Le dimorphisme sexuel 1 placés chez celui-ci par des poils ider Chez Boydaia sinensis FAIN et BAFC coxae III et IV un réseau de lignes ( la femelle est dépourvue de ce réseau Etudions maintenant plus en dét trois sous-familles d'Ereynetidae. I. Ereyn Espèces examinées: Ereynetes mac! malayi FAIN et NADCHATRAM, 1962; Dès le début de nos études sur les Ereynetidae nous avons été frappé par la difficulté qu'il y avait de distinguer le mâle de la femelle chez les Speleognathinae. Nous avons fait remarquer que la longueur de la fente sexuelle n'était pas toujours un caractère valable et que chez certaines espèces le dimorphisme sexuel se traduisait par la présence de poils très volumineux sur la patte 1 dans un sexe et pas dans l'autre (FAIN 1956, p. 645). La continuation de nos observations sur ce groupe d'acariens devait nous révéler que le dimorphisme sexuel est plus marqué chez les espèces libres ou celles commensales des mollusques (Ereynetinae) que chez les formes parasites des vertébrés (Lawrencarinae et Speleognathinae). Chez les Ereynetinae et les Lawrencarinae (ces derniers parasitant les batraciens) le dimorphisme sexuel est toujours bien marqué mais il se limite presqu'uniquement à des caractères génitaux (forme et longueur de la fente sexuelle, nombre des poils génitaux; présence d'une armature chitineuse et d'un testicule chez le mâle). Les caractères différentiels extragénitaux ou «caractères sexuels secondaires» sont exceptionnels dans ces groupes et quand ils existent (Lawrencarinae) ils se limitent à la taille, qui est régulièrement plus petite chez le mâle (FAIN 1962 a et 1963). Chez les Speleognathinae, parasites d'animaux à sang chaud (oiseaux et mammifères), le dimorphisme sexuel est en général beaucoup moins marqué. Les caractères génitaux sont souvent peu tranchés et d'inter­ prétation délicate; par contre les caractères sexuels secondaires prennent une importance plus grande: la taille est toujours plus petite chez le mâle et chez certaines espèces on voit apparaître des nouveaux carac­ tères extra-génitaux qui n'existent que dans un sexe, mâle ou femelle. Ces caractères sexuels secondaires permettent de reconnaître facilement le sexe mais ils ne sont bien individualisés que chez quelques rares espèces. En voici deux exemples. Chez Paraspeleognathopsis strandt­ manni FAIN (1955) la femelle porte sur la face antérieure des pattes 1 des gros poils spéciaux qui n'existent pas chez le mâle mais sont rem- 1932 (specimens de Belgique). Le d se traduit par les caractères suivants a) Caractères génitaux. 1° Présenc absence chez la femelle: le testiculE dimension et de forme variable;;, sitl en avant de la fente sexuelle. Cett par une partie rétrécie qui aboutit al 2° Présence d'une armature chitir absence de ces organes chez la feml avant de l'orifice sexuel proprement le pénis a une forme arquée et présel (Fig. 2 et 3; voir aussi FAIN, 1962e). 3° Le mâle présente à l'intérieur c entourant immédiatement l'orifice se située en avant, une autre paire de ch ment en arrière de cet orifice (Fig. 1 femelle (Fig. 4 et 5); voir aussi FAI~ 1962: p. 75-76). 4° Chez la femelle la fente génitale et est très étroite. Chez certaines esp en avant à une petite pièce chitinem Chez le mâle la fente génitale est 1 largement ovalaire à grosse extrémité fait défaut (Fig. 1 et 4). 