Contact presse : Guillaume Jenet Caisse d`Assurance Maladie de la

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Contact presse : Guillaume Jenet
Caisse d’Assurance Maladie de la Côte-d'Or (Cpam)
Tél. 03.80.59.37.42 – [email protected]
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Sommaire
Communiqué de synthèse ...................................................................................... 3
Fiche n°1
sophia : le premier service d’accompagnement de l’Assurance Maladie
pour les malades chroniques................................................................................................ 6
Fiche n°2
sophia : un service d’accompagnement plaçant le médecin traitant
au centre du dispositif........................................................................................................... 9
Fiche n°3
L’accompagnement téléphonique personnalisé au coeur du service sophia ......................11
Fiche n°4
80% des adhérents ayant testé le service sophia sont satisfaits .......................................13
Fiche n°5
sophia, un service complémentaire de l’offre de soins
et des structures locales existantes ......................................................................................15
Annexe n°1 - Pourquoi le diabète ? ..................................................................................19
Annexe n°2 - Exemples d’échanges téléphoniques entre des patients
et leur conseiller en santé sophia ......................................................................................24
Annexe n°3 - Outils et supports d’informations adressés
aux patients inscrits à sophia .............................................................................................26
Dossier de presse sophia – 8 novembre 2010
Caisse d'Assurance Maladie de la Côte-d'Or (Cpam), service communication
Contact presse : Guillaume Jenet – tél. : 03.80.59.37.42 – [email protected]
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Dijon, le 8 novembre 2010.
COMMUNIQUE DE SYNTHESE
Pour mieux vivre avec le diabète…
L’Assurance Maladie de la Côte-d'Or présente sophia,
son nouveau service d’accompagnement
proposé aux personnes diabétiques
A l’occasion de la Journée mondiale du diabète le 14 novembre 2010, l’Assurance
Maladie de la Côte-d'Or (Cpam) présente sophia, son nouveau service
d’accompagnement proposé gratuitement aux personnes diabétiques du département.
sophia
est un service conçu afin de permettre aux patients diabétiques de mieux
vivre au quotidien avec leur maladie, en les soutenant et en les accompagnant dans le
temps grâce à un contact téléphonique privilégié avec un infirmier-conseiller en santé
et tout un ensemble d’outils pratiques (journal trimestriel, brochures thématiques sur
le diabète…).
Cet accompagnement personnalisé permet au patient de mieux appréhender le
diabète, ses risques, ses complications, sa prévention, en vue de mieux gérer sa
maladie au quotidien. sophia est là pour répondre à ses questions et l’aider à mieux
mettre en pratique les recommandations de son médecin.
En lançant ce nouveau service, l’Assurance Maladie entend améliorer la qualité de vie
des patients diabétiques et, demain, celle d’autres assurés atteints de maladies
chroniques. C’est une démarche totalement novatrice pour l’Assurance Maladie, à la
hauteur de l’enjeu représenté par le diabète aujourd’hui pour l’avenir de notre système
de soins : 2,5 millions de français atteints, augmentation du nombre de diabétiques de
+ 40% entre 2001 et 2007, 9% des dépenses totales de l’Assurance Maladie.
Expérimenté dans plusieurs départements depuis 2008, sophia est aujourd’hui
proposé en Côte-d'Or à 13 000 patients diabétiques assurés au régime général de la
sécurité sociale. L’inscription est libre, gratuite et sans incidence sur le niveau de
remboursement des soins du patient. Il lui suffit de renvoyer le bulletin d’inscription
que l’Assurance Maladie vient de lui adresser par courrier.
Pour en savoir plus sur sophia, les assurés peuvent se connecter au site
www.sophia-infoservice.fr ou bien contacter le 0 811 709 709 (prix d’un appel local
depuis un fixe).
Dossier de presse sophia – 8 novembre 2010
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sophia, en pratique
•
Un service gratuit, volontaire et sans engagement, proposé aux patients
diabétiques de type 1 et 2 , âgés de plus de 18 ans et pris en charge à 100% par le
régime général de la sécurité sociale.
•
Pour s’inscrire, les patients doivent compléter et renvoyer le bulletin
d’inscription que l’Assurance Maladie vient de leur adresser.
•
13 000 personnes diabétiques concernées en Côte-d'Or, 500 médecins traitants
mobilisés pour inciter leurs patients à rejoindre sophia
•
Pour se renseigner sur sophia : 0 811 709 709 (prix d’un appel local depuis un
poste fixe) et un site internet dédié : www.sophia-infoservice.fr
Trois bénéfices pour les personnes
diabétiques :
•
•
•
des informations & conseils
personnalisés, adaptés à son état de
santé et à ses besoins quotidiens
une aide pour mettre en pratique les
recommandations de son médecin, et
limiter ainsi les complications liées au
diabète
un soutien pour adapter ses habitudes
si nécessaire, et mieux vivre sa maladie
au quotiden.
Un accompagnement personnalisé et
concret :
•
•
•
des infirmiers-conseillers en santé pour
dialoguer avec les patients, par
téléphone, et les aider à trouver des
solutions concrètes pour mieux vivre au
quotidien avec le diabète.
de l’information régulière pour rappeler
comment agir sur la maladie et mieux la
connaître (livrets repères, journal
trimestriel…).
un espace d'information dédié sur
internet, validé par des médecins
sophia : le nouveau service d’accompagnement de l’Assurance Maladie pour
les malades chroniques…
La mise en place du service sophia s’inscrit dans le cadre du plan ministériel 2007-2011
pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Ces maladies chroniques représentent
aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique : 8,3 millions de français atteints (9,6
millions attendus en 2012). La prise en charge de ces maladies représente plus de 60% des
dépenses de l’Assurance Maladie.
