Séminaire Équations aux dérivées partielles – École Polytechnique B. H ELFFER Opérateurs de Schrödinger avec champ magnétique Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (1986-1987), exp. no 10, p. 1-14 <http://www.numdam.org/item?id=SEDP_1986-1987____A9_0> © Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (École Polytechnique), 1986-1987, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Équations aux dérivées partielles (http://sedp.cedram.org) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ EC()LE POLYTECHNIQUE CENTRE DE MATHÉMATIQUES &#x3E;1 128 PAL,-%ISI--ALJ CH)EX - FRANCE îdeB SEMINAIRE EQL’ATIOMS AUX DERIVEES PARTIELLES 1986 - 1987 OPERATEURS DE SCHRODINGER AVEC CHAMP MAGNETIQUE par B. HELFFER Exposé n°X 20 Janvier 1987 X-1 § 1. INTRODUCTION - RESULTATS GENERAUX. On s’intéresse à l’étude du spectre de l’opérateur champ magnétique et potentiel électrique dans E n , un Rn (on considèrera alors la réalisation de Dirichlet) Schrodinger avec ouvert régulier ~~ de de ou une variété C compacte M . L’opérateur h est ici dans R s’écrit par exemple : petit paramètre &#x3E; un Il est alors 0 . [ (cf.[AV-HE-SI] classique Q la réalisation de Dirichlet a L2(IR n) ) une ou Q [HU])que oe (ou ( P(h) A unique extension autoadjointe Un autre des (resp. p 0 )) partant de o (resp. p aspects classiques de cette théorie est l’invariance ~~ -11 si (p E C (s) alors U PAU avec sur PA(h) A par changement de Jauge : - ~ est -... a égal S2 . En P articulier On et préfère la remarque souvent ont et travailler précédente suggère différentielles d~ donnée de PAA qui joue avec même spectre. P la 1-forme : que c’est la classe de le rôle important. wA modulo les Tout semble donc lié à la X-2 On qu’il faut être plus méticuleux, particulièrement dans le cas simplement connexe. Les questions qui nous préoccupent dans cet exposé sont les suivantes verra non @ 2 Q3 J. : Quand la résolvante est-elle compacte ? Comment la lère valeur propre est la Quelle multiplicité dépend-elle de A ? de la lère valeur propre ? Signalons que d’autres problèmes sont étudiés en Sjostrand sur d’autres aspects semi-classiques que Répondons tout d’abord à la question 1Rn ou dans un ouvert non avoir des bouteilles avoir une borné. Il est magnétiques connu une représentations des groupes de d’exemples comme par exemple dans mine Le théorème suivant contient la connus ne se pose que lorsque V = (cf.[AV-HE-SI]), 0, on c.à d. résolvante compacte. La théorie des fournit qui que même dites de 3ème espèce avec présentés ici ceux Q ([HE-SJ] 3,4 ) . dans collaboration Lie nilpotents (cf.[HE-NO]) R3 : plupart des exemples (une version légèrement plus générale est donnée dans Théorème 1.1. [HE-MO] non pathologiques [HE-ts0]) : On suppose que On pose : et on suppose que alors PA(h) est à résolvante compacte. La démonstration s’inspire des techniques de Kohn [KO] et d’Avron-Herbst- peut X-3 [AV-HE-SI] . Simon un espace L2 e de , t.q. l’on m s’agit Il de montrer en cours. Regarder le cas mE . hchoisir .. puisse (avec dans . Nourrigat, X.P. Wang) l’équation de Dirac. Le théorème de PA l’existence d’une puissance fractionnaire On montre Problème du domaine de injection une J. ci-dessus est sûrement faux pour Dirac. critère moins qu’un Notons [HE-MO], Dans (1.6) n’est on donne pas vérifiée. En une [V] . caractérisation du spectre essentiel quand renforçant l’hypothèse (1.6), PA(h) le spectre essentiel de vient d’être donné dans explicite comme on peut décrire la réunion des spectres d’une famille d’opérateurs limites (à 1’00) qui sont des opérateurs de Schrodinger à potentiel magnétique et électrique polvnomiaux. On retrouve ici les techniques d’hypoellipticité de [HE-NO], mais également l’esprit du célèbre théorème de HVZ . Revenons si a (où l’inégalité oess désigne Au §2, on Aux §3 et point de départ Il résulte de un (on on que essentiel). nouvel tache de suppose l’inégalité de Kato qu’elle existe), on également d’obtenir : exemple où (les