Progrès en Urologie (1993), 3, 48-53 Lithotritie extracorporelle ou urétéroscopie pour le traitement des calculs du bas uretère Nelson RODRIGUEZ NETTO Jr., Joaquim F.A. CLARO Service d'Urologie, Université de Campinas et Hôpital Israélite Albert Einstein, Sao Paulo, Brésil ne efficacité, et qu’elle ne requiert en général aucune anes thésie ni hospitalisation, elle peut représenter une alternative soit en pre m i è re intention soit après échec de l’urétéroscopie. RESUME Deux méthodes, la lithotritie sous urétéroscopie et l a lithotriti e extracorporelle peuvent être appliquées pour traiter les calculs du bas uretère. Cette étude rétrospective compare la morbidité de la lithotritie sous urétéroscopie et de la lithotritie extracorporelle. Nous avons analysé le taux de succès, le quotient d’efficacité, le taux de complication et la durée de séjour chez 161 patients traités par la lithotritie sous-urétéros copi e et 71 par lithotritie extracorpore l l e (Lithostar®, Siemens* ) entrés dans cette étude pendant une période de 3 ans. Le suivi a été assuré par une échographie et un cliché d’abdomen sans préparation à 1 jour et de 1 à 3 mois p o s t - o p é r a t o i re. L’ablation complète de tout fragment lithias ique a été réalis é chez 95,5% des patients traités par voie endourologique, avec un taux de retraitement de 1,2%. Dans le groupe traité par voie extracorporelle, le taux de succès est de 82,1% avec un taux de retraitement de 19,6%. Parmi les patients ayant bénéficié d’une lithotritie sous urétéroscopie, il y a eu 16,1% de complications, contre 10,7% dans le groupe ayant bénéficié de la lithotritie extracorporelle. Le diamètre moyen des calculs est dans le groupe endourologique de 0,8 cm et de 0,7 cm dans le groupe extracorporel. La taille des calculs dans le groupe urétéroscopique n'est pas un facteur déterminant du succès. Par contre dans le groupe extracorporel, le taux d'évacuation compl ète des gros cal cu ls n'est plus q ue de 78,9% et le quotient d’efficacité de 57,7%. Progrès en Urologie (1993), 3, 48-53. L’ablat ion chirurgicale des calculs uri nai res es t l’élément fondamental du traitement des patients ayant une lithiase urinaire [2, 5]. L’abord endourologique est une méthode sure et acceptée [13]. Le taux de succès pour l’extraction des calculs du bas uret ère approche 100% avec les i ns truments rigides [15]. Notre taux de succès (95,7%) soutient avantageusement la comparaison avec celui des séries publiées [3]. Ainsi, l’urétéroscopie est-elle devenue la méthode préférée pour le traitement des calculs du bas uretère [8]. Cette attitude est restée largement admise, mais récemment, s’est manifesté le besoin de rechercher la modalité la plus adaptée au traitement de chaque cas de calcul urinaire. Dès son introduction, la lithotritie extracorporelle, mé thode non invas ive, a ét é tr ès l arg e m e n t accueil lie, voyant rapidement ses indi cations s’étendre aux calculs de l’uretère lombaire [1, 14]. Plus récemment, avec les modifications de position des patients pendant le tir avec le lithotriteur HM 3** [9] puis avec les machines de deuxième génération, les calculs du bas uretère ont commencé à être traités par lithotritie extracorporelle [6]. * Siemens Medical Syste ms, Inc., Iselin, New Jersey, USA. ** Dornier Medical Systems, Inc., Marietta, Georgia, USA. La lithotritie sous urétéroscopie continuera de jouer le premier rôle dans le traitement des calculs du bas uretère. Comme la lithotritie extracorporelle n’est pas invasive, jouit d’une certai- Manuscrit reçu le 16 août 1992 48 Tableau 1. Donné es stratifié es selon la taille du c al c ul (cm). A ce jour, il n’existe que des données fragmentaires sur les mérites respectifs des 2 méthodes pour le traitementdes calculs du bas uretère, en utilisant les lithotriteurs de 2ème génération. Urétéroscopie PATIENTS ET METHODES Nous avons revu les dossiers de 232 patients traités pour calcul du bas uretère sur une période de 3 ans. Nous avons retenu la l igne réunissant la crête iliaque à l’apophyse