Les cycles économiques La croissance économique se définit

publicité
Les cycles économiques
La croissance économique se définit comme une
augmentation soutenue du produit intérieur brut réel
par habitant, au cours d’une période donnée.
Au cours des années, la production réelle de
l’économie canadienne a augmenter d’une façon
considérable. Toutefois, cette progression a été
inégale, tantôt rapide, tantôt lente.
Les phases d’un cycle
On compte quatre phases : un creux, une reprise, un
sommet et une récession.
Figure
5.4
Le creux
Le creux est le point le plus bas du cycle : la
production réelle est de loin inférieure è la production
potentielle.
Le taux de chômage est élevé.
Les cycles économiques chap.6
2
Les cycles économiques chap.6
3
Les gens d’affaires sont pessimistes : l’investissement
et la demande de biens de consommation sont faibles.
Les banques disposent de beaucoup d’argent.
L’expansion
La production commence à reprendre et le revenu
augmente, tout comme les dépenses de
consommation et l’emploi.
Les gens d’affaires sont optimistes et les dépenses
d’investissement augmentent.
Comme l’économie sort d’une période de faible
croissance ou de stagnation, on dit qu’elle entre dans
une période de reprise.
Le sommet
L’expansion se termine au moment où l’utilisation
des ressources économiques a atteint sa pleine
capacité.
Le PIB réel a atteint son niveau le plus élevé et le
taux de chômage est bas.
Les cycles économiques chap.6
4
Les ressources économiques étant totalement
employées, la demande accrue n’augmente pas la
production réelle, mais les prix.
La récession
La phase qui suit le sommet.
Elle se caractérise par une baisse de la consommation
et des dépenses d’investissement.
Les faillites sont plus fréquentes
La production réelle diminue et le chômage
augmente.
Les cycles économiques chap.6
5
Les causes économiques des cycles
La théorie de la sous-consommation
Les dépenses en biens et services de consommation
constituent la composante la plus importante des
dépenses totales.
Selon cette théorie l’augmentation du revenu entraîne
un accroissement de l’épargne et une diminution des
dépenses de consommation.
La théorie de l’investissement inconstant.
L’investissement est la composante la plus
inconstante des dépenses globales.
(cycle des stocks) Selon théorie les gens d’affaires
diminuent leurs stocks pendant les périodes de faible
activité économique. Ils réduisent leurs niveaux de
production en réponse à la baisse des commandes, ce
qui occasionne du chômage.
Les cycles économiques chap.6
6
Les dépenses publiques
Lorsqu’il y a hausse des dépenses publiques il
s’ensuit un accroissement du revenu et de l’emploi.
Lorsqu’il y a baisse des dépenses, la production
baisse ainsi que l’emploi.
La théorie des anticipations
Les anticipations des gens d’affaires causent les
cycles.
En période de récession, ils sont pessimistes et
retardent les dépenses d’investissement.
En période de reprise, ils sont optimistes et font des
dépenses d’investissement.
La théorie des innovations
L’apparition de ces innovations est accompagnée
d’une activité économique importante qui, tôt ou tard,
diminue.
Les cycles économiques chap.6
7
La théorie monétaire.
Figure 17.3
L’impulsion monétariste
Le taux de croissance de la masse monétaire est
l’impulsion. L’accélération de la croissance
monétaire entraîne une expansion économique; le
ralentissement de la croissance monétaire entraîne
une récession économique.
La modification du taux de croissance monétaire
influe d’abord sur la demande agrégée.
Si le taux de croissance monétaire augmente, la
quantité offerte réelle de monnaie dans l’économie
augmente.
Les taux d’intérêt tombent.
Le taux de change baisse—le dollar perd de sa valeur
sur les marchés de change.
Les cycles économiques chap.6
8
La demande d’investissement et les exportations
s’accroissent, et les consommateurs consomment
davantage.
Le deuxième élément du mécanisme du cycle
monétariste est la réponse de l’offre agrégée.
Voir figure 17.3
Politique et cycle économique.
Avant une élection le gouvernement poursuit des
politiques d’expansion économique.
Si les stimulants sont mis en place en période de
quasi plein emploi, la hausse des dépenses totales
sera probablement une source d’inflation peu après
l’élection.
Après l’élection le gouvernement diminue ses
dépenses.
Les cycles économiques chap.6
9
La croissance économique au Canada
Les cycles économiques chap.6
10
Les déterminants de la croissance économique
1. l’importance de la population active
2. la qualité de la main-d’œuvre
3. les ressources naturelles
4. l’accumulation de capital
5. les progrès techniques.
L’importance de la population active
La production de l’économie dépend de la main
d’œuvre.
La qualité de la main d’œuvre
Une main-d’œuvre hautement spécialisée et bien
formée contribue à la quantité des biens et des
services produits.
Il en va de même pour une main d’œuvre en bonne
santé, énergique et imaginative.
Les cycles économiques chap.6
11
Les cycles économiques chap.6
12
Les ressources naturelles
Le cas du Japon
Une profusion de ressources naturelles contribue
énormément à l’atteinte d’un taux de croissance
élevé.
L’accumulation du capital
La quantité d’usines, de matériel et de machines est
directement proportionnelle à la capacité de
production de biens et services.
Les investissements augmentent le capital de
l’économie, et le taux d’investissement influe sur
celui de la croissance économique.
Les progrès techniques
Voir courbe de possibilité de production.
Par exemple : l’automobile, les soins de santé.
Les cycles économiques chap.6
13
Téléchargement