Nouvelles - Activités régulières de Beth B`nei Tsion

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We pray every week for
the leaders of the Jewish
Ministry,
Shabbat Shalom Newsletter
Ressources :
• Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org
À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat
hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc.
•
617
jA;lAvV;b
3 1 J a n v i e r / 11 S h e v a t
2015 / 5775
Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com
Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site
est fait pour vous.
Développement profession-
• Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts
Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela.
nel urbain :
Le CCAJAF (Centre Culturel
d’Amitié Judéo-Adventiste de
France) c’est :
- Une formation professionnelle
Urbaine pour le Ministère en
faveur des Juifs
- Des cours pour les
étudiants en théologie.
- L’aide à l’implantation de
nouvelles congrégations
- Encourager le dialogue
Judéo-adventiste entre
rabbins et théologiens.
• Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist
Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil.
Sommaire
• Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com
Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher !
• Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org
Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes
du Septième Jour.
Nous prions
• Site Internet Russe : http://www.boruh.info
pour les dirigeants
Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque
semaine.
chaque semaine
du ministère
Judéo-adventiste,
selon la liste de
prière de 2014.
Je suggère que
nos collaborateurs
prient du 1er au 7
CCAJAF
Paris
Journal d’information et de formation publié par le
Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France
Sous la responsabilité du Bureau de
la Mission adventiste de la Conférence générale
Hubert Paulleta
8
Nouvelles
p. 1
Commentaires de la Parasha p. 2-4
Haftara p. 4-5
Écrits apostoliques
p. 5
Histoires
p. 6
Le coin de l’Inspiration p. 6-7
Coloriage pour enfants
p. 7
Journal
d’information
hebdomadaire
Judéo-adventiste
Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/
Journal d’information et de formation — Numéro 617 — 31 janvier 2 0 1 5 / 1 1 S h e v a t 5 7 7 5
Richard Amram Elofer
Shabbat - Beshallach
Publication anglaise :
Richard-Amram Elofer
Publication russe :
Alexandra Obrevko
Publication hollandaise :
Hubert Paulleta
Publication française :
Sabine Baris
Emails :
février 2015 pour
Jeff et Barbara
Zeremski, éditeurs
Alexandra Obrevko
Anglais : [email protected]
Russe : [email protected]
Français : [email protected]
Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org
Shalom Adventure
et pasteurs/Rabbi
des communautés
Espagnol : [email protected]
Portugais: [email protected]
Hollandais : [email protected]
Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta,
Sabine Baris et Advent Digital Media
du web magazine
hébraïques
adventistes de St
Petersbourg et de
Sabine Baris
New Port Richey en
Floride.
Nouvelles
Nouvelle publication en
hébreu
v La maison d’édition Israël Field a publié, il
y a quelques années de cela, le livre Patriarches et
Prophètes en plusieurs volumes pour rendre sa
lecture plus aisée.
Fin 2014, une
nouvelle édition
de ce livre a été
publiée, en un
seul
volume
(d’environ 580
pages) comme la
version originale.
Si vous êtes
intéressés
par
l’achat de ce livre,
vous pouvez le
commander via
e-mail auprès du pasteur Shalom David : shalom_
[email protected]
Célébration du 70ème
anniversaire de la libération
d’Auschwitz
v Le 27 janvier, le monde libre a célébré le
70ème anniversaire de la libération du camp
de concentration nazi, Auschwitz, par l’armée
soviétique. Auschwitz n’était pas seulement un
camp mais un grand complexe appelé camp
“d’Auschwitz-Birkenau”. Selon l’encyclopédie
de l’Holocauste (voir http://www.ushmm.org/
wlc/en/article.php?Moduled=10005189), le
camp de concentration d’Auschwitz était le plus
grand complexe construit par le régime nazi. Il
comprenait 3 camps principaux abritant toutes
sortes de prisonniers et de forçats. L’un de ces
camps a même servi de centre d’éxécution pendant
une certaine période. Des trains arrivaient
régulièrement à Auschwitz-Birkenau, (à partir
de 1942 jusqu’en 1944) transportant des Juifs
provenant de tous les pays d’Europe annexés par
les Allemands ou leurs alliés. Voici un exemple
du nombre de déportés par pays : Hongrie:
426 000 ; Pologne : 300 000 ; France : 69 000 ;
Pays-Bas : 60 000 ; Grèce : 55 000 ; Bohême et
Moravie : 46 000 ; Slovaquie : 27 000 ; Belgique :
25 000 ; Yougoslavie : 10 000 ; Italie : 7 500 ;
Norvège : 690 ; autres : 34 000. Environ 1.1
millions de Juifs au total ont été déportés à
Auschwitz et, parmi eux, 960 000 y ont été tués.
