RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page1 C E N T R E H O S P I TA L I E R U N I V E R S I TA I R E D E R E N N E S RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 “Prendre soin de tous et surtout de chacun” RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page2 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page3 Le rapport d’activité 2014 du CHU de Rennes illustre l’engagement majeur de l’ensemble des professionnels du CHU au service de la santé de la population bretonne. Le CHU, par sa triple mission de soins, d’enseignement et de recherche, joue un rôle incontournable dans l’offre de soins de proximité comme dans les activités de recours qui nécessitent des avis spécialisés et des technologies de pointe. 2014 © C. Ablain / Ville de Rennes - Rennes Métropole C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É Son engagement dans les coopérations territoriales, régionales et inter-régionales, avec de multiples partenaires, témoigne du rayonnement du campus hospitalo-universitaire rennais. Soucieux d’assurer qualité et sécurité des soins au quotidien aux patients, il incarne, en tant qu’hôpital public, les valeurs d’égalité, de fraternité et de solidarité, tout en participant aux efforts budgétaires et de gestion indispensables pour préserver notre système de sécurité sociale. La multiplicité des projets réalisés en 2014 ou en cours témoigne de son dynamisme dans de nombreux domaines. Aussi je souhaite remercier chaleureusement tous les acteurs du CHU qui ont contribué et contribuent activement à ces résultats. Nathalie Appéré Présidente du Conseil de Surveillance du CHU de Rennes. 3 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page4 “ À mi-chemin du projet d’établissement 2012-2016 ” RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page5 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 AVANT PROPOS Le rapport d’activité 2014 du CHU de Rennes témoigne de sa dynamique d’adaptation permanente aux besoins des malades de la région et à ses missions hospitalo-universitaires, en cohérence avec les grands axes stratégiques du projet d’établissement 2012-2016 . Plusieurs exemples témoignent des progrès réalisés en 2014 : certification sans réserve du CHU par la HAS, développement de la chirurgie ambulatoire, amélioration des pratiques en cancérologie, labellisation de deux Fédérations Hospitalo-Universitaires et renforcement des plateformes de recherche, mise en œuvre de multiples réorganisations et de nombreux partenariats avec les établissements du territoire, de la région et de l’inter-région, maitrise des résultats financiers. Nous souhaitons saluer le professionnalisme et l’engagement des équipes du CHU illustrés par les nombreux projets menés en 2014 par les pôles d’activité cliniques, médico-techniques ou transversaux. Malgré les difficultés et contraintes, le CHU de Rennes a su, en 2014, progresser encore vers l’excellence dans les soins, l’enseignement, la recherche et l’innovation. Véronique Anatole-Touzet, Directrice générale Présidente du directoire Pr Gilles Brassier, Président de la CME 1er Vice-président du directoire Pr Éric Bellissant, Doyen de la faculté de médecine Vice-président doyen du directoire 5 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page6 2014 L’ANNÉE AU CHU DE RENNES 08 UNE ANNÉE EN IMAGES 10 CHAPITRE 1 LA MISE EN ŒUVRE DES AXES STRATÉGIQUES DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT 6 11 15 18 20 25 Développer et faciliter la recherche médicale et soignante Mieux organiser la cancérologie au CHU Renforcer la position du CHU en chirurgie Améliorer la qualité et la sécurité des soins Développer partenariats et coopérations RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page7 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 28 CHAPITRE 2 LES FAITS MARQUANTS DANS LES PÔLES D’ACTIVITÉS MÉDICALES 29 31 33 35 38 41 43 45 48 50 53 55 57 60 63 64 Le pôle abdomen Le pôle neurosciences Le pôle thoracique, vasculaire et métabolique Le pôle médecines spécialisées Le pôle anesthésie – SAMU - urgences – réanimations Le pôle gynécologie, obstétrique, biologie de la reproduction, chirurgie plastique et reconstructrice Le pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique Le pôle locomoteur Le pôle médecine interne et gériatrie - médecine légale et pénitentiaire Le pôle médecine et soins de support Le pôle odontologie Le pôle imagerie et explorations fonctionnelles Le pôle biologie Le pôle pharmacie Le pôle santé publique - information médicale Le pôle pharmacologie et investigation cliniques 66 CHAPITRE 3 L’ESSENTIEL DE L’ACTIVITÉ DES DIRECTIONS 67 Politique sociale et gestion des ressources humaines et des compétences 71 Politique d’investissement et gestion des ressources matérielles 74 Pilotage financier et système d’information 78 ANNEXES 7 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page8 L’ANNÉE 2014 EN IMAGES Janvier I Messagerie sécurisée Le CHU renforce l’utilisation de la messagerie sécurisée avec les médecins de ville Février Mars I I Le CHU est certifié avec recommandations par la Haute Autorité de Santé Prise en charge Des ondes magnétiques contre les douleurs chroniques Avril 8 A Certification Mai I Septembre I G I Un de Chirurgie vasculaire Installation dans le centre cardio-pneumologique Art L’exposition des dessins des élèves de l’école Robert Desnos Juin I Recherche médicale Création de deux fédérations hospitalo-universitaires : CAMIN et TECH-SAN RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page9 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É Juillet Août I I Accès au soins Rappel des rendez-vous de consultation par SMS Virus Ebola Le CHU, établissement de santé de référence, se prépare à l’accueil de patients touchés par le virus Ebola Gynécologie-obstétrique I Un nouvel espace pour accueillir les consultantes de gynécologie-obstétrique Octobre Novembre dicale rations es : 2014 I I Accréditation Accréditation partielle du laboratoire de biochimie du CHU par le COFRAC Départ André Fritz, Directeur général du CHU, quitte ses fonctions après huit ans d’exercice dans l’établissement Décembre I Droit des patients Le CHU reçoit le label ”Droit des patients” par le ministère de la Santé 9 Nuancier190x100 _Mise en page 1 24/06/13 15:06 Page6 S NTSRESPEC TER DROITPAINFORMER TIER S L ÉTAT TEU DICALESUR DES , CO-ACINFORMATION ’ R MÉ LA PERSON NE DE CONFIA ESP EC TRATER NS ME SLa ”personne de confiance NCE DE SANTÉ IENT IONconfiance ” est une personne du patient, qui LE PAT LES DÉCISCONSENTEMENT majeure, qui connaitLES LIBRE sa santé. Elle DIR ÉCLAIRÉ sesET conviction a la a un rôle de ECTIV s et ses choix DANS consultation concernant ES et d’accomp Elle est consultée AN agnemen TIC t. en priorité si ses volontés. le patient n’est L’ACCÈ IPÉES Sa parole est pas en état S d’exprime prépondérante Le do qui sera aussi AU r Tou à sur consulté avant ssier de l’entoura comple reste DO person importante. Elle écrite tetoute interventi ge, mé SS on ter peut décider ne ou de dicalmédicale décision IER d’une participat la place La jeur quant àapp elée du ma patient transedans MÉ ion à un protocole ”di et rect peu la da de ch DI pas en à sa finde recherche notam mi t,lesi casteparticulie aqr ives médicale. CA de Seule une personne comm antssion elle ledusou cap derni ue pa L vie, préme les majeure des souhait acit tient haiter unicavoynticipées éved’e peut désigner capable ”inf rs afin ce fairou (qui xpr ant s est unelespersonn n’est orm e,séj duforpat un pro e lle tutelle) traitem e de ime tion pasain obligatoire, se ati pré rune sidel’hy de surtousous ou décco muient e.fesrSa sa volo nserv entsd’i confianc fait écrit et rec ons ciser ses lara désignat sionn endecouler sacon nté est révocable de confiance peut parPou t Elle ion,pot ue hèsemédic desou la detioné pe non illi r qu’ do ntité, decern antellaou si. cel rs.à tout être moment. nd un s r l’aoù elle hairni mo leparent, ma ale per elle La it pré unliv de bénévoles uns proche, ins de ci met pos ccor sneestsera tsère co ant 20 unpersonne auprès des sibi ret ndd’une e associatio e strlités’effectuten ciser membre trois ousoient malades t du soum nsult an de par éc it vala uc nde e à ded con médecin s’ilble Le médecin Le mé ma Leansdoleava traitant. ation s naitre ise pa terl’ex s, ilfamille rit et ture limi souh ne peut dec nt ssi tie à leu ou de is l’ét fau pas in jus er mé at ait t ,qu’ confiance puisqu’ilr val du refuser doien sa térarrê ieu nt av des règ . e rec jugelle recevoir idité do t vér em tifier nté. To rter code de s’agit an dic d’inlacon les pie n’est pas levé formulé etchoix ssier duifie evoir sen audu scie aie de al n’e personne r. l’ex ut de l’étab t tout n t dent so patient. prè pre vis-à-viss pou ncetou ant Celleiste Le secret été ide afien con lar personne s de ndr de accès au dossier icipéesde courr ma lissem e nti médical tut st l’ap nce éta la t ouper ell blie -ci dejam Cel médical. Cependa naissa n’o ier puytieerrs.dedeconfiance e… té set sta ndeur ent estet elle sonne. cesn’a ne du patient, aux ui-ci res pont, elledan pas partie dire paya ais ). Le Qu nt pas pas nce peut Le con entretien tut doit tra ctiv saassister, desdemande ssélé à la médicaux libre stadelpour décisio trans nte décision. com vient teis pe etvale souethainsmies, app du do dema (carte ut me d’a l’aider d’a no ur s ssi me dansnsa réc pte tenLa ppliqu accépprécien pacontrai nts méprise dots quien ve ier er mé ndeur dic de it êtr perso er lesde r lesr e-m gna dema ttr e ale Personne des y son rsion de . Les connai u de à préveni nte r au e pré la nn conail ndés t or dical. rs et personn Lessa dire situe atioe orie pours inform ntado ditiou ctiv Les cé nce ma de pe so igi tion ons Elles peuvent confian le do es dé n con ssier dir us tut rsos mé na jeu ation e iventmédec exprim faxdan différent . s lesq re ellcrète s ce... d’u le du méêtreect ive ell es nn ouesdica être être in.s rec n tri ées et méd la même e. icip e-mpersonne titules. Unin s ant La personne par uelles peuvenàdec êm de l’év audetreville . ica prévenir il vo ueillies le pat en ées laires l? ent s’occupe e. t de l’organis yés uelle sont de défaut , ou des Leéga ation lementméde conserv par évo ient s ay l’aes dans démarch administ eêtre co, à matériell à lacinsortie uto ées dan ratives, lution du patient. s’il le La personne dentrun aireproanche ts dro rem est dossier rité confiance s le ises po expria .un ch des équipesLes ay rôle à ois it apd’accomp la iper médical urdos sier mé agnemen ants s surmé connmédicale rès hosun parsontne et d’informa mine dica lese.souhaits pita tion le pa de ledudépatient. l lier. valoi aitre droit tient confian urElle ou cès r se la ca ont ac de comm ce ou, s majeu us s Plus d’infos droits e du cès la pe à r sur . e int décè au x se : rubrique et des usagers intranet direction erm > séjour > personne ulede la qualité rsonne, s, dé Plus édiai s inf d’infos de fenconfiance sauf et Plu re. des usag dre orm sur intra volon le mé ation et dess d’infos ers > net té mo s né usa sur séjour >: rubrique ire gers int direction du cessaire > dro ranet directive s anti de défun s it des : rub cipées la qualité t ou pour pat riqu ients e dire faire > acc ctio n TTR ès au de dos la qua sier médicalité l E RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page10 CHAPITRE 10 1 LA MISE EN ŒUVRE DES AXES STRATÉGIQUES DU PROJET D’ÉTABLISSEMENT EN 2014 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page11 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Développer et faciliter la recherche médicale et soignante DES THÉMATIQUES DE RECHERCHE IDENTIFIÉES Création de fédérations hospitalo-universitaires (FHU) La création officielle de deux fédérations hospitalouniversitaires est intervenue le 20 juin 2014 par la signature à Angers des décisions de labellisation et d’une convention cadre entre les différents partenaires : l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), le groupement de coopération sanitaire (GCS) des hôpitaux universitaires du grand Ouest (HUGO), les centres hospitaliers universitaires (CHU) et les universités concernés. objectif d’optimiser la filière de soins en cancérologie du site de Rennes en intégrant les différentes composantes de recherche dans ce domaine. Elle est organisée autour de groupes de travail portant sur la structuration en réseau de certaines tumeurs, la caractérisation moléculaire des cancers jusqu’aux essais cliniques et le suivi des thérapies ciblées, la recherche translationnelle, la formation et l’enseignement. La FHU ”Technologies pour la santé” (TECH-SAN) Coordonné par le professeur Philippe Mabo, chef du service de cardiologie de l’établissement, en lien avec le professeur Éric Stindel, orthopédiste au CHU de Signature par M. Fritz de la convention cadre labellisant les FHU de Rennes. 20 juin 2014 La FHU ”Cancer, Microenvironnement et Innovation” (CAMIn) Coordonné par les professeurs Thierry Lamy de la Chapelle (hématologie clinique) et Marie-Dominique Galibert (biologie génétique des cancers), ce projet a pour Le Pr Lamy de la Chapelle Le Pr Galibert Le Pr Mabo Brest, ce projet a pour objectif de structurer la filière régionale des technologies médicales innovantes afin d’accélérer le transfert des produits de la recherche vers le patient. S’appuyant sur leur expérience et les collaborations existantes, les FHU ont constitué leurs instances de pilotage (bureau, comité opérationnel, comité scientifique…) et ont défini des projets pour chacun des axes développés dans leurs dossiers de candidature. Des contacts ont également été pris avec les organismes de tutelle et les collectivités territoriales afin d’obtenir leur soutien par l’octroi de moyens spécifiques. L’objectif des FHU est également d’accélerer le transfert des objets de recherche vers des développements industriels. 11 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page12 Un nouveau groupement d’intérêt scientifique L’établissement a décidé d’accompagner les projets non retenus lors de l’appel à candidatures ”département hospitalo-universitaire - fédération hospitalo-universitaire” (DHU-FHU) par la constitution d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS) en lien avec les équipes de recherche universitaires dans un domaine majeur de la santé publique : celui de la nutrition. Ce GIS a pris le nom de NAM (Nutrition, Alimentation, Métabolisme). LE NOUVEAU VICE-PRÉSIDENT RECHERCHE DU DIRECTOIRE DES PLATEFORMES DE RECHERCHE EN EXPANSION Le centre de ressources biologiques (CRB-SANTÉ) Le pôle biologie est désormais chargé de la gouvernance du centre de ressources biologiques, succédant au pôle pharmacologie et investigation cliniques. La réflexion sur le projet immobilier ”Biobanque” destiné à regrouper des collections biologiques avec le soutien du fonds de dotation Nominoë a été poursuivie. Ce dossier d’extension du CRB est également retenu au contrat de plan État-Région 2015-2020. Le contrat de plan État-Région 2015-2020 En 2014, au-delà du projet biobanque, l’élaboration des projets à déposer dans le cadre du CPER 2015–2020 a mobilisé nos équipes de recherche sur les dossiers suivants : ”ThérA-Tech” : plateforme de recherche et de développement pour les thérapies par dispositifs médicaux implantables La cardiologie est particulièrement impliquée dans ce dossier initialisé lors du précédent contrat. La salle interventionnelle ThérA-image : plateforme de thérapie assistée par les technologies de l’image 12 Le professeur Alain Dupuy, chef du service de dermatologie, a intégré le directoire du CHU comme vice-président en charge de la recherche en juin 2014. Il succède dans ces fonctions au professeur Yves Deugnier. ”CIC 2020” Le projet de centre d’investigation clinique “CIC 2020” regroupe trois opérations distinctes : l’extension de l’unité d’investigation clinique du site de Pontchaillou, la création d’un centre de traitement des données en pharmacologie, la création d’une unité d’investigation clinique sur le site de l’hôpital Sud. Le pôle pharmacologie et investigation cliniques a été un des maîtres d’œuvre de ce dossier déposé et retenu au contrat de plan État Région (CPER). ”NAM Ouest” L’objectif est d’obtenir le financement pour l’achat d’équipements pour le groupement d’intérêt scientifique ”Nutrition, Alimentation, Métabolisme” récemment créé. ”CARE” Ce projet vise à structurer la recherche en cancérologie, en complément de la FHU CAMIn en renforçant les plateformes labellisées. La plateforme de pharmacoépidémiologie Le CHU de Rennes a déposé un dossier dans le cadre de l’appel à candidatures de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) visant à labelliser des plateformes en pharmaco-épidémiologie des produits de santé (PEPS). Porté par le professeur Emmanuel Oger du service de pharmacologie, le dossier a été retenu par l’ANSM. Rennes sera l’une des deux plateformes nationales, avec celle de Bordeaux, ayant pour mission de concevoir et de réaliser les études pharmaco-épidémiologiques RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:36 Page13 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É demandées par l’ANSM. La plateforme associe, dans un consortium en cours de constitution, des unités de l’INSERM, l’IRISA (institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires), l’EHESP (école des hautes études en santé publique), le CESP (centre de recherche en épidémiologie et santé des populations), l’IRT b-com (institut de recherche technologique) et le CHU de Brest. Le dossier s’appuie sur trois axes développés dans le prolongement des actions conduites depuis plusieurs années par le centre de traitement et d’analyse de données en pharmaco-épidémiologie (CTAD-PEPI) du CHU : 2014 Des modules de formation spécifiques pour les praticiens Le projet médical du CHU de Rennes fait de la recherche une priorité stratégique. Pour la faire progresser dans l’établissement, il a été décidé de mettre l’accent sur la formation. Le professeur consultant Jean-Claude Daubert a ainsi proposé une série de mesures visant à développer des modules de formation thématiques sur l’exercice professionnel (carrières médicales et environnement professionnel), l’initiation à la recherche • L’exploitation des données du système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (SNII-RAM). • Le développement d’outils génériques facilitant l’exploitation de ces données. • La formation des futurs chercheurs. Le projet d’entrepôt de données biomédical Le CHU et l’Université Rennes 1 sont co-titulaires de la solution logicielle EHOP - Entrepôt de Données Biomédical - issue d’un projet de recherche hospitalouniversitaire développé par l’équipe du professeur Marc Cuggia (service d’investigation clinique). Ce logiciel permet l’exploitation secondaire des données ”patient” issues du système d’information hospitalier (SIH) en soutien à l’activité de recherche. Le CHU de Rennes a bénéficié d’un financement du groupement interrégional de recherche clinique et d’innovation du Grand Ouest (GIRCI GO) pour déployer le logiciel EHOP dans les CHU d’Angers et Brest. DE NOUVEAUX OUTILS DE GESTION ET D’AIDE AUX INVESTIGATEURS Le contrat unique pour les essais cliniques industriels La direction de la recherche a procédé, en lien avec les médecins investigateurs, à la mise en place du nouveau dispositif conventionnel avec les industriels défini par l’instruction ministérielle du 17 juin 2014, pour la réalisation d’essais cliniques au sein de l’établissement. Visant la réduction des délais de signature des conventions et l’amélioration de la compétitivité de la recherche clinique industrielle française, il a conduit à engager au CHU une réflexion en termes de délais et de modalités de gestion des financements industriels. Le Pr Daubert clinique, l’aide à la communication scientifique. Une aide spécifique pour la rédaction scientifique et la prise en charge des frais de traduction et d’édition des articles est également proposée. La consultation de biostatistiques Développée par le professeur Bruno Laviolle, cette consultation a pour objet de répondre aux besoins de traitement de données pour les projets de recherche clinique non financés, notamment ceux des internes ou des assistants qui font l’objet d’une publication scientifique dans une revue à comité de lecture. La consultation s’appuie sur l’unité de biométrie du service de pharmacologie clinique qui a été renforcée d’un poste d’ingénieur biostatisticien. Un portail-recherche Le pôle pharmacologie et investigation cliniques a mis au point un ”portail-recherche” visant à faciliter l’accès des praticiens du CHU à l’offre de services leur permettant de concevoir, mener et valoriser leurs projets de recherche (méthodologie, biostatistiques, investigation, bases de données…). 13 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:37 Page14 DES PRIX POUR INCITER LES JEUNES À LA RECHERCHE MÉDICALE Le comité de la recherche clinique et translationnelle (CORECT) du CHU a lancé deux appels à candidatures pour l’attribution de deux prix : • ”le prix mobilité”, destiné à encourager les projets de mobilité des futurs candidats à des postes hospitalo-universitaires, a permis de décerner trois bourses de 5500 € à 25000€ ; • ”le prix jeune chercheur”, soutenu par la faculté de médecine et l’université de Rennes1, permet aux lauréats d’aller présenter les résultats de leur projet de recherche à un congrès international. DES STRUCTURES DE COLLABORATION EN RECHERCHE RENFORCÉES Un projet de centre d’essais cliniques associant le CHU et le Centre de lutte contre le cancer 14 Le CHU et le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Rennes ont préparé et déposé ensemble un dossier auprès de l’Institut national du cancer (INCa) pour être reconnus en tant que centre labellisé pour les essais de phases précoces (CLIPP ou CLIP2). Ce projet, porté par l’Institut de cancérologie de Rennes, a pour objet la réalisation d’essais cliniques sur le Centre Eugène Marquis et l’unité d’investigation clinique du CHU. Le développement régional de la recherche clinique soutenu par l’ARS En 2014, le groupement coopératif pour le développement de la recherche clinique en Bretagne, animé par le CHU et associant les principaux centres hospitaliers de la région, a intégré le centre hospitalier Bretagne Sud de Lorient. L’intégration du CHU comme établissement associé à la COMUE ”UNIVERSITÉ BRETAGNE-LOIRE” Le CHU a poursuivi ses échanges avec l’Université de Rennes en vue de constituer la communauté d’universités et d’établissements dénommée ”Université BretagneLoire” (COMUE UBL). Les statuts de cette dernière ont été déposés et les quatre centres hospitaliers universitaires des régions Bretagne et Pays de la Loire (Brest, Rennes, Angers, Nantes) intégreront la communauté en tant qu’établissements associés. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:37 Page15 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Mieux organiser la cancérologie au CHU Depuis 2010, les séjours avec mention d’un diagnostic de cancer sont en constante progression (+ 5 à 6 % par an). Cette augmentation concerne tous les types de séjour (hospitalisation complète ou hôpital de jour) et les séances (chimiothérapies et transfusions). L’objectif dans ce contexte est de développer les activités de cancérologie assurées par le CHU en lien avec les recommandations de l’Institut national du cancer et du troisième Plan Cancer lancé le 4 février 2014 et de promouvoir une politique de site avec le centre Eugène Marquis. DÉVELOPPER LA QUALITÉ DE PRISE EN CHARGE EN ONCOLOGIE ET LA CANCÉROLOGIE PERSONNALISÉE Pour vérifier et améliorer la qualité des pratiques de l’établissement dans la prise en charge de ces patients, plusieurs actions ont été menées en 2014. Audit de la mise en œuvre du programme personnalisé de soins (PPS) Réalisé dans tous les services de médecine et chirurgie, l’audit démontre l’appropriation par les professionnels de santé de cet outil destiné à formaliser les éléments de la prise en charge du patient en relais du dispositif d’annonce du cancer. Des améliorations concrètes pour la pratique professionnelle La formation des personnels infirmiers impliqués dans le dispositif d’annonce a été renforcée et les conditions 9% I des patients du CHU sont atteints d’un cancer. “ Une activité en progression constante ” matérielles pour la tenue de réunions de concertation pluridisciplinaire ont été améliorées (une salle supplémentaire, un dispositif de transfert d’images). Évaluation de la traçabilité des avis de réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) Une évaluation réalisée dans le cadre des indicateurs qualité (IPAQSS) a permis de constater l’atteinte des résultats fixés nationalement en matière de traçabilité des avis de ces réunions essentielles à la prise en charge globale du patient souffrant d’un cancer (87 % des dossiers contiennent une fiche RCP). Une formation à la cancérologie pour les soignants Destiné aux personnels paramédicaux, ce programme élaboré en coordination avec le centre Eugène Marquis, est constitué d’un module de base sur les généralités de la prise en charge d’un patient atteint de cancer, et de formations spécifiques déclinées sur les thèmes de la douleur, de la nutrition, de la chimiothérapie pour mieux répondre aux besoins particuliers de ces malades subissant des traitements souvent très agressifs. 