impact feu.indd - Les Presses agronomiques de Gembloux

publicité
V
L’impact des feux sur les strates
herbacée et ligneuse
Ouédraogo M., Delvingt W.
Introduction
L’impact du feu sur la végétation et son usage par les
populations apparaissent dès les premiers documents
relatifs à l’étude de la végétation savanicole de l’Afrique
(White, 1965 ; Komarek, 1965 ; Monnier, 1968, 1981 ;
Malaisse, 1973 ; Schnell, 1971 et 1976 ; Bruzon, 1990). Au
Ranch de gibier de Nazinga (RGN), les études récentes
sur les feux sont relativement abondantes. L’essentiel
des études a toutefois porté sur la strate herbacée et les
relations faune/pâturage (Decker, 1984 ; Jachmann, 1987 ;
Nana, 1988 ; Frame, 1990 ; Yaméogo, 1999). En fonction de
leur période de réalisation, on distingue : les feux précoces
(novembre-début de saison sèche), les feux intermédiaires
(janvier-février, en milieu de saison sèche), les feux tardifs
(avril-mai en fin de saison sèche) et les feux de contresaison (juin-juillet en pleine saison des pluies). Le feu est
un élément constant à Nazinga. Tantôt spontané, tantôt
contrôlé, il est considéré comme un facteur essentiel dans
la gestion des écosystèmes du RGN. La maîtrise du feu
à Nazinga est fondamentale pour la compréhension des
relations entre les animaux et leurs habitats, l’évolution de
la disponibilité alimentaire ainsi que le suivi de la distribution
de la faune et le contrôle du braconnage.
Sur la strate herbacée, notre objectif est d’évaluer l’effet
du feu sur l’évolution phénologique et son impact sur la
production maximale de phytomasse sur les différentes
espèces étudiées. Sur les plantes ligneuses, l’objectif
poursuivi est d’évaluer la repousse ligneuse et l’évolution
des phénophases selon les types de feu appliqués sur un
certain nombre d’espèces.
Matériel et méthodes
La strate herbacée
Le site d’implantation
Cette expérience a été réalisée en station. Dans la
classification des paysages du RGN, le site est situé sur
une formation de savane arborée à Terminalia avicennioides
et Crossopteryx febrifuga. La strate herbacée est dominée
par Andropogon ascinodis et Hyparrhenia involucrata. La
topographie environnante est quasi plane, avec une pente
de 0 à 1 %. Une fosse pédologique de 0,85 m de largeur,
1,5 m de longueur et 0,45 m de profondeur a été ouverte.
À cette profondeur, nous avons rencontré la carapace
ferrugineuse.
Matériel végétal utilisé et dispositif expérimental
Treize espèces herbacées vivaces (Tableau 43) spontanées
récoltées à Nazinga ont été multipliées en station à
partir d’éclats de souches constitués de 3 à 5 talles.
L’expérimentation comprend 13 objets en 9 répétitions
aléatoires chacun, soit en tout 117 micro-parcelles de 1,5
x 1,5 m. Les plants ont été maintenus à l’abri de la dent
des animaux grâce à une clôture placée à une distance de
5 m de la superficie plantée. La strate ligneuse n’a pas été
éliminée. Une vue des traitements effectués est présentée
à la figure 36. Le choix des espèces a été fait sur base de
leur abondance dans les pâturages du RGN et de l’intensité
de leur consommation observée sur le terrain.
Observation du développement des graminées
cespiteuses
Le développement des graminées cespiteuses a été décrit
par plusieurs auteurs (Hall et al., 1978, Fournier, 1983a ;
César, 1991 ; César 1992 ; Buldgen, 1997 ; Buldgen et
al., 1997). Dans le déclenchement de l’initiation florale, la
photo-période est le facteur le plus important (Buldgen,
1998). En se ramifiant abondamment au niveau du sol, la
graminée vivace en l’absence de feu ou de coupe sévère,
édifie une touffe (Figure 36). Au fil des années, le diamètre
augmente, et comme la partie centrale non régénérée
tend à disparaître, la touffe se fragmente en groupes
Tableau 43. Liste des espèces herbacées vivaces soumises au
feu.
Andropogon gayanus*
Andropogon tectorum
Andropogon africanus
Beckeropsis uniseta
Hyparrhenia glabriuscula
Andropogon schirensis
Andropogon ascinodis
Hyparrhenia rufa
Hyparrhenia subplumosa
Hyparrhenia smithiana
Schizachyrium sanguineum
Schizachyrium platyphyllum
Monocymbium ceresiiforme
* Andropogon gayanus possède deux écotypes : un à large feuille
notée gayanus 1 et un écotype à feuilles minces notée gayanus 2 dans
la suite de l’exposé.
292
Nazinga
d’axes. Cette séquence de développement désigne sans
équivoque la talle comme module de croissance clonale
et comme unité morphologique de base. Nos mesures en
ce qui concerne la croissance et le développement des
touffes ont donc été effectuées sur les talles et les feuilles
naissantes.
Repiquage des plants en station
Les essais de repiquage ont débuté en juin 2000. Les
espèces ont été identifiées et récoltées à l’intérieur du
RGN et les souches ont été prélevées et transportées sur
la parcelle. Elles ont été divisées en blocs de talles (3 à 5),
sectionnées à 10 cm au dessus des racines pour réduire
la transpiration avant d’être mis en terre. Les écartements
adoptés entre plants étaient de 50 cm x 30 cm. Sur chaque
placeau, 12 pieds ont été plantés. Chaque espèce est en
conséquence représentée par 9 x 12, soit 108 pieds. En
première année (juin 2000), la reprise après repiquage a
été difficile. Malgré l’apport supplémentaire d’eau puisée
dans le barrage à partir d’une charrette, les plantes sont
mortes ou n’ont pas poussé. Les nouveaux repiquages
ont réussi à partir du 15 juillet 2000. Les anciens pieds
n’ont pas été systématiquement arrachés parce que leur
état de départ ne laissait aucun espoir de survie. Pour
éviter un effet « stress » lié au repiquage nous n’avons
pas effectué de mesures en 2000 correspondant à l’année
1. Les analyses et les prélèvements ont été effectués à
partir d’octobre 2001.
Les feux
Les brûlis précoces (mi-novembre) et de contre-saison
(mi-juillet) ont été effectués au niveau des placeaux et
l’opération a été surveillée par au moins 3 personnes
pour éviter la propagation éventuelle du feu sur les autres
placeaux. Pour obtenir un nombre de pieds suffisants
par espèce, 2 ou 3 placeaux ont parfois été brûlés. La
répartition des placeaux par traitement est présentée au
tableau 44.
Les mesures effectuées
La phénologie
Cinq stades de développement ont été distingués au
moment de la récolte des fourrages : stade végétatif,
montaison, épiaison, floraison – fructification et maturation.
Au niveau de la floraison, 3 stades ont été distingués :
• 1 = début de la phase (au moins 1 talle amorce la
floraison) ;
• 2 = pleine phase (au moins 50 % des talles sont
concernées) ;
• 3 = plus de 90 % des talles sont concernées.
La phytomasse
Sur les placeaux brûlés et non brûlés selon la période,
la végétation a été coupée en octobre, en fin de saison
des pluies. Sur chaque pied, les talles ont d’abord été
A
B
C
d
e
f
g
h
Figure 37. A – Fragmentation d’une touffe en groupes d’axes au cours du temps. B – Éclats de souche fraîchement transplantés.
C – Stades de développement d’une touffe plantée : d. stade végétatif ; e. stade montaison ; f. épiaison-maturation ;
g. repousses après coupe précoce (septembre) ; h. repousse de saison sèche et chaude.
Tableau 44. Nombre de placeaux et de pieds (entre parenthèses) par traitement.
Espèce
Comparaison feu précoce/
parcelles témoins non brûlées
Comparaison feu précoce /
feu de contre-saison
Feu précoce
Témoins
non brûlés
Feu précoce
Feu de
contre-saison
Andropogon africanus
Andropogon ascinodis
Andropogon gayanus 1
Andropogon gayanus 2
Andropogon tectorum
Hyparrhenia glabriuscula
Hyparrhenia rufa
Hyparrhenia smithiana
Loudetia simplex
Monocymbium ceresiiforme
Beckeropsis uniseta
Schizachyrium platyphyllum
1(13)
1(12)
2(14)
2(17)
2(15)
2(13)
2(14)
3(22)
3(16)
1(13)
1(12)
1(11)
2(23)
3(23)
1(10)
2(14)
2(15)
2(16)
2(15)
2(22)
2(10)
3(18)
2(15)
2(13)
2(15)
2(17)
2(14)
1(12)
2(16)
2(22)
3(21)
2(22)
2(19)
2(21)
-
2(13)
1(12)
2(13)
2(14)
1(10)
1(11)
1(12)
1(10)
1(9)
1(11)
-
Total
21(172)
25(194)
20(179)
13(115)
L’impact des feux sur les strates herbacée et ligneuse
293
dénombrées par souche et chaque touffe a été coupée
à 10 cm environ au-dessus du sol. La phytomasse est
mesurée par souche à l’aide d’un peson à ressort d’une
portée de 2 kg et d’une précision de 10 g. La matière
sèche a été évaluée au moyen d’un four à micro-ondes.
Pour ce faire, un échantillon de 10 g de matière verte est
prélevé au hasard par espèce étudiée et séché en de
3 à 4 min de chauffage jusqu’à l’obtention d’un poids
constant de la matière sèche.
La strate ligneuse
Dispositif et espèces étudiées
Les mesures ont été effectuées sur Terminalia
avicennioides, Vitellaria paradoxa, Isoberlinia doka,
Pteleopsis suberosa, Crossopteryx febrifuga et
Combretum glutinosum. Ces espèces ont été identifiées
en raison de leur abondance dans les formations
végétales du RGN et de leur réaction différente au feu,
sur base de nos propres observations sur le terrain.
Pour chaque espèce, deux parcelles d’1 ha, chacune
protégée de pare-feu de 5 m de largeur, sont délimitées.
La première est brûlée par un feu précoce, la seconde
n’est pas brûlée. Sur les individus étudiés choisis au
hasard dans les parcelles étudiées, la circonférence du
tronc a été mesurée en cm à 1 m du sol à l’aide d’un
ruban métrique. Cette hauteur (1m) permettait à la fois de
mesurer les circonférences des troncs des arbres et les
arbustes composant notre échantillon sans difficulté. La
hauteur en dm des individus a été mesurée à l’aide d’une
planche longue de 3 m graduée en dm et le recouvrement
à partir de la mesure du diamètre moyen du houppier à
l’aide d’un ruban métrique au sol. Ces trois paramètres
ont permis d’appréhender la structure des populations
étudiées. L’expérimentation s’est déroulée en 2001.
Les mesures effectuées
En vue de comparer la population brûlée et non brûlée,
la biomasse des nouvelles repousses et le stade
phénologique ont été mesurés sur chaque individu
dans les deux traitements. Pour les besoins de l’analyse
statistique, une valeur chiffrée a été attribuée à chaque
phénophase (Tableau 45).
Tableau 45. Stades phénologiques et valeurs chiffrées
correspondantes.
Stades phénologiques
Valeurs chiffrées
Présence de feuilles
Absence de feuilles
Jeunes repousses
Floraison / fructification
Maturation
1
2
3
4
5
La biomasse a été mesurée par coupe intégrale de toutes
les repousses en feuilles du pied après le passage du feu.
