LectureNotes L’atome quantique L’atome d’hydrogène : - un proton + un électron - Force entre les deux particules : l’attraction Coulombienne - Le proton est ≈1800 fois plus lourd que l’électron ⇒ Mettre l’origine à la position du proton, et considérer mouvement électronique autour du proton ⇒ Symétrie sphérique ⇒ Mécanique quantique en trois dimensions L’équation de Schrödinger en trois dimensions : * Comparer avec le cas 1D : - l’opérateur pour la quantité de mouvement : d p̂x = i~ dx ⇒ Le Hamiltonien : 1 2 ~2 d 2 Ĥx = p̂ + V (x) = + V (x) 2m x 2m dx2 * L’analogue en 3D : 1 Ĥ = p̂2x + p̂2y + p̂2z + V (x, y, z) 2m d d d p̂x = i~ , p̂y = i~ , p̂z = i~ dx dy dy 1 LectureNotes ⇒ Ĥ = ~2 2m ✓ d2 d2 d2 + 2+ 2 2 dx dy dz ◆ + V (x, y, z) ~2 2 = r + V (~r) 2m ✓ 2 ◆ 2 2 d d d + 2 + 2 ; “le Laplacian” avec r2 = 2 dx dy dz -> L’équation de Schrödinger, indepéndante du temps, en 3D : ~2 2 r (~r) + V (~r) (~r) = E (~r) 2m Potentiel Coulombien : - Le potentiel ne dépend que de la distance entre le proton et l’électron : “le rayon” e2 1 V (~r) = 4⇡"0 r ⇒ C’est possible de séparer la partie radiale et la partie angulaire de la fonction d’onde : (x, y, z) = (r, ✓, ') (r, ✓, ') = R(r) Y (✓, ') 2 LectureNotes Séparation de variables : - Le Laplacien en coordonnés sphériques : ✓ ◆ 1 @ @ 1 ~2 r2 = 2 r2 l r @r @r r2 ~2 l = 1 @ sin ✓ @✓ ✓ où @ sin ✓ @✓ ◆ 1 @2 + sin2 ✓ @'2 - L’équation de Schrödinger : (substitution (r, ✓, ') ! R(r) Y (✓, ') et division par R(r) Y (✓, ') ) 1 @ R(r) @r ✓ @R(r) r2 @r ◆ 2mr2 (V (r) ~2 E) = 1 ~l2 Y (✓, ') = const. Y (✓, ') Solutions : - Il existent des solutions analytiques pour R(r) et pour Y (✓, ') . Vous allez les voir en L3. - Les solutions de Y (✓, ') sont “les harmoniques sphériques”. L’énergie (les valeurs propres du Hamiltonien), ne dépendent pas des paramètres angulaires ✓, ' - Les énergies sont déterminés par la solution de la fonction radiale R(r) 1 En = hcR1 2 n n : nombre quantique principal 3 LectureNotes Avec la connaissance de R(r) , on peut calculer la probabilité de présence de l’électron autour le proton |R(r)|2 . Il y a un “nuage” de probabilité, avec une symétrie qui dépend de Y (✓, ') et une distance moyenne du noyau qui depend de R(r) Conclusions : - Il n’y a pas des “orbites” de l’électron comme dans un point de vue classique. Un atome n’a pas le comportement d’un système planétaire. - Cependant, il y a une distribution de charge et la valeur moyenne du moment angulaire orbital peut être différente de zero, - L’énergie est donnée par la partie radiale de la fonction d’onde et est en accord avec le modèle de Bohr. - Pour un atome plus grand que H, le modèle de Bohr ne donne pas grand chose et il n’y a pas de solution analytique de l’équation de Schrödinger. 4