transverse de L5 comme limite entre l’uretère lombaire au-dessus et le bas uretère au-dessous. <1 1-4 <1 1-4 Nombre de patients 107 54 48 23 Procédures post-opératoires 0,9 - 2,7 5,2 Séjour hospitalier (jours) 1,9 2,1 0,1 0,3 7 3 4 2 Absence de calculs (%) 96,2 94,3 83,8 78,9 Coefficient d'efficacité (%) 93,6 94,3 72,1 57,7 Complications (nombre) Rétrospectivement, 2 groupes de traitement ont pu être identifiés selon la technique employée. Dans le group e I s e trou vent 76 h ommes et 8 5 femmes âgés de 14 à 74 ans (âge moyen 37 ans) qui ont eu une urétéroscopie sous anesthésie péri-durale. Parmi eux 73 avaient un calcul du côté droit et 88 du côté gauche. 12 patients avaient 2 calculs et un patient avait 3 calculs. La taille moyenne des calculs est de 0,8 cm. Trente patients (18,7 %) avaient déjà été opérés. Nous avons employé un urétéroscope à 11,5 F. Dans 99 cas (61,5%), le calcul a été extrait mécaniq uement, dan s 4 1 cas (25,5%) les ultrasons ont été employés et dans 21 cas (19%) les 2 méthodes ont été employées. Lithotritie les calculs juxta-vés icaux, l e matéri el employé était le Lithostar Plus® muni du générateur électromagnétique situé au-dessus du patient avec une sonde échographique en temps réel de 3,5 mHz située dans l’axe du générateur. Les patients ont reçu un total de 200 à 7000 chocs (moyenne 4.270) à une puissance de 17 à 19 kv (moyenne 17,3 kv). Le taux de retraitement de cette série s’élève à 19,6% des patients (11/56). La taille moyenne des calculs est de 0,7 cm. Dans le groupe II se trouvent 46 hommes et 25 femmes, âgés de 13 à 74 ans (moyenne 38 ans) qui ont bénéficié d’une lithotritie par le Lithostar® Siemens. Parmi ces derniers, 32 avaient un calcul à droite et 39 à gauche. Huit patients (11,3%) avaient eu une intervention préalable. Tous les calculs ont été traités in situ, sans aucune manipulation pour tenter de les repousser dans le rein (flus h). Un patient a eu une anesthésie péri-durale (il eut dans la même séance une montée de sonde double J), cependant que 37 patients ont eu une sédation intra-veineuse et 33 n'ont reçu aucune anesthésie. Le patient qui a eu une montée de sonde double J avait un rein unique et 2 calculs de plus de 1,5 cm. Tous les patients (sauf 2 d'entre eux) avaient un seul calcul. Tous les patientsont été traités en décubitus dorsal avec une rotation de 180° de l’axe du corps (tête aux pieds). Les seules exceptions ont été les calculs situés devant l’articulation sacroiliaque, qui furent traités en décubitus ventral. Pour Les patients ont été répartis en 2 groupes, selon que leur calcul mesurait plus ou moins de 1 cm (Tableau 1). Le suivi a consisté en une radiographie d’abdomen sans préparation et une échographie le premier jour post-opératoire et à 3 mois. Le suivi a été de 3 à 60 mois (moyenne 21 mois) dans le groupe I et de 3 à 30 mois (moyenne 18 mois) dans le groupe II. Cent cin quante-h uit patien ts s ont revenu s aux v isites post-opératoires dans le groupe I et 56 dans le groupe II. Deux patients du groupe I et de 11 du groupe II s e son t p résentés aux v isites p ost-opératoires mais ont refusé les examens d’imagerie. Ces 1 3 patients étaient tous asymptomatiques. L’évaluation statis tique a utilisé le test exact de probabilité de Fisher. La durée d’hospitalisation et le coefficient d’efficacité ont été comparés à l’aide du test de Mann-Whitney. 49 Tab leau 2 . Don n ée s d' en se mbl e: u ré téro sco pie contre lithotritie extracorporelle. Urétéroscopie Les résultats ont également été mesurés par un coefficient d’efficacité (C. E.) [11], calculé comme suit: % débarrassé de tout calcul C.E. = x 100 100% + % de retraitement + % de procédures complémentaires Lithotritie Nombre d'hommes/ Nombre de femmes 76/85 46/25 Droite/gauche 73/88 32/39 Taille moyenne du calcul (cm) 0,8 0,7 Interventions préalables (Nombre) 30 8 Procédures post-opératoires complémentaires (Nombre) 1 2 Durée de séjour (jours) 2,1 0,15 Retraitements (%) 1,2 19,6 Absence de calcul résiduel (%) 95,5 82,1 Complications (%) 16,1 10,7 