La phytomasse a été pesée sur place à l’aide d’un peson
à ressort d’une portée de 2 kg avec une précision de
294
Nazinga
10 g. Seules les espèces suivantes ont été considérées,
les autres étant soit de taille trop importante, soit d’une
manipulation difficile (cas de Crossopteryx febrifuga)
en ce qui concerne la récolte des feuilles : Terminalia
avicennioides,
Pteleopsis
suberosa,
Combretum
glutinosum. Les coordonnées géographiques de tous
les individus ont été notées à l’aide d’un GPS (Global
Position System), ce qui permet d’identifier chaque pied
étudié et de noter avec certitude son comportement ou
sa destruction éventuelle par les éléphants. Cinquante
individus, dont 25 en parcelles brûlées et 25 en parcelles
non brûlées, ont été pris en compte. Les individus cassés
ou déracinés par les éléphants sont remplacés par
d’autres individus du site dans la mesure du possible.
Dans le cas contraire, on se contente des individus
restants. Le nombre d’individus étudiés sera précisé à
chaque fois que nous aborderons l’étude d’une espèce
donnée. Les mesures ont été effectuées 60 jours après le
passage du feu.
Résultats
Impact du feu sur les plantes herbacées
vivaces
Sol du site et aptitude des espèces au repiquage
Le sol du site expérimental est caractérisé par 2 horizons.
L’horizon A (0-16 cm) est brun grisâtre à l’état sec, avec une
texture de limon sableux. L’horizon B (16-45 cm) est brun
clair à l’état sec et présente une texture d’argile sableuse.
De nombreux pores fins et très fins observés sur le profil
montrent une activité biologique très développée. Selon
la Commission de Pédologie et de Cartographie des Sols
(CPCS, 1967), il s’agit d’un sol ferrugineux tropical lessivé
et induré, moyennement profond (FLIMP).
Sur base du nombre de pieds vivants qui ont poussé après
le repiquage, le tableau 46 présente l’aptitude des espèces
étudiées dans les conditions de l’expérimentation.
Le genre Andropogon paraît plus apte à la transplantation
par rapport au genre Hyparrhenia, tandis que le genre
Schizachyrium s’est montré plus sensible à la reprise.
Comparaison des parcelles ayant subi un feu
précoce par rapport aux parcelles non brûlées
Une analyse de la variance à deux critères de classification
a été réalisée sur base des données en prenant comme
critères : le feu, l’espèce et l’interaction « feu * espèce ». Les
résultats de l’analyse sont présentés dans le tableau 47.
Des 4 variables étudiées, on constate qu’entre parcelles
brûlées et non brûlées, il existe une différence hautement
significative au niveau de la phytomasse par pied. Aucune
différence significative n’est observée sur les trois autres
paramètres. L’interaction des deux critères (feu et
Tableau 46. Aptitude des espèces à la transplantation (n = 108 pieds plantés par espèce).
Taux de reprise
Mauvaise
20 – 40 %
Andropogon gayanus
Andropogon tectorum
Andropogon africanus
Beckeropsis uniseta
Hyparrhenia glabriuscula
Andropogon schirensis
Andropogon ascinodis
Hyparrhenia rufa
Hyparrhenia subplumosa
Hyparrhenia smithiana
Schizachyrium sanguineum
Schizachyrium platyphyllum
Monocymbium ceresiiforme
Moyenne
41- 60 %
Bonne
61 - 80 %
Très bonne
81 - 90 %
++++
++++
++++
++++
+++
+++
+++
++
++
++
+
+
+
espèce) montre également des différences hautement
significatives, à l’exception de la phytomasse par talle.
Les moyennes enregistrées pour les paramètres étudiés
en parcelles brûlées et non brûlées sont présentées au
tableau 48.
Entre parcelle brûlée (feu précoce) et parcelle non brûlée,
aucune différence significative (P > 0,05) n’a été enregistrée
sur la majorité des paramètres étudiés. Seule la phytomasse
moyenne par pied montre une différence significative (P <
0,001) avec une phytomasse maximale plus importante sur
parcelle non brûlée que sur parcelle brûlée.
Étant donné la forte variabilité observée entre espèces,
nous avons analysé le comportement de chacune des
espèces prise individuellement sur placeau brûlé et
non brûlé. Deux espèces (Andropogon shirensis et
Andropogon africanus) ont été éliminées pour insuffisance
de nombre de pieds tandis que les deux écotypes
d’Andropogon gayanus ont été pris en compte. Le tableau
49 présente les résultats de l’analyse statistique sur les
paramètres étudiés. En ce qui concerne la réaction des
espèces au feu, trois catégories d’espèces peuvent être
distinguées :
• les espèces indifférentes. Sur l’ensemble des
4 paramètres étudiés, aucune différence significative
n’a été observée. Ce sont : Andropogon africanus,
Andropogon gayanus, Beckeropsis uniseta, Hyparrhenia
rufa et Schizachyrium platyphyllum ;
• les espèces peu sensibles. Les différences significatives
ont été observées sur un à deux paramètres. Il s’agit
d’Hyparrhenia glabriuscula, Loudetia simplex et
Monocymbium ceresiiforme ;
• les espèces dont des différences significatives ont été
observées sur tous les paramètres étudiés. Andropogon
ascinodis est la seule espèce dans ce cas.
Tableau 47. Résultats de l’analyse de la variance sur le nombre de talles par pied, la phytomasse par pied et par talle
et le pourcentage des talles en floraison en considérant les critères « feu, espèce » et leur interaction (feu * espèce) de
peuplements soumis au feu précoce et non brûlé.
Variable
Feu
Espèce
Feu * espèce
Nombre de talles moyen/pied
Phytomasse moyenne/pied (gMS)
Phytomasse moyenne/talle (gMS)
Moyenne des talles en floraison (%)/pied
P > 0,05
P < 0,001
P > 0,05
P > 0,05
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,01
P > 0,05
P < 0,001
Tableau 48. Nombre de talles par pied, phytomasse par pied et par talle et proportion des talles en floraison sur des espèces
brûlées (172 pieds) et non brûlées (194 pieds) en octobre 2001 (15 mois après le repiquage).
Nombre moyen
de talles/pied
Phytomasse
moyenne/
pied (gMS)
Phytomasse
moyenne/
talle (gMS)
Moyenne des talles
en floraison
(%)/pied
P > 0,05
P < 0,001
P > 0,05
P > 0,05
Feu précoce
28 ± 25
187,8 ± 152,0
9,6 ± 9,3
75,1 ± 24,0
Absence de feu
31 ± 26
238,6 ± 220,3
9,2 ± 8,5
78,6 ± 17,0
L’impact des feux sur les strates herbacée et ligneuse
295
84 ± 15 a
95 ± 18 a
53 ± 14 a
65 ± 16 a
81 ± 7 a
96 ± 5 a
68 ± 16 a
82 ± 8 a
71 ± 17 a
94 ± 7 a
94 ± 7 a
68 ± 14 a
Nazinga
Comparaison entre feu précoce et feu de contresaison
Sur la même ligne, les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (P < 0,05).
27 ± 14 a
36 ± 18 b
12 ± 5 a
19 ± 14 a
23 ± 5 a
16 ± 9 a
34 ± 16 a
19 ± 9 a
21 ± 13 a
45 ± 6 a
45 ± 36 a
20 ± 14 a
11,5 ± 2,5 a
3,8 ± 0,8 a
34,0 ± 9,7 a
22,7 ± 8,6 a
11,6 ± 3,6 a
9,7 ± 2,9 a
5,1 ± 1,2 a
13,3 ± 3,0 a
6,1 ± 2,0 a
3,1 ± 0,6 b
2,6 ± 0,5 b
5,2 ± 2,6 a
Andropogon africanus
Andropogon ascinodis
Andropogon gayanus 1
Andropogon gayanus 2
Andropogon tectorum
Beckeropsis uniseta
Hyparrhenia glabriuscula
Hyparrhenia rufa
Hyparrhenia smithiana
Loudetia simplex
Monocymbium ceresiiforme
Schizachyrium platyphyllum
335,8 ± 155,0 a
224,6 ± 76,3 a
421,4 ± 225,5 a
292,8 ± 173,3 a
174,8 ± 63,1 b
116,0 ± 98,4 a
113,2 ± 104,5 b
249,4 ± 146,9 a
144,2 ± 84,4 a
77,0 ± 12,5 a
76,9 ± 32,5 a
78,5 ± 46,2 a
357,2 ± 236,0 a
154,8 ± 90,5 b
478,5 ± 288,7 a
503,0 ± 490,0 a
293,2 ± 127,0 a
165,6 ± 108,7 a
192,8 ± 94,7 a
283,0 ± 158,5 a
160,7 ± 100,0 a
70,5 ± 21,5 a
73,5 ± 51,1 a
103,1 ± 63,6 a
12,3 ± 3,4 a
2,9 ± 0,6 b
30,8 ± 10,5 a
24,7 ± 8,9 a
8,6 ± 1,7 b
7,6 ± 2 ,6 a
4,6 ± 2,1 a
12,2 ± 4,0 a
5,2 ± 1,3 b
4,2 ± 2,5 a
4,7 ± 2,0 a
4,6 ± 1,2 a
28 ± 11 a
80 ± 29 a
14 ± 6 a
12 ± 6 a
20 ± 6 a
14 ± 8 a
25 ± 20 a
20 ± 9 a
27 ± 15 a
20 ± 11 b
20 ± 11 b
20 ± 18 a
84 ± 18 a
89 ± 29 b
51 ± 23 a
46 ± 20 b
65 ± 19 b
93 ± 8 a
48 ± 16 b
81 ± 10 a
80 ± 17 a
93 ± 7 a
93 ± 7 a
82 ± 45 a
NB
B
NB
NB
B
NB
B
B
Talles en floraison (%)
Nombre de talles/pied
Phytomasse/talle (gMS)
Phytomasse/pied (gMS)
Espèces
Tableau 49. Phytomasse par pied et par talle, nombre de talles par pied et pourcentage de talles en floraison d’herbacées vivaces sur parcelles brûlées par feu précoce (B) et non
brûlées (NB).
296
Au vu de ces résultats, le feu précoce peut, chez certaines
espèces, être un facteur stimulant la production par
pied ainsi que le nombre de talles. Par contre, le poids
par talle et le pourcentage des talles en floraison peut
diminuer chez les populations soumises au feu précoce
(novembre). Sur l’ensemble des espèces, les paramètres
les plus sensibles à l’action du feu semblent être le poids
de la talle et la phénologie des espèces, des différences
significatives ayant été observées pour ces deux
paramètres. Concernant la phénologie, pour toutes les
espèces où une différence significative a été observée,
la reproduction est stimulée beaucoup plus tôt sur les
populations non brûlées. Ce qui suggère qu’au niveau
du cycle végétatif, les populations non brûlées prennent
une certaine avance, due au fait que certaines talles non
brûlées résistent à la saison sèche et viennent alors plus
vite en floraison par rapport aux pieds brûlés.
Comme dans le cas précédent, l’analyse de la variance
à deux critères a porté sur le type de feu, l’espèce et
leur interaction. Les résultats de l’analyse sont présentés
dans le tableau 50. Sur l’ensemble des variables, les
différences sur les deux critères et leur interaction sont
significatives à très hautement significatives. Toutefois,
une exception sur l’interaction « feu * espèce » concernant
la phytomasse par talle a été notée.
Les moyennes des variables étudiées sont présentées
au tableau 51. On constate des valeurs nettement
supérieures pour les feux précoces.
