Institut universitaire en santé mentale Douglas Mangeurs sélectifs, mangeurs rigides, outre mangeurs: Quoi de neuf dans les troubles alimentaires? Mimi Israël MD 2016 Déclaration des conflits d’intérêt potentiels : aucun 2 Objectifs : • Discuter de l’influence des médias et des tendances sociétales sur l’émergence de nouvelles formes de trouble de l’alimentation • Reconnaître les nouveaux diagnostics DSM 5 dans le domaine des troubles de l’alimentation et acquérir les meilleures pratiques pour leurs repérages et traitements Le dialogue autour du poids, de la forme et de l’alimentation nous concerne tous 4 Être psychiatre ne nous met pas à l’abri P R O • Nous prescrivons des médicaments qui font grossir. F E • Nous sommes sollicités par nos collègues des S autres spécialités à distinguer entre réactions S normales et pathologiques en ce qui a trait I aux préoccupations avec l’alimentation et le O poids. N N E L 5 Familier? P R O F E S S I O N N E L Docteur : J’ai entendu parler d’un nouveau médicament pour perdre du poids. Pouvez-vous le prescrire? Docteur : Que pensez-vous du régime paléo? Est-ce vrai qu’il faut éliminer les sucres? 6 Avez-vous déjà? P R O F E S S I O N N E L félicité un patient d’avoir perdu du poids Levé les sourcils légèrement quand un de vos patients prends du poids 7 P E R S O N N E L Nous sommes exposés aux mêmes messages que nos patients 8 Avez-vous déjà? P E R S O N N E L Éprouvé un sentiment de culpabilité en choisissant un hamburger au lieu d’une salade de kale? Songé à enfin diminuer votre consommation de sucres raffinés Été préoccupé par votre poids ou votre indice de masse corporelle Fait de l’exercice pour pouvoir manger tout ce que vous voulez 9 Évolution des pressions sociales 1996 MINCEUR SANTÉ 2016 10 Régime méditerranéen Guide canadien alimentaire Régime végétarien ou végétalien Dr Dean Ornish, University of California Régime paléo Dr S Boyd Eaton, Emory University Régime sans gluten Régime basé sur la protection de l’environnement Dr Neil Barnard, George Washington University NUTRITION DEVIENT RELIGION 11 Butter is back Case against low-fat milk stronger than ever LES MÉDIAS EN PROFITENT La médecine, le milieu académique et les médias collaborent pour sensationnaliser les données scientifiques 12 Butter is back La «dragonne» Danièle Henkel a lancé une pétition pour dénoncer la décision du Collège des médecins d’interdire un test de dépistage des intolérances alimentaires. Régime minceur, beauté, bienêtre, et vie éternelle Première édition Dr Mimi Israël Teatox Party How laxative teas took over Instagram, one $250,000 celebrity endorsement at a time LES GENS D’AFFAIRES EN PROFITENT 13 Est-ce que la préoccupation sur l’effet des aliments sur la santé peut mener à un trouble alimentaire (TA)? 14 ÉVOLUTION DES TA? DSM-IV-TR (APA, 2 000) Niveaux comparables de détresse, de comorbidité psychiatrique et 70 d'utilisation des services 60 de santé (Fairburn et al. 2007) 50 • • • DSM 5 40 30 Pica Mérycisme Trouble de l'alimentation de la première ou de la deuxième enfance 20 10 0 AN BN TANOS AN : Anorexie mentale BN : Boulimie TANOS : Trouble alimentaire non spécifié 16 Troubles des conduites alimentaires et de DSM-5 (APA, 2013) l’ingestion des aliments • • OSFED Nouveau diagnostic AN atypique (poids) Binge Eating Disorder Fréquence BN atypique Binge 1/sem x (fréquence/durée) 3mois Restriction de l’apport BEDen (fréquence/durée) Aménorrhée orgie/purge ↓ énergique (aboutissant) Purging Disorder plus 1/semaine sous poids nécessaire Night Eating Syndrome AN BN Pica Mérycisme • Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments (ARFID) BED