Section musique Classement des CD musicaux ______ p. 2 700 Livres documentaires Piano numérique Partitions 096 à 099 Musiques du monde p. 11 Musique classique Jazz, p. 6 blues 100 à 190 Arts lyriques 900 à 919 250 à 297 400 à 450 335 à 337 300 à 348 DVD musicaux 510 à 590 Musique contemporaine p. 9 200 à 240 Musique de films, musique fonctionnelle p. 10 Musiques actuelles p. 4 Musiques Francophones p.11 p. 11 Musique pour la jeunesse p. 10 – Rez-de-chaussée ______ Les livres et DVD documentaires : 780 Généralités sur la musique, dictionnaires, théorie, solfège 781 Musique classique, compositeurs 782 Opéra et musique vocale classique 783 Musiques afro-américaines et musiques du monde 784 Musiques actuelles : pop, rock, reggae, folk, rap, techno 785 Variété et chansons françaises 786 Instruments de musique et méthodes d’apprentissage PARTITIONS et DVD musicaux : même classement que les CD 100 Jazz Classement alphabétique au nom de l’artiste 100 Jazz variété, vocal, smooth, anthologie, divers 110 Blues 115 Gospel, Negro spiritual 120 New Orleans, ragtime, dixieland 130 Jazz classique, mainstream, swing, big-band 135 Jazz manouche, gypsy 136 Latin jazz 140 Be-bop, hard-bop 150 Cool jazz, West Coast 160 Free jazz, new thing 170 Jazz rock, jazz funk, fusion 180 Rhythm and blues, soul des années 1960 190 Open jazz, acid, electro, ethnique __________ Issu des chants de travail (work songs) des esclaves noirs américains conservant le souvenir des sonorités africaines, le blues [110] originel est intime, tristement réaliste (« blues » : vague à l’âme, « cafard »), se joue sur un instrument rudimentaire, une guitare, un harmonica. Au début du XXème siècle, sa structure est fixée : rythme ternaire syncopé, trois accords I-IV-V, etc. Le rythme lent s’accélère dans le boogie-woogie et les instruments s’électrifient dans le blues urbain… jusqu’à devenir du Rock’n’roll ! Le Negro-spiritual [115] remonte aussi au temps de l’évangélisation de l’âme africaine (XIXème siècle). Le dialogue prêcheur/assemblée de la liturgie protestante rappelle les chants ancestraux et ceux des travailleurs enchaînés ; les chœurs anonymes et improvisés chantent avec ferveur l’Ancien Testament (libération des Hébreux…) dans les lieux de cultes ruraux. Le Gospel lui succède dans les années 1930 avec l’influence du blues et l’introduction d’instruments (Mahalia Jackson, Aretha Franklin, Sister Rosetta Tharpe). Plus joyeux et expressif, plus dynamique et accessible, il s’inspire du Nouveau Testament (« Gospels » : Evangiles). Le Rythm and blues [180] apparaissant dans les années 1940 est plus « populaire », profane, influencé par le jazz et le « blues rythmé ». Toujours porté par des voix d’exception, il évoluera en Soul music qui retrouve un esprit mi-sacré mi-profane dans les années 1960 (Ray Charles, James Brown, compagnie Motown). Le premier jazz [120], issu du Blues, du Negro spiritual, du Ragtime (piano « classique » syncopé, Scott Joplin), des fanfares militaires, apparaît au début du XXème siècle à la Nouvelle-Orléans. Les formations sont petites, font la part belle à l’improvisation collective sur des instruments à vent (saxophone, trompette) ou inventés (batterie). Le premier enregistrement à lieu en 1917 par l’Original Dixieland Jass Band, un groupe « blanc » !, le terme Dixieland, « états du Sud » qualifiant le jazz New-Orleans blanc. Les premiers solistes se démarquent (Sydney Bechet, Louis Armstrong) et « montent » à Chicago. Les années 1930 marquent l’âge d’or du jazz classique [130], ou Middlejazz : les orchestres s’étoffent en big-bands qui appuient un improvisateur soliste (Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller), le swing règne dans les boîtes (Cotton-club de New-York), et revivra dans les années 1950 avec le Mainstream. Ces années sont aussi l’âge d’or du jazz vocal féminin (Ella Fitzgerald, Billie Holiday). Dans les années 1940, des improvistes virtuoses créent le Be-bop [140], libéré des grands orchestres, énergique (succession d’onomatopées du scat) et moins « grand public » (Charlie Parker, Thelonious Monk, Dizzy Gillespie). En réaction apparaît un renouveau New