exemples antérieurs 1 4, Q3. de Kato permet le spectre donnera multiplicité &#x3E; et la lère valeur propre désigne toujours : À A (h) Notons que a questions Q2 aux répondre à la en réponse sont dus à question Q2 à la question Q3 on [AV-HE-SI] et [LA-OCA]). en prenant la démonstration de R. Lavine et O’Caroll de sous-produit de cette étude, on donne paramagnétique de [HO-SCH-SE] qui est J. Avron et B. Simon [AV-SI]. un une nouveau comme (1.7). contre-exemple à la Comme conjecture variante du contre-exemple de § 2. UN EXEMPLE OU LA MULTIPLICITE DE LA lère VALEUR PROPRE EST 2 . Il est pour connu l’opérateur que la de multiplicité Schrodinger) peut de la première devenir double (qui est lorsqu’on ajoute un valeur propre 1 X-4 potentiel magnétique (cf. donnons ici une variante d’un exemple donné dans On considère dans R2 R2 -B(0,8) l’ouvert S _ de Dirac sont doubles. (6&#x3E;0), V(x) = V(-x),un potentiel magnétique li t.q. B et 0 dans àl = exemple, on Pour 1 xl lorsque P(1) strictement est a résolvante compacte et commute avec correspond à à correspondant P une une fonction propre fonction Ppropre P supérieure : V(p 27r A . Pour t = = la fonction e bien déf inie dans est particulier, est ---- 1T (p i 22TT e unitairement équivalent de envoyée à Po A par conjugaison par . La lère fonction propre -i de et que P 0 (1) Po (I) Soit (p la solution multivaluée de En t.q. A(-x) = - A(x) dans défini par La lère valeur P de propre P impaire +°J est tA t = 0, la lère valeur propre de paire. P V + potentiel d’Oerstedt-Ampère : [cf.V.W] peut prendre le Alors l’opérateur ¿ potentiel - On suppose que V -+ 00 Comme A un + + tel que : [LA-OCA]). Nous 3 et qui s’appuie classiquement utilisé est l’équation pour montrer que les valeurs propres de et [HE-SJ] (cf. [LA-LI], [WA]) qui le théorème de Kramers sur [AV-HE-SI] 11 les travaux de P2 x -+ - ei e : 2 7r(p e u0 A 27T " paire u° . impaire La lère fonction propre de ° est sur la lère fonction propre Observons maintenant que la fonction (p (x) / est Po 2Tr car : = est 2r 2 1 (w(x)-(P(-x» (P impaire. fw = -. X-5 La conjonction (2.3) de et (2.4) permet facilement la détermination d’un t t.n. l’esprit du §4, on peut en créant un puits loin de B(0,6) produire les inégalités (2.3) et (2.4), pour h assez petit, pour un opérateur PA(h) B à support dans B(0,6). avec un champ magnétique On va cependant pousser l’argument pour démontrer la propriété : Dans ’ Considérons l’opérateur commute avec P~ J défini par J et est antilinéaire. ~A et&#x3E; E J . On vérifie que Considérons K = p" . Le théorème de Kramers nous K2=- I et que dit alors que si K u commute avec est un vecteur propre, et&#x3E; indépendant ; En effet, si on avait Ku = Àu on aurait K 2 u = - u = K(Àu) = u ce qui est contradictoire. Par ailleurs K inverse la parité. On a donc bien (2.5). Le problème est étudié par une méthode différente dans un cadre semiclassique plus générale dans alors Ku est vecteur propre un !À12 [HE-SJ] 3 « Question. Peut-on fabriquer n’importe quelle multiplicité ?... § 3 . VARIATION DE LA lère VALEUR PROPRE EN FONCTION DU POTENTIEL MAGNETIQUE : ETUDE QUALITATIVE. Le théorème R. Lavine et principal est conjecturé (et pratiquement démontré) O’Caroll [LA-O’CA] . Théorème 3.1. On suppose h est fixé et on su ose suppose que 11 ue que est connexe. h et h On garde ont une par hypothèses (1.1) ; ro re remière valeur propre première les X-6 Alors les suivantes sont propriétés équivalentes : ....... , sont unitairement dans R et pour tout 3.2..Si $1 Remarque .On est a un on a dans $1 pour tout (p E (1) + (iii). est de montrer l’identité de Lavine-O’Caroll. Si 0 chemin y simplement connexe, (iii) devient simplement théorème analogue sur une variété. Démonstration. Le point délicat P~ (h) , équivalents première est une u 0 B = 0 On part de fonction propre de 0 u Supposons que X &#x26;2 (h) norme 1 On déduit alors en Posant À(h) = A et soit o correspondant en uA/uo , , à Às (h). A uA(h) une P£(h) fonction propre de A de 00 Il existe . une suite (l)n t.q. 0 utilisant (3.2) que : on obtient : 0 dans ù . En effet si (3.4), on déduit (PA(y) = 0 pour un (3.4) impliquerait que cpA est plat en y . Grâce à un théorème y d’Aronszajn-Cordes ([AR],[CO] , cf.