20 963 I séjours concernent des patients atteints de cancer (74 068 journées d’hospitalisation). 15 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:37 Page16 “ Faciliter le parcours de soin ” Un annuaire en ligne des spécialistes en cancérologie Une coordination améliorée des professionnels intervenant dans la prise en charge du malade doit réduire les délais à chaque étape du processus. Il s’agit aussi de favoriser la communication avec les médecins traitants et les autres professionnels de santé libéraux impliqués dans le suivi du patient. Un annuaire en ligne des spécialistes en cancérologie donne accès rapidement aux coordonnées des praticiens par spécialité. Il facilite l’information des patients et des professionnels et l’organisation des réunions de concertation pluridisciplinaires au niveau territorial et régional. FAIRE ÉVOLUER L’INSTITUT RENNAIS DE CANCÉROLOGIE 16 En 2014 les trois établissements fondateurs (CLCC Eugène Marquis, CHU de Rennes et Clinique mutualiste La Sagesse à Cleunay) ont considéré qu’il était nécessaire de faire évoluer la gouvernance et le modèle médicoéconomique du groupement de coopération sanitaire (GCS) dédié à la cancérologie. À l’issue d’un audit externe, l’assemblée générale de novembre 2014 a décidé de centrer les moyens du GCS sur le centre hospitalier universitaire et le centre de lutte contre le cancer. Ce nouveau cadre juridique permettra de mettre en cohérence les stratégies médicales des deux établissements fondateurs et d’organiser leur coordination médicale et scientifique. Les établissements de santé du territoire qui souhaiteraient rejoindre ICARE (Institut de cancérologie de Rennes) seront des membres associés. PROMOUVOIR L’ONCOGÉRIATRIE Organisée au niveau régional et territorial, l’oncogériatrie vise à garantir à tout patient âgé atteint de cancer un traitement adapté à son état, grâce à une approche multidisciplinaire associant cancérologie et gériatrie. L’augmentation des sollicitations des experts en 2014 démontre l’investissement important des professionnels médicaux et soignants du CHU de Rennes (119 patients suivis en 2014 versus 50 en 2013). RENFORCER LA RECHERCHE EN CANCÉROLOGIE La labellisation comme fédération hospitalo-universitaire du projet ”CAMin” est évidemment un accélérateur de la recherche en cancérologie. Le rapprochement entre la filière cancérologie de l’établissement et la FHU ”Cancer Microenvironnement et Innovation” (CAMIn) allait de soi, profitant aussi à la coopération avec le Centre Eugène Marquis par le développement des projets communs. Un partenariat existe également avec la polyclinique Saint-Laurent pour l’inclusion de patients dans des essais cliniques portés par le pôle thoracique au titre de la recherche sur les cancers pulmonaires. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:37 Page17 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 LES 4 AXES DU PLAN D’ACTION DE LA FILIÈRE CANCÉROLOGIE AU CHU • Développer la qualité de la prise en charge en oncologie au CHU et la cancérologie personnalisée. • Développer le groupement de coopération sanitaire ”institut rennais de cancérologie” et le travail collaboratif avec le Centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis. • Participer à la structuration des prises en charge au niveau territorial et régional. • Renforcer la recherche en cancérologie en lien avec le Centre Eugène Marquis. 17 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page18 Renforcer la position du CHU en chirurgie UNE ORGANISATION MIEUX ADAPTÉE AUX BESOINS 5,4% I + d’activité ; soit plus de 1 300 interventions supplémentaires. Les hausses les plus significatives • ophtalmologie (+ 34,9 %) ; • chirurgie vasculaire (+ 7,5 %) ; • urologie (+ 4,7 %) ; • neurochirurgie et gynécologie (+ 5,7 %) ; •transplantations cardiaques (+ 40 %). Les modalités d’organisation du bloc opératoire du centre cardio-pneumologique sont désormais harmonisées avec celles des autres blocs opératoires du CHU (amplitude de travail de 10 heures). Cette organisation optimise les ressources présentes et réduit les dépassements d’horaires pour une meilleure prise en charge des interventions urgentes et semi-urgentes, sans déprogrammation des interventions planifiées, dans des conditions de prise en charge homogènes sur toute la journée opératoire. Au centre urgences réanimations (CUR), la fluidité du parcours du patient a été améliorée en augmentant la capacité de réalisation des interventions le matin. Les responsables du bloc du CUR ont formalisé les modalités de programmation de la journée afin de garantir l’équité d’accès aux salles opératoires des différentes spécialités pour les interventions urgentes. L’EXTENSION DE LA CHIRURGIE ROBOTIQUE Cette technologie contribue à améliorer la capacité d’accueil du CHU et sa compétitivité dans un secteur très concurrentiel, permettant de réduire le temps d’hospitalisation du patient en limitant les suites opératoires. Elle a été étendue en 2014 à l’ORL, à la pédiatrie, à la chirurgie cardio-thoracique. DES SITES D’INTERVENTION MOINS DISPERSÉS 18 Depuis avril 2014, l’activité chirurgicale d’orthopédietraumatologie est regroupée à l’hôpital Pontchaillou. L’aboutissement de cette importante opération d’investissement immobilier a mis fin à la dispersion des équipes chirurgicales, anesthésistes et paramédicales qui intervenaient sur deux sites du CHU. Ce regroupement permet d’améliorer la qualité de prise en charge des patients et l’efficience de cette activité. LA POURSUITE DE L’INFORMATISATION DES BLOCS OPÉRATOIRES Le déploiement du logiciel informatique Dx Bloc, qui permet de suivre le patient de sa préparation pour le bloc opératoire à sa sortie, s’est achevé au dernier semestre 2014 par sa mise en place dans les blocs opératoires de neurochirurgie et du centre cardiopneumologique (chirurgie thoracique, cardio-vasculaire, vasculaire). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page19 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É LA MODERNISATION DU PLATEAU TECHNIQUE CHIRURGICAL Le robot chirurgical lors d’une intervention en urologie Le transfert de l’activité d’orthopédie sur le site de l’hôpital Pontchaillou a permis d’engager des travaux de rénovation dans les salles du bloc opératoire de l’hôpital Sud (centrales d’air, éclairage, bras d’anesthésie, peinture). De plus, l’étude d’un plateau technique chirurgical et interventionnel regroupant l’activité de chirurgie ambulatoire, de certains actes techniques et des consultations d’anesthésie a été confiée à un programmiste. Celui-ci est chargé d’analyser les possibilités architecturales et d’évaluer le coût de ce projet immobilier qui intéresse également le centre Eugène Marquis au titre de la chirurgie carcinologique. LA PROGRESSION DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE En 2014, près de 30 % des interventions chirurgicales (8 189 interventions) ont été réalisées en ambulatoire. L’objectif est désormais de faire évoluer vers l’ambulatoire les hospitalisations de courte durée (1 jour et 2 jours). Afin de renforcer les liens avec le médecin traitant, un passeport ambulatoire a été mis en place. Il constitue le fil conducteur du parcours du patient, de la décision d’intervention jusqu’au suivi post-opératoire. Remis dès la première consultation avec le chirurgien hospitalier, il se présente sous la forme d’une pochette regroupant l’ensemble des documents nécessaires à chaque étape de la prise en charge ainsi que de nombreux mémos et informations utiles au malade. L’établissement participe également à la mise en œuvre de la Plateforme d’appui aux professionnels en chirurgie ambulatoire (PAPRICA) initiée par l’Union 2014 régionale des professionnels de santé (UREPS) de Bretagne avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé. Cette plateforme d’information unique sur les pratiques ambulatoires, destinée aux patients, professionnels de santé libéraux et établissements “ 29% des interventions chirurgicales en ambulatoire ” hospitaliers, a pour mission de détailler par établissement les spécificités de la prise en charge ambulatoire des différentes pathologies. Cette démarche vise à sécuriser le parcours du patient et à faciliter le décloisonnement ville/hôpital par une meilleure coordination des acteurs du système de santé. Une vidéo a ainsi été réalisée sur la résection transurétrale de la prostate par laser. Cette technique innovante en chirurgie ambulatoire est pratiquée au CHU de Rennes par le service d’urologie. 19 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page20 Améliorer la qualité et la sécurité des soins LES PROCÉDURES DE CERTIFICATION Certification des secteurs de court séjour par la Haute autorité de santé Grâce à une mobilisation importante de l’établissement sur les deux thématiques objets des réserves en 2013 (circuit du médicament et dossier patient), le CHU a été certifié avec recommandations par la Haute Autorité de Santé (HAS) en février 2014. En juillet, le CHU a accepté de tester la nouvelle version du manuel de certification de la HAS sur la base du référentiel V2014. La visite s’est déroulée du 8 au 12 décembre 2014 et a nécessité un travail préalable important afin d’élaborer les comptes qualité par processus. Cette expérience a été riche d’enseignements pour la structuration du pilotage et du contenu du programme qualité et gestion des risques du CHU. Le rapport, établi à partir de ce test, aidera à orienter les actions du programme qualité et gestion des risques et permettra ainsi de mieux se préparer pour la visite de certification V2014 du CHU prévue en octobre 2016. Certification des secteurs médico-sociaux par l’Agence nationale de l’évaluation des établissements et services médico-sociaux 20 Comme les secteurs sanitaires impliqués dans la démarche de certification par la HAS, les secteurs médico-sociaux doivent répondre à une obligation d’évaluation de leurs activités et de la qualité des prestations délivrées. Au CHU sont concernés les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et le centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP). L’évaluation externe de l’EHPAD par des experts d’un organisme habilité par l’ANESM s’est déroulée les 9 et 10 avril 2014. Les évaluateurs ont noté la qualité et la personnalisation de l’accompagnement des résidents réalisé par des professionnels bienveillants, aux compétences reconnues, la qualité et la continuité de la prise en charge rendue possible notamment grâce aux appuis logistiques, techniques et scientifiques du CHU. Ce dernier est invité à poursuivre les réflexions menées pour la mise en œuvre des projets de vie personnalisés et à accentuer la dimension lieu de vie en articulation avec la dimension sanitaire. Les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) assurent le dépistage et le traitement en cure ambulatoire des enfants de moins de 6 ans atteints d’un handicap moteur, sensoriel ou mental en vue d’une adaptation sociale et éducative dans leur milieu naturel et avec la participation de celui-ci. Le CAMSP du CHU a réalisé son évaluation interne en septembre et octobre 2014 pour une évaluation externe prévue en avril 2015. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page21 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É Accréditation du laboratoire de biochimie par le Comité français d’accréditation (COFRAC) L’accréditation des examens de laboratoires prend en compte toutes les étapes du processus d’analyse médicale : du prélèvement biologique jusqu’au rendu de résultat au praticien ou au patient. L’important travail collectif mené à la fois par le pôle biologie et les unités de soins a permis l’accréditation du laboratoire de biochimie visité par le COFRAC les 15 et 16 mai 2014. Cette accréditation partielle va permettre de poursuivre et d’élargir la portée des examens accrédités en vue de la prochaine visite de surveillance prévue en juin 2015. LES ACTIONS 2014 DU PROGRAMME QUALITÉ ET GESTION DES RISQUES Le CHU a élaboré un programme qualité et gestion des risques dont la mise en œuvre en 2014 a principalement concerné les dossiers suivants. Certification par la Haute autorité de santé • poursuite du travail sur le circuit du médicament et la gestion du dossier patient, • déploiement de l’information et des formations sur l’annonce d’un dommage lié aux soins, • refonte du guide ”gestion des événements indésirables”, • développement des approches par processus sur les 50% I des familles d’examens biologiques devront être accréditées en 2016 et 100 % en 2020. 2014 thématiques du compte qualité prévu dans le cadre de la certification V2014. Amélioration de la qualité et de la sécurité des soins • développement des actions dans les blocs opératoires et les autres sites d’interventionnel (endoscopie, salle de naissance), • poursuite des actions prévues par le comité d’identitovigilance (port du bracelet d’identification). Contractualisation avec les pôles médicaux • élaboration des grilles de maturité en démarche qualité pour les pôles afin de les aider à assurer le suivi de leurs actions (bilan et plan de progression). Thématiques impulsées par la Haute autorité de santé • bientraitance et qualité de vie au travail. LE PROJET MOSTRA 2014-2015 MoSTRA (Mobilisation Services STRAtégies bienTRAitance) est un projet de recherche porté par le CHU de Bordeaux en vue de répondre aux questions relatives à l’efficacité des outils de déploiement de la bientraitance diffusés dans le guide FORAP-HAS, et aux conditions de leur efficacité. Six établissements bretons y participent dont le CHU de Rennes qui a choisi l’activité de traumatologie pour cette recherche en qualité. 21 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page22 “ Ebola : le CHU établissement de référence pour la prise en charge des malades L’ADAPTATION DE LA PRISE EN CHARGE AUX BESOINS DES PATIENTS Un plan d’action “qualité et gestion des risques” dans le service des urgences générales adultes LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE INTERNATIONALE ”EBOLA” En 2014, la refonte du Plan blanc et de ses annexes relatives aux risques NRBC a été engagée par le CHU mais c’est principalement la mise en place du dispositif pour la prise en charge de patients atteints de la fièvre hémorragique de type Ebola qui a mobilisé nos ressources. Le CHU de Rennes, comme celui de Rouen, est en effet établissement sanitaire de référence (ESR) de la zone de défense et sécurité Ouest, et à ce titre le ministère de la Santé lui a demandé d’accueillir les malades de cette virose gravissime. Dès le mois d’août 2014, les professionnels des services de première ligne (accueil des urgences, services des maladies infectieuses, réanimations, SAMU-SMUR) se sont donc formés aux techniques particulières d’utilisation des équipements de protection individuelle conçus pour éviter la propagation de ce virus mortel et se protéger lors de la prise en charge du malade contagieux. 22 102 157 I passages aux urgences (toutes spécialités confondues). Bien que l’activité des urgences médico-chirurgicales adultes ait légèrement baissé en 2014, la part des patients à hospitaliser, parmi lesquels figuraient beaucoup de personnes âgées souvent polypathologiques, a augmenté. Pour gérer cet afflux de patients particulièrement vulnérables, le CHU a ouvert des lits supplémentaires, au cours de l’hiver 2014-2015, notamment en médecine. De plus, une organisation du travail resserrant les liens de l’équipe médico-soignante a été mise en place et un plan d’actions pour améliorer la qualité des soins et la gestion des risques élaboré avec les professionnels du service des urgences générales à Pontchaillou. Basé sur les risques identifiés dans la prise en charge des patients admis en urgence, il cible les thèmes suivants : • qualité de l’accueil et bientraitance des patients et accompagnants, • gestion des situations d’agressivité, • amélioration de la prévention des escarres, • optimisation de la prise en charge de la douleur, • traçabilité des informations dans le dossier patient. Par ailleurs, le CHU a renforcé d’une part, la collaboration de ses unités d’accueil-urgences avec celles de médecine interne et de médecine gériatrique et d’autre part, la coopération avec les établissements d’aval à proximité de Rennes comme l’hôpital de Janzé. ” RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page23 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É Mieux soulager la douleur des enfants En février 2014, le centre de lutte et de traitement de la douleur (CETD) placé sous la responsabilité du pôle ”ASUR“ a démarré l’activité de prise en charge des douleurs 2014 Un accueil et des soins adaptés aux personnes handicapées Le CHU de Rennes a développé des activités de soins spécifiques aux personnes handicapées via l’unité de soins pour les personnes sourdes et malentendantes, rattachée au service de médecine physique et de réadaptation du pôle neurosciences, et du pôle odontologie pour les soins dentaires. Un accès aux soins facilité pour les patients en situation précaire L’Agence régionale de santé de Bretagne a validé la création d’une cellule de coordination du dispositif PASS associant médecins et assistants socio-éducatifs chroniques de l’enfant, plus particulièrement celles des migraines, céphalées et douleurs neuropathiques. Cette prise en charge pluridisciplinaire implique en particulier les équipes du pôle pédiatrie et génétique clinique et celle du pôle neurosciences. Par ailleurs, des programmes de recherche sur la douleur chez l’enfant et l’incidence du lieu (hôpital ou domicile) sur la fin de vie de l’enfant ont été entrepris par le service des psychologues du CHU (pôle médecine et soins de support) en lien avec l’Université de Rennes2. Plus de confort pour le patient à opérer Ces dernières années, les techniques médicales d’anesthésie ont évolué, au même titre que les modalités chirurgicales devenues moins invasives. Cette évolution a permis de minimiser considérablement le risque de décès, avec des molécules plus efficaces et aux effets secondaires réduits. Parmi ces avancées dans la sécurisation de l’anesthésie et l’amélioration des suites opératoires, il faut noter le recours à la sédation sous hypnose qui, en créant un état de conscience modifié dissociant le corps et l’esprit, permet d’opérer un patient avec moins de sédatifs et crée une relation de confiance soignant-soigné toute particulière. et s’inscrivant dans le parcours personnalisé de soins du patient en situation de précarité. Le projet est en lien avec la circulaire DGOS du 18 juin 2013 relative à l’organisation et au fonctionnement des permanences d’accès aux soins de santé (PASS). Le service social du CHU (pôle médecine et soins de support) est particulièrement impliqué dans l’accompagnement des patients de cancérologie et en situation de précarité. 23 300 I consultations du centre d’évaluation et de traitement de la douleur pédiatrique en 2014. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page24 LES SOURCES DU PLAN D’ACTION DU CHU LES ACTIONS D’AMÉLIORATION DES RELATIONS AVEC LES USAGERS Renforcer le partenariat soignant-soigné La commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques s’est engagée à mener une action auprès des agents pour mettre en œuvre les recommandations des représentants des usagers du CHU relatives au droit au calme du patient hospitalisé dans sa chambre, à celui de connaître l’identité et la qualité du professionnel qui entre dans sa chambre et à une sortie mieux organisée. Le CHU a participé à la semaine sécurité patient 2014 avec un outil de simulation ”la chambre des erreurs” qui permet aux professionnels de tester leurs connaissances et la capacité à anticiper les risques dans différents domaines de leur activité (hygiène, médicament, gestion du dossier, etc…). Une conférence organisée avec le comité inter-associatif sur la santé (CISS) sur le thème ”le médicament : des idées reçues à la réalité” a également été proposée au grand public. En juin 2014, l’établissement a organisé une journée des associations qui s’est déroulée en deux temps : • une table ronde associant un philosophe, un avocat et le défenseur des droits sur le thème ”comment permettre au patient d’être acteur de sa prise en charge” ; • la tenue de stands par les associations dans les halls des établissements qui a permis aux patients et usagers une meilleure connaissance de leurs domaines d’intervention. Améliorer l’information du patient Avec l’appui des médiateurs médicaux, les médecins ont été sensibilisés à la question du ”bénéfice-risque” d’un acte interventionnel ou d’un choix thérapeutique, afin d’améliorer l’information et le consentement éclairé du patient et leur traçabilité dans le dossier médical. 24 Pour faciliter la sortie du patient et son suivi en ambulatoire, un document standardisé, synthétisant le séjour du patient et remis à sa sortie pour assurer la continuité de sa prise en charge ainsi qu’une ”check-list”, destinée aux professionnels, ont été élaborés. De plus, une formation sur la communication du dossier médical a été organisée pour les secrétaires médicales pour connaître les règles en la matière. • Le programme national pour la sécurité des patients 2013 – 2017. • Les recommandations des membres de la commission des relations avec les usagers. • Les orientations fixées par la HAS dans la thématique Droits des patients. • Les recommandations post visite de risques de notre assureur (la SHAM). Évaluer la satisfaction des usagers Les données issues de l’analyse des plaintes et questionnaires de sortie ont été structurées pour permettre leur intégration dans le système de gestion des événements indésirables. Cette démarche facilite l’analyse des causes et la détermination d’actions prioritaires pour le programme qualité et gestion des risques du CHU. Le questionnaire de sortie reste l’outil majeur d’évaluation de la satisfaction des usagers du CHU mais l’établissement exploite aussi d’autres modalités parmi lesquelles l’enquête flash dans des services ciblés ou auprès des consultants externes. L’analyse de l’enquête faite auprès de ces derniers va ainsi permettre l’élaboration d’un plan d’actions avec la coordonnatrice des secrétariats médicaux nommée le 1er octobre 2014. Pour la cinquième année consécutive, le ministère de la Santé a attribué à notre établissement le label ”droit des patients” pour le mémo à destination des personnels de santé, présenté sous la forme d’un éventail de fiches de type ”Les Incollables”. La SHAM, quant à elle, lui a décerné son prix spécial du jury pour le projet de sensibilisation des professionnels de santé à l’annonce d’un dommage lié aux soins, sous la forme d’une pièce de théâtre ”dommage, dommage, vous avez dit dommage ?” présentée lors de la journée territoriale des soins. Le CHU de Rennes a également participé à l’évaluation I-SATIS, enquête téléphonique de mesure de satisfaction des patients hospitalisés, en juin 2014. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page25 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Développer partenariats et coopérations COOPÉRATION TERRITORIALE ET RÉGIONALE Les hôpitaux de proximité et établissements médicosociaux Le CHU de Rennes a développé une politique de coopération avec les hôpitaux de proximité de son territoire de santé (Fougères, Vitré et Redon). Celle-ci est formalisée par des conventions favorisant le recrutement de praticiens en exercice partagé, la constitution de fédérations médicales inter-hospitalières (pédiatrie, maladies digestives), l’ouverture de consultations spécialisées avancées (urologie, chirurgie digestive), et la mutualisation des ressources médicales rares par l’utilisation des moyens technologiques modernes pour renforcer la permanence des soins (téléradiologie). De nombreuses conventions ont également été conclues avec les établissements sanitaires et médicosociaux de notre territoire pour développer une filière d’aval gériatrique et améliorer la prise en charge médicale des patients âgés après le traitement de la phase aiguë par le CHU. L’accompagnement des personnes en fin de vie est aussi un des axes de coopération mené par l’établissement grâce au dynamisme de son équipe mobile de soins palliatifs (pôle médecine et soins de support). Le centre hospitalier Guillaume Régnier À Rennes, une unité d’hospitalisation de courte durée pour les urgences psychiatriques rattachée au centre hospitalier spécialisé Guillaume Régnier a ouvert en décembre 2014 sur le site de l’hôpital Pontchaillou. Cette unité fonctionne en lien avec l’unité de psychiatrie de liaison du CHU rattachée au pôle neurosciences. Le Centre de Lutte Contre le Cancer Eugène Marquis et la clinique mutualiste La Sagesse Le CHU de Rennes, le CLCC et la clinique La Sagesse ont engagé une coopération dans le domaine de la cancérologie officialisée en 2006 par la constitution d’un GCS. En 2014, les trois structures ont engagé une réflexion sur la gouvernance dans une perspective d’un nouvel “institut de cancérologie” recentrant les moyens du GCS sur le CHU et le CLCC tout en associant les établissements de santé du territoire : ce cadre juridique a été approuvé en assemblée générale du GCS en novembre 2014. Les liens entre le CLCC et le CHU de Rennes se sont renforcés dans le cadre de la FHU CAMin (Fédération Hospitalo-Universitaire Cancer, Micro environnement et Innovation) permettant de mettre en commun les compétences des médecins, chercheurs, scientifiques et ingénieurs, entreprises, universités et laboratoires : la labellisation de cette structure date de juin 2014. Les deux établissements ont également collaboré sur le développement et le lancement d’un annuaire en ligne des professionnels de cancérologie des deux structures (cf. chapitre sur la cancérologie). La polyclinique Saint-Laurent Le CHU développe des liens étroits avec la polyclinique Saint-Laurent (ESPIC) sur de multiples discipines (orthopédie, cardiologie, pneumologie…). Les essais cliniques, portés par le pôle thoracique du CHU dans le cadre de sa recherche sur les cancers pulmonaires, ont inclus cette année, des patients de la polyclinique Saint-Laurent. Mais c’est principalement sur la chirurgie orthopédique et traumatologique que porte le partenariat majeur développé en 2014 : en particulier, la chirurgie du sport et la chirurgie rachidienne orthopédique. Avec cette nouvelle collaboration, le CHU de Rennes et la polyclinique Saint-Laurent proposent une réponse rapide et de haut niveau, un parcours de soins coordonné et gradué en fonction des besoins des patients, notamment pour les traumatisés sportifs, pris en charge en urgence ou de manière programmée. 25 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page26 Le CHU de Brest Les CHU de Rennes et de Brest disposent d’un accordcadre leur permettant de formaliser leur coopération sur l’ensemble des domaines d’activité de soins, de recherche et d’enseignement dans le cadre de la politique globale de santé au niveau régional. En 2014, la coopération a particulièrement porté sur la mise en œuvre du projet FHU TECH-SAN coordonnée par le professeur Philippe Mabo, chef du service de cardiologie du CHU de Rennes, et le professeur Éric Stindel, orthopédiste au CHU de Brest. Les deux CHU ont également mis en place des groupements coopératifs pour le développement de la recherche clinique dans les centres hospitaliers non universitaires bretons. De même, ils ont développé et animé un réseau de biobanques associant ces mêmes établissements. Le groupement de coopération sanitaire des Hôpitaux du Grand Ouest - HUGO 26 Il y a 10 ans, les CHU et CHR (Angers, Brest, Nantes, Orléans, Poitiers, Rennes et Tours) de l’interrégion Grand Ouest ont créé HUGO, pour coopérer sur les missions hospitalo-universitaires et structurer au niveau interrégional leurs activités de recours, améliorer leurs résultats et leur donner une meilleure visibilité. Dans tous les domaines, l’échelon interrégional a une valeur ajoutée car la mise en commun des forces permet la constitution d’une masse critique, l’atteinte d’un niveau d’excellence ou la mutualisation d’équipements ou de compétences rares. Si l’action de HUGO s’est d’abord développée dans les trois domaines pour lesquels existait une incitation nationale -l’organisation interrégionale du 3e cycle des études médicales, le SIOS et la recherche clinique- les membres de HUGO ont choisi de développer d’autres actions de coopération, dès lors que l’échelon interrégional était pertinent. Cette démarche a conduit HUGO à lancer le 1er appel à projets interrégional pour la labellisation en 2014 de 4 Fédérations Hospitalo-Universitaires (FHU) pour l’interrégion (qui s’ajoutent aux deux Départements Hospitalo-Universitaires nantais labellisés en 2013), sélectionnées par un jury international, à l’issue d’une démarche concertée, initiée et coordonnée par HUGO, en accord avec ses partenaires universitaires et AVIESAN. La médecine de ville Le CHU a renforcé sa communication auprès des praticiens de ville leur permettant d’accéder à de nouvelles informations. Ainsi, les prescripteurs peuvent dorénavant consulter les images réalisées au CHU pour leurs patients grâce à un lien vers un portail web sécurisé dont l’adresse est inscrite dans chaque comptes-rendus des examens d’imagerie. Comme indiqué au chapitre sur la cancérologie, l’accès aux coordonnées des professionnels de la cancérologie du CHU de Rennes ou du CLCC avec une recherche par spécialité a également été facilité grâce à la mise en ligne d’un annuaire dédié. Enfin, lancée en 2013, la collection de plaquettes d’informations “les Mémos Santé du CHU” à destination de la médecine de ville s’est enrichie : développement La documentation du CETD d’une nouvelle activité, d’une filière ou d’un nouveau mode de prise en charge, l’information est relayée aux médecins généralistes ou spécialistes par mailing ciblé. COOPÉRATION INTERNATIONALE Lutte contre les maladies virales et protection maternelle et infantile Le CHU de Rennes a participé depuis 2006 à deux programmes de coopération officiels au Burundi et au Liberia dans le cadre d’”Ensemble pour une Solidarité Thérapeutique Hospitalière en Réseau” (ESTHER), initialement centrés sur l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH dans les pays en développement. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page27 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 POSITIVE ACTION FOR CHILDREN Au Burundi, le programme ESTHER a été complété en 2013 d’un programme ”santé maternelle néonatale et infantile” (SMNI), autour des objectifs de réduction de la mortalité infantile et d’amélioration de la santé maternelle du programme ”objectifs du millénaire pour le développement” (OMD). Au Liberia où le programme devait se terminer en 2015, l’émergence de l’épidémie due au virus Ebola en 2014 a réorienté le programme vers la question de la continuité des soins et la prise en charge en période épidémique et de crise sanitaire grave. Démarche qualité et sécurité des soins Dans le cadre de l’initiative OMS ”African Partnership for Patient Security (APPS)”, le CHU dispose d’un programme financé sur la mission d’intérêt général ”coopération internationale”, centré sur la sécurité des patients hospitalisés comprenant des actions sur l’hygiène, la qualité des soins et la prévention des infections nosocomiales au Burundi. Des personnels du CHU de Rennes de formation médicale, paramédicale ou managériale sont ainsi partis pour des missions d’une semaine au Burundi et huit stagiaires burundais ont été reçus par notre hôpital pour des périodes variant de une à trois semaines. Partenariat hospitalo-universitaire En 2014, le CHU de Rennes a soutenu le projet ”FIERES” déposé par l’association communautaire SWAA-Burundi auprès de la fondation ”Positive Action for Children”. Le projet a été retenu pour un montant de 230 000 € sur trois ans. Il a également soutenu activement, en partenariat avec l’Université Rennes 1, le diplôme interuniversitaire (DIU) de la région des grands lacs, avec l’obtention d’un financement de 150000€, correspondant à un financement intégral du DIU pour 3 ans (2015-2017) et a favorisé l’accueil d’un médecin en spécialisation d’imagerie médicale dans le cadre du diplôme de formation médicale spécialisée. Gestion du matériel réformé Le matériel biomédical et hôtelier réformé est accordé en priorité par le CHU de Rennes aux établissements de santé du Burundi (CHU Kamenge, Hôpital Prince Régent Charles) et à des associations partenaires identifiées (l’Arbre du Voyageur, la Chaîne de l’Espoir et les Enfants du Maroc). Ces dons font l’objet d’un conventionnement garantissant l’acheminement du matériel et son utilisation sur place dans le pays destinataire. 27 29 I missions du CHU au Burundi. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page28 CHAPITRE 28 2 LES FAITS MARQUANTS DANS LES PÔLES D’ACTIVITÉS MÉDICALES EN 2014 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page29 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle abdomen L’ÉVOLUTION DE L’ORGANISATION DES UNITÉS D’HOSPITALISATION DE JOUR ET DE SEMAINE DES SERVICES D’HÉPATO-GASTRO-ENTÉROLOGIE L’expérience acquise de l’unité de soins intensifs ”Caroli” commune aux deux services de médecine du pôle abdomen s’est avérée positive et a convaincu le service des maladies du foie et celui des maladies de l’appareil digestif d’aller plus loin dans la mutualisation de leurs capacités d’accueil respectives. L’étude d’organisation a conduit à l’identification d’un hôpital de semaine de 23 lits organisé en deux secteurs (11 lits dédiés à l’hépatologie et 12 lits dédiés à la gastroentérologie). Une ouverture partielle de 12 lits est prévue jusqu’au samedi 14h, afin de limiter les transferts dans les unités d’hospitalisation complète le vendredi soir, facilitant les programmations de prises en charge de patients en fin de semaine. Un hôpital de jour mutualisé de 13 places ouvert de 7h 30 à 19h 30 regroupera les 3 unités existantes. Les indications de prise en charge dans cette unité ont été définies dans le cadre du projet médical. Sont notamment concernées les endoscopies réalisées sur le plateau technique, avec une augmentation attendue des admissions pour coloscopie, et une réduction des délais de rendez-vous pour réaliser ces examens. LA CRÉATION D’UNE FÉDÉRATION MÉDICALE INTER-HOSPITALIÈRE DE PATHOLOGIES DIGESTIVES POUR LE TERRITOIRE DE SANTÉ N° 5 Le pôle abdomen contribue à la prise en charge médicale et chirurgicale des pathologies digestives dans le cadre de la fédération médicale Inter-hospitalière (FMIH) créée entre le CHU et les hôpitaux de proximité du territoire de santé n° 5 (Vitré, Fougères, Redon). LE TRAITEMENT DES TROUBLES URINAIRES EN CHIRURGIE AMBULATOIRE En urologie, le traitement chirurgical de l’adénome prostatique a sensiblement évolué avec le développement du laser ”greenlight”. Une réduction importante de la morbidité post-opératoire a été constatée, permettant d’envisager une prise en charge innovante en ambulatoire. Une étude préliminaire a validé cette hypothèse et la prise en charge ambulatoire est maintenant proposée en soins courants par le service d’urologie. Ce traitement lui a permis de collaborer au projet PAPRICA (plateforme d’appui aux professionnels en chirurgie ambulatoire) initié par les Unions régionales des professionnels de santé médecins et infirmiers (URPS) et l’ARS de Bretagne. LE MAINTIEN DES COMPÉTENCES DES ÉQUIPES PARAMÉDICALES DU PÔLE L’équipe médico-soignante de l’unité de soins continus ”Caroli” a institué lors de son staff hebdomadaire un temps pour traiter des questions relatives à l’hygiène. L’infirmière de l’équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière (pôle biologie) y est associée. Un travail pluri-professionnel a ainsi été réalisé impliquant les référents ”hygiène” infirmiers et les soignants de l’unité sur l’hygiène des mains, la prévention du risque infectieux et l’usage des antiseptiques. Concernant la prise en charge de la douleur, le pôle abdomen a proposé des terrains de stage à l’école d’infirmier(e)s anesthésistes pour le premier stage sur cette thématique. Une infirmière ayant suivi une formation universitaire dans ce domaine a par ailleurs mis en place une formation interne à l’utilisation du MEOPA (mélange équimolaire oxygène – protoxyde d’azote). 29 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page30 LE PÔLE ABDOMEN EN BREF Ce pôle médico-chirurgical regroupe quatre services spécialisés dans les maladies du foie, de l’appareil digestif et en urologie. Il est également en charge de deux centres de référence pour des maladies rares (Spina bifida et surcharge en fer) et exerce une activité en addictologie et transplantation rénale et hépatique. Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il dispose de toutes les modalités d’accueil et de traitement (hospitalisation complète et de jour, soins intensifs et surveillance continue, plateau technique) des pathologies relevant de ces spécialités médicales, pour les patients ambulatoires comme pour les patients souffrant des pathologies les plus graves dans le domaine digestif, hépato-biliaire et urologique (nutrition parentérale, greffe, carcinologie). Sa gouvernance est assurée par le professeur Jean-François Bretagne assisté de Patrick Robic, cadre supérieur de santé, et Vincent Bonnel, assistant de gestion, en lien avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 178 lits (dont 15 lits de soins intensifs et 12 lits de surveillance continue) et 15 places. Son effectif est de 395 ETP dont 33 ETP médicaux (+ 44 internes). 30 “ Une politique active de formation continue 68 I I 73 I 119 ” patients d’urologie opérés en ambulatoire grâce à la technologie laser en 2014. greffes de foie. greffes de rein. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page31 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle neurosciences L’EXPERTISE EN NEUROCHIRURGIE FONCTIONNELLE CONFIRMÉE LA PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS VASCULAIRES CÉRÉBRAUX AMÉLIORÉE La neurochirurgie fonctionnelle traite du contrôle des réseaux neuronaux impliqués dans l’expression de diverses modalités telles que le mouvement, la spasticité, la douleur ou le comportement. C’est un des domaines L’activité de traitement par thrombolyse des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en phase aiguë a beaucoup progressé en 2014 grâce à l'implication et à la collaboration constantes et soutenues des équipes de neurologie, de neuroradiologie, des urgences médico-chirurgicales adultes et du SAMU de notre établissement. Une évolution thérapeutique est pratiquée : associer la thrombectomie à la thrombolyse lors de la phase aiguë d'un AVC, pour améliorer à la fois la survie du patient et la minimisation du handicap induit par l’accident vasculaire cérébral. Cette nouvelle avancée thérapeutique améliore considérablement le devenir des patients concernés. LA PRISE EN CHARGE DES URGENCES PSYCHIATRIQUES RENFORCÉE d’expertise du service de neurochirurgie du CHU de Rennes qui pratique principalement la chirurgie de l’épilepsie pharmaco-résistante, la stimulation cérébrale profonde pour le traitement des mouvements anormaux et de certaines pathologies psychiatriques telles que les troubles obsessionnels compulsifs et la dépression sévère. Un jeune neurochirurgien est en cours de formation dans cette discipline afin de renforcer l’équipe médicale et faire face à l’accroissement du spectre des pathologies dans ce domaine. Depuis décembre 2014, une unité d'hospitalisation de courte durée psychiatrique placée sous la responsabilité du centre hospitalier Guillaume Régnier, est installée sur le site de Pontchaillou. L’unité Lantéri-Laura reçoit des patients consentant aux soins et présentant un état clinique nécessitant une prise en charge hospitalière de courte durée (24 à 72 heures). Leur admission est faite après une évaluation psychiatrique. L’objectif de cette prise en charge d’urgence est de prévoir les conditions nécessaires au retour à domicile du patient et à la poursuite des soins en ambulatoire. Les urgences médico-chirurgicales adultes travaillent en lien étroit avec cette unité. 31 169 I thrombolyses en 2014. 35 I thrombectomies dont environ un tiers sont associées à des thrombolyses. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page32 LE PÔLE NEUROSCIENCES EN BREF Ce pôle médico-chirurgical est composé des services de neurochirurgie, neurologie, ORL et chirurgie maxillo-faciale, ophtalmologie, médecine physique et réadaptation et de l’unité de soins psychiatriques. Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il constitue un centre de référence régional pour le diagnostic et le traitement de graves pathologies du système nerveux central, périphérique et de la moelle épinière (maladie de Parkinson, épilepsie, sclérose en plaques, accidents vasculaires cérébraux, troubles d’apprentissage du langage…) et un centre d’implantation cochléaire. Sa gouvernance est assurée par le professeur Gilles Edan, neurologue, assisté de Carole Berthois, cadre supérieur de santé, et Monique Cadalen, assistante de gestion, en lien avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 175 lits (dont 6 lits de soins intensifs, 6 lits de neurovasculaire, 6 lits de surveillance continue) et 25 places. Son effectif est de 488 ETP dont 41 ETP médicaux (+ 32 internes). L’ÉVOLUTION DU SERVICE D’OPHTALMOLOGIE En 2014, l’équipe médicale s’est renforcée avec l’arrivée d’un nouveau professeur des universités-praticien hospitalier et la nomination d’un deuxième assistant spécialiste. Par ailleurs, un plan d’équipement spécifique à permis d’améliorer la prise en charge de certains actes (chirurgie de la cataracte, par exemple) et de proposer de nouvelles possibilités thérapeutiques. LE DÉVELOPPEMENT DE L’URODYNAMIQUE Le plateau technique du service de médecine physique et de réadaptation permet de réaliser des bilans urodynamiques pour les adultes et les enfants, fournissant des éléments très utiles pour expliquer le mécanisme des troubles urinaires et guider le traitement. Ce bilan est parfois complété d'un examen électrophysiologique lorsqu'une atteinte neurologique est recherchée. En 2014, un holter vésical a été acquis permettant de mesurer les pressions de la vessie dans les cas les plus complexes. Des conventions de partenariat relatives à cette activité ont été signées récemment avec le centre hospitalier des Marches de Bretagne (Antrain) et le centre régional de gériatrie de Chantepie. 32 800 I bilans urodynamiques par an au CHU. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page33 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle thoracique, vasculaire et métabolique L’ÉVOLUTION DES CAPACITÉS D’HOSPITALISATION ET DES ORGANISATIONS DU CENTRE CARDIOPNEUMOLOGIQUE L’unité de chirurgie vasculaire ”Leriche”, auparavant située dans le Bloc hôpital, est installée depuis mars 2014 dans le centre cardio-pneumologique (CCP). Cette localisation lui permet d’être à proximité des autres disciplines médicales associées à son activité et du plateau technique spécialisé, facilitant la prise en charge des patients aux pathologies chroniques et aux interventions chirurgicales lourdes. Le transfert dans ces nouveaux locaux a nécessité la réduction de la capacité d’accueil de l’unité de chirurgie vasculaire (- 8 lits), compensée par le renforcement de la consultation des pansements. Au-delà de l’intégration de la chirurgie vasculaire, il s’agissait de réaliser un projet plus vaste de réaménagement des locaux et de mutualisation des espaces de travail du CCP. Un hôpital de jour commun aux services de cardiologie, de chirurgie thoracique, cardiaque, vasculaire, et de pneumologie a ainsi permis d’accentuer la prise en charge des patients en ambulatoire pour des actes de chirurgie ou des gestes techniques notamment en cardiologie (coronarographie, bilans…). De même, les capacités d’hospitalisation du service de cardiologie et maladies vasculaires et les aménagements des locaux associés réalisés dans le cadre du projet médical du pôle, ont été ajustés aux évolutions des besoins des patients (fermeture de l’hôpital de semaine). La réduction capacitaire a été rendue possible grâce à la mutualisation des lits d’hôpital de jour et au développement des relations avec les établissements d’aval pour optimiser la durée du séjour du patient au CHU, en évitant les journées d’hospitalisation médicalement non justifiées. À titre d’exemple, une convention a été signée avec le centre régional de gériatrie de Chantepie pour fluidifier les parcours de soins des patients âgés cardiaques. Par ailleurs, les conditions d’accueil et de travail aux urgences cardiologiques ont été améliorées par des travaux de réaménagement de cette zone du bâtiment et la mise en place d’une organisation permettant d’éviter les perturbations entre les différents flux d’admissions (programmées ou non). La création d’une cellule de gestion des lits afin d’optimiser la gestion des lits de médecine et de chirurgie du CCP s’est avérée indispensable pour garantir la disponibilité du lit le plus adéquat pour tout patient admis en urgence ou de manière programmée. 1 912 I coronarographies. 33 + 40% I de greffes cardiaques en 2014 (28 greffes). 749 I angioplasties. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page34 LE PÔLE THORACIQUE, VASCULAIRE ET MÉTABOLIQUE EN BREF Ce pôle médico-chirurgical est composé des services de pneumologie, de cardiologie et maladies vasculaires, de chirurgie thoracique, cardiaque et vasculaire, d’endocrinologiediabétologie et nutrition. La plus grande partie des services du pôle ”TVM” est localisée dans le centre cardiopneumologique sur le site de l’hôpital Pontchaillou, exception faite des unités de médecine métabolique qui sont à l’hôpital Sud. Ce pôle clinique hospitalo-universitaire dispose de toute la palette des modalités de prise en charge des patients pour les pathologies cardiaques, pneumologiques et métaboliques avec des activités de haute technicité (transplantation d’organes, centre mucoviscidose, cancérologie…). Sa gouvernance est assurée par le professeur Alain Leguerrier, assisté d’Annick Jean, cadre supérieur de santé, et Catherine Hélard-Trotoux, assistante de gestion, en lien avec Guillaume Laurent, directeur délégué auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 261 lits (dont 8 lits de réanimation, de 29 lits de soins intensifs et 29 lits de surveillance continue), 5 boxes d’urgence cardiologique et 29 places. Son effectif est de 599 ETP dont 44 personnels médicaux (+ 44 internes). LE DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIVITÉ D’ONCOLOGIE THORACIQUE L’activité d’hospitalisation du service de pneumologie en augmentation (+ 17 %) s’explique par l’activité croissante de l’oncologie thoracique (+ 12 % de séances). Une réflexion a été initiée par le service afin de proposer une organisation médicale et soignante en adéquation avec les évolutions thérapeutiques qui conduisent à limiter les séjours hospitaliers des patients. Par ailleurs, une collaboration renforcée avec la clinique Saint-Laurent permet un meilleur adressage de ses patients pour leur inclusion dans les essais thérapeutiques menés au CHU. Le service de pneumologie participe également à la RCP moléculaire de l’Institut de cancérologie de Rennes. LA CRÉATION D’UNE UNITÉ MOBILE D’ÉDUCATION AU DIABÈTE (UMED) 11 % des patients hospitalisés au CHU sont diabétiques et chaque mois environ 25 patients doivent prolonger leur séjour par un transfert sur l’unité d’hospitalisation de diabétologie (unité Trémolières) afin d’acquérir les bases leur permettant ensuite de gérer leur diabète à domicile. En octobre 2014, une unité mobile d’éducation au diabète (UMED) a été ouverte par le service d’endocrinologiediabétologie-nutrition avec pour objectif de limiter les transferts dans le service et favoriser un retour rapide à domicile ou dans les structures de soins de suite des patients diabétiques admis au CHU pour d’autres pathologies. La cardiologie médicale et chirurgicale, la gastroentérologie et la chirurgie viscérale, la pneumologie, l’hémato-oncologie, la néphrologie, la neurologie, l’UHSI, la médecine interne (UMIP) sont particulièrement concernées mais cette liste n’est pas exhaustive car tous les services de médecine, chirurgie et obstétrique du CHU sont susceptibles d’accueillir des patients diabétiques. 