Orleans, toujours avec Louis Armstrong. Le Be-bop se radicalise dix ans plus tard en Hard-bop (Sonny Rollins, Art Blakey, John Coltrane), avec une rythmique prédominante, un discours « noir » plus politique, des emprunts au blues puis à la soul. C’est aussi une réaction au Cool jazz ou West-Coast [150], plus détendu et joué souvent par des blancs (Chet Baker, Lee Konitz, mais aussi Miles Davis). Le Free-jazz [160] ou New Thing des années 1960 amplifie le Hard-bop et marque l’apogée de l’énergie et de l’improvisation, détachées des thèmes et du rythme jusqu’à la dissonance (Ornette Coleman, Eric dolphy). Le Swing et le Bop s’étaient déjà mariés à la guitare gitane et à la chanson française dans le Jazz manouche [135] (Django Reinhardt) ou encore à la musique afro-cubaine et brésilienne dans le Latin-jazz [136] (Chucho Valdés). A leur tour, le rock et le funk « fusionnent » [170] avec le jazz dans les années 1960-1970 (Miles Davis). S’ « ouvrant » toujours plus aux autres genres, l’Open jazz [190] intègre les sonorités électroniques, celles du monde entier (Ethno-jazz) ou de la rue (Acidjazz). Le jazz est encore très largement diffusé aux Etats-Unis, en particulier dans ses aspects « variété » [100] et « passe-partout » (Smooth jazz). retour 200 Musique actuelle : rock, pop, R’n’B, reggae, rap 200 Variété internationale 210 Rock’n’roll, rockabilly 220 Pop, pop-rock, rock alternatif 230 Folk, country-rock, blues-rock 240 Rock progressif, psychédélique, post-rock 250 Hard-rock, métal et dérivés 260 Punk-rock, garage, noisy, grunge 270 technopop/synthpop, New-wave, gothic-rock, indus 280 R’n’B, soul, funk 294 Reggae, ska, dub 295 Rap 296 Electro, house, techno, lounge 297 Trip-hop La musique actuelle est d’abord représentée par la Variété internationale [200], part la plus importante de la production discographique et de la radiodiffusion. Créatrice autant que dépendante de l’air du temps, la variété transgresse les styles celui du « rock » en particulier - et regroupe des superstars inclassables, véritables « machines à tubes » (Madonna, Sting, Abba…). Musique à succès pour grand public, la variété tourne souvent le dos à une attitude outrancière et provocatrice dont aime à se parer le rock. Issu du boogie-woogie, du Rythm and blues avec un tempo plus rapide, influencé par la country (Rockabilly), le Rock’n’roll [210] apparaît dans les années 1950 américaines (Elvis Presley, Chuck Berry, Jerry Lee Lewis) avec les instruments électriques. Les formations anglaises (voix, guitare(s), basse, batterie) des années 1960 s’approprient ces rythmiques pour créer une musique populaire, la Pop [220], plus légère et mélodique (The Beatles), mais gardant un esprit « Rock » (Rolling Stones, the Who). A coté des rock-stars intemporelles (David Bowie, Queen), certains artistes énergiques et créatifs (souvent britanniques, d’où l’appellation de « Britpop ») sont regroupés sous les étiquettes de rock indépendant (« Indie ») ou Rock alternatif (Coldplay, Oasis, Muse). Aux Etats-Unis (années 1960), le rock se combine aux formes musicales traditionnelles [230] : blues (Eric Clapton), folk (Bob Dylan) ou country (Neil Young). A la fin des années 1960 apparaît le Rock psychédélique [240], hypnotique et pénétrant comme un psychotrope. Les musiciens virtuoses (Jimmy Hendrix), les textes poétiques (The Doors) et les longs solos de guitares ou d’orgues électroniques (Yes) se retrouvent dans le Rock progressif : constructions complexes et changements rythmiques, intellectualisme d’avant-garde et expérimentation (Velvet Underground), emprunts au Classique (Genesis) ou au Free-jazz (Frank Zappa, King Crimson). L’aspect « planant » (Tangerine Dream) n’est pas incompatible avec une certaine gravité (Pink Floyd). A la même époque, certains durcissent et accélèrent la rythmique blues (Led Zeppelin) pour créer le Hard-rock [250]. Le Heavy-metal (Iron Maiden, Metallica) conserve les lourdes guitares saturées mais se démarquent des racines blues pour un son et une imagerie plus sombres et radicaux qui culminent dans le Death-metal, Black-metal et autres sous-genres. En réaction à la virtuosité grandiloquente et