… aujourd’hui proposé aux personnes diabétiques
Le diabète est une maladie qui touche 2,5 millions de personnes en France, dont environ
15 000 en Côte-d'Or. Le nombre de patients augmente régulièrement (+ 5 % en Côte-d'Or
entre 2008 et 2010). 8 diabétiques sur 10 sont pris en charge à 100% par l’Assurance
Maladie au titre des affections de longue durée (ALD).
Le diabète doit être suivi activement car il peut entraîner de graves complications comme la
cécité, l’amputation de membres, la mise sous dialyse… C’est aussi un des premiers
facteurs de risque cardiovasculaire.
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sophia, c’est mieux vivre avec sa maladie et éviter les complications
Parce qu’apprendre à vivre avec la maladie demande du temps, les patients diabétiques ont
besoin d’accompagnement, au quotidien et dans la durée. C’est pour cela que sophia
vient en relais du médecin traitant, pour les motiver voire les rassurer quand ils en ont
besoin.
Il s’agit d’encourager les patients diabétiques à faire évoluer leur comportement et à acquérir
de nouveaux réflexes dans leur vie quotidienne. sophia leur apporte un soutien pour mettre
en pratique les recommandations de leur médecin.
sophia les aide à trouver des solutions concrètes pour qu’ils gagnent en autonomie dans la
gestion de leur maladie et deviennent acteurs de leur propre santé.
sophia est là également pour répondre aux questions que se posent les patients, comme par
exemple : « Doit-on faire de l’exercice physique ? Lequel, et dans quelles conditions ? Doiton systématiquement dire non à l’heure du dessert ? »
sophia : un service libre et volontaire
sophia s’adresse aux patients diabétiques de type 11 et 22, âgés de plus de 18 ans et pris en
charge à 100% par le régime général de la sécurité sociale. Ces patients ont reçu de la part
de l’Assurance Maladie un courrier les invitant à s’inscrire au service. L’inscription est
volontaire et gratuite. Elle n’a aucune incidence sur le niveau de remboursement des soins
des patients. L’inscription peut également se faire, à l’occasion d’une consultation avec son
médecin traitant qui dispose de l’ensemble des informations sur sophia.
Le diabète : chiffres clés
•
•
•
+ 40% de diabétiques en France entre 2001 et 2007
+ 5% de diabétiques en Côte-d'Or entre 2008 et 2010
2,5 millions de français atteints, 15 000 en Côte-d'Or
•
•
9% des dépenses totales de l’Assurance Maladie en France (+ 1 Md d’euros par an)
80 millions d’euros : coût annuel de la prise en charge du diabète pour l’Assurance
Maladie en Côte-d'Or
5 357 € : coût moyen annuel de la prise en charge d’un patient diabétique
•
•
1ère cause d’amputation non traumatique, de cécité avant 65 ans, d’insuffisance
rénale ; 1er facteur de risque des maladies cardio-vasculaires
•
•
•
12% des plus de 60 ans touchés par le diabète
64 ans : âge moyen des patients diabétiques, 52% d’hommes
48% des diabétiques sont atteints de diabète depuis plus de 10 ans
1
Le diabète de type 1, ou diabète insulino-dépendant, représente moins de 10 % des cas de diabète en France et débute en
général dans l’enfance ou l’adolescence. Son traitement consiste essentiellement en l’injection quotidienne d’insuline.
2
Le diabète de type 2, apparaît en général à partir de 40 ans et représente 90 % des cas de diabète en France. Le traitement
initial du diabète de type 2 repose d’abord sur l’éducation du patient destinée à modifier ses habitudes de vie, associé très
souvent à un traitement médicamenteux.
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FICHE N°1
sophia : le premier service d’accompagnement de
l’Assurance Maladie pour les malades chroniques
Son objectif : améliorer la qualité de vie des patients chroniques et renforcer la prévention
des complications, grâce à un accompagnement personnalisé dans leur vie quotidienne.
La naissance du service sophia
Un projet mené en concertation
sophia, c’est le résultat d’un travail mené depuis 2006 avec l’ensemble des représentants des
patients et des médecins.
En juin 2007, un comité scientifique est créé. Il
regroupe notamment l’Institut National de
Prévention et d’Education pour la Santé (INPES),
la Haute Autorité de Santé (HAS), le conseil de
l’Ordre des médecins, les associations de
patients (Association Française des Diabétiques),
les réseaux de santé, les sociétés savantes…
La mise en place du service sophia s’inscrit dans le cadre du plan ministériel 2007-2011 pour les
personnes atteintes de maladies chroniques, et dans lequel l’Assurance Maladie a reçu la mission
de déployer un programme d’accompagnement destiné aux patients.
Un service d’accompagnement adapté au système de soins français
L’Assurance Maladie s’est intéressée aux expériences du même type menées à l’étranger pour
étudier et comprendre ce qui a fonctionné ou n’a pas fonctionné. La démarche que propose
aujourd’hui l’Assurance Maladie n’est pas une simple transcription de ce qui existe déjà. sophia
prend en compte les particularités du système de soins français, en intégrant notamment la place
centrale jouée par le médecin traitant dans la prévention et la prise en charge des pathologies
chroniques. sophia prend aussi en compte les parcours de soins des patients qui nécessitent
d’autres intervenants (diabétologues, cardiologues, ophtalmologistes, chirurgiens-dentistes,
podologues, réseaux de soins…).
Un nom : « sophia »
L’Assurance Maladie a choisi de donner un prénom féminin à son nouveau service
d’accompagnement des malades chroniques : un nom universel, comme une invitation
personnifiée pour un service humain. Le prénom sophia est transgénérationnel, simple, court,
accessible. sophia, c’est aussi une étymologie (sagesse, science, connaissance) en phase avec
la philosophie du service.