Les différences les plus marquées sont observées sur
la phytomasse par pied et le pourcentage de talles en
floraison. Les écarts-types sont importants, notamment
au niveau de la phytomasse par pied et par talle. Ces
résultats traduisent de grandes différences entre les
espèces étudiées. La différence des moyennes semble
se justifier par le fait que la repousse qui s’est développée
après feu de contre-saison n’a bénéficié que d’une partie
de la pluviosité. Le tableau 52 présente les résultats de
l’analyse statistique sur 9 espèces, dont les deux écotypes
d’Andropogon gayanus. Les autres espèces n’ont pas
été prises en compte en raison du faible nombre de
pieds. Les résultats montrent que le feu de contre-saison
provoque une réaction nette et marquée chez toutes les
espèces. Andropogon gayanus variété 1 (à feuilles larges)
est l’espèce la moins sensible au feu de contre-saison. En
effet, seule la phytomasse par pied est significativement
différente pour les deux traitements. Pour Andropogon
ascinodis et Hyparrhenia rufa, on observe des différences
significatives sur tous les paramètres étudiés, avec des
variations importantes. Dans cette catégorie d’espèces
relativement sensibles au feu de contre-saison, on peut
classer Monocymbium ceresiiforme et Loudetia simplex.
Il ne semble pas y avoir de comportement propre lié à un
genre donné.
Tableau 50. Résultats d’analyses statistiques sur le nombre de talles par pied, la phytomasse par pied et par talle et
le pourcentage des talles en floraison en considérant les critères « feu, espèce » et leur interaction (feu * espèce) de
peuplements soumis au feu précoce et au feu de contre-saison.
Variable
Feu
Espèce
Feu * Espèce
Nombre de talles/pied
Phytomasse/pied (gMS)
Phytomasse/talle (gMS)
% floraison
P < 0,01
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,01
P > 0,05
P < 0,001
Tableau 51. Paramètres de production et stade de floraison sur brûlis précoce et brûlis de contre-saison.
Feux
Contre-saison
Précoce
Nombre de
talles/pied
Phytomasse/pied
(gMS)
Phytomasse /talle
(gMS)
Talles en floraison
(%)
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,001
P < 0,01
25 ± 20
29 ± 26
75,0 ± 81,4
236,0 ± 181,0
7,7 ± 8,8
12,1 ± 11,7
31,7 ± 16,1
77,2 ± 19,8
Les espèces précoces, notamment Loudetia simplex,
Hyparrhenia rufa, Hyparrhenia smithiana semblent être
plus sensibles que Andropogon gayanus, Andropogon
tectorum, Andropogon africanus et Hyparrhenia
glabriuscula qui sont des espèces relativement tardives.
L’examen du tableau 52 montre que la réaction des
espèces est plus remarquable sur la phytomasse par pied
et le pourcentage de talles en floraison. En effet, pour
la phytomasse par pied, seule Hyparrhenia glabriuscula
n’a pas montré de différence significative, tandis que
pour la floraison, exception faite pour Andropogon
gayanus, toutes les espèces ont montré des différences
significatives. Le nombre de talles par pied semble être le
paramètre le moins perturbé par la mise à feu de contresaison, puisque 60 % des espèces n’ont pas montré de
différences significatives.
Après le passage du feu, le feuillage des arbres et arbustes
est souvent brûlé. Le sol, nu en certains endroits laisse
apparaître les plateaux de tallage des herbacées vivaces
d’où se développeront des repousses vertes, riches
en éléments nutritifs recherchés par les animaux. Par
ailleurs, les différentes espèces ligneuses peuvent réagir
différemment au feu en termes de production de feuilles,
de bourgeons, de fleurs et de fruits, lesquels jouent un
rôle important dans l’alimentation des herbivores. Si l’on
veut mieux gérer le disponible fourrager, l’analyse de la
réaction de la strate ligneuse est donc nécessaire.
espèce » étant hautement significatives, nous aborderons
dès lors, l’étude espèce par espèce en vue de mettre en
évidence les différences spécifiques.
Le tableau 53 présente, d’une part, les paramètres de
structure (hauteur, circonférence du tronc et recouvrement) ainsi que la phénologie des deux populations
étudiées. Au niveau de la structure des deux populations,
malgré quelques différences observées sur la hauteur
et la circonférence du tronc, les populations soumises
aux deux traitements possèdent des caractéristiques
assez similaires. Concernant la phénologie, trois groupes
d’espèces peuvent être distingués :
• les espèces dont la différence entre populations brûlées
et non brûlées est non significative (P > 0,05). Gardenia
erubescens est la seule espèce de ce groupe. Les valeurs
3,0 et 3,6 correspondent à un stade intermédiaire entre
les jeunes repousses et le stade floraison/fructification.
• les espèces où la population brûlée montre une nette
avance phénologique vers le stade floraison fructification.
Il s’agit de Terminalia avicennioides, Isoberlinia doka et
Crossopteryx febrifuga. Le feu stimule la reproduction
alors qu’elle est très lente sur la population non brûlée. Les
valeurs supérieures à 3 traduisent un stade phénologique
proche du stade floraison/fructification tandis que les
valeurs d’1 et 2 représentent un stade végétatif avec les
vieilles feuilles qui tombent de l’arbre.
• les espèces où c’est plutôt la population non brûlée
qui est au stade floraison/fructification avec une valeur
moyenne de 3,6, tandis que la population brûlée est au
stade végétatif. Vitellaria paradoxa est la seule espèce de
ce groupe. À titre illustratif, sont décrites les deux espèces
suivantes : Vitellaria paradoxa et Gardenia erubescens.
Analyse de la phénologie
Vitellaria paradoxa
L’analyse de la variance à deux critères de classification
(à savoir feu, espèce et leur interaction) montre des
différences hautement significatives (P < 0,001) entre
peuplements brûlés et non brûlés. Les interactions « feu *
Vingt-huit individus dont 14 en zone brûlée et 14 en zone
non brûlée ont été étudiés. Plusieurs individus détruits
par les éléphants n’ont pu être remplacés. Dans les deux
populations, seuls les diamètres de tronc présentent une
Impact du feu sur la strate ligneuse
Rôle destructif du feu
L’impact des feux sur les strates herbacée et ligneuse
297
298
Nazinga
150,5 ± 118,8 b
22,0 ± 14,6 b
164,0 ± 49,3 b
126,4 ± 83,8 b
57,6 ± 30,1 b
92,2 ± 57,3 a
57,0 ± 48,4 b
19,4 ± 13,1 a
43,4 ± 14,4 b
21,6 ± 14,3 b
Andropogon africanus
Andropogon ascinodis
Andropogon gayanus 1
Andropogon gayanus 2
Andropogon tectorum
Hyparrhenia glabriuscula
Hyparrhenia rufa
Hyparrhenia smithiana
Loudetia simplex
Monocymbium ceresiiforme
373,1 ± 172,2 a
249,6 ± 84,8 a
458,2 ± 250,5 a
325,3 ± 192,6 a
194,2 ± 70,1 a
125,8 ± 116,2 a
277,1 ± 163,2 a
160,2 ± 93,7 b
85,4 ± 31,1 a
129,0 ± 96,7 a
Précoce
12,0 ± 3,5 a
1,6 ± 0,3 b
26,2 ± 2,2 a
25,0 ± 8,1 a
13,9 ± 7,3 a
4,2 ± 1,2 a
8,1 ± 2,0 b
1,9 ± 1,0 b
1,5 ± 0,5 b
1,6 ± 0,8 b
20 ± 12 a
24 ± 17 b
11 ± 3 a
8±5a
8±5b
35 ± 16 a
11 ± 8 b
18 ± 10 a
54 ± 24 a
28 ± 21 a
6,6 ± 1,7 a
46,7 ± 11,5 a
8,5 ± 6,6 a
8,6 ± 1,7 a
8,6 ± 1,9 a
63,3 ± 17,5 b 80,5 ± 23,2 a
30,2 ± 19,5 a
3,6 ± 1,0 a
33,9 ± 13,1 a
1,5 ± 1,1 b
2,0 ± 0,1 b
7,6 ± 7,0 a
5,2 ± 1,2 b
45,8 ± 13,0 a
Non brûlée
Non brûlée
3,6 ± 1,0 a
6,1 ± 3,2 a
3,0 ± 1,1 a
6,8 ± 6,1 a
2,2 ± 0,5 a 2,2 ± 0,4 a
32,4 ± 8,0 a 35,1 ± 9,2 a
Brûlée
Gardenia erubescens
(n = 50) P > 0,05
Sur la même ligne, les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (P < 0,05).
3,4 ± 0,5 a
Brûlée
Hauteur (m)
Circonférence
du tronc (cm)
Recouvrement
(m2)
Stade
phénologique
Non brûlée
Brûlée
Variables
Crossopteryx febrifuga
(n = 50) P < 0,001
Vitellaria paradoxa
(n = 48) P < 0,001
Espèces
Non brûlée
3,0 ± 1,4 a
68,4 ± 43,8 a
1,8 ± 1,2 b
69,8 ± 52,8 a
10,7 ± 3,1 b
13,2 ± 2,4 a
151,5 ± 42,4b 157,7 ± 45,9a
Brûlée
Isoberlinia doka
(n = 50) P < 0,01
28 ± 11 a
80 ± 29 a
14 ± 6 a
12 ± 6 a
20 ± 6 a
26 ± 20 a
21 ± 9 a
27 ± 15 a
20 ± 11 b
43 ± 32 a
Précoce
Nombre de talles/pied
Contre-saison
Tableau 53. Structure (hauteur, circonférence du tronc et recouvrement) et stade phénologique des populations brûlées et non brûlées.
13,6 ± 3,8 a
3,2 ± 0,7 a
34,2 ± 11,7 a
27,4 ± 9,8 a
9,6 ± 1,9 a
5,0 ± 2,3 a
13,5 ± 4,4 a
5,8 ± 1,4 a
5,2 ± 2,3 a
3,3 ± 1,0 a
Précoce
Phytomasse/talle (gMS)
Contre-saison
Sur la même ligne, les valeurs suivies de lettres différentes sont significativement différentes (P < 0,05).
Contre-saison
Espèces/Feux
Phytomasse/pied (gMS)
86 ± 10 a
90 ± 4 a
39 ± 20 a
67 ± 12 a
65 ± 19 a
61 ± 17 a
89 ± 9 a
80 ± 15,7 a
95 ± 5,3 a
86 ± 9 a
Précoce
3,2 ± 1,1 a
8,5 ± 9,0 a
4,7 ± 1,5 a
38,2 ± 12,4 a
Brûlée
2,0 ± 0,5 b
10,5 ± 7,5 a
5,5 ± 1,6 a
42,8 ± 15,7 a
Non brûlée
Terminalia avicennioides
(n = 50) P < 0,001
32 ± 19 b
24 ± 14 b
34 ± 7,9 a
37 ± 8 b
30 ± 13 b
30 ± 20 b
43 ± 29 b
28 ± 8 b
29 ± 8 b
41 ± 18 b
Contre-saison
Talles en floraison (%)
Tableau 52. Phytomasse par pied et par talle, nombre de talles par pied et pourcentage de talles en floraison d’herbacées vivaces après feu précoce (15 novembre) et feu de contresaison (15 juillet).
différence significative. Le passage du feu provoque la
pousse et le développement d’un feuillage important
chez Vitellaria paradoxa (Figure 37). Les phénophases
conduisant à la fructification se manifestent sur
seulement 16 % de l’effectif étudié. La défoliation, suivie
de la floraison/fructification se manifeste sur la partie
non brûlée. La comparaison des moyennes montre bien
l’existence d’une différence très hautement significative
(p < 0,001) entre populations brûlée et non brûlée.
Le feu favorise le retour à un stade végétatif avec une
production importante de biomasse des feuilles. Les
phases de reproduction sont plus importantes sur
parcelle non brûlée.
Figure 38. Stade phénologique de Gardenia erubescens.
Légende : flor/fruc : floraison/fructification, defol. = défoliation
Les valeurs des écarts-types sont toutefois importantes
et traduisent de grandes différences de la phytomasse
produite entre les espèces étudiées.
Le tableau 54 présente les résultats de l’analyse
statistique concernant la hauteur, la circonférence de
base et la phytomasse des feuilles produites.
Terminalia avicennioides
Figure 37. Stade phénologique de Vitellaria paradoxa.
