Innovations technologiques en microbiologie

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39e Colloque National
des Biologistes des Hôpitaux
L’infection par VIH :
25 ans de diagnostic
et d'innovations technologiques
en microbiologie
CHU Saint
Louis Paris
Pr François Simon
Faculté de Médecine Paris- Diderot
Hôpital Saint Louis Paris 10
CONFLITS D’INTERET 2008-2010
FRANÇOIS SIMON & VIROLOGIE ST LOUIS, PARIS
• Honoraires :
– Abbott, bioMérieux, MSD
• Aides au laboratoire , bourses – dons
–Abbott, Argène, bioMérieux, Biorad, Fondation Mérieux, Gilead, GSK, MSD,
Pfizer
• Trousses gratuites et prix préferentiels
- Abbott, Orasure, Pathofinder
• MAD d’automates aux titres de la recherche
•- Abbott, bioMérieux
• Academic supports :
–Paris- Diderot , AP-HP, ANRS, Sidaction, SFLS, Fondation pour la recherche,
InVs, AFSSAPS
VIH /SIDA :LA PLUS IMPORTANTE ÉMERGENCE
MICROBIOLOGIQUE DU XXÈME SIÈCLE
5 homosexuels masculins traités pour une pneumocystose
dans différents hôpitaux de L. A.
• Reports d’un cas de SIDA
post transfusionnel en Californie
• Enfant de 20 mois avec une
• immunodéficience cellulaire profonde
et infections opportunistes
• Survenue après des TS massives à la naissance
• Dont une poche prélevée chez un patient qui devait
développer ultérieurement un SIDA
MMWR Weekly, December 10, 1982 / 31(48);652-4
Centers for Disease Control and Prevention
UNE DÉFINITION ÉPIDÉMIOLOGIQUE POUR UNE
ORIGINE RÉTROVIRALE : 1982 -1983
–
identification des groupes à risque
• Homosexuels
• Haitiens
3H
• Hemophiles
• Contamination sanguine - Toxicomanes
Mai 1983 , Montagnier et al., Science
– Isolement d’un rétrovirus, Lympho-Adenopathy Virus
(LAV)
May 1984 Gallo et al., Science
– Detection, isolation, and continuous production of
Human T-cell Lymphotropic Virus-III (HTLV-III)
Il existe des anticorps dirigés contre ce rétrovirus
dans le sang des patients !! Un test de dépistage
est possible
1984 : VERS UN PREMIER TEST DE DÉPISTAGE DES
ANTICORPSANTI VIH : ABBOTT HTLV III EIA
•
•
Juin 1984: Abbott reçoit le virus du NCI
Juin - Octobre 1984:
–
–
•
production du virus en culture jusqu’à 15,000 litres
configuration d’un test EIA indirect
 Utilisant du lysat viral comme antigène
 coatés sur des billes d polystyrèneViral
 IgG anti-humaine conjugée à HRPO
Octobre/Novembre 1984
– Dépistade de >20,000 donneurs de sans aux USA
infectés par VIH
(Barrett JE et al Am J Clin Path 1986;86:180-185)
0.14%
IMPACT DU DÉPISTAGE DES DDS
SF : HIV Infection Risk per
Deferral
of
risk groups
After HIV
test
introduced
Risk
Blood Donation
1:91
Donation
1:455
1:40,000
1:10,000
0
1981
1983
1984
After March 1985
Adapted from Busch MP, et al Transfusion 1991;31:4-11
L’AFRIQUE ET LE SIDA
Les reports de cas en Europe du Nord concernent essentiellement
des homosexuels
En France et Belgique , plusieurs cas sont rencontrés aussi
chez des patients originaires d’Afrique centrale
SIDA & H capsulatum
SIDA ET AFRIQUE
1985
L’ Afrique
1995
2007
15% de la population mondiale
88% des patients infectés par le VIH
92% des décès liés au SIDA en 2007
PERSPECTIVES ÉPIDÉMIOLOGIQUES :
L’HISTOIRE
• Premiers cas de SIDA en Ouganda et Tanzanie
en 1978–79 (fin de la guerre)
• RDC – ex Zaire en 1959, puis de façon
épidémique dès le début des années 80
• Caractérisés par l’extrême diversité des souches
rétrovirales
SIVcpz
HIV-1 groupes N & M
SIVgor
HIV- 1 groupes O & P
STLV
PTLV
HYPOTHÈSES SUR L’ÉMERGENCE ÉPIDÉMIQUE
DU VIH-1 EN AFRIQUE CENTRALE
1959
HIV-1
DIVERSITÉ DES VIH EN 2010 : Afrique et
France
P
HIVHIV-1
HIV
HIV--2
A
O
HIVHIV-1N
HIVHIV-1M
A
K
J
(I)
B
H
C
D
CRF01CRF01-AE*
(E)
F
virus
mosaïques
G
En France en 2009 :
A
B
C
D E
H
G
F
Plus de 45 formes recombinantes ou CRFs
50% d’infection par des sous types B
48% par non B , 2% par HIV-2, HIV-O
LE DÉPISTAGE EN 2010
“Testing is the essential entry point to timely
treatment”
Kevin DeCock, HIV/AIDS Director, WHO1
1
Shetty P. Kevin DeCock: guiding HIV/AIDS policy at WHO
The Lancet Infectious Diseases 2008: 8(2): 98-100
Vers une
nouvelle stratégie : “Test and Treat” ?