laborieuse du Rock progressif (mais aussi du Hard-rock) et aux paillettes du Glam-rock et du Disco apparait en 1976/1977 le Punk-rock [260]. Marqués par l’énergie brute du Rock garage (Iggy Pop and the Stooges), les groupes punks (Sex Pistols, The Clash) ont un discours réaliste et social, nihiliste et désabusé. Feu purificateur mais feu de paille, l’esprit punk se retrouve dans la Noisy anglaise (Sonic Youth, Pixies), le Grunge américain (Nirvana, Pearl Jam) plus métal, jusqu’aux jeunes groupes rebelles « pop-punk » (Sum 41, Green Day). Sur les cendres (très) refroidies du punk et avec les nouveaux synthétiseurs nait en Angleterre la New-wave [270] à la fin des années 1970. Elle définira le son pop des années 1980. Les artistes Cold-wave cultivent par contre une mélancolie (Joy Division, The Cure) qui plongera dans les abîmes romantiques du Rock gothique (Bauhaus, Sisters of Mercy). Conférant une structure rigide aux pièces musicales, les machines (synthétiseurs, boîtes à rythme) sont très présentes, voire prédominantes dans l’Electro-pop ou Synthpop (Depeche Mode) et sont parfois utilisés expérimentalement jusqu’au « bruitisme » (Einstürzende Neubauten) dans le Rock industriel, dit Indus. De cette musique synthétique (Kraftwerk) naîtra l’Electro [296] fabriquée (séquenceurs, ordinateurs) autant que jouée, souvent rythmique et dansante (House music, Techno), mais parfois calme et « ambient » (Lounge). Tout aussi « downtempo » et sensuel est le Trip-hop [297], qui use de voix souls (Portishead, Morcheeba) sans renier l’influence New-wave (Massive Attack). Parfois classés parmi les musiques afro-américaines [100], les genres suivants font pourtant clairement partie des « musiques actuelles » : Le Rythm and blues, le rock s’associent aux mento et calypso (Harry Belafonte) des Caraïbes pour donner le Ska dans les années 1960. Sa rythmique syncopée à contretemps se retrouve dans le Reggae [294] des années 1970 (Bob Marley and the Wailers, Peter Tosh, Burning Spear) et dans le Dub, caractérisé par des basses hypnotiques et un mixage numérique plus présents (King Tubby). Issue de la Soul music [180] des sixties, la Soul [280] des années 1970 à nos jours est plus dansante, influencée par le disco et revivifiée dans les années 1980 (Michael Jackson, Barry White). Mâtinée de Hard-bop, elle engendre aussi sur un rythme « groove » le Funk dans les années 1970 (Kool and the Gang, Earth, Wind and Fire). Dans les années 1980, (neo-)soul et Hip-hop s’allient pour fonder le R’n’B dont le style va intégrer une bonne part de la musique populaire actuelle (Beyoncé, Black Eyed Peas, Usher). Parallèlement, le Rap [295] nait dans les années 1970. Comme dans l’electro, la musique est construite par les machines, et en particulier travaillée par le DJ (discjockey) sur platines vinyles (scratching) et table de mixage. Le MC (maître de cérémonie) y ajoute paroles saccadées et scandées aux tonalités sociales. Le Rap peut être défini comme l’expression vocale de la culture musicale Hip-hop, sa version purement oratoire et poétique étant le Slam. retour 300 Musique classique Classement alphabétique au nom du compositeur 300 Anthologie, style non défini 302 Musique ancienne et du Moyen-âge - tous genres 304 Musique de la Renaissance Ŕ tous genres 310 - 319 Musique de chambre et concertante : 311 à 318 Sonate, suite ; de solo à octuor 319 Petit ensemble, concerto 320 - 329 Musique pour orchestre : 322 Sinfonia, danse, sérénade 323 Suite pour orchestre 324 Symphonie, symphonie concertante 325 Ouverture, extraits symphoniques d'opéra 326 Variation, rhapsodie 327 Poème symphonique 328 Ballet 330 - 339 Musique vocale profane : 331 Mélodie, lied 332 Polyphonie, madrigal (après 1600) 333 Chœur (a capella) 334 Oratorio, cantate profane 335 Opéra 336 Aria, extrait d’opéra 337 Opérette 340 - 349 Musique vocale sacrée : 341 Psaume, Te Deum, hymne 342 Cantate 343 Messe 344 Requiem 345 Oratorio 346 Motet 348 Œuvre non chrétienne Petit glossaire de la musique classique On désigne par le terme de musique classique la « musique savante occidentale », jusqu’à 1945, ainsi que des formes plus populaires (chansons) de