OSFED USFED BED : accès hyperphagiques (binge-eating disorder) OSFED : autre trouble de l’alimentation ou de l’ingestion des aliments, spécifié USFED : autre trouble de l’alimentation ou de l’ingestion des aliments, non spécifié Binge Eating Disorder TROUBLE HYPERPHAGIQUE • Avez-vous entendu parler du trouble hyperphagique (BED)? • Avez-vous posé ce diagnostic dans la dernière année? • Avez-vous déjà prescrit du lisdexamfétamine (Vyvanse) pour un trouble autre que le TDAH? 19 É P I D AN BN E ~1% ~2% M I O Ratio homme : femme L 10 : 1 O G Diagnostique à l’adolescence ou I jeune adulte E DSM5 Hudson et al. 2007; Kessler et al. 2013 : BED ~2-3,5 % Ratio homme : femme 3,5 : 2 Diagnostique âge adulte Données approximatives, pas nécessairement représentatives et en évolution 20 D I A G N O S T I Q U E BN Hyperphagie Quantité Rapidité Perte de contrôle BED Élevé ou normal POIDS? En dessous de la normale AN 21 D I A G N O S T I Q U E BN Comportements compensatoires : Jeûnes Purges Exercice Estime de soi excessivement influencée par poids et forme Hyperphagie 1/sem x 3 mois BED Au moins 3 : • Très rapidement • Jusqu’à distension abdominale pénible • absence de faim • seul par gêne • dégoûté, déprimé ou très coupable après Les accès entrainent une détresse marquée 22 Cela ne veut pas dire que… • Les personnes avec BN ne souffrent pas de honte ou de détresse en lien avec leur hyperphagie ... • Les personnes avec BED ne sont pas préoccupées par leur poids ou leur forme et ne font jamais de la restriction ou de l’exercice 23 C O M O R B I D I T É Ψ BED BN Troubles anxieux TDAH Trouble du contrôle des impulsions (klept) Troubles affectifs ESPT Abus de substances Comparé à pop. normale et obèse Sévices sexuels enfance Troubles anxieux TDAH Trouble du contrôle des impulsions (jeux) Troubles affectifs ESPT Abus de substances Sévices sexuels enfance TPL Kessler et al. 2013; Hudson et al. 2007; Caslini et al. 2016 24 C O M O R B I D I T É BED BN IMC élevé ~ 30 % obèse ~ 40 % obèse Problèmes gastrointestinaux (dyspepsie, reflux, ballonnements, dysphagie Risque élevé Problèmes gastrointestinaux (dyspepsie, reflux, ballonnements, dysphagie Risque élevé Syndrome métabolique Syndrome métabolique? IMC élevé Kessler et al. 2013; Hudson et al. 2007; Caslini et al. 2016 25 D É P I S T A G E B E D Impulsivité Problèmes menstruels Dépression Syndrome métabolique ↑ Poids Moins jeune B N A N Anxiété Problèmes gastrointestinaux Homme ou Femme ∆ Poids Jeune Femme Anxiété Problèmes gastrointestinaux Impulsivité Problèmes menstruels Dépression Diabète Type 1 26 D É P I S T A G E Si je n’avais que 4 questions : 1) Est-ce que votre alimentation vous préoccupe? 2) Est-ce que cela vous arrive de perdre le contrôle sur les quantités que vous mangez? 3) Est-ce que vous faites quelque chose pour maigrir ou contrôler votre poids? 4) Est-ce que vos habitudes alimentaires vous causent honte, culpabilité ou détresse? 27 BED: TRAITEMENT 28 P Revue NIH : 48 essais contrôlés randomisés (ECR) H (Berkman et al. 2015) A R • Antidépresseurs de Supérieur au placebo pour M deuxième génération abstinence, réduction des A épisodes/jour d’hyperphagie, • 8 ECR; n = 416 C • Topiramate et diminution des obsessions et compulsions liées à O • 2 ECR; n = 468 l’alimentation T • Lisdexamfetamine (LDX) H • 3 ECR; n = 966 • 50 mg et 70 mg, mais pas 30 É mg R A P Taux d’abandon et effet placebo élevé Manque de données sur l’abstinence et les effets à long terme I 29 E P H A R • M A C O T H É R A P I E LDX Approuvé par la FDA janvier 2015 pour le traitement de BED modéré à sévère chez les adultes – Basé sur les résultats d’une étude