Coefficient d'efficacité (%) 93,8 66,7 Ainsi, le coefficient d’efficacité est-il de 93,8% dans le groupe I et 66,7% pour le groupe II. La taille des calculs n’est pas un facteur déterminant en ce qui concerne le pourcentage de patients complètement débarrassés de leur calcul ou le coefficient d’efficacité. Il y a une différence statistiquement significative en faveur du groupe I pour les calculs de moins de 1 cm (p=0,01). Pour les calculs de plus de 1 cm, la différence n’est pas significative entre les 2 groupes (p=0,07). En effet, chez les patients ayant une lithotritie extracorporelle, le taux de patients débarrassés de tout calcul et le coefficient d’efficacité sont descendus respectivement à 78,9% et 57,7% (Tableau 1). La durée d’hospitalisation es t signifi cativement plus longue dans le groupe ayant eu une lithotritie sous urétéroscopie (2,1 jours) par rapport à celle du groupe ayant eu une lithotritie extracorporelle (0,15) avec un p<0,01. RESULTATS Le taux de complications est relativement faible dans les 2 groupes et il n’y a en particul ier eu aucun décès (Tableau 3). Parm i les patients du groupe I, il y a eu des complications majeures : 3 avulsions urétérales, l’une requérant une réimplantation urétérale et 2 cas de dilatation du haut appareil en rapport avec une sténose de l’uretère nécessitant une dilatation et la mi se en place d’une Les résultats ont été évalués au 3ème mois postopératoire. Le pourcentage d’élimination des calculs, la durée d’hospitalis ati on, les procédures accessoires post-opératoires et les complications ont été analysés. L’ensemble des données est présenté sur le Tableau 2. Le traitement était considéré comme un succès si le cliché post-opératoire final montrait la disparition totale de tout calcul. Dans ces conditions, le taux de succès a été de 95,5 % (151/158) dans le groupe ayant eu une lithotritie sous urétéroscopie et 82,1% (46/ 56) dans l e groupe ayant eu une lithotritie extracorporelle (p<0,01). Dans le groupe I (lit hotritie sous urétéros copie), parmi tous les patients, un seul a eu besoin d’une seconde procédure : il s’est agi d’une montée de sonde urétérale pour saignement dans l’uretère distal. Parmi les patients du groupe II (lithotritie extracorporelle), deux fois un geste complémentaire a été nécessaire : dans les 2 cas, un empierrement du bas uretère a requis une urétéroscopie qui a permis de résoudre ce problème de façon tout à fait satisfaisante. Tableau 3. Taux de complications selon la modalité thérapeutique. Urétéroscopie Lithotritie Avulsion urétérale 3 - Saignement 2 - Ileus > 1 jour 1 1 Douleur - 2 Perforation urétérale 2 - Dilatation du haut appareil 2 3 10 (16,1) 6 (10,7) Total (%) 50 sonde double J. Dans le groupe II une anurie s’est produite chez un patient ayant un calcul de 1,5 cm et un rein fonctionnellement unique. Le fragment impacté a été extrait par urétéroscopie sans difficulté et les suites ont été parfaitement simples. Le taux de morbidité a toutefois été faible, atteignant 16,1 % (10 / 161 patients) dans le groupe ayant eu une lithotritie sous urétéroscopie et 10,7 % (6 / 71) dans le groupe ayant eu une lithotritie extracorporelle. Mal gré la différence dans les tailles, le taux de complications a été plus faible pour les calculs de plus grande taille, dans les 2 groupes, sans différence significative entre les groupes (p= 0,65). L’efficacité clinique relative des 2 méthodes est d’une importance capitale pour ce qui concerne les petits calculs. Dans notre série, le taux de patients complèt ement débarrassés de leur calcul est de 95,5% dans le groupe ayant eu une lithotritie sous urétéroscopie, comparé à 82,1% après lithotritie extracorporelle. Cette différence es t encore plus frappante si l’on compare les coefficients d’efficacité, 93,8% pour le groupe endourologique contre 66,7% pour le groupe lithotritie extracorporelle No tre objectif est d’amélio rer la sélectio n d e la meilleure modalité thérapeutique tout en optimisant le rapport qualité/prix. Selon ces critères, l’urétéroscopie