5° Chez certaines espèces (Ereyn. vestibule génital de la femelle 2 pet des ventouses accessoires. Ces form; (Fig. 5; voir aussi FAIN, 1962e). b) Caractères extra-génitaux nous des caractères de différenciation sex­ tirés de l'examen de la région génital revue. En ce qui concerne p. ex. la 3 Ereynetidae nous avons été frappé stinguer le mâle de la femelle chez .it remarquer que la longueur de la un caractère valable et que chez mel se traduisait par la présence de l dans un sexe et pas dans l'autre ~ons sur ce groupe d'acariens devait uel est plus marqué chez les espèces .llusques (Ereynetinae) que chez les ::-encarinae et Speleognathinae). 'Tencarinae (ces derniers parasitant el est toujours bien marqué mais il ractères génitaux (forme et longueur ~ génitaux; présence d'une armature mâle). Les caractères différentiels Is secondaires» sont exceptionnels nt (Lawrencarillae) ils se limitent à ite chez le mâle (FAIN 1962 a et 1963). -es d'animaux à sang chaud (oiseaux :uel est en général beaucoup moins nt souvent peu tranchés et d'inter­ otctères sexuels secondaires prennent Ile est toujours plus petite chez le oit apparaître des nouveaux carac­ =Iue dans un sexe, mâle ou femelle. 3rmettent de reconnaître facilement 7idualisés que chez quelques rares Chez Paraspeleognathopsis strandt­ sur la face antérieure des pattes 1 :lt pas chez le mâle mais sont rem· 51 Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae placés chez celui-ci par des poils identiques aux autres poils des pattes. Chez Boydaia sinensis FAIN et BAFORT (1963) le mâle présente sur les coxae III et IV un réseau de lignes chitineuses très apparent, alors que la femelle est dépourvue de ce réseau. Etudions maintenant plus en détail le dimorphisme sexuel dans les trois sous-familles d'Ereynetidae. I. Ereynetinae Espèces examinées: Ereynetes macquariensis FAIN, 1962; Ereynetoides malayi FAIN et NADCHATRAM, 1962; Riccardoella oudemansi SIG THOR, 1932 (specimens de Belgique). Le dimorphisme sexuel dans ce groupe se traduit par les caractères suivants: a) Caractères génitaux. 1° Présence d'un testicule chez le mâle et son absence chez la femelle: le testicule forme une masse granuleuse, de dimension et de forme variables, située dans l'opisthosoma légèrement en avant de la fente sexuelle. Cette masse se prolonge vers l'arrière par une partie rétrécie qui aboutit aux environs de l'orifice sexuel. 2° Présence d'une armature chitineuse et d'un pénis chez le mâle et absence de ces organes chez la femelle. Cette armature est située en avant de l'orifice sexuel proprement dit. Chez Ereynetes macquariensis le pénis a une forme arquée et présente deux dents sur son bord dorsal (Fig. 2 et 3; voir aussi FAIN, 1962e). 3° Le mâle présente à l'intérieur du vestibule sexuel 3 paires de poils entourant immédiatement l'orifice sexuel proprement dit: une paire est située en avant, une autre paire de chaque côté et la 3e paire immédiate· ment en arrière de cet orifice (Fig. 1). Ces poils n'existent pas chez la femelle (Fig. 4 et 5); voir aussi FAIN, 1962e et FAIN et NADCHATRAM, 1962: p. 75-76). 4° Chez la femelle la fente génitale a une forme en T ou en Y renversé et est très étroite. Chez certaines espèces les lèvres génitales s'attachent en avant à une petite pièce chitineuse médiane (= sternite prégénital). Chez le mâle la fente génitale est beaucoup plus courte et de forme largement ovalaire à grosse extrémité postérieure et le sternite prégénital fait défaut (Fig. 1 et 4). 