multisite phase 2 publié mars 2015 • 260 patients randomisés pour recevoir placebo, LDX 30 mg, LDX 50 mg ou LDX 70 mg pour 11 semaines Seul médicament approuvé pour le traitement du BED 30 P H A • R M A • C O T • H É • R A • P I E LDX : Innocuité (Citrome 2015; McElroy 2015/2016) Troubles gastro-intestinaux, stimulation du système nerveux sympathique (incluant nervosité, accélération fréquence cardiaque, agitation et irritabilité) et perte d'appétit Selon les résultats de la méta-analyse, insomnie, bouche sèche et maux de tête étaient considérablement plus élevés Répercussion sur les signes vitaux : – Fonction cardiaque : ↑ 4,4-6 – PA (S/D) ↑ 0,2-1,45/1,06-1,83 mm Hg Un patient décédé après surdosage de méthamphétamine/amphétamine Mise en garde du manufacturier : pas indiqué pour la perte de poids 31 P H A R • M A C • O T H É • R • A P I E LDX : Enjeux Mécanisme d’action inconnu : – À valider si effet non-spécifique en lien avec diminution d’appétit associé à tous les stimulants? Risque de sur-diagnostiquer BED ou d’utilisation pour traitement d’obésité nonassocié au BED ou comme coupe-faim. Risque d’abus et de dépendance. Risque de déclencher rechute chez personnes avec histoire d’anorexie mentale ou BN. 32 P Revue NIH : 48 ECR (Berkman et al. 2015) S Y • Effets positifs de la TCC C • Thérapie cognitivos’appliquent aussi aux H comportementale (TCC) thérapies d’entraide supérieure au placebo O assistées par le thérapeute (therapist led, partially T pour abstinence, réduction des épisodes therapist led, and guided H d’hyperphagie, mais pas self-help) É pour dépression ou • TCC et thérapie R perte de poids interpersonnelle (TIP) associées à l’évolution A – 5 ECR n = 295 favorable (76 % abstinence) P après 4 ans (Wilfley et al, 2012; I Berkman et al, 2015) E Pour ne pas nuire • Promouvoir la santé avec respect de la diversité P – Éviter de promouvoir l’insatisfaction avec l’image corporelle R I • Éviter les concepts tels que les aliments nuisibles, N l’IMC malsain C – Renforcer la futilité des régimes I • Éviter les attentes de perte de poids irréaliste et P aider vos patients à choisir des objectifs de santé E avec des indicateurs autres que le poids. S P R I N C I P E S Perte de poids BN Pas un objectif; poids équilibre Alimentation Structurée, éviter la restriction à tout prix Exercice Découragé Outils de gestion émotionnelle Oui BED Prévention d’un gain de poids additionnel Santé plutôt que chiffre Pleine conscience, signaux satiété, saine alimentation et taille des portions Encouragé avec modération; forme physique et bien-être pas perte de poids Oui 35 Persistent metabolic adaptation 6 years after "The Biggest Loser" competition (Fothergill et al., 2016). P S Y C H O E D Fin de la compétition (n=16): ↓58.3 ± 24.9 kg*, ↓ RMR 610 ± 483 kcal/j* Après 6 ans (n=14): ↑41.0 ± 31.3*, ↓ RMR 704 ± 427 kcal/j* adaptation métabolique -499 ± 207 kcal/j* *p<.00001 RMR = Le taux métabolique au repos RALENTISSEMENT MÉTABOLIQUE IMPORTANT! • Doivent manger ~500 calories de moins pour maintenir leur poids. • Se battent constamment contre la faim, et l’hyperphagie • Niveau de leptin reste bas (ce qui explique la faim) Qu’est-il arrivé aux « biggest losers »? 