICAL
ET GÉNÉTIQUE CLINIQUE
EN BREF
44
Ce pôle médico-chirurgical regroupe
les services de spécialités de l’enfant de sa
naissance, voire avant, à 16 ans. Il dispose de
toutes les modalités de prise en charge
hospitalière de l’accueil des urgences médicochirurgicales à la réanimation néonatale et
pédiatrique. Il développe également des
activités d’expertise et de recherche dans ses
unités d’hospitalisation d’oncologie
hématologique et de soins palliatifs
pédiatriques, ses centres de référence
ou de compétence en maladies génétiques
(mucoviscidose, malformations congénitales),
de mort subite et inattendue du nourrisson.
Il participe au réseau périnatal, au dépistage
des handicaps chez l’enfant (surdité) et anime
une cellule d’accueil pour les enfants
en difficulté (CASED).
Localisé à l’hôpital Sud, à proximité du pôle
d’obstétrique-gynécologie-biologie
de la reproduction et chirurgie plastique et
reconstructrice, le pôle pédiatrie médicochirurgical et génétique clinique développe
son activité au niveau régional puisqu’il
assure la totalité des greffes de moelle osseuse
chez l’enfant en Bretagne.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Patrick Pladys, assisté d’Anne Lafosse, cadre
supérieur de santé, et Véronique Baudry,
assistante de gestion, en lien avec Frédérique
Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 143 lits (dont
12 lits de réanimation, 27 lits de soins
intensifs et 24 lits de surveillance continue)
et 12 places. Son effectif est de 528 ETP
dont 50 personnels médicaux (+ 34 internes).
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page45
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
locomoteur
UN SEUL SITE
POUR L’ORTHOPÉDIE-TRAUMATOLOGIE
Depuis avril 2014, toute l’activité chirurgicale d’orthopédietraumatologie est réalisée à l’hôpital Pontchaillou. Pour
l’accueillir, des travaux d’envergure étaient menés
depuis plusieurs années sur le ”Bloc hôpital”, avec de
lourdes contraintes imposées à la fois par l’architecture
du bâtiment (immeuble de grande hauteur ouvert en
1969), la technicité de l’opération faite en site occupé,
et par le budget dont disposait le CHU.
Ce regroupement a conduit à l’harmonisation
des organisations, à la mutualisation des ressources et
à leur optimisation, ainsi qu’à une meilleure visibilité
de l’activité dans un environnement très concurrentiel.
33% de séjours de chirurgie ambulatoire ont été réalisés
avec une pratique d’actes innovants tels que la chirurgie
de l’épaule (intervention sur la coiffe des rotateurs),
la chirurgie du pied (correction d’hallux valgus).
33% I
de séjours de chirurgie
ambulatoire avec des
actes innovants,
soit + 12 %.
L’ORGANISATION DE L’URGENCE MAIN
Le CHU de Rennes est le seul centre accrédité par la
FESUM (fédération des services d’urgence main) en Ille
et Vilaine.
“
Une ligne
téléphonique directe
pour les urgences de
la main
”
45
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page46
Une ligne téléphonique a été ouverte pour assurer
l’accueil et le traitement des urgences et la continuité
des soins. Cette ligne directe est utilisée pour tous les
avis concernant la pathologie de la main. L’organisation
médicale permet d’assurer une réponse en permanence,
avec une astreinte ”SOS main” assurée par
des chirurgiens qualifiés en chirurgie de la main et en
microchirurgie. Une fédération intra-hospitalière a été
créée associant le service d’orthopédie-traumatologie
et le service de chirurgie plastique de l’établissement.
L’OPTIMISATION DE LA PRISE EN CHARGE DES
INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES
En 2014, le regroupement des unités d’orthopédietraumatologie sur le site de l’hôpital Pontchaillou et
le regroupement de toute l’activité ambulatoire des services
des maladies infectieuses au sein de l’unité Louise
Bodin, ont permis de réduire les délais de la prise en
charge des patients atteints d’infections ostéoarticulaires. Une meilleure organisation des hôpitaux
de jour multidisciplinaires, initiée en 2013, permet
d’associer, dans une même journée, différentes prises
en charge (infectiologie, orthopédie, radiologie
interventionnelle). Des plages de blocs opératoires
sont désormais dédiées à la chirurgie orthopédique
septique en semi-urgence. Les réunions de concertation
pluridisciplinaires ont été réorganisées.
Le Centre de référence des infections ostéo-articulaires
du Grand Ouest (CRIOGO) a mis en place en 2014
une réunion scientifique quadrimestrielle destinée à
créer une émulation interne auprès des plus jeunes
médecins dans le domaine de l’infection ostéo-articulaire.
Ces réunions ont débuté le 3 avril 2014 et sont ouvertes
au secteur privé.
46
1 180
I
actes
d’ostéodensitrométrie
en 2014.
MISE EN PLACE
DE L’ÉQUIPEMENT ELECTRONIC
OPTICAL SYSTEM (EOS)
Installé en début d’année 2014, cet équipement
destiné à l’exploration du squelette en station
verticale permet la réalisation de reconstructions
osseuses tridimensionnelles. Pour le patient,
l’irradiation est bien moindre que celle des
systèmes actuels. C’est une avancée
importante pour les bilans orthopédiques
rachidiens ainsi que les bilans pré et postprothétiques.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page47
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
“
Une filière
de prise en
charge globale
”
LES ACTIONS EN FAVEUR DES PATIENTS
ATTEINTS D’OSTÉOPOROSE
Le programme d’éducation thérapeutique pour les patients
atteints d’ostéoporose a fait l’objet d’une reconnaissance
par l’Agence régionale de santé en août 2014.
Ce programme s’est mis en place au sein de l’activité
plus globale d’éducation thérapeutique du service de
rhumatologie comportant plusieurs versants : clinique
(rhumatismes inflammatoires et ostéoporose),
enseignement (participation au Diplôme Universitaire)
et recherche. À ce titre, la participation à un PHRC
(programme hospitalier de recherche clinique) national
2014 sur le suivi des fractures ostéoporotiques, fractures
à long terme, a permis la mise en place de cette filière
et la coordination entre les services d’orthopédie
(signalement des patients) et de rhumatologie
(densitométrie osseuse, examens complémentaires,
consultation de synthèse avec conduite thérapeutique).
CONTRIBUTION À DES PROJETS NATIONAUX
Le projet de recherche en
qualité ”MoSTRA”
Le CHU de Rennes a été sélectionné pour le projet
MoSTRA (cf. page 21). La traumatologie a été retenue
comme site expérimentateur. Ce projet, coordonné par
le CHU de Bordeaux, s’inscrit dans le contexte
institutionnel de promotion de la bientraitance en lien
avec la prochaine visite de certification de la Haute
Autorité de Santé.
La synchronisation des temps
médicaux et non médicaux
Un projet coordonné par l’Agence nationale d’appui à
la performance des établissements de santé et médicosociaux (ANAP) a été lancé fin 2014 sur le thème de la
synchronisation des temps médicaux et non médicaux
dans quatre domaines : les blocs opératoires, la gestion
du matériel de bloc opératoire, les unités d’hospitalisation
ainsi que le circuit ambulatoire des patients d’orthopédie.
2014
LE PARTENARIAT AVEC LA POLYCLINIQUE
SAINT-LAURENT
Tenant compte de l’accroissement et du vieillissement
de la population de l’agglomération, du développement
des pratiques sportives auprès des jeunes, le CHU de
Rennes et la polyclinique Saint-Laurent ont souhaité
construire un partenariat dans le domaine de
la chirurgie orthopédique et traumatologique.
Les axes de coopération développés à court terme
seront la chirurgie orthopédique et traumatologique
du sport, la prise en charge des urgences
orthopédiques et traumatologiques et d’autres filières
spécifiques : chirurgie rachidienne orthopédique,
chirurgie des infections ostéo-articulaires, chirurgie
tumorale.
LE PÔLE LOCOMOTEUR
EN BREF
Ce pôle médico-chirurgical est composé de
services répartis sur deux sites du CHU :
- la chirurgie orthopédique et
traumatologique localisée à l’hôpital
Pontchaillou,
- la rhumatologie à l’hôpital Sud.
Malgré les inconvénients de cette dispersion
géographique, les disciplines travaillent en
collaboration autour de projets de soins et de
recherche au bénéfice du patient.
Le pôle a développé l’activité ambulatoire
et anime des centres de référence régionaux
spécialisés comme celui de la chirurgie de
la main ou celui pour les infections ostéoarticulaires complexes.
La gouvernance du pôle est assurée par
le professeur Pascal Guggenbuhl, rhumatologue,
assisté d’Annie Savatte, cadre supérieur de
santé, et Mélanie Métayer-Renais,
assistante de gestion, en lien avec
Jean-François Taillard, directeur délégué
auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 113 lits et 8places.
47
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page48
Le pôle
médecine interne et gériatrie médecine légale et pénitentiaire
AMÉLIORER LE PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS
En 2014, l’activité de médecine interne a progressé de
6 % en hospitalisation complète. Afin de fluidifier le
parcours patients en aval des urgences médico-chirugicales
adultes, l’unité de médecine interne polyvalente, située
au 2è étage du centre urgences réanimations (CUR),
a organisé une sortie de patients le matin permettant
d’assurer une entrée avant 13heures. En parallèle,
des objectifs cibles correspondant à une meilleure
organisation des transferts entre les trois unités
du service ont été définis et des consultations avancées
organisées dans les hôpitaux de Saint-Malo, Fougères
et Janzé.
La localisation de l’unité d’hospitalisation de médecine
gériatrique sur le site de Pontchaillou, à proximité des
urgences adultes, a permis d’améliorer significativement
le service rendu au patient. La seniorisation médicale
et l’intégration de l’équipe mobile de gériatrie dans le
service ont également amélioré l’efficience de cette
spécialité médicale. Par ailleurs, le service de
gériatrie aiguë a développé des consultations de
télémédecine avec les centres hospitaliers de Montfort
sur Meu et Janzé depuis juin 2014.
LES ADAPTATIONS DU SECTEUR
MÉDICO-SOCIAL GÉRIATRIQUE
LE TRANSFERT DE LA MÉDECINE GÉRIATRIQUE
AIGUË À PONTCHAILLOU
Conformément au projet médical 2012-2016, l’unité
d’hospitalisation de médecine gériatrique implantée
sur le site de la Tauvrais a été transférée sur le site de
Pontchaillou en décembre 2014. Le service, localisé au
7è étage du bloc hôpital dans les locaux libérés par
le service de chirurgie vasculaire, dispose d’une capacité
de 30 lits en chambres individuelles. Ces nouveaux
locaux ont imposé une réduction capacitaire de 10 lits,
compensée par la baisse de la durée moyenne de séjour.
Le service qui enregistre un taux d’occupation proche
de 100 %, est dédié à l’accueil de patients âgés et très
âgés ayant besoin d’être hospitalisés en urgence. 70 %
des admissions concernent des patients adressés par
les urgences médico-chirurgicales adultes du CHU mais
l’admission peut également se faire directement après
contact avec les médecins traitants des patients.
Le partenariat mis en place depuis 2013 avec le centre
régional de gériatrie de Chantepie (relocalisation de
10 lits de soins de suite et réadaptation du CHU durant
la durée des travaux de mise en conformité sécurité
incendie du site de la Tauvrais) s’est poursuivi.
48
5,4%
+
I
de hausse
de l’activité globale
(2014/2013).
38 I
publications recherche
en 2014.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page49
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
La réouverture de 4 lits d’établissement d’hébergement
pour personnes âgées dépendantes sur les unités de
Brocéliande, Cézembre et Fréhel s’est faite au printemps
2014. L’évaluation externe de l’EHPAD du CHU, réalisée
en septembre 2014, a mis en exergue la qualité et la
personnalisation de l’accompagnement des résidents
ainsi que la qualité et la continuité de la prise en charge.
L’activité des unités de soins de longue durée s’est
sensiblement modifiée en 2014 par une forte progression
du nombre de décès de patients (+ 22 %) ayant une
durée de séjour courte. Des formations à la culture
palliative ont été dispensées à l’attention des professionnels
exerçant dans ces unités pour mieux s’adapter à cette
situation.
LE DÉVELOPPEMENT DE LA MÉDECINE
LÉGALE ET PÉNITENTIAIRE
L’activité de médecine légale sous réquisitions a fortement
augmenté en 2014 (+8,8%), en particulier l’activité de
consultations dont celles effectuées dans les centres
hospitaliers de Vitré et de Fougères.