Parmi les autres victimes on compte environ
74 000 Polonais, 21 000 Roumains (gitans),
15 000 prisonniers de guerre soviétiques et
entre 10 000-15 000 personnes de nationalités
différentes (des civils russes, tchèques,
yougoslaves, français, allemands et autrichiens).
Il est important que nous nous souvenions de
toutes ces victimes de l’antisémitisme et du régime
nazi dans les pays christianisés du 20ème siècle.
Résumé de
la Parashat
Parasha de la
semaine
Beshallach
Beshallach
L
e pharaon chasse
finalement
les
enfants d’Israël
hors d’Égypte. Sous la
forme d’une colonne de
nuages et de feu, D. les
guide vers Eretz Israël
leur faisant faire un long
détour pour éviter les
Philistins (le plus court
chemin étant par Gaza).
Regrettant la perte de
tant d’esclaves, le pharaon
poursuit
les
enfants
d’Israël avec son armée.
À
l’approche
des
Égyptiens, les Israélites
prennent peur mais D.
les protège. Moshe étend
son bâton et D. ouvre la
mer permettant au peuple
d’Israël de traverser sans
danger.
Le cœur endurci par D.,
le pharaon ordonne à son
armée de les poursuivre
mais les eaux de la mer se
referment sur elle.
Moshe et Myriam menant
respectivement les hommes et
les femmes, entonnent un
chant de reconnaissance.
Après seulement trois jours
de voyage, le peuple se plaint
de l’eau amère trouvée à leur
arrivée à Marah. Moshe
fait
miraculeusement
apparaître de l’eau potable.
À Marah, le peuple
reçoit un certain nombre
de mitsvot. Mais il
regrette déjà la nourriture
d’Égypte. D. envoie alors
“Qu’est-ce que c’est ? Car ils
ne savaient pas ce que c’était.
Moshe leur dit : C’est le pain
que l’Éternel vous donne pour
nourriture. Voici ce que l’Éternel
a ordonné : Recueillez-en, chacun
ce qu’il lui faut pour sa nourriture,
un omer par tête, selon le nombre
de personnes ; chacun en prendra
pour ceux qui sont dans sa tente. ”
(Exode 16.15-16)
jA;lAvV;b
Exode
13.17 - 17.16
Shabbat Shira
C
e shabbat est appelé
Shabbat Shira (Shabbat
du chant) car dans
la Parasha de cette semaine,
Beshallach, nous y lisons le miracle
de l’ouverture de la Mer Rouge et
le Shir (le chant) que Moshe et le
peuple d’Israël ont chanté pour
louer D. du puissant miracle qu’Il
venait d’accomplir.
Avoir foi en D.
L
a Torah nous rapporte
qu’après avoir laissé le
peuple partir, “Lorsqu’on
annonça au Pharaon et à son
entourage que les Israélites avaient
quitté le pays, ils changèrent
d’idée à leur sujet et se dirent :
Qu’avons-nous fait là ? Pourquoi
avons-nous laissé les Israélites
s’en aller, au lieu de les garder
comme esclaves ?” (Exode 14.5).
Le pharaon et son armée ont
poursuivi les enfants d’Israël et
les ont rattrappé en bord de mer.
Pris entre la mer et l’armée du
pharaon, “Les Israélites virent
que les Égyptiens s’étaient mis
en route pour les poursuivre et
que, déjà, le Pharaon arrivait. Ils
eurent très peur, ils se mirent à
appeler le Seigneur à grands cris”
(Exode 14.10). Moshe pria et D.
lui répondit : “Le Seigneur dit à
2
Moshe : Pourquoi m’appelles-tu
à l’aide ? Dis aux Israélites de se
mettre en route. Prends ton bâton
en main et élève-le au-dessus de
la mer ; ouvre ainsi un passage
dans la mer afin que les Israélites
puissent la traverser à pied sec.”
