Bilan TP3 : Les pollens et l`évolution climatique locale. Étape 1

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Bilan TP3 : Les pollens et l'évolution climatique locale.
Étape 1 : Concevoir une stratégie pour résoudre un problème.
Problème du TP : Comment les pollens permettent-ils de reconstituer l'évolution du climat
dans une région donnée ?
1- Observer au microscope optique des grains de pollens pour mettre en évidence des
caractéristiques (forme, ornementation) propres à chaque espèce végétale
2- Étudier les variations de quantité de pollens dans une carotte de tourbe, relier ces
variations à des variations climatiques locales.
3- Utiliser les caractéristiques écologiques des espèces végétales dont les grains de pollen
sont utilisés
On attend une variation du nombre de grains de pollens au cours du temps, en fonction de
leur exigences climatiques, on relie ces variations de quantité à des variations climatiques
locales.
Étape 2 : Mettre en œuvre un protocole de résolution pour obtenir des résultats
exploitables.
Observation de grains de pollen après montage d'une lame microscopique :
Pollen d'ambroisie
Pollen de Pin
Pollen de Noisetier
L'observation de différents grains de pollen montre que chaque espèce végétale produit un
seul type de grain de pollen caractérisé par une forme et une ornementation spécifiques
Étape 3 : Présenter les résultats pour les communiquer.
Croquis légendé d'un grain de pollen choisi parmi ceux observés :
Ceci est un schéma plus qu'un croquis, les noyaux sont peu visibles à l'observation au
microscope.
Graphique de la répartition de quelques espèces végétales en fonction de la profondeur du
carottage (seules trois espèces ont été retenues)
Diagramme pollinique d'une carotte de tourbe située à Chambedaze
Étape 4 : Exploiter les résultats obtenus pour répondre au problème posé.
Trois espèces végétales ont été retenues pour interpréter ce graphique :
On observe vers 5 000 cm de profondeur, une diminution importante de la quantité de pollens de
graminées et une augmentation du nombre de pollens de Chêne.
On observe vers 3000 cm de profondeur une augmentation du nombre de pollen de Hêtre et une
diminution des pollens de chêne
Or les graminées ont des exigences qui leur permettent de supporter les grands froids, le Chêne
est un arbre qui craint les gelées tout en préférant les climats relativement chauds
De plus on applique le principe d'actualisme indispensable pour interpréter les données.
On en déduit qu'à cette profondeur et donc à un âge correspondant, il y a eu au niveau local un
réchauffement.
Vers 3 000 cm de profondeur, la quantité de pollens de Chêne diminue et celle du Hêtre devient
la plus abondante, on note ainsi au regard des exigences climatiques du Hêtre, un climat plus
humide.
L'utilisation des grains de pollen dans la mise en évidence de variations climatiques locales
reposent sur quelques caractéristiques :
1- le pollen possède dans sa constitution une intine qui lui permet d'être fossilisé tout en
conservant ces caractéristiques
2- Chaque espèce végétale produit un grain de pollen dont les caractéristiques sont
spécifiques de l'espèce
3- Les pollens fossilisés possèdent, grâce au principe d'actualisme, les caractéristiques des
pollens actuels
4- en fonction des variations climatiques, les espèces végétales sont plus ou moins présentes
puisqu'elles possèdent des exigences climatiques strictes
5- la variation de la population d'une espèce végétale se retrouve dans la variation de la
quantité de pollens dénombrée lors d'un carottage (la profondeur du carottage fournit des
indications sur le temps écoulé)
6- les variations de pollens mettent en évidence des variations climatiques locales simples :
réchauffement, refroidissement, humidité ….
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