[email protected] mission culture scientifique et technique http://metaxy.uni.lu ANNÉE ACADÉMIQUE 2014-2015 Les mécanismes de l’évolution Philippe Vidal Mardi 18:30 Caféteria du natur musée 25, rue Münster, Luxembourg-Grund Selon le biologiste Theodosius Dobzhansky « rien en biologie n’a de sens, si ce n’est à la lumière de l’évolution ». La théorie de l’évolution offre donc une logique commune à l’ensemble de la biologie. Les progrès fondamentaux réalisés depuis une trentaine d’années et leurs implications dans notre vie quotidienne (OGM, clonage, séquençage des génomes, thérapie génique,...) nous incite à en comprendre les mécanismes fondamentaux. Ceux-ci, bien que loin d’être totalement compris n’en sont pas pour autant obscurs ou incompréhensibles. Au contraire, Ils s’actualisent en permanence dans les interactions entre espèces (co-évolution), dans les résistances et adaptations nouvelles des pathogènes engendrés par les bouleversements écologiques récents et l’anthropisation des milieux. 16∙09 Preuves et arguments en faveur de l’évolution 30∙09 Les bases génétiques de la variabilité Les archives fossiles fournissent sans conteste les preuves de l’évolution, de l’adaptation et de la disparition des espèces depuis leur apparition. Les mutations sont à la base de la variabilité des organismes et sont soumises aux lois de l’hérédité comme à celles de l’évolution. 14∙10L’adaptation Les interactions intra et inter-spécifiques peuvent être modifiées par l’environnement mais également par le comportement des espèces entre elles. 28∙10 Le hasard 11∙11 Les contraintes évolutives 25∙11 Les rythmes de l’évolution 09∙12 La phylogénie La fluctuation aléatoire des mutations peut expliquer une part du polymorphisme des espèces. Toutes les issues évolutives ne sont pas équiprobables et les possibilités phénotypiques restent limitées. Comment les espèces apparaissent-elles ? Comment se développent-elles puis s’éteignent-elles ? Quelles sont les méthodes pour reconstruire les généalogies, l’arbre de la vie ? Philippe Vidal est paléo-anthropologue, membre de l’UMR 7206 (éco-anthropologie et éthnobiologie) du MNHN-Paris. Ses recherches portent sur l’écologie des populations du passé et plus particulièrement sur l’évolution des pathologies infectieuses et tumorales. Il enseigne à la Faculté de médecine de Nancy ainsi qu’à l’Université du Luxembourg. EN PARTENARIAT AVEC LE MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE Ces cours sont accessibles à tous. L‘Université du Luxembourg délivre des attestations de participation à chaque leçon.