L`îlot de chaleur urbain et le changement climatique

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L’îlot de chaleur urbain et le changement climatique :
application à l’agglomération rennaise
N°30
Xavier FOISSARD, Hervé QUENOL, Vincent DUBREUIL
Laboratoire LETG Rennes COSTEL, Rennes Métropole
Ilot de chaleur
urbain
Changement
climatique
Adaptation
Climat urbain
Réseau de stations météorologiques dans
l’agglomération rennaise
Évaluation de l’îlot de chaleur urbain

Climatologie aux échelles fines
o
o
o

Modélisation
Mise en place d’un réseau de mesures (stations météorologiques, capteurs de
température…)
Analyse spatiale et temporelle de l’îlot de chaleur : observation et évaluation des
spécificités climatiques (occurrence, intensité…)
Cartographie de l’îlot de chaleur urbain : analyse de l’occupation du sol et
spatialisation
Scénarios du changement climatique et canicules en ville
o
Utilisation des sorties de modèles du GIEC (Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat) régionalisées pour évaluer la
fréquence et l’intensité des vagues de chaleurs selon différentes projections
(horizons 2030-2100)
Travaux effectués & résultats
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Un réseau de 21 stations météorologiques a été déployé dans l’agglomération rennaise. L’intensité moyenne de l’ICU observé est de 1,1°C en 2011.
Pour 1/3 des nuits, l’écart des températures minimales est supérieur à 3°C entre le centre-ville et la campagne avoisinante.
La méthode de spatialisation utilisée permet de construire des modèles expliquant 83% de la variabilité de l’îlot de chaleur urbain à l’échelle de
l’agglomération et 93% de la variabilité expliquée à l’échelle des quartiers. Des indices d’occupation du sol comme la densité de bâti, la densité de
végétation ou le Sky View Factor (Oke, 1981) ont été utilisés afin d’évaluer l’îlot de chaleur urbain potentiel résultant des différents quartiers.
Les modèles régionalisés par le CERFACS (Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique) révèlent une augmentation
du nombre de journées caniculaires à Rennes (où le phénomène d’îlot de chaleur devient sensible). Par exemple, en été, le nombre de journées « très
chaudes » (Tx ≥ 30°C) double entre les périodes 1980-2009 et 2050-2079.
Méthode de spatialisation de l’îlot de chaleur urbain
Perspectives & propositions

Problématiques
Végétation haute
Végétation basse
o
o

Adaptation au changement climatique des villes par
l’atténuation du phénomène d’îlot de chaleur urbain
Surfaces
imperméables
Bâti, hauteurs des
bâtiments
Mise en place d’outils d’aide à la décision pour l’élaboration
du PCET (Plan Climat Energie Territorial)
Réseau hydrique
Altitude
Sujets d’étude
o
o
o
Elaborer des formes urbaines optimisant le confort
climatique pour l’aménagement de nouveaux quartiers :
structures spatiales des espaces verts et des bâtiments
Distance au centreville
Caractéristiques de l’occupation du sol
A l’échelle de l’agglomération (r=100m)
A l’échelle des quartiers (r=30m)
Diagnostic territorial pour différentes communes avec des
études comparatives : solutions d’adaptations convergentes ?
Rayon des zones
tampons (m) autour des
stations :
Suivi à long terme de l’îlot de chaleur urbain : dispositif de
mesure et d’information pendant et après un épisode caniculaire
B50, B100, B200, B400,
B500, B600, B700, B800,
B900, B1000, B2000
Aires de représentativité des stations
météorologiques
Laboratoire LETG Rennes COSTEL - UMR 6554 CNRS - OSUR
Université Rennes 2 (bureau N206)
Place du Recteur Henri Le Moal
CS 24 307
35043 RENNES CEDEX
Contact
Xavier FOISSARD
Doctorant
[email protected]
06.43.66.81.16 - 02.99.14.18.47
Les Rencontres de la Transition Écologique en Bretagne,
au 15e Carrefour des Gestions Locales de l’Eau, le 29 janvier 2014 à Rennes
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