L’activité de la Cellule Mélanie, ouverte depuis juin
2013, est montée en charge au cours de l’année 2014
avec 150 auditions de mineurs victimes de violences
réalisées par les services enquêteurs.
Le centre de ressources pour les auteurs de violences
sexuelles (CRAVS) assure désormais la prise en
charge des suivis des patients sous injonctions de
soins sous la responsabilité du médecin coordonnateur,
permettant aux autorités judiciaires de disposer d’un
référent médical.
PROGRESSION DE L’ACTIVITÉ DE CONSULTATION
DE PATHOLOGIE PROFESSIONNELLE
ET ENVIRONNEMENTALE
L’activité du service, qui assure des consultations
de recours dédiées aux 300 médecins du travail de
Bretagne mais aussi à tous médecins y compris
hospitaliers, a sensiblement augmenté en 2014 (+24%).
2014
LE PÔLE MÉDECINE
INTERNE ET GÉRIATRIE
MÉDECINE LÉGALE
ET PÉNITENTIAIRE EN BREF
Ce pôle médical inter-sites regroupe
les services de médecine interne, de gériatrie
(court séjour, soins de suite et soins de
longue durée) et celui de médecine légale et
pénitentiaire responsable des UCSA et d’une
unité hospitalière sécurisée inter-régionale
(19 lits).
Son domaine d’intervention très large,
concerne à la fois des patientèles particulières
(personnes âgées, population carcérale,
étrangers retenus…) et des activités
spécifiques (oncogériatrie, consultation
mémoire, CRAVS, pathologies professionnelles...)
qui s’exercent à la fois dans tous les sites du
CHU et en réseau sur le territoire.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Grosbois, assisté de Roselyne Lemoine, cadre
supérieur de santé, et Catherine Hélard-Trotoux,
assistante de gestion, en lien avec
Frédérique Bouthau, directrice déléguée
auprès du pôle.
Sa capacité d’accueil est de 425 lits et
14 places dont 69 lits et 9 places en médecine
interne, 30 lits et 5 places de gériatrie aiguë
(court séjour), 67 lits de SSR, un EHPAD
de 120 lits et autant de lits de soins
de longue durée.
Son effectif total est de 538 ETP
dont 37 personnels médicaux (+ 21 internes).
49
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page50
Le pôle
médecine et soins
de support
LE DÉVELOPPEMENT DES SOINS PALLIATIFS
HORS CHU
Le CHU dispose d’une équipe mobile d’accompagnement
en soins palliatifs (EMASP) dont les nouvelles missions
se font au domicile des patients et dans les établissements
du secteur médico-social du territoire de proximité. En
2014, cette activité a été développée par la conclusion
de conventions de partenariat avec les EHPAD de Guipel,
Maxent, Plélan le Grand, Saint-Grégoire et les hôpitaux
de Janzé et de Montfort sur Meu.
Dans ces différents établissements, les liens mis en
place concernent à la fois l’aide à la prise en charge
d’un résident dans l’institution ou dans son parcours
de soins, l’accompagnement de ses proches, la formation
des soignants à la démarche palliative ainsi que
le soutien éventuel de ces équipes confrontées à des
réalités nouvelles ou des situations complexes.
L’activité de l’équipe mobile pour ces établissements
a représenté 8 % de son activité totale.
au patient la fatigue et la complexité liées au déplacement
entre hôpital et domicile. Pour 2014, cette part d’activité
s’est concrétisée par 60 visites à domicile.
LE RENFORCEMENT DE LA PRISE EN CHARGE
DES PERSONNES SOURDES
L’unité de soins pour personnes sourdes du CHU a
renforcé ses actions engagées dans le cadre de
la coordination et animation du réseau régional. Pour
cela, de nouvelles consultations avancées en langue
des signes française et l’organisation de consultations
Dans le cadre de son activité clinique, l’EMASP développe
également l’accompagnement à domicile des personnes
et participe à la coordination avec les acteurs libéraux.
L’action de l’équipe du CHU sur le territoire de santé
n° 5 s’intègre dans celles des quatre équipes mobiles
en soins palliatifs qui couvrent l’ensemble du territoire.
Cette nouvelle activité permet de faire du lien à partir
d’hospitalisations ou de consultations au CHU et évite
La documentation
de l’EMASP
spécialisées avec interprète pour des patients sourds
et leurs familles ont été mises en place dans des
établissements hospitaliers et médico-sociaux de
la région et les compétences pour la prise en charge
des patients sourds renforcées auprès des structures
partenaires.
50
7,6%
+
I
de consultations
externes.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page51
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
Cette unité a également mis son expertise à disposition
des professionnels libéraux qui accompagnent des
personnes sourdes (psychiatre, psychologues…) et
développé des consultations pour patients sourds avec
handicap associé. Par ailleurs, elle intervient au sein du
comité de pilotage de la plateforme ”basse-vision et
troubles de l’audition”.
L’ORGANISATION DU PARCOURS DE SOINS DES
PATIENTS EN DIFFICULTÉ SOCIALE
L’ARS a validé la création d’une cellule de coordination
du dispositif PASS qui associe médecins et assistants
socio-éducatifs pour aider les personnes atteintes de
cancer ou en situation de précarité dans leur parcours
de soins. Cette cellule de coordination s’inscrit dans la
mise en œuvre de la circulaire du 18 juin 2013 relative
à l’organisation et au fonctionnement des permanences
d’accès aux soins de santé (PASS).
Le service social s’est par ailleurs impliqué dans l’appel
à projet de la 2è phase d’expérimentation du dispositif
du parcours personnalisé en cancérologie en lien avec
la neurochirurgie (candidature du CHU de Rennes retenue
par l’ARS).
Il est également un élément actif dans la gestion des
patients hospitalisés au CHU, en attente de structure
d’aval, en lien avec la direction des soins, la direction
chargée de la qualité et des relations avec les usagers,
et le groupe de travail de cadres supérieurs sur
l’organisation des prises en charge pour le retour au
domicile de patients en sortie d’hospitalisation.
2014
UNE ACTION QUOTIDIENNE POUR FAIRE
DE LA NUTRITION UN ATOUT SANITAIRE
L’alimentation est essentielle à la santé et il convient
d’apporter une vigilance extrême à ce sujet car
la dénutrition, initiale ou acquise à l’occasion de
l’hospitalisation, peut avoir des conséquences importantes
sur le rétablissement des patients. Le service diététique
du CHU se préoccupe donc à la fois de la qualité des
repas servis aux patients mais aussi de la prise en
charge des troubles alimentaires qui peuvent conduire
à aggraver certaines pathologies ou dégrader la qualité
de vie des malades hospitalisés, notamment les
personnes âgées particulièrement vulnérables à
la dénutrition et à ses effets délétères.
“
La diététique :
une dimension
essentielle dans la
prise en charge
et la prévention
des pathologies
métaboliques,
cardiaques et celles
du vieillissement
”
51
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page52
LE PÔLE MÉDECINE
ET SOINS DE SUPPORT
EN BREF
Ce pôle coordonne des activités paramédicales
et socio-éducatives diversifiées qui,
transversales par nature, s’exercent dans
tous les services cliniques du CHU et dans
de nombreux réseaux au niveau territorial et
régional. Lui sont rattachés l’équipe mobile de
soins palliatifs, l’unité d’accueil et de soins
pour personnes sourdes, le service diététique,
le service social des malades et celui
des psychologues.
Sa gouvernance est assurée par le docteur
Jean-François Pinel, assisté de
Marie-Noëlle Belloir, cadre de santé EMASP,
du docteur Isabelle Ridoux (UASPS),
Véronique Peltier Chevillard, cadre supérieur
du service social, Véronique Le Bail, cadre du
service diététique, Michel Leroux, psychologue,
Mélanie Métayer-Renais, assistante de gestion,
en lien avec Pierrick Jaglin, directeur
des soins délégué auprès du pôle.
Son effectif est de 103 ETP dont 4 ETP
médicaux.
Pour cela, il a mis en place des projets en lien avec la
restauration, défini et mis en œuvre des plans d’actions
et groupes de travail pluridisciplinaires avec le comité
de liaison alimentation–nutrition (CLAN) et contribué,
avec la commission des médicaments et des dispositifs
médicaux (COMEDIMS), à l’action institutionnelle sur la
prescription d’alimentation entérale et parentérale
(élaboration d’outils pédagogiques d’aide à la prescription,
de prise en charge de la dénutrition). De même,
il a participé à la création d’une unité mobile de
diabétologie au CHU et formé les personnels à
la prévention des escarres.
En 2014, il a réalisé un poster de recherche sur
la sarcopénie, présenté au congrès national de
la fragilité-Marseille 2014, et au congrès de la société
francophone nutrition clinique et métabolisme (SFNEPBruxelles 2014).
Au-delà de l’attention portée à la nutrition des patients,
le service diététique a également développé
l’information auprès du personnel à l’entrée des selfs
autour de thèmes comme ”protège ton cœur”, ”défi
escalier” à l’occasion de la prévention des maladies
cardiovasculaires ou de la semaine du développement
durable.
Le service diététique du CHU de Rennes travaille
également en lien avec des structures de nature
régionale comme l’INTERCLAN Bretagne ou territoriale,
comme le ROLAND (Réseau opérationnel liaison
alimentation nutrition diététique) et forme à la nutrition
un certain nombre de professionnels hospitaliers ou non.
LA CONTRIBUTION DES PSYCHOLOGUES
À LA QUALITÉ DE LA PRISE EN CHARGE
Le service des psychologues du CHU a poursuivi
ses travaux sur le thème de la spécificité du travail du
psychologue à l’hôpital dans le cadre de l’évolution des
prises en charge des patients.
Des programmes de recherche sur la douleur chez
l’enfant et l’incidence du lieu (hôpital ou domicile) sur
la fin de vie de l’enfant ont également été entrepris en
lien avec l’Université de Rennes 2.
52
De plus, le service a préparé l’organisation du
4è colloque des psychologues programmé
le 27 novembre 2015, sur la question du désir
dans les soins.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page53
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
odontologie
ÉLABORATION DU PROGRAMME DE CONSTRUCTION
DU NOUVEAU CENTRE DE SOINS DENTAIRES
MAINTIEN DE LA PRISE EN CHARGE DE SOINS
SPÉCIFIQUES EN ODONTOLOGIE
L’année 2014 a été celle de la finalisation du programme
du nouveau centre de soins dentaires à construire sur
le site de l’hôpital Pontchaillou, dans le cadre de
l’opération de restructuration urbaine du quartier de
la Touche et de la rénovation de la halte ferroviaire.
Ce travail mené avec l’assistant à maîtrise d’ouvrage
sélectionné, a intégré les réflexions sur l’organisation
médicale, le circuit patient et l’étude des flux.
L’ARS a identifié le CHU de Rennes comme site de
référence du territoire n° 5 pour les prises en charge
dentaires lourdes ou spécifiques, suite au dossier
déposé en novembre 2013 par l’établissement dans
le cadre de l’appel à projets.
Cette étape s’est concrétisée par l’élaboration d’un cahier
des charges architectural et technique, nécessaire au
lancement de la consultation et au pré-choix des cabinets
d’architecture (3 cabinets ont été retenus pour présenter
un projet de faisabilité en 2015).
TRANSFERT DE L’UNITÉ DE PATHOLOGIE ET
CHIRURGIE ORALES AU 9E ÉTAGE DU BLOC
HÔPITAL DE PONTCHAILLOU
Le transfert de l’unité de pathologie et chirurgie orales
a eu lieu le 4 février 2014 contribuant ainsi à une meilleure
accessibilité et à l’amélioration des conditions de prise
en charge des patients, notamment les personnes porteuses
de handicaps lourds. Ces nouvelles conditions de travail
ont aussi permis le développement de l’activité de
chirurgie orale grâce à l’installation d’un fauteuil
supplémentaire.
C’est à ce titre qu’au cours de l’année 2014, une consultation
de chirurgie dentaire pour les enfants atteints de
trisomie 21, une consultation en orthopédie dentofaciale
pour les enfants handicapés et une vacation
supplémentaire au bloc opératoire de l’hôpital Sud ont
été organisées.
Les soins spécifiques pour lesquels le centre de soins
dentaires du CHU est identifié comme centre de référence
couvrent également les interventions sur des personnes
détenues (UCSA) ou hospitalisées à l’unité hospitalière
sécurisée interrégionale, ou des patients de psychiatrie
admis au centre hospitalier Guillaume Régnier, ou sur
des personnes âgées dépendantes résidant en EHPAD.
L’activité associée à ces patientèles a fortement
augmenté en 2014 confirmant l’importance du rôle de
service public du CHU sur le territoire.