Légende : flo/fru = floraison-fructification ; defol. = défoliation
Gardenia erubescens
L’analyse a porté sur 50 individus, soit 25 individus brûlés
et 25 non brûlés. Aucune différence significative n’apparaît
sur les deux groupes concernant les hauteur, circonférence
du tronc et recouvrement. L’action du feu déclenche sur
toute la population le passage d’un stade végétatif à
une phase reproductive. La différence avec la population
non brûlée réside dans la vitesse de passage au stade
de reproduction. En deux mois, un certain équilibre se
dessine avec une courte avance sur la population brûlée
(Figure 38). Ce schéma montre le caractère échelonné de
la production fourragère sur les deux groupes étudiés. Les
feuilles et les fruits sont d’abord consommés sur parcelle
brûlée où la repousse est plus rapide. Le relais alimentaire
assuré par la parcelle non brûlée est observé sur cette
espèce. Les stades phénologiques entre populations
brûlée et non brûlée montrent cependant des différences
non significatives (P>0,05).
Analyse de la phytomasse produite
Pour la facilité de récolte des feuilles, trois espèces ont été
choisies pour l’étude de la phytomasse produite. L’analyse
de la variance à deux critères de classication pour les trois
espèces du peuplement brûlé et non brûlé montre des
différences hautement significatives (P < 0,001) sur les
critères « espèce, feu et leur interaction ». Les moyennes
calculées sont de 637 g ± 505 dans le peuplement brûlé
et seulement 103 g ± 132 dans le peuplement non brûlé.
Aucune différence significative (P > 0,05) n’a été observée
sur la production de biomasse entre populations brûlée
et non brûlée. On constate cependant que la phytomasse
des nouvelles feuilles produites est plus importante en
milieu non brûlé. Contrairement à la plupart des espèces,
Terminalia avicennioides est une espèce à réaction très
lente après le feu. Dans cette catégorie, sur base de nos
observations (1999-2003), on peut également citer Lannea
velutina, Tamarindus indica, Anogeissus leiocarpus. Tant
en milieu brûlé que non brûlé, on rencontre des individus
dont la production de nouvelles feuilles est quasi nulle.
Combretum glutinosum
Combretum glutinosum est une espèce à réaction
rapide. Soixante jours après le brûlis, l’espèce est au
stade floraison-fructification. La biomasse produite est
nettement plus importante sur les individus brûlés, soit
683 g ± 140 que sur les individus non brûlés (162 g ±
161). La différence de production de biomasse est très
hautement significative (P < 0,001). Les individus non
brûlés gardent les vieilles feuilles avec une faible production
de nouvelles feuilles qui surviennent tardivement. L’écarttype calculé des valeurs de biomasse en milieu non brûlé
est très élevé. De nombreux pieds produisent peu ou
pas du tout de feuillage, tandis qu’en zone brûlée, tous
les individus développent de nouvelles feuilles suivies
d’une phase de reproduction. La population y est plus
homogène.
Pteleopsis suberosa
Concernant Pteleopsis suberosa, la comparaison des
moyennes de la production des feuilles entre populations
brûlées et non brûlées montre une différence très
L’impact des feux sur les strates herbacée et ligneuse
299
Tableau 54. Hauteur en cm, circonférence du tronc en cm et biomasse en g des espèces étudiées.
Statut
Hauteur (cm)
Circ. du tronc (cm)
Biomasse (g )
Terminalia avicennioides
(n = 50) (P < 0,05)
Pteleopsis suberosa
(n = 50) (P < 0,05)
Combretum glutinosum
(n = 50) (P < 0,05)
Brûlée
Non brûlée
Brûlée
Non brûlée
Brûlée
Non brûlée
207 ± 46 b
15 ± 2 a
38 ± 70 a
295 ± 74 a
16 ± 3 a
62 ± 111 a
265 ± 29 a
13 ± 1 a
1190 ± 262 a
180 ± 26 b
11 ± 3 b
83 ±100 b
193 ± 80 a
13 ± 4 a
683 ±140 a
191 ± 86 a
9±2b
162 ± 161 b
Au niveau des espèces, les moyennes affectées de lettres différentes entre populations brûlée et non brûlée sont significativement
différentes.
hautement significative (P < 0,001). La moyenne de la
biomasse par pied produite en zone brûlée est plus de
14 fois supérieure à celle des pieds en zone non brûlée.
Comme dans le cas de Combretum glutinosum, on
observe une homogénéité en zone brûlée se traduisant
par le développement d’un feuillage important chez
l’ensemble des individus brûlés. Parmi la population non
incendiée, à 50 jours d’âge, la production de nouvelles
feuilles est faible pour la plupart des individus avec une
certaine hétérogénéité, laquelle s’exprime par un écarttype élevé. La production de nouvelles feuilles au sein
de la population non brûlée se manifeste plus tard,
tandis que les vieilles feuilles jaunissent et deviennent
progressivement caduques.
Conclusions
Deux types de feu ont été expérimentés sur des espèces
herbacées vivaces repiquées et protégées en station.
Dans une première phase, nous avons comparé les
populations brûlées par feu précoce aux populations
non brûlées. À l’exception de la phytomasse par pied,
l’ensemble des paramètres étudiés a montré de faibles
différences. Toutefois, le feu stimule la repousse herbacée,
mais la production est faible en saison sèche et varie très
fortement en fonction de la disponibilité en eau du sol.
Nous avons ensuite comparé les populations brûlées
par feu précoce à celles brûlées par feu de contresaison. Les différences sont très hautement significatives
(P < 0,001) sur l’ensemble des paramètres étudiés. Le
feu de contre-saison occasionne la production de jeunes
repousses très appréciées des animaux au moment où
l’herbe commence à vieillir au milieu de la saison des
pluies. Néanmoins, d’une part, la phytomasse produite
est faible en fin de période active de végétation et, d’autre
part, ce type de feu peut avoir un impact négatif sur la
production des semences en cas de rupture brusque des
pluies. En effet, les stades de reproduction sont retardés
et l’importance de ce retard est liée à la date du feu et
aux espèces en cause. Pour les brûlis de mi-juillet, un
retard de 2 à 3 semaines a été noté. Ce retard peut
sembler peu important, mais en cas d’arrêt brusque des
pluies, les conséquences sur la reproduction peuvent
être néfastes. Pour minimiser ce risque, cette pratique
300
Nazinga
devrait être appliquée une fois sur deux sur les mêmes
parcelles. Schmitz et al. (1996) signalent que le feu
précoce organisé présente un grand avantage en rendant
impossible le passage d’un feu violent durant la même
saison. Les mêmes auteurs affirment que ce type de feu
épargne une partie des semis et des graines.
En ce qui concerne la strate ligneuse, la phénologie et la
production de biomasse ont été étudiées. Des différences
hautement significatives (P < 0,001) ont été enregistrées
entre populations brûlées par feu précoce et non brûlées.
Ces différences sont aussi très marquées entre espèces.
Menaut (1977) signale en savane préforestière des
réactions très différentes au niveau du comportement
racinaire des jeunes plants entre Crossopteryx febrifuga
et Bridelia ferruginea. À Nazinga, alors que le feu
privilégie la production des feuilles et retarde les stades
phénologiques chez Vitellaria paradoxa, il stimule à
la fois la production en feuilles et la reproduction chez
Combretum glutinosum. Pour la majorité des espèces
étudiées, le feu déclenche une production importante
des feuilles suivie de la floraison/fructification. Sur les
faciès brûlés, on observe aussi des stades phénologiques
homogènes, tandis que sur parcelles non brûlées, au sein
d’une même espèce, les comportements sont différents
d’un pied à l’autre. Ces observations apportent des
précisions à celles faites par Schmitz et al. (1996) qui
affirment que le feu précoce est sans effet sur les arbres.
Compère et al. (1993) signalent par ailleurs que les feux
précoces sont peu efficaces pour assurer un contrôle
sérieux de l’embroussaillement et des recrus ligneux.
En zone de savane soudanienne, le feu précoce stimule la
repousse végétative ligneuse sur la majorité des espèces
étudiées. Alors que les populations brûlées réagissent
de manière homogène, une diversité de réactions est
observée parmi les populations non brûlées. Le feu
provoque des comportements différents en fonction des
espèces. Espaces brûlés et non brûlés se complètent
cependant en offrant aux herbivores un pâturage
diversifié où jeunes repousses, vieilles feuilles, bourgeons
et fleurs contribuent à équilibrer la ration des herbivores.
Il faut donc veiller à maintenir cette mosaïque de zones
brûlées et non brûlées au niveau du pâturage. Toutefois,
la biomasse disponible doit être une condition de base à
respecter avant toute décision de mise à feu.
Le feu tardif devrait être généralement évité en ce sens
qu’il provoque des dégâts parfois irréparables à la
végétation ligneuse. Selon Schmitz et al. (1996), en tuant
les bourgeons de remplacement cachés, le feu tardif
systématique transforme progressivement la savane
en steppe. Le feu tardif doit être limité aux endroits où
la visibilité doit être augmentée, par exemple pour une
meilleure visibilité locale pour le tourisme de vision ou la
chasse.
L’utilisation du feu comme outil de gestion devrait
donc tenir compte de la dominance des espèces et de
leur degré de sensibilité au feu, dans la mesure où la
vitesse de réaction varie en fonction des caractéristiques
intrinsèques propres à chaque espèce.
L’impact des feux sur les strates herbacée et ligneuse
301
Conclusions
par Willy Delvingt et Cédric Vermeulen
L’intervention de la Région wallonne au Ranch de gibier
de Nazinga s’est déroulée, de 1998 à 2004, dans le cadre
du Protocole d’Accord de Coopération Technique et
Scientifique entre le Burkina Faso et la Région wallonne.
Elle comprenait un volet construction de barrages et un
volet scientifique, le Projet « Valorisation scientifique du
Ranch de gibier de Nazinga ».
Le volet « barrages », exécuté par l’entreprise belge
SHER, a porté sur l’étude et la réhabilitation de quatre
points d’eau majeurs sur les neuf que compte le Ranch.
Cette réhabilitation, impressionnante par l’ampleur des
travaux engagés, a eu de nombreux impacts positifs
pour le Ranch. Impact social d’abord, avec l’embauche
d’une importante main-d’œuvre non qualifiée issue
des villages environnants. Impact touristique, par la
construction de nouveaux observatoires et la création de
superbes points de vue. Impact écologique ensuite, en
influant directement sur la productivité de l’écosystème.
D’une part, la disponibilité en eau en saison sèche pour
les grands mammifères s’en est trouvée augmentée, et
d’autre part, elle a permis de restaurer de précieux milieux
aquatiques, de première importance pour les populations
de reptiles, d’amphibiens ou encore d’oiseaux d’eau.
Les résultats obtenus par les chercheurs burkinabés
et wallons du volet scientifique sont tout aussi
impressionnants : apports scientifiques majeurs sur
l’écologie des espèces-gibiers (dont surtout le buffle et
le cobe defassa) et de l’éléphant (espèce phare pour
le tourisme de vision), étude critique des méthodes de
dénombrement et adoption de méthodes nouvelles
de recensement de la faune, mise en place d’un suivi
écologique avec adoption des techniques SIG, inventaires
ornithologiques et formation de guides à l’identification
des oiseaux. À ces objectifs essentiellement de nature
écologique prévus initialement, sont venus s’ajouter
des objectifs sociaux tels que l’étude de l’impact de la
création du Ranch sur les fonciers locaux, l’évaluation de
la participation des populations à la gestion du Ranch et
l’étude de la faisabilité de la gestion des zones de chasse
villageoise.
Dans l’ensemble, la coopération Burkina Faso/Région
wallonne dans le cadre du Ranch de gibier de Nazinga
s’est déroulée harmonieusement et les objectifs fixés ont
été largement dépassés.
