Scénario – Précautions standards et mesures additionnelles Marie et Chantal sont infirmières au sein d’une unité de médecine-chirurgie. Elles travaillent ensemble depuis déjà plusieurs années. M. Landry, qui semble souffrir d’une pneumonie, vient d’être admis dans la chambre 2B14-A.1 Marie téléphone à la cuisine pour lui commander un souper. L’autre patient dans la chambre 2B14-B, M. LeBlanc, est arrivé de chirurgie plus tôt dans la semaine. En attendant le service du repas, Marie s’occupe de faire le travail de bureau associé à cette admission. Lorsqu’arrive le repas, Chantal le porte à M. Landry. Au passage, M. LeBlanc demande de l’aide pour uriner. Chantal aide d’abord M. Landry à couper sa viande,2 remarquant du coup qu’il tousse beaucoup.3 Sitôt M. Landry installé pour manger, Chantal porte l’urinal à M. LeBlanc4 et lui remet le bouton d’appel pour qu’il l’avertisse lorsqu’il aura terminé. Après avoir uriné, M. LeBlanc sonne et Marie vient le débarrasser de l’urinal. Elle s’aperçoit au passage que le lit de M. LeBlanc est souillé d’une quantité importante de liquides sanguins.5 Marie ne s’en inquiète pas outre mesure car il s’agit là d’un effet secondaire normal pour cette chirurgie. Elle prend l’urinal6 et le place sur la table de chevet7 du patient. En vérifiant le pansement de M. LeBlanc, Marie s’aperçoit que le pansement est saturé par les écoulements; elle va donc chercher le matériel nécessaire pour changer le pansement. De retour dans la chambre, Marie place son matériel sur le lit8 et va vider l’urinal9 pour faire de la place à son cabaret de pansements. Elle se met ensuite en devoir de changer le lit souillé.10 1. Il serait bon d’avoir une chambre privée pour ce patient avec pneumonie probable en attendant un diagnostic final. En plus un patient avec une pneumonie placée avec un patient post-opératoire n’est pas une bonne combinaison. Il aurait du au moins être placé avec un cas semblable si aucune chambre privée disponible. 2. Elle doit se laver les mains avant d’aller servir le patient et couper sa viande. 3. Il tousse beaucoup donc comme précautions standards elle devrait avoir le masque avec écran facial si s’approche à 3 pieds du patient. 4. Elle doit se laver les mains avant de passer au prochain patient et placer des gants avant de manipuler l’urinal. 5. Une chambre privée est de mise lorsque les pansements ne peuvent pas contenir les écoulements. 6. Elle doit placer des gants pour manipuler l’urinal et se laver les mains après enlevé gants. 7. On ne place jamais un urinal sur la table du patient. Cela contamine la table. On sert ensuite le repas ou place le cabaret à pansement sur cette table. Il doit y avoir un endroit désigné pour l’urinal ex. accroché au bord du lit, sur une surface avec une serviette uniservice à l’épreuve de l’eau, sur une tablette désignée du somno. 8. On ne place jamais rien sur le lit du patient qui est considéré comme une surface contaminée. 9. L’urinal aurait du être vidé et rangé toute suite après que le patient à terminé. Ensuite le ranger, enlever les gants et se laver les mains avant de poursuivre à d’autre chose. 10. Elle doit se placer blouse et gants pour changer la literie si très souillé. Aussi faire attention lors de la manipulation de la lingerie souillée (le mettre dans un sac de plastique clair si très souillé et ensuite le placer dans la manne à linge). Elle enlève blouse et gants et se lave les mains avant de refaire le lit propre. www.transmissionzero.ca Scénario – Précautions standards et mesures additionnelles Lorsque le lit est propre, Marie retire le pansement de M. LeBlanc et le jette dans la poubelle du patient.11 Ce faisant, elle effleure une chaise avec le pansement et la souille un peu. Elle s’assure donc d’essuyer la chaise avec un mouchoir12 avant d’irriguer la cavité de la plaie et de refaire le pansement. 13 11. Elle se place des gants pour enlever le pansement. Le pansement ayant débordé est considéré comme déchet à risque et devait être placé seul dans un sac de plastique clair pour ensuite être disposé selon la politique établie de votre établissement. 12. Elle doit s’assurer qu’un nettoyage et une désinfection appropriée de la chaise soit faite par l’entretien ménager. Elle doit enlever ses gants, se laver les mains et remettre une paire de gants non-stériles (ou stériles selon la technique utilisée) pour continuer son pansement. 13. Elle doit placer l’habillement protecteur suivant pour irriguer une plaie: blouse, gants, masque régulier et visière relié au danger d’éclaboussures. Après avoir remisé son plateau dans l’unité de déchets biologiques,14 Marie revient dans la chambre car entretemps, M. Landry a fini de manger. Malheureusement, le patient a échappé son verre de jus qui s’est cassé en tombant. Marie ramasse donc les morceaux de verre brisés et les place sur le cabaret.15 Elle essuie ensuite le jus renversé avec la serviette de table du patient,16 lui enlève son cabaret et le place sur la desserte, à l’extérieur de la chambre. Puisque M. LeBlanc n’a pas touché à son dessert, Marie le rapporte au poste des infirmières pour le manger plus tard.17 Elle se sert au passage un verre de lait du frigidaire.18 14. Enlever les gants et se laver les mains après avoir débarrassé le plateau. 