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LA PETITE FEUILLE VERTE
"Clarifier, c'est permettre d'agir en vérité"
ADN…
On peut le refuser, le relativiser, le mépriser, l'occulter… il y a bel et bien un sens profond à notre Histoire !
L'original
I) Au commencement, Dieu crée et installe l'homme dans sa création.
II) L'homme se referme sur lui-même, refusant d'être dépendant de Dieu : le Mal entre dans la création.
III) Dieu "ne se tient pas pour battu". Il annonce une restauration par un Messie/Sauveur qui sera attendu
pendant tout la période couverte par l'Ancien Testament.
IV) Au centre de l'Histoire, Dieu se révèle de manière définitive en la personne de Jésus/Sauveur. Les étapes
de la vie du Christ sont connues avec précision. Innocent de tout mal, Jésus nous sauve du Mal et offre à tous,
sans exception, sa puissance de salut et une relation nouvelle des hommes avec Dieu, les autres et le monde.
V) Il confie à ses apôtres et à leurs successeurs l'expansion dans le monde entier de cette "Bonne Nouvelle"
"explosive".
VI) A la fin, Jésus se manifestera dans sa gloire. Ensuite Il remettra son Royaume à son Père. A ce stade
ultime, nous vivrons enfin sous des cieux nouveaux et sur une terre nouvelle.
Les contrefaçons
Dès la proposition de la "Bonne Nouvelle", on lui fait deux objections majeures :
- oui, il est nécessaire de sauver l'humanité, de comprendre l'origine du mal qui gangrène l'humanité et de
s'en libérer… Mais on ne va pas attendre un Royaume dans le futur, il le faut dès maintenant.
- d'autant plus que, de toute évidence, au plan temporel, le mal et l'injustice demeurent.
Donc organisons-nous pour nous libérer par nous-mêmes de l'emprise du Mal et pour instaurer le Bien dès
maintenant, dans la vie sociale et dans la vie individuelle.
Alors apparurent les premières contrefaçons "post-chrétiennes" et "antichrétiennes", qu'elles soient de type
gnostique (je possède la vérité !) ou de type politico-messianistes.
Puis, pendant 20 siècles, ces dérives (1) vont s'égrener tout au long de l'histoire.
Celles qui sont de type "politico-messianistes" furent d'abord axées sur le retour du Messie, non pas dans
une perspective de libération du péché, mais dans un projet de domination temporelle et mondiale
nécessitant une conquête guerrière.
Le projet de l'islam
L'Islam est dérivé de ce messianisme fondamental et c'est sans doute ce qui lui assure une efficacité très en
profondeur sur les gens et les sociétés et cela depuis longtemps.
Son "projet" a pour objectif final la soumission de l'homme et de l'humanité tout entière aux prescriptions et
aux contraintes formulées dans le Coran, dans les hadiths et dans la loi islamique.
Ces prescriptions normalisent tous les domaines de la vie personnelle, sociale et politique. Ainsi l'Islam ne
distingue pas ce qui est privé de ce qui est public, ce qui est temporel de ce qui est spirituel, ce qui est
politique de ce qui est religieux. C'est un système fermé de salut, bâti sur un projet théiste et totalitaire.
La planète entière doit devenir, grâce aux "lieu-tenants" du Dieu du Coran, "terre d'Islam". Ce qui ne l'est
pas encore est "terre de la guerre", à conquérir par tous les moyens possibles, des plus violents aux plus
rusés.
Au terme de ce combat, l'humanité aura trouvé la paix sur terre par la soumission de tous, des chrétiens
comme des adeptes d'autres systèmes philosophiques ou religieux. Alors un monde nouveau dirigé par
l'Islam remplacera l'ancien.
La génétique du système islamique - son "ADN" – montre donc qu'il se situe non pas à côté du
christianisme, mais contre lui.
Affirmer cela n'implique pas un jugement des musulmans en tant que personnes, si souvent de bonne
volonté et pensant sincèrement faire la volonté de Dieu, mais opère une clarification pour eux comme pour
ceux qui les rencontrent.
Etienne Péléant - 2 février 2011 – PFV 80
(1) http://www.lemessieetsonprophete.com/annexes/2derives
et/ou http://petitefeuilleverte.over-blog.com/article-31961167.html.
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