Par ailleurs les contacts quotidiens des chercheurs du
Projet avec les responsables du Ranch de gibier de
Nazinga, les gardes, les guides, les touristes, les chasseurs
et surtout les populations locales ont permis de mettre à
jour bon nombre de faits peu connus, d’espoirs, parfois
aussi de déceptions. Nous ne pouvons dès lors conclure
cet ouvrage sans soulever la question fondamentale de la
viabilité du Ranch et de son avenir.
Née en 1979, l’expérience Nazinga aura bientôt trente
ans. Cette longévité exceptionnelle est déjà remarquable
en soi quant on la compare à la faible survie de bon
nombre de projets africains pour la conservation ou la
gestion durable de la grand faune. Rappelons également
que beaucoup de Parcs nationaux africains ne sont plus
des aires protégées que sur le papier, tant ils subissent
d’une part les assauts répétés de braconniers parfois
lourdement armés et d’autre part les incursions des
populations locales à la recherche de bonnes terres à
cultiver, toutes menaces auxquelles les États africains ne
peuvent faire face, faute de moyens toujours, de volonté
politique parfois.
Nazinga est d’abord la démonstration grandeur nature,
qu’avec les moyens techniques modernes, il est possible
de restaurer rapidement un milieu naturel dégradé sous
ces latitudes et pluviométries.
L’évolution progressive de la politique de gestion, d’abord
exclusivement centrée sur l’abattage et la vente d’un
produit « gibier », puis évoluant vers une mise en valeur
de la grande faune par un tourisme combiné de vision et
de chasse sportive est également un enseignement de
grand intérêt.
Nazinga est aussi un lieu privilégié pour la recherche
fondamentale, comme le prouve le florilège d’études
de grande valeur sur l’écosystème Nazinga produit par
les chercheurs de l’ADEFA, jusqu’en 1990, et par la
recherche appliquée dans le cadre du Projet Valorisation
scientifique du Ranch de gibier de Nazinga ensuite.
De plus la recherche appliquée, sous la forme du suivi
écologique, s’est révélée être un outil performant d’aide à
la gestion du Ranch : dénombrements de la faune, fixation
des quotas de chasse, suivi de la lutte anti-braconnage,
établissement et suivi de la politique de feux...
Les freins au développement du Ranch résident
surtout dans les inadéquations institutionnelles qui
ne reconnaissent pas aux populations locales un rôle
de gestionnaire et de partenaire à part entière et qui
n’encouragent pas le secteur privé à investir sur le long
terme.
Les promesses faites aux populations locales lors du
lancement du Ranch n’ont été que très partiellement
tenues. Il en est progressivement résulté un large
mécontentement populaire et un développement du
braconnage, source de revenus compensant au moins
en partie les retombées économiques promises mais pas
ou peu réalisées.
La gestion directe du Ranch par des fonctionnaires
dépendant du pouvoir central est source de
disfonctionnements récurrents. Quelles que soient leurs
qualités et leur bonne volonté, ces responsables n’ont
ni la formation spécialisée ni la pratique suffisante pour
gérer des entreprises fondées essentiellement sur un
tourisme de vision et de chasse. Par ailleurs, la gestion de
l’écosystème Nazinga et son pilotage à l’aide d’un suivi
écologique moderne exigent de disposer sur place et de
manière permanente de techniciens de haut niveau. Or,
tout au contraire, l’État burkinabé poursuit une politique
de remplacement fréquent des équipes de direction du
Ranch, de sorte qu’à peine formée et apte à faire face aux
problèmes quotidiens, l’équipe est dispersée aux quatre
horizons. C’est ainsi que, faute de mieux, le programme
de formation du Projet de Valorisation scientifique du
304
Nazinga
Ranch de Nazinga s’est quasi-exclusivement concentré
sur les guides et pisteurs, éléments les plus permanents
puisque paradoxalement non-fonctionnaires !
Le pouvoir politique et l’administration burkinabés
sont conscients de ces freins au développement et
une réflexion sur ces thématiques est engagée depuis
quelques années.
Il est clair que les mutations qui s’annoncent pourraient en
inquiéter plus d’un. Le pouvoir politique et l’administration
forestière burkinabés ont cependant déjà prouvé que
les expériences singulières ne les effrayaient guère. Le
Ranch à gibier de Nazinga a été conçu comme un lieu
d’essais et d’expériences. Il ne tient qu’aux décideurs de
demain de prouver, avec le soutien actif des bailleurs de
fonds, qu’il reste et restera le modèle de gestion de la
faune en Afrique occidentale.
Bibliographie
Alpers D.L., Van Vuuren B.J., Arctander P., Robinson
T.J. (2004). Population genetic of the roan antelope
(Hippotragus equinus) with suggestions for conservation.
Mol. Ecol. 13 (7), 1771-1784.
Anonyme (1980). Quartely reports N°5 October-Décember
1980. The Nazinga Report. Projet pilote pour l’utilisation
de la faune à Nazinga, ADEFA, République de HauteVolta, 40 p.
Anonyme (1982). Annual report 1982. The Nazinga
Reports, ADEFA, Projet Pilote pour l’utilisation de la faune
à Nazinga, République de Haute-Volta, MET, 45 p.
Anonyme (1983). Combined quarterly reports 15, 16, 17
and final report phase 3 (year 4). ADEFA, Projet pilote
pour l’utilisation de la faune à Nazinga, République de
Haute-Volta, 29 p.
Anonyme (1984). Quarterly report. July-September
1984. The Nazinga Reports. ADEFA, Projet pilote pour
l’utilisation de la faune à Nazinga, République de HauteVolta, 12 p.
Anonyme (1985). Quarterly report 22. January-March 1985.
The Nazinga Report. AWHDA, Projet pilote pour l’utilisation
de la faune à Nazinga, République du Faso, 10 p.
Anonyme (1986). Quarterly report 27. April-June 1986. The
Nazinga Report. AWHDA, Projet pilote pour l’utilisation
de la faune à Nazinga, MET, Division environnement,
République du Faso, 10 p.
Anonyme (1986). Quarterly report 30. January-March
1987. The Nazinga Report. AWHDA, Projet pilote
pour l’utilisation de la faune à Nazinga, MET, Division
environnement, République du Faso, 13 p.
Anonyme (1989). Unité de Monitoring. Plan de travail
proposés pour le trimestre III-89. Centre écologique.
Projet Nazinga.
Anonyme (2000). Bilan saisonnier des activités
d’exploitation au Ranch de Gibier de Nazinga Décembre
1999 –Juillet 2000. Ranch de Nazinga, Burkina Faso :
Ministère de l’Environnement et de l’Eau, 26 p.
Barlow C., Wacher T., Disley T. (1997). A Field Guide to
Birds of the Gambia and Senegal. London: Pica Press,
400 p.
Bélemsobgo U., N’Ganga I., Kaboré A. (1997).
Résultats préliminaires de l’inventaire pédestre de
grands mammifères diurnes au Ranch de Gibier de
Nazinga 9-14 Mars 1997. Burkina Faso : Ministère de
l’Environnement et de l’Eau, 11 p.
Blanc J.J., Thouless C.R., Hart J.A., Dublin H.T.,
Douglas-Hamilton I., Craig C.G., Barnes R.F.W. (2003).
African Elephant Status Report 2002. An update from
the African Elephant Database. Occasional Paper of
the IUCN Species Survival Commission No. 29. IUCN.
Gland, Switzerland. 301 p.
Borrow N., Demey R. (2001). The Birds of Western Africa.
London: Christopher Helm Publisher, 832 p.
Bouché P. (2001). Méthodologie et techniques de
recensement des grands mammifères en Afrique. Liège,
Belgique : Université de Liège. Institut Vétérinaire
Tropical, 182 p.
Bouché P., Lungren C., Hien B. (2003). Recensement
aérien total de la faune dans l’écosystème naturel PôNazinga-Sissili (PONASI). Burkina Faso, 95 p.
Bouché P., Lungren C.G. (2004). Les petites populations
d’éléphant du Burkina Faso. Statut, distribution et
déplacements. Pachyderm 37, 85-91.
Bouché P., Lungren C.G., Hien B., Omondi P. (2004a).
Recensement aérien total de l’Écosystème W Arly
Pendjari Oti-Mandouri-Keran (WAPOK). CITES-MIKE/
ECOPAS/PAUCOF. Bénin, Burkina Faso, Niger, Togo,
118 p.
Bouché P., Lungren C.G., Hien B. (2004b). Recensement
aérien total de faune de l’Ecosystème Pô-Nazinga-Sissili
(PONASI). Burkina Faso. CITES-MIKE, 98 p.
Bousquet B. (1982a). Inventaire des ressources en faune
sauvage et étude économique sur son utilisation en
zone rurale. Résultats des inventaires aériens de la
faune. Rome : FAO FO ; DP/UPV/78/008. Document de
terrain N°6.
Bousquet B. (1982b). Inventaire des ressources en faune
sauvage et étude économique sur son utilisation en zone
rurale. Diversité de la faune et évaluation numérique et
économique des populations de grands mammifères.
Rome : FAO FO ; DP/UPV/78/008. Document de terrain
n° 8.
Bousquet B., Hess D. (1981). Inventaire à pied de la
faune du Projet Pilote de Nazinga. PNUD/FAO Projet
UPV/78/008, 57 p.
Bruzon V. (1990). Les savanes du nord de la Côted’Ivoire. Mésologie et dynamisme : l’herbe, le feu et le
pâturage. Thèse de Doctorat de l’Université de Paris
VII, Géomorphologie et dynamique des milieux naturels,
301 p.
Buckland S.T., Anderson D.R., Burnham K.P., Laake
J.L. (1993). Distance sampling. Estimating abundance
of biological populations. London: Chapman & Hall,
446 p.
Buican D. (1995). Éthologie comparée. Paris : Hachette,
153 p.
Buldgen A. (1997). Croissance juvénile et comportement
physiologique d’Andropogon gayanus var. bisquamulatus
en conditions de stress hydrique. In: Buldgen A., Dieng
A. Andropogon gayanus var. bisquamulatus. Une culture
fourragère pour les régions tropicales. Gembloux,
Belgique : Les Presses agronomiques de Gembloux,
p. 91-120.
Buldgen A. (1998). Cours d’agro-sylvopastoralisme et
cultures fourragères de régions tropicales. 3 tomes.
Gembloux, Belgique : Faculté universitaire des Sciences
agronomiques de Gembloux, 207 p.
Buldgen A., Dieng A., Compère R. (1997). Étude de la
diversité phénotypique et définition des critères de
sélection. In : Buldgen A. et Dieng A. Andropogon
gayanus var. bisquamulatus. Une culture fourragère
pour les régions tropicales. Gembloux, Belgique : Les
Presses agronomiques de Gembloux, p. 77-89.
Burnham K.P., Anderson D.R., Laake J.L. (1980).
Estimation of density from line transect sampling of
biological populations. Wildlife Monographs 72, 1-202.
C.P.C.S. (1967). Classification des sols. Paris : INRAORSTOM, 96 p.
Calenge C. (2000). Aide à l’analyse des données de line
transect : Logiciel Distance 3.5. Partie théorique (d’après
Buckland et al., 1993). Cours ENGREF : module Faune
Tropicale. Office national de la chasse et de la faune
sauvage.
Calvé J.L. (1979). Linguistique et colonialisme. Petit traité
de glotophagie. Paris : Payot, 98 p.
Campaore E. (1988). Rapport Trimestriel des activités
des mois d’octobre Novembre décembre 1987.
Ranch de Gibier de Nazinga, Direction provinciale
de l’Environnement et du Tourisme, Ministère de
l’Environnement et du Tourisme, 11 p.