INTÉGRATION DE LA NOMENCLATURE CCAM
AU 1ER NOVEMBRE 2014
Le passage de la nomenclature NGAP à la CCAM pour
l’activité bucco-dentaire a été effectif au 1er novembre
2014 et a concerné la majorité des unités de soins du
centre de soins dentaires (l’orthopédie dento-faciale
en est exclue). Au niveau de chaque unité fonctionnelle,
53
13 590
I
consultations dentaires
(+ 3,6 %).
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page54
LE PÔLE
ODONTOLOGIE
EN BREF
Ce pôle spécifique à la chirurgie dentaire
(59 fauteuils) est actuellement situé dans
un bâtiment qui abritait l’ancienne Faculté
des sciences. Il a également une activité
de chirurgie orale qu’il pratique dans les locaux
du site de l’hôpital Pontchaillou où il devrait
disposer d’un espace dédié adapté à
son évolution dans le cadre d’une opération
de restructuration urbaine incluant la halte
ferroviaire.
Il constitue non seulement un centre de
formation pour les étudiants en odontologie
mais également un centre de référence et de
recours pour les soins dentaires qui ne sont
pas possibles en ambulatoire ou concernant
des patients particuliers (détenus, handicapés,
personnes âgées hébergées en institution).
54
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Jean-Marie Vulcain, assisté de Françoise Morice,
cadre supérieur de santé, et
Mélanie Métayer-Renais, assistante de gestion,
en lien avec Irma Le Clanche, directrice
déléguée auprès du pôle.
Son effectif est largement médicalisé
(26 ETP + 13 internes et 31 ETP non médicaux).
des référents ont été identifiés pour le paramétrage des
actes, en lien avec la direction des systèmes d’information,
afin de disposer d’une double compétence métier
(dentaire et informatique) nécessaire à la mise en
place de cette nouvelle nomenclature. Celle-ci
a nécessité l’intégration d’un nouveau catalogue
d’actes au niveau du logiciel de saisie d’activité
existant (Mac dent) et l’adaptation du processus
de facturation qui en découle.
ACQUISITION D’UN SYSTÈME D’EMPREINTE
NUMÉRIQUE
Le projet de mise en place d’un système d’empreinte
numérique avec programme informatique de traitement
d’images et de stockage a été retenu par la commission
d’innovations médicales de l’établissement. Cet équipement
concerne en priorité les unités d’orthopédie dento-faciale,
de prothèses et de dysfonctions de l’appareil manducateur.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page55
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
imagerie et explorations
fonctionnelles
UNE IRM DÉDIÉE AUX URGENCES
Depuis avril 2014, le CHU dispose d’une IRM supplémentaire
dédiée aux activités d’urgences. Cette autorisation
obtenue de l’Agence régionale de santé s’inscrit dans
les objectifs prioritaires du programme régional de
santé et vise à améliorer la prise en charge des patients :
• par un accès assuré à des plages d’IRM 24h/24 en
urgence ou semi-urgence pour les indications reconnues
et recommandations de la HAS ;
• en garantissant une prise en charge rapide et adaptée
des patients nécessitant une IRM dans les 24 à 48h ;
• en offrant un accès à une IRM aux patients ou praticiens
du territoire de santé sans avoir à passer par l’unité
médico-chirurgicale adultes, par la création
d’un circuit ”patients externes urgents”.
LA DÉLÉGATION D’ACTIVITÉ EN ÉCHOGRAPHIE
Fort de son expérience dans le domaine de l’échographie
veineuse superficielle, le service d’Imagerie du CHU de
Rennes s’est engagé dans une délégation d’activité
entre douze médecins radiologues et cinq manipulateurs
d’électroradiologie médicale exerçant en échographie
au moins à 50 % de leur activité. Cette délégation a été
validée par l’Agence régionale de santé.
Les cinq manipulateurs délégataires ont bénéficié d’un
cycle de formation théorique et pratique dans le cadre
d’un diplôme inter universitaire d’échographie.
une réponse partielle à la nécessité d’adapter les ressources
médicales à la nature des demandes d’examens dans
un contexte de pénurie de médecins radiologues.
UN ACCUEIL ADMINISTRATIF DÉCENTRALISÉ
La décentralisation de l’accueil administratif des patients
du bureau des entrées vers les services cliniques et
médico-techniques est inscrite au projet d’établissement.
Pour le pôle imagerie et explorations fonctionnelles,
après une première étape de mise en œuvre dans le
secteur de l’imagerie du centre urgences réanimations
(CUR -1), l’extension s’est poursuivie par la création
d’un accueil unique pour les consultants externes dans
le secteur d’imagerie du Bloc hôpital de Pontchaillou.
“
Symptômes
neurologiques :
un accès direct
à l’IRM urgences
La délégation, effective depuis mai 2014, fait l’objet
d’un suivi garantissant la qualité de la prise en charge
des patients. Elle concerne aujourd’hui principalement
l’activité vasculaire périphérique (plus de 2000 patients).
Cette délégation médicale très encadrée peut apporter
243 156
I
actes d’imagerie.
19 550
I
IRM (+ 8,4 %).
”
55
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page56
LE PÔLE IMAGERIE
ET EXPLORATIONS
FONCTIONNELLES
EN BREF
Le pôle imagerie et explorations fonctionnelles
est un des pôles médico-techniques du CHU
de Rennes.
Regroupant les services de radiologie,
d’imagerie médicale, d’explorations
fonctionnelles et de médecine du sport,
il gère de nombreux équipements lourds
parmi lesquels 4 IRM (dont une partagée avec
l’université pour la recherche), 4 scanners,
3 salles d’imagerie interventionnelle.
Ce pôle anime par ailleurs le centre régional
d’expertise en neuroradiologie (CREBEN).
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Yves Gandon, assisté de Sophie Huitorel,
cadre supérieur de santé,
et de Fabrice Maréchal assistant de gestion,
en lien avec Irma Le Clanche, directrice
déléguée auprès du pôle.
56
Son effectif est d’environ 258 ETP
dont 35 ETP médicaux (+ 25 internes).
LA TÉLÉMÉDECINE : UN OUTIL DE
LA PERMANENCE DES SOINS
Pour faire face à une démographie médicale défavorable
dans la spécialité de la radiologie, l’hôpital de Redon et
le CHU de Rennes ont défini une coopération pour
l’interprétation des images de scanographie durant
les périodes de permanence des soins du week-end (du
vendredi soir au lundi matin). L’activité a été évaluée à
environ dix scanners par week-end.
Dans le cadre de cette convention, le médecin hospitalier
de Redon, assisté d’un manipulateur d’électroradiologie,
peut solliciter le téléradiologue du CHU de Rennes
selon les protocoles médicaux définis et systèmes
d’information mis à disposition. Chacune des applications
informatiques est connectée au dossier patient informatisé
propre à chacun des deux sites. Cette prestation effective
depuis mi-novembre 2014 s’appuie également sur
le règlement intérieur et la charte de téléradiologie
afin de garantir le respect des droits des patients et
règles de compétences entre professionnels de santé
dans le cadre d’échanges informatisés de données de
santé.
LA STRUCTURATION DE LA RECHERCHE AU
SEIN DU PÔLE
Deux correspondants médicaux, deux cadres de santé,
un ingénieur et un manipulateur d’électroradiologie
médicale ont été désignés pour assurer la coordination
des projets de recherche et la gestion des ressources
dédiées à ces études. Cette cellule constitue l’interface
avec la direction de la recherche, en particulier pour
la mise en place du contrat unique pour les essais
cliniques industriels. Elle doit contribuer à la promotion
et à la valorisation des projets de recherche du pôle.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page57
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
biologie
LA DÉMARCHE QUALITÉ ET L’ACCRÉDITATION
PARTIELLE PAR LE COFRAC
L’accréditation des examens de laboratoires prend en
compte toutes les étapes du processus d’analyse
médicale, c’est-à-dire du prélèvement biologique
jusqu’au rendu de résultat au praticien ou au patient.
Depuis le 1er octobre 2014, le laboratoire du CHU est
accrédité pour une partie de son activité par la section
santé humaine du COFRAC selon la Norme NF EN ISO
15189. Cette accréditation initiale porte sur des examens
de biologie réalisés dans le service de biochimietoxicologie (Alpha1-anti-trypsine, ApoA1, ApoB, RBP,
Orosomucoïde et Zinc). L’extension à d’autres paramètres
de ce service et aux autres services du pôle biologie
est en cours avec une visite du COFRAC prévue au
cours de l’année 2015.
Cette accréditation imposée par la loi est la partie
la plus visible d’une politique ”qualité” qui est déclinée
chaque année au sein des laboratoires. Plusieurs autres
actions ont en effet été menées durant l’année 2014 :
“
90 %
du personnel
du laboratoire
formés à
la démarche qualité.
”
• le dépôt d’une demande d’extension et d’ajout
de paramètres à accréditer déposée en décembre
auprès du COFRAC,
• la mise en ligne sur intranet et internet du manuel de
prélèvement à destination des professionnels du CHU
et de tous nos correspondants extérieurs,
• la diffusion par messagerie d’une newsletter
sur ces mises à jour,
• la mise à disposition d’une fiche
d’amélioration/suggestion de ce manuel,
• le déploiement sur l’ensemble du laboratoire des
déclarations de non-conformités dans le logiciel Norméa.
57
158 116 875
I
B/BHN/équivalents P/PHN produits en 2014,
dont 35 039 131 pour des établissements extérieurs,
soit 22 % de l’activité du pôle.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page58
De plus, une formation de certains biologistes
à la validation et à la vérification de méthodes
d’analyse a été organisée pour les aider à constituer
les dossiers de validation des techniques utilisées
pour réaliser les examens de biologie médicale.
Cette formation contribue à faciliter le déploiement
du système de management de la qualité au sein
des laboratoires du CHU.
Des audits internes et un suivi régulier des réclamations
ont permis d’améliorer les pratiques par la mise en
place d’actions correctives afin de mieux satisfaire
les exigences des services de soins dans l’intérêt du
patient. En effet, la démarche qualité mise en œuvre
par le laboratoire se fait en partenariat étroit avec
tout le personnel des services cliniques du CHU. C’est
dans ce cadre que des visites du laboratoire ont été
organisées pour le personnel des unités de soins et
qu’un module de e-learning a été élaboré et sera
proposé en 2015 afin de rappeler les bonnes pratiques
de prélèvement et d’identitovigilance.
L’ampleur du travail à mener a conduit à doter
la cellule qualité des laboratoires d’un cadre de santé
en septembre 2014.
LE DÉVELOPPEMENT DES NOUVELLES
TECHNOLOGIES DE SÉQUENÇAGE DE L’ADN
POUR LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS
CANCÉREUSES
58
Confronté à l’augmentation potentielle du nombre de
biomarqueurs génétiques prédictifs de la réponse aux
thérapies ciblées anti-cancéreuses, le laboratoire de
génétique somatique des cancers (service de génétique
moléculaire et génomique) a entrepris le transfert
du “NGS” (séquençage à haut débit) au diagnostic
moléculaire des tumeurs solides.
Pour ce faire, le laboratoire a notamment bénéficié
de subventions spécifiques de l’Institut national du
cancer pour l’implantation locale du NGS (next generation
sequencing) et le développement sur le plan national de
solutions bio-informatiques pour ce diagnostic
complexe et massif de données génétiques. Ce projet a
également bénéficié de l’expertise de l’équipe de
recherche ”génomique fonctionnelle intégrée et
biomarqueurs” et de l’infrastructure technologique
de la plateforme génomique santé présente sur le site
hospitalier.
Initiée il y a plus d’un an, une étude comparative et
minutieuse de plus de 3 000 échantillons de tumeurs
solides recueillis dans le cadre de l’activité de diagnostic
moléculaire de routine (cancer du poumon, cancer
colorectal et mélanome) a permis de définir les paramètres
clés pour le diagnostic (seuil de détection des mutations,
sensibilité et spécificité du procédé expérimental).
La méthode a pu être validée, de telle sorte que
ce laboratoire du CHU de Rennes est le premier laboratoire
français à utiliser cette technique en routine pour
le diagnostic génétique des tumeurs solides depuis
novembre 2014.
Ce procédé permet, à un coût raisonnable, d’augmenter
de manière importante le nombre de cibles pronostiques
génotypées simultanément chez un même patient,
d’améliorer la caractérisation du génome tumoral et
de mieux orienter la stratégie thérapeutique. Près de
cent cibles moléculaires d’intérêt diagnostique potentiel
pour 19 gènes différents sont ainsi testées.