LES GÉNÉRATION DE TESTS EIAS
DES ANTICORPS ANTI VIH -1 ET VIH-2
-
:
Antigène et format
1er génération
2eme génération
3eme génération
Lysat viral
(et confirmation par Western blot)
protéines recombinantes, peptides de
synthèse
EIA Ac « sandwich » Ig G /Ig M
sandwich EIA HIV-1/HIV2/HIVO
4eme génération
Tests combinés Ag p24 +Ac anti-VIH
Amélioration progressive des performances
en séroconversion , pour les variants et en spécificité
DIAGNOSTIQUE SÉROLOGIQUE
DE L’INFECTION VIH
3rd Gen HIV Ab EIA
1st Gen HIV Ab EIA
p24 Ag EIA
Anti-HIV Anticorps
ARN HIV
(plasma)
HIV p24 Ag
0
10
20
30
13 18
40
32
50
60
70
80
90
100
Day
Fenêtre 3 jours
EIA de 4th génération
D’après Fiebig et al AIDS, 17:1871-1879 (2003)
FERMETURE DE LA FENÊTRE DE
SÉROCONVERSION
EIA
Fenêtre en semaines
1st generation EIA
~6
2nd generation EIA
~4-6
3rd generation EIA
~3-4
4th generation EIA
~2
PCR
<1-2
Stekler J. et al., CID 2007; 44:459
TESTS DE 4e GÉNÉRATION
ET VARIANTS VIH
Figure 1 : Logarithmic representation of tested samples
Architect
Axsym
Vidas
Reactivity index (Log)
1000
100
10
1
HIV- 1
HIV-1 Gpe 1
Group M
HIV-2
HIV-2
red mark : HIV-1 group O.
Thresold positivity = 1 (Vidas DUO Quick included)
HIV-1
HIV-1 + 2
Diversitygroup
panel P
HIV-1
HIV-1 gpe O
group O
UNE FORTE INCIDENCE VIH-1 EN FRANCE
30%
30%
15%
15%
0%
2003
2004
2005
2006
2007
2008
Année de diagnostic
* Personnes infectées en moyenne depuis moins de 6 mois avant le diagnostic
CNR du VIH et InVS, données du 30/09/2009 brutes (non corrigées pour la sous-déclaration
ni pour les délais)
Proportion de sous types non-B parmi
les découvertes de séropositivité VIH-1
France, 2003 - sept. 2009
50%
40%
30%
20%
10%
0%
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009 3 tr
Année de diagnostic
2 à 3 % des infections sont des infections par HIV-2 et rares HIV-0
CNR du VIH et InVS, données du 30/09/2009 brutes (non corrigées pour la
sous-déclaration ni pour les délais)
19
MODIFICATION DES RECOMMANDATIONS DU DÉPISTAGE
VIH EN FRANCE JUIN 2010
L’incidence et la diversité VIH en France ont conduit les autorités
a modifier la stratégie du dépistage
- Le dépistage se fait isolément sur le sérum ou le plasma
de chaque individu avec un EIA marquée CE et à lecture objective de
détection combinée des anticorps anti-VIH 1 et 2 et de l’ag p24 au seuil
de 2 UI / mL
- confirmation par western blot ou immunoblot à l’initiative du biologiste
médical sur le même échantillon sanguin permettant de différencier une
infection à VIH 1 ou à VIH 2
- Si confirmation négative ou douteuse : détection de l’antigène p24
du VIH 1 avec un réactif CE ( seuil 2 UI/mL) et neutralisation si +
- Lorsqu’il en a la possibilité, le biologiste médical peut réaliser à la place
de cette détection, une recherche d’ARN viral plasmatique du VIH 1.