reste notre choix de première intention pour les calculs d u bas uretère car les résultats en ont été meilleurs, plus rapides et obtenus avec moins de séances de traitement. Pour les calculs de moins de 1 cm, le taux de patients débarrassés de leur calcul et le c o e ffici ent d ’efficacit é s on t sig ni ficati vemen t meilleurs avec la lithotritie sous urétéroscopie. Notre expérience du lithotriteur Lithostar® nous a montré que la masse calculeuse est un facteur important. Pour les calculs les plus gros, il n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes en ce qui concerne l’élimination totale du calcul, mais il y a une différence de coefficient d’efficacité (94,3% et 57,5% respectivement pour la lithotritie sous urétéroscopie et la lithotritie extracorporelle). La brièveté du séjour hospitalier, l’absence d’anesthésie et l’excellent rapport qualité/prix restent toutefois de bons arguments en faveur de la lithotritie extracorporelle. Pour juger du coût relatif de ces opérations, nous avons comparé le prix moyen d’une intervention ou de l’autre en l’absence de complication. Le prix moyen de la lithotritie sous urétéroscopie est de 3.000 dollars US et celui de la lithotritie extracorporelle de 800 dollars US. DISCUSSION Le début des années 80 a vu l’apparition d’importantes innovations dans le domaine du traitement de la lithiase urinaire [10] et à l'heure actuelle plus de 80% des patients ont une lithotritie extracorporelle comme traitement de première intention [15]. Des publications récentes ont montré que les lithotriteurs de deuxième génération ont des taux de succès supérieurs pour le traitement in situ des calculs urétéraux lombaires [14]. On pourrait conclure de nos chiffres que les prix diffèrent de façon significative. Ils ont, du moins dans notre institution, une influence notoire sur le choix de la méthode employée. Comme le prix de la lithotritie extracorporelle est compétitif (environ 27% de celui de la lithotritie sous urétéroscopie), elle peut être envis agée comme une alternat ive valable soit en première intention soit après échec de la lithotritie sous urétéroscopie. Les inconvénients de la lithotritie sous urétéroscopie sont la nécessité d’une anesthésie et d’une hospitalisation, ainsi q ue les complications spécifiques de l’urétéroscopie que sont le saignement, la perforation, l’avulsion et le rétrécissement de l’uretère [13, 16]. La li thotrit ie ext racorporelle a très larg e m e n t contribué au traitement de la lithiase urinaire [7]. Les patients ont mieux supporté le traitement sans anesthésie, avec une gêne minime et tolérable pendant l’intervention. Lorsqu’une sonde urétéral e devait être montée, une anesthésie péri-durale était réalisée. Lorsqu’il fallait administrer une grande quantité de chocs, les patients recevaient une sédation intra-veineuse. Le fait de pouvoir faire l’intervention sans hospitalisation est un avantage majeur de la lithotritie extracorporelle. L'analyse statistique a été réalisée par le Dr. Neil F. Novo et Iara Giuliano. Nous remercions le Docteur Pierre Méchali qui a bien voulu traduire cet article. REFERENCES 1. 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I n a retrospective analysis ureterolithotripsy and extrac orporeal shock wave lithotripsy for lower ureteral calculi were compa red to evaluate morbidity. During a 3 year period 161 patients treated w ith ure t e rolithotripsy and 71 w ho u n d e rw e nt e xtrac orporea l shoc k wav e lithotripsy (Siemens Lithostar) were analysed as to the success rate, effectiveness quotient, complication rate and length of hospitalization. 5. GOLDWASSER J.L., WEINERTH C.C., CARSON C.C. , DUNNICK N.R. : Factors affecting success rate of percutaneous n ep hrolith otripsy and incidence o f retained fragments. J. Urol., 1986, 136, 358-360. 