(Exode 14.15-16). Après avoir
traversé la mer et au vu de leurs
ennemis engloutis dans l’eau, leur
foi fut affermie “Les Israélites
virent avec quelle puissance le
Seigneur était intervenu contre
l’Égypte. C’est pourquoi ils
reconnurent son autorité ; ils
mirent leur confiance en lui et
en son serviteur Moshe. Alors
Moshe et les Israélites chantèrent
ce cantique à l’Éternel.”
(Exode 14.31-15.1).
La mer ne s’est ouverte que
lorsque la première personne,
Nachshon ben Aminadav, a mis
le pied dans l’eau, démontrant
ainsi sa foi en D. C’est à ce
moment seulement que D. a
ouvert le passage dans la mer qui
a permis au peuple tout entier de
la traverser. Voyant les Israélites
s’échapper, les Égyptiens se
sont lancés à leur poursuite.
Les eaux de la mer ont afflué et
englouti les Égyptiens lorsque le
dernier hébreu a posé son pied
sur la terre ferme. De l’acte de
foi de Nachshon, nos sages ont
appris que même si D. est prêt
à accomplir un miracle il attend
que nous démontrions notre foi
et notre confiance en Lui car c’est
par cet acte de foi que D. déverse
ses bénédictions sur nous.
Miracles de la
mer
N
ous avons très peu
d’information sur ce
qui s’est passé pendant
l’Exode excepté ce que les Juifs
se transmettent de génération
en génération d’après la tradition
juive. On dit que plusieurs
miracles ont eu lieu à la mer ; en
voici quelques exemples :
1) Les eaux de la mer se sont
divisées.
2) L’eau formait comme un
plafond, une protection au-dessus
de leurs têtes.
3) Les eaux se sont divisées en
douze passages permettant un
accès à chaque tribu d’Israël.
4) Le sol était complètement sec.
5) 
Les murs d’eau étaient
transparents de telle sorte que
chaque tribu pouvait se voir à
travers
6) Ceux qui avaient soif n’avaient
qu’à tendre la main sur le mur
d’eau pour que de l’eau pure et
potable en découle.
J’ignore si cela est vrai ou pas, mais
il est intéressant de voir comment
le peuple juif se représente la
traversée de la mer.
L’ange d’Elohim
L
a Torah rapporte ceci :
“L’Ange de Dieu qui
allait devant le camp
d’Israël, partit et alla derrière eux ;
et la colonne de nuée partit de
devant eux et se tint derrière eux.”
(Exode 14.19). Rabbi Noson
demanda à Rabbi Shimon :
Partout ailleurs dans la Torah,
l’ange est nommé l’ange de
YHWH (le saint nom utilisé
pour décrire la miséricorde de
D.) ;pourquoi dans ce passage estil question de l’ange d’Elohim ?
Rabbi Shimon répondit : Elohim
fait toujours référence à l’attribut
de justice de D. Cela signifie
qu’à ce moment précis, les Juifs
étaient en train d’être jugés, pour
savoir s’ils devaient être détruits
avec les Égyptiens ou bien sauvés.
(Yalkut, Beshalach, 233).
Le chant de
Moshe
L
a Torah déclare : “Alors
Moshe et les Israélites
chantèrent ce cantique
à l’Éternel.” (Exode 15.1). Le
chant que Moshe a entonné avec
les Israélites après avoir traversé
la mer commence avec les mots
suivants : Az Yashir. Nos sages ont
introduit le Az Yashir au siddur et
aux prières matinales pour qu’on
puisse le réciter tous les jours.
Les prières matinales se
terminent par le Az Yashir parce
qu’il décrit comment D. peut
changer la nature quand Il le juge
nécessaire. Que nous apprend
le Az Yashir chaque jour ? Que
l’Exode d’Égypte ne pouvait être
complet que lorsque les Israélites
seraient débarassés des Égyptiens.