L’interprétation de ces résultats a conduit à la mise en
place d’une réunion de concertation pluridisciplinaire
moléculaire associant aux généticiens moléculaires
les pathologistes et les prescripteurs référents du
CHU de Rennes et du Centre Eugène Marquis, afin
d’adapter aux génotypes tumoraux la prise en charge
du patient, en fonction des essais cliniques accessibles.
L’INTÉGRATION DES LABORATOIRES DANS LES
FÉDÉRATIONS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES
”CAMIN” ET ”TECH-SAN”
La fédération hospitalo-universitaire (FHU) ”cancer,
micro-environnement et innovation” (CAMIn), créée
en 2014 autour d'un projet sur le cancer, réunit
cliniciens, chercheurs, biologistes, enseignants
du CHU de Rennes, des universités de Rennes 1 et 2
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C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
et du centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis.
La filière cancer du CHU de Rennes est particulièrement
impliquée dans la FHU et à ce titre l'activité
des laboratoires de biologie y occupe une place
importante.
En effet, au travers du circuit diagnostic des maladies
cancéreuses (histopathologies, cytogénétiques,
génétiques, onco-moléculaires, cytopathologique,
cellulaire/immunologique, protéique et activité
fonctionnelle cellulaire), des compétences
et expertises à forte valeur ajoutée ont été identifiées
participant largement au succès du projet CAMIn lors
de l'audition des candidatures pendant la phase
de sélection pour la labellisation comme FHU.
Le laboratoire d'hématologie biologique et le laboratoire
d'immunologie participent ainsi aux réunions du bureau
de la FHU et sont particulièrement impliqués dans
la préparation de l'appel à projets ”recherche hospitalouniversitaire” du programme d’investissement d’avenir
-PIA2- piloté par l'Agence nationale de la recherche qui
ouvre de nouveaux horizons pour la recherche contre
le cancer.
En parallèle, la FHU ”technologies pour la santé”
(TECH-SAN) implique également des laboratoires du
pôle biologie, en particulier la pharmacologie.
CONTRIBUTION À LA GESTION DE LA CRISE
SANITAIRE EBOLA
La crise sanitaire internationale liée au virus Ebola
a eu également des impacts organisationnels sur
le pôle biologie.
Le pôle biologie, comme tous les services du CHU
particulièrement concernés par cette pathologie virale
(service de maladies infectieuses et réanimation
médicale, SAMU, etc.), a donc mis en place les capacités
opérationnelles nécessaires à l’accueil et au traitement
de ces patients. Les services de virologie, bactériologie,
parasitologie, biochimie et hématologie ont été sollicités
pour internaliser au sein du laboratoire NSB3, hautement
sécurisé, différents paramètres biologiques indispensables
à la prise en charge des patients suspects ou atteints
de virose Ebola. Plusieurs matériels ont été acquis avec
l’appui de l’ARS, de nombreux personnels ont été formés
et la rédaction des procédures et instructions de travail
intégrée dans la démarche globale de l’établissement
pour assurer son rôle d’établissement sanitaire de référence.
2014
LE PÔLE BIOLOGIE
EN BREF
Ce pôle médico-technique regroupe
les dix laboratoires du CHU (biochimietoxicologie, génétique moléculaire et génomique, bactériologie et hygiène hospitalière,
virologie, parasitologie-mycologie, hématologie
cellulaire-hémostase bioclinique, immunologiethérapie cellulaire et hématopoïèse,
anatomie et cytologie pathologiques,
cytogénétique et biologie cellulaire,
pharmacologie).
Au-delà de l’activité d’analyses médicales
de routine pour les hospitalisés comme pour
les consultants externes qui viennent dans
les centres de prélèvements du CHU (+ 4,8 %
de consultations en 2014), le pôle biologie est
un partenaire important de la recherche
clinique et de la médecine personnalisée par
ses activités de gestionnaire du centre
de ressources biologiques, de la tumorothèque
et de plateformes techniques comme celle
de génétique moléculaire des cancers,
permettant la mise au point de dispositifs
innovants en matière de thérapie cellulaire
et tissulaire. Son action dans le domaine
génétique est également essentielle aux centres
de référence en maladies rares du CHU.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Jean-Pierre Gangneux, assisté de Brigitte Marquis,
cadre supérieur de santé, et Hélène Dosser,
assistante de gestion, en lien avec
Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès
du pôle.
Son effectif est de 405 ETP dont 62 ETP
médicaux (+ 36 internes).
59
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page60
Le pôle
pharmacie
LA POURSUITE DES ACTIONS ENGAGÉES AVEC
LES UNITÉS DE SOINS POUR L’AMÉLIORATION
DU CIRCUIT DES PRODUITS DE SANTÉ
Révision du périmètre de
dispensation journalière
individuelle et nominative
(DJIN)
Au regard de l’évolution de la prise en charge de patients
et de la réduction des durées de séjours dans les unités,
la DJIN est réévaluée afin de confirmer la pertinence
ou non de ce mode de délivrance des médicaments.
Ainsi, dans le cadre du transfert d’unités d’orthopédietraumatologie sur le site de Pontchaillou et
du regroupement des activités au Bloc hôpital,
ce service a bénéficié de cette analyse. Les résultats
de cette étude ont conduit à modifier et homogénéiser
les modes de délivrance par un passage d’une délivrance
nominative à une délivrance globale. Cette expérience
doit contribuer à la validation du périmètre de la DJIN
pour d’autres unités cliniques.
Poursuite de la révision
des dotations et du mode
d’approvisionnement par
demi-dotation
À fin 2014, un peu plus de la moitié des unités ont vu
leurs dotations de produits de santé révisées.
Le déploiement par demi-dotation s’est également
poursuivi en 2014 avec 37 unités supplémentaires,
soit au total 52 unités utilisatrices de ce mode
d’approvisionnement.
Organisation des retours
à la pharmacie de produits
de santé par les unités de
soins
Depuis juin 2014, une organisation formalisée de
la gestion des retours de médicaments et dispositifs
médicaux a été mise en place. Le bilan effectué de
juin à décembre 2014 fait état de 4 800 produits
60
24 459
I
cytotoxiques fabriqués,
soit + 16,3 %.
71 671
I
lignes de commandes
(+ 5,7 %).
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page61
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
retournés des services de soins, dont 85 % réintégrés
au stock de la pharmacie ou redistribués.
Informatisation
des prescriptions
de cytotoxiques sous Asclépios
Après le service de pneumologie en juin 2013,
l’informatisation du circuit des chimiothérapies
anticancéreuses avec le logiciel Asclépios s’est poursuivie
au cours de l’année 2014 avec le service d’hématologie
clinique adultes (hôpital de jour en février et hospitalisation
complète en octobre). Ce déploiement a nécessité
le paramétrage de 537 protocoles ainsi que
l’accompagnement et la formation individuelle ou
collective des prescripteurs et des infirmières (12séances
de formation). La prochaine étape concernera
l’informatisation des prescriptions de l’unité d’hématologie
pédiatrique.
Audit du process des activités
d’approvisionnement
et de délivrance
L’intégration totale des produits pharmaceutiques
dans les nouveaux locaux du bâtiment Jean Dausset fin
2013 a mis en évidence des difficultés de fonctionnement,
de gestion des activités d’approvisionnement et de
délivrance, et donc la nécessité de réétudier
les organisations définies et la performance attendue
des outils de stockage du process installé. Pour
la réalisation de cette analyse et des préconisations
d’actions d’amélioration, une assistance externe en
expertise de logistique pharmaceutique hospitalière a
été décidée. Cette étude, selon le cahier des charges
défini fin 2014 avec les représentants des métiers
concernés (pharmaciens, cadres, préparateurs, agents
logistiques), est programmée pour le 1er semestre 2015.
2014
adaptation des organisations de travail en semaine et
en week-end, en cohérence avec les modifications des
plages opératoires.
L’ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS DE LA PHARMACIE
Augmentation des activités
de rétrocessions et essais
cliniques
De nouveaux traitements pour la prise en charge de
l’hépatite C ont augmenté notablement l’activité
de rétrocessions de médicaments (près de 20 %
d’augmentation du nombre des passages des patients).
Ces traitements rétrocédés représentaient une valeur
de 16,3 M€ en 2014.
L’activité d’essais cliniques enregistre également une
progression de 20% du nombre de lignes de dispensations.
Cette évolution résulte d’un nombre croissant d’essais
cliniques actifs concernant les médicaments (167 en
2014 /131 en 2013).
Prise en charge de la gestion
des produits de drapage
opératoire et consommables
de stérilisation
Le transfert complet de cette activité a été effectif
à partir de janvier 2014. Cette activité concerne
161 ”références produits” et a représenté 5 362 lignes
de commandes des unités de soins en 2014.
Accompagnement
du transfert du bloc opératoire
d’orthopédie par la stérilisation
Lors du regroupement des unités d’orthopédie et de
traumatologie sur le site de Pontchaillou, la stérilisation
a accompagné les personnels des blocs opératoires
pour la reconfiguration des boîtes d’instruments. De
plus, une réorganisation de la zone conditionnement
au sein de la stérilisation a été effectuée ainsi qu’une
61
7 394 m3
I
de matériel stérilisé.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page62
LE PÔLE
PHARMACIE
EN BREF
Ce pôle médico-technique est organisé
autour de 3 grands secteurs d’activité
(achats-approvisionnements, pharmacie
clinique et délivrance, pharmaco-technie et
stérilisation). Il est localisé en totalité
dans le bâtiment Jean Dausset depuis 2013.
Outre la couverture des besoins
pharmaceutiques des services du CHU et son
activité de rétrocession, il fournit les produits
de santé nécessaires aux personnes détenues
(UCSA et UHSI) et des poches de nutrition
parentérale à domicile (patients adultes).
Il participe aux réunions de concertation
pluridisciplinaire organisées par les services
cliniques traitants de patients par chimiothérapie
(hématologie clinique adultes et enfants,
hépatologie…) et à la structure de gestion des
risques NRBC.
Son effectif est de 209 ETP dont 20 personnels
médicaux (+ 17 internes).
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Pascal Le Corre, assisté
de Marie-Christine Remars, cadre supérieur
de santé, et de Sébastien Desmarets, contrôleur
de gestion, en lien avec Irma Le Clanche,
directrice déléguée auprès du pôle.
62
LA CONTRIBUTION DU PÔLE PHARMACIE AUX
PROJETS INSTITUTIONNELS
Bon usage des produits de
santé
Sous l’impulsion de la direction générale, chaque
responsable de pôle, avec l’appui et l’expertise du
pharmacien correspondant de pôle, a identifié une ou
plusieurs actions relatives à la qualité et pertinence
des soins. Ces actions complètent celles portées par la
COMEDIMS et visent également à la maîtrise institutionnelle
des dépenses pharmaceutiques (contrat de bon usage
des médicaments). L’élaboration de ce plan d’actions a
donné lieu à la signature d’un avenant aux contrats des
pôles lors de la CME du 18 novembre 2014. Le pôle
pharmacie assure le suivi quadrimestriel de ces actions
ainsi que la mise à disposition de tableaux de bord aux
chefs de pôles du CHU.
Développement durable
Le pôle pharmacie a réalisé un diagnostic interne afin
d’identifier de nouvelles filières de tri et de valorisation
des déchets et contribué à la semaine de la mobilité du
15 au 19 septembre 2014. Des indicateurs de nature
”développement durable” ont également été mis en
place (consommations d’énergie électrique et de papier,
suivi du nombre de commandes fournisseurs pour l’action
concernant les émissions de carbone).
Certification des comptes
La pharmacie a valorisé les stocks de produits de santé
dans les unités de soins dans le cadre de la préparation
de la certification des comptes du CHU à partir de 13unités
représentatives. Ce travail conséquent d’inventaire et
l’extrapolation réalisée a permis d’évaluer à près de
3millions d’euros le stock pharmaceutique pour l’ensemble
des unités de soins du CHU, soit près de 14 jours de
stocks sur la base des consommations de produits de
santé, hors rétrocessions, de 2014 (82,4 M€). La valeur
moyenne du stock à la pharmacie se situe quant à elle
autour de 7 M€, correspondant à environ 30 jours de
stock.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page63
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Le pôle
santé publique
information médicale
En 2014, ce pôle dont les missions sont par nature
transversales et institutionnelles, s’est attaché
à développer :
• l’optimisation du codage du PMSI afin de valoriser
l’activité médicale de l’établissement en lien avec
la direction des finances et des systèmes
d’information ;
• la participation aux programmes locaux, régionaux
et nationaux de recherche en épidémiologie et
santé publique ;
• l’évaluation des pratiques professionnelles des
équipes médicales, dans le cadre du programme
d’amélioration de la qualité et de la gestion des
risques de l’établissement. À ce titre, le service
d’épidémiologie et santé publique a directement
contribué à la constitution du GCS CAPPS Bretagne
(coordination pour l’amélioration des pratiques
professionnelles en santé) et à ses premiers travaux
en lien avec les établissements partenaires ;
• la sécurité transfusionnelle et le bon usage
des produits sanguins labiles dans le cadre de la
mise en œuvre du programme d’hémovigilance, partie
intégrante du plan de gestion des risques du CHU ;
• le déploiement du dossier patient informatisé, tant
au sein des unités d’hospitalisation et de consultation,
qu’au sein des blocs opératoires.