[AL,BA] pour l’énoncé directement utilisable) De on . obtiendrait alors que m. dans Q . Localement, pour ae une 0 dans la composante connexe de détermination du Logarithme, on y donc obtient : X-7 soit On et cste en déduit (3.1). déjà signalé chez [LA-0’CA], il y a des liens directs entre ce théorème et la fameuse expérience proposée par Aharanov-Bohm en 1959 [AH-BO] qui avait donné lieu à des discussions sur la validité de la mécanique quantique (cf. [V.W] ,[WU,YA] ) Remarque 3.3. Comme § 4. VARIATION DE LA lère VALEUR PROPRE EN FONCTION DU POTENTIEL MAGNETIQUE : ETUDE SEMI-CLASSIQUE. on explicitement s’inspire des perturbations du type : la puce de l’éléphant,introduites pour l’étude des problèmes à plusieurs puits par Jona-Lasinio, Martinelli, Scoppola et [JLMS] et étudiés plus précisément dans [ SI] 2 . via 3 le On abordera étapes problème général Pour donner des exemples où on mesure . 4.1 le modèle 4.2 le modèle 4.3 la puce (4.1) -- moins plan un disque magnétique Le modèle --- S11 sur - sur . Considérons S11 sur -j- 00 A = cste et . On identifie V C parfois (hD x -A 2 + V avec l’opérateur: p V et sa version 27r-pêriodique sur . Le en premier exercice prendre V = 0 et de vérifier le théorème (3.1) prenant les séries de Fourier. Dans le est est de équivalente C’est général, cas à celle du le exactement on remarque que l’étude du spectre de problème de Floquet problème qui apparaît potentiel périodique. sur P A (h) sur R : dans l’étude des bandes du spectre Dans le cadre semi-classique, Schrodinger avec problème est étudié dans les articles d’H arrell [HA], B. Simon [SI] 1 et d’Outassourt [OU]. Le théorème d’Outassourt [OU] donne par exemple : de On suppose que désigne V n’admet qu’un puits la lère valeur propre du le dégénéré par période, alors, si problème (4.1), on a : non SI X-8 avec &#x3E; 0 e o et avec : ( ~ 0 a(h) uniforme par rapport à A . symbole elliptique &#x3E; 0 un Comme (4.2) --------- 17« -+ ----- 00 §2, au -- on considère - , (), que B = 0 et que V est un potentiel à un puits non dégénéré en y = (0,-I) (on normalise par V(y) = 0). la dépendance en t). en fait P (h) avec tE lR On regardera p regarder g (pour p g tA On suppose que A et V sont dans C On s’intéresse donc à q q l’asymptotique Y P lorsque h - 0 de i h)t- À 0 o (h) . Pour potentiel électrique crée et le puits une barrière entre 3ù y de sorte qu’un aller et retour de y à an (pour la distance d’Agmon V d2) est plus long que de faire un tour autour x observer le de phénomène attendu, supposera que le on . précisément, soit So distance d’Agmon d’un chemin Plus et soit longueur minimale pour la S1 la fermé passant par et non y homotope à 0 . Fig. Pour simplifier, on supposera que L’hypothèse fondamentale S1 est atteint le 1 est : ~ On pose ~ = et on a), geo eS1que minimale" revêtement R et un fait une y, (entre autre point long d’une unique courbe le hypothèse point y au-dessus de de non-dégénerescence identifié à y un y y(O) ) du point différent de de la du type X-9 introduit dans On a [HE-SJ]1 . . alors le théorème suivant : Sous les Théorème 4.1. hypothèses précédentes, 0 uniforme par rapport à et d(h) elliptique &#x3E; on a : t 0 Esquisse de la démonstration. Dans le revêtement ¿R muni d’Agmon transporté v on considère un ouvert convenable dR contenant connexe la la boule s1 B(y, 2013 + e.) de la distance M F- simplement i 0 , les boules (avec sont pour est identifié a un point y métrique d’Agmon). Comme précédemment y R R On désigne par u la première fonction propre normalisée du problème o Dirichlet dans M avec potentiel magnétique nul associé à la valeur propre El . de ~ï (h) (PRla Soit Soit enfin Il dans nR solution )(’ une de : fonction à support compact