MODIFICATION DES RECOMMANDATIONS DU DÉPISTAGE
VIH EN FRANCE JUIN 2010
•
le prescripteur ou le biologiste médical communique le résultat au patient
au cours d’un entretien individuel et organise sa prise en charge médicale
rapide
•
Tout test rapide d’orientation diagnostique est obligatoirement validé, que la
recherche soit négative ou positive, par un diagnostic biologique de
l’infection à VIH 1 et 2
•
consentement libre et éclairé du patient recueilli par le prescripteur
DISPOSITIONS OBLIGATOIRES A COMPTER DU 01 10 10
Arrêté du 28 mai 2010 fixant les conditions de réalisation du diagnostic
biologique de l’infection à virus de l’immunodéficience humaine (VIH 1
et 2) et les conditions de réalisation du test rapide d’orientation
diagnostique dans les situations d’urgence
LIMITE DE DÉTECTION DE L’AG P24 DES TESTS
ELISA VIH COMBINÉS
Tests combiné
EIA 4th génération
Standard
Afssaps
(pg VIH/ml)
Abbott
Murex HIV Combo
29
Abbott
Axsym HIV1/2 Combo
21
Abbott
Architect HIV1/2 Combo
18
20,5
BioMérieux
Vidas HIV DUO Quick
13
BioMérieux
Vidas HIV DUO Ultra
11,5
14,5
0,71
BioMérieux
VIDIA HIV Duo
15,74
0,5
Bio Rad
Genscreen HIV Ag/Ab Ultra
13
11,1
0,85
Adaltis
Detect HIV v.4
19,5
Siemens
Enzygnost HIV Integral II
14,3
Siemens
ADVIA Centaur Ag/Ab Combo
Roche
Modular HIV combi or Elecsys
Ly : J.Virol Methods 2007
Laperche : Colloque de Virologie de Versailles 2006
Lemee : Abstract ECCMID 2009
Laperche et Ly : JIB 2009
Standard
WHO
UI/ml
0,97
0,84
1,15
126,5
112
5,61
LA CHARGE VIRALE PAR PCR EN TEMPS RÉEL :
DIAGNOSTIC ET SUIVI
AIDS in the 5 years following
primary infection
Clinical prognosis
1st phase (T1/2 : 1
day)
2nd phase (T1/2 : 14 days)
VL
Residual replication
Seuil de
détection
reservoir
Eradication ???
HAART Initiation
HAARTMonitoring
FIABILITE DES CHARGES VIRALES
• - GRANDE DIVERSITE GENOMIQUE DES VIH
• - TESTS SUR LA BASE DES SOUS TYPES B
• - AMORCES ET SONDES VARIENT D’UN TEST A
L’AUTRE
• - SENSIBILITES DIFFERENTES
Prudence avec la diversité : mauvaise (ou non
reconnaissance) du génome, nouveaux variants..
JCM 2009
2009 : UN NOUVEAU RECOMBINANT HIV INTERGROUPES EN FRANCE
•
•
•
•
•
•
Mai 2008, 25 ans, originaire du Cameroun
Hospitalisée à Reims , SIDA, 6 CD4 cells/mm3
Cobas TaqMan v1.0 = négatif
RealTime HIV-1
= 4.8 log
Donc HIV-O suspecté
La séquence indique un nouveau variant recombinant
entre HIV-1 groupe Major & HIV-1 groupe O
A Vessière AIDS 2010
2009 : UN NOUVEL HIV DERIVANT DU SIV
GORILLE
•
•
•
•
•
•
62 ans, originaire du Cameroun
Suivie en France depuis 2004
Asymptomatique avec 350 CD4/mL
Monitor 1.5 et TaqMan Roche V1.0 : négatives
RealTime HIV1 Abbott = 4.4 à 5.3 log copies/mL
HIV-1 group O suspecté
La séquence indique un nouvel HIV
proche des SIV caractérisés
chez les gorilles
HIV-1 group P
Plantier JC et al. Nature Med. 2009;15:871-872.