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Un service personnalisé, qui s’inscrit dans la durée
sophia est là pour apporter aux patients diabétiques une aide personnelle, source d’idées
et de conseils et aussi pour répondre aux questions qu’ils se posent sur la maladie : « Doiton faire de l’exercice physique ? Lequel, et dans quelles conditions ? Doit-on
systématiquement dire non à l’heure du dessert ? Lequel faut-il privilégier ? Monter les
escaliers, est-ce de l’exercice physique ?... ».
Tous les patients diabétiques en affection de longue durée ne présentent pas les mêmes
situations médicales et les mêmes facteurs de risque.
L’originalité de sophia est donc de proposer un accompagnement différencié et adapté à
l’état de santé des patients, à leurs habitudes de vie, et qui tienne compte de leurs besoins
et de leur situation personnelle.
Cette personnalisation de l’accompagnement est rendue possible grâce à
un questionnaire personnel que le patient remplit lors de son inscription
au service. Ce document permet à sophia d’établir une analyse précise
des besoins du patient et de ses habitudes de vie et donc, de mieux le
connaître.
Chaque année, le patient renseigne un autre questionnaire
sur sa perception de la maladie, ses habitudes de vie et ses
activités.
Le médecin traitant du patient inscrit à sophia remplit
également un questionnaire pour évaluer la situation médicale
de son patient qui participe. Le questionnaire aborde
différents thèmes : antécédents, résultats d’examens
biologiques (taux d’hémoglobine glyquée notamment),
complications, épisodes d’hospitalisation…
Ces deux questionnaires, celui du patient et celui du médecin, permettent de mesurer
l’efficacité du service sur le comportement du patient pour faire évoluer
l’accompagnement en conséquence.
En pratique, le service comprend :
•
•
•
des outils d’information, pratiques et pédagogiques (journal trimestriel, livrets repères…)
un accompagnement téléphonique effectué par du personnel paramédical de
l’Assurance Maladie (infirmières), expérimenté et spécifiquement formé (cf fiche n°3)
des services disponibles sur Internet
Une fois inscrit, le patient bénéficie d’un accompagnement dans le temps, avec une équipe
de professionnels à son écoute. Il dispose d’informations pratiques et régulières, avec de
nombreux conseils et outils pratiques. Le principe étant de créer des contacts réguliers
adaptés et dans la durée.
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Pour s'inscrire à sophia, c’est simple !
•
Les patients concernés sont directement contactés, par courrier, par l’Assurance
Maladie. Il leur suffit ensuite de remplir et de renvoyer le bulletin d'inscription qui leur
a été adressé à l'aide de l'enveloppe T prévue à cet effet.
•
L’accompagnement se fait ensuite exclusivement par courrier et par téléphone. Il n’y
a pas de rendez-vous au domicile du patient.
•
Chaque patient est libre de participer à sophia, et d’en sortir à tout moment. C’est
lui qui choisit volontairement d’adhérer ou non au service proposé.
•
sophia est un service sans incidence sur le niveau de remboursement des soins.
Un service proposé à ce jour dans 19 départements français
Actuellement, sophia s’adresse aux 400 000 patients et 17 500 médecins traitants installés
dans l’un des 19 départements3 pilote où le service est expérimenté.
Le service sophia est en
cours d'évaluation par un
organisme expert
indépendant de l'Assurance
Maladie. Cette démarche
permettra de mesurer les
résultats du service en termes
de santé publique et
d'efficacité médicoéconomique.
Une première enquête de
satisfaction réalisée en 2009
a néanmoins permis de
recueillir les avis des patients
et des médecins des premiers
départements pilote
(voir fiche n°4).
Départements où le service sophia est proposé aux patients diabétiques.
(en vert clair : départements venant de rejoindre cette liste)
3
Liste des départements où le service sophia est actuellement proposé : Seine-Saint-Denis, Loiret, Puy-deDôme, Alpes-Maritimes, Tarn, Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Sarthe, La Réunion, Somme,
Nord, Meurthe et Moselle, Marne, Côte d’Or, Loire, Hérault, Gironde.
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FICHE N°2
sophia : un service d’accompagnement plaçant le
médecin traitant au centre du dispositif
70% des médecins trouvent que c’est une bonne chose que l’Assurance Maladie
s’investisse dans l’accompagnement des patients atteints de maladies chroniques.
Un service qui aide à soutenir le médecin traitant
Pour un médecin, suivre un patient atteint d’une
maladie chronique, donc dans la durée, demande
beaucoup de temps, d’énergie et de disponibilité.
sophia
est là pour relayer l’action du médecin
traitant auprès des patients diabétiques, en
facilitant la mise en pratique de ses
recommandations. En aidant le patient dans sa vie
quotidienne, sophia permet au médecin d’être
plus disponible pour se consacrer à dépister
les situations à risques et les complications.
Le médecin traitant est associé à l’inscription de son patient à sophia, en complétant un
questionnaire médical destiné à personnaliser l’accompagnement délivré par sophia. Le
médecin participe également à l’évaluation annuelle de l’état de santé du patient à travers un
questionnaire.
Les médecins traitants sont rémunérés pour leur participation à ce programme, sur la base
d’un forfait annuel par patient.
Le service sophia vu par les médecins
Une récente enquête de satisfaction (voir détails fiche n°4) montre que :
•
•
70% des médecins trouvent que c’est une bonne chose que l’Assurance
Maladie s’investisse dans l’accompagnement des patients atteints de
maladies chroniques.
62% pensent que c’est le rôle de l’Assurance Maladie de s’investir sur ce
type de service.