De plus, les différentes équipes du pôle ont activement
participé aux actions institutionnelles, à la suite des réserves
présentées dans le cadre de la certification HAS V2012,
s’agissant du circuit du médicament et du dossier patient.
LE PÔLE
SANTÉ PUBLIQUE
INFORMATION MÉDICALE
EN BREF
Ce pôle d’activité médicale ”sans lits” est
composé du service de santé publique
et épidémiologie, du service des dossiers et
de l’information médicale (SDIM), et de l’unité
d’appui à l’informatisation des unités de soins
(AIUS). Il contribue activement à l’évolution
des services cliniques en matière de démarche
qualité, d’informatisation du dossier patient,
ainsi qu’à la gestion des risques associés aux
soins et à la valorisation des activités
médicales via le codage PMSI.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Jean-François Viel, assisté de Chantal Vitry,
cadre supérieur de santé, en lien avec
Guillaume Laurent, directeur délégué auprès
du pôle.
Son effectif est de 54 ETP, dont 11 personnels
médicaux.
63
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page64
Le pôle
pharmacologie et
investigation cliniques
LA PLATEFORME EN ÉPIDÉMIOLOGIE
DES PRODUITS DE SANTÉ (PEPS)
ENTREPÔT DE DONNÉES BIOMÉDICAL :
PROJET EHOP
Le CHU de Rennes, en collaboration avec celui de Brest,
a élaboré et déposé un dossier dans le cadre de l’appel
à candidatures de l’agence nationale de sécurité du
médicament et des produits de santé (ANSM) visant à
labelliser des plateformes en pharmaco-épidémiologie
et évaluation des usages du médicament.
Le CHU et l’université de Rennes 1 sont co-titulaires de
la solution logicielle EHOP (Entrepôt de données
biomédical) issue du projet de recherche hospitalouniversitaire ”Roogle” développé par l’équipe du
professeur Marc Cuggia. Ce logiciel permet l’exploitation
secondaire des données ”patients” issues du système
d’information hospitalier (SIH) en soutien à l’activité
de recherche.
Le projet porté par le professeur Emmanuel Oger
(service de pharmacologie clinique), a été retenu par
l’ANSM comme plateforme nationale, comme l’a été
celle de Bordeaux. Ces deux plateformes ont pour mission
de concevoir et de réaliser les études pharmacoépidémiologiques demandées par l’ANSM.
La plateforme rennaise associe dans un consortium en
cours de constitution, des unités de l’INSERM, l’IRISA
(institut de recherche en informatique et systèmes
aléatoires), l’EHESP (école des hautes études en santé
publique), le CESP (centre de recherche en épidémiologie
et santé des populations) et l’IRT b-com (institut de
recherche technologique).
Le projet s’appuie sur trois axes développés dans le
prolongement des actions conduites depuis plusieurs
années par le centre de traitement et d’analyse de données
en pharmaco-épidémiologie (CTAD-PEPI) du CHU :
• l’exploitation des données du système national
d’information inter-régime de l’assurance maladie
(SNII-RAM) ;
• le développement d’outils génériques facilitant
l’exploitation de ces données ;
• la formation des futurs chercheurs.
64
Notre établissement a bénéficié d’un financement du
groupement interrégional de recherche clinique et
d’innovation du Grand Ouest (GIRCI GO) pour déployer
ce logiciel EHOP dans les CHU d’Angers et Brest.
Les démarches ont été engagées en 2014 pour préparer
ce déploiement.
Par ailleurs, l’équipe a mis au point un logiciel ”portailrecherche” visant à faciliter l’accès des praticiens du
CHU de Rennes à l’offre de services leur permettant de
concevoir, mener et valoriser leurs projets de recherche
(méthodologie, biostatistiques, investigation, bases de
données…).
CONSULTATION DE BIOSTATISTIQUES
Le projet de ”consultation de biostatistiques”, développé
par le professeur Bruno Laviolle, a pour objet de répondre
aux besoins de traitement de données pour les projets
de recherche clinique non financés par des crédits
spécifiques, notamment ceux des internes, des chefs
de clinique-assistants des universités, des assistants
hospitalo-universitaires (thèses d’exercice, mémoires
de DES et de DESC). Les projets concernés doivent faire
l’objet d’une publication scientifique dans une revue à
comité de lecture.
La consultation s’appuie sur l’unité de biométrie du
service de pharmacologie, renforcée d’un poste
d’ingénieur biostatisticien.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page65
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
LE PÔLE
PHARMACOLOGIE
ET INVESTIGATION
CLINIQUES
EN BREF
LE CENTRE D’INVESTIGATION CLINIQUE
Comme indiqué précédemment, le pôle pharmacologie
et investigation cliniques a été particulièrement impliqué
dans l’élaboration du dossier ”CIC 2020” -présenté en
page 12- déposé et retenu dans le cadre du Contrat de
plan État-Région 2015-2020.
Ce pôle constitue un centre de ressources et
de développement de la recherche
médicale et soignante pour tous
les professionnels du CHU. Son effectif est
de 52,2 ETP dont 13,4 personnels médicaux.
Sa gouvernance est assurée par le professeur
Yves Deugnier, assisté d’Annick Jean, cadre
supérieur de santé, et Nelly Besnard,
assistante administrative, en lien avec
Yves Rayer, directeur délégué auprès du pôle.
LE CENTRE RÉGIONAL
DE PHARMACOVIGILANCE
En 2014, le CRPV a poursuivi ses activités de centre
régional, notamment par l’animation du réseau
régional auquel participent les principaux établissements
des départements d’Ille et Vilaine et des Côtes d’Armor.
LE SERVICE DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Il apporte un soutien méthodologique et biométrique
aux essais cliniques promus par le CHU ainsi que par
l’ANRS (agence nationale de recherche sur le SIDA)
dans le domaine des hépatites virales, pour laquelle il
constitue un centre de méthodologie et de gestion
(CMG).
65
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page66
CHAPITRE
66
3
L’ESSENTIEL
DE L’ACTIVITÉ DES DIRECTIONS
EN 2014
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page67
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
Politique sociale
et gestion des ressources
humaines et des compétences
UNE GESTION PRÉVISIONNELLE
STRUCTURÉE DES COMPÉTENCES
ET DES EMPLOIS MÉDICAUX
L’ÉVOLUTION DE LA GESTION DU TEMPS
DE TRAVAIL MÉDICAL ET DE L’ORGANISATION
DE LA PERMANENCE DES SOINS
Un travail prospectif s’est déroulé sous l’égide de
la commission mixte UFR de Médecine - CHU pour
les emplois universitaires, et sous celle de la souscommission des effectifs médicaux de la CME, pour
les effectifs hospitaliers. Concernant ces derniers, des
rencontres ont été organisées au sein de chaque
pôle, associant les chefs de pôle et de service. Ainsi,
les priorités institutionnelles ont pu être clairement
établies par le directoire, après avis de la CME.
La commission de l’organisation de la permanence
des soins (COPS) a révisé l’organisation des astreintes
médicales, au regard des évolutions réglementaires
(arrêté du 8 novembre 2013). Un important travail de
concertation avec l’ensemble des services a permis
de définir les modalités de mise en œuvre de
cette réforme au CHU, à compter de 2015, notamment
les dérogations applicables au repos quotidien.
Un travail sur le cursus de post-internat a été également
mené au plan local et régional, en phase avec l’évolution
du troisième cycle des études médicales, visant
à atteindre le meilleur équilibre entre la fluidité des
parcours des internes, la réponse aux besoins en
soins, enseignement et recherche, tout en favorisant
le développement des coopérations entre les établissements
de santé (postes d’assistants spécialistes à temps partagé).
La COPS a également initié l’élaboration d’un règlement
intérieur du temps de travail médical (RITTM), qui se
poursuivra en 2015, et préparé la généralisation de la
gestion informatisée du temps de travail.
67
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page68
LE RENFORCEMENT DES COLLABORATIONS
MÉDICALES INTER-HÔPITAUX
Des priorités en matière de collaborations médicales
ont été définies dans le cadre du projet médical projet d’établissement 2012-2016, en tenant compte
du temps médical et des compétences disponibles, et
de la maturité de l’organisation médicale associée.
Cette évolution marque la volonté renforcée d’ouverture
du CHU sur son environnement territorial et régional,
avec trois axes majeurs :
• la mise en œuvre de coopérations intégratives avec
des établissements de soins privés d’intérêt collectif
rennais, dans les domaines de la prise en charge du
cancer d’une part, et des pathologies du thorax et des
vaisseaux, d’autre part ;
• le renforcement et l’amplification des coopérations
territoriales existantes avec les centres hospitaliers
de proximité ;
• la poursuite des collaborations existantes avec les
centres hospitaliers de référence de la région.
La mise en œuvre de ces partenariats s’est traduite
par l’identification de filières de prise en charge
territoriales publiques (consultations avancées,
orientation des patients vers l’établissement de recours),
le renforcement de l’expertise croisée (avis, staffs
communs), le développement des postes à temps
partagé entre le CHU et les hôpitaux (assistants
spécialistes et praticiens hospitaliers).
Fin 2014, 46 postes d’assistants spécialistes à temps
partagé étaient opérationnels, bénéficiant d’un support
financier accordé par l’ARS à ce dispositif de coopération
intégré au cursus de post-internat : 24 postes partagés
avec les hôpitaux de proximité et les établissements de
soins privés d’intérêt collectif (ESPIC) du territoire de
santé de Rennes (CLCC Eugène Marquis, polyclinique
Saint-Laurent, CH Fougères, CH Redon, CH Vitré, CH
Saint-Méen-le-Grand), et 22 postes avec les hôpitaux de
référence des territoires de Lorient, Vannes, Saint-Malo
et Saint-Brieuc.
LA CRÉATION D’UNE COORDINATION
DES SECRÉTARIATS MÉDICAUX
La contribution du secrétariat dans la performance des
services médicaux est importante. Le CHU souhaitait
améliorer son efficacité dans ce domaine tant en
termes d’activité que de qualité. Conformément aux
orientations du projet d’établissement 2012-2016,
le CHU s’est doté d’une coordination des secrétariats
médicaux, rattachée à la direction des ressources
médicales et des coopérations. La coordinatrice nommée
le 1er octobre 2014 a été chargée d’établir un plan
d’actions, qui sera validé par les instances du CHU en
2015, et de constituer un encadrement des secrétariats
au niveau de chaque pôle médical.
L’AMÉLIORATION DES OUTILS DE GESTION
DES RESSOURCES HUMAINES
“
68
46 postes
d’assistants
spécialistes à temps
partagé avec d’autres
établissements de
santé du territoire.
”
Après la constitution de bases de données précises à
l’appui des autorisations en termes d’effectifs, la direction
des ressources humaines (DRH) a engagé la deuxième
phase de ses travaux afin d’analyser de façon plus fine,
sur la base d’indicateurs croisés, la relation entre les
effectifs et l’activité. Les premiers résultats ont fait
l’objet d’une présentation au XVIIIè séminaire de l’Étude
nationale des coûts, à Saint-Malo, le 20 novembre 2014.
Dans la continuité de ces travaux, il est prévu de
renforcer l’utilisation des bases de données nationales.
Par ailleurs, un important travail de fiabilisation des
données de la paie a été réalisé par la création de
nombreuses requêtes de contrôle destinées à éviter
toute anomalie.
RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page69
C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É
2014
LES RESSOURCES EN PERSONNEL DU CHU EN 2014*
*données principalement issues du bilan social
LE PERSONNEL MÉDICAL
LE PERSONNEL NON MÉDICAL
■ L’EFFECTIF MÉDICAL
■ L’EFFECTIF NON MÉDICAL
693,7 ETPR* dont 455 personnels permanents (P) et 238,7
personnels temporaires (T)
6 331 équivalents temps plein rémunérés (ETPR) dont :
• hospitalo-universitaires : 149,2 (P) et 115,8 (T)
• praticiens hospitaliers (P): 265,2 à temps
plein et 16,6 à temps partiel
• attachés : 24 à renouvellement de droit (P) et
12,9 sans renouvellement de droit (T)
• 4 994, 8 personnels titulaires
• 312,6 personnels stagiaires
• 208,1 personnels contractuels à durée
indéterminée
• praticiens contractuels : 58,1 (T)
Les personnels soignants, éducatifs et
médico-techniques représentent 73,25 % du
total de l’effectif en ETPR.