Capron J., Kohler J.M. (1975). Environnement sociologique
des migrations agricoles. Ministère du Travail et de
la Fonction Publique, Haute-Volta. In Les Migrations
internes Mossi. Des aires-refuges aux « terres neuves »
d’aujourd’hui. Paris : ORSTOM, Ministère français de la
Coopération, 484 p.
Caughley G. (1979). What is this thing called carrying
capacity? In Boyce M.S (ed.). North American Moose:
Ecology, Behavior and Management. University of
Wyoming Press, p. 2–8
César J. (1991). Typologie, diagnostic et évaluation de
la production fourragère des formations pastorales en
Afrique tropicale. Fourrages 128, 423-442.
César J. (1992). La production biologique des savanes de
Côte-d’Ivoire et son utilisation par l’homme. Biomasse,
valeur pastorale et production fourragère. Montpellier,
France : CIRAD-IEMVT, 671 p.
Chardonnet B., Rouamba P., Barry I., Ouédraogo A.,
Nacoulma P. (1999). Suivi écologique aérien des aires
classées des bassins de l’Arly et du Singou. Burkina
Faso : FFEM, FAC, AFD. 124 p.
Compère R., Hellemans P., Tommasini M., Buldgen A.
(1993). Les savanes guinéennes du ranch de l’Adélé
(Togo). L’exploitation actuelle des ressources fourragères
et propositions pour une gestion plus rationnelle. Bull.
Rech. Agron. Gembloux 28 (1), 29-50.
306
Nazinga
Cornélis D. (1999). Propositions d’amélioration de la
collecte de données à l’abattoir. Projet Valorisation
Scientifique du Ranch de Gibier de Nazinga. Avis
Technique n° 5. Gembloux, Belgique : Faculté
universitaire des Sciences agronomiques.
Cornélis D. (2000). Analyse du monitoring écologique et
cynégétique des populations des principaux ongulés au
Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina Faso). Mémoire
de DEA. Gembloux, Belgique : Faculté universitaire des
Sciences agronomiques de Gembloux, 113 p.
Corson P.J. (2002). Le buffle d’Afrique, chasse et
mythologie. Paris : Gerfaut, 300 p.
Craig C.G. (2002). Aerial survey standard for the MIKE
project, 29 p.
Damez-Fontaine I. (1987). Étude des paramètres des
populations d’éléphants à Nazinga. Ouagadougou :
ADEFA, 45 p.
Dannkwa-Wiredu, Euler D. (2002). Buschbuck
(Tragelaphus scriptus Pallas) habitat in Mole National
Park, Northern Ghana. Afr. J. Ecol. 40 (1), 35-41.
Dekker C.J. (1984). The effects of fire on Schrub Savana
Vegetation at Nazinga. Ouagadougou, Burkina Faso:
ADEFA, 16 p.
Dekker A.J.F.M. (1985). Carte de paysage de la région du
Ranch de Gibier de Nazinga, Burkina Faso. PNUD/FAO :
DP/BKF/82/008.
Demmer J., van der Val M. (1988). Some ecological
aspects of elephant at the Ranch of Nazinga, Burkina
Faso. Nazinga Special Reports, Série c, n° 34.
Doamba B. (1993). Bilan de la saison de chasse et de
la récolte au Ranch de Gibier de Nazinga. Ministère de
l’Environnement et du Tourisme, DGE, DGF, Ranch de
Nazinga, 11 p.
Douglas-Hamilton I. (1996). Comptage des éléphants par
l’air. Comptages totaux. 31-41. In Kangwana K. (éd.).
L’étude des éléphants. Nairobi : African Wildlife Foundation.
Série des manuels techniques AWF n° 7, 190 p.
Duplan J.M. (1995). Bouvines du monde. Élev.
Insémination 267, 1-26.
Duval E. (1985). Un totalitarisme sans état. Essai
d’anthropologie politique à partir d’un village Burkinabé.
Paris : L’Harmattan, Collection anthropologie, 182 p.
Feer F. (1996). Les potentialités de l’exploitation
durable et de l’élevage du gibier en zone forestière
tropicale. In Hladik C.M. et al. L’alimentation en forêt
tropicale. Interactions bioculturelles et perspectives de
développement. Vol 2. Paris : UNESCO/MAB, 10391060.
Fischer F., Linsemair K. (2001). Spatial and temporal
habitat use of kob antelopes (Kobus kob kob, Erxleben
1777) in the Comoé National Park, Ivory Coast as
revealed by radio tracking. Afr. J. Ecol. 39 (3), 249-256.
Fournier A. (1983). Contribution à l’étude de la végétation
herbacée des savanes de Ouango Fitini (Côte-d’Ivoire).
Les grands traits de la phénologie et de la structure
Candollea 38, 35-55
Frame C.W. (1990). Summary of the treatments applied to
the permanent plots for fire research in the Nazinga game
ranch. Ouagadougou, Burkina Faso: ADEFA, 15 p.
Frame G.W. (1989). Population estimates 1989 of large
mammals in the Nazinga Game Ranch. Burkina Faso.
Nazinga Special Reports. Series C, No 45. Burkina Faso:
ADEFA, Ministère de l’Environnement et du Tourisme,
46 p.
Frechkop S. (1941). Animaux protégés au Congo Belge
et dans le territoire sous mandat du Ruanda-Urundi.
Bruxelles : Institut des Parcs Nationaux du Congo
Belge, 469 p.
Goldberg J. (1998). Les sociétés animales. Communication, hiérarchie, territoire, sexualité. Paris : Delachaux
et Niestlé, 345 p.
Gomgnimbou M. (2000). La mise en place du peuplement
Kasséna. In Hagberg & Tengan (eds). Bonds and
Boundaries in Northern Ghana and Southern Burkina
Faso. Uppsala: Acta Universitatis Upsaliensis, 197 p.
Uppsala Stud. Cult. Antropol. 30.
Gueye B., Schoonmaker K. (1991). Introduction à la
méthode accélérée de recherche participative (MARP).
Rapid Rural Appraisal. London: International Institute
for Environment and Development, 69 p.
Hall F., Oldman R.A.A., Tomlinson P.B. (1978). Tropical
trees and forests. An architectural analysis. Berlin:
Springer Verlag, 441 p.
Heisterberg Jon F. (1977). Flora and fauna of Pô National
Park, Upper Volta, West Africa. A Thesis submitted to
the Faculty of Purdue University, 132 p.
Hien B. (2003). Les éléphants du Ranch de Gibier de
Nazinga (Burkina Faso) : données passées, situation
actuelle et perspective de conservation. Pachyderm 35,
43-52.
Hien M., Boussim J., Guinko S. (2000). Éléphants et
dissémination des graines de quelques espèces
végétales dans le Ranch de Gibier de Nazinga (Sud du
Burkina Faso). Pachyderm 29, 29-38.
Hien B., Doamba B., Ouédraogo A. (2003). Rapport du
recensement pédestres des mammifères diurnes au
Ranch de Gibier de Nazinga. Burkina Faso : Ministère
de l’Environnement et du Cadre de Vie, 38 p.
Hill R.A., Lee P.C. (1997). Predation risk as in influence on
group size in cercopithecoid primates: implication for
social structure. J. Zool. 245 (4), 447-456.
Howorth C. (1999). Rebuilding the local landscape.
Environnemental management in Burkina Faso.
Hampshire, England: Ashgate Publishing Ltd, 172 p.
Jachmann H. (1987). Elephants and woodland (II).
Pachyderm 8, 11-12.
Jachmann H. (1987). Numbers, distribution and
movements of the Nazinga elephant. Rapports Spéciaux
de Nazinga, Série C, n° 17.
Jachmann H. (1988). Comparison of road and ground
surveys of large mammals at the Nazinga game ranch,
1988. Nazinga Special Reports, Series C, n° 33,
Ouagadougou: Nazinga Project, ADEFA,.
Jachmann H. (1989). Testing the dropping count method
against other survey techniques for estimating elephant
densities at the Nazinga Game Ranch, Burkina Faso.
Rapports Spéciaux de Nazinga, Série C, n° 43.
Jachmann H. (1990). Movements of elephant in and
around the Nazinga Game Ranch, Burkina Faso.
Rapports Spéciaux de Nazinga, Série C, n° 53.
Jachmann H. (1991). Evaluation of four survey methods
for estimating elephant densities. Afr. J. Ecol. 29, 188195.
Jachmann H. (1996). Comptages directs des éléphants au
sol. 54-62. In Kangwana K. (ed.). L’étude des éléphants.
Nairobi : African Wildlife Foundation. Série des manuels
techniques n° 7, 190 p.
Jachmann H., O’Donoghue M., Rood K. (1987). Influence
of fire on elephant use of Combretum/Terminalia
woodland in Southern Burkina Faso. Rapports Spéciaux
de Nazinga, Série C.
Jackson P., Farrell Jackson A., Dallet R., de Crem J.
(1996). Les félins. Paris : Delachaux et Niestlé, WWF,
257 p. + annexes.
Jannin S. (2000). Burkina Faso, pays des hommes
intègres. Genève, Suisse : Éditions Olizane, 319 p.
Kingdon J. (1997). The field guide to African mammals.
London: AP Natural World, Academic Press, 476 p.
Kingdon J. (2006). Guide des mammifères d’Afrique.
Paris : Delachaux et Niestlé, 272 p.
Komarek E.V. (1965). The nature and lightning fire, Proc.
Tall timber. Fire Ecol. Conf. 7, 5-42. Cité par Malaisse
F. (1997). Se nourrir en forêt claire africaine. Approche
écologique et nutritionnelle. Gembloux, Belgique : Les
Presses agronomiques de Gembloux, 384 p.
Lamarque F. (2004). Les grands mammifères du complexe
WAP. Montpellier, France CIRAD.
Laurent P.J., Mathieu P. (1994). Migration, environnement
et projet de développement : récit d’un conflit foncier
entre Nuni et Mossi au Burkina Faso. In Laurent,
Matthieu et Totte (eds), Migrations et accès à la terre au
Burkina Faso. Cahiers du Ciped 20, p 87-129.
Lerebour-Pigeonnière A., Jommi S. (1998). Atlas du
Burkina-Faso. Paris : Ed. Jeune Afrique, p 56-57.
Lescroart M. (2005). Culture animale. Un territoire à
explorer. Sciences Vie 230, p. 126-133.
Lewicki G. L. (1983). Ground of large animal Censuses at the
Nazinga Project Upper Volta. n° 37/SR-BIO/FAU. 26 p.
Lungren C.G. (1989). Organisation du Ranch et
programmes. Document non publié Projet pilote pour
l’utilisation de la faune à Nazinga. MET, Burkina-Faso.
Lungren C.G., Ouédraogo J.T.V.P. (1985). Bilan sommaire
des réalisations de 1985 du projet Ranch de Gibier de
Nazinga. ADEFA, Projet pilote pour l’utilisation de la
faune à Nazinga, MET, Burkina-Faso, 10 p.
Malaisse F. (1973). Contribution à l’étude de l’écosystème
forêt claire (Miombo). Note 8 : Le projet Miombo. Ann.
Fac. Sci. Abidjan, Série écologie 6, 227-250.
Menaut JC. (1977). Analyse quantitative des ligneux dans
une savane arbustive préforestière de Côte-d’Ivoire.
Geo-Eco-Trop 1 (2), 77-94.
Monnier Y. (1968). Les effets des feux de brousse sur
une savane préforestière de Côte-d’Ivoire. IX Études
Eburnéennes. Direction de la Recherche Scientifique.
Abidjan : Ministère de l’Éducation nationale de la
République de Côte-d’Ivoire, 260 p.
Bibliographie
307
Monnier Y. (1981). La poussière et la cendre. Paris :
Agence de Coopération Culturelle et Technique, 252 p.