6. GRACE P.A., GILLEN P. , SM IT H J .M., FITZPATRICK J.M. : Extracorporeal shock wave lithotripsy with Lithostar lithotriptor. Brit. J. Urol., 1989, 64, 117-121. Followup consisted of ultrasound and a plain film of the kidneys, ureteres and bladder 1 day and 1 to 3 months postoperatively. Complete removal of all stone frag ments was achiev ed in 95.5% of the patients treated endourologic ally with a 1.2% retreatment rate. In the group treated with extracorporeal shock wave lithotrip sy succe ss rate was 82.1% with a 19.6% retreatment rate. Among the patients who underwent ureteroscopy and stone removal 16.1% had complications compared to 10.7% in the ESWL group. The mean stone diameter was 0.8 cm in the endourological group and 0.7 cm in the ESWL group. Stone size was not a determining fac tor for the stone free rate and effectiveness quotient in the patients treated endourologically. Indeed, in patients who underw ent ESWL for large stone s the stone- free rate and effectiveness quotient decreased to 78.9% and 57.7%. Ureterolithotripsy will continue to have a prima ry role in the management of lower ureteral stones. As extracorporeal shock wave lithotripsy is an effective noninvasive procedure, requiring no anesthesia and hos pitalization as routine, it may be considered an alterna tive either primarily or after failed ureteroscopy. 7. GRAFF J., DIEDERICHS W., SCHULZE H. : Long-term fo llowu p in 1, 003 extraco rp oreal s hock wave litho trips y patients. J. Urol., 1988, 140, 479-490. 8. J ARO WE NKO M .V. , BE LI S J .A ., RO HN ER T. J . : Management of s imu ltaneous renal an d ureteral calculi: co mb ined Extraco rporeal Sh ock Wav e L ithotrip sy an d Ureteroscopy under a single anesthetic. J. Urol., 1989, 142, 1186-1188. 9. J ENKINS A.D., GIL LENWATER J. Y. : E xtracorpo real shock wave lithotrips y in the pron e position: treatment of stones in the d istal ureter or anomalous kidneys. J. Urol., 1988, 139, 911-915. 10. 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Sow ohl d ie ESWL al s au ch die ure t e ro s k o p i s c h e L it ho t ri ps ie k ön n e n zu r Be h a nd lu ng d i st al e r Harnleitersteine angewandt werden. Diese retrospektive Unte r suc hun g v e rgl ei ch t d ie Mo rbi dit ät b e ide r Ve r f a h re n . Wir ha b e n d ie E rf o lg sr a te , d e n Effe ktivitätsquotienten, die Komplikationsrate und die Dauer des stationären Aufenthaltes ausgewertet. 161 Patienten wurden mittels Ureteroskopie und 71 mittels der ESWL (Lithostar, Siemens) in einem Zeitraum vn 3 J a h re n b eha ndel t. In der N ach sorge e rfolgte e in 14. NETTO Jr. N.R., CLARO J.F.A., FERREIRA U., LEMOS G.C. : Lumbar ureteric stones: which is the best treatment? Urology, 1991, 38, 443-446. 15. SEGURA J.W. : The role of percutaneous surgery in renal and ureteral stone removal. J. Urol., 1989, part 2, 141, 780. 16. SMITH A.D., REINKE D.B., MILLER R.P., LANGE P.H. : Percutaneous nephros tomy in the management of ureteral and renal calculi. Radiology, 1979, 133, 46-51. 52 Ultraschall und eine Abdomenübersichtsaufnahme nach 1 Tag und 1-3 Monate postoperati. Auf endourologi schem Weg wurden 95,5% aller Fragmente komplett ent fe rnt, w obei 1,2% reoperiert wurden. Be i de r ESWLG ruppe w ar die Erfolgsrate 82,1% mit 19,6% Re Eingriffen. Bei den Patienten mit einer ureteroskopische Lithotripsie gab es in 16,1% Komplikatione n, be i den ES WL - Pa t ie n t e n i n 10 ,7 % . D e r m i tt l e re Steindurc hmesser in de r endourologisc h be hande lten Gruppe betrug 0,8 cm, in der ESWL-Gruppe 0,7 cm. Die Ste ingrösse war in de r endourologisch be handelten G ru ppe k e in Fak t or, de r d en Er fol g b es tim mte . Demgegenüber war in der ESWL-Gruppe die komplette Steinentfe rnungsrate grosser Kondremente nur 78,9% und der Effektivitätsquotient nur 57,7%. de ablacion de los gruesos càlculos ya no era màs que de un 78,9% y el cociente de eficacia de un 57,7%. Die ureteroskopische Lithotripsie bleibt weiterhin die Therapie der Wahl bei distalen Harnleiterkonkrementen. Da die ESWL nicht-invasiv ist, und im Regelfall weder eine Anästhesie noch eine stationäre Behandlung erfor dert, stellt sie eine Alternative als Therapie der ersten Wahl oder bei missglückten urteroskopischen Eingriffen dar. Due