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Un service garant du secret médical
Le service sophia offre toutes les garanties de confidentialité des données et de respect
du secret médical. Les données recueillies sont strictement confidentielles et ne seront
utilisées que dans le seul cadre du service sophia, dans les conditions fixées par la CNIL4.
Le service sophia, dans ses différentes composantes, est placé sous la responsabilité de
médecins-conseils de l’Assurance Maladie, qui sont les garants du respect du secret
médical.
La gestion des informations personnelles et médicales transmises par les patients et les
médecins traitants est assurée par des personnes placées sous la responsabilité d’un
médecin-conseil.
De même, ce sont les médecins-conseils qui encadrent les équipes de conseillers en santé
sophia qui opèrent via les centres d’accompagnement téléphonique sophia joignables au
0 811 709 709 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).
4
Autorisations CNIL du 11 décembre 2007 et du 17 juillet 2008.
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FICHE N°3
L’accompagnement téléphonique personnalisé
au coeur du service sophia
Les patients inscrits au service bénéficient d’un accompagnement téléphonique personnalisé
effectué par du personnel paramédical de l’Assurance Maladie, expérimenté et spécifiquement
formé.
Les conseillers en santé sophia :
qui sont-ils ?
Une cinquantaine de conseillers en santé appellent les
adhérents sophia pour leur apporter de l’information sur
leur maladie, des conseils pratiques et une écoute
attentive.
Les conseillers en santé sont des infirmiers expérimentés (plus de 5 ans d’expérience) qui
ont été spécifiquement formés à l’accompagnement des patients diabétiques. Ils
contactent les patients en fonction de leur état de santé, de leurs besoins et de leur situation
personnelle. Ils appellent les patients pour s’assurer de la bonne compréhension des
recommandations du médecin traitant et leur apporter un soutien dans le temps, étape par
étape.
Leur rôle est d’aider les patients à faire évoluer leurs comportements, en relais de l’action
des médecins intervenant dans le parcours de soins.
Les conseillers en santé sophia bénéficient de formations continues pour améliorer la
qualité de l’accompagnement : techniques de communication, identification des besoins de
l’adhérent, structure d’un entretien et organisation du suivi du patient. Des formations
assurées notamment par le DELF (diabète éducation de langue française), association en
lien étroit avec la Société Francophone du Diabète (anciennement ALFEDIAM).
Ils reçoivent également des formations médicales en lien avec le thème des campagnes
écrites et téléphoniques : risques cardiovasculaires, diététique, arrêt du tabac, diabète et
voyage, pied diabétique. Ces formations sont assurées par des médecins et professionnels
de santé appartenant aux réseaux de santé et aux CHU de Nice et Toulouse.
Les conseillers en santé exercent dans deux centres d’accompagnement sophia, situés à
Nice et à Albi.
Dans la mesure du possible, il s’agit du même conseiller en santé sophia qui assure le
suivi du patient, dans le but de créer une relation personnelle.
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Déroulé des entretiens téléphoniques réalisés par les
infirmiers-conseillers en santé sophia
Les conseillers en santé sophia appellent les adhérents pour les sensibiliser à plusieurs
thèmes : grippe saisonnière, hémoglobine glyquée, bilan lipidique, fond de l’oeil, bilan
rénal, électrocardiogramme, soins dentaires, risques cardiovasculaires, soins des pieds.
Les conseillers s’adaptent aussi en fonction des besoins des patients.
Alimentation, activité physique, suivi des examens : le conseiller en santé aide le patient à
se fixer des objectifs adaptés à sa situation. L’objectif est que ces échanges enrichissent le
dialogue du patient avec l’ensemble des professionnels de santé qui le suivent.
Le conseiller en santé évoque avec le patient les différents examens afin de
s’assurer du bon suivi des recommandations ou de l’aider à comprendre l’intérêt de
faire :
•
le dosage de l’hémoglobine glyquée (HBA1C) qui permet d’estimer le taux moyen
de sucre (glucose) dans le sang au cours des 2 à 3 derniers mois
•
le bilan lipidique, pour mesurer la concentration dans le sang des graisses
(cholestérol, triglycérides) qui participent à la survenue de complications
cardiovasculaires
•
l’examen du fond d’oeil, pour dépister d’éventuelles lésions de la rétine
•
le bilan rénal : analyse d’urine qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas de
complications au niveau des reins
•
le bilan dentaire, pour dépister et traiter d’éventuelles lésions des dents et des
gencives
•
l’examen des pieds : pour vérifier régulièrement la sensibilité de la peau et déceler
d’éventuelles lésions qui peuvent provoquer de graves complications,
l’électrocardiogramme pour détecter d’éventuelles anomalies cardiaques.
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FICHE N°4
80% des adhérents ayant testé le service sophia
sont satisfaits
L’Assurance Maladie a évalué la satisfaction des patients ayant adhéré à sophia dans les onze
départements qui proposent ce service depuis 2008.
L’étude de satisfaction5 menée par l’Assurance Maladie dans les premiers départements
ayant expérimenté le service sophia montre que :
•
80% des adhérents sophia sont satisfaits du service et une grande majorité d’entre
eux prêts à recommander le service à d’autres patients (90%).
•
9 adhérents sur 10 estiment que sophia les aide à comprendre le diabète et ses
complications.
•
86% déclarent que sophia est complémentaire du médecin traitant.
•
70% des médecins concernés trouvent que c’est une bonne chose que l’Assurance
Maladie s’investisse dans l’accompagnement des patients atteints de maladies
chroniques.
•
sophia enregistre aussi un excellent taux de fidélisation puisque 98% des patients
qui ont adhéré au service le poursuivent.