5° Chez certaines espèces (Ereynetes macquariensis) il y a dans le vestibule génital de la femelle 2 petites formations qui ressemblent à des ventouses accessoires. Ces formations n'existent pas chez le mâle (Fig. 5; voir aussi FAIN, 1962e). b) Caractères extra-génitaux nous n'avons pas observé dans ce groupe des caractères de différenciation sexuelle utilisables en dehors de ceux tirés de l'examen de la région génitale et que nous venons de passer en revue. En ce qui concerne p. ex. la taille du corps nous n'avons pas 4* 52 Le dimorphisu A. FAIN: 1 \ trouvé de différences significa nouvelles espèces que nous a Chez Ereynetes macquariensis varie entre 280 et 330 ft, cell J 1 \ 6 \. • 7 Figs. 6 et 7. Lawrencarus hylae br~ de la femelle (7). Noter chez le mâle interne intravestibulai: Figs.1-5. Ereynetes macquarie:ruJis FAIN, 1962. Femelle: région génito-anale (4) et plan profond vestibulaire (5). Male: région génitale, plan superfieiel et vestibule (l); plan profond sous-vestibulaire avec armature génitale, pénis et ventouses génitales (2); pénis en vue latérale (3) 6 specimens examinés de cha. et NADCHATRAM (1962) le mg la femelle de 400 à 452 ft (3 BI c) Fréquence relative du D collection assez importante d" Tous les specimens appartenai. Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae / ~ . .. ' , . , ,, -'- -'-" --';;l··""/""" .....'/,..­ o 0 0 \ fi}?' 2 00 ~ neUe: région génito·anaJe (4) et plan !an superficiel et vestibule (1); plan énis et ventouses génitales (2); pénis 1) trouvé de différences significatives entre le mâle et la femelle chez deux nouvelles espèces que nous avons décrites récemment dans ce groupe. Chez Ereynetes macquariensis FAIN (1962) la longueur totale du mâle varie entre 280 et 330 ft, celle de la femelle entre 270 et 345 ft (pour ;: ~ 53 6 , 0 0 ~ " ~ \ ! .w , 00 00 J 00 7 Figs, 6 et 7, Lawrencarus hylae brevicipitis FAIN, 1962: région genito-anale du mâle (6) et de la femelle (7), Noter ehez le mâle le testieule (en trait interrompu) et la paire de poils interne intravestibulalre située en arrière de l'orifice sexuel 6 specimens examinés de chaque sexe). Chez Ereynetoides malayi FAIN et NADCHATRAM (1962) le mâle est long de 434 à 440 ft (2 specimens), la femelle de 400 à 452 ft (3 specimens). c) Fréquence relative du mâle. Récemment nous avons étudié une collection assez importante d'Ereynetinae récoltée dans l'Ile Macquarie. Tous les specimens appartenaient à deux espèces: Ereynetes macquariensis 54 A. Le dimorphis FAIN: En dehors de la taille qlL a généralement peu de caraeo les deux sexes. FAIN et Ereynetoides watsoni FAIN. La première était représentée par 93 femelles, 89 mâles et 4 immatures; la seconde par 2 mâles et 1 femelle. Ces acariens provenaient de 35 gîtes différents. Dans cette collection les mâles et les femelles étaient donc approximativement en nombre égal (FAIN, 1962e). Chez Ereynetoides malayi FAIN et NADCHATRAM (1962) découverte dans les fosses nasales d'un oiseau, le nombre de femelles était supérieur (8) à celui des mâles (3). Enfin pour une nouvelle espèce d'Ereynetes découverte récemment en Belgique, et qui est encore à l'étude, tous les specimens récoltés jusqu'ici (environ 70) sont des femelles. On peut donc juger d'après ces quelques exemples que l'on ne peut donner une règle générale quant à la proportion respective des mâles et des femelles dans ce groupe. 