Ce qui eut lieu après la traversée
de la mer. C’est pourquoi le chant
Az Yashir représente le point
culminant de l’Exode.Le Talmud
donne le commandement
suivant : “Souviens-toi de l’Exode
chaque jour de ta vie.” En récitant
le Az Yashir, nous accomplissons
donc chaque jour la mitsvah
du souvenir de l’Exode. Le fait
de réciter le Az Yashir chaque
jour nous enseigne une leçon
importante. L’ouverture de la mer
s’est produite lorsque les Israélites
ne voyaient aucune issue à leur
situation. Se diriger vers la mer,
était la dernière chose à laquelle
ils auraient pensé. C’est pourtant
la solution que D. a choisi pour
leur salut.
De même, nous nous souvenons
chaque jour que quelle que soit la
difficulté de notre situation, nous
ne devons jamais renoncer, mais
continuer à avoir foi en D.car,Son
aide et Son salut peuvent arriver à
tout moment et par le moyen et
dans le lieu le plus improbable.
Glorifier D.
L
a Torah déclare : “Il est
mon Dieu : Je veux
lui rendre hommage.”
(Exode 15.2). Comment les
Juifs mettent-ils ce verset en
application ?
Quand on accomplit les mitsvot
(commandements) de D. le
Talmud (Shabbat 133b) nous
recommande de glorifier D. pour
la mitsvah et pour l’accomplir le
mieux possible, d’avoir une belle
soukkah et un beau rouleau de
la Torah. C’est la même attitude
qu’il nous est demandé d’avoir
quand on pratique la charité ; en
effet, Rambam dit ceci : “quand
vous donnez à manger à une
personne affamée, donnez-lui la
nourriture la meilleure et la plus
goûteuse. Et quand vous donnez
des vêtements aux nécessiteux,
donnez-leur vos plus beaux
vêtements.”
Femmes de foi
L
a Torah nous rapporte
de manière détaillée
comment les femmes ont
chanté,dansé et joué du tambourin
pour louer D. “Miryam, la
prophétesse, sœur d’Aharon, prit
3
des cailles pour qu’ils
en consomment la chair
et il leur donne aussi
la manne, un pain qui,
miraculeusement, tombait
chaque jour du ciel, excepté
le shabbat. Le vendredi, le
peuple pouvait en prélever
une double portion pour
les besoins du shabbat. Nul
ne pouvait en obtenir plus
que la portion journalière
et la manne collectée le
vendredi suffisait pour
deux jours si bien que les
Juifs pouvaient se reposer
le shabbat.
Un plein omer de manne
a été conservé pour les
générations futures en
guise de témoignage.
Le peuple se plaint
à nouveau du manque
d’eau, et Moshe fait
miraculeusement jaillir de
l’eau d’un rocher.
Peu
après,
Amalec
attaque Israël. Joshua
mène le peuple à la bataille
tandis que Moshe prie
pour leur victoire.
Haftara
Juges 4.4 - 5.31
là, Déborah, prophétesse,
femme de Lappidoth, était
juge en Israël.” (Juges 4.4).
Dans la Parasha, nous
avons la description d’une
autre prophétesse, Miryam.
“Alors la prophétesse
Miryam, sœur d’Aharon,
prit
son
tambourin.
Toutes les femmes d’Israël
la suivirent en dansant
au son des tambourins.
Miryam reprenait devant
elles le refrain : Chantez
en l’honneur du Seigneur :
il a remporté une victoire
éclatante, il a jeté à la mer
chevaux et cavaliers !”
(Exode 15.20-21).
Miryam fut la première
prophétesse en Israël. En
effet, D. utilise les hommes
et les femmes pour révéler
Sa volonté à l’humanité.
Tout comme Miryam fut
un grand soutien pour
Moshe, Déborah a soutenu
Barak, le chef de l’armée
d’Israël : “Alors Déborah
dit à Baraq : Lève-toi, car
voici le jour où l’Éternel
livre Sisera entre tes
mains. L’Éternel se met
en campagne devant toi.
Et Baraq descendit du
mont Thabor, avec dix
mille hommes à sa suite.
L’Éternel mit Sisera, tous
ses chars et tout son camp
manne à cette nourriture qui ressemblait à de la graine de coriandre ;
elle était blanche et avait le goût d’un
gâteau au miel.”
