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CAMPAGNE CONTRE LES BELGES
César apprenant de Labiénus, que les Belges forment une ligue contre
les Romains ; lève deux légions et rejoint son armée avec laquelle il atteint la
frontière belge en 15 jours. Il avait huit légions plus les auxiliaires soit environ
50.000 hommes.
César traite avec les Rèmes (soumis ) et occupe leur territoire comme
base arrière. Les Belges tentent un coup de main sur Bibrax (Laon) ; Icius, le
commandant de la place est forcé de demander du secours à César. Celui-ci
fait entrer des troupes dans Bribax, pendant que les belges ravagent le
territoire des Rèmes et se rapprochent du camp romain. César repasse l’Aisne
et culbute dans le fleuve l’ennemi qui se sépare et bat en retraite dans la nuit.
César les poursuit, les atteint et les bat.
Le lendemain, César entre sur le territoire des Suessions et se prépare
à assiéger Noviodunum (Soissons), qui se rend sans combat. Puis il marche sur
Bratuspantium (emplacement incertain), dont les habitants demandent la paix
– César signale l’impression profonde produite sur les Gaulois par les machines
de guerre romaines.
César accorde la grâce des Bellovaques, qui livrent des otages et leurs
armes ; il marche ensuite contre les Ambiens, qui se soumettent sans combat.
César arrive chez les Nerviens (Nord), qui avec leurs alliés, l’attendent
derrière la Sambre. Le chef romain envoie des éclaireurs choisir l’emplacement
du camp – Napoléon III, érudit dans l’histoire de César, pense que ce camp
aurait été Bavay, d’autres le place plutôt près de Neuf-Mesnil.
Alors que l’infanterie romaine est occupée à fortifier le camp, les
Nerviens attaquent avec une rapidité qui sème le désordre dans l’armée
romaine ; la position de celle-ci est critique, d’autant plus que là où se trouve
César, il lui est impossible de diriger l’ensemble des combats.
Source indéterminée
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CAMPAGNE CONTRE LES BELGES
La 9ème et 10ème légion culbutent les Atrébates (peuple des environ
d’Arras ), la 11ème et la 8ème, au centre repoussent les Viromanduens et la 7ème
et la 12ème placées à droite , cette dernière est enveloppée par les Nerviens,
qui envahissent le camp .
La cavalerie romaine est en fuite ainsi que leurs alliés trévises qui
annoncent à César la défaite. Mais le combat change bientôt de face. La
résistance des Nerviens est acharnée, mais presque détruits, ils offrent leur
soumission à César qui l’accepte.
Les Aduatuques, peuple de la Gaule Belgique, parti pour secourir les
Nerviens, apprennent la victoire de César ; ils se retirent donc dans leur
oppidum (emplacement actuel de la citadelle de Namur ). Mais, l’approche des
machines romaines est tellement effrayante que les Aduatuques capitulent
sans même avoir combattu.
César exige la remise des armes ; les assiégés en jettent une grande
quantité dans les fossés et ouvrent leurs portes. César prend leur oppidum et
fait vendre à l’encan ( par enchère), hommes (quelques centaines) et choses.
Napoléon III place la déroute des Nerviens à la fin de Juillet et celle
des Aduatuques, dans les premiers jours de septembre, ce qui fait dire que le
siège à duré près d’un mois.
57 avant Jésus Christ soit la 697 ème année de Rome
Source indéterminée