VIH : 25 ANS DE DIAGNOSTIC ET DE SUIVI
• Des tests de dépistage de hautes performances
• Un encadrement réglementaire qui évolue
• Un suivi biologique à la hauteur des nouveaux
traitements : sensibilité de la PCR temps réel
• Attention à la diversité des souches et au choix
des trousses EIA (un seul test) et de CV (sous
types non B)
Exiger une cohérence parfaite entre statuts
cliniques, EIAs, Charges virales et CD4s…
Les progrès technologiques avec
l’épidémie du VIH et les risques
émergents :
Vers un nouvel âge pour le diagnostic et
le suivi en microbiologie
IDENTIFICATION DES PATHOGÈNES
EN MICROBIOLOGIE 2010-2015
• Basées sur l’amplification génomique et
de nouveaux systèmes de révélations des
PCR
– Différentes technologies de l’ADN : Luminex,
Multiplex, spectrométrie de masse, puces
séquençage haut débit
• ou sur l’identification des protéines par
spectrométrie de masse
DIVERSITÉ DES PATHOGÈNES
Bacteria
Viruses
Viruses
Fungi
NOUVELLES STRATÉGIES D’IDENTIFICATION
Echantillons cliniques
PCR , random PCR
Luminex
MultiFinder
Spectrométrie de Mase
Tag Mass
6 hrs
Spectrométrie
Type
Plex ID
6-8 H
(+)
Puces AND
14 hrs
(+)
Pyro séquence
Luminex
• Analyseur fluorométrique de microbilles (5,6 microns)
• Microsphères fluorescentes après excitation par 2 lasers
– 1er laser excite le mélange de colorants à l'intérieur des microbilles
– 2nd laser excite le fluorophore rapporteur en surface des microbilles
• On peut fixer sur ces microbilles
– des anticorps
– des peptides
– des oligonucléotides
• Panel = 100 billes - ratio variable de fluorescence rouge et
orange
Microsphères
1 microsphère = 1 couleur = 1 test
Jusqu’à 100 couleurs de
microsphères différentes
peuvent être combinées
dans un même panel
Immuno Assay
5,6
µ
Développement de tests en
coatant sur chaque
microsphère de polystyrène
de chaque couleur l’antigène
ou l’anticorps approprié
Identification :
le laser rouge identifie la
couleur de la bille = l’antigène
ou l’anticorps correspondant
Quantification :
Le laser vert quantifie la
fluorescence présente sur
la surface des microsphères
Multiplex type Finder: le principe
Virus 1
Virus 2
Virus 3
probes
MultiFinder
reaction
virus 1
virus 2
virus 3
virus 1 + 3
EVALUATION EN RÉANIMATION MÉDICALE
• Patients immunodéprimés, CHU St LOUIS de Paris
• Pneumopathie
• 2008
• 98 échantillons / 91 patients
IF + PCR tps réel
Multiplex
Nombre de patients ≥ 1 infection
virale
23 (31%)
39 (53%)
Infections virales multiples
3
8 (11%)
(4%)
Stratégie d’identification d’une virose émergente
sur PUCES
Echantillons
PUCES
Approche multiplexe et différentielle des maladies infectieuses
surveillance virale
Pathogènes respiratoires
Recherche nouveaux virus
surveillance “Panmicrobienne”
“WHO Outbreak Surveillance “
Diagnostic Differentiel des fièvres hémorragiques
PRINCIPE DES PUCES
ADN de
l’échantillon
Hybridisation des produits
sur lame de révélation coatées
Avec les séquences cibles
Random PCR
Hybridationdu
fluorophore
PCR secondaire pour
incorporer un
tag
Interprétation (!)