8 II. Lawrencarinae Espèces examinées: toutes les espèces connues (voir FAIN, 1962a: 1-69). Chez la femelle la fente vulvaire présente une partie horizontale et une partie longitudinale et elle affecte dans son ensemble la forme d un T renversé. La partie longitudinale de la fente est habituellement entr'ouverte vers son milieu ou un peu en arrière de celui-ci. Cette ouverture correspond à l'orifice vaginal situé en profondeur. La fente sexuelle mâle rappelle celle que nous avons décrite pour les Ereynetinae. Les caractères différentiels entre mâle et femelle sont dans leurs grandes lignes semblables à ceux des Ereynetinae mais certains carac­ tères sont moins nets ou font défaut. Nous résumons ici ces différences: 1° Les poils internes intravestibulaires entourant l'orifice sexuel proprement dit chez le mâle, sont réduits ici à une seule paire, soit la paire antérieure soit la paire postérieure, ou sont complètement absents (Fig. 6 et 8). 2° Le mâle est régulièrement plus petit que la femelle. 3° Autres caractères: comme chez les Ereynetinae mais le pénis et l'armature chitineuse de l'organe mâle sont moins distincts ici. 4° Fréquence relative du mâle: les mâles et les femelles semblent en nombre sensiblement égal chez la plupart des espèces examinéeR. III. Speleognathinae Espèces exammees: toutes les espèces connues, excepté Boydaia jordani V AN EVNDHOVEN; B. sturnellae CLARK; B. quiscali CLARK; Neoboydaia longipilis Rosas Costa (voir FAIN, 1957; 1958; 1962 c; 1962 d; 1963). • 9 Fige. 8 et 9. Lawrencarus brasiliens­ la femelle (9). Noter chez le mâle interne intraveetibul: La forme de la fente géni des Ereynetinae et des LawI femelle sont cependant mon aussi que la longueur de Il d'après l'état de contractior Le sternite prégénital 1 présence chez le mâle est el' Les autres caractères diff armature génitale, pénis, po: Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae )remière était représentée par conde par 2 mâles et 1 femelle. :érents. Dans cette collection ?proximativement en nombre En dehors de la taille qui est toujours plus petite chez le mâle, il y a généralement peu de caractères permettant de différencier à coup sûr les deux sexes. ..DOHATRAM (1962) découverte bre de femelles était supérieur ? :ynetes découverte récemment " tous les specimens récoltés ln peut donc juger d'après ces -er une règle générale quant à femelles dans ce groupe. ~~, _ae , ~'~\ .. o. connues (voir 55 oo~oo o 0 0 8 FAIN, ~-~ 1962a: mte une partie horizontale et son ensemble la forme d un la fente est habituellement en arrière de celui-ci. Cette itué en profondeur. La fente ! décrite pour les Ereynetinae. e et femelle sont dans leurs ynetinae mais certains carac­ g résumons ici ces différences: ~s entourant l'orüice sexuel ici à une seule paire, soit la ,u sont complètement absents lS t que la femelle. Ereynetinae mais le pénis et lt moins distincts ici. ~s et les femelles semblent en des espèces examinées. nae connues, excepté Boydaia CLARK; B. quiscali CLARK; s", 1957; 1958; 1962c; 1962d; ~ ~J~~OO . :: ~ 9 "- ~~ Figs. 8 et 9. Lawrencarus brasiliensis FAIN, 1961: région génito-anale chez le mâle (8) et la femelle (9). Noter chez le mâle le testicule (en trait interrompu) et la paire de poils interne intravestibulaire située en avant de l'orifice sexuel La forme de la fente génitale chez la femelle et le mâle rappelle celle des Ereynetinae et des Lawrencarinae mais les différences entre mâle et femelle sont cependant moins tranchées que dans ces groupes. Notons aussi que la longueur de la fente varie notablement chez la femelle d'après l'état de contraction ou de replétion du specimen. Le sternite prégénital existe habituellement chez la femelle; sa présence chez le mâle est exceptionnelle. I~es autres caractères différentiels tirés de la région génitale (testicule, armature génitale, pénis, poils internes vestibulaires) sont peu nets dans A. FAIN: 56 Le dimorphisD ce groupe et certains manquent même complètement