la musique de l’Antiquité, du Moyen Age et de la Renaissance. Le terme désigne plus précisément la musique écrite et transmise après la Renaissance et jusqu'à la période contemporaine. Elle comprend ainsi les grands mouvements artistiques que sont le Baroque, le Classicisme proprement dit, le Romantisme, les Modernes et est fondée sur le système tonal et des règles harmoniques précises. Les disques sont classés au nom du compositeur. Aria : morceau expressif pour soliste vocal, faisant partie d’une œuvre lyrique ou indépendant. Il s’oppose aux récitatifs du chœur, reproduisant la voix parlée. Ars antiqua : poursuivant l’Ecole de Notre Dame au XIIIème siècle, il est représenté en particulier par les genres organum (précurseur de la polyphonie* où une seconde voix supérieure s’unie parallèlement à la voix principale du plain-chant monodique) et motet*. Ars nova : courant musical du XIVème siècle. Novateur, il est fondé sur la polyphonie* et propose une notation claire de la musique qui permettra à la musique profane de s’unir aux compositions sacrées (mélodies profanes et textes liturgiques, poèmes courtois, etc…) Baroque : mouvement s’étendant du début du XVIIème au milieu du XVIIIème siècle. Accordant une place autonome à l’instrumentation (qui n’accompagne plus seulement le chant), il marque le triomphe de l’harmonie tonale (modes majeur et mineur – celle qui est encore la plus acceptée par les oreilles occidentales bercées de chansons populaires…) et d’une mélodie principale, accompagnée, face à la polyphonie* antérieure. Parmi ses caractéristiques, on peut mentionner l’importance des ornements (série de notes surajoutées à l’accord, comme les trilles) et de la basse continue (des accords harmoniques improvisés par d’autres instruments clavecin, luth… - s’ajoutant à la ligne de basse accompagnante). A l’opéra* italien initié par Monteverdi (en trois actes, la musique et le bel canto du soliste y prédominent) répond la tragédie lyrique française (Lully, Rameau) qui se veut un spectacle complet (texte compréhensible, danses) en cinq actes. Cantate : composition vocale alternant arias* et chœurs avec accompagnement instrumental. Concerto : sonate* où un instrument soliste jouant le thème principal est soutenu et dialogue, « concerte » avec les instruments accompagnants (réunis en orchestre dans une symphonie concertante) en trois mouvements* vif/lent/vif. Le concerto grosso accueille plusieurs solistes. Contrepoint : superposition de lignes mélodiques distinctes, l’harmonie. permise par Danses : les mouvements* (tempos) de danses populaires ou de salon sont fréquemment repris dans les compositions, en particulier la suite* : menuet, gigue, gavotte, etc… Les danses, divertissements et sérénades [322] sont des pièces légères jouées pour un événement précis par un ensemble (orchestre d’harmonie). Fugue : procédé contrapuntique* reposant sur l’imitation d’un premier thème qui est ensuite répété par une deuxième voix. Lied : poème populaire germanique chanté par une voix accompagnée. Dans la mélodie française, c’est un poème d’écrivain qui est chanté. Motet : pièce religieuse, optionnelle dans l’office, vocale et polyphonique* de formes variées selon les époques : au Moyen-âge, il résulte de l’ajout de textes (« mots ») dans l’organum (cf. ars antiqua*) ; à partir du XVème siècle, il superpose les mélodies des voix supérieures à celles des voix inférieures (instruments ou contraténor, haute-contre, etc…). Le motet baroque, proche de la cantate*, accueille une alternance de solistes et de chœur. Mouvements : à l’origine « mouvements de danses », il désigne la vitesse, le tempo d’un morceau : largo, lento, adagio, andante et moderato, allegro, vivace, presto. Le terme s’applique aussi aux parties d’une pièce musicale, d’après leur tempo ou structure. Musique de chambre [310] : composition pour un petit ensemble d’instruments, chacun exécutant une partie qui lui est propre ; ces voix se lient alors selon les principes du contrepoint*, de l’harmonie, de la polyphonie*. Dans un orchestre de chambre, les voix sont doublées. Nocturne : pièce courte et intime, où l’ambiance est