• assistants spécialistes : 51,9 (T)
Taux de féminisation : 79,39% de l’effectif physique
• internes : 595
Age moyen : 41 ans
• étudiants : 1 000
■ GESTION DES CARRIÈRES
■ ÉVOLUTION 2013/2014
• Mises en stage : 265 dont 171 pour le personnel
des services de soins et 12 pour les personnels
des services médico-techniques
• personnel permanent :-1,9 %
• personnel temporaire :+10,9 %
• internes : +17 %
• Promotions
• étudiants : +9 %
190 avancements de grade (65,26% concernent le
personnel soignant et médico-technique)
■ TAUX DE FÉMINISATION
2 077 avancements d’échelon (68 % concerne
le personnel soignant et médico-technique)
• personnel médical permanent (ETPR):
43,86 %
■ FORMATION CONTINUE
• personnel médical temporaire (ETPR) :
57,56 %
• Formation/Promotions professionnelles :
119 agents
• personnel hospitalo-universitaire
(permanent et titulaire) : 39,92 %
• Préparation aux concours et examens :
148 agents (730 jours de formation)
■ ÂGE MOYEN
• Congé de formation professionnelle :
36 agents en position de CFP
• personnel médical senior : 45 ans
• personnel médical temporaire: 33,5 ans
• Bilan de compétences : 27 agents ont effectué
un bilan de compétences
Concours organisés : 48 pour 112 nominations
(75 sur liste principale)
* ETPR :
somme des ETP
présents au dernier jour
de chaque mois /12
69
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LE DÉVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE
DE COMMUNICATION DE PROXIMITÉ
La communication de la DRH repose en grande partie
sur des notes et des procédures, qui conviennent à la
définition ou au rappel de règles de fonctionnement
mais ne favorisent pas suffisamment la compréhension
du cadre général dans lequel s’inscrit la politique en
matière de ressources humaines. Ce cadre est certes
précisé à l’occasion des rencontres semestrielles
organisées depuis deux ans avec les pôles et
les directions, mais le nombre des interlocuteurs est
alors limité. Il est donc apparu nécessaire de rencontrer
”sur le terrain” d’autres acteurs importants de la vie de
l’établissement. La démarche a été initialisée par des
rencontres avec les cadres au cours desquelles ont été
évoqués les modes de management, l’évaluation et
les relations sociales. Ces rencontres ont aussi permis
de répondre à des questions techniques et de clarifier
certains aspects de la politique des ressources humaines.
auxquels elle est confrontée. Cet objectif s’inscrit
également dans le cadre de la promotion du dialogue
social qui est l’un des axes du projet d’établissement.
L’année 2014 a été également marquée par la démission
des secrétaires du CTE et des CHSCT, sur fond de
divergences entre la direction et une partie
des représentants du personnel quant au fonctionnement
de ces instances. Ce contexte n’a pas empêché
le dialogue avec les organisations représentatives
du personnel à l’occasion de rencontres sur des ordres
du jour soumis préalablement ou des sujets ponctuels.
L’ÉVALUATION DE L’ORGANISATION DE
LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES
En 2014, la direction des ressources humaines a simplifié
et optimisé son fonctionnement autour de quatre
bureaux dans la logique du ”guichet unique”, d’un service
central pour les questions nécessitant une expertise
particulière et d’une unité dédiée au recrutement.
Principalement fondée sur les appréciations des pôles et
des directions, l’évaluation est majoritairement positive
bien que la nécessité d’accentuer l’effort de formation
des personnels ait été mise en évidence.
LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS
ET QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL
70
Dans un environnement complexe en termes de circuits
et d’organisation comme l’est celui d’un CHU, ces rencontres
ont un effet très bénéfique, créant du lien social et
permettant aux professionnels de comprendre
les objectifs de la DRH, les valeurs qui sous-tendent
son action et l’intérêt de modalités de gestion parfois
ressenties comme contraignantes. Réciproquement, la
DRH peut recueillir utilement des informations et des
suggestions lui permettant d’améliorer son efficience
et la confiance de ses interlocuteurs.
Ces rencontres sont appelées à se multiplier et devraient
être élargies à d’autres catégories de professionnels.
L’enjeu est important car il s’agit de redonner un sens
collectif à l’action de la Direction, revitaliser le sentiment
d’appartenance des personnels du CHU par la meilleure
compréhension des valeurs de l’institution et des enjeux
La volonté d’une approche de prévention des risques
psycho-sociaux a conduit à confier à la psychologue
du travail recrutée en 2013, des missions
d’accompagnement d’opérations de réorganisation
et de restructuration. Elle est également intervenue
dans certains secteurs rencontrant des problèmes
affectant le fonctionnement des équipes.
Cette première année complète de fonctionnement
a confirmé l’importance de cette approche nouvelle,
collective, que permet la psychologie du travail, en
complément de l’action de la psychologue clinicienne
fondée sur la prise en charge de situations individuelles.
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2014
Politique d’investissement
et gestion des ressources
matérielles
LA RECONFIGURATION
DE LA DIRECTION DE L’INGÉNIERIE
Quatre départements
spécialisés
La direction de l’ingénierie s’est réorganisée autour de
quatre départements spécialisés: l’ingénierie biomédicale,
la sécurité, le patrimoine, les achats et la logistique.
Le secteur administratif a par ailleurs fait l’objet d’un
recentrage de missions et d’une optimisation
des ressources.
La structuration en filières du département achats et
logistique :
• filière ”technologique” : achats pour les secteurs
biomédical, médical et système d’information ;
“
Une gestion
globalisée
des bâtiments
et des installations
techniques
• filière ”biologie” : achat d’examens et prestations
extérieures ;
• filière ”hôtelière et logistique” : elle couvre l’achat de
biens et services pour les secteurs restauration,
linge, bureautique, services, transports sanitaires et
médicalisés, produits d’entretien, hygiène, déchets et
nettoyage des locaux, fournitures hôtelières,
maintenance ;
• filière achats de travaux, maintenance et sécurité.
Le département patrimoine est désormais organisé en deux
secteurs :
12 300
• le patrimoine technique, fluides, sécurité électrique ;
• le patrimoine bâti et études.
I
”
équipements
biomédicaux
(valeur : 86 M€).
L’intégration au sein du secteur ”Patrimoine bâti”
d’une coordination technique de site vise à favoriser
le lien au quotidien entre les utilisateurs et l’activité
support de gestion de patrimoine.
71
3I
chantiers majeurs : nouveau
bâtiment SAMU-SMUR ;
médecine gériatrique,
orthopédie-traumatologie.
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Sept missions transversales
La direction de l’ingénierie a organisé son action
autour de secteurs thématiques transversaux :
• marchés publics ;
• finances & contrôle de gestion ;
• méthodes/qualité/projets ;
• développement durable ;
• ressources humaines & formations ;
• guichet unique & gestion des ateliers/demandes
d’intervention de maintenance et travaux ;
• GMAO–DAO-GED (maintenance et dessin assistés
par ordinateur, gestion électronique des documents).
ÉVOLUTION DES SERVICES LOGISTIQUES
À ce titre, on notera :
• le choix du prestataire pour l’acquisition du logiciel
de gestion et d’optimisation des entrepôts (projet
WMS) ;
• l’intégration du service de brancardage précédemment
rattaché aux pôles médicaux ;
• le développement de filières d’approvisionnement
locales et le retour à des modes de fabrication
traditionnelle pour la restauration ;
• un audit prospectif pour la mise en conformité de
l’unité centrale de production et son évolution pour
l’amélioration de la prestation restauration.
72
I
1,7 I
1 180 I
78 746
transports de patients
couchés/brancardage.
millions
de repas servis.
professionnels du CHU
formés à la sécurité
incendie en 2014.
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LES PRINCIPAUX TRAVAUX MENÉS
PAR LE DÉPARTEMENT PATRIMOINE
Regroupement des activités
d’orthopédie-traumatologie
Réalisée en plusieurs étapes, au sein du Bloc hôpital de
Pontchaillou, cette opération complexe s’est achevée
en juin. Les travaux portaient sur les infrastructures de
l’ensemble des 10 étages du bâtiment avec l’implantation
de deux monte-malades supplémentaires et un ascenseur
pour le personnel. Des gaines techniques recevant les
réseaux majeurs d’électricité et de plomberie ont
également été créées, autorisant ainsi la réhabilitation
future des unités de soins de ce bâtiment.
Transfert de l’unité de gériatrie
aiguë localisée sur le site
de La Tauvrais au 7e étage
du Bloc hôpital
Cette opération de travaux s’est traduite, à la fois, par
une reconfiguration de locaux et des améliorations
hôtelières nécessaires au fonctionnement des 30 lits
de gériatrie aiguë et part des mises en conformité
sécuritaires et des mises à niveau techniques.
Construction du SAMU 35 –
SMUR
La construction du nouveau bâtiment du SAMU 35
s’inscrit dans l’ajustement de son dimensionnement à
son activité de réponse à l’aide médicale urgente
(Centre 15 et SMUR) et à ses missions départementales
et zonales. Mis à niveau et modernisé, le nouveau
2014
bâtiment est situé au nord est du site de Pontchaillou à
proximité de l’hélistation.
L’INGÉNIERIE BIOMÉDICALE
Le CHU a procédé au renouvellement de son imageur
par résonance magnétique (IRM) ”haut champ” et à
l'acquisition d'une machine supplémentaire, identique,
localisée au centre urgences réanimations (CUR),
devenant ainsi en France un des très rares établissements
doté d'un IRM de hautes performances dédié aux urgences
et aux examens non programmés. Ces deux IRM d’une
valeur estimée 2 810 000 € ont été mis en service par
contrat de location. Une seconde salle de radiologie à
capteurs plans a par ailleurs été installée en imagerie
sur le site de Pontchaillou.
L'équipement de monitorage du centre cardiopneumologique a été entièrement renouvelé et
complété, soit cent appareils.
En anesthésie et réanimation, l'opération de remplacement
du parc de ventilateurs d'anesthésie a été entamée et
la nouvelle unité de soins continus médicaux (USC) a
été équipée.
D'importantes opérations d'équipement ont été
menées pour accompagner les grands projets 2014.
Pour exemple, le transfert du service d'orthopédie sur
le site de Pontchaillou, l'ouverture du nouveau plateau
de consultations de gynécologie-obstétrique
sur l’hôpital Sud et la progression de la chirurgie
ambulatoire. Le plateau de consultations d'ophtalmologie
a été renforcé (OCT -Tomographie par Cohérence Optique
- spectral et microscope confocal) et les plateformes
de phaco-vitréotomie renouvelées.
6 660 000€
I
d’investissement
en équipements
médicaux sur 2014
hors les 2 IRM 3 Tesla.
73
8 600
I
interventions
de maintenance
biomédicale.
I
86M€
valeur patrimoniale
des 12 300
équipements en gestion.
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Pilotage financier
et système d’information
Les résultats d’exploitation
et financiers 2014
Le CHU clôture l’année 2014, tous budgets confondus,
par un léger déficit de – 0,4 M€ sur un montant total de
645 M€. L’augmentation d’activité (+ 2,7 % de
séjours) et de sa valorisation (+ 3,5 %) a généré
des recettes plus importantes que celles prévues sur
le budget principal. Ces recettes ainsi que la maîtrise des
dépenses ont permis de maintenir ce budget à l’équilibre.
I
Budget général
Le niveau de la capacité d’autofinancement baisse de
1 million par rapport à 2013 et s’établit à 34,4 M€.
Ce niveau permet de couvrir le remboursement
en capital de la dette. Le taux de marge dégagé par
l’exploitation s’établit à 6,6 %, contre 7,1 % en 2013.
L’exercice se solde par un prélèvement sur fonds
de roulement de près de 3 M€.