Des résultats encourageants pour ce service qui
s’adresse pour l’instant aux patients diabétiques
de 19 départements et dont la montée en charge
se poursuivra dans la perspective de sa
généralisation annoncée par la Ministre de la
Santé et des Sports…
5
Etude de satisfaction menée par KantarHealth auprès des adhérents, en octobre-décembre 2009 (10 000
questionnaires expédiés, 1 201 questionnaires de satisfaction exploités) et des médecins généralistes ayant au
moins un patient adhérent sophia dans leur patientèle (503 médecins interrogés par téléphone).
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Ce qu’ils pensent de sophia, en détails…
Du côté des patients…
•
•
•
•
•
Les résultats de l’étude montrent que le service remplit ses objectifs en
matière d’aide.
• Près de 9 adhérents sur 10 estiment que sophia les aide à
comprendre leur diabète et ses complications
84% disent que sophia les aide à surveiller leur diabète
82% à améliorer leur équilibre alimentaire
79% à améliorer leur vie quotidienne
76% à gérer leur traitement et leur suivi
70% à adapter leur activité physique
Les adhérents estiment que les informations que sophia leur fournit sont utiles (61%).
Toutefois, seule la moitié d’entre eux considèrent qu’elles sont faciles à mettre en oeuvre
(49%) et attendent une aide plus concrète (45%). Un constat qui incite à améliorer encore le
service dans ce sens en continuant de le faire évoluer de façon pragmatique.
La relation avec les conseillers en santé particulièrement appréciée
• Le fait de bénéficier de cet accompagnement constitue une motivation pour l’adhésion
au service dans près d’un cas sur deux (47%).
• Les contacts avec les conseillers en santé sont appréciés des adhérents. Ils attribuent
une note de satisfaction de 7,6 aux conseillers.
• Dans leur relation avec leur conseiller en santé, près de 9 adhérents sur 10 apprécient
particulièrement : ses conseils, son soutien en cas de problème, la relation de
confiance instaurée.
• Dans les échanges avec les conseillers en santé, ce sont les conseils pratiques que les
adhérents apprécient le plus (62%). Viennent ensuite le fait d’être écouté (49%), la
relation personnalisée (43%), le fait de pouvoir poser des questions qu’on n’a pas le
temps de poser au médecin (37%).
Du côté des médecins…
•
•
70% des médecins trouvent que c’est une bonne chose que l’Assurance Maladie
s’investisse dans l’accompagnement des patients atteints de maladies
chroniques.
62% pensent que c’est le rôle de l’Assurance Maladie de s’investir sur ce type
de service.
Pour les médecins, sophia présente plusieurs avantages :
• « relaie les messages du médecin » (70%)
• « n’empiète pas sur la relation médecin / patient » (77%)
• « pédagogique et informatif pour les patients » (72%)
• « utile pour les patients » (66%) et « adapté aux patients qui en ont besoin » (58%)
Dossier de presse sophia – 8 novembre 2010
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FICHE N°5
sophia, un service complémentaire de l’offre de
soins et de l’offre associative en Côte-d'Or
Accompagner les patients diabétiques, c’est aussi mieux les orienter dans le système et l’offre
de soins locale (réseaux de santé, associations de patients…).
C’est pourquoi sophia est en mesure d’orienter les diabétiques vers ces structures : le service
sophia n’a pas vocation à s’y substituer, il s’inscrit bien en complémentarité de l’offre existante.
L’offre de soins et d’éducation thérapeutique « diabète »
en Côte-d'Or
Proposée dans diverses structures, l’éducation thérapeutique du patient (ETP) est réalisée
par des professionnels de santé. Elle a pour objectif de permettre au patient d’acquérir des
compétences pour qu’il gère mieux sa maladie. En 2011, les offreurs d’éducation
thérapeutique devront tous recevoir un agrément de l’Agence régionale de santé de leur lieu
d’exercice.
•
Le réseau de santé « diabète » de Haute Côte-d'Or
Association du Réseau de santé de Haute Côte d’Or – volet diabétologie
CHIC de Montbard
22 Rue Auguste Carré
21500 MONTBARD
Président : Dr Michel DUCLOS
Tél. 03 80 92 63 66
[email protected]
•
Les hôpitaux du département, et leurs services de diabétologie
•
Le Centre d’examens de santé de l’Assurance Maladie à Dijon, et son offre
d’éducation thérapeutique diabète
Depuis 2008, le Centre d’examens de santé (CES) de l’Assurance Maladie situé rue Nodot à
Dijon, propose une offre d’éducation thérapeutique aux patients diabétiques de type 2, venus
passer un examen de santé au centre.
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16
Cette offre fait partie d’un programme national expérimental mené par l’Assurance Maladie,
dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des patients diabétiques.
Concrètement, cette offre propose aux patients un entretien personnalisé, cinq ateliers
collectifs en petits groupes (connaissance de la maladie, équilibre alimentaire, activité
physique, observance thérapeutique…) et une consultation de suivi à six mois pour faire le
point sur les connaissances et les compétences acquises. Les ateliers sont animés par un
médecin, une infirmière et une diététicienne spécialement formés. Les patients sont volontaires
pour suivre ce programme de formation, avec l’accord de leur médecin traitant.
C’est l’occasion pour eux de rencontrer aussi un représentant de l’Association des
diabétiques de Côte-d'Or (ADCO) qui témoigne dans l’un des ateliers.