chez la plupart des espèces. C'est ainsi p. ex. que les poils vestibulaires internes du mâle ne sont plus représentés (par une paire) que chez une seule espèce: Astrida caprimulgi (Fig. 12 et 13). le mâle d'un réseau de lignes ( sinensis) (Fig. 18 et 19). Nous passerons brièvemm mâle a pu être mis en évidenc ,1 12 11 ] Figs. 10 et Il. Neoboydaia psittaculae FAIN, 1962: région génito-anale du mâle (10) et de la femelle (11). Noter chez le mâle, en profondeur, le testicule bilobé et le système de canalicules partant de l'orifice sexuel Une structure assez constante chez le mâle consiste en la présence de petits canaux faiblement chitinisés situés en profondeur, de part et d'autre de l'orifice sexuel, et semblant aboutir à cet orifice (Fig. 10 et 14). Chez quelques espèces on voit apparaitre dans l'un ou l'autre sexe des «caractères sexuels secondaires» sans rapport avec la région génitale et qui permettent de reconnaitre facilement le sexe du specimen. Ils consistent soit dans la présence chez la femelle de poils très gros sur la patte l [Boydaia psalidoprocnei (Fig. 16 et 17) et Paraspeleognathopsis strandtmanni] , soit dans la modification ou l'absence chez le mâle de certains poils (Neoboydaia latiralli) , soit encore dans la présence chez 13 Figs. 12 et 13. A.strUùl caprimuloi FA 1. Boydaia p Femelle (paratypes) (Fig. étroite, longue de 65 à 1001-' génital, quand il existe, sinon jusqu'à l'extrémité postérieur bien développé. Le tibia l po barbulés; le genu l porte dans Le dimorphisme sexuel ohez les Ereynetidae .mplètement chez la plupart restibulaires internes du mâle que chez une seule espèce: 57 le mâJe d'un réseau de lignes chitinisées sur les coxae III et IV (Boydaia sinensis) (Fig. 18 et 19). Nous passerons brièvement en revue les espèces chez lesquelles le mâle a pu être mis en évidence: 1 r~ "'ICi) / \, 12 ( ~)\C'f\ n génito-anale du mâle (10) et de la Ile bilobé et le systéme de canalicules I[uel nâle consiste en la présence :s en profondeur, de part et outir à cet orifice (Fig. 10 ::"e dans l'un ou l'autre sexe ?port avec la région génitale lt le sexe du specimen. Ils I(llle de poils très gros sur la 17) et Paraspeleognathopsis 1 l'absence chez le mâle de :lcore dans la présence chez ~:-l?) ] ~,- 13 ~\n ­ 1 Figs. 12 et 13. Astrida caprimulgi FAIN, 1955: région génito-anale du mâle (12) et de la femelle (13) 1. Boydaia psalirùJprocnei FAIN, 1956 Femelle (paratypes) (Fig. 16). Fente génitale en Y renversé, très étroite, longue de 65 à 100 ft (longueur mesurée depuis le sternite pré­ génital, quand il existe, sinon depuis l'extrémité antérieure des lèvres, jusqu'à l'extrémité postérieure du sillon génital). Sternite prégénital bien développé. Le tibia l porte sur sa face antérieure 2 énormes poils barbulés; le genu l porte dans la même situation un énorme poil barbulé. A. FAIN: 58 Le dimorph Male (paratype) (Fig. 17). Fente génitale plus ou moins ovalaire, longue de 5411. Sternite prégénital petit et peu chitinisé. Testicule formé de 2 petites masses granuleuses, irrégulières et séparées, situées en avant de la fente sexuelle et de part et d'autre de la ligne médiane. . . ... /' J ,/. ~o!i\~) '\ ~. Femelle. Fente génitall étroite. Sternite prégénita .. ' ~ ·······/1=~.(ol~o.~. ,@c\l' .... ~ .:·u·. · ·.' )li ,1 ".,". o o 1 .! ~---./ -6J2;! 14 f .... ... :' ,'c' # Y 15 Figs.14 et 15. Boydaia sinensis FAIN et BAFORT, 1963: région génito-anale chez le mâle (14) et la femelle (15) Pattes 1: les 3 poils homologues des 3 énormes poils de la femelle sont ici aussi plus gros que les autres poils de la patte l mais la différence est beaucoup moins grande que chez la femelle. 