metodi, la litotripsia con ureteroscopia e la litotrip sia extra corporea possono essere applicati per trattare i c alcoli del basso uretere. Questo studio retrospettivo confronta la morbosità della litotripsia con ureterosco pia e della litotripsia extra corporea. Abbiamo analizza to il taso di successi, il quoziente d'efficacità e il tasso di complicazioni e la durata di soggiorno su 161 pazienti trattati con litotripsia ureteroscopica e 71 con litotripsia extra-corporea (L ithostar, Siemens) , e ntrati in questo studio durante un periodo di tre anni. Il controllo è stato assicurato con un'ecografia e un clichè delle 'addome senza preparazione dopo un giorni e da 1 a 3 mesi dopo l'operazione. L'ablazione completa di tutto il frammento litiasico è stata realizzata su 95,5% dei pazienti trattati per via endo-urologica con un tasso di un secondo inter vento di 1,2%. Nel gruppo trattato per via extra corpo rea il tasso di successo è stato di 82,1% con un tasso di un sec ondo trattamento di 19,6%. Fra i pazienti che hanno beneficiato di una litotripsia con ureteroscopia ci son state 16,1% di complicazioni, contro 10,7% ne l gruppo che ha beneficiato di una litotripsia extra corpo rea. Il diametro medio dei calcoli era nel gruppo endo urologico di 0,8 cm e di 0,7 cm nel gruppo extra corpo reo. Le dimensioni dei calcoli nel gruppo ureteroscopico non era un fattore determinante di successo. Invece nel gruppo extra corporeo il tasso di ablazione comple ta dei grossi calcoli non era più che di 78,9% e il quoziente d'efficacità di 57,7%. La litotricia bajo ureteroscopia seguirà ocupando el pri mer lugar en el tratamiento de los càlculos de la porcion inferior del ureter. Como la litotricia extracorporal no es invasora, posee una cierta eficacia, no requiere anes tesia alguna ni, por lo general, hospitalizacion, puede representar una alternativa ya sea de primera intencion ya sea despuès del fracaso de la ureteroscopia. ____________________ RIASSUNTO Litotripsia extracorporea o ureteroscopia nella cura dei calcoli del basso uretere. ____________________ RESUMEN Litotricia extracorporal o ureteroscopia para el tratamiento de los calculos de la porcion baja del ureter. Para el tratamiento de los càlculos de la porcion infe rior del ureter pueden aplicarse dos métodos, la litotri cia bajo ureteroscopia y la litotricia extracorporal. Este estudio retrospectivo compara la morbididad de la lito tricia bajo ureteroscopia y de la litotricia extracorporal. Hemos analizado el porcentaje de éxito, el cociente de eficacia, el indic e de complicaciones y la duracion de hospitalizacion en 161 pacientes tratados por litotricia bajo ureteroscopia y 71 por litotricia ex tracorporal (Lithostar, Siemens) incluidos en este estudio durante un periodo de 3 años. El seguimento consistio en una eco grafia y un clisé del abdomen sin preparacion a 1 dia y a 1 y 3 meses posoperatorios. La balacion total de todos los fragmentos litiàsicos se ha realizado en un 95,5% de los pacientes tratados por la via endourologica, con un porce ntaje de retratamiento de un 1,2%. En el grupo tratado por via extracorporal, el porcentaje de éxito fue de 82,1% con una tasa de re tratamiento de un 19,6%. Entre los pacie ntes que benefic iaron de una litotric ia bajo ureteroscopia, se observaron un 16,1% de compli caciones, contra un 10,7% en el grupo tratado por lito tricia extracorporal. El diàmetro medio de los càlculos fue en el grupo endourologico de 0,8 cm y de 0,7 cm en el grupo extracorporal. El tamano de los càlculos en el grupo ureteroscopico no era un factor determinante del éxito. Por el contrario en el grupo extracorporal, la tasa La litotripsia con ureteroscopia continerà ad avere il primo ruolo nella cura dei calcoli del basso uretere. Come la litotripsia extra corporea non è invadente, ha una certa efficacità e non richiede alcuna anestesia o ospedalizzazione in generale, essa puo costituire un'al ternativa sia in primo intervento sia dopo insuccesso dell'ureteroscopia. ____________________ 53 7 8 9 10 11