Nana S. (1988). Les effets de feux sur la végétation du
RN. Ranch de Nazinga. Série C (42), 158 p.
Nana S. (1998). Note d’information sur l’organisation et
les conditions d’exercice de la chasse sportive au RGN,
Saison de chasse 1998/1999. Burkina Faso. MEE, DGEF,
DGF, RGN, 8 p.
Norton-Griffiths M. (1978). Counting animals. (2nd ed.).
Handbook no 1. Nairobi: African Wildlife Foundation,
139 p.
O’Donoghue M. (1984). Ground Censuses of large
mammals at the Nazinga Game Ranch Project 1981-1984.
Nazinga Special reports Series C, n° 5. Ouagadougou:
Nazinga Project, ADEFA.
O’Donoghue M. (1985). Ground Censuses of large
mammals at the Nazinga Game Ranch Project 1985.
Nazinga Special reports Series C, n° 9. Ouagadougou:
Nazinga Project, ADEFA.
O’Donoghue M. (1986). Ground censuses of large
mammals at the Nazinga game ranch Project, 1986.
Nazinga special reports, Series C, n° 13. Ouagadougou:
Nazinga Project, ADEFA.
O’Donoghue M. (1987a). Ground censuses of large
mammals at the Nazinga game ranch Project, 1986.
Nazinga special reports, Series C, n° 16. Ouagadougou:
Nazinga Project, ADEFA.
O’Donoghue M. (1987b). An analysis of large mammal
survey methods at the Nazinga project. Nazinga special
reports, Series C, n° 20. Ouagadougou: Nazinga Project,
ADEFA.
Omondi P., Bitok E., Onesmas Kahindi, Mayienda R.
(2002). Total Aerial Count of Elephants in Laikipia/
Samburu Ecosystem. KWS, CITES-MIKE, EU, STE,
NEMA, Laikipia Wildlife Forum, 36 p.
Omondi P., King J., Bitok E., Geddes C. (2002). Total
Aerial Count of Elephants and Buffalo in Tsavo/Mkomazi
Ecosystem. KWS, CITES-MIKE, 23 p.
Ouédraogo M. (2000). Résultats préliminaires de
l’inventaire buffle 2000. Projet de Valorisation Scientifique
du Ranch de Gibier de Nazinga, rapport interne, 8 p.
Ouédraogo M. (2005). Régulation de la dynamique des
populations de buffles (Syncerus caffer Sparrman) et de
waterbucks (Kobus ellipsiprymnus Ogilby) et moyens
de gestion à mettre en œuvre pour préserver l’équilibre
des communautés végétales dans le ranch de Nazinga
(Burkina Faso). Thèse de doctorat. Gembloux, Belgique :
Faculté universitaire des Sciences agronomiques de
Gembloux, 232 p. + annexes.
Ouédraogo M., Portier B., Vermeulen C. (2000). Réflexion
sur l’organisation de la lutte anti-braconnage au Ranch de
Gibier de Nazinga. Avis technique n° 9, Projet valorisation
scientifique et technique du RGN. Gembloux, Belgique :
Faculté universitaire des Sciences agronomiques, 10 p.
Pimbert M.P., Pretty J.N. (1995). Parks, People and
professionals. Putting « participation » into protected
area management. United Nations Research Institute
for Social Development.
Portier B. (2001). Analyse préliminaire des données
de l’inventaire pédestre d’avril 2001, tendances et
308
Nazinga
recommandations, Avis Technique n° 12, Projet
valorisation scientifique et technique du RGN.
Gembloux, Belgique : Faculté universitaire des Sciences
agronomiques, 11 p + annexes.
Portier B. (2001). Hivernage de la Cigogne Noire (Ciconia
nigra) au Ranch de Gibier de Nazinga, Burkina Faso. In :
3e Conférence Internationale sur la Cigogne Noire. StHubert, Belgique, 27-31 mars 2001.
Portier B. (2002). Inventaire annuel des oiseaux d’eau au
Ranch de Gibier de Nazinga : Méthodologie, analyse
des résultats 2001 et 2002 et recommandations. Projet
Valorisation Scientifique du RGN, 31 p.
Portier B. (2002). Red-necked Nightjar Caprimulgus
ruficollis, new to Burkina Faso. Bull. Afr. Bird Club 9 (2),
139-140.
Portier B. (2005). White-backed Night Heron Gorsachius
leuconotus at Nazinga Game Ranch, Burkina Faso. Bull.
Afr. Bird Club 12 (1), 18-23.
Remy G. (1975). Les migrations vers les « terres neuves » :
un nouveau courant migratoire. Ministère du Travail et
de la Fonction Publique, Haute-Volta. In Les Migrations
internes Mossi. Des aires-refuges aux « terres neuves »
d’aujourd’hui. Paris : ORSTOM, Ministère français de la
coopération, 484 p.
Schmitz A., Oumarou F.A., Rouchiche S. (1996). Contrôle
et utilisation du feu en zones arides et subhumides
africaines. Rome : Cahiers FAO Conservation 29,
211 p.
Schnell R. (1971). Introduction à la phytogéographie des
pays tropicaux. Les problèmes généraux. Vol 2 : Les
milieux, les groupements végétaux. Paris : GauthierVillars, 503-951.
Schnell R. (1976). Introduction à la phytogéographie des
pays tropicaux. La flore et la végétation de l’Afrique
tropicale. Vol 4. Paris : Gauthier Villars, 470 p.
Serle W., Morel G.Y. (1977). Les oiseaux de l’ouest africain.
Paris : Delachaux et Niestlé, 331 p.
Spinage C.A. (1984). Rapport sur le cours de formation
en inventaire aérien tenu à Nazinga en Novembre 1984.
ADEFA, Ministère de l’Environnement et du Tourisme.
Haute Volta, 11 p.
Vermeulen C. (1997). Problématique de la délimitation
des forêts communautaires en forêt dense humide, EstCameroun. In Procceedings of the Limbe Conference,
Limbe Botanic garden, Cameroon, 17-24 January 1997,
Earthwatch Europe, UK Tropical Forest Forum.
Vermeulen C. (2000). Le facteur humain dans
l’aménagement des espaces-ressources en Afrique
centrale forestière. Application aux Badjoué de l’Est
Cameroun. Thèse de Doctorat. Gembloux, Belgique :
Faculté universitaire des Sciences agronomiques de
Gembloux, 385 p.
Vermeulen C. (2004). Community-based wildlife
management in Burkina Faso: the experiments of the
Nazinga Ranch and W park. Game Wildl. Sci. 21 (3),
313-326.
Vermeulen C., Ouédraogo F. (2003). La zone villageoise
de chasse de Sia (Ranch de Gibier de Nazinga, Burkina
Faso). Une expérience de gestion communautaire du
petit gibier. Parcs Réserves 58 (2), 32-44.
White F. (1965). The savana woodlands of the
zambesian and Sudanian domains: an ecological and
phytogeographical comparison. Webbia 19, 651-681.
Whyte L.J. (1996). The management of large buffalo
populations. In: Penzhorn B.L. (ed.) Proceedings of
a symposium on the African buffalo as a game ranch
animal. Pretoria: University of Pretoria
Worton B.J. (1999). Kernel methods for estimating the
utilization distribution in home-range studies. Ecology
80, 164-168.
Yaméogo G.U. (1999). Contribution à l’étude du feu
comme outil de gestion des aires protégées. Cas
des feux tardifs dans le Ranch de Gibier de Nazinga.
Mémoire de DEA. Paris : Institut National Agronomique
Paris-Grignon, 118 p.
Liste des documents publiés par le
projet Valorisation Scientifique du
RGN de mars 1999 à juin 2002
Avis techniques
Avis technique n° 1. Portier B. (1999). Propositions
d’organisation de la bibliothèque scientifique du RGN,
14 p.
Avis technique n° 2. Cornélis D. (1999). Analyse des
données de tir : Saison de chasse 1998-1999, 28 p.
Avis technique n° 3. Cornélis D. (1999). Quelques notions
de base à l’usage des formateurs sur la reconnaissance
et la biologie des principaux mammifères de Nazinga,
62 p.
Avis technique n° 4. Cornélis D. (1999). Propositions d’un
règlement de chasse sportive à l’attention des chasseurs
et des guides de chasse, 12 p.
Avis technique n° 5. Cornélis D. (1999). Propositions
d’amélioration de la collecte de données à l’abattoir,
17 p.
Avis technique n° 6. Portier B. (2000). Évaluation de la
formation 1999 et propositions pour 2000, 10 p.
Avis technique n° 7. Ouédraogo M., Portier B., Vermeulen
C. (2000). Recommandations à l’occasion de la visite du
Ministre Wallon de l’agriculture et de la ruralité au Ranch
de Gibier de Nazinga, 15 p.
Avis Technique n° 8. Vermeulen C. (2000). Les axes de
recherche prioritaires à Nazinga, 6 p.
Avis Technique n° 9. Ouédraogo M., Portier B., Vermeulen
C. ( 2000). Réflexion sur l’organisation de la lutte antibraconnage au RGN, 10 p.
Avis Technique n° 10. Cornélis D., Ouédraogo M., Portier
B., Vermeulen C. (2000). Proposition d’un règlement de
chasse sportive à l’attention des chasseurs et des guides
de chasse, 15 p.
Avis Technique n° 11. Portier B. (2000). Qualité des
ressources humaines (guides et pisteurs) ayant suivi les
programmes de formation 1999 et 2000 au RGN, 11 p.
Avis Technique n° 12. Portier B. (2001). Analyse
préliminaire des données de l’inventaire pédestre d’avril
2001 au Ranch de Gibier de Nazinga : tendances et
recommandations, 11 p. + annexes.
Avis Technique n °13. Vermeulen C. (2001). Propositions
techniques pour la valorisation expérimentale de la Zone
Villageoise de Chasse de Sia, saison 2001-2002, 6 p.
Avis Technique n° 13 ter. Vermeulen C. (2001). Valorisation
expérimentale de la Zone Villageoise de Chasse de Sia,
saison 2001-2002, 6 p.
Avis Technique n° 14. Portier B., Vermeulen C., Ouédraogo
M. (2001). Amendements et propositions d’amélioration
du document « Protocole d’accord pour l’exploitation de
la zone cynégétique du Ranch de Gibier de Nazinga »,
23 p. + annexes.
Avis Technique n° 15. Vermeulen C., Ouédraogo M.
(2001). Amendements et propositions d’amélioration du
document « Statuts et règlement intérieur d’Etablissement
Public à caractère Administratif (EPA) du Ranch de Gibier
de Nazinga », 10 p.
Avis Technique n° 16. Vermeulen C., Hien B. (2002). Les
axes de recherche prioritaires à Nazinga (2002), 8 p.
Avis Technique n° 17. Vermeulen C., Portier B. (2002).
Mission d’identification aux Mole et Kakum National
Parks (Ghana), 1-5 jan 2002 : Vers une amélioration de
l’offre écotouristique à Nazinga, 29 p.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 5, décembre
2000, FUSAGx, 17 p. + annexes.
Rapport de fin de première phase (décembre 1998 – mars
2001), Mars 2001, FUSAGx, PVScRGN, 30 p.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 6, octobre
2001, FUSAGx, PVScRGN, 15 p.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 7, mars
2002, FUSAGx, PVScRGN, 22 p.
Modules de formation
Rapports scientifiques
Module de formation n° 1. Portier B., Cornélis C.,
Ouédraogo M. (2000). Biologie et reconnaissance des
principales espèces de mammifères du Ranch de Gibier
de Nazinga, 43 p.
Module de formation n° 2. Portier B. (1999). Connaissance
et reconnaissance des principales espèces d’oiseaux du
Ranch de Gibier de Nazinga, 20 p.
Module de formation n° 3. Portier B. (1999). La cigogne
noire (Ciconia nigra), 18 p.