(Exode 16.31)
© : www.sermonview.com
L
e texte de la
Haftara parle de
Déborah,
l’une
des rares prophétesses de
la bible : “Dans ce temps-
“La maison d’Israël donna le nom de
à la main le tambourin, et toutes
les femmes sortirent à sa suite,
avec des tambourins et des danses.
Miryam leur répondait : Chantez
à l’Éternel, car il a montré sa
souveraineté.” (Exode 15.20-21).
D’après nos sages, plus que les
hommes, les femmes croyaient
réellement que D. accompliraient
d’autres miracles pour le peuple
d’Israël. Elles s’étaient fabriquées
des tambourins déjà en Égypte,
dans l’intention de célébrer
l’Exode. Elles se sont servies de ces
tambourins pour accompagner
leurs chants de louange à D.
Chanter la
louange divine
L
es miracles affectent
chacun de nous chaque
seconde de nos vies. La
vie elle-même est un perpétuel
miracle. Nous rappeler de cela,
nous donne une perspective
différente de la vie et de la relation
que D. entretient avec nous. En
se souvenant chaque jour de
ce miracle, nous “chantons” la
louange divine.
La lecture de
la Torah
L
4
’ événement national qui
s’est produit juste après
l’ouverture de la mer et
le “Chant de la Mer” a encore
aujourd’hui une portée sur la
communauté juive. “Et après trois
journées de marche dans le désert,
ils ne trouvèrent pas d’eau.... C’est là
que l’Éternel donna au peuple des
prescriptions et des ordonnances.”
(Exode 15.22, 25). Le peuple
d’Israël a reçu la Torah et a partagé
une expérience collective. Trois
jours de marche après la première
révélation de D. - l’ouverture de la
mer - le peuple d’Israël eu soif. Ils
recherchent plus qu’une nourriture
physique. Ils demandent une
révélation continue, un dialogue
sans fin avec D. et D. leur donne
certaines lois de la Torah - hok
u’mishpat. Depuis ce jour, les Juifs
ne laissent pas un intervalle de trois
jours entre les lectures publiques
de la Torah, qui depuis des
millénaires, se font le lundi, le jeudi
et le Shabbat. Cette nourriture
spirituelle les a élevé et leur a permis
de faire face aux épreuves et et aux
défis qui se dressaient devant eux.
Mieux que
ce qu’ils
s’imaginaient
L
a Torah déclare : “Ils
arrivèrent à Élim,
où il y avait douze
sources d’eau et soixante-dix
palmiers. Ils campèrent là,
près de l’eau.” (Exode 15.27).
Il est intéressant de noter que
les enfants d’Israël sont arrivés
à Élim depuis Mara, où ils se
sont plaint de l’amertume de
l’eau. Ils ne sont restés qu’un
jour à Mara, alors qu’ils ont
passé vingt jours à profiter de
l’abondante eau pure d’Élim.
D’après le Chofetz Chaim,
Rabbi Yisrael Meir Kagan,
c’est parce que nous, mortels,
avons des visions limitées
que nous avons beaucoup de
plaintes. Nous nous plaignons
et nous nous inquiétons de
ce que les choses ne sont pas
comme on le voudrait, il y
a toujours quelque chose
qui manque. Si les Israélites
avaient pris conscience qu’ils
trouveraient bientôt de l’eau
potable à Élim, ils ne seraient
pas venus se plaindre auprès
de Moshe à propos de l’eau.
Ils auraient dû être un peu
plus patients. Et s’ils avaient
attendu en silence, les choses
se seraient passées bien mieux
qu’il ne l’imaginaient.
Si nous restons patients, que
nous nous efforçons de faire
confiance en D. et que nous
faisons notre part, nous ne
souffrirons pas inutilement en
songeant aux souffrances de
demain.
Écrits apostoliques — 1 Théssaloniciens 4.16-17
La Torah déclare : “Alors
Moshe et les Israélites
chantèrent ce cantique à
l’Éternel.” (Exode 15.1). Le
verbe “chanter” en hébreu
s’écrit yashir, qui est, d’après
les règles de grammaire
hébraïque, le verbe au futur.