2. Boydaia spatulata FAIN, 1955 Specimens examinés: provenant de M yrmecocichla nigra (Vieill.) du Ruanda-Urundi. Flgs .16-19. BOYCÙLia psalidoprocn. dorsale chez la femelle (16) et le mâl. et IV che", Male. Fente génitale Ion cule formant une masse tr l'arrière par une partie rét petits canaux sont visibles sexuel. Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae itale plus ou moins ovalaire, _t et peu chitinisé. Testicule Tégulières et séparées, situées t d'autre de la ligne médiane. , ~ 59 Femelle. Fente génitale longue de 135 ft chez un specimen et très étroite. Sternite prégénital présent. (. 17 ... @;;> ~ -~ Î 19 18~ h{~; ~ ~~ \ ~ "~~;).. QB\ 1:1:·.~:.; -iJ! ~J ~ 3: région génito-anale chez le mâle (14) 5) .ormes poils de la femelle sont 3 la patte l mais la différence :Jmelle. FAIN, 1955 ~ yrmecocichla nigra (Vieill.) du Figs.16-l9. Boydaia psalidoprocnei FAIN, 1956: genu et tibia 1 du côté droit et en vue dorsale chez la femelle (16) et le mâle (17). Boydaia sinensis FAIN et BAFORT,1963: coxae III et IV chez la femelle (18) et le mâle (19) Male. Fente génitale longue de 50 à 60 ft, largement ouverte. Testi­ cule formant une masse transversale irrégulière, se prolongeant vers l'arrière par une partie rétrécie en direction de l'orifice sexuel. Des petits canaux sont visibles en profondeur, de chaque côté de l'orifice sexuel. 60 A. FAIN: 3. Boydaia sinensis FAIN et BAFORT, 1963 Femelle (paratype) (Fig. 18). Fente génitale étroite, longue de 90 f-l chez un specimen. Sternite prégénital relativement grand. Coxae III et IV avec rares lignes chitineuses souscuticulaires ne formant pas de réseau. Male (paratypes) (Fig. 19). Fente génitale largement ouverte, longue de 50 f-l. Sternite prégénital plus petit. Testicule en avant de l'orifice sexuel, formant une masse irrégulière de forme variable d'après les specimens. Coxae III et IV avec un réseau de lignes bien marqué. 4. Boydaia falconis FAIN, 1956 Femelle (paratypes). Fente génitale longue de 75 à 90 f-l. Sternite prégénital présent. La plupart des poils du corps (face dorsale) et des pattes atteignent ou dépassent 30 f-l de long. Male (specimen provenant de Falco tinnunculus). Fente génitale longue de 50 à 60 f-l, à lèvres écartées. Sternite prégénital absent. Le testicule forme une masse transversale irrégulière. Les poils du dos et des pattes ne dépassent pas 20 à 22 f-l. 5. Boydaia trochila FAIN, 1958 Femelle (paratypes). Fente génitale longue de 50 à 80 f-l. Sternite prégénital présent. Male (paratype). Fente génitale longue de 51 f-l, à lèvres écartées. Sternite prégénital absent. La masse testiculaire est très peu distincte. Sa structure n'est que partiellement granuleuse, la plus grande partie présentant un aspect plus ou moins hyalin. Présence de deux petits canaux, en profondeur, aboutissant à l'orifice sexuel. 6. Neoboydaia (Neoboydaia) psittaculae FAIN, 1962 Femelle (paratypes et holotype) (Fig. 11). Fente génitale longue de 105 (holotype) à 120 f-l. Sternite prégénital présent. Male (allotype) (Fig. 10). Fente génitale longue de 75 f-l. Sternite prégénital absent. La masse testiculaire est peu distincte. Petits canaux peu chitinisés visibles en profondeur autour de l'orifice sexuel. 