EXEMPLES D’APPLICATION DU SYSTÈME
GREENECHIP
ANGOLA 2006 MARBURG ET PALUDISME
Virus de Marburg
P falciparum
ANALYSE DU VIRUS DANDENONG
POST TRANSPLANTATION
63 ans , Rein
PCR: + plasma, CSF, urine, coeur, rate,
cerveau
Ac: neg
44 ans , Rein
PCR: + sérum
Ac: neg
64 ans , Foie
PCR: + plasma, sérum, CSF, LBA
AB: 1:40 IgG, 1:20 IgM 2.5 semaines après transplant
Donneur
PCR: négatives dans le sérum, la rate et le pancréas
AB: 1:80 IgG, 1:20 IgM
STAPHYLOCOQUES
BACILLES
VIRUS
VIRUS
BACTERIES
CHAMPIGNONS
POURQUOI LE PLEX-ID ?
•COMMENT SAVOIR CE QUI EST PRÉSENT DANS L’ÉCHANTILLON
•ORGANISMES PARFOIS NON CULTIVABLES
•DÉTECTION DES MUTANTS OU RECOMBINANTS
•DETECTION DE MULTIPLES PATHOGÈNES (ET FAMILLE) EN MÊME
TEMPS
•DÉTECTION DE RESISTANCE AUX TRAITEMENTS
COMBINAISON DE DIFFÉRENTES TECHNIQUES
PCR
Universal primers
Large spectre de détection
sensibilité
Spectrométrie
de masse
PLEXID
automatisé, rapide
précision
PRINCIPE DU PLEX ID
Mesure de la composition en bases
des Amplicons
par Spectrométrie de Masse
I
NA extraction
II
PCRPCR
III
IV
ESI-TOF MS Composition
en bases
V
Identification
AVANTAGES PLEX-ID
• Identification large de microorganismes
– Bacteries, Virus, Champignons, Protozoaires
• Plus de culture
• 300 échantillons par jour
– premiers résultats en 6-8 heures
•
•
•
•
Mélanges complexes
Nouveaux microorganismes
Génotypage et identification de souches
Test de résistance aux antibiotiques, aux antiviraux..
PRINCIPE DE LA SPECTROMÉTRIE DE
MASSE
Acceleration
Drift
+
+ + +
Electrodes
+
+
Detector
Laser Desorption/Ionization
Time-of-Flight
Intensity
Modified from: Lottspeich, Zorbas, eds
“Bioanalytik”, Spektrum Akademischer Verlag, 1998
m/z
CONCEPT DE LA TECHNOLOGIE IBIS (PLEX ID)
ETAPE
1
Identification région génomique
Séquences variable DNA entourée de
régions conservées
Conservé DNA
STEP
3
Variable DNA
ETAPE
2
primer
Conservé DNA
Pesage des Acides Nucléiques
par spectrométrie de masse
Amplification acides
nucleiques
STEP
4
•
PCR
primer
Identification des
pathogènes
As: 17
Gs: 30
Cs: 11
Ts: 61
ETAPE 1 : PRÉPARATION ÉCHANTILLON ET PCR
49
PCR STRATEGIES: DE L‘ENSEMBLE À LA
SINGULARITÉ
Universal-PCR
16S/23S
Large Identification
Division-wide-PCR
Gènes
hautement
conservés
ex. Identification de
plusieurs virus
Drill Down-PCR
PCR ciblée
Resistance au traitement /
Virulence / Genotypage
PRIMERS À LARGE SPECTRE ADN RIBOSOMAL ET
GÈNES HAUTEMENT CONSERVÉS
•
Primers liés aux régions
conservées de toutes ou d’un
large groupe de bacteries
Région informative variable
selon type de
microorganismes
51
D [AwGxCyTz]
ANALYSE EN SPECTROMÉTRIE DE MASSE.
