Théâtre du Rivage Mongol avec Marlène Bouniort Sophie Kastelnik Sophie Tzvetan Marek Kastelnik Coproduction : Office artistique de la région Aquitaine, Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain, Théâtre de l’Est Parisien PROCHAINS RENDEZ-VOUS Mardi 15 novembre BOUCAU, Salle Paul Vaillant-Couturier 20h30 CHICAGO BLUES FESTIVAL 2011 Musique Le Chicago Blues Festival 2011 réserve de sacrées surprises avec la présence de six bluesmen parmi les meilleurs au monde pour un rendez-vous désormais incontournable. Mercredi 16 & jeudi 17 novembre BAYONNE, Théâtre 20h30 COMPAGNIE DE LA COMEDIE NOIRE Cahier d’un retour au pays natal Théâtre Jacques Martial met en scène et interprète avec maestria le poème fondateur de l’œuvre d’Aimé Césaire. Si le Cahier d’un retour au pays natal est fermement enraciné dans la réalité sociale, historique et géographique des Antilles françaises de l’entre-deux-guerres, son actualité n’en reste pas moins intacte. PROCHAIN RENDEZ-VOUS JEUNE PUBLIC Mercredi 30 novembre BAYONNE, Théâtre 15h COMPAGNIE NATHALIE PERNETTE La Maison Danse/Jeune public La Maison est une construction chorégraphique avec la présence de deux corps en mouvement et des musiques diverses qui réagissent entre elles. Telles sont les fondations de cette maison prise dans un espace-temps en perpétuelle transformation. ça roule, bascule, bouge, produit des sons… provoque l’imaginaire du jeune spectateur comme de son aîné. la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain est subventionnée par Théâtre du Rivage Mongol texte de Karin Serres mise en scène Pascale Daniel-Lacombe vendredi 4 & samedi 5 novembre 2011 BAYONNE Théâtre 20h30 Durée du spectacle : 1h10 Karin Serres Karin Serres est auteur, metteur en scène, décoratrice et traductrice de théâtre. Elle a écrit une cinquantaine de pièces de théâtre dont la moitié en direction de la jeunesse. Elle écrit aussi des pièces radiophoniques pour France-Culture ou France-Inter, des romans parus à l’Ecole des Loisirs ou au Rouergue, des chansons, des albums et des feuilletons. Elle aime travailler en lien avec la vie de différents lieux, en France comme à l’étranger, et le dépaysement est l’un de ses moteurs d’écriture préférés. Ses pièces sont traduites en anglais, allemand, suédois et portugais. Elle traduit aussi du théâtre anglais ou allemand contemporain vers le français, ainsi que du théâtre suédois, en duo. Avec la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) et l’Institut Suédois, elle est l’un des membres fondateurs de LABOO7, réseau de travail, d’expérimentation et de réflexion autour du théâtre contemporain européen pour la jeunesse. Tout ce qui peut s’inventer mettant en lien l’écriture théâtrale ou radiophonique et le public l’intéresse, le vivant de l’écriture la passionne et elle n’a de cesse d’inventer des projets pour les partager. Le spectacle Notes sur le spectacle L’histoire «Andouille, crétin, débile, niais !...» Ils peuvent dire ce qu’ils veulent, Ludovic sait bien qu’il n’est pas complètement idiot, seulement un peu lent. A la dernière récré, il y en a un qui s’est écrié : «Mongol !» Ludovic s’interroge : «Qu’est-ce que ça veut dire «mongol» ?». Il consulte le dictionnaire et décide de se transformer en un véritable Mongol… de Mongolie. Dès lors, il se nourrit exclusivement de viande et de fromage, enfourne de pleines brassées de saucisses, connaît sur le bout des doigts l’histoire de Gengis Khan et la date de la fête du Naadam, se rase la tête, traite ses ennemis de «cerveau cru de ton père» ou encore «d’outre à excréments»… Une transformation qui ne passe pas inaperçue et qui semble ne réjouir personne ; malgré les progrès accomplis, sa maîtresse le punit, ses parents s’inquiètent et ses camarades de