Contact :
Centre d’examens de santé de l’Assurance Maladie
Dr Christophe CORDA
16/18 rue Nodot – 21 000 DIJON
Tél. 03 80 76 21 50
•
Les groupements de professionnels de santé, mobilisés dans la prise en
charge des diabétiques
Groupement des
professionnels de santé
de l’Auxois Sud
Siège social : cabinet
médical du Dr GARNIER
43 Avenue du Gal de
Gaulle
21320 POUILLY EN
AUXOIS
Tél. 03 80 90 85 06
Responsable : Dr Garnier
•
Groupement des
professionnels de santé
du Grand Ouest
dijonnais
Siège : Rue du Lavoir
21410 FLEUREY SUR
OUCHE
Tél. 03 80 23 69 30
Responsable : Dr Feutray
Groupement des
professionnels de santé
du Pays Beaunois
19 Route de Gigny
21200 BEAUNE
Tél. 03 80 22 71 44
Tél. 03 80 20 06 58
Responsable : Dr Mercier
L’association PREFORNUT
PREFORNUT : PREvention FORmation NUTrition
Ateliers de Prévention par la Formation en Nutrition.
37 bd de la Trémouille
21000 DIJON
Responsable : Dr Françoise Giroud-Baleydier
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L’offre d’accompagnement proposée par l’Association des
diabétiques de Côte-d'Or (ADCO) : complémentaire du service
sophia
L'ADCO, affiliée à l'AFD (Association Française des Diabétiques), est une association de patients
au service des patients.
Pour l'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de diabète, l'ADCO/AFD :
• informe par des actions, des événements, des publications, des campagnes
• accompagne tous les diabétiques, type 1 comme type 2
• défend les droits des patients diabétiques
• lutte contre toutes les formes de discriminations
L'ADCO fait partie des 127 associations fédérées par l'AFD sur tout le territoire. Ses membres et
bénévoles font partie des 130 000 rassemblés par l'AFD.
Partout en France, chacun peut trouver écoute, échange et soutien auprès des bénévoles locaux
et découvrir des actions, des animations et de multiples initiatives.
Le mot du président
de l’Association des diabétiques de Côte-d'Or
 Photo : www.dijon-sante.fr
« L'ADCO s'engage dans le dispositif « Dynamisation qualité de vie diabète », complémentaire
du service sophia proposé par l’Assurance Maladie.
L'accompagnement est une des missions fondamentales de l'AFD qui soutient depuis l'origine le
projet sophia. La fédération est membre de son comité scientifique national.
Sur le terrain, en Côte d'Or, l'ADCO s'engage aux côtés de l’Assurance Maladie de Côte-d'Or
pour promouvoir sophia auprès de ses membres et de ses interlocuteurs.
L'association poursuit aussi le développement de la campagne de prévention nationale « Halte
aux complications, oui à la qualité de vie » destinée aux patients et aux médecins généralistes.
En 2010, elle s'est engagée dans une démarche d'accompagnement de patients à patients
- complémentaire de sophia - appelée « Dynamisation qualité de vie diabète ». 8 patients
formés comme « patients experts » proposeront dès le 4 décembre 2010 des groupes de
rencontre d'abord à Dijon puis dans le reste de la Côte d'Or en 2011 ».
R. Yvray, Président de l'ADCO
G.B. Mollot, Référent de formation « patients experts » à l’ADCO
Contact ADCO :
Centre municipal des Associations - 2 rue des Corroyeurs - Boite B7 - 21068 Dijon Cedex
http://bourgogne-diabete.com/
Téléphone : 03 80 41 74 20 - Mail : [email protected]
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18
ANNEXES
• Annexe n°1 : Pourquoi le diabète ?
• Annexe n°2 : Exemples d’échanges téléphoniques entre des
patients et leur conseiller en santé sophia
• Annexe n°3 : Outils et supports d’information adressés aux
patients inscrits à sophia
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19
Annexe n°1
Pourquoi le diabète ?
Panorama du diabète en France6
La plupart des pays développés sont actuellement confrontés à une épidémie de diabète de
type 2. La France s’inscrit elle aussi dans cette évolution : en 2007, on compte 2,5 millions
de personnes traitées pour diabète, soit 40% de plus qu’en 2001. Cela correspond à un taux
de prévalence moyen de 4% et supérieur à 12% pour les personnes de plus de 60 ans.
Parallèlement, chaque année, les dépenses d’assurance-maladie pour les soins de ces
malades augmentent d’un milliard d’euros environ.
Notre système de soins doit ainsi relever un double défi : mieux traiter un nombre
croissant de malades, tout en maîtrisant l’accroissement des dépenses qui sont liées
à cette pathologie.
Entre 2001 et 2007, le suivi des diabétiques a enregistré des progrès importants. Les
patients sont régulièrement suivis par leur médecin traitant tandis que les examens de
surveillance sont plus fréquemment pratiqués (3 dosages de l’hémoglobine glycosylée par
an : + 10 pts, dosages de lipides : + 8 pts, etc.). Les traitements médicamenteux se sont
intensifiés, signe d’un meilleur suivi des recommandations sanitaires. Conséquence des
progrès accomplis, l’état de santé des malades s’est amélioré sur la période, mais plusieurs
indicateurs demeurent encore insuffisants en matière de prévention notamment (fond de
l’œil, électrocardiogramme, examens dentaires).
Chaque année, les remboursements de soins pour les personnes diabétiques progressent
d’un milliard d’euros environ. En 2007, ils atteignent 12,5 milliards d’euros soit plus de 9%
des dépenses de soins de l’Assurance Maladie et une hausse de 80% depuis 2001. La
hausse des dépenses s’explique principalement par l’augmentation des effectifs traités et
l’intensification des traitements.
Les dynamiques observées, à la fois dans la prise en charge du diabète et la croissance des
dépenses, se poursuivront très probablement dans les années à venir. Il semble ainsi
impératif d’explorer les marges de manoeuvre existantes pour assurer la soutenabilité de ces
évolutions pour notre système de soins.