36 Ressources et outils E N T R E A I D E 514-630-0907 1-800-630-0907 BED : Points clés • TA le plus commun; affecte les hommes presque autant que les femmes – La plupart des personnes obèses ne souffrent pas de BED et pas toutes les personnes avec BED sont obèses • Perte de contrôle + détresse psychologique • TCC et médication peuvent être bénéfiques à court terme – Manque d’information sur les risques et bénéfices de prises de médication au long terme et sur médications et psychothérapie combinés 38 Mangeurs sélectifs, mangeurs rigides TROUBLE ALIMENTAIRES ATYPIQUES Trouble alimentaire? Jean a des problèmes digestifs persistants après une gastroentérite. Depuis, il ne tolère que poisson au four, riz et pommes de terre. Après un an, son IMC est 14,2. À l’examen anémie, leucopénie, et bradycardie Charlie a 10 ans et ne mange que des pépites de poulet, des craquelins, et des pâtes avec du beurre. 40 ARFID • Évitement ou restriction de l'apport alimentaire caractérisé par une alimentation d'une quantité ou d’une variété insuffisante pour répondre aux besoins énergiques et/ou nutritionnels menant à un ou plus des suivants: – Perte de poids importante (ou incapacité de prendre le poids attendu durant l’enfance ou la grossesse); – Carences nutritionnelles importantes ; – Dépendance sur l'alimentation entérale ou suppléments nutritionnelles oraux – Interférence marquée avec le fonctionnement psychosocial. Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments pour des raisons autre que le désir de perdre du poids 41 ARFID: Bon à savoir Critères élargis pour inclure émergence après l'âge de 6 ans et chez les adultes Très peu est connu sur l’ARFID qui apparait à l'âge adulte 42 ARFID: Bon à savoir • Dans la petite enfance, – les difficultés cliniquement significatives avec l’alimentation sont fréquentes (prévalence estimée entre 5 à 25 % chez les jeunes enfants) – Les mangeurs sélectifs (picky eaters) sont fréquents et ont généralement un bon pronostic, mais peuvent, néanmoins, développer des conséquences graves 43 ARFID: Bon à savoir • Lors d’application rétrospective de critères à 2231 enfants présentant à une clinique de gastroentérologie (Eddy et al., 2015); – 1,5% ARFID (67% garçons) • Dans des échantillons avec TA, les patients ARFID sont plus jeunes, ont des taux élevés de symptômes médicaux et psychiatriques (surtout anxiété) comorbides et sont plus fréquemment des mâles (Norris et Katzman 2015) Très peu est connu sur l’épidémiologie d’ARFID 44 Trouble alimentaire? Karen que vous suivez pour un TAG décide de changer son alimentation pour améliorer sa santé. Elle se fie a ses recherches exhaustives sur internet et à les conseils d’un naturopathe. Un an plus tard elle a perdu 10 kg 45 Fixation pathologique sur la qualité des aliments menant à dénutrition, perte de relations et appauvrissement de la qualité de vie O R T • Terme introduit par Dr Steven Bratman (yoga journal, 1997): “health food junkies” tellement H obsédés par l’alimentation santé qu’ils perdent O du poids et deviennent dénutries R E • Typiquement préoccupé par la qualité et non la quantité des aliments et motivé par la recherche X de la santé et du mieux-être et non par motifs I religieux, protection de l’environnent, le bien-être E des animaux ou autres ? Pas reconnu officiellement! 46 O R T H O R E X I E ? • frustration intense lorsque les pratiques liées à l'alimentation sont perturbées • Dégoût lorsque la pureté alimentaire est compromise • Culpabilité et dégoût de soi lors de bris de règles alimentaires • Préoccupations chroniques avec l’imperfection et la santé non optimale • À risque d'isolement social, en lien avec la croyance que pour maintenir une alimentation saine ils doivent complètement contrôler leur environnement 47 O R T H O R E X I E ? Diagnostic différentiel (DSM 5) • • • • • Anorexie mentale ARFID Trouble obsessionnel compulsif Trouble d'anxiété liée à la maladie Psychose 48 INTERVENTIONS Si vous soupçonnez un TA • Demander au patient ce qui motive ses comportements? – Peur de manger; d’être malade; d’étouffer; de