classe le regardent d’un drôle d’air… «Je suis toujours séchée de voir comment l’insulte règne dans l’air ambiant de nos enfants, notamment à l’école, mais aussi dans la circulation de leur quotidien. Je me demande moimême comment j’ai pu supporter d’être une enfant confrontée à d’autres. Il m’est arrivé de voir les miens partir en classe, une boule énorme dans la gorge, ou à l’inverse, de lire une certaine brutalité dans leur regard à l’énonciation d’un ou d’une camarade, avec un vocabulaire tenu comme une arme maîtrisée… (…) Nombre d’études psychologiques n’ont de cesse de décortiquer et de veiller à l’incontrôlable problème. La proposition théâtrale doit être une alternative. Celle de Karin Serres est jubilatoire. A partir du ressenti douloureux d’un enfant, elle déplace celui-ci hors de la zone anxiogène et le fait vivement voyager à l’autre bout du monde… D’être traité de Mongol, à la Mongolie, il n’y a qu’un pas… «de sept lieues». (…) C’est drôle, émouvant, indiscipliné, intelligent et formidablement dépaysant ! Voilà une histoire pour nos enfants qui laisse une chance de comprendre qu’il y a plus loin que le bout de son nez, que le monde et leurs vies sont larges, les manières de vivre nombreuses, et que la réponse efficace à une souffrance est parfois radicalement ailleurs et peut prendre une forme que l’on peut penser absurde en premier lieu… Une histoire qui nous apprend que, parfois, le problème peut devenir la force pour rebondir et qu’il faut juste trouver le tout premier courage curieux de s’élancer… Surtout si l’amour est au bout du circuit. Voilà une histoire pour nous, les grands, pour nous rappeler que nos enfants doivent trouver leur propre manière d’agir au monde, même s’ils nous embarquent dans une zone de forte turbulence !... (...) L’enfance est un miracle et l’adolescence est une promesse que nos enfants ne pouront tenir que plus tard. C’est dans le passage de l’une à l’autre que notre proposition théâtrale peut se glisser, entre la force encore vaillante de l’imaginaire tout puissant et la brutalité d’un monde qui s’annonce. Pour les huit-douze ans, mais aussi pour tous ceux qui cherchent comme eux, la force d’être. Enfin, à tous ceux qui ont l’intelligence du rêve.» Pascale Daniel-Lacombe Pascale Daniel-Lacombe est metteur en scène et directrice artistique de la Compagnie du Théâtre du Rivage. Parallèlement à une licence d’Anglais à la Sorbonne-Paris, elle suit un cursus Danse dans la même université et poursuit une formation de danseuse à Paris, puis à Londres et à New York. De retour en France, elle enseigne la danse à Marseille, en Touraine et à Paris, puis se tourne vers le théâtre. Elle suit trois années de cours et de stages et, quelques années dans des compagnies en tant que comédienne, l’amènent sur la Côte Basque. Elle décide de créer le Théâtre du Rivage en 1999 et se consacre alors à la mise en scène. Depuis 2001, Pascale Daniel-Lacombe travaille sur l’ensemble du réseau national et aussi en transfrontalier avec l’Espagne (dont sont issues trois créations théâtrales). Elle croise successivement ses travaux avec des compositeurs, des auteurs, des marionnettistes, des musiciens, des chanteurs et des danseurs. La création, la formation et la sensibilisation au théâtre sont les trois axes fondateurs de la compagnie. «Le public de tout âge a visiblement été enchanté par la pièce, remarquablement interprétée, faisant parfois peur, mais aussi rire malgré la souffrance du jeune enfant. On ne voit pas passer les quatre-vingt minutes de spectacle.» L’Union Pascale Daniel-Lacombe «Depuis 1999, année de sa création, le Théâtre du Rivage a proposé neuf pièces. Avec Mongol, elle ajoute un succès supplémentaire à sa liste.» Carole Suhas, Le Journal du Pays Basque