645M€
RÉPARTITION DES CHARGES ET DES RECETTES DU BUDGET PRINCIPAL
Les recettes 2014
Les dépenses 2014
8,52%
25,52%
6,21%
7,33%
58,63%
Dépenses hôtelières et générales
Dépenses financières
Dépenses médicales
Dépenses de personnel
Total des dépenses 624 722 372 €
74
17,44%
Autres produits de l'activité hospitalière
Autres produits
Produits versés par l'assurance maladie
76,35%
Total des recettes 624 967 002 €
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LES TRAVAUX PRÉPARATOIRES
À LA CERTIFICATION DES COMPTES
La gestion du risque
comptable et financier
En 2014, la direction des finances a poursuivi
les travaux relatifs à la certification des comptes en
portant l’accent sur la diffusion du contrôle interne
comptable et financier. Celui-ci concerne l’ensemble
des secteurs gestionnaires de crédits. Les actions
prioritaires ont été sélectionnées sur la base de l’état
des lieux réalisé en 2013 par un cabinet d’audit externe
et menées en associant très étroitement les directions
concernées et la Trésorerie du CHU. Ces travaux
permettent de décrire nos processus de gestion,
d’y repérer des points de contrôle et d’assurer
la pertinence et la traçabilité de ces contrôles.
Les commissaires aux comptes qui viendront dès 2015
expertiser les données financières pourront ainsi
appréhender notre niveau de maîtrise des risques.
L’ensemble de la documentation constituera un gage de
qualité comptable.
L’enregistrement
d’opérations comptables
préparatoires
L’exercice 2014 a permis d’enregistrer des opérations
comptables nouvelles nécessaires à la certification
des comptes comme la valorisation des séjours dits
”à cheval” ou non clos au 31 décembre, ou la valorisation
des stocks déportés de pharmacie dans les unités
au 31 décembre. Ce travail exigeant mais indispensable
se poursuivra dans les années à venir. La certification
des comptes de l’établissement est en effet prévue
chaque année à compter de l’exercice 2015.
Au final, l’exercice 2014 est clos avec un léger déficit
(0,4 M€ pour un budget de 645 M€).
LE DÉVELOPPEMENT D’OUTILS D’ÉVALUATION
ET DE CONTRÔLE DE GESTION
Le secteur du contrôle de gestion a conduit plusieurs
chantiers visant à accroître l’efficience du CHU. Sont à
signaler plus particulièrement:
2014
• les études d’ajustement des capacités en lits
d’hospitalisation complète (mutualisation des lits
SMAD-SMF, maternité) ;
• la mise en place d’un tableau de bord mensuel pour
la direction générale permettant de suivre
les indicateurs d’activité et la réalisation
des nouveaux projets (ouverture des USC, EOS,
marché Chantepie, nouvelles IRM). Il vient compléter
l’analyse trimestrielle diffusée via la note de
conjoncture ;
• le développement de nouveaux tableaux de bord
spécifiques pour :
- la cancérologie : suivi de l’activité hospitalière,
les dispositifs d’annonce, les RCP, la recherche… ;
- le SAMU : consolidation des indicateurs issus
du logiciel de téléphonie Génésys pour mesurer
l’efficacité (taux appels décrochés), la qualité de
service (taux décrochés inférieurs à 1 minute) et
l’adhérence (taux occupation des lignes) du service;
- les urgences : mise en place d’un suivi mensuel
des transferts de patients des urgences vers
la médecine interne par créneau horaire pour
évaluer la réalisation du plan d’action favorisant
es transferts le matin et réduisant les transferts
de nuit ;
- l’imagerie : suivi mensuel de l’activité et
des recettes des IRM au regard des objectifs fixés
lors des acquisitions ou renouvellements
des équipements ;
- les blocs opératoires : mise en place d’un reporting
hebdomadaire pour fiabiliser les données saisies
dans DxBloc. Il permettra de produire en 2015 un
tableau de bord de performance des blocs
opératoires (optimisation de leur utilisation).
LA PRÉPARATION À LA FACTURATION
INDIVIDUELLE DE L’ACTIVITÉ EXTERNE
Projet exigeant, la préparation au passage avec
l’assurance maladie à la facturation individuelle
(FIDES) et non plus globale, prévue courant 2015, s’est
traduit par le déploiement du plan d’actions auprès
des équipes des bureaux des entrées, des secrétariats
médicaux et des équipes médicales et par
la professionnalisation des équipes administratives à
ces nouvelles modalités de facturation.
75
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UN SYSTÈME D’INFORMATION ÉVOLUTIF
Quinze principaux projets ont été menés sur l’année.
Ils viennent en support des différentes activités de
l’établissement tant sur les fonctions logistiques et
administratives que médico-soignantes. Parmi eux,
on retiendra particulièrement :
• le remplacement du logiciel de gestion
de la blanchisserie, la solution en place présentait
une obsolescence importante et donc des risques
majeurs d’interruption de service ;
• la mise en œuvre de relance des patients pour rappel
de rendez-vous par SMS : démarré dans le secteur
pilote d’endocrinologie–diabétologie en juin 2014
avant d’être progressivement étendu aux autres
services de l’établissement (4 000 SMS émis
en décembre 2014) ;
• la mise en œuvre d’une plateforme mutualisée de
calcul intensif et de stockage permettant d’exploiter
les capacités des nouveaux séquenceurs haut débit
pour le séquençage du génome pour les laboratoires.
Cet investissement important (250 000 €) initié en
2013 et finalisé en 2014 constitue un investissement
d’avenir pour le CHU permettant de contribuer au
développement des thérapies ciblées en cancérologie ;
• l’extension et l’optimisation de l’architecture de
stockage d’imagerie médicale (capacité 200 To) par
l’utilisation de technologies de stockage moins
onéreuses tout en garantissant l’intégrité des
images stockées (100 000 € d’investissement/
doublement de la capacité de stockage) ;
• la finalisation du déploiement de Dx Bloc
(informatisation du parcours du patient opéré) ;
76
• la mise en œuvre du logiciel de prescription et
administration des chimiothérapies Asclépios
en hématologie clinique (adultes).
Le projet de télémédecine TELEFIGAR a vu ses premières
téléconsultations démarrer en juin 2014 pour la
spécialité de gériatrie (prise en charge des troubles
psycho-comportementaux du patient dément,
problématique polypathologique et évaluation
gériatrique globale). Ce projet couvre également :
• la neurologie (mouvements anormaux et pathologies
du mouvement) ;
• la diabétologie (patient diabétique insulinorequérant);
• la dermatologie (suivi des plaies chroniques).
Le système d’information décisionnel s’est enrichi de
manière significative en 2014, par l’exploitation des
données du dossier patient informatisé (DPI) avec
la mise en œuvre d’interfaces permettant l’élargissement
du périmètre des indicateurs de pilotage du CHU,
telles que :
• la gestion des blocs opératoires (temps opératoires,
heures d’ouvertures de salles…) ;
• la gestion des plannings de rendez-vous (consultations
externes et interventions chirurgicales) ;
• la gestion des courriers (contributeurs, lieux, types,
nombre et délais).
Ces différentes évolutions ont rendu possible l’élaboration
des tableaux de bord des secrétariats médicaux,
une des actions prioritaires du projet d’établissement
pilotée par la direction des ressources médicales et
des coopérations.
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2014
Fonds Nominoë-CHU
de Rennes
L’année 2014 aura été l’année du lancement, par voie
de presse, du Fonds Nominoë et de la collecte des
premiers dons. Le Fonds de dotation a collecté près
de 300 000 € auxquels il convient d’ajouter
les promesses de dons qui atteignent 1 million d’euros.
Le Fonds Nominoë a inscrit deux grands principes
au cœur de sa gouvernance. La transparence quant
à la nature et l’emploi des fonds et l’efficacité dans
la mise en œuvre des projets.
La gouvernance est organisée de façon à conduire
un développement concerté au travers de conseils
ad’hoc :
• un conseil d’administration pour arbitrer et orienter
la stratégie. Il est composé de 9 personnes dont
4 personnalités extérieures au CHU,
• un club des Mécènes pour agir avec les entreprises,
• un comité scientifique pour sélectionner les projets
scientifiques pertinents.
Pour mener à bien son développement, le Fonds Nominoë
a mis en œuvre plusieurs actions de communication
(plaquette, mailing, relations presse, événement, site
internet et présence sur les réseaux sociaux)
et participe à de diverses manifestations au cours
desquelles le Fonds Nominoë a été mis à l’honneur
(Assemblée générale des Notaires d’Ille et Vilaine,
Rencontre “360 possibles” organisée par Bretagne
Développement Innovation, Assemblée générale du
Medef 35, Assemblée générale des Cadres Bretons).
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ANNEXES
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COMPOSITION DES INSTANCES ET COMITÉS DU CHU
Conseil de surveillance
Collège des collectivités territoriales
Nathalie Appéré, maire de Rennes, Présidente
Frédéric Bourcier, représentant de Rennes Métropole
Jeannine Huon, représentante du conseil général d’Ille et Vilaine
Pascale Guilcher, représentante du conseil régional de Bretagne
Collège des personnels
Pr Christophe Leclerq, représentant de la commission médicale d’établissement
Dr Alain Beuchée, représentant de la commission médicale d’établissement
Patricia Auclair-Hénot, représentante de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Philippe Aimard, représentant du comité technique d’établissement
Yves Morice, représentant du comité technique d’établissement
Collège des personnalités qualifiées et des représentants des usagers
Jacqueline Lagrée, personnalité qualifiée désignée par le directeur général de l’agence régionale de santé
Pr Patrick Bourguet, personnalité qualifiée désignée par le préfet d’Ille et Vilaine
Roland Ollivier, personnalité qualifiée désignée par le préfet d’Ille et Vilaine
Laurent Taillanter, représentant des usagers désigné par le préfet d’Ille et Vilaine
Huguette Le Gall, représentant des usagers désigné par le préfet d’Ille et Vilaine
Directoire
Véronique Anatole-Touzet, directrice générale, présidente
Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint
Pr Gilles Brassier, président de la commission médicale d’établissement, membre de droit, 1er vice-président
Pr Éric Bellissant, directeur de l’UFR de médecine, membre de droit, vice-président doyen
Pr Alain Dupuy, membre de droit, vice-président de la recherche, désigné sur proposition conjointe du président de
l’INSERM, du président de l’Université de Rennes 1 et du vice-président doyen
Anne-Marie Lusteau, coordonnatrice générale de soins, présidente de la CSIRMT, membre de droit
Pr Jean-Yves Gauvrit, nommé sur proposition du président de la CME
Dr Véronique Joyeux, nommé sur proposition du président de la CME
Dr David Travers, nommé sur proposition du président de la CME
Direction (avril 2015)
Véronique Anatole Touzet, directrice générale
Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint
Marie-Christine Montréal, directrice adjointe chargée de mission
Cécile Boisse, directrice de la communication,
Guillaume Laurent, directeur des ressources médicales et des coopérations et directeur délégué auprès du pôle
santé publique et information médicale
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Anne-Marie Lusteau, directrice-coordinatrice générale des soins
Pierrick Jaglin, directeur des soins
Yves Rayer, directeur de la recherche et directeur délégué auprès du pôle pharmacologie et investigation cliniques
Brigitte Algrain, directrice de la qualité et des relations avec les usagers, coordinatrice de la filière cancérologie
Brigitte Sal-Simon, directrice des finances et des systèmes d’information et directrice déléguée (par intérim)
auprès du pôle gynécologie-obstétrique-biologie de la reproduction, chirurgie plastique et reconstructrice
et du pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique
Virginie Gall, directrice adjointe des finances
Christine Pichon, directrice des systèmes d’information
Patrick Besson, directeur des ressources humaines
Julie Courpron, directrice adjointe des ressources humaines
Jean-François Taillard, directeur de l’ingénierie et directeur délégué auprès du pôle neuro-sciences
Thierry Bourget, directeur adjoint de l’ingénierie (politique des achats et logistique, directeur des travaux
par intérim)
Hubert Serpolay, directeur de l’ingénierie biomédicale
Frédérique Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle médecine interne et gériatrie, médecine légale et pénitentiaire
Anne-Marie Lorho, directrice déléguée auprès des pôles abdomen, biologie, médecines spécialisées ; coordinatrice