Module de formation n° 4. Portier B. (2000). Formation
à l’inventaire pédestre 2000 de la grande faune
mammalienne du Ranch de Gibier de Nazinga, 13 p.
Module de formation n° 5. Portier B. (2000). Introduction
à l’usage d’un ordinateur PC et du système d’exploitation
WINDOWS 98®, 20 p.
Module de formation n° 6. Portier B. (2000). Formation
en ornithologie : Les grands échassiers du Burkina Faso,
28 p.
Module de formation n° 7. Portier B. (2000). Introduction
à l’usage du traitement de texte WORD 97, 38 p.
Module de formation n° 8. Portier B. (2000). Introduction
au Tableur EXCEL 97, 66 p.
Module de formation n° 9. Portier B. (2000). Formation
en ornithologie : Oiseaux gibier et espèces protégées à
Nazinga, 20 p.
Module de formation n° 10. Portier B. (2000). Règlements
de chasse et touristique au Ranch de Gibier de Nazinga,
12 p.
Module de formation n° 11. Portier B. (2002). Système
GPS (Global Positioning System) : Principes théoriques
et utilisation, 23 p. + annexes.
Vermeulen C., Moreau C. (2001). Démographie,
immigration et emploi dans le village gourounsi de Sia,
périphérie Ouest du Ranch de Gibier de Nazinga. Rapport
Scientifique, Projet de Valorisation Scientifique du Ranch
de Gibier de Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté
universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux
(FUSAGx), 14 p.
Vermeulen C., Hien B. (2001). L’éléphant au Ranch de
Gibier de Nazinga : recherche passée, données récentes
et propositions de projets. Rapport Scientifique, Projet de
Valorisation Scientifique du Ranch de Gibier de Nazinga,
MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté universitaire des Sciences
agronomiques de Gembloux (FUSAGx), 21 p.
Rapports d’activités Région wallonne
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 1, mars
1999, Faculté universitaire des Sciences agronomiques de
Gembloux (FUSAGx). Projet de Valorisation Scientifique
du RGN, 8 p.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 2, juillet
1999, FUSAGx, 34 p. + annexes.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 3, novembre
1999, FUSAGx, 29 p. + annexes.
Rapport d’activités intermédiaire, Rapport n° 4, juin 2000,
FUSAGx, 24 p. + annexes.
310
Nazinga
Vermeulen C. (2001). Recensement et structure de
l’emploi à la base de Nazinga, février 2001. Rapport
Scientifique, Projet de Valorisation Scientifique du Ranch
de Gibier de Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté
Faculté universitaire des Sciences agronomiques de
Gembloux (FUSAGx), 10 p.
Ouédraogo M. (2002). Analyse préliminaire des données
d’inventaire du waterbuck (Kobus ellipsiprymnus
defassa) au Ranch de Gibier de Nazinga : inventaire
du 04 au 06 mars 2002. Rapport Scientifique, Projet
de Valorisation Scientifique du Ranch de Gibier de
Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté universitaire des
Sciences agronomiques de Gembloux (FUSAGx), 10 p. +
annexes.
Vermeulen C. (2002). Éléments d’anthropologie politique
des 10 villages gourounsi riverains au Ranch de Gibier de
Nazinga : Conséquences pour la gestion des ressources
naturelles et recommandations opérationnelles. Rapport
Scientifique, Projet de Valorisation Scientifique du Ranch
de Gibier de Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté
universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux
(FUSAGx), 28 p. + annexes.
Vermeulen C. (2002). La Zone Villageoise de Chasse de
Sia. Une expérience de gestion communautaire de la
grande faune au Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina
Faso) : Rapport année 1 (nov. 2001 – juin 2002). Rapport
Scientifique, Projet de Valorisation Scientifique du Ranch
de Gibier de Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté
universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux
(FUSAGx), 28 p. + annexes.
Portier B. (2002). Inventaire annuel des oiseaux d’eau au
Ranch de Gibier de Nazinga (BF) : Méthodologie, analyse
des résultats 2001 et 2002 et recommandations. Rapport
Scientifique, Projet de Valorisation Scientifique du Ranch
de gibier de Nazinga, MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté
universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux
(FUSAGx), 28 p. + annexes.
Portier B. (2002). Cartographie du Ranch de Gibier de
Nazinga : Développement d’un support informatique par
système S.I.G. (Système d’Information Géographique)
sous ArcView®. Rapport Scientifique, Projet de
Valorisation Scientifique du Ranch de Gibier de Nazinga,
MEE/DGEF/DFC/RGN, Faculté universitaire des Sciences
agronomiques de Gembloux (FUSAGx).
Rapports d’activités APEFE
Portier B. (1999). Rapport d’Activités Semestriel – juillet
1999, APEFE, 10 p. + annexes.
Portier B. (1999). Rapport d’Activités Semestriel –
décembre 1999, APEFE, 8 p. + annexes.
Portier B. (2000). Rapport d’Activités Semestriel – juin
2000, APEFE, 9 p. + annexes.
Portier B. (2000). Rapport d’Activités Semestriel –
décembre 2000, APEFE, 12 p. + annexes.
Portier B. (2001). Rapport d’Activités Semestriel – juin
2001, APEFE, 10 p. + annexes.
Portier B. (2001). Rapport d’Activités Semestriel –
décembre 2001, APEFE, 13 p. + annexes.
Rapports de mission APEFE
Portier B. (1999). Rapport de mission en Belgique – du 16
au 27 août 1999, APEFE, 5 p. + annexes.
Portier B. (2000). Rapport de mission en Belgique – du 10
au 12 janvier 2000, APEFE, 2 p. + annexes.
Portie, B. (2000). Rapport de mission en Belgique – du
28/08 au 15/09/2000, APEFE, 3 p. + annexes.
Portier B. (2001). Rapport de mission au Sénégal – du
13/01 au 02/02/2001, APEFE, 9 p. + annexes.
Portier B. (2001). Rapport de mission en Belgique – du
26/03 au 05/04/2001, dans le cadre de la « 3e Conférence
Internationale sur la Cigogne Noire, St Hubert 2731/03/2001 », APEFE, 5 p. + annexes.
Portier B. (2001). Rapport de mission en Belgique – du
06/09 au 26/09/2001, APEFE, 4 p. + annexes.
Articles de vulgarisation
Cornélis D., Ouédraogo M., Portier B., Delvingt W. (2000).
Le ranching de gibier : un concept soutenable en Afrique
de l’Ouest ? L’exemple du Ranch de Gibier de Nazinga
(Burkina Faso). Parcs & Réserves d’Ardenne et Gaume,
55, n°1, p. 21-24.
Cornélis D., Lungren C., Ouédraogo M., Vermeulen C.,
Delvingt, W. (2000). Les brûlis, un outil de gestion de
la faune en Afrique inter-tropicale. Parcs & Réserves
d’Ardenne et Gaume, 55, n° 3 & 4, p. 44-48.
Ouédraogo M., Vermeulen C., Portier B. (2001). Les
dégâts d’éléphants dans les villages riverains du Ranch
de Nazinga. Parcs & Réserves d’Ardenne et Gaume, 56,
n° 4, p. 39-45.
Vanoverbeke D. (2002). Les Derniers Dinosaures de
Nazinga. Victor n° 24, Supplément du journal « Le Soir »
du 14 juin 2002, p. 20-22.
Portier B., Oueda G., Lungren C.G. (2002). Birding in
Burkina Faso, more than just birdwatching. Dutch Birding.
Communications
Cornélis D. (2001). Analyse du monitoring écologique et
cynégétique des populations des principaux ongulés au
Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina Faso). SéminaireAtelier : « La recherche au Ranch de Gibier de Nazinga :
Quelles perspectives ? », Ouagadougou, les 6,7 et
8 février 2001.
Ouédraogo M. (2001). Estimation des populations de
Buffles à Nazinga. Séminaire-Atelier : « La recherche au
Ranch de Gibier de Nazinga : Quelles perspectives ? »,
Ouagadougou, les 6,7 et 8 février 2001.
Portier B. (2001). La bibliothèque du Ranch de Gibier de
Nazinga : Production scientifique, structure actuelle de
l’information disponible. Séminaire-Atelier : « La recherche
au Ranch de Gibier de Nazinga : Quelles perspectives ? »,
Ouagadougou, les 6,7 et 8 février 2001.
Portier B. (2001). L’utilisation d’un Système d’Information
Géographique (SIG) comme outil de suivi écologique et
de gestion au Ranch de Gibier de Nazinga : potentialités
et limites. Séminaire-Atelier : « La recherche au Ranch
de Gibier de Nazinga : Quelles perspectives ? »,
Ouagadougou, les 6,7 et 8 février 2001.
Vermeulen C., Moreau C. (2001). Aires protégées, emploi
et immigration : le cas du village de Sia, périphérie
Ouest du Ranch de Gibier de Nazinga, Burkina Faso.
Séminaire-Atelier : « La recherche au Ranch de Gibier de
Nazinga : Quelles perspectives ? », Ouagadougou, les
6,7 et 8 février 2001.
Portier B. (2001). Hivernage de la Cigogne Noire (Ciconia
nigra) au Ranch de Gibier de Nazinga – Burkina Faso.
3e Conférence Internationale sur la Cigogne Noire, SaintHubert (Belgique), 27-31 mars 2001.
Portier B. (2001). Formations en ornithologie et
reconnaissance de la Cigogne noire (Ciconia nigra)
dispensées aux guides et pisteurs du Ranch de Gibier de
Nazinga – Burkina Faso. 3e Conférence Internationale sur la
Cigogne Noire, Saint-Hubert (Belgique), 27-31 mars 2001.
Mémoires et Thèses
Cornélis C. (2000). Analyse du monitoring écologique et
cynégétique des populations des principaux ongulés au
Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina Faso). Mémoire de
fin d’études, Diplôme d’Etudes Approfondies, Faculté
universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux
(FUSAGx), 107 p.
Documents publiés par le projet
311
Halford T. (2001). Étude cartographique de la dynamique
du couvert ligneux du Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina
Faso) – Mise au point d’une méthodologie. Mémoire de
fin d’études, Université Catholique de Louvain-la-Neuve
(UCL), Faculté des Sciences Agronomiques, Unité des
Eaux et Forêts, 107 p.
Boutin M. (2001). Faisabilité d’aménagements de circuits
touristiques pédestres au Ranch de Gibier de Nazinga
(Burkina Faso). Mémoire de fin d’études, Ingénieur
Agronome des Eaux & Forêts. Faculté universitaire des
Sciences agronomiques de Gembloux (FUSAGx), 71 p.
Michaux J.F. (2002). Aménagement du territoire villageois
et gestion des relations populations humaines/éléphants
au Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina Faso). Mémoire
de fin d’études, Ingénieur Agronome des Eaux & Forêts.
Faculté universitaire des Sciences agronomiques de
Gembloux (FUSAGx). 75 p.
312
Nazinga
Autres
Delvingt W. (1998). Compte-rendu d’une mission au
Ranch de Gibier de Nazinga (Burkina Faso) : 14-31 août
1998. FUSAGx, Unité de Sylviculture.
Collectif (1999). Projet de Valorisation Scientifique du
Ranch de Gibier de Nazinga - Burkina Faso. Document
d’avant-projet. MEE, FUSAGx, 45p.
Collectif (2000). Proposition de termes de références
pour la tenue d’un atelier sur « La recherche scientifique
au Ranch de Nazinga : quelles perspectives ? ».
Portier B. (2000). Échange d’expériences et de savoirfaire dans les domaines de la gestion des ressources
naturelles et fauniques entre le Burkina Faso et le
Sénégal. Document de requête, APEFE, FUSAGx, Région
Wallonne, 4 p.
Téléchargement