7. N eoboydaia (Neoboydaia) latiralli FAIN, 1962 Femelle (allotype). Fente génitale longue de 90 f-l, et étroite. Sternite prégénital bien développé. Poils intercoxaux 2-2-2; le poil interne des fémurs l, II et IV est barbulé. Male (holotype). Fente génitale longue de 60 f-l, et à lèvres écartées. Sternite prégénital absent. Petits canaux chitinisés visibles autour de Le dimorpru l'orifice sexuel. Testicule 1 Poils intercoxaux 2-2-0; le 8. N eoboydaia ( Femelle (paratype). FeIi Sternite prégénital absent. Male (paratype). Fente absent. Testicule voluminel 9. Neoboydaia 1 Femelle (paratypes). Fel specimens, et étroite. Stel Poils génitaux 5-5, tous ex1 Male (paratype). Fente Sernite prégénital absent. formant une masse bilobée, profondeur et aboutissant à 10. Trispeleognathus (N Femelle (paratypes). Fe Sternite prégénital présent. Male (paratype). Fente Sternite prégénital absent. I. à l'orifice sexuel, sont présE Il. Trispeleognathus (T Specimens examinés: pre Urundi. Femelle. Fente génitale mais petit. Male. Fente génitale Ion testicule forme une volumir 12. AstrÏ­ Specimens examinés: pre Femelle (Fig. 13). Fent­ Sternite prégénital présent. Male (Fig. 12). Fente gé Sternite prégénital absent. • par un pont étroit. Poils g une paire de poils interneEl avant de l'orifice génital pl"' Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae 1963 ::litale étroite, longue de 90 fl Rtivement grand. Coxae III !ticulaires ne formant pas de ::BAFORT, ,le largement ouverte, longue esticule en avant de l'orifice forme variable d'après les :l de lignes bien marqué. iN, 1956 ngue de 75 à 90 fl. Sternite _u corps (face dorsale) et des g. innurwulus). Fente génitale ernite prégénital absent. Le Les poils du dos et ~gulière. 1958 ngue de 50 à 80 fl. Sternite :IN, e de 51 fl, à lèvres écartées. Julaire est très peu distincte. lIeuse, la plus grande partie in. Présence de deux petits 'ice sexuel. taculae FAIN, 1962 1). Fente génitale longue de 1 présent. •le longue de 75 fl. Sternite peu distincte. Petits canaux ~r de l'orifice sexuel. ~iralli FAIN, 1962 e de 90 fl, et étroite. Sternite ux 2-2-2; le poil interne des de 60 fl, et à lèvres écartées. chitinisés visibles autour de 61 l'orifice sexuel. Testicule bien développé formant une masse bilobée. Poils intercoxaux 2-2-0; le poil ventral des fémurs l, II et IV est nu. ~ 8. Neoboydaia (Aureliania) pternistis FAIN, 1955 Femelle (paratype). Fente génitale longue de 80 à 100 fl, et étroite. Sternite prégénital absent. Male (paratype). Fente génitale longue de 45 fl. Sternite prégénital absent. Testicule volumineux formant une masse arrondie unique. 9. Neoboydaia (Aureliania) merops FAIN, 1955 Femelle (paratypes). Fente génitale longue de 60 à 120 fl d'après les specimens, et étroite. Sternite prégénital peu développé ou absent. Poils génitaux 5-5, tous externes (en dehors du vestibule génital). Male (paratype). Fente génitale longue de 50 fl, à lèvres écartées. Sernite prégénital absent. Poils génitaux 2-3 (externes). Testicule formant une masse bilobée. Deux petits canaux chitinisés visibles en profondeur et aboutissant à l'orifice sexuel. 10. Trispeleognathus (Neospeleognathus) schoutedeni FAIN, 1955 Femelle (paratypes). Fente génitale longue de 90 à 100 fl, étroite. Sternite prégénital présent. Male (paratype). Fente génitale longue de 70 fl, à lèvres écartées. Sternite prégénital absent. Les deux petits canaux profonds aboutissant à l'orifice sexuel, sont présents. Il. Trispeleognathus (Trispeleognathus) striatus CROSSLEY, 1952 Specimens examinés: provenant du Pigeon domestique du Ruanda­ Urundi. Femelle. Fente génitale longue de 100 fl. Sternite prégénital présent mais petit. Male. Fente génitale longue de 65 fl. Sternite prégénital absent. Le testicule forme une volumineuse masse médiane légèrement bilobée. 