34 134 I publications ”recherche”. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:38 Page35 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle médecines spécialisées L’OUVERTURE D’UNE UNITÉ DE SURVEILLANCE CONTINUE ADOSSÉE À LA RÉANIMATION MÉDICALE Le 14 avril 2014, le service des maladies infectieuses et réanimation médicale a ouvert une unité de six lits de surveillance continue (USC). Elle accueille des patients dont l’état de santé fait craindre la survenue de plusieurs défaillances vitales nécessitant d’être monitorés ou qui, au sortir d’une ou plusieurs défaillances vitales, sont dans un état jugé trop sévère ou instable pour permettre un retour dans une unité d’hospitalisation classique. L’USC réanimation médicale est située au 3è étage du centre urgences réanimations, à proximité de celle de réanimation chirurgicale avec laquelle des collaborations sont fréquentes (effectif commun de remplacement du personnel soignant). L’évaluation du dispositif doit être menée. LE REGROUPEMENT D’ACTIVITÉS DE CONSULTATIONS ET D’HÔPITAL DE JOUR DU SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES ET DE NÉPHROLOGIE néphrologie et l’hôpital de jour du service des maladies infectieuses. Le centre de vaccination et de conseils aux voyageurs a profité de l’ouverture de cette unité pour prendre place dans les anciens locaux du CDAG et de l’hôpital de jour des maladies infectieuses au rezde-jardin du pavillon Claude Bernard. LE RENFORCEMENT DE LA PERMANENCE MÉDICALE Le pôle a vu sa capacité en lits augmenter depuis deux ans, notamment en hématologie clinique avec la reconnaissance de dix lits de soins intensifs supplémentaires et en réanimation médicale avec l’ouverture de six lits de surveillance continue. Ces nouvelles capacités exigent une surveillance rapprochée du patient du fait de la gravité de la pathologie sous-jacente et des facteurs de comorbidité. Elles ont dès lors nécessité la création d’une garde d’interne de nuit. Outre l’intérêt non négligeable que constitue la participation des internes du pôle à cette garde dans leur cursus de formation, elle a offert aux équipes soignantes une expertise médicale sur laquelle elles peuvent s’appuyer, garantissant ainsi la sécurisation des soins. Elle a aussi renforcé la coopération médicale au sein du pôle des médecines spécialisées. L’ensemble du projet a été guidé par la volonté du pôle médecines spécialisées de regrouper certaines de ses activités dans l’ensemble immobilier du ”village médical” de Pontchaillou, afin de gagner en visibilité et faciliter les organisations au service du patient. LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR ÉVALUÉE Depuis mars 2014, le pavillon Louise Bodin accueille le centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG), les consultations de maladies infectieuses et de La prise en charge de la douleur est un des points de vigilance des équipes du pôle médecines spécialisées. C’est pourquoi une étude a été réalisée en juin 2014 sur 163 I greffes de moelle osseuse dont 114 autogreffes. 35 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page36 l’ensemble des services du pôle, en partenariat avec les infirmiers référents douleur du pôle, les référents du centre de lutte contre la douleur (CLUD), cinq étudiants infirmiers-anesthésistes et la cellule qualité du CHU. L’étude comportait trois volets : ambulatoires” (AMA). Il s’agit d’assurer le suivi du patient ayant reçu une chimiothérapie au cours de son hospitalisation dans le service. • auto-évaluation des professionnels de santé par questionnaire individuel sur leur prise en charge de la douleur du patient adulte, • évaluation sur dossier de la traçabilité de l’évaluation de la douleur, • observation des pratiques soignantes. Ce recensement a permis de mettre en évidence un niveau d’évaluation de la douleur par les patients régulier puisque 92 % des dossiers contiennent au moins une évaluation. Toutefois, celle-ci n’est pas systématiquement effectuée avec un outil identifié. L’échelle numérique reste la plus utilisée (79 %), mais une confusion persiste entre l’échelle numérique et l’échelle visuelle analogique. Sur la base de ces constats, des actions ont été définies, en lien avec la formation ”évaluation de la douleur”, afin d’approfondir l’harmonisation des outils et l’intégration de nouvelles grilles d’évaluation validées. Le pôle médecines spécialisées va également renforcer la formation à la traçabilité systématique dans le dossier patient informatisé, et sensibiliser les professionnels aux ressources disponibles en la matière : les référents douleur de chaque service, et le site intranet du CLUD. UNE EXPÉRIMENTATION POUR LE SUIVI AMBULATOIRE DES PATIENTS DU SERVICE D’HÉMATOLOGIE CLINIQUE En septembre 2014, le service d’hématologie clinique a mis en place le dispositif ”assistance des malades 36 42 I patients ont bénéficié de l’AMA (assistance des malades ambulatoires) entre septembre et décembre 2014. Chaque semaine, l’infirmière ”AMA” appelle ces patients à leur domicile et leur soumet un questionnaire préétabli sur leur état de santé. En fonction des réponses, elle leur procure des conseils, peut délivrer des ordonnances pré-remplies et signées par le médecin pour minimiser les effets secondaires du traitement, voire proposer une hospitalisation si l’état du patient le nécessite. Le patient peut aussi appeler l’infirmière via une ligne dédiée. L’analyse des premiers mois de fonctionnement a révélé une réelle satisfaction des patients pris en charge, en termes de suivi, de disponibilité et d’écoute de l’infirmière AMA. Le dispositif a ainsi permis de diminuer significativement le nombre de ré-hospitalisations, et d’ajuster le traitement pour une meilleure efficacité. Les médecins traitants des malades pris en charge en hématologie clinique ont également apprécié ce dispositif qui renforce le lien avec l’hôpital et la communication des informations sur le traitement et l’état de santé de leurs patients. Lauriane James, infirmière AMA, service d’hématologie clinique RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page37 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É “ Le suivi post hospitalisation/ chimiothérapie apprécié par les patients et leurs médecins traitants ” L’IMPLICATION DANS LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE EBOLA Le service des maladies infectieuses et réanimation médicale a piloté, avec la direction générale, la mise aux normes exigées par la DGOS pour l’accueil des personnes atteintes de cette maladie ou suspectées de l’être. La préparation à la gestion de l’accueil de patients suspects ou contaminés par le virus Ebola s’est faite en collaboration avec le pôle biologie et une communication a été faite au niveau de l‘établissement pour informer les personnels des modalités de prise en charge de ces patients à haut risque infectieux. Le personnel soignant des deux unités d’hospitalisation du service des maladies infectieuses et réanimation médicale a été formé aux règles d’habillage et de déshabillage pour le port des tenues pour éviter la contamination. Des simulations d’accueil de patients au niveau de l’établissement ont été effectuées pour les deux unités, dont le passage par les urgences pour l’une d’elle. Ces mises en situation ont permis d’adapter les procédures et d’en faire un retour aux autorités sanitaires pour améliorer le dispositif. 2014 LE PÔLE MÉDECINES SPÉCIALISÉES EN BREF Ce pôle exclusivement composé de services de médecine regroupe les services cliniques spécialisés en maladies infectieuses et réanimation médicale, hématologie clinique, néphrologie et dermatologie. Localisé sur le site de l’hôpital Pontchaillou, il assure un large éventail de modalités de prise en charge dans des disciplines très différentes, qui génèrent à la fois une importante activité ambulatoire, liée aux évolutions thérapeutiques pour les pathologies infectieuses comme le SIDA par exemple, mais également des activités de recours en particulier en cancérologie (greffe de moelle osseuse) ou le suivi des greffés rénaux. Il assure par ailleurs l’animation de centres spécialisés comme le CRIOGO (infections ostéo-articulaires complexes), le centre de diagnostic anonyme et gratuit (CDAD) et le comité de coordination de la lutte contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (COREVIH). Sa gouvernance est assurée par le professeur Christian Michelet, infectiologue, assisté de Christiane Rouaud, cadre supérieur de santé, et Vincent Bonnel, assistant de gestion, en lien avec Anne-Marie Lorho, directrice déléguée auprès de ce pôle. Sa capacité d’accueil est de 130 lits (dont 21 lits de réanimation, 24 lits de soins intensifs -parmi lesquels 14 sont en secteur protégé en hématologie clinique- et 12 lits de surveillance continue) auxquels il faut ajouter 41 places. Son effectif est de 432 ETP dont 33 personnels médicaux (+ 28 internes). 37 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page38 Le pôle anesthésie - samu urgences - réanimations LA CONTRIBUTION AU DÉVELOPPEMENT DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE Le pôle ”ASUR” gère les deux unités d’hospitalisation d’anesthésie et chirurgie ambulatoire du CHU et porte le développement de cette modalité de prise en charge des patients opérés. En 2014, près de 30 % des interventions chirurgicales ont été réalisées en ambulatoire. Il s’agit désormais de faire évoluer vers l’ambulatoire les hospitalisations de très courte durée (1 et 2 jours). “ ” Afin de renforcer les liens avec le médecin traitant, un passeport ambulatoire a été mis en place. Il constitue le fil conducteur du parcours de soins du patient au CHU, de la décision d’intervention jusqu’au suivi post- 8 189 L’AMÉLIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT AUX URGENCES MÉDICO-CHIRURGICALES ADULTES Le vieillissement de la population et le manque de couverture médicale des établissements médico-sociaux gériatriques contribuent à l’admission en urgence de nombreuses personnes âgées, souvent polypathologiques qui devront être hospitalisées quelques jours. Un passeport ambulatoire pour faciliter le parcours de soins 38 opératoire. Remis dès la première consultation avec le chirurgien, il se présente sous la forme d’une pochette regroupant l’ensemble des documents nécessaires à chaque étape de la prise en charge et intègre de nombreux mémos et informations utiles. I interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire. L’amélioration de la qualité de l’accueil des patients aux urgences s’est concrétisée, en 2014, par l’acquisition de fauteuils modulables, diversifiant ainsi les possibilités d’attente, et la mise en place d’une nouvelle organisation de travail renforçant les liens entre équipes médicale et paramédicale. Par ailleurs, un plan pluriannuel d’actions qualité et gestion des risques associés aux soins a été élaboré. Afin de faciliter leur prise en charge en aval des urgences, les liens avec les établissements périphériques au CHU ont été renforcés et la volonté est d’apporter plus de souplesse dans les horaires d’accueil des patients par les structures d’hébergement ou de soins de suite. Parallèlement, en interne, les modalités d’admission des patients en provenance des urgences sont amenées à évoluer, notamment en renforçant la coopération avec les services de médecine interne et de médecine gériatrique du CHU. 49 673 I passages aux urgences générales médicochirurgicales adultes en 2014. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page39 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 L’OPTIMISATION DES MODALITÉS D’ORGANISATION DU SAMU-SMUR LA LUTTE CONTRE LES DOULEURS CHRONIQUES CHEZ L’ENFANT L’année 2014 a été marquée essentiellement par la préparation du transfert de l’activité du SAMUSMUR vers ses nouveaux locaux. Le bâtiment, construit à proximité de l’hélistation, s’étend sur une surface globale de près de 1 300 m2 dont 900 m2 de locaux (bureaux, salle de régulation, salle de gestion des crises, chambres de garde) et 400 m2 de garage pouvant accueillir sept véhicules d’urgence. L’architecture se veut à dimension humaine avec des espaces de travail lumineux et ergonomiques permettant aux équipes d’assurer les missions de régulation des appels et de prise en charge des patients, dans des conditions optimales. En février 2014, le centre de lutte contre la douleur a démarré l’activité de prise en charge des douleurs chroniques de l’enfant. La montée en charge a été progressive pour atteindre en fin d’année le niveau de plus de 300 consultations. Les équipes de pédiatrie et de médecine physique et de réadaptation sont particulièrement impliquées dans cette activité du pôle ”ASUR”. DE NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS POUR PRÉSERVER LES GREFFONS RÉNAUX Depuis le mois de mai 2014, le CHU de Rennes dispose de trois machines à perfuser les reins. Elles permettent de réaliser le prélèvement sur des personnes plus fragiles, le rein étant conservé dans des conditions optimales. Ces machines sont également mises à disposition de cinq établissements hospitaliers appartenant au réseau breton (Lorient, Vannes, SaintBrieuc, Saint-Malo, Pontivy). LA DIVERSIFICATION DES OFFRES DE FORMATION PROPOSÉES PAR LE CESU L’offre de formation du centre d’enseignement des soins d’urgence (CESU) évolue en fonction des besoins internes et externes du CHU. En 2014, des professionnels de santé du pôle imagerie et du pôle abdomen ont été formés à la prise en charge des accidents cardiorespiratoires. Les formations à la simulation dans le cadre des prises en charge pré-hospitalières se développent également. La mise en situation enseigne les réflexes fondamentaux de prise en charge des patients. L’ouverture d’un site internet spécifique permet désormais de mieux communiquer sur l’offre de formation proposée et de valoriser l’activité du CESU de Rennes : http://cesu35.wix.com/cesu-35. 39 + 4,3% I d’activité au SAMU. 1 300 m2 I de nouveaux locaux pour le SAMU-SMUR. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page40 LE PÔLE ANESTHÉSIE SAMU - URGENCES RÉANIMATIONS EN BREF Organisé autour de l’activité d’anesthésieréanimation et de l’urgence, ce pôle est par nature transversal bien que l’essentiel de son activité soit localisée à l’hôpital Pontchaillou, site principal du CHU de Rennes. Composé des services d’anesthésie, de réanimation chirurgicale, du SAMU-SMUR et des urgences médico-chirurgicales adultes, le pôle ”ASUR” assure également la responsabilité des deux unités de chirurgie ambulatoire de l’établissement (UACA) et anime le centre d’évaluation et de traitement de la douleur. Sa gouvernance est assurée par le professeur Claude Ecoffey, assisté de Martine Primois, cadre supérieur de santé, et Monique Cadalen, assistante de gestion, en lien avec Brigitte Sal-Simon, directrice déléguée auprès du pôle La capacité d’accueil du pôle ASUR est de 66lits (dont 27 lits de réanimation chirurgicale et 8 lits de surveillance continue), auxquels il faut ajouter 65 lits de soins postinterventionnels et 38 places (UACA : unité d’anesthésie et de chirurgie ambulatoires). Son effectif est de 581 ETP dont près de 100 personnels médicaux (+ 48 internes). 40 L’ÉVOLUTION DES PRATIQUES MÉDICALES ET SOIGNANTES D’ANESTHÉSIE POUR AMÉLIORER LE CONFORT DU PATIENT Les techniques d’anesthésie sont de plus en plus sûres et diversifiées, accompagnant l’évolution des modalités chirurgicales (ambulatoire) avec des molécules plus efficaces aux effets secondaires moindres. De plus, les exigences du jeûne pré-opératoire sont plus souples : six heures avant l’intervention pour la nourriture solide et seulement deux heures pour les liquides clairs. L’hypnose est une technique de plus en plus pratiquée pour limiter les effets et dangers d’une sédation médicamenteuse. Le pôle ”ASUR” a ainsi coordonné des formations sur l’hypnose conventionnelle destinées au personnel paramédical des différents pôles cliniques en lien avec le service de formation continue du CHU. Certains actes chirurgicaux pratiqués à Pontchaillou sont désormais possibles avec une sédation sous hypnose. 32 I 114 I procédures de prélèvements d’organes. organes prélevés (dont 59 reins et 29 foies). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page41 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle gynécologie, obstétrique, biologie de la reproduction, chirurgie plastique et reconstructrice L’accueil des nouvelles consultations L’OUVERTURE DES NOUVELLES CONSULTATIONS DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE Depuis juillet 2014, le pôle dispose d’un nouvel espace pour les consultations de gynécologie-obstétrique et d’anesthésie. Cet espace de 1 000 m2 disposant de 12 salles de consultations aux équipements renouvelés améliore considérablement les conditions d’accueil et de travail de ce secteur d’activité essentiel à Rennes. technologie UNE AVANCÉE TECHNOLOGIQUE POUR L’AIDE La”Time-lapse” au service de l’AMP MÉDICALE À LA PROCRÉATION (AMP) En 2014, le centre d’aide médicale à la procréation du CHU de Rennes est le premier établissement en Bretagne à s’équiper d’une caméra qui assure aux biologistes le suivi en direct des étapes de la division cellulaire et permet de déterminer l’embryon le plus apte à être implanté. Cette avancée technologique optimise ainsi les chances de grossesses réussies. 41 23 000 I consultantes. 3 994 I naissances pour 3 887 accouchements. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page42 LE PÔLE OBSTÉTRIQUE, GYNÉCOLOGIE, BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION, CHIRURGIE PLASTIQUE ET RECONSTRUCTRICE EN BREF Localisé à l’hôpital Sud, en proximité avec le pôle pédiatrie et génétique clinique, ce pôle médico-chirurgical associe les différents services de spécialités ayant trait à la santé de la femme et à la maternité, qu’il s’agisse d’actes courants ou de techniques de pointe, de soins urgents ou de suivi ambulatoire y compris pour les femmes en détresse (SAFED). Doté d’une maternité de niveau III, d’un centre d’assistance médicale à la procréation et d’un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, ce pôle d’activités médicales du CHU de Rennes assure également les urgences gynécologiques et obstétriques y compris les interruptions volontaires de grossesse. Sa gouvernance est assurée par le professeur Patrice Poulain, assisté de Brigitte Huet, sage-femme cadre supérieur de santé, et Véronique Baudry, assistante de gestion, en lien avec Frédérique Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 122 lits et 16 places. Son effectif est de 331 ETP dont 20 personnels médicaux (+ 21 internes). LE CENTRE D’ORTHOGÉNIE DU CHU, PILOTE DE LA FORMATION IVG Dans le cadre du plan d’action IVG du volet périnatalité du schéma régional d’organisation des soins (SROS) et du volet vie affective et sexuelle du schéma régional de prévention (SRP), l’Agence régionale de santé de Bretagne a confié au CHU de Rennes la mission de mettre à disposition des formateurs capables d’organiser dans chaque département des actions de formation et d’échanges de pratiques dans le domaine de l’activité d’interruption volontaire de grossesse (IVG), qu’il s’agisse de la phase d’accueil des femmes demandant l’intervention, de l’acte d’IVG ou de la période ultérieure. UNE ADAPTATION DE L’OFFRE EN GYNÉCOLOGIEOBSTÉTRIQUE EN PERSPECTIVE Après la hausse des dernières années et malgré une progression des venues en gynécologie (+ 4,7 %) et en chirurgie plastique (+ 2,3 %), l’année 2014 est marquée par un fléchissement de l’activité du pôle. Il s’explique d’une part par la baisse de la natalité sur le bassin rennais qui a impacté tout particulièrement la maternité du CHU (- 2,6 % d’accouchements), et d’autre part par la stabilité de l’activité des urgences gynécologiques et obstétriques et du centre IVG après la forte progression enregistrée les années passées. Face à cette situation, le pôle a engagé une réflexion sur sa capacité en lits d’hospitalisation complète, sur sa durée moyenne de séjour et sur les moyens à mettre en œuvre pour développer son offre en chirurgie ambulatoire déjà importante en gynécologie (51 % des interventions hébergées à l’UACA). 17 719 42 I passages aux urgences gynécologiques (27% d’hospitalisation). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page43 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique HAUSSE D’ACTIVITÉ ET NOUVELLES MODALITÉS DE PRISE EN CHARGE 30 220 I passages aux urgences pédiatriques (près de 16 % d’hospitalisation). Face à la progression de son activité, le service de pédiatrie a travaillé à l’ouverture d’une unité de soins ambulatoires polyvalents et à la mise en place d’une unité d’hospitalisation à domicile néonatale de six places en collaboration avec l’HAD 35. Ces nouvelles modalités de prise en charge devraient être finalisées en 2015. Dans le même temps, le service de pédiatrie a poursuivi son partenariat dans le cadre de la fédération médicale inter-hospitalière avec la mise en place de postes de médecins en temps partagé avec les hôpitaux de Fougères et Vitré. Le service de génétique clinique, dont l’activité est en constante augmentation, a ouvert une consultation avancée au centre hospitalier de Saint-Brieuc et le centre de référence labellisé pour les anomalies du développement et les syndromes malformatifs de l’Ouest (CLAD-Ouest) a élaboré un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) pour le syndrome de Williams-Beuren. Les maladies génétiques ont par ailleurs été un des thèmes des conférences grand public ”les mardis de la santé” organisées par le CHU. 43 + 21% I de passages aux urgences. 33% + I d’allogreffes en hématologie pédiatrique. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page44 L’ÉVALUATION INTERNE DU CAMPS Le renouvellement d’autorisation du centre d’action médico-sociale précoce (CAMPS) est conditionné à la réalisation d’une évaluation interne et externe qui s’inscrit dans une démarche continue et concertée d’amélioration de la qualité, conformément à la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médicosociale. C’est dans ce cadre que cette unité pédiatrique a procédé en 2014 à son évaluation interne, préalable à l’évaluation externe par un organisme agréé programmée en 2015. LE PÔLE PÉDIATRIE MÉDICO-CHIRURGICAL ET GÉNÉTIQUE CLINIQUE EN BREF 44 Ce pôle médico-chirurgical regroupe les services de spécialités de l’enfant de sa naissance, voire avant, à 16 ans. Il dispose de toutes les modalités de prise en charge hospitalière de l’accueil des urgences médicochirurgicales à la réanimation néonatale et pédiatrique. Il développe également des activités d’expertise et de recherche dans ses unités d’hospitalisation d’oncologie hématologique et de soins palliatifs pédiatriques, ses centres de référence ou de compétence en maladies génétiques (mucoviscidose, malformations congénitales), de mort subite et inattendue du nourrisson. Il participe au réseau périnatal, au dépistage des handicaps chez l’enfant (surdité) et anime une cellule d’accueil pour les enfants en difficulté (CASED). Localisé à l’hôpital Sud, à proximité du pôle d’obstétrique-gynécologie-biologie de la reproduction et chirurgie plastique et reconstructrice, le pôle pédiatrie médicochirurgical et génétique clinique développe son activité au niveau régional puisqu’il assure la totalité des greffes de moelle osseuse chez l’enfant en Bretagne. Sa gouvernance est assurée par le professeur Patrick Pladys, assisté d’Anne Lafosse, cadre supérieur de santé, et Véronique Baudry, assistante de gestion, en lien avec Frédérique Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 143 lits (dont 12 lits de réanimation, 27 lits de soins intensifs et 24 lits de surveillance continue) et 12 places. Son effectif est de 528 ETP dont 50 personnels médicaux (+ 34 internes). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:39 Page45 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle locomoteur UN SEUL SITE POUR L’ORTHOPÉDIE-TRAUMATOLOGIE Depuis avril 2014, toute l’activité chirurgicale d’orthopédietraumatologie est réalisée à l’hôpital Pontchaillou. Pour l’accueillir, des travaux d’envergure étaient menés depuis plusieurs années sur le ”Bloc hôpital”, avec de lourdes contraintes imposées à la fois par l’architecture du bâtiment (immeuble de grande hauteur ouvert en 1969), la technicité de l’opération faite en site occupé, et par le budget dont disposait le CHU. Ce regroupement a conduit à l’harmonisation des organisations, à la mutualisation des ressources et à leur optimisation, ainsi qu’à une meilleure visibilité de l’activité dans un environnement très concurrentiel. 