6
Ces données sont issues de l’étude Entred 2007, menée par l’InVS en partenariat avec la HAS, l’Inpes, l’AFD,
le RSI et la Cnam, ainsi que des études complémentaires propres à l’Assurance Maladie, afin d’analyser les
modalités de la prise en charge des patients diabétiques et de mesurer l’évolution des dépenses liées à leurs
soins. Pour en savoir plus, consulter le dossier de presse national du 22 octobre 2009 sur www.ameli.fr
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20
Le saviez-vous ?
Le diabète : 3ème maladie chronique par le nombre de patients touchés en France.
Le groupe des affections cardiovasculaires avec 2,8 millions de personnes, les tumeurs
malignes (1,7 million), le diabète (1,6 million) et les affections psychiatriques de longue
durée (0,95 million) concentrent plus des trois-quarts des personnes en affection de longue
durée (ALD).
En 2008, les maladies cardiovasculaires contribuent pour 38 % à l’augmentation du nombre
des ALD, devant le diabète (23 %) et le cancer (19 %).
Des perspectives qui incitent à agir…
Le nombre de français touchés par le diabète ne cesse d’augmenter.
Les courbes ci-dessous témoignent de l’augmentation de la prévalence7 du diabète pour les
tranches d’âge supérieures à 60 ans et notamment chez les plus de 80 ans (+ 4pts).
7
prévalence : fréquence globale d'une maladie dans la population
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21
Source : InVS, BEH n°43 du 12/11/2008.
La progression du nombre de personnes en surpoids et/ou en obésité constitue un
facteur déterminant dans l’augmentation du nombre de diabétiques : les personnes en
surpoids ont 5 fois plus de risques d’être diabétiques que celles de corpulence normale (10
fois plus de risques chez les personnes obèses). Par ailleurs, on estime qu’1 personne
obèse sur 10 est diabétique.
Or, on le sait, le surpoids et l’obésité ont fortement progressé dans les pays industrialisés et
en France au cours des dernières années : ainsi, à 55 ans et plus, plus de la moitié de la
population se trouve en situation de surpoids ou d’obésité, augmentant les risques d’avoir du
diabète.
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22
Le vieillissement de la population
Le vieillissement de la population est un phénomène connu et le diabète est aujourd’hui
traité à des âges de plus en plus élevés. Les plus de 80 ans enregistrent ainsi la plus forte
progression de patients diabétiques traités : un taux de croissance de plus de 100% entre
1999 et 2007, largement supérieur à celui des autres classes d’âge.
L’allongement de la durée de vie des patients
Parallèlement, l’espérance de vie de ces malades s’est rapprochée de celle des nondiabétiques. Entre 2001 et 2007, le taux de mortalité des patients diabétiques a diminué de
près de 12%, une baisse significative sur une période de 6 années seulement.
La croissance « naturelle » de la population française
L’augmentation de la population française contribue naturellement à celle du nombre de
malades du diabète.
… et un suivi préventif qui doit être renforcé
L’étude Entred 20078 montre les progrès réalisés dans le suivi des patients diabétiques de
type 2. Cependant, de réelles améliorations sont encore nécessaires pour une prise en
charge optimale et notamment pour prévenir la maladie et ses complications :
•
•
•
•
Moins de la moitié des personnes diabétiques bénéficie de la surveillance
glycémique recommandée (3 à 4 dosages d’hémoglobine glyquée dans l’année).
Les suivis ophtalmologiques et dentaires restent insuffisamment effectués : seul 1
patient sur 2 a une consultation chez l’ophtalmologiste dans l’année pour un examen
du fond d’œil et moins de 40% un bilan dentaire.
La réalisation d’un électrocardiogramme dans l’année concerne encore moins de
40% des patients diabétiques.
La moitié seulement des diabétiques à hauts risques cardio-vasculaires bénéficie de
la prescription de statines (hypolipémiants).
Le diabète : des risques humains lourds
•
•
•
•
1ère cause d’amputation non traumatique des pieds en France
1ère cause de cécité avant 65 ans en France (rétinopathie diabétique)
un des principaux facteurs de risque cardiovasculaires (infarctus et AVC)
30% des nouveaux cas de dialysés par an (insuffisance rénale)
8
Résultats détaillés dans l’étude Entred :
http://www.invs.sante.fr/publications/entred/entred_2007_2010/index.html
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23
La situation en Côte-d'Or
•
•
•
15 000 patients diabétiques9
+ 5% du nombre de patients entre 2008 et 2010
80 millions d’euros : coût annuel de la prise en charge du diabète pour l’Assurance
Maladie en Côte-d'Or
L’Assurance Maladie – assureur solidaire en santé de 90 % des
français – mobilisée face à l’évolution du diabète
Le volume de patients concernés, l’augmentation continue de cette pathologie et, dès lors,
les montants engagés (1 milliard d’euros de dépenses supplémentaires chaque année)
nécessitent de s’interroger sur les pistes existant pour maîtriser au mieux ces coûts.
L’Assurance Maladie poursuit ainsi un double objectif : améliorer la qualité de la prise en
charge des malades diabétiques, tout en préservant l’équilibre financier du système de
soins : « soigner mieux en dépensant mieux ».
Les actions et initiatives développées par l’Assurance Maladie depuis plusieurs années
témoignent de sa volonté forte d’agir dans ce sens, avec l’ensemble des partenaires. Il est
ainsi primordial de développer la prévention, de la maladie elle-même et de ses
complications.
L’accompagnement des professionnels de santé pour promouvoir les
recommandations sanitaires (HAS), le développement du programme sophia pour
les assurés diabétiques tout comme le Contrat d’Amélioration des Pratiques
Individuelles (CAPI) proposé aux médecins pour les inciter notamment à mieux suivre
leurs patients chroniques, illustrent cette démarche.