de la filière éducation thérapeutique ; chargée des relations internationales
Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès des pôles thoracique –vasculaire et métabolique, imagerie et
explorations fonctionnelles, pharmacie, odontologie
Agnès Rimbert, directrice déléguée auprès du pôle anesthésie-SAMU-Urgences-réanimations et du pôle locomoteur,
coordinatrice des blocs opératoires
Commission médicale d’établissement
Président : Pr Gilles Brassier
Vice-présidents : Pr Jean-Yves Gauvrit et Dr Véronique Joyeux
Collège n° 1 - Chefs de pôle
Pôle abdomen : Pr Jean-François Bretagne
Pôle anesthésie - samu - urgences - réanimations : Pr Claude Ecoffey
Pôle biologie : Pr Jean-Pierre Gangneux
Pôle gynécologie-obstétrique, biologie de la reproduction chirurgie plastique et reconstructrice : Pr Patrice Poulain
Pôle imagerie et explorations fonctionnelles : Pr Yves Gandon
Pôle locomoteur : Pr Pascal Guggenbuhl
Pôle médecine et soins de support : Dr Jean-François Pinel
Pôle médecine spécialisées : Pr Christian Michelet
Pôle neurosciences : Pr Gilles Edan
80
Pôle odontologie : Pr Jean-Marie Vulcain
Pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique : Pr Patrick Pladys
Pôle pharmacie : Pr Pascal Le Corre
Pôle pharmacologie et investigation cliniques : Pr Yves Deugnier
Pôle santé publique et information médicale : Pr Jean-François Viel
Pôle thoracique, vasculaire et métabolique : Pr Alain Leguerrier
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Pôle médecine interne et gériatrie - médecine légale et pénitentiaire : Pr Bernard Grosbois
Collège n° 2 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers médecins
Cédric Arvieux • maladies infectieuses
Alain Beuchée • pédiatrie
Anthony Chasse • urgences adultes
Véronique Joyeux • équipe médicale DPI
Marc de Kerdanet • pédiatrie
Bruno Deramoudt • médecine physique et réadaptation enfants
Annie Fresnel • information médicale
Vincent Morel • soins palliatifs
Laurent Pasquier • génétique clinique
Gwénaëlle Sost • gériatrie
David Travers • psychiatrie
Collège n° 3 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs
Olivier Azzis • chirurgie pédiatrique
Patricia Branchu • anesthésie-réanimation
Fabrice Foucher • gynécologie-obstétrique
Patrick L’Hours • anesthésie-réanimation
Pascal Menestret • anesthésie-réanimation
Collège n° 4 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers biologistes et pharmaciens
Vincent Gicquel • pharmacie
Pierre Gueret • hématologie
Catherine Henry • cytologie
Catherine Lucas • laboratoire urgences hôpital Sud
Collège n° 5 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers et universitaires médecins
Jean-Yves Gauvrit • neuroradiologie
Christophe Leclercq • cardiologie
Collège n° 6 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers et universitaires chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs
Benoit Godey • ORL
Philippe Seguin • anesthésie-réanimation
Collège n° 7 – Responsables de structures internes (services et unités)
Praticiens hospitaliers et universitaires biologistes et pharmaciens
Claude Bendavid • biochimie
Samer Kayal • bactériologie-virologie
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Collèges n° 8 et n° 9 – Praticiens hospitaliers et universitaires non chefs de pôles, non responsables de structures internes (services
et unités)
Médecins, chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs
Aucun représentant faute de candidat
Collège n° 10 : Praticiens hospitaliers et universitaires non chefs de pôles, non responsables de structures internes (services et unités)
Biologistes et pharmaciens
Chrystèle Dubourg • génétique moléculaire
Collège n° 11 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités)
Médecins
Catherine Meunier • radiologie
Collège n° 12 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités)
Chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs
Axelle Maurice • anesthésie-réanimation
Collège n° 13 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités)
Biologistes et pharmaciens
Sylviane Chevrier • parasitologie
Collège n° 14 – Personnels temporaires ou non titulaires, personnels contractuels ou exerçant à titre libéral
Chefs de clinique–assistants des hôpitaux, assistants hospitalo-universitaires, praticiens hospitalo-universitaires
Jean-Vincent Frenel • anesthésie-réanimation
Collège n° 15 – Personnels temporaires ou non titulaires, personnels contractuels ou exerçant à titre libéral
Assistants spécialistes des hôpitaux et praticiens attachés
Pierre-Nicolas Boivin • pharmacie
Pauline Roge • pharmacie
Collège n° 16 – Sage-femme
Brigitte Huet • gynécologie-obstétrique
Pascale Brun • gynécologie-obstétrique
Représentants des internes (désignés par l’Agence régionale de santé de Bretagne)
Guillaume Pogu • médecine générale
Arthur Lignel • chirurgie
Safiatou Maté • odontologie
Jérémy Duceau • pharmacie
Représentants des étudiants
Lydia Poncelet • médecine
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François Lanoë • pharmacie
Amélie Havard • odontologie
Lucie Pécheux • maïeutique
Membres de la CME avec voix consultative
André Fritz, directeur général (jusqu’au 30 novembre 2014)
Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint
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Anne-Marie Lusteau, directrice, coordinatrice générale des soins, présidente de la CSIRMT
Pr Pierre-Yves Donnio, responsable de l’unité d’hygiène hospitalière
Isabelle Cardiet, pharmacien membre de la COMEDIMS
Pr Eric Bellissant, doyen de la Faculté de médecine
Dr Anne Dautel, doyenne de la Faculté d’odontologie
Pr Jean-Charles Corbel, doyen de la Faculté de pharmacie
Jérôme Guy, représentant du comité technique d’établissement
Comité technique d’établissement (membres titulaires)
Présidente : Véronique Anatole-Touzet, directrice générale
Clothilde Le Cadre (CFDT)
Alain Le Troadec (CFDT)
Robert Souchet (CFDT)
Isabelle Cordion (CFDT)
Annie Cottier (CFTC)
Catherine Deshayes (CGT)
Marie-Claude Rouaux (CGT)
Anne Azzopardi (CGT)
Véronique Pinault (CGT)
Philippe Blin (FO)
Stéphane Pourchet (FO)
Pascal Pabois (SUD Santé)
Christine Regrin (SUD Santé)
Yves Morice (SUD Santé)
Jérôme Guy (SUD Santé)
Dr Jean-François Pinel, représentant de la commission médicale d’établissement (membre avec voix consultative)
Commission de soins infirmiers, de rééducation
et médico-techniques
Présidente : Anne-Marie Lusteau, directrice, coordinatrice générale des soins
Collège des cadres de santé supérieurs et des cadres de santé
Annie Savatte-Maguer • direction de la politique des achats et de la logistique - Pontchaillou
Patricia Auclair-Hénot • rhumatologie - unité Forestier - hôpital Sud
Véronique Tourillon • neurologie - Pierre Marie - Pontchaillou
Bruno Contamin • SAMU-SMUR 35 - Pontchaillou
Élisabeth Bougeard-Gélin • maladies infectieuses – Pontchaillou
Gaelle Breton-Jacq • unité de soins intensifs de cardiologie - Pontchaillou
Béatrice Saliou-Leroy • réanimation chirurgie thoracique et cardiovasculaire – Pontchaillou
Olivier Picquart • institut de formation en soins infirmiers – Pontchaillou
Nadine Le Borgne-Lanoë • hémodialyse – Pontchaillou
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Sophie Massot-Gaudu • pédiatrie - grands enfants – hôpital Sud
Sophie Huitorel-Schmitz • imagerie – Pontchaillou
Collège des personnels infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Olivier Martin • réanimation chirurgicale – Pontchaillou
Rachel Ménard-Stéphant • équipe mobile de gériatrie – Hôtel-Dieu
Anne-Sophie Légier-Vassard • gériatrie – unité Armor – La Tauvrais
Chrystèle Rouault-Tirel • réanimation médicale – Pontchaillou
Annie Denoual • médecine interne - unité Carrel – hôpital Sud
Mélanie Allainmatt-Le Goff • urgences générales adultes – Pontchaillou
Antoine Scipion • réanimation chirurgie thoracique et cardiovasculaire – Pontchaillou
Gwenola Blot-Rio • unité de soins intensifs de cardiologie – Pontchaillou
Valérie Desilles–Baty • éducation thérapeutique - pôle phoracique vasculaire et métabolique - Pontchaillou
Marie-Pierre Le Toullec-Laurent • diabétologie - unité Trémolières – hôpital Sud
Stéphanie Rouet • urgences pédiatriques – hôpital Sud
Maud Monnier-Lefort • diététique – Pontchaillou
Amélie Delmas • pharmacie – Pontchaillou
Guénaëlle Briant-Thétiot • imagerie médicale – hôpital Sud
Delphine Geffard-Soyer • laboratoire de cytogénétique et biologie cellulaire – Pontchaillou
Collège des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture
Christophe Duval • diabétologie - unité Trémolières – hôpital Sud
Marie-Noëlle Baudrier-Jéhannin • crèche ”Les petits lutins” – Hôtel-Dieu
Fabienne Menon-Beaulieu • hémodialyse – Pontchaillou
Marie-Odile Pichonet-Gautier • crèche ”Les petits loups” – Pontchaillou
Membres invités, avec voix consultative
Directeur des soins adjoint à la coordinatrice générale : Pierrick Jaglin
Directrice de l’IFSI : Christine Beloeil
Directrice des écoles de puéricultrices, IADE, IBODE et IFMEM : Thérèse Gautier
Directrice de l’école de sages-femmes : Jocelyne Guermeur
Étudiant représentant la formation de troisième année de l’IFSI : Marie Le Foulon
Étudiant représentant la formation de troisième année de l’IFMEM : pas de candidat
Élève représentant la promotion d’aides-soignants : David Le Franc
Médecin membre de la CME : Dr Patricia Branchu (titulaire), Dr Vincent Morel (suppléant)
Comité d’éthique
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Coordonnateur : Dr Vincent Morel • EMASP
Pr Claude Almange • cardiologie
Antonia Bagot-Turpin, psychologue clinicienne
Dr Alain Caubet • pathologies professionnelles
Nolwen Delarue, cadre de santé gériatrie
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Dr Arnaud Gacouin • réanimation médicale
Dr Benoît Guillet • hématolologie cellulaire-hémostase
Pr Jacqueline Lagrée • philosophie
Anne Marie Lusteau, coordinatrice générale des soins
Marie-Christine Montréal, directrice adjointe
Pr Marie-Laure Moquet-Anger • faculté de droit
Pr Sylvie Odent • génétique clinique
Christine Robert, cadre de santé en réanimation néonatale
François-Xavier Schweyer, sociologue EHESP
Dr David Travers, psychiatre
Commission des relations avec les usagers
et de la qualité de la prise en charge
Président : Véronique Anatole-Touzet, directrice générale
Suppléant : Brigitte Algrain, directrice de la qualité et des relations avec les usagers
Médiateur médecin
Titulaire : Dr Jean-Paul Lenormand
Suppléants : Pr Gérard Chalès, Pr Edouard Le Gall
Médiateur non médecin
Titulaire : Marie-Yvonne Bourget
Suppléant : Patrick Robic
Représentants des usagers
Titulaires : Hélyette Lelièvre et Laurent Taillanter
Suppléants : Alain Faccini et Marinette Ferlicot
Représentant du conseil de surveillance
Titulaire : Pr Jacqueline Lagrée
Suppléant : Pr Patrick Bourguet
Représentants de la commission médicale d’établissement
Titulaire : Pr Gilles Brassier
Suppléant : Dr Gwennaëlle Sost
Représentants de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Titulaire : Gaëlle Breton
Suppléant : Olivier Picquart
Représentant du comité technique d’établissement
Titulaire : Marie-Françoise Guillemot
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CHS-CT de coordination
Président : Patrick Besson, directeur des ressources humaines
Représentants des personnels médicaux
Vincent Gicquel (titulaire)
Représentants des personnels non médicaux
Claudine Gasté • CFDT hôpital Pontchaillou
Christophe Duval • CFDT hôpital Pontchaillou
Marie-Jeanne Perrois • CFDT hôpital Sud
Bertrand Chevrier • CFDT hôpital Sud
Luc Davy • CFDT Hôtel-Dieu, La Tauvrais
Franck Godal • CGT hôpital Pontchaillou
Anne Azzopardi • CGT hôpital Pontchaillou
Catherine Maigné • CGT hôpital Sud
Nathalie Loinsard • CGT hôpital Sud
Claudine Daride • CGT hôpital Sud
Philippe Aimard • CGT hôpital Sud
Jacqueline Jolly • CGT Hôtel-Dieu, La Tauvrais
Sophie Duchemin • FO hôpital Pontchaillou
Patrick Mulon • FO hôpital Sud
Philippe Henry • FO Hôtel-Dieu - La Tauvrais
Bertrand Audiger • SUD Santé Pontchaillou
Marie-Françoise Guillemot • SUD Santé Pontchaillou
Thierry Gilles • SUD Santé Pontchaillou
Katia Luis • SUD Santé Pontchaillou
Évelyne Henry • SUD Santé hôpital Sud
Chantal Le Creff • SUD Santé hôpital Sud
Bertrand Marcil • SUD Santé hôpital Sud
Sophie Dupoirier • SUD Santé hôpital Sud
Yann Leduff • SUD Santé Hôtel-Dieu, La Tauvrais
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R A P P O R T
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