33% de séjours de chirurgie ambulatoire ont été réalisés avec une pratique d’actes innovants tels que la chirurgie de l’épaule (intervention sur la coiffe des rotateurs), la chirurgie du pied (correction d’hallux valgus). 33% I de séjours de chirurgie ambulatoire avec des actes innovants, soit + 12 %. L’ORGANISATION DE L’URGENCE MAIN Le CHU de Rennes est le seul centre accrédité par la FESUM (fédération des services d’urgence main) en Ille et Vilaine. “ Une ligne téléphonique directe pour les urgences de la main ” 45 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page46 Une ligne téléphonique a été ouverte pour assurer l’accueil et le traitement des urgences et la continuité des soins. Cette ligne directe est utilisée pour tous les avis concernant la pathologie de la main. L’organisation médicale permet d’assurer une réponse en permanence, avec une astreinte ”SOS main” assurée par des chirurgiens qualifiés en chirurgie de la main et en microchirurgie. Une fédération intra-hospitalière a été créée associant le service d’orthopédie-traumatologie et le service de chirurgie plastique de l’établissement. L’OPTIMISATION DE LA PRISE EN CHARGE DES INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES En 2014, le regroupement des unités d’orthopédietraumatologie sur le site de l’hôpital Pontchaillou et le regroupement de toute l’activité ambulatoire des services des maladies infectieuses au sein de l’unité Louise Bodin, ont permis de réduire les délais de la prise en charge des patients atteints d’infections ostéoarticulaires. Une meilleure organisation des hôpitaux de jour multidisciplinaires, initiée en 2013, permet d’associer, dans une même journée, différentes prises en charge (infectiologie, orthopédie, radiologie interventionnelle). Des plages de blocs opératoires sont désormais dédiées à la chirurgie orthopédique septique en semi-urgence. Les réunions de concertation pluridisciplinaires ont été réorganisées. Le Centre de référence des infections ostéo-articulaires du Grand Ouest (CRIOGO) a mis en place en 2014 une réunion scientifique quadrimestrielle destinée à créer une émulation interne auprès des plus jeunes médecins dans le domaine de l’infection ostéo-articulaire. Ces réunions ont débuté le 3 avril 2014 et sont ouvertes au secteur privé. 46 1 180 I actes d’ostéodensitrométrie en 2014. MISE EN PLACE DE L’ÉQUIPEMENT ELECTRONIC OPTICAL SYSTEM (EOS) Installé en début d’année 2014, cet équipement destiné à l’exploration du squelette en station verticale permet la réalisation de reconstructions osseuses tridimensionnelles. Pour le patient, l’irradiation est bien moindre que celle des systèmes actuels. C’est une avancée importante pour les bilans orthopédiques rachidiens ainsi que les bilans pré et postprothétiques. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page47 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É “ Une filière de prise en charge globale ” LES ACTIONS EN FAVEUR DES PATIENTS ATTEINTS D’OSTÉOPOROSE Le programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints d’ostéoporose a fait l’objet d’une reconnaissance par l’Agence régionale de santé en août 2014. Ce programme s’est mis en place au sein de l’activité plus globale d’éducation thérapeutique du service de rhumatologie comportant plusieurs versants : clinique (rhumatismes inflammatoires et ostéoporose), enseignement (participation au Diplôme Universitaire) et recherche. À ce titre, la participation à un PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) national 2014 sur le suivi des fractures ostéoporotiques, fractures à long terme, a permis la mise en place de cette filière et la coordination entre les services d’orthopédie (signalement des patients) et de rhumatologie (densitométrie osseuse, examens complémentaires, consultation de synthèse avec conduite thérapeutique). CONTRIBUTION À DES PROJETS NATIONAUX Le projet de recherche en qualité ”MoSTRA” Le CHU de Rennes a été sélectionné pour le projet MoSTRA (cf. page 21). La traumatologie a été retenue comme site expérimentateur. Ce projet, coordonné par le CHU de Bordeaux, s’inscrit dans le contexte institutionnel de promotion de la bientraitance en lien avec la prochaine visite de certification de la Haute Autorité de Santé. La synchronisation des temps médicaux et non médicaux Un projet coordonné par l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médicosociaux (ANAP) a été lancé fin 2014 sur le thème de la synchronisation des temps médicaux et non médicaux dans quatre domaines : les blocs opératoires, la gestion du matériel de bloc opératoire, les unités d’hospitalisation ainsi que le circuit ambulatoire des patients d’orthopédie. 2014 LE PARTENARIAT AVEC LA POLYCLINIQUE SAINT-LAURENT Tenant compte de l’accroissement et du vieillissement de la population de l’agglomération, du développement des pratiques sportives auprès des jeunes, le CHU de Rennes et la polyclinique Saint-Laurent ont souhaité construire un partenariat dans le domaine de la chirurgie orthopédique et traumatologique. Les axes de coopération développés à court terme seront la chirurgie orthopédique et traumatologique du sport, la prise en charge des urgences orthopédiques et traumatologiques et d’autres filières spécifiques : chirurgie rachidienne orthopédique, chirurgie des infections ostéo-articulaires, chirurgie tumorale. LE PÔLE LOCOMOTEUR EN BREF Ce pôle médico-chirurgical est composé de services répartis sur deux sites du CHU : - la chirurgie orthopédique et traumatologique localisée à l’hôpital Pontchaillou, - la rhumatologie à l’hôpital Sud. Malgré les inconvénients de cette dispersion géographique, les disciplines travaillent en collaboration autour de projets de soins et de recherche au bénéfice du patient. Le pôle a développé l’activité ambulatoire et anime des centres de référence régionaux spécialisés comme celui de la chirurgie de la main ou celui pour les infections ostéoarticulaires complexes. La gouvernance du pôle est assurée par le professeur Pascal Guggenbuhl, rhumatologue, assisté d’Annie Savatte, cadre supérieur de santé, et Mélanie Métayer-Renais, assistante de gestion, en lien avec Jean-François Taillard, directeur délégué auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 113 lits et 8places. 47 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page48 Le pôle médecine interne et gériatrie médecine légale et pénitentiaire AMÉLIORER LE PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS En 2014, l’activité de médecine interne a progressé de 6 % en hospitalisation complète. Afin de fluidifier le parcours patients en aval des urgences médico-chirugicales adultes, l’unité de médecine interne polyvalente, située au 2è étage du centre urgences réanimations (CUR), a organisé une sortie de patients le matin permettant d’assurer une entrée avant 13heures. En parallèle, des objectifs cibles correspondant à une meilleure organisation des transferts entre les trois unités du service ont été définis et des consultations avancées organisées dans les hôpitaux de Saint-Malo, Fougères et Janzé. La localisation de l’unité d’hospitalisation de médecine gériatrique sur le site de Pontchaillou, à proximité des urgences adultes, a permis d’améliorer significativement le service rendu au patient. La seniorisation médicale et l’intégration de l’équipe mobile de gériatrie dans le service ont également amélioré l’efficience de cette spécialité médicale. Par ailleurs, le service de gériatrie aiguë a développé des consultations de télémédecine avec les centres hospitaliers de Montfort sur Meu et Janzé depuis juin 2014. LES ADAPTATIONS DU SECTEUR MÉDICO-SOCIAL GÉRIATRIQUE LE TRANSFERT DE LA MÉDECINE GÉRIATRIQUE AIGUË À PONTCHAILLOU Conformément au projet médical 2012-2016, l’unité d’hospitalisation de médecine gériatrique implantée sur le site de la Tauvrais a été transférée sur le site de Pontchaillou en décembre 2014. Le service, localisé au 7è étage du bloc hôpital dans les locaux libérés par le service de chirurgie vasculaire, dispose d’une capacité de 30 lits en chambres individuelles. Ces nouveaux locaux ont imposé une réduction capacitaire de 10 lits, compensée par la baisse de la durée moyenne de séjour. Le service qui enregistre un taux d’occupation proche de 100 %, est dédié à l’accueil de patients âgés et très âgés ayant besoin d’être hospitalisés en urgence. 70 % des admissions concernent des patients adressés par les urgences médico-chirurgicales adultes du CHU mais l’admission peut également se faire directement après contact avec les médecins traitants des patients. Le partenariat mis en place depuis 2013 avec le centre régional de gériatrie de Chantepie (relocalisation de 10 lits de soins de suite et réadaptation du CHU durant la durée des travaux de mise en conformité sécurité incendie du site de la Tauvrais) s’est poursuivi. 48 5,4% + I de hausse de l’activité globale (2014/2013). 38 I publications recherche en 2014. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page49 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É La réouverture de 4 lits d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sur les unités de Brocéliande, Cézembre et Fréhel s’est faite au printemps 2014. L’évaluation externe de l’EHPAD du CHU, réalisée en septembre 2014, a mis en exergue la qualité et la personnalisation de l’accompagnement des résidents ainsi que la qualité et la continuité de la prise en charge. L’activité des unités de soins de longue durée s’est sensiblement modifiée en 2014 par une forte progression du nombre de décès de patients (+ 22 %) ayant une durée de séjour courte. Des formations à la culture palliative ont été dispensées à l’attention des professionnels exerçant dans ces unités pour mieux s’adapter à cette situation. LE DÉVELOPPEMENT DE LA MÉDECINE LÉGALE ET PÉNITENTIAIRE L’activité de médecine légale sous réquisitions a fortement augmenté en 2014 (+8,8%), en particulier l’activité de consultations dont celles effectuées dans les centres hospitaliers de Vitré et de Fougères. L’activité de la Cellule Mélanie, ouverte depuis juin 2013, est montée en charge au cours de l’année 2014 avec 150 auditions de mineurs victimes de violences réalisées par les services enquêteurs. Le centre de ressources pour les auteurs de violences sexuelles (CRAVS) assure désormais la prise en charge des suivis des patients sous injonctions de soins sous la responsabilité du médecin coordonnateur, permettant aux autorités judiciaires de disposer d’un référent médical. PROGRESSION DE L’ACTIVITÉ DE CONSULTATION DE PATHOLOGIE PROFESSIONNELLE ET ENVIRONNEMENTALE L’activité du service, qui assure des consultations de recours dédiées aux 300 médecins du travail de Bretagne mais aussi à tous médecins y compris hospitaliers, a sensiblement augmenté en 2014 (+24%). 2014 LE PÔLE MÉDECINE INTERNE ET GÉRIATRIE MÉDECINE LÉGALE ET PÉNITENTIAIRE EN BREF Ce pôle médical inter-sites regroupe les services de médecine interne, de gériatrie (court séjour, soins de suite et soins de longue durée) et celui de médecine légale et pénitentiaire responsable des UCSA et d’une unité hospitalière sécurisée inter-régionale (19 lits). Son domaine d’intervention très large, concerne à la fois des patientèles particulières (personnes âgées, population carcérale, étrangers retenus…) et des activités spécifiques (oncogériatrie, consultation mémoire, CRAVS, pathologies professionnelles...) qui s’exercent à la fois dans tous les sites du CHU et en réseau sur le territoire. Sa gouvernance est assurée par le professeur Grosbois, assisté de Roselyne Lemoine, cadre supérieur de santé, et Catherine Hélard-Trotoux, assistante de gestion, en lien avec Frédérique Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle. Sa capacité d’accueil est de 425 lits et 14 places dont 69 lits et 9 places en médecine interne, 30 lits et 5 places de gériatrie aiguë (court séjour), 67 lits de SSR, un EHPAD de 120 lits et autant de lits de soins de longue durée. Son effectif total est de 538 ETP dont 37 personnels médicaux (+ 21 internes). 49 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page50 Le pôle médecine et soins de support LE DÉVELOPPEMENT DES SOINS PALLIATIFS HORS CHU Le CHU dispose d’une équipe mobile d’accompagnement en soins palliatifs (EMASP) dont les nouvelles missions se font au domicile des patients et dans les établissements du secteur médico-social du territoire de proximité. En 2014, cette activité a été développée par la conclusion de conventions de partenariat avec les EHPAD de Guipel, Maxent, Plélan le Grand, Saint-Grégoire et les hôpitaux de Janzé et de Montfort sur Meu. Dans ces différents établissements, les liens mis en place concernent à la fois l’aide à la prise en charge d’un résident dans l’institution ou dans son parcours de soins, l’accompagnement de ses proches, la formation des soignants à la démarche palliative ainsi que le soutien éventuel de ces équipes confrontées à des réalités nouvelles ou des situations complexes. L’activité de l’équipe mobile pour ces établissements a représenté 8 % de son activité totale. au patient la fatigue et la complexité liées au déplacement entre hôpital et domicile. Pour 2014, cette part d’activité s’est concrétisée par 60 visites à domicile. LE RENFORCEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DES PERSONNES SOURDES L’unité de soins pour personnes sourdes du CHU a renforcé ses actions engagées dans le cadre de la coordination et animation du réseau régional. Pour cela, de nouvelles consultations avancées en langue des signes française et l’organisation de consultations Dans le cadre de son activité clinique, l’EMASP développe également l’accompagnement à domicile des personnes et participe à la coordination avec les acteurs libéraux. L’action de l’équipe du CHU sur le territoire de santé n° 5 s’intègre dans celles des quatre équipes mobiles en soins palliatifs qui couvrent l’ensemble du territoire. Cette nouvelle activité permet de faire du lien à partir d’hospitalisations ou de consultations au CHU et évite La documentation de l’EMASP spécialisées avec interprète pour des patients sourds et leurs familles ont été mises en place dans des établissements hospitaliers et médico-sociaux de la région et les compétences pour la prise en charge des patients sourds renforcées auprès des structures partenaires. 50 7,6% + I de consultations externes. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page51 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É Cette unité a également mis son expertise à disposition des professionnels libéraux qui accompagnent des personnes sourdes (psychiatre, psychologues…) et développé des consultations pour patients sourds avec handicap associé. Par ailleurs, elle intervient au sein du comité de pilotage de la plateforme ”basse-vision et troubles de l’audition”. L’ORGANISATION DU PARCOURS DE SOINS DES PATIENTS EN DIFFICULTÉ SOCIALE L’ARS a validé la création d’une cellule de coordination du dispositif PASS qui associe médecins et assistants socio-éducatifs pour aider les personnes atteintes de cancer ou en situation de précarité dans leur parcours de soins. Cette cellule de coordination s’inscrit dans la mise en œuvre de la circulaire du 18 juin 2013 relative à l’organisation et au fonctionnement des permanences d’accès aux soins de santé (PASS). Le service social s’est par ailleurs impliqué dans l’appel à projet de la 2è phase d’expérimentation du dispositif du parcours personnalisé en cancérologie en lien avec la neurochirurgie (candidature du CHU de Rennes retenue par l’ARS). Il est également un élément actif dans la gestion des patients hospitalisés au CHU, en attente de structure d’aval, en lien avec la direction des soins, la direction chargée de la qualité et des relations avec les usagers, et le groupe de travail de cadres supérieurs sur l’organisation des prises en charge pour le retour au domicile de patients en sortie d’hospitalisation. 2014 UNE ACTION QUOTIDIENNE POUR FAIRE DE LA NUTRITION UN ATOUT SANITAIRE L’alimentation est essentielle à la santé et il convient d’apporter une vigilance extrême à ce sujet car la dénutrition, initiale ou acquise à l’occasion de l’hospitalisation, peut avoir des conséquences importantes sur le rétablissement des patients. Le service diététique du CHU se préoccupe donc à la fois de la qualité des repas servis aux patients mais aussi de la prise en charge des troubles alimentaires qui peuvent conduire à aggraver certaines pathologies ou dégrader la qualité de vie des malades hospitalisés, notamment les personnes âgées particulièrement vulnérables à la dénutrition et à ses effets délétères. “ La diététique : une dimension essentielle dans la prise en charge et la prévention des pathologies métaboliques, cardiaques et celles du vieillissement ” 51 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page52 LE PÔLE MÉDECINE ET SOINS DE SUPPORT EN BREF Ce pôle coordonne des activités paramédicales et socio-éducatives diversifiées qui, transversales par nature, s’exercent dans tous les services cliniques du CHU et dans de nombreux réseaux au niveau territorial et régional. Lui sont rattachés l’équipe mobile de soins palliatifs, l’unité d’accueil et de soins pour personnes sourdes, le service diététique, le service social des malades et celui des psychologues. Sa gouvernance est assurée par le docteur Jean-François Pinel, assisté de Marie-Noëlle Belloir, cadre de santé EMASP, du docteur Isabelle Ridoux (UASPS), Véronique Peltier Chevillard, cadre supérieur du service social, Véronique Le Bail, cadre du service diététique, Michel Leroux, psychologue, Mélanie Métayer-Renais, assistante de gestion, en lien avec Pierrick Jaglin, directeur des soins délégué auprès du pôle. Son effectif est de 103 ETP dont 4 ETP médicaux. Pour cela, il a mis en place des projets en lien avec la restauration, défini et mis en œuvre des plans d’actions et groupes de travail pluridisciplinaires avec le comité de liaison alimentation–nutrition (CLAN) et contribué, avec la commission des médicaments et des dispositifs médicaux (COMEDIMS), à l’action institutionnelle sur la prescription d’alimentation entérale et parentérale (élaboration d’outils pédagogiques d’aide à la prescription, de prise en charge de la dénutrition). De même, il a participé à la création d’une unité mobile de diabétologie au CHU et formé les personnels à la prévention des escarres. En 2014, il a réalisé un poster de recherche sur la sarcopénie, présenté au congrès national de la fragilité-Marseille 2014, et au congrès de la société francophone nutrition clinique et métabolisme (SFNEPBruxelles 2014). Au-delà de l’attention portée à la nutrition des patients, le service diététique a également développé l’information auprès du personnel à l’entrée des selfs autour de thèmes comme ”protège ton cœur”, ”défi escalier” à l’occasion de la prévention des maladies cardiovasculaires ou de la semaine du développement durable. Le service diététique du CHU de Rennes travaille également en lien avec des structures de nature régionale comme l’INTERCLAN Bretagne ou territoriale, comme le ROLAND (Réseau opérationnel liaison alimentation nutrition diététique) et forme à la nutrition un certain nombre de professionnels hospitaliers ou non. LA CONTRIBUTION DES PSYCHOLOGUES À LA QUALITÉ DE LA PRISE EN CHARGE Le service des psychologues du CHU a poursuivi ses travaux sur le thème de la spécificité du travail du psychologue à l’hôpital dans le cadre de l’évolution des prises en charge des patients. Des programmes de recherche sur la douleur chez l’enfant et l’incidence du lieu (hôpital ou domicile) sur la fin de vie de l’enfant ont également été entrepris en lien avec l’Université de Rennes 2. 52 De plus, le service a préparé l’organisation du 4è colloque des psychologues programmé le 27 novembre 2015, sur la question du désir dans les soins. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page53 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle odontologie ÉLABORATION DU PROGRAMME DE CONSTRUCTION DU NOUVEAU CENTRE DE SOINS DENTAIRES MAINTIEN DE LA PRISE EN CHARGE DE SOINS SPÉCIFIQUES EN ODONTOLOGIE L’année 2014 a été celle de la finalisation du programme du nouveau centre de soins dentaires à construire sur le site de l’hôpital Pontchaillou, dans le cadre de l’opération de restructuration urbaine du quartier de la Touche et de la rénovation de la halte ferroviaire. Ce travail mené avec l’assistant à maîtrise d’ouvrage sélectionné, a intégré les réflexions sur l’organisation médicale, le circuit patient et l’étude des flux. L’ARS a identifié le CHU de Rennes comme site de référence du territoire n° 5 pour les prises en charge dentaires lourdes ou spécifiques, suite au dossier déposé en novembre 2013 par l’établissement dans le cadre de l’appel à projets. Cette étape s’est concrétisée par l’élaboration d’un cahier des charges architectural et technique, nécessaire au lancement de la consultation et au pré-choix des cabinets d’architecture (3 cabinets ont été retenus pour présenter un projet de faisabilité en 2015). TRANSFERT DE L’UNITÉ DE PATHOLOGIE ET CHIRURGIE ORALES AU 9E ÉTAGE DU BLOC HÔPITAL DE PONTCHAILLOU Le transfert de l’unité de pathologie et chirurgie orales a eu lieu le 4 février 2014 contribuant ainsi à une meilleure accessibilité et à l’amélioration des conditions de prise en charge des patients, notamment les personnes porteuses de handicaps lourds. Ces nouvelles conditions de travail ont aussi permis le développement de l’activité de chirurgie orale grâce à l’installation d’un fauteuil supplémentaire. C’est à ce titre qu’au cours de l’année 2014, une consultation de chirurgie dentaire pour les enfants atteints de trisomie 21, une consultation en orthopédie dentofaciale pour les enfants handicapés et une vacation supplémentaire au bloc opératoire de l’hôpital Sud ont été organisées. Les soins spécifiques pour lesquels le centre de soins dentaires du CHU est identifié comme centre de référence couvrent également les interventions sur des personnes détenues (UCSA) ou hospitalisées à l’unité hospitalière sécurisée interrégionale, ou des patients de psychiatrie admis au centre hospitalier Guillaume Régnier, ou sur des personnes âgées dépendantes résidant en EHPAD. L’activité associée à ces patientèles a fortement augmenté en 2014 confirmant l’importance du rôle de service public du CHU sur le territoire. INTÉGRATION DE LA NOMENCLATURE CCAM AU 1ER NOVEMBRE 2014 Le passage de la nomenclature NGAP à la CCAM pour l’activité bucco-dentaire a été effectif au 1er novembre 2014 et a concerné la majorité des unités de soins du centre de soins dentaires (l’orthopédie dento-faciale en est exclue). Au niveau de chaque unité fonctionnelle, 53 13 590 I consultations dentaires (+ 3,6 %). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page54 LE PÔLE ODONTOLOGIE EN BREF Ce pôle spécifique à la chirurgie dentaire (59 fauteuils) est actuellement situé dans un bâtiment qui abritait l’ancienne Faculté des sciences. Il a également une activité de chirurgie orale qu’il pratique dans les locaux du site de l’hôpital Pontchaillou où il devrait disposer d’un espace dédié adapté à son évolution dans le cadre d’une opération de restructuration urbaine incluant la halte ferroviaire. Il constitue non seulement un centre de formation pour les étudiants en odontologie mais également un centre de référence et de recours pour les soins dentaires qui ne sont pas possibles en ambulatoire ou concernant des patients particuliers (détenus, handicapés, personnes âgées hébergées en institution). 54 Sa gouvernance est assurée par le professeur Jean-Marie Vulcain, assisté de Françoise Morice, cadre supérieur de santé, et Mélanie Métayer-Renais, assistante de gestion, en lien avec Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès du pôle. Son effectif est largement médicalisé (26 ETP + 13 internes et 31 ETP non médicaux). des référents ont été identifiés pour le paramétrage des actes, en lien avec la direction des systèmes d’information, afin de disposer d’une double compétence métier (dentaire et informatique) nécessaire à la mise en place de cette nouvelle nomenclature. Celle-ci a nécessité l’intégration d’un nouveau catalogue d’actes au niveau du logiciel de saisie d’activité existant (Mac dent) et l’adaptation du processus de facturation qui en découle. ACQUISITION D’UN SYSTÈME D’EMPREINTE NUMÉRIQUE Le projet de mise en place d’un système d’empreinte numérique avec programme informatique de traitement d’images et de stockage a été retenu par la commission d’innovations médicales de l’établissement. Cet équipement concerne en priorité les unités d’orthopédie dento-faciale, de prothèses et de dysfonctions de l’appareil manducateur. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page55 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle imagerie et explorations fonctionnelles UNE IRM DÉDIÉE AUX URGENCES Depuis avril 2014, le CHU dispose d’une IRM supplémentaire dédiée aux activités d’urgences. Cette autorisation obtenue de l’Agence régionale de santé s’inscrit dans les objectifs prioritaires du programme régional de santé et vise à améliorer la prise en charge des patients : • par un accès assuré à des plages d’IRM 24h/24 en urgence ou semi-urgence pour les indications reconnues et recommandations de la HAS ; • en garantissant une prise en charge rapide et adaptée des patients nécessitant une IRM dans les 24 à 48h ; • en offrant un accès à une IRM aux patients ou praticiens du territoire de santé sans avoir à passer par l’unité médico-chirurgicale adultes, par la création d’un circuit ”patients externes urgents”. LA DÉLÉGATION D’ACTIVITÉ EN ÉCHOGRAPHIE Fort de son expérience dans le domaine de l’échographie veineuse superficielle, le service d’Imagerie du CHU de Rennes s’est engagé dans une délégation d’activité entre douze médecins radiologues et cinq manipulateurs d’électroradiologie médicale exerçant en échographie au moins à 50 % de leur activité. Cette délégation a été validée par l’Agence régionale de santé. Les cinq manipulateurs délégataires ont bénéficié d’un cycle de formation théorique et pratique dans le cadre d’un diplôme inter universitaire d’échographie. une réponse partielle à la nécessité d’adapter les ressources médicales à la nature des demandes d’examens dans un contexte de pénurie de médecins radiologues. UN ACCUEIL ADMINISTRATIF DÉCENTRALISÉ La décentralisation de l’accueil administratif des patients du bureau des entrées vers les services cliniques et médico-techniques est inscrite au projet d’établissement. Pour le pôle imagerie et explorations fonctionnelles, après une première étape de mise en œuvre dans le secteur de l’imagerie du centre urgences réanimations (CUR -1), l’extension s’est poursuivie par la création d’un accueil unique pour les consultants externes dans le secteur d’imagerie du Bloc hôpital de Pontchaillou. “ Symptômes neurologiques : un accès direct à l’IRM urgences La délégation, effective depuis mai 2014, fait l’objet d’un suivi garantissant la qualité de la prise en charge des patients. Elle concerne aujourd’hui principalement l’activité vasculaire périphérique (plus de 2000 patients). Cette délégation médicale très encadrée peut apporter 243 156 I actes d’imagerie. 19 550 I IRM (+ 8,4 %). ” 55 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page56 LE PÔLE IMAGERIE ET EXPLORATIONS FONCTIONNELLES EN BREF Le pôle imagerie et explorations fonctionnelles est un des pôles médico-techniques du CHU de Rennes. Regroupant les services de radiologie, d’imagerie médicale, d’explorations fonctionnelles et de médecine du sport, il gère de nombreux équipements lourds parmi lesquels 4 IRM (dont une partagée avec l’université pour la recherche), 4 scanners, 3 salles d’imagerie interventionnelle. Ce pôle anime par ailleurs le centre régional d’expertise en neuroradiologie (CREBEN). Sa gouvernance est assurée par le professeur Yves Gandon, assisté de Sophie Huitorel, cadre supérieur de santé, et de Fabrice Maréchal assistant de gestion, en lien avec Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès du pôle. 56 Son effectif est d’environ 258 ETP dont 35 ETP médicaux (+ 25 internes). LA TÉLÉMÉDECINE : UN OUTIL DE LA PERMANENCE DES SOINS Pour faire face à une démographie médicale défavorable dans la spécialité de la radiologie, l’hôpital de Redon et le CHU de Rennes ont défini une coopération pour l’interprétation des images de scanographie durant les périodes de permanence des soins du week-end (du vendredi soir au lundi matin). L’activité a été évaluée à environ dix scanners par week-end. Dans le cadre de cette convention, le médecin hospitalier de Redon, assisté d’un manipulateur d’électroradiologie, peut solliciter le téléradiologue du CHU de Rennes selon les protocoles médicaux définis et systèmes d’information mis à disposition. Chacune des applications informatiques est connectée au dossier patient informatisé propre à chacun des deux sites. Cette prestation effective depuis mi-novembre 2014 s’appuie également sur le règlement intérieur et la charte de téléradiologie afin de garantir le respect des droits des patients et règles de compétences entre professionnels de santé dans le cadre d’échanges informatisés de données de santé. LA STRUCTURATION DE LA RECHERCHE AU SEIN DU PÔLE Deux correspondants médicaux, deux cadres de santé, un ingénieur et un manipulateur d’électroradiologie médicale ont été désignés pour assurer la coordination des projets de recherche et la gestion des ressources dédiées à ces études. Cette cellule constitue l’interface avec la direction de la recherche, en particulier pour la mise en place du contrat unique pour les essais cliniques industriels. Elle doit contribuer à la promotion et à la valorisation des projets de recherche du pôle. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page57 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle biologie LA DÉMARCHE QUALITÉ ET L’ACCRÉDITATION PARTIELLE PAR LE COFRAC L’accréditation des examens de laboratoires prend en compte toutes les étapes du processus d’analyse médicale, c’est-à-dire du prélèvement biologique jusqu’au rendu de résultat au praticien ou au patient. Depuis le 1er octobre 2014, le laboratoire du CHU est accrédité pour une partie de son activité par la section santé humaine du COFRAC selon la Norme NF EN ISO 15189. Cette accréditation initiale porte sur des examens de biologie réalisés dans le service de biochimietoxicologie (Alpha1-anti-trypsine, ApoA1, ApoB, RBP, Orosomucoïde et Zinc). L’extension à d’autres paramètres de ce service et aux autres services du pôle biologie est en cours avec une visite du COFRAC prévue au cours de l’année 2015. Cette accréditation imposée par la loi est la partie la plus visible d’une politique ”qualité” qui est déclinée chaque année au sein des laboratoires. Plusieurs autres actions ont en effet été menées durant l’année 2014 : “ 90 % du personnel du laboratoire formés à la démarche qualité. ” • le dépôt d’une demande d’extension et d’ajout de paramètres à accréditer déposée en décembre auprès du COFRAC, • la mise en ligne sur intranet et internet du manuel de prélèvement à destination des professionnels du CHU et de tous nos correspondants extérieurs, • la diffusion par messagerie d’une newsletter sur ces mises à jour, • la mise à disposition d’une fiche d’amélioration/suggestion de ce manuel, • le déploiement sur l’ensemble du laboratoire des déclarations de non-conformités dans le logiciel Norméa. 57 158 116 875 I B/BHN/équivalents P/PHN produits en 2014, dont 35 039 131 pour des établissements extérieurs, soit 22 % de l’activité du pôle. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page58 De plus, une formation de certains biologistes à la validation et à la vérification de méthodes d’analyse a été organisée pour les aider à constituer les dossiers de validation des techniques utilisées pour réaliser les examens de biologie médicale. Cette formation contribue à faciliter le déploiement du système de management de la qualité au sein des laboratoires du CHU. Des audits internes et un suivi régulier des réclamations ont permis d’améliorer les pratiques par la mise en place d’actions correctives afin de mieux satisfaire les exigences des services de soins dans l’intérêt du patient. En effet, la démarche qualité mise en œuvre par le laboratoire se fait en partenariat étroit avec tout le personnel des services cliniques du CHU. C’est dans ce cadre que des visites du laboratoire ont été organisées pour le personnel des unités de soins et qu’un module de e-learning a été élaboré et sera proposé en 2015 afin de rappeler les bonnes pratiques de prélèvement et d’identitovigilance. L’ampleur du travail à mener a conduit à doter la cellule qualité des laboratoires d’un cadre de santé en septembre 2014. LE DÉVELOPPEMENT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE SÉQUENÇAGE DE L’ADN POUR LE DIAGNOSTIC DES TUMEURS CANCÉREUSES 58 Confronté à l’augmentation potentielle du nombre de biomarqueurs génétiques prédictifs de la réponse aux thérapies ciblées anti-cancéreuses, le laboratoire de génétique somatique des cancers (service de génétique moléculaire et génomique) a entrepris le transfert du “NGS” (séquençage à haut débit) au diagnostic moléculaire des tumeurs solides. Pour ce faire, le laboratoire a notamment bénéficié de subventions spécifiques de l’Institut national du cancer pour l’implantation locale du NGS (next generation sequencing) et le développement sur le plan national de solutions bio-informatiques pour ce diagnostic complexe et massif de données génétiques. Ce projet a également bénéficié de l’expertise de l’équipe de recherche ”génomique fonctionnelle intégrée et biomarqueurs” et de l’infrastructure technologique de la plateforme génomique santé présente sur le site hospitalier. Initiée il y a plus d’un an, une étude comparative et minutieuse de plus de 3 000 échantillons de tumeurs solides recueillis dans le cadre de l’activité de diagnostic moléculaire de routine (cancer du poumon, cancer colorectal et mélanome) a permis de définir les paramètres clés pour le diagnostic (seuil de détection des mutations, sensibilité et spécificité du procédé expérimental). La méthode a pu être validée, de telle sorte que ce laboratoire du CHU de Rennes est le premier laboratoire français à utiliser cette technique en routine pour le diagnostic génétique des tumeurs solides depuis novembre 2014. Ce procédé permet, à un coût raisonnable, d’augmenter de manière importante le nombre de cibles pronostiques génotypées simultanément chez un même patient, d’améliorer la caractérisation du génome tumoral et de mieux orienter la stratégie thérapeutique. Près de cent cibles moléculaires d’intérêt diagnostique potentiel pour 19 gènes différents sont ainsi testées. L’interprétation de ces résultats a conduit à la mise en place d’une réunion de concertation pluridisciplinaire moléculaire associant aux généticiens moléculaires les pathologistes et les prescripteurs référents du CHU de Rennes et du Centre Eugène Marquis, afin d’adapter aux génotypes tumoraux la prise en charge du patient, en fonction des essais cliniques accessibles. L’INTÉGRATION DES LABORATOIRES DANS LES FÉDÉRATIONS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES ”CAMIN” ET ”TECH-SAN” La fédération hospitalo-universitaire (FHU) ”cancer, micro-environnement et innovation” (CAMIn), créée en 2014 autour d'un projet sur le cancer, réunit cliniciens, chercheurs, biologistes, enseignants du CHU de Rennes, des universités de Rennes 1 et 2 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page59 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É et du centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis. La filière cancer du CHU de Rennes est particulièrement impliquée dans la FHU et à ce titre l'activité des laboratoires de biologie y occupe une place importante. En effet, au travers du circuit diagnostic des maladies cancéreuses (histopathologies, cytogénétiques, génétiques, onco-moléculaires, cytopathologique, cellulaire/immunologique, protéique et activité fonctionnelle cellulaire), des compétences et expertises à forte valeur ajoutée ont été identifiées participant largement au succès du projet CAMIn lors de l'audition des candidatures pendant la phase de sélection pour la labellisation comme FHU. Le laboratoire d'hématologie biologique et le laboratoire d'immunologie participent ainsi aux réunions du bureau de la FHU et sont particulièrement impliqués dans la préparation de l'appel à projets ”recherche hospitalouniversitaire” du programme d’investissement d’avenir -PIA2- piloté par l'Agence nationale de la recherche qui ouvre de nouveaux horizons pour la recherche contre le cancer. En parallèle, la FHU ”technologies pour la santé” (TECH-SAN) implique également des laboratoires du pôle biologie, en particulier la pharmacologie. CONTRIBUTION À LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE EBOLA La crise sanitaire internationale liée au virus Ebola a eu également des impacts organisationnels sur le pôle biologie. Le pôle biologie, comme tous les services du CHU particulièrement concernés par cette pathologie virale (service de maladies infectieuses et réanimation médicale, SAMU, etc.), a donc mis en place les capacités opérationnelles nécessaires à l’accueil et au traitement de ces patients. Les services de virologie, bactériologie, parasitologie, biochimie et hématologie ont été sollicités pour internaliser au sein du laboratoire NSB3, hautement sécurisé, différents paramètres biologiques indispensables à la prise en charge des patients suspects ou atteints de virose Ebola. Plusieurs matériels ont été acquis avec l’appui de l’ARS, de nombreux personnels ont été formés et la rédaction des procédures et instructions de travail intégrée dans la démarche globale de l’établissement pour assurer son rôle d’établissement sanitaire de référence. 2014 LE PÔLE BIOLOGIE EN BREF Ce pôle médico-technique regroupe les dix laboratoires du CHU (biochimietoxicologie, génétique moléculaire et génomique, bactériologie et hygiène hospitalière, virologie, parasitologie-mycologie, hématologie cellulaire-hémostase bioclinique, immunologiethérapie cellulaire et hématopoïèse, anatomie et cytologie pathologiques, cytogénétique et biologie cellulaire, pharmacologie). Au-delà de l’activité d’analyses médicales de routine pour les hospitalisés comme pour les consultants externes qui viennent dans les centres de prélèvements du CHU (+ 4,8 % de consultations en 2014), le pôle biologie est un partenaire important de la recherche clinique et de la médecine personnalisée par ses activités de gestionnaire du centre de ressources biologiques, de la tumorothèque et de plateformes techniques comme celle de génétique moléculaire des cancers, permettant la mise au point de dispositifs innovants en matière de thérapie cellulaire et tissulaire. Son action dans le domaine génétique est également essentielle aux centres de référence en maladies rares du CHU. Sa gouvernance est assurée par le professeur Jean-Pierre Gangneux, assisté de Brigitte Marquis, cadre supérieur de santé, et Hélène Dosser, assistante de gestion, en lien avec Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès du pôle. Son effectif est de 405 ETP dont 62 ETP médicaux (+ 36 internes). 59 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:40 Page60 Le pôle pharmacie LA POURSUITE DES ACTIONS ENGAGÉES AVEC LES UNITÉS DE SOINS POUR L’AMÉLIORATION DU CIRCUIT DES PRODUITS DE SANTÉ Révision du périmètre de dispensation journalière individuelle et nominative (DJIN) Au regard de l’évolution de la prise en charge de patients et de la réduction des durées de séjours dans les unités, la DJIN est réévaluée afin de confirmer la pertinence ou non de ce mode de délivrance des médicaments. Ainsi, dans le cadre du transfert d’unités d’orthopédietraumatologie sur le site de Pontchaillou et du regroupement des activités au Bloc hôpital, ce service a bénéficié de cette analyse. Les résultats de cette étude ont conduit à modifier et homogénéiser les modes de délivrance par un passage d’une délivrance nominative à une délivrance globale. Cette expérience doit contribuer à la validation du périmètre de la DJIN pour d’autres unités cliniques. Poursuite de la révision des dotations et du mode d’approvisionnement par demi-dotation À fin 2014, un peu plus de la moitié des unités ont vu leurs dotations de produits de santé révisées. Le déploiement par demi-dotation s’est également poursuivi en 2014 avec 37 unités supplémentaires, soit au total 52 unités utilisatrices de ce mode d’approvisionnement. Organisation des retours à la pharmacie de produits de santé par les unités de soins Depuis juin 2014, une organisation formalisée de la gestion des retours de médicaments et dispositifs médicaux a été mise en place. Le bilan effectué de juin à décembre 2014 fait état de 4 800 produits 60 24 459 I cytotoxiques fabriqués, soit + 16,3 %. 71 671 I lignes de commandes (+ 5,7 %). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page61 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É retournés des services de soins, dont 85 % réintégrés au stock de la pharmacie ou redistribués. Informatisation des prescriptions de cytotoxiques sous Asclépios Après le service de pneumologie en juin 2013, l’informatisation du circuit des chimiothérapies anticancéreuses avec le logiciel Asclépios s’est poursuivie au cours de l’année 2014 avec le service d’hématologie clinique adultes (hôpital de jour en février et hospitalisation complète en octobre). Ce déploiement a nécessité le paramétrage de 537 protocoles ainsi que l’accompagnement et la formation individuelle ou collective des prescripteurs et des infirmières (12séances de formation). La prochaine étape concernera l’informatisation des prescriptions de l’unité d’hématologie pédiatrique. Audit du process des activités d’approvisionnement et de délivrance L’intégration totale des produits pharmaceutiques dans les nouveaux locaux du bâtiment Jean Dausset fin 2013 a mis en évidence des difficultés de fonctionnement, de gestion des activités d’approvisionnement et de délivrance, et donc la nécessité de réétudier les organisations définies et la performance attendue des outils de stockage du process installé. Pour la réalisation de cette analyse et des préconisations d’actions d’amélioration, une assistance externe en expertise de logistique pharmaceutique hospitalière a été décidée. Cette étude, selon le cahier des charges défini fin 2014 avec les représentants des métiers concernés (pharmaciens, cadres, préparateurs, agents logistiques), est programmée pour le 1er semestre 2015. 2014 adaptation des organisations de travail en semaine et en week-end, en cohérence avec les modifications des plages opératoires. L’ÉVOLUTION DES ACTIVITÉS DE LA PHARMACIE Augmentation des activités de rétrocessions et essais cliniques De nouveaux traitements pour la prise en charge de l’hépatite C ont augmenté notablement l’activité de rétrocessions de médicaments (près de 20 % d’augmentation du nombre des passages des patients). Ces traitements rétrocédés représentaient une valeur de 16,3 M€ en 2014. L’activité d’essais cliniques enregistre également une progression de 20% du nombre de lignes de dispensations. Cette évolution résulte d’un nombre croissant d’essais cliniques actifs concernant les médicaments (167 en 2014 /131 en 2013). Prise en charge de la gestion des produits de drapage opératoire et consommables de stérilisation Le transfert complet de cette activité a été effectif à partir de janvier 2014. Cette activité concerne 161 ”références produits” et a représenté 5 362 lignes de commandes des unités de soins en 2014. Accompagnement du transfert du bloc opératoire d’orthopédie par la stérilisation Lors du regroupement des unités d’orthopédie et de traumatologie sur le site de Pontchaillou, la stérilisation a accompagné les personnels des blocs opératoires pour la reconfiguration des boîtes d’instruments. De plus, une réorganisation de la zone conditionnement au sein de la stérilisation a été effectuée ainsi qu’une 61 7 394 m3 I de matériel stérilisé. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page62 LE PÔLE PHARMACIE EN BREF Ce pôle médico-technique est organisé autour de 3 grands secteurs d’activité (achats-approvisionnements, pharmacie clinique et délivrance, pharmaco-technie et stérilisation). Il est localisé en totalité dans le bâtiment Jean Dausset depuis 2013. Outre la couverture des besoins pharmaceutiques des services du CHU et son activité de rétrocession, il fournit les produits de santé nécessaires aux personnes détenues (UCSA et UHSI) et des poches de nutrition parentérale à domicile (patients adultes). Il participe aux réunions de concertation pluridisciplinaire organisées par les services cliniques traitants de patients par chimiothérapie (hématologie clinique adultes et enfants, hépatologie…) et à la structure de gestion des risques NRBC. Son effectif est de 209 ETP dont 20 personnels médicaux (+ 17 internes). Sa gouvernance est assurée par le professeur Pascal Le Corre, assisté de Marie-Christine Remars, cadre supérieur de santé, et de Sébastien Desmarets, contrôleur de gestion, en lien avec Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès du pôle. 62 LA CONTRIBUTION DU PÔLE PHARMACIE AUX PROJETS INSTITUTIONNELS Bon usage des produits de santé Sous l’impulsion de la direction générale, chaque responsable de pôle, avec l’appui et l’expertise du pharmacien correspondant de pôle, a identifié une ou plusieurs actions relatives à la qualité et pertinence des soins. Ces actions complètent celles portées par la COMEDIMS et visent également à la maîtrise institutionnelle des dépenses pharmaceutiques (contrat de bon usage des médicaments). L’élaboration de ce plan d’actions a donné lieu à la signature d’un avenant aux contrats des pôles lors de la CME du 18 novembre 2014. Le pôle pharmacie assure le suivi quadrimestriel de ces actions ainsi que la mise à disposition de tableaux de bord aux chefs de pôles du CHU. Développement durable Le pôle pharmacie a réalisé un diagnostic interne afin d’identifier de nouvelles filières de tri et de valorisation des déchets et contribué à la semaine de la mobilité du 15 au 19 septembre 2014. Des indicateurs de nature ”développement durable” ont également été mis en place (consommations d’énergie électrique et de papier, suivi du nombre de commandes fournisseurs pour l’action concernant les émissions de carbone). Certification des comptes La pharmacie a valorisé les stocks de produits de santé dans les unités de soins dans le cadre de la préparation de la certification des comptes du CHU à partir de 13unités représentatives. Ce travail conséquent d’inventaire et l’extrapolation réalisée a permis d’évaluer à près de 3millions d’euros le stock pharmaceutique pour l’ensemble des unités de soins du CHU, soit près de 14 jours de stocks sur la base des consommations de produits de santé, hors rétrocessions, de 2014 (82,4 M€). La valeur moyenne du stock à la pharmacie se situe quant à elle autour de 7 M€, correspondant à environ 30 jours de stock. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page63 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Le pôle santé publique information médicale En 2014, ce pôle dont les missions sont par nature transversales et institutionnelles, s’est attaché à développer : • l’optimisation du codage du PMSI afin de valoriser l’activité médicale de l’établissement en lien avec la direction des finances et des systèmes d’information ; • la participation aux programmes locaux, régionaux et nationaux de recherche en épidémiologie et santé publique ; • l’évaluation des pratiques professionnelles des équipes médicales, dans le cadre du programme d’amélioration de la qualité et de la gestion des risques de l’établissement. À ce titre, le service d’épidémiologie et santé publique a directement contribué à la constitution du GCS CAPPS Bretagne (coordination pour l’amélioration des pratiques professionnelles en santé) et à ses premiers travaux en lien avec les établissements partenaires ; • la sécurité transfusionnelle et le bon usage des produits sanguins labiles dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’hémovigilance, partie intégrante du plan de gestion des risques du CHU ; • le déploiement du dossier patient informatisé, tant au sein des unités d’hospitalisation et de consultation, qu’au sein des blocs opératoires. De plus, les différentes équipes du pôle ont activement participé aux actions institutionnelles, à la suite des réserves présentées dans le cadre de la certification HAS V2012, s’agissant du circuit du médicament et du dossier patient. LE PÔLE SANTÉ PUBLIQUE INFORMATION MÉDICALE EN BREF Ce pôle d’activité médicale ”sans lits” est composé du service de santé publique et épidémiologie, du service des dossiers et de l’information médicale (SDIM), et de l’unité d’appui à l’informatisation des unités de soins (AIUS). Il contribue activement à l’évolution des services cliniques en matière de démarche qualité, d’informatisation du dossier patient, ainsi qu’à la gestion des risques associés aux soins et à la valorisation des activités médicales via le codage PMSI. Sa gouvernance est assurée par le professeur Jean-François Viel, assisté de Chantal Vitry, cadre supérieur de santé, en lien avec Guillaume Laurent, directeur délégué auprès du pôle. Son effectif est de 54 ETP, dont 11 personnels médicaux. 