Les Rabbis voient, dans ce
choix inapproprié du futur un
indice de la résurrection des
morts. En effet, si on le traduit
littéralement, le texte dit que
Moshe et les enfants d’Israël
“chanteront” ce cantique à
l’avenir. Nos sages interprètent
cela comme une prophétie ;
en fait, Moshe et les enfants
d’Israël chanteront ce cantique à
la résurrection des morts. Ainsi,
le chant de notre Parasha, qui
est un chant de reconnaissance
à D. pour le miracle (ouverture
de la mer) qu’il a accompli pour
le peuple d’Israël est, en fait,
le chant de la résurrection ;
en effet, c’est ce chant-là que
ceux qui expérimenteront la
résurrection chanteront sous
l’inspiration divine (voir les
citations de Rashi : Mechilta,
Beshalach,).
La résurrection est une
vérité fondamentale de la
bible, du Tanach et de la
Brit-Hachadasha, comme le
souligne le prophète Daniel
“Beaucoup de ceux qui dorment
dans la poussière de la terre se
réveilleront, les uns pour la
vie éternelle et les autres pour
la honte, pour l’abjection
éternelle.” (Daniel 12.2). Après
le premier péché, le ToutPuissant a dit à Adam : “Car tu
es poussière, et tu retourneras
à la poussière.” (Genèse 3.19).
La mort est la destinée de
chaque homme et de chaque
femme sur terre, c’est pourquoi,
parlant de la mort, Daniel
parle de ceux qui “dorment
dans la poussière” et qui “se
réveilleront” de la mort, c’est à
dire à la résurrection. La mort
n’est pas un état de “félicité” ni
de “joie”, la mort est un lieu de
silence, où il n’y a ni science,
ni actions, comme l’affirme le
Roi Salomon “Tout ce que ta
main trouve à faire avec ta force,
fais-le ; car il n’y a ni activité,
ni raison, ni science, ni sagesse
dans le séjour des morts où
tu vas.” (Ecclésiaste 9.10). En
hébreu, le Sheol est le terme
technique pour désigner la
mort. C’est pourquoi, selon
la bible, l’espérance des morts
est la résurrection. Avant la
résurrection, il n’y a pas de vie
après la vie. Cette résurrection
se fera à la venue du Mashiach :
“Car le Seigneur lui-même,
à un signal donné, à la voix
d’un archange, au son de la
trompette de Dieu, descendra
du ciel, et les morts en Mashiach
ressusciteront en premier lieu.”
(1 Thessaloniciens 4.16). “Les
morts en Mashiach” sont ceux
qui héritent de la vie éternelle
et ceux qui seront vivants, dans
le Mashiach, lors de sa venue,
auront aussi la vie éternelle :
“Ensuite, nous les vivants, qui
serons restés, nous serons enlevés
ensemble avec eux dans les
nuées, à la rencontre du Seigneur
dans les airs, et ainsi nous serons
toujours avec le Seigneur.”
(1 Thessaloniciens 4.17).
C’est une source d’encouragement pour chacun d’entre
nous. Il est intéressant de noter
que les Écrits Apostoliques
viennent confirmer ce que la
tradition juive dit à propos du
chant de Moshe : c’est le chant
de la résurrection. Yochanan,
l’un des talmidim de Yeshoua,
plus connu sous le nom Jean,
nous donne une description de
ceux qui seront au Royaume
de D. : “Debouts sur la mer de
cristal, ils tiennent les harpes de
Dieu. Ils chantent le cantique
de Moshe, le serviteur de Dieu,
et le cantique de l’Agneau :
Tes œuvres sont grandes et
admirables, Seigneur Dieu
Tout-Puissant ! Tes voies sont
justes et véritables, Roi des
nations ! (Apocalypse 15.3).
5
en déroute devant Baraq,
par le tranchant de l’épée.
Sisera descendit de son
char et s’enfuit à pied.”
(Juges 4.14-15).
Lorsque Moshe a obtenu
la victoire sur l’armée
égyptienne, il a entonné
un chant avec Miryam :
“Moshe et les Israélites
chantèrent en l’honneur
du Seigneur le cantique
que voici : Je veux chanter
en l’honneur du Seigneur :
il a remporté une victoire
éclatante, il a jeté à la mer
chevaux et cavaliers !”