donnée par la structure lent/vif/lent. Opéra : drame lyrique pour chanteurs et orchestre, destiné à être joué sur scène. Les textes du livret sont mis en musique sous forme d’airs (cf. aria*), de récitatifs, de chœurs, et parfois précédés d’une ouverture exclusivement instrumentale. Oratorio : issu du motet*, l’oratorio est une œuvre dramatique vocale à caractère passionnel et spectaculaire, plus ample que la cantate* (trois mouvements), sans mise en scène à la différence de l’opéra* (Carmina Burana, de Carl Orff). Orchestre symphonique : ensemble instrumental regroupant quatre familles (cordes, bois, cuivres et percussions) organisés en pupitres (ex. cinq pupitres pour les cordes : premiers, seconds, altos, violoncelles, contrebasses) qui exécutent leur propre partie. Polyphonie : combinaison de plusieurs voix (chantées ou jouées) indépendantes, liée par l’harmonie et se recoupant dans le contrepoint*. Le madrigal est une forme polyphonique vocale, proche du motet*. La polyphonie du Moyen-âge et de la Renaissance succède à la monodie grégorienne (plain-chant), où la (les) voix énonce(nt) une seule note à la fois. Prélude : forme musicale libre à caractère improvisé (cf. Toccata*), servant d’introduction à une œuvre. Elle devient autonome avec le Romantisme*. Requiem : messe des défunts dans la liturgie chrétienne, de forme et de texte fixes. Romantisme : lié au courant artistique du XIXème siècle, il privilégie comme en littérature la primauté de l’émotion (par ex. la fluidité rythmique d’une mélodie jouée rubato) et de l’audace sur le formalisme classique. La musique devient une forme d’art à part entière, en particulier avec la notion de répertoire réunissant les œuvres (opus) d’un compositeur : auparavant, une œuvre était jouée ponctuellement, puis parfois oubliée, voire perdue… Sonate : composition uniquement instrumentale (à l’inverse de la cantate*), pour un ou plusieurs instruments (jusqu’à la symphonie* qui est en fait une sonate pour orchestre*) et divers mouvements au plan vif/lent/vif. Un mouvement* ayant la forme sonate s’articule en trois parties : exposition (à deux thèmes contrastés)/développement/réexposition. Suite : regroupement ordonné de pièces musicales extraites d’un opéra*, d’une symphonie*, ou créé spécifiquement. Le baroque* l’a initié avec la suite de danses*. Symphonie : composition instrumentale pour orchestre*, généralement en plusieurs mouvements*. Elle succède à la sinfonia d’ouverture d’opéra* et au concerto grosso*. A noter que certains compositeurs y ont adjoint des chœurs (Chant de la terre de Mahler, Neuvième symphonie de Beethoven) et que d’autres (Vierne) en ont écrit pour un seul instrument : la symphonie pour orgue. Le poème symphonique, représentation instrumentale d’un thème littéraire, d’une idée, n’a qu’un mouvement. Te deum : hymne (prière) chrétienne au texte immuable (comme le Stabat Mater ou le Requiem*), chantée lors d’un office particulier (victoire, couronnement, etc…). Toccata : pièce à structure libre pour clavier, « improvisée » et virtuose. Conçue à l’origine pour que l’exécutant « touche », prenne contact avec l’instrument, elle fait office de brillant prélude* chez J.S. Bach. Variation : (re)composition où un thème est modifié dans sa mélodie, son harmonie et/ou sa rythmique… La rhapsodie, composition de style et de forme libres, reprend des thèmes de traditions musicales nationales. La transcription est l’adaptation d’une composition pour un autre instrument. retour 400 Musique contemporaine et open-music 400 à 448 même classification que la musique classique 450 Open music, avant-garde S’il est un courant auquel peut s’appliquer le qualificatif de « musique savante », c’est sans doute celui de la Musique contemporaine. Car celle-ci, comme le reste de l’art contemporain, invente un nouveau langage, et une nouvelle grammaire, qui s’éloigne de notre a priori esthétique. Déjà la musique moderne, au moment où apparaissaient l’impressionnisme et le cubisme, avait transgressé l’harmonie tonale classique pour redécouvrir la musique modale. La musique contemporaine, que l’on fait débuter à partir de 1945, se fera atonale