63 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page64 Le pôle pharmacologie et investigation cliniques LA PLATEFORME EN ÉPIDÉMIOLOGIE DES PRODUITS DE SANTÉ (PEPS) ENTREPÔT DE DONNÉES BIOMÉDICAL : PROJET EHOP Le CHU de Rennes, en collaboration avec celui de Brest, a élaboré et déposé un dossier dans le cadre de l’appel à candidatures de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) visant à labelliser des plateformes en pharmaco-épidémiologie et évaluation des usages du médicament. Le CHU et l’université de Rennes 1 sont co-titulaires de la solution logicielle EHOP (Entrepôt de données biomédical) issue du projet de recherche hospitalouniversitaire ”Roogle” développé par l’équipe du professeur Marc Cuggia. Ce logiciel permet l’exploitation secondaire des données ”patients” issues du système d’information hospitalier (SIH) en soutien à l’activité de recherche. Le projet porté par le professeur Emmanuel Oger (service de pharmacologie clinique), a été retenu par l’ANSM comme plateforme nationale, comme l’a été celle de Bordeaux. Ces deux plateformes ont pour mission de concevoir et de réaliser les études pharmacoépidémiologiques demandées par l’ANSM. La plateforme rennaise associe dans un consortium en cours de constitution, des unités de l’INSERM, l’IRISA (institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires), l’EHESP (école des hautes études en santé publique), le CESP (centre de recherche en épidémiologie et santé des populations) et l’IRT b-com (institut de recherche technologique). Le projet s’appuie sur trois axes développés dans le prolongement des actions conduites depuis plusieurs années par le centre de traitement et d’analyse de données en pharmaco-épidémiologie (CTAD-PEPI) du CHU : • l’exploitation des données du système national d’information inter-régime de l’assurance maladie (SNII-RAM) ; • le développement d’outils génériques facilitant l’exploitation de ces données ; • la formation des futurs chercheurs. 64 Notre établissement a bénéficié d’un financement du groupement interrégional de recherche clinique et d’innovation du Grand Ouest (GIRCI GO) pour déployer ce logiciel EHOP dans les CHU d’Angers et Brest. Les démarches ont été engagées en 2014 pour préparer ce déploiement. Par ailleurs, l’équipe a mis au point un logiciel ”portailrecherche” visant à faciliter l’accès des praticiens du CHU de Rennes à l’offre de services leur permettant de concevoir, mener et valoriser leurs projets de recherche (méthodologie, biostatistiques, investigation, bases de données…). CONSULTATION DE BIOSTATISTIQUES Le projet de ”consultation de biostatistiques”, développé par le professeur Bruno Laviolle, a pour objet de répondre aux besoins de traitement de données pour les projets de recherche clinique non financés par des crédits spécifiques, notamment ceux des internes, des chefs de clinique-assistants des universités, des assistants hospitalo-universitaires (thèses d’exercice, mémoires de DES et de DESC). Les projets concernés doivent faire l’objet d’une publication scientifique dans une revue à comité de lecture. La consultation s’appuie sur l’unité de biométrie du service de pharmacologie, renforcée d’un poste d’ingénieur biostatisticien. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page65 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 LE PÔLE PHARMACOLOGIE ET INVESTIGATION CLINIQUES EN BREF LE CENTRE D’INVESTIGATION CLINIQUE Comme indiqué précédemment, le pôle pharmacologie et investigation cliniques a été particulièrement impliqué dans l’élaboration du dossier ”CIC 2020” -présenté en page 12- déposé et retenu dans le cadre du Contrat de plan État-Région 2015-2020. Ce pôle constitue un centre de ressources et de développement de la recherche médicale et soignante pour tous les professionnels du CHU. Son effectif est de 52,2 ETP dont 13,4 personnels médicaux. Sa gouvernance est assurée par le professeur Yves Deugnier, assisté d’Annick Jean, cadre supérieur de santé, et Nelly Besnard, assistante administrative, en lien avec Yves Rayer, directeur délégué auprès du pôle. LE CENTRE RÉGIONAL DE PHARMACOVIGILANCE En 2014, le CRPV a poursuivi ses activités de centre régional, notamment par l’animation du réseau régional auquel participent les principaux établissements des départements d’Ille et Vilaine et des Côtes d’Armor. LE SERVICE DE PHARMACOLOGIE CLINIQUE Il apporte un soutien méthodologique et biométrique aux essais cliniques promus par le CHU ainsi que par l’ANRS (agence nationale de recherche sur le SIDA) dans le domaine des hépatites virales, pour laquelle il constitue un centre de méthodologie et de gestion (CMG). 65 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page66 CHAPITRE 66 3 L’ESSENTIEL DE L’ACTIVITÉ DES DIRECTIONS EN 2014 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page67 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Politique sociale et gestion des ressources humaines et des compétences UNE GESTION PRÉVISIONNELLE STRUCTURÉE DES COMPÉTENCES ET DES EMPLOIS MÉDICAUX L’ÉVOLUTION DE LA GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL MÉDICAL ET DE L’ORGANISATION DE LA PERMANENCE DES SOINS Un travail prospectif s’est déroulé sous l’égide de la commission mixte UFR de Médecine - CHU pour les emplois universitaires, et sous celle de la souscommission des effectifs médicaux de la CME, pour les effectifs hospitaliers. Concernant ces derniers, des rencontres ont été organisées au sein de chaque pôle, associant les chefs de pôle et de service. Ainsi, les priorités institutionnelles ont pu être clairement établies par le directoire, après avis de la CME. La commission de l’organisation de la permanence des soins (COPS) a révisé l’organisation des astreintes médicales, au regard des évolutions réglementaires (arrêté du 8 novembre 2013). Un important travail de concertation avec l’ensemble des services a permis de définir les modalités de mise en œuvre de cette réforme au CHU, à compter de 2015, notamment les dérogations applicables au repos quotidien. Un travail sur le cursus de post-internat a été également mené au plan local et régional, en phase avec l’évolution du troisième cycle des études médicales, visant à atteindre le meilleur équilibre entre la fluidité des parcours des internes, la réponse aux besoins en soins, enseignement et recherche, tout en favorisant le développement des coopérations entre les établissements de santé (postes d’assistants spécialistes à temps partagé). La COPS a également initié l’élaboration d’un règlement intérieur du temps de travail médical (RITTM), qui se poursuivra en 2015, et préparé la généralisation de la gestion informatisée du temps de travail. 67 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page68 LE RENFORCEMENT DES COLLABORATIONS MÉDICALES INTER-HÔPITAUX Des priorités en matière de collaborations médicales ont été définies dans le cadre du projet médical projet d’établissement 2012-2016, en tenant compte du temps médical et des compétences disponibles, et de la maturité de l’organisation médicale associée. Cette évolution marque la volonté renforcée d’ouverture du CHU sur son environnement territorial et régional, avec trois axes majeurs : • la mise en œuvre de coopérations intégratives avec des établissements de soins privés d’intérêt collectif rennais, dans les domaines de la prise en charge du cancer d’une part, et des pathologies du thorax et des vaisseaux, d’autre part ; • le renforcement et l’amplification des coopérations territoriales existantes avec les centres hospitaliers de proximité ; • la poursuite des collaborations existantes avec les centres hospitaliers de référence de la région. La mise en œuvre de ces partenariats s’est traduite par l’identification de filières de prise en charge territoriales publiques (consultations avancées, orientation des patients vers l’établissement de recours), le renforcement de l’expertise croisée (avis, staffs communs), le développement des postes à temps partagé entre le CHU et les hôpitaux (assistants spécialistes et praticiens hospitaliers). Fin 2014, 46 postes d’assistants spécialistes à temps partagé étaient opérationnels, bénéficiant d’un support financier accordé par l’ARS à ce dispositif de coopération intégré au cursus de post-internat : 24 postes partagés avec les hôpitaux de proximité et les établissements de soins privés d’intérêt collectif (ESPIC) du territoire de santé de Rennes (CLCC Eugène Marquis, polyclinique Saint-Laurent, CH Fougères, CH Redon, CH Vitré, CH Saint-Méen-le-Grand), et 22 postes avec les hôpitaux de référence des territoires de Lorient, Vannes, Saint-Malo et Saint-Brieuc. LA CRÉATION D’UNE COORDINATION DES SECRÉTARIATS MÉDICAUX La contribution du secrétariat dans la performance des services médicaux est importante. Le CHU souhaitait améliorer son efficacité dans ce domaine tant en termes d’activité que de qualité. Conformément aux orientations du projet d’établissement 2012-2016, le CHU s’est doté d’une coordination des secrétariats médicaux, rattachée à la direction des ressources médicales et des coopérations. La coordinatrice nommée le 1er octobre 2014 a été chargée d’établir un plan d’actions, qui sera validé par les instances du CHU en 2015, et de constituer un encadrement des secrétariats au niveau de chaque pôle médical. L’AMÉLIORATION DES OUTILS DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES “ 68 46 postes d’assistants spécialistes à temps partagé avec d’autres établissements de santé du territoire. ” Après la constitution de bases de données précises à l’appui des autorisations en termes d’effectifs, la direction des ressources humaines (DRH) a engagé la deuxième phase de ses travaux afin d’analyser de façon plus fine, sur la base d’indicateurs croisés, la relation entre les effectifs et l’activité. Les premiers résultats ont fait l’objet d’une présentation au XVIIIè séminaire de l’Étude nationale des coûts, à Saint-Malo, le 20 novembre 2014. Dans la continuité de ces travaux, il est prévu de renforcer l’utilisation des bases de données nationales. Par ailleurs, un important travail de fiabilisation des données de la paie a été réalisé par la création de nombreuses requêtes de contrôle destinées à éviter toute anomalie. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page69 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 LES RESSOURCES EN PERSONNEL DU CHU EN 2014* *données principalement issues du bilan social LE PERSONNEL MÉDICAL LE PERSONNEL NON MÉDICAL ■ L’EFFECTIF MÉDICAL ■ L’EFFECTIF NON MÉDICAL 693,7 ETPR* dont 455 personnels permanents (P) et 238,7 personnels temporaires (T) 6 331 équivalents temps plein rémunérés (ETPR) dont : • hospitalo-universitaires : 149,2 (P) et 115,8 (T) • praticiens hospitaliers (P): 265,2 à temps plein et 16,6 à temps partiel • attachés : 24 à renouvellement de droit (P) et 12,9 sans renouvellement de droit (T) • 4 994, 8 personnels titulaires • 312,6 personnels stagiaires • 208,1 personnels contractuels à durée indéterminée • praticiens contractuels : 58,1 (T) Les personnels soignants, éducatifs et médico-techniques représentent 73,25 % du total de l’effectif en ETPR. • assistants spécialistes : 51,9 (T) Taux de féminisation : 79,39% de l’effectif physique • internes : 595 Age moyen : 41 ans • étudiants : 1 000 ■ GESTION DES CARRIÈRES ■ ÉVOLUTION 2013/2014 • Mises en stage : 265 dont 171 pour le personnel des services de soins et 12 pour les personnels des services médico-techniques • personnel permanent :-1,9 % • personnel temporaire :+10,9 % • internes : +17 % • Promotions • étudiants : +9 % 190 avancements de grade (65,26% concernent le personnel soignant et médico-technique) ■ TAUX DE FÉMINISATION 2 077 avancements d’échelon (68 % concerne le personnel soignant et médico-technique) • personnel médical permanent (ETPR): 43,86 % ■ FORMATION CONTINUE • personnel médical temporaire (ETPR) : 57,56 % • Formation/Promotions professionnelles : 119 agents • personnel hospitalo-universitaire (permanent et titulaire) : 39,92 % • Préparation aux concours et examens : 148 agents (730 jours de formation) ■ ÂGE MOYEN • Congé de formation professionnelle : 36 agents en position de CFP • personnel médical senior : 45 ans • personnel médical temporaire: 33,5 ans • Bilan de compétences : 27 agents ont effectué un bilan de compétences Concours organisés : 48 pour 112 nominations (75 sur liste principale) * ETPR : somme des ETP présents au dernier jour de chaque mois /12 69 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page70 LE DÉVELOPPEMENT D’UNE POLITIQUE DE COMMUNICATION DE PROXIMITÉ La communication de la DRH repose en grande partie sur des notes et des procédures, qui conviennent à la définition ou au rappel de règles de fonctionnement mais ne favorisent pas suffisamment la compréhension du cadre général dans lequel s’inscrit la politique en matière de ressources humaines. Ce cadre est certes précisé à l’occasion des rencontres semestrielles organisées depuis deux ans avec les pôles et les directions, mais le nombre des interlocuteurs est alors limité. Il est donc apparu nécessaire de rencontrer ”sur le terrain” d’autres acteurs importants de la vie de l’établissement. La démarche a été initialisée par des rencontres avec les cadres au cours desquelles ont été évoqués les modes de management, l’évaluation et les relations sociales. Ces rencontres ont aussi permis de répondre à des questions techniques et de clarifier certains aspects de la politique des ressources humaines. auxquels elle est confrontée. Cet objectif s’inscrit également dans le cadre de la promotion du dialogue social qui est l’un des axes du projet d’établissement. L’année 2014 a été également marquée par la démission des secrétaires du CTE et des CHSCT, sur fond de divergences entre la direction et une partie des représentants du personnel quant au fonctionnement de ces instances. Ce contexte n’a pas empêché le dialogue avec les organisations représentatives du personnel à l’occasion de rencontres sur des ordres du jour soumis préalablement ou des sujets ponctuels. L’ÉVALUATION DE L’ORGANISATION DE LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES En 2014, la direction des ressources humaines a simplifié et optimisé son fonctionnement autour de quatre bureaux dans la logique du ”guichet unique”, d’un service central pour les questions nécessitant une expertise particulière et d’une unité dédiée au recrutement. Principalement fondée sur les appréciations des pôles et des directions, l’évaluation est majoritairement positive bien que la nécessité d’accentuer l’effort de formation des personnels ait été mise en évidence. LA PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS ET QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL 70 Dans un environnement complexe en termes de circuits et d’organisation comme l’est celui d’un CHU, ces rencontres ont un effet très bénéfique, créant du lien social et permettant aux professionnels de comprendre les objectifs de la DRH, les valeurs qui sous-tendent son action et l’intérêt de modalités de gestion parfois ressenties comme contraignantes. Réciproquement, la DRH peut recueillir utilement des informations et des suggestions lui permettant d’améliorer son efficience et la confiance de ses interlocuteurs. Ces rencontres sont appelées à se multiplier et devraient être élargies à d’autres catégories de professionnels. L’enjeu est important car il s’agit de redonner un sens collectif à l’action de la Direction, revitaliser le sentiment d’appartenance des personnels du CHU par la meilleure compréhension des valeurs de l’institution et des enjeux La volonté d’une approche de prévention des risques psycho-sociaux a conduit à confier à la psychologue du travail recrutée en 2013, des missions d’accompagnement d’opérations de réorganisation et de restructuration. Elle est également intervenue dans certains secteurs rencontrant des problèmes affectant le fonctionnement des équipes. Cette première année complète de fonctionnement a confirmé l’importance de cette approche nouvelle, collective, que permet la psychologie du travail, en complément de l’action de la psychologue clinicienne fondée sur la prise en charge de situations individuelles. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page71 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Politique d’investissement et gestion des ressources matérielles LA RECONFIGURATION DE LA DIRECTION DE L’INGÉNIERIE Quatre départements spécialisés La direction de l’ingénierie s’est réorganisée autour de quatre départements spécialisés: l’ingénierie biomédicale, la sécurité, le patrimoine, les achats et la logistique. Le secteur administratif a par ailleurs fait l’objet d’un recentrage de missions et d’une optimisation des ressources. La structuration en filières du département achats et logistique : • filière ”technologique” : achats pour les secteurs biomédical, médical et système d’information ; “ Une gestion globalisée des bâtiments et des installations techniques • filière ”biologie” : achat d’examens et prestations extérieures ; • filière ”hôtelière et logistique” : elle couvre l’achat de biens et services pour les secteurs restauration, linge, bureautique, services, transports sanitaires et médicalisés, produits d’entretien, hygiène, déchets et nettoyage des locaux, fournitures hôtelières, maintenance ; • filière achats de travaux, maintenance et sécurité. Le département patrimoine est désormais organisé en deux secteurs : 12 300 • le patrimoine technique, fluides, sécurité électrique ; • le patrimoine bâti et études. I ” équipements biomédicaux (valeur : 86 M€). L’intégration au sein du secteur ”Patrimoine bâti” d’une coordination technique de site vise à favoriser le lien au quotidien entre les utilisateurs et l’activité support de gestion de patrimoine. 71 3I chantiers majeurs : nouveau bâtiment SAMU-SMUR ; médecine gériatrique, orthopédie-traumatologie. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page72 Sept missions transversales La direction de l’ingénierie a organisé son action autour de secteurs thématiques transversaux : • marchés publics ; • finances & contrôle de gestion ; • méthodes/qualité/projets ; • développement durable ; • ressources humaines & formations ; • guichet unique & gestion des ateliers/demandes d’intervention de maintenance et travaux ; • GMAO–DAO-GED (maintenance et dessin assistés par ordinateur, gestion électronique des documents). ÉVOLUTION DES SERVICES LOGISTIQUES À ce titre, on notera : • le choix du prestataire pour l’acquisition du logiciel de gestion et d’optimisation des entrepôts (projet WMS) ; • l’intégration du service de brancardage précédemment rattaché aux pôles médicaux ; • le développement de filières d’approvisionnement locales et le retour à des modes de fabrication traditionnelle pour la restauration ; • un audit prospectif pour la mise en conformité de l’unité centrale de production et son évolution pour l’amélioration de la prestation restauration. 72 I 1,7 I 1 180 I 78 746 transports de patients couchés/brancardage. millions de repas servis. professionnels du CHU formés à la sécurité incendie en 2014. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page73 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É LES PRINCIPAUX TRAVAUX MENÉS PAR LE DÉPARTEMENT PATRIMOINE Regroupement des activités d’orthopédie-traumatologie Réalisée en plusieurs étapes, au sein du Bloc hôpital de Pontchaillou, cette opération complexe s’est achevée en juin. Les travaux portaient sur les infrastructures de l’ensemble des 10 étages du bâtiment avec l’implantation de deux monte-malades supplémentaires et un ascenseur pour le personnel. Des gaines techniques recevant les réseaux majeurs d’électricité et de plomberie ont également été créées, autorisant ainsi la réhabilitation future des unités de soins de ce bâtiment. Transfert de l’unité de gériatrie aiguë localisée sur le site de La Tauvrais au 7e étage du Bloc hôpital Cette opération de travaux s’est traduite, à la fois, par une reconfiguration de locaux et des améliorations hôtelières nécessaires au fonctionnement des 30 lits de gériatrie aiguë et part des mises en conformité sécuritaires et des mises à niveau techniques. Construction du SAMU 35 – SMUR La construction du nouveau bâtiment du SAMU 35 s’inscrit dans l’ajustement de son dimensionnement à son activité de réponse à l’aide médicale urgente (Centre 15 et SMUR) et à ses missions départementales et zonales. Mis à niveau et modernisé, le nouveau 2014 bâtiment est situé au nord est du site de Pontchaillou à proximité de l’hélistation. L’INGÉNIERIE BIOMÉDICALE Le CHU a procédé au renouvellement de son imageur par résonance magnétique (IRM) ”haut champ” et à l'acquisition d'une machine supplémentaire, identique, localisée au centre urgences réanimations (CUR), devenant ainsi en France un des très rares établissements doté d'un IRM de hautes performances dédié aux urgences et aux examens non programmés. Ces deux IRM d’une valeur estimée 2 810 000 € ont été mis en service par contrat de location. Une seconde salle de radiologie à capteurs plans a par ailleurs été installée en imagerie sur le site de Pontchaillou. L'équipement de monitorage du centre cardiopneumologique a été entièrement renouvelé et complété, soit cent appareils. En anesthésie et réanimation, l'opération de remplacement du parc de ventilateurs d'anesthésie a été entamée et la nouvelle unité de soins continus médicaux (USC) a été équipée. D'importantes opérations d'équipement ont été menées pour accompagner les grands projets 2014. Pour exemple, le transfert du service d'orthopédie sur le site de Pontchaillou, l'ouverture du nouveau plateau de consultations de gynécologie-obstétrique sur l’hôpital Sud et la progression de la chirurgie ambulatoire. Le plateau de consultations d'ophtalmologie a été renforcé (OCT -Tomographie par Cohérence Optique - spectral et microscope confocal) et les plateformes de phaco-vitréotomie renouvelées. 6 660 000€ I d’investissement en équipements médicaux sur 2014 hors les 2 IRM 3 Tesla. 73 8 600 I interventions de maintenance biomédicale. I 86M€ valeur patrimoniale des 12 300 équipements en gestion. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:41 Page74 Pilotage financier et système d’information Les résultats d’exploitation et financiers 2014 Le CHU clôture l’année 2014, tous budgets confondus, par un léger déficit de – 0,4 M€ sur un montant total de 645 M€. L’augmentation d’activité (+ 2,7 % de séjours) et de sa valorisation (+ 3,5 %) a généré des recettes plus importantes que celles prévues sur le budget principal. Ces recettes ainsi que la maîtrise des dépenses ont permis de maintenir ce budget à l’équilibre. I Budget général Le niveau de la capacité d’autofinancement baisse de 1 million par rapport à 2013 et s’établit à 34,4 M€. Ce niveau permet de couvrir le remboursement en capital de la dette. Le taux de marge dégagé par l’exploitation s’établit à 6,6 %, contre 7,1 % en 2013. L’exercice se solde par un prélèvement sur fonds de roulement de près de 3 M€. 