12. Astrida caprimulgi FAIN, 1955 Specimens examinés: provenant de Glaucidium perlatum. Femelle (Fig. 13). Fente génitale longue de 60 à 80 fl, et étroite. Sternite prégénital présent. Poils génitaux 5-5, tous externes. Male (Fig. 12). Fente génitale longue de 40 à 50 fl, à lèvres écartées. Sternite prégénital absent. Testicule formé de 2 masses arrondies réunies par un pont étroit. Poils génitaux: il y a 5 paires de poils externes et une paire de poils internes situées dans le vestibule immédiament en avant de l'orifice génital proprement dit. 249 62 A. FAIN: Le dimorphisme sexuel chez les Ereynetidae Z. f. Parasitenkunde 23, 50-62 ( 13. Paraspeleognathopsis (Paraspeleognathopsis) galagoensis FAIN, 1956 Femelle (paratype). Fente génitale dépassant 60 ft de long et étroite. Poils génitaux: 3-3 (tous externes). Male (paratype). Fente génitale longue de 40 à 50 ft, à lèvres écartées. Masse testiculaire très peu distincte. Poils génitaux: 1-1 (externes). 14. Paraspeleognathopsis (Speleorodens) strandtmanni FAIN, 1955 Spécimens examinés: provenant de Tamiscus, du Ruanda-Urundi. Femelle. Fente génitale longue de 45 à 75 ft, et étroite. Sternite prégénital faiblement développé ou absent. La face antérieure du fémur, du genu et parfois aussi du tibia 1, porte 2 (ou 1) poil modifiés, ovoides et beaucoup plus gros que les autres poils de la patte (voir FAIN, 1960). Male. Fente sexuelle longue de 35 à 45 ft. Sternite prégénital absent. Il n'y a pas de poils spécialisés plus gros sur les fémur, genu et tibia de la patte 1. Bibliographie FAIN, A.: Nouvelles observations sur les acariens de la famille Speleognathidae parasites des fosses nasales chez les batraciens, les oiseaux et les mammifères. Ann. Parasit. hum. comp. 31, 643-662 (1956). - Sur la position systématique de Riccardoella eweri Lawr. et de Boydaia angelae Wom. Remaniement de la famille Ereynetidae. Rev. Zool. et Bot. Afr. 55, 249-252 (1957). - Notes sur les acariens de la sous·famille Speleognathinae FAIN 1957 (Trombidi­ formes-Ereynetidae Oudemans). Essai de groupement sous-générique. Rev. Zool. et Bot. Afr. 58, 175-183 (1958). - Les acariens nasicoles des Batraciens. Revision des Lawrencarinae FAIN, 1957. (Ereynetidae: Trombidiformes). Bull. Inst. roy. Sei. nat. Belg. 38 (25), 1-69 (1962a). -- Un organe sensoriel propre aux Ereynetidae: «l'organe ereyneta1». Remarques sur l'évolution de la chaetotaxie dans ce groupe d'acariens (Trombidiformes). Acarologia 4, 297-306 (1962b). - Acariens parasites des voies respiratoires des Psittaciformes. Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg. 98, 312-323 (1962c). - Trois nouveaux speleognathines (Ereynetidae: Trombidiformes). Rev. Zool. et Bot. Afr. 66, 363-369 (1962d). - Insects of Macquarie Island. Acarina: Trombidiformes: Ereynetidae. Pacifie Insects 4, 921-928 (1962e). - Chaetotaxie et classification des Speleognathinae (Acarina: Trombidiformes). Bull. Inst. roy. Sei. nat. Belg. (sous presse 1963). - , et J. BAFORT: Deux nouveaux acariens parasites nasicoles du Rossignol du Japon Leiothrix lutea Swainson. Bull. Soc. Roy. Zool. Anvers (sous presse 1963). --, et M. NADCHATRAM: Acariens nasicoles de Malaisie. 1. Ereynetoides malayi n. g., n. sp., parasite d'un Nectarin (Ereynetidae: Trombidiformes). Z. Parasitenk. 22,68-82 (1962). Prof. A. FAIN, Institut de Médecine Tropicale Prince Leopold, 155, Rue Nationale, Anvers (Belgique) LE DIMORPHISME SE (ACARIN... Avec (Manu8cï * Travail subsidié par le Rese Institute of Allergy and Infectiou