jusqu’à la dissonance, à l’écoute des sonorités extra-européennes, à mesure de la complexification (biologique, psychologique, physique) du monde tel qu’on le découvre au XXème siècle. Cette ouverture infinie de la place toute relative de l’homme et de son temps donne une grande liberté d’action aux avant-gardes, du bruitisme cacophonique au silence inaccessible : Les 4’33 ‘’ de John Cage sont un écho muet au Carré blanc sur fond blanc de Malevitch. Appuyés par les nouvelles théories musicales et sonores et les technologies électroniques, divers courants ne cherchent plus à copier le beau, ils recherchent, s’interrogent, donnent une nouvelle vision du monde. Peut-être la plus accessible et connue du grand public, l’hypnotique Musique minimaliste (S. Reich, P. Glass) américaine, « postmoderne », utilise la répétition en boucle d’un court motif se modifiant subrepticement. Elle fut influencée par la musique sérielle, fondée sur l’utilisation d’une série des douze notes (demi-ton) de la gamme chromatique (dodécaphonisme). C’est une musique atonale (A. Schoenberg). La plupart des genres de la musique classique sont conservés (sonate, opéra…), quand ils ne sont pas remis à l’honneur. La ferveur mystique n’est pas non plus absente de la musique contemporaine (O. Messiaen, A. Pärt). Plus iconoclastes sont les avant-gardes, terme vague s’il en est. Certains compositeurs explorent, expérimentent (J. Cage), usent de techniques de création aléatoire, indéterminée. D’autres utilisent les nouvelles technologies électroniques, travaillent sur un son enregistré (musique concrète ou acousmatique) sans instruments « en direct » (P. Schaeffer, P. Henry), ou en inventent de nouveaux (H. Partch). L’open-music (terme tout aussi vague et de plus en plus inusité avec un double-sens sur Internet) « ouvre » et mélange originalement les styles musicaux et les instruments, souvent sous l’impulsion de musiciens jazz. La musique contemporaine, plus révolutionnaire encore que la polyphonie et le baroque en leur temps, est véritablement à la croisée de tous les styles présentés ici. retour 500 Musique fonctionnelle Les musiques dites « fonctionnelles » ont traditionnellement une finalité utilitaire au-delà du « simple » art musical, par exemple l’illustration sonore d’un film, d’une activité ou d’un événement. 510 Musique de spectacle, comédie musicale 520 Musique de film 521 Musique de télévision 530 Musique militaire, hymne national 554 Relaxation, méditation 570 Musique de fête et d’ambiance 572 Danse, expression corporelle (tango, aérobic…) 574 Karaoké, playback, jeu 580 Musique mécanique (orgue de barbarie…) 590 Sons naturels et bruitages audiovisuels 700 Musique pour la jeunesse CD et livres avec CD disponibles en Section jeunesse. Partitions et méthodes au premier étage. 710 Chansons pour bébés, berceuses 711 Chansons traditionnelles, pour les petits 712 Chansons actuelles, pour les petits 713 Variété pour jeunes adolescents 722 Musique de film 730 Eveil musical, découverte des styles et instruments 731 Découverte des sons 732 Danse, expression corporelle 733 Conte musical, spectacle, histoire en musique 734 Jeu musical, méthode avec play-back, abécédédaire 735 Musique instrumentale 736 Karaoké 750 Noël retour 099 Chansons et variétés francophones Des premiers enregistrements à la pop actuelle 096 rock francophone, alternatif, métal 097 Rap francophone, slam 098 Reggae francophone, ragga, ska 099 Chanson française, variété Les musiques régionales, traditionnelles, folkloriques sont classées en musique du monde, à la cote 914 (v. ci-dessous). 900 Musiques du monde Musiques traditionnelles et modernes des cinq continents 900 Anthologies, mélange de styles 907 Traditions juives 908 Traditions tsiganes 909 Traditions islamiques 910 Europe, généralités 911 Europe du Nord, îles britanniques, Allemagne, Scandinavie, musique celtique 912 Europe centrale et de l’Est, slaves 913 Europe du Sud, Méditerranée 914 France : folklore régional 915 Asie, Extrême Orient 916 Afrique et Moyen-Orient, Maghreb 917 Amérique du Nord, amérindiens, country 918 Amérique latine, Antilles 919 Océanie, Australie retour