645M€ RÉPARTITION DES CHARGES ET DES RECETTES DU BUDGET PRINCIPAL Les recettes 2014 Les dépenses 2014 8,52% 25,52% 6,21% 7,33% 58,63% Dépenses hôtelières et générales Dépenses financières Dépenses médicales Dépenses de personnel Total des dépenses 624 722 372 € 74 17,44% Autres produits de l'activité hospitalière Autres produits Produits versés par l'assurance maladie 76,35% Total des recettes 624 967 002 € RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:42 Page75 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É LES TRAVAUX PRÉPARATOIRES À LA CERTIFICATION DES COMPTES La gestion du risque comptable et financier En 2014, la direction des finances a poursuivi les travaux relatifs à la certification des comptes en portant l’accent sur la diffusion du contrôle interne comptable et financier. Celui-ci concerne l’ensemble des secteurs gestionnaires de crédits. Les actions prioritaires ont été sélectionnées sur la base de l’état des lieux réalisé en 2013 par un cabinet d’audit externe et menées en associant très étroitement les directions concernées et la Trésorerie du CHU. Ces travaux permettent de décrire nos processus de gestion, d’y repérer des points de contrôle et d’assurer la pertinence et la traçabilité de ces contrôles. Les commissaires aux comptes qui viendront dès 2015 expertiser les données financières pourront ainsi appréhender notre niveau de maîtrise des risques. L’ensemble de la documentation constituera un gage de qualité comptable. L’enregistrement d’opérations comptables préparatoires L’exercice 2014 a permis d’enregistrer des opérations comptables nouvelles nécessaires à la certification des comptes comme la valorisation des séjours dits ”à cheval” ou non clos au 31 décembre, ou la valorisation des stocks déportés de pharmacie dans les unités au 31 décembre. Ce travail exigeant mais indispensable se poursuivra dans les années à venir. La certification des comptes de l’établissement est en effet prévue chaque année à compter de l’exercice 2015. Au final, l’exercice 2014 est clos avec un léger déficit (0,4 M€ pour un budget de 645 M€). LE DÉVELOPPEMENT D’OUTILS D’ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE DE GESTION Le secteur du contrôle de gestion a conduit plusieurs chantiers visant à accroître l’efficience du CHU. Sont à signaler plus particulièrement: 2014 • les études d’ajustement des capacités en lits d’hospitalisation complète (mutualisation des lits SMAD-SMF, maternité) ; • la mise en place d’un tableau de bord mensuel pour la direction générale permettant de suivre les indicateurs d’activité et la réalisation des nouveaux projets (ouverture des USC, EOS, marché Chantepie, nouvelles IRM). Il vient compléter l’analyse trimestrielle diffusée via la note de conjoncture ; • le développement de nouveaux tableaux de bord spécifiques pour : - la cancérologie : suivi de l’activité hospitalière, les dispositifs d’annonce, les RCP, la recherche… ; - le SAMU : consolidation des indicateurs issus du logiciel de téléphonie Génésys pour mesurer l’efficacité (taux appels décrochés), la qualité de service (taux décrochés inférieurs à 1 minute) et l’adhérence (taux occupation des lignes) du service; - les urgences : mise en place d’un suivi mensuel des transferts de patients des urgences vers la médecine interne par créneau horaire pour évaluer la réalisation du plan d’action favorisant es transferts le matin et réduisant les transferts de nuit ; - l’imagerie : suivi mensuel de l’activité et des recettes des IRM au regard des objectifs fixés lors des acquisitions ou renouvellements des équipements ; - les blocs opératoires : mise en place d’un reporting hebdomadaire pour fiabiliser les données saisies dans DxBloc. Il permettra de produire en 2015 un tableau de bord de performance des blocs opératoires (optimisation de leur utilisation). LA PRÉPARATION À LA FACTURATION INDIVIDUELLE DE L’ACTIVITÉ EXTERNE Projet exigeant, la préparation au passage avec l’assurance maladie à la facturation individuelle (FIDES) et non plus globale, prévue courant 2015, s’est traduit par le déploiement du plan d’actions auprès des équipes des bureaux des entrées, des secrétariats médicaux et des équipes médicales et par la professionnalisation des équipes administratives à ces nouvelles modalités de facturation. 75 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page76 UN SYSTÈME D’INFORMATION ÉVOLUTIF Quinze principaux projets ont été menés sur l’année. Ils viennent en support des différentes activités de l’établissement tant sur les fonctions logistiques et administratives que médico-soignantes. Parmi eux, on retiendra particulièrement : • le remplacement du logiciel de gestion de la blanchisserie, la solution en place présentait une obsolescence importante et donc des risques majeurs d’interruption de service ; • la mise en œuvre de relance des patients pour rappel de rendez-vous par SMS : démarré dans le secteur pilote d’endocrinologie–diabétologie en juin 2014 avant d’être progressivement étendu aux autres services de l’établissement (4 000 SMS émis en décembre 2014) ; • la mise en œuvre d’une plateforme mutualisée de calcul intensif et de stockage permettant d’exploiter les capacités des nouveaux séquenceurs haut débit pour le séquençage du génome pour les laboratoires. Cet investissement important (250 000 €) initié en 2013 et finalisé en 2014 constitue un investissement d’avenir pour le CHU permettant de contribuer au développement des thérapies ciblées en cancérologie ; • l’extension et l’optimisation de l’architecture de stockage d’imagerie médicale (capacité 200 To) par l’utilisation de technologies de stockage moins onéreuses tout en garantissant l’intégrité des images stockées (100 000 € d’investissement/ doublement de la capacité de stockage) ; • la finalisation du déploiement de Dx Bloc (informatisation du parcours du patient opéré) ; 76 • la mise en œuvre du logiciel de prescription et administration des chimiothérapies Asclépios en hématologie clinique (adultes). Le projet de télémédecine TELEFIGAR a vu ses premières téléconsultations démarrer en juin 2014 pour la spécialité de gériatrie (prise en charge des troubles psycho-comportementaux du patient dément, problématique polypathologique et évaluation gériatrique globale). Ce projet couvre également : • la neurologie (mouvements anormaux et pathologies du mouvement) ; • la diabétologie (patient diabétique insulinorequérant); • la dermatologie (suivi des plaies chroniques). Le système d’information décisionnel s’est enrichi de manière significative en 2014, par l’exploitation des données du dossier patient informatisé (DPI) avec la mise en œuvre d’interfaces permettant l’élargissement du périmètre des indicateurs de pilotage du CHU, telles que : • la gestion des blocs opératoires (temps opératoires, heures d’ouvertures de salles…) ; • la gestion des plannings de rendez-vous (consultations externes et interventions chirurgicales) ; • la gestion des courriers (contributeurs, lieux, types, nombre et délais). Ces différentes évolutions ont rendu possible l’élaboration des tableaux de bord des secrétariats médicaux, une des actions prioritaires du projet d’établissement pilotée par la direction des ressources médicales et des coopérations. RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page77 C H U R E N N E S ◆ R A P P O R T D ’A C T I V I T É 2014 Fonds Nominoë-CHU de Rennes L’année 2014 aura été l’année du lancement, par voie de presse, du Fonds Nominoë et de la collecte des premiers dons. Le Fonds de dotation a collecté près de 300 000 € auxquels il convient d’ajouter les promesses de dons qui atteignent 1 million d’euros. Le Fonds Nominoë a inscrit deux grands principes au cœur de sa gouvernance. La transparence quant à la nature et l’emploi des fonds et l’efficacité dans la mise en œuvre des projets. La gouvernance est organisée de façon à conduire un développement concerté au travers de conseils ad’hoc : • un conseil d’administration pour arbitrer et orienter la stratégie. Il est composé de 9 personnes dont 4 personnalités extérieures au CHU, • un club des Mécènes pour agir avec les entreprises, • un comité scientifique pour sélectionner les projets scientifiques pertinents. Pour mener à bien son développement, le Fonds Nominoë a mis en œuvre plusieurs actions de communication (plaquette, mailing, relations presse, événement, site internet et présence sur les réseaux sociaux) et participe à de diverses manifestations au cours desquelles le Fonds Nominoë a été mis à l’honneur (Assemblée générale des Notaires d’Ille et Vilaine, Rencontre “360 possibles” organisée par Bretagne Développement Innovation, Assemblée générale du Medef 35, Assemblée générale des Cadres Bretons). RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page78 ANNEXES 78 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page79 COMPOSITION DES INSTANCES ET COMITÉS DU CHU Conseil de surveillance Collège des collectivités territoriales Nathalie Appéré, maire de Rennes, Présidente Frédéric Bourcier, représentant de Rennes Métropole Jeannine Huon, représentante du conseil général d’Ille et Vilaine Pascale Guilcher, représentante du conseil régional de Bretagne Collège des personnels Pr Christophe Leclerq, représentant de la commission médicale d’établissement Dr Alain Beuchée, représentant de la commission médicale d’établissement Patricia Auclair-Hénot, représentante de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques Philippe Aimard, représentant du comité technique d’établissement Yves Morice, représentant du comité technique d’établissement Collège des personnalités qualifiées et des représentants des usagers Jacqueline Lagrée, personnalité qualifiée désignée par le directeur général de l’agence régionale de santé Pr Patrick Bourguet, personnalité qualifiée désignée par le préfet d’Ille et Vilaine Roland Ollivier, personnalité qualifiée désignée par le préfet d’Ille et Vilaine Laurent Taillanter, représentant des usagers désigné par le préfet d’Ille et Vilaine Huguette Le Gall, représentant des usagers désigné par le préfet d’Ille et Vilaine Directoire Véronique Anatole-Touzet, directrice générale, présidente Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint Pr Gilles Brassier, président de la commission médicale d’établissement, membre de droit, 1er vice-président Pr Éric Bellissant, directeur de l’UFR de médecine, membre de droit, vice-président doyen Pr Alain Dupuy, membre de droit, vice-président de la recherche, désigné sur proposition conjointe du président de l’INSERM, du président de l’Université de Rennes 1 et du vice-président doyen Anne-Marie Lusteau, coordonnatrice générale de soins, présidente de la CSIRMT, membre de droit Pr Jean-Yves Gauvrit, nommé sur proposition du président de la CME Dr Véronique Joyeux, nommé sur proposition du président de la CME Dr David Travers, nommé sur proposition du président de la CME Direction (avril 2015) Véronique Anatole Touzet, directrice générale Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint Marie-Christine Montréal, directrice adjointe chargée de mission Cécile Boisse, directrice de la communication, Guillaume Laurent, directeur des ressources médicales et des coopérations et directeur délégué auprès du pôle santé publique et information médicale 79 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page80 Anne-Marie Lusteau, directrice-coordinatrice générale des soins Pierrick Jaglin, directeur des soins Yves Rayer, directeur de la recherche et directeur délégué auprès du pôle pharmacologie et investigation cliniques Brigitte Algrain, directrice de la qualité et des relations avec les usagers, coordinatrice de la filière cancérologie Brigitte Sal-Simon, directrice des finances et des systèmes d’information et directrice déléguée (par intérim) auprès du pôle gynécologie-obstétrique-biologie de la reproduction, chirurgie plastique et reconstructrice et du pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique Virginie Gall, directrice adjointe des finances Christine Pichon, directrice des systèmes d’information Patrick Besson, directeur des ressources humaines Julie Courpron, directrice adjointe des ressources humaines Jean-François Taillard, directeur de l’ingénierie et directeur délégué auprès du pôle neuro-sciences Thierry Bourget, directeur adjoint de l’ingénierie (politique des achats et logistique, directeur des travaux par intérim) Hubert Serpolay, directeur de l’ingénierie biomédicale Frédérique Bouthau, directrice déléguée auprès du pôle médecine interne et gériatrie, médecine légale et pénitentiaire Anne-Marie Lorho, directrice déléguée auprès des pôles abdomen, biologie, médecines spécialisées ; coordinatrice de la filière éducation thérapeutique ; chargée des relations internationales Irma Le Clanche, directrice déléguée auprès des pôles thoracique –vasculaire et métabolique, imagerie et explorations fonctionnelles, pharmacie, odontologie Agnès Rimbert, directrice déléguée auprès du pôle anesthésie-SAMU-Urgences-réanimations et du pôle locomoteur, coordinatrice des blocs opératoires Commission médicale d’établissement Président : Pr Gilles Brassier Vice-présidents : Pr Jean-Yves Gauvrit et Dr Véronique Joyeux Collège n° 1 - Chefs de pôle Pôle abdomen : Pr Jean-François Bretagne Pôle anesthésie - samu - urgences - réanimations : Pr Claude Ecoffey Pôle biologie : Pr Jean-Pierre Gangneux Pôle gynécologie-obstétrique, biologie de la reproduction chirurgie plastique et reconstructrice : Pr Patrice Poulain Pôle imagerie et explorations fonctionnelles : Pr Yves Gandon Pôle locomoteur : Pr Pascal Guggenbuhl Pôle médecine et soins de support : Dr Jean-François Pinel Pôle médecine spécialisées : Pr Christian Michelet Pôle neurosciences : Pr Gilles Edan 80 Pôle odontologie : Pr Jean-Marie Vulcain Pôle pédiatrie médico-chirurgicale et génétique clinique : Pr Patrick Pladys Pôle pharmacie : Pr Pascal Le Corre Pôle pharmacologie et investigation cliniques : Pr Yves Deugnier Pôle santé publique et information médicale : Pr Jean-François Viel Pôle thoracique, vasculaire et métabolique : Pr Alain Leguerrier RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page81 Pôle médecine interne et gériatrie - médecine légale et pénitentiaire : Pr Bernard Grosbois Collège n° 2 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers médecins Cédric Arvieux • maladies infectieuses Alain Beuchée • pédiatrie Anthony Chasse • urgences adultes Véronique Joyeux • équipe médicale DPI Marc de Kerdanet • pédiatrie Bruno Deramoudt • médecine physique et réadaptation enfants Annie Fresnel • information médicale Vincent Morel • soins palliatifs Laurent Pasquier • génétique clinique Gwénaëlle Sost • gériatrie David Travers • psychiatrie Collège n° 3 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs Olivier Azzis • chirurgie pédiatrique Patricia Branchu • anesthésie-réanimation Fabrice Foucher • gynécologie-obstétrique Patrick L’Hours • anesthésie-réanimation Pascal Menestret • anesthésie-réanimation Collège n° 4 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers biologistes et pharmaciens Vincent Gicquel • pharmacie Pierre Gueret • hématologie Catherine Henry • cytologie Catherine Lucas • laboratoire urgences hôpital Sud Collège n° 5 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers et universitaires médecins Jean-Yves Gauvrit • neuroradiologie Christophe Leclercq • cardiologie Collège n° 6 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers et universitaires chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs Benoit Godey • ORL Philippe Seguin • anesthésie-réanimation Collège n° 7 – Responsables de structures internes (services et unités) Praticiens hospitaliers et universitaires biologistes et pharmaciens Claude Bendavid • biochimie Samer Kayal • bactériologie-virologie 81 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page82 Collèges n° 8 et n° 9 – Praticiens hospitaliers et universitaires non chefs de pôles, non responsables de structures internes (services et unités) Médecins, chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs Aucun représentant faute de candidat Collège n° 10 : Praticiens hospitaliers et universitaires non chefs de pôles, non responsables de structures internes (services et unités) Biologistes et pharmaciens Chrystèle Dubourg • génétique moléculaire Collège n° 11 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités) Médecins Catherine Meunier • radiologie Collège n° 12 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités) Chirurgiens et anesthésistes-réanimateurs Axelle Maurice • anesthésie-réanimation Collège n° 13 – Praticiens hospitaliers titulaires non chefs de pôles non responsables de structures internes (services et unités) Biologistes et pharmaciens Sylviane Chevrier • parasitologie Collège n° 14 – Personnels temporaires ou non titulaires, personnels contractuels ou exerçant à titre libéral Chefs de clinique–assistants des hôpitaux, assistants hospitalo-universitaires, praticiens hospitalo-universitaires Jean-Vincent Frenel • anesthésie-réanimation Collège n° 15 – Personnels temporaires ou non titulaires, personnels contractuels ou exerçant à titre libéral Assistants spécialistes des hôpitaux et praticiens attachés Pierre-Nicolas Boivin • pharmacie Pauline Roge • pharmacie Collège n° 16 – Sage-femme Brigitte Huet • gynécologie-obstétrique Pascale Brun • gynécologie-obstétrique Représentants des internes (désignés par l’Agence régionale de santé de Bretagne) Guillaume Pogu • médecine générale Arthur Lignel • chirurgie Safiatou Maté • odontologie Jérémy Duceau • pharmacie Représentants des étudiants Lydia Poncelet • médecine 82 François Lanoë • pharmacie Amélie Havard • odontologie Lucie Pécheux • maïeutique Membres de la CME avec voix consultative André Fritz, directeur général (jusqu’au 30 novembre 2014) Jean-Claude Pozzo di Borgo, directeur général adjoint RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page83 Anne-Marie Lusteau, directrice, coordinatrice générale des soins, présidente de la CSIRMT Pr Pierre-Yves Donnio, responsable de l’unité d’hygiène hospitalière Isabelle Cardiet, pharmacien membre de la COMEDIMS Pr Eric Bellissant, doyen de la Faculté de médecine Dr Anne Dautel, doyenne de la Faculté d’odontologie Pr Jean-Charles Corbel, doyen de la Faculté de pharmacie Jérôme Guy, représentant du comité technique d’établissement Comité technique d’établissement (membres titulaires) Présidente : Véronique Anatole-Touzet, directrice générale Clothilde Le Cadre (CFDT) Alain Le Troadec (CFDT) Robert Souchet (CFDT) Isabelle Cordion (CFDT) Annie Cottier (CFTC) Catherine Deshayes (CGT) Marie-Claude Rouaux (CGT) Anne Azzopardi (CGT) Véronique Pinault (CGT) Philippe Blin (FO) Stéphane Pourchet (FO) Pascal Pabois (SUD Santé) Christine Regrin (SUD Santé) Yves Morice (SUD Santé) Jérôme Guy (SUD Santé) Dr Jean-François Pinel, représentant de la commission médicale d’établissement (membre avec voix consultative) Commission de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques Présidente : Anne-Marie Lusteau, directrice, coordinatrice générale des soins Collège des cadres de santé supérieurs et des cadres de santé Annie Savatte-Maguer • direction de la politique des achats et de la logistique - Pontchaillou Patricia Auclair-Hénot • rhumatologie - unité Forestier - hôpital Sud Véronique Tourillon • neurologie - Pierre Marie - Pontchaillou Bruno Contamin • SAMU-SMUR 35 - Pontchaillou Élisabeth Bougeard-Gélin • maladies infectieuses – Pontchaillou Gaelle Breton-Jacq • unité de soins intensifs de cardiologie - Pontchaillou Béatrice Saliou-Leroy • réanimation chirurgie thoracique et cardiovasculaire – Pontchaillou Olivier Picquart • institut de formation en soins infirmiers – Pontchaillou Nadine Le Borgne-Lanoë • hémodialyse – Pontchaillou 83 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page84 Sophie Massot-Gaudu • pédiatrie - grands enfants – hôpital Sud Sophie Huitorel-Schmitz • imagerie – Pontchaillou Collège des personnels infirmiers, de rééducation et médico-techniques Olivier Martin • réanimation chirurgicale – Pontchaillou Rachel Ménard-Stéphant • équipe mobile de gériatrie – Hôtel-Dieu Anne-Sophie Légier-Vassard • gériatrie – unité Armor – La Tauvrais Chrystèle Rouault-Tirel • réanimation médicale – Pontchaillou Annie Denoual • médecine interne - unité Carrel – hôpital Sud Mélanie Allainmatt-Le Goff • urgences générales adultes – Pontchaillou Antoine Scipion • réanimation chirurgie thoracique et cardiovasculaire – Pontchaillou Gwenola Blot-Rio • unité de soins intensifs de cardiologie – Pontchaillou Valérie Desilles–Baty • éducation thérapeutique - pôle phoracique vasculaire et métabolique - Pontchaillou Marie-Pierre Le Toullec-Laurent • diabétologie - unité Trémolières – hôpital Sud Stéphanie Rouet • urgences pédiatriques – hôpital Sud Maud Monnier-Lefort • diététique – Pontchaillou Amélie Delmas • pharmacie – Pontchaillou Guénaëlle Briant-Thétiot • imagerie médicale – hôpital Sud Delphine Geffard-Soyer • laboratoire de cytogénétique et biologie cellulaire – Pontchaillou Collège des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture Christophe Duval • diabétologie - unité Trémolières – hôpital Sud Marie-Noëlle Baudrier-Jéhannin • crèche ”Les petits lutins” – Hôtel-Dieu Fabienne Menon-Beaulieu • hémodialyse – Pontchaillou Marie-Odile Pichonet-Gautier • crèche ”Les petits loups” – Pontchaillou Membres invités, avec voix consultative Directeur des soins adjoint à la coordinatrice générale : Pierrick Jaglin Directrice de l’IFSI : Christine Beloeil Directrice des écoles de puéricultrices, IADE, IBODE et IFMEM : Thérèse Gautier Directrice de l’école de sages-femmes : Jocelyne Guermeur Étudiant représentant la formation de troisième année de l’IFSI : Marie Le Foulon Étudiant représentant la formation de troisième année de l’IFMEM : pas de candidat Élève représentant la promotion d’aides-soignants : David Le Franc Médecin membre de la CME : Dr Patricia Branchu (titulaire), Dr Vincent Morel (suppléant) Comité d’éthique 84 Coordonnateur : Dr Vincent Morel • EMASP Pr Claude Almange • cardiologie Antonia Bagot-Turpin, psychologue clinicienne Dr Alain Caubet • pathologies professionnelles Nolwen Delarue, cadre de santé gériatrie RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page85 Dr Arnaud Gacouin • réanimation médicale Dr Benoît Guillet • hématolologie cellulaire-hémostase Pr Jacqueline Lagrée • philosophie Anne Marie Lusteau, coordinatrice générale des soins Marie-Christine Montréal, directrice adjointe Pr Marie-Laure Moquet-Anger • faculté de droit Pr Sylvie Odent • génétique clinique Christine Robert, cadre de santé en réanimation néonatale François-Xavier Schweyer, sociologue EHESP Dr David Travers, psychiatre Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge Président : Véronique Anatole-Touzet, directrice générale Suppléant : Brigitte Algrain, directrice de la qualité et des relations avec les usagers Médiateur médecin Titulaire : Dr Jean-Paul Lenormand Suppléants : Pr Gérard Chalès, Pr Edouard Le Gall Médiateur non médecin Titulaire : Marie-Yvonne Bourget Suppléant : Patrick Robic Représentants des usagers Titulaires : Hélyette Lelièvre et Laurent Taillanter Suppléants : Alain Faccini et Marinette Ferlicot Représentant du conseil de surveillance Titulaire : Pr Jacqueline Lagrée Suppléant : Pr Patrick Bourguet Représentants de la commission médicale d’établissement Titulaire : Pr Gilles Brassier Suppléant : Dr Gwennaëlle Sost Représentants de la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques Titulaire : Gaëlle Breton Suppléant : Olivier Picquart Représentant du comité technique d’établissement Titulaire : Marie-Françoise Guillemot 85 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page86 CHS-CT de coordination Président : Patrick Besson, directeur des ressources humaines Représentants des personnels médicaux Vincent Gicquel (titulaire) Représentants des personnels non médicaux Claudine Gasté • CFDT hôpital Pontchaillou Christophe Duval • CFDT hôpital Pontchaillou Marie-Jeanne Perrois • CFDT hôpital Sud Bertrand Chevrier • CFDT hôpital Sud Luc Davy • CFDT Hôtel-Dieu, La Tauvrais Franck Godal • CGT hôpital Pontchaillou Anne Azzopardi • CGT hôpital Pontchaillou Catherine Maigné • CGT hôpital Sud Nathalie Loinsard • CGT hôpital Sud Claudine Daride • CGT hôpital Sud Philippe Aimard • CGT hôpital Sud Jacqueline Jolly • CGT Hôtel-Dieu, La Tauvrais Sophie Duchemin • FO hôpital Pontchaillou Patrick Mulon • FO hôpital Sud Philippe Henry • FO Hôtel-Dieu - La Tauvrais Bertrand Audiger • SUD Santé Pontchaillou Marie-Françoise Guillemot • SUD Santé Pontchaillou Thierry Gilles • SUD Santé Pontchaillou Katia Luis • SUD Santé Pontchaillou Évelyne Henry • SUD Santé hôpital Sud Chantal Le Creff • SUD Santé hôpital Sud Bertrand Marcil • SUD Santé hôpital Sud Sophie Dupoirier • SUD Santé hôpital Sud Yann Leduff • SUD Santé Hôtel-Dieu, La Tauvrais 86 RapportAct2014[160715]_Étude01 16/07/15 10:43 Page88 R A P P O R T D ’ A C T I V I T É © : D. Com. studio graphique CHU Rennes - 2590-15 • mai 2015 - Impression TPI 2014 C E N T R E H O S P I T A L I E R U N I V E R S I T A I R E D E R E N N E S