dans M et égale à 1 sur . B(y, en où " ). Alors une fonction propre approchée de F (h) est construite posant : 7r est la projection canonique de si K sur S . On montre alors que : La dépendance travail de A. en A est alors Outassourt [OUI. très explicite et on conclut comme dans le X-10 4.3. La uce magnétique. champ magnétique le a disque B(0,6). particulier (4.3). confiné dans le est hypothèses du § 4.2 autres On On travaille maintenant dans en E2 et On on .suppose garde que toutes les alors le théorème : Théorème 4.2. Sous les &#x3E; avec E hypothèses précédentes : 0 . o 0 est uniforme pour a(h) elliptique &#x3E; t 0 Démonstration. Compte propres de PtA(h) tenu associées d’un résultat aux premiers sur la décroissance des fonctions niveaux (elles décroissent comme dV ... e de h ) (cf.[HE-SJ]3) , la comparaison entre tA (h) donne variation Pt(h) et celles de P t une (4.4) et premières valeurs propres maximale de l’ordre de alors le résultat. (4.3) donnent Remarque 4.3. les On laisse lecteur le soin d’imaginer des extensions naturelles sur les variétés. Les problèmes Mathématiques qui en découlent sont de même nature au niveau topologique que ceux apparaissant dans l’expérience de Aharanov-Bohn. Il y Bohn semble être problème 4.4. de un cependant une différence sensible. L’effet Aharanovproblème de Scattering. Nous avons introduit ici un a première Contre-exemple au valeur propre. à la développées ici paramgnétique formulée telles infirmée par J. Avron conjecture paramagnétique. donnent dans et B. également Des idées voisines de contre-exemples à la conjecture [HO-SCH-SE], reprise dans [AV-HE-SI] et finalement Simon [AV-SI] (Nous remercions R. Seiler de nous des avoir signalé cet article). Rappelons qu’il s’agit d’étudier dans L2(:R2, (C2) l’opérateur : X-11 avec (Dans La le cas général c’est plus un potentiel électrique) conjecture était : est alors exemple Un contre de Avron-Simon est basée § 4.2 on sur l’esprit du § 4.3 (l’exemple proche) de la manière suivante. aisément fourni dans une idée très support dans B(0,6) et dans l’ouvert ~ introduit d’après (4.4) (en prenant toutes les hypothèses de §) ce -28 Quand qui ne on passe à R2 , Berry , on fait une modification de l’ordre de 0(e modifie pas (4.7). On contredit alors aisément (4.6) pour famille de couples § 4.5. Remarque sur au a : alors a est à B On suppose que On le carré de Dirac /h -2S /h toute une (t,h). finale. A. Voros nous des billards de Aharonov-Bohm a indiqué des travaux de Robnik et (cf. par exemple [BE]). De la bibliographie de leurs travaux, je mentionnerai l’important survey de Olariu-Popescu [O.P]. Le survey mentionne un article de Peshkin [PE] relié à nos § 3 et 4 dans un cas très particulier. Signalons enfin que l’effet d’Aharonov-Bohn est encore contesté par une école de Physique (cf. le livre : Fundamental Aspects of Quantum theory, Nato Asi Series - Séries B - Physics Vol.144 (1985)). Dans l’esprit des remarques’ de [PE], la contestation des effets quantiques du potentiel magnétique devient, en particulier via les travaux du §3 et 4 et aussi par des travaux antérieurs moins mathématiques, une contestation des fondements de la mécanique quantique : caractère univoque de la fonction X-12 d’onde, validité de l’équation de Schrodinger pour décrire le phénomène quantique. Il semble cependant qu’une majorité de physiciens ne conteste pas l’effet d’Aharonov-Bohn. Références. [AH-BO] Significance of Electromagnetic Potentials Quantum theory The Physical review vol.115 n°3, Aug 1959. Y. AHARONOV - D. BOHM : in the [AL-BA] Uniqueness for the characteristic cauchy problem and strong unique continuation for higher order partial differential inequalities Amer. J. of Math. Vol. 102 n°1 p.179-217. [AR] N. ARONSZAJN : A S. ALINHAC - M.S. BAOUENDI : unique continuation theorem for solutions of elliptic partial differential equations or inequalities order. J. Math. Pures Appl. 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