9
patients en affection de longue durée au titre du diabète, régime général de la sécurité sociale
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24
Annexe n°2
Exemples d’échanges téléphoniques entre des
patients et leur conseiller en santé sophia
Extraits de l’entretien téléphonique que pourraient avoir Bernard et Lucie, deux patients
diabétiques, avec leur conseiller en santé sophia…
Bernard, 50 ans, diagnostiqué diabétique
de type 2 depuis peu.
Son médecin lui a prescrit les examens de suivi
recommandés, mais Bernard n’a pas encore
intégré l’importance de chacun d’eux. C’est le
premier appel de son conseiller en santé et ils
évoquent ensemble les examens que son médecin
lui a recommandés.
Le conseiller en santé : « […] Parmi les examens dont vous m’avez parlé, vous ne m’avez
pas cité le fond d’oeil. Souhaitez-vous que nous en parlions ?
Bernard : Oui, c’était dans ma liste de choses à faire, mais vous savez je vois bien avec
mes lunettes actuelles et je n’ai pas besoin de les changer.
Le conseiller en santé : le diabète peut entraîner une lésion des vaisseaux sanguins de la
rétine. C’est ce qu’on appelle la rétinopathie diabétique. Peu à peu, si on ne s’en préoccupe
pas, cela peut créer des problèmes de vue importants. C’est pourquoi votre médecin vous a
recommandé de faire un fond d’oeil. Il faut faire cet examen c’est très important.
Bernard : Effectivement, parmi tous les documents que mon médecin m’a donnés, il m’a fait
un mot pour un ophtalmologiste près de chez moi. Je dois alors prendre rendez-vous ? […] »
Le conseiller en santé renforce l’action du médecin traitant auprès de ses patients.
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25
Yasmine, 65 ans, diabète de type 2
depuis 20 ans.
Elle est suivie régulièrement par son médecin
traitant mais a beaucoup de mal à modifier son
alimentation. Son médecin traitant lui a proposé
de bénéficier de sophia pour qu’elle soit
accompagnée par un conseiller en
santé qui l’aiderait à appliquer ses
recommandations au quotidien.
Yasmine : « […] Bonjour, mon médecin m’a conseillé de vous appeler parce que cela fait 20
ans que j’ai un diabète et qu’il me dit que « je dois faire attention à ce que je mange ».
Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? J’ai du mal à comprendre comment je dois m’y
prendre et par quel bout je dois commencer. Est-ce que je suis censée manger de la laitue
et des haricots verts tous les jours, par exemple ?
Le conseiller en santé : Non pas du tout, il n’y a pas de régime miracle mais il faut avoir
deux choses importantes en tête : avoir une alimentation équilibrée et ne pas sauter de
repas. Les personnes qui sont diabétiques ne doivent pas éliminer les glucides (les sucres)
de leur alimentation mais privilégier les sucres lents et les répartir tout au long de la
journée. Il en faut à chaque repas mais dans des proportions raisonnables…
Yasmine : Et c’est quoi alors un repas équilibré ?
Le conseiller en santé : Un repas équilibré devrait comporter un légume vert cru ou cuit
pour les fibres et vitamines, de la viande, du poisson ou des oeufs pour les protéines
accompagnés de féculent ou de pain pour les glucides (sucres lents). Enfin, un produit
laitier et un fruit.
Bien sûr, ce menu est à adapter à votre mode de vie. Si vous le voulez, nous pouvons voir
ensemble quel a été votre menu d’aujourd’hui et voir ce que nous pourrions changer un
peu.
Est-ce que quelques recettes simples vous seraient utiles ? Avez-vous besoin d’un
complément d’information sur les bons réflexes de l’alimentation, par exemple sur la
consommation des glucides ? […] »
Le conseiller en santé aide le patient à acquérir les bons réflexes, adaptés à son
mode de vie.
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26
Annexe n°3
Outils et supports d’informations adressés aux
patients inscrits à sophia
Le magazine « sophia & vous » :
4 numéros par an
Ce journal trimestriel est envoyé à tous les
patients diabétiques inscrits à sophia. Il est
destiné à les accompagner au fil des saisons.
Le magazine s’organise autour de quatre grands
thèmes : nutrition, santé, activités et loisirs,
témoignages. Il contient, par exemple, des
conseils sur l’équilibre alimentaire, des fiches
pratiques et des idées de menus, des conseils
sur l’activité physique et comment l’adapter aux
besoins de chacun ou encore des témoignages
de patients diabétiques.
Les livrets « repères » :
une collection pour s’informer
Les patients reçoivent tous ces livrets qui
présentent des informations pratiques et
concrètes : examens de suivi, diabète et
médicaments, activité physique, comment gérer
les repas de fêtes, voyager quand on a un
diabète, les soins des pieds…
Cette collection de livrets est conçue et réalisée
en partenariat avec l’INPES.
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27
Un espace d’information sur internet :
www.sophia-infoservice.fr
Sur Internet, le site www.sophia-infoservice.fr
donne accès à une présentation du service
d'accompagnement de l'Assurance Maladie pour
les malades chroniques : « sophia, c’est quoi ? à
qui s’adresse sophia ? comment ça marche ? ».
Le site propose aussi un espace d'informations
réservé aux adhérents au service.
En saisissant son numéro sophia, le patient peut
accéder à un espace d'informations en ligne afin
de mieux s’informer sur le diabète, obtenir des
réponses fiables validées scientifiquement aux
questions qu’il se pose sur le diabète,
approfondir ses connaissances et trouver des
clés pour agir… (exemples d’information
disponibles : les examens de suivi à réaliser, les
médicaments contre le diabète…).
La ligne éditoriale des supports d’information sophia a été élaborée avec le concours de
l’INPES et de l’AFD. Les documents sont validés par le conseil scientifique
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