Spectral Signal
Mass Spectrometer
Ion Source (ESI)
Generation of Ions
Mass Analysis
Seperation of Ions
(TOF)
Detector
Detection of Ions
Signal Processing
Masses to Base Compositions
#
Mass
Base Count
Quantity
1 35875.03 A25G35C30T26
4260
2 35297.70 A29G33C27T25
1948
3 35619.87 A26G36C29T24
1555
4 36196.21 A23G37C31T26
1306
5 35297.70 A29G33C27T26
1949
6 33734.22 A19G21C17T27
1000
Base Compositions Map
to Microbes
COMPOSITIONS DE BASES:
CLASSIFICATION DES VIRUS
A
Exemple du SARS
SARS CoV
[A27 G19 C14 T28]
HCoV 229E
[A25 G24 C11 T28]
G
HCoV OC43
[A22 G22 C14 T30]
Rotate by T
28
30
C
Compositions de bases: différenciation des
microorganismes
Espèce inconnue
d’entérobactérie
Exemples de Cluster d‘entérobactéries
DÉTECTION DU NOUVEAU VARIANT H1N1 par le
PLEXID
Le test PLEX-ID Flu a été capable
de détecter le nouveau variant.
…Further characterization by PCR assay
and electrospray ionization mass
spectrometry indicated a swine-origin virus,
and sequence data that were sent to the
CDC revealed that the viruses in the two
samples were identical…
– D Faix, et al. New England Journal of Medicine
2009;.10.1056
KIT PLEX-ID BAC-Spectrum
• Identification de Bactéries et levures Candida ainsi que
détermination de certaines résistances antibiotiques
– Sur sang total, le marquage CE-IVD en cours
• Format: 6 échantillons par plaque PCR, 60 échantillons
par kit
• Points forts:
– permet de détecter une gamme vaste de pathogènes
– Résultats rapides
– Permet d’informer sur la résistance ou non à un antibiotique
KIT PLEX-ID BAC-Spectrum:
CE, IVD
B(road Bacteria) , C(andida), A(ntimicrobial Resistance)
18 paires de primers
– 1: controle d’extraction (pumpkin DNA)
–
–
–
–
–
–
–
4: ensemble des groupes de bactéries
(via 16S et 23S rRNA)
5: groupes spécifiques, différenciation des
espèces proches
4: identification des espèces Candida
(via 25S rRNA)
4: resistance aux antibiotiques
Temps par cycle de PCR: 2 heures
Temps total< 8 h
PLEX-ID Fungal Spectrum
CE, IVD, Début 2011
16 paires de primers
–
–
–
–
–
1: controle d’extraction (pumpkin DNA)
3: Ascomycètes/ Basidiomycetes (via rRNA)
3: identification et spéciation des Candida (via mtDNA et autres)
1: large spectre (via rRNA)
1: Aspergillus
– 2: Cryptococcus
– 1: Coccidioides
– 2: Mucorales
– 1: Ajellomyces
– 1: Pneumocystis
Temps par cycle de PCR: 2 heures
Temps total< 8 h
Non-respiratory Invasive Fungal Infections
Major Known Causative Agents
*Most common
Covered by PLEX-ID Fungal Spectrum
PLEX ID Viral IC Spectrum
VIRAL IC SPECTRUM PATIENT
POPULATION
• Patients Immunodéprimés (ImmunoCompromised)
– VIH
– Oncologie
– Transplantation
– Personnes âgées
– Nourrissons
• Echantillons CE-IVD :
• Autres appropriés:
Serum
Sang Total
LCR
Tissus
Plasma
PLEX ID Viral IC Spectrum
12 échantillons (plasma et autres) par plaque
Temps par cycle de PCR: 2 heures
Temps total< 8 h
PLEX ID VIRAL CNS SPECTRUM
Exemples d’espèces identifiées
TEST DE SURVEILLANCE INFLUENZA
• Principe
•
8 paires de primers
– 1 pan-influenza (Influenza A, B, and C)
• cible: PB1
– 5 specifiques de Influenza A
• cibles: Nuc, M1, PA, NS1, NS2
– 2 specifiques de Influenza B
• cibles : PB2, Nuc
• Description
•
Caracterisation de virus grippe A, B, et C ou emergents à partir
d’échantillons humains, animaux ou environnementaux
•
Differencie grippe aviaire des autres souches humaines
25 ans en perspectives
• - Formidables mutations en cours avec les
technologies de l’ADN
• - Mais ne pas oublier qu’un pathogène
peut être éliminés et responsable de
pathologie : le statut immun – et la
sérologie– garderont toute leur importance
et les techniques évolueront
• - Des enjeux universitaires, médicaux,
politiques et humains pour les biologistes
de 2010-2035
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