15. La sécurité du patient n’est pas compromise par ce verre cassé. Elle peut laisser le patient ou il est. Elle doit laisser les morceaux de verre là et aviser tout de suite à l’entretien ménager pour qu’il puisse les ramasser et les jeter de façon appropriée pour éviter des blessures accidentelles par objet tranchant. 16. Ne pas essuyer le jus encore une fois danger de se blesser avec restants de verre. Laisser l’entretien ménager s’en occuper. 17. On ne doit jamais prendre de la nourriture des cabarets des patients après que cela à été dans la chambre. Il y a un gros risque que ce soit contaminé. En plus aucune nourriture est autorisé au poste. 18. Aucune boisson ou nourriture au poste. Le temps de prendre les signes vitaux des patients étant arrivé, Chantal propose de s’en occuper. Commençant par M. LeBlanc, Chantal se sert de l’unité automatisée de la chambre et utilise en même temps son stéthoscope pour ausculter les poumons. Elle approche ensuite l’unité près de M. Landry pour répéter l’opération sur lui.19 Comme il faut s’y attendre, M. Landry se met à tousser violemment lorsqu’elle lui demande de prendre de grandes respirations pour évaluer l’entrée d’air; ce faisant, il expulse une bonne quantité de sécrétions.20 M. Landry demande ensuite de s’asseoir car il trouve qu’il respire mieux dans cette position. Chantal approche donc un fauteuil entre les deux lits 19. Le matériel partagé (stéthoscope et appareil à pression) doit être désinfecté entre chaque patient. Elle doit aussi se laver les mains entre chaque patient. 20. Avant d’approcher M. Landry elle aurait du placer l’habillement protecteur surtout masque et visière. Il y a aussi un risque de contamination du matériel partagé donc il devrait avoir de l’équipement désigné. 21. Si une autre chambre n’est absolument pas disponible, elle devrait s’assurer de maintenir au moins 3 pieds entre ces 2 patients car la transmission par gouttelettes (toux de M. Landry) peut plus facilement se transmettre jusqu’à cette distance. www.transmissionzero.ca Scénario – Précautions standards et mesures additionnelles car c’est plus près de la salle de bain et 21 y installe M. Landry avec sa clochette. Peu de temps s’écoule avant que M. LeBlanc ne sonne à nouveau : il aimerait recevoir une injection contre la douleur. Après avoir répondu, Marie prépare une injection.22 À son arrivée dans la chambre, M. Landry réclame pour sa part de se coucher. Marie lui dit qu’elle l‘aidera aussitôt qu’elle aura administré l’injection à M. LeBlanc. Ayant administré l’injection, Marie s’apprête à disposer de l’aiguille dans le contenant pour aiguilles contaminées au mur, mais elle s’aperçoit que ce dernier est comble.23 Elle remet donc le capuchon sur la seringue24 et la dépose sur la table de chevet de M. Landry25 avant de l’aider à se coucher.26 Elle reprend ensuite sa seringue et va la jeter dans le contenant pour aiguilles contaminées du poste des infirmières. 22. Elle à touché un objet inanimé et s’en va préparer une injection donc devrait se laver les mains avant de commencer de la préparer. 23. S’assurer de faire remplacer le contenant pour aiguille avant qu’il arrive à cette ligne limite ou aussitôt s’aperçoit y est rendu pour pas avoir à se promener avec une seringue contaminée. 24. Remettre le capuchon augmente grandement le risque de blessure. S’assurer que si cela est très nécessaire le faire de façon le plus sécuritaire possible selon une technique approuvée. 25. Aller jeter la seringue tout de suite après utilisation avant de passer à autre chose. Soit aller dans la chambre à coté, sur le chariot à médicaments, au poste (endroit le plus proche et accessible) pour jeter cette seringue immédiatement. En plus le matériel contaminé appartient à M. LeBlanc et est placé sur la table à M. Landry. On doit garder l’aire du patient absent de contamination des autres patients. 26. Elle doit se laver les mains avant de passer au prochain patient. La fin du quart de travail arrive enfin. Chantal et Marie font leur rapport au personnel remplaçant, complètent leurs dossiers avant de ramasser leur sacoche pour s’en aller.27 En retournant à leur voiture, elles discutent de l’arrivée des nouveaux uniformes multifonctionnels chez Travail Mode, et Chantal décide d’aller y faire un tour. Marie doit pour sa part aller faire l’épicerie. Elles se disent donc au revoir et partent chacune de leur côté.28 27. A la fin du relais s’assurer de se laver les mains avant de prendre nos objets personnels et s’en aller. 28. L’uniforme devrait idéalement être enlevé avant de sortir du bâtiment. Sinon on doit retourner toute suite à la maison pour enlever cet uniforme et prendre sa douche. On ne doit pas circuler dans des endroits publics avec nos uniformes. www.transmissionzero.ca