vomir; d’être empoisonné…? – Désir de maigrir; d’améliorer sa santé; de vivre éternellement? • Assurez vous qu’il n’y a pas de cause organique (maladies, médicaments qui font perdre l’appétit) 50 Si vous soupçonnez un TA • Déterminer si « TA typique » – préoccupation avec le poids et la forme etc. • Dépister pour comorbidités psychiatriques – Dépression; anxiété; TOC; TDAH; TSA; psychose • Explorer les traits de vulnérabilité – Perfectionnisme, compulsivité, rigidité cognitive, évitement du changement (harm-avoidance), impulsivité 51 Si vous soupçonnez un TA • Évaluer et surveiller l’état nutritionnelle et la perte de poids – signes vitaux (bradycardie, hypothermie) ; – aménorrhée – tests de laboratoire anormaux etc.. • Évaluer le degré d’obsession et de préoccupation – recherche d'aide et consultations multiples auprès de professionnels et para professionnels – consultation internet excessif • Évaluer l'état fonctionnel – fonctionnement au travail ou à l'école, retrait social, évitement phobique 52 Approche suggérée • Interventions multidisciplinaires pourraient être nécessaires (par ex. nutritionniste, psychologue, psychiatre, interniste) • Dans les cas complexes ou ambigus, la collaboration avec une équipe spécialisée dans le traitement des TA est justifiée, même en l'absence d’anorexie classique. Meilleurs pratiques pour le traitement d’ARFID pas encore établi 53 Approche suggérée • Validation et approche sans-jugement, – Les personnes atteintes se plaignent souvent qu‘elles ne sont pas prises au sérieux par les professionnels de la santé ; cela comprend les parents de « mangeurs sélectifs» • Limiter les consultations et la navigation sur internet. Le doute nourrit l’anxiété. 54 Approche suggérée • Psychoéducation: – Poids équilibre – Effets physiques et psychologiques de la dénutrition (incluant ralentissement de la vidange gastrique, perte des sensations de faim et satiété, ballonnements, constipation) – Défis de la réalimentation (ballonnements, satiété précoce, nausées, se sentir inconfortablement plein, gaz, etc.) – Lien entre l’évitement et la peur • Utiliser l’information fournie par le patient pour développer une formation du problème 55 ARFID: Approche suggérée • Alimentation structurée: – 3 repas, 2 à 3 collations – Minimiser l’utilisation de suppléments, gavage etc. • Interventions comportementales inspirées par le traitement de phobies – Exposition hiérarchique utilisée pour les TA typiques pourrait s’avérer utile pour les ARFID 56 Pour les jeunes « mangeurs difficiles » • Optimiser l’appétit: – Éliminer collations, grignotage et consommation excessive de liquides ou sucreries • Travailler la néophobie: – Exposition graduelle aux nouveaux aliments (Food chaining) • Utiliser les contingences judicieusement 57 Rôle de la Pharmacothérapie • Problème de peur pas d'appétit ; les médicaments qui augmentent la faim sont rarement efficaces • Traiter les syndromes comorbides (dépression, TOC, troubles anxieux) • Chez les patients réfractaires avec atteinte au fonctionnement important ou complications médicales de la dénutrition préoccupantes; antipsychotiques atypiques à faible doses (par ex. olanzapine) Meilleurs pratiques pour le traitement d’ARFID pas encore établi 58 Mot de la fin Les troubles alimentaires sont des troubles complexes, hétérogènes et influençables par les tendances sociétales. Nous suggérons d’approcher le sujet de la santé et du poids sous l’angle de l’équilibre et du bien-être et d’être à l’écoute des motivations de nos patients lorsqu’ils changent leurs habitudes alimentaires ou perdent du poids 59 Merci de votre attention Questions?