(Exode 15.1).
Lorsque Baraq a obtenu
la victoire sur l’armée de
Sisera, il entonné un chant
avec Déborah : “En ce jourlà, Déborah chanta avec
Baraq, fils d’Abinoam :
Quand on laisse flotter sa
chevelure en Israël, quand
un peuple se porte volontaire
lui-même : Bénissez-en
l’Éternel !” (Juges 5.1-2)
“Réveille-toi,
réveilletoi, Déborah ! Réveille-toi,
réveille-toi, dis un cantique !
Lève-toi, Baraq, et
emmène tes captifs, fils
d’Abinoam !” (Juges 5.12).
Histoires et Traditions
Le coin de
l’Inspiration
v Le peuple emmenait
avec lui “de nombreux
troupeaux de brebis
et de bœufs” qui lui
appartenaient, car il
n’avait pas, comme les
Égyptiens, vendu ses
biens au roi. Le bétail
transporté en Égypte par
Jacob et ses fils s’était
beaucoup multiplié.
(PP 281).
LE PLUS GRAND
MIRACLE
D
ans son commentaire sur
Chumash (Pentateuque),
Rabbi Moshe ben
Nachman (RaMBaN) écrit que le
plus grand miracle de l’Exode fut
la folle détermination de Pharaon
à se lancer à la poursuite de ses
esclaves libérés même après avoir
vu la mer s’ouvrir devant eux. Ce
fut peut-être la manifestation la
plus spectaculaire dans l’histoire
de ce que le Roi Salomon décrit
parlant des décisions royales, “Le
cœur d’un roi est dans la main de
D.” (Mishlei 21:1)
LA VENUE DE
MASHIACH
O
n raconte l’histoire
d’un homme juif vivant
dans un petit village de
Russie. Un jour il rentra chez lui
de la synagogue et annonça avec
émotion à sa femme, “Le Rabbi
a parlé de la rédemption et du fait
que lorsque le Mashiach viendra,
il nous ramènera de l’exil pour
nous amener dans notre pays,
en Israël. Quelle merveilleuse
nouvelle ! Nos peines seront
bientôt terminées.”
“As-tu perdu la tête ?” rétorqua la
femme. “Qu’arrivera t-il à notre
maison, nos meubles ? Et qu’en
sera t-il de notre vache et de nos
poules ? Comment allons-nous
les trimbaler ? Qu’y a-t-il de si
bon dans la venue du Mashiach
s’il nous faut tout laisser derrière
nous ?
“Mais pense à tout ce qui se passera
de bon. Nous serons débarrassés
des cosaques et des pogroms !
Nous n’aurons plus à craindre nos
voisins russes !”
Après reflexion, sa femme
répondit, “J’ai une bien meilleure
solution. Que le Mashiach
prenne les cosaques et les voisins
russes avec lui en Israël. Nous
aurons alors le meilleur des deux
mondes. Nous serons débarrassés
d’eux et nous aurons toujours
notre vache et nos poules.”
UNE FOI
PARFAITE
A
près avoir écouté un
discours
enflammé
concernant
emunah
(la foi), un disciple de Rabbi
Yisrael Salanter vint le trouver
et demanda : “Rebbe, vous me
dites que si ma foi en Hashem est
parfaite, Il pourvoiera à tous mes
besoins ?”
Rabbi Salanter affirma avec le
sourire, “Oui, mon fils”. “Si l’on
a une foi parfaite dans le ToutPuissant, Il pourvoit pour nous.”
L’homme répondit rapidement.
“Bien, si c’est réellement le cas,
je n’ai plus besoin de travailler.
Je vais rester assis à étudier
laTorah et m’appuyer sur ma foi
uniquement, et les 20 000$ dont
j’ai besoin pour vivre m’arriveront
comme s’il s’agissait de la manne
du Ciel !” L’homme rentra chez
lui et commença son étude de la
Torah. Mais après une semaine,
l’argent n’étant toujours pas
arrivé, il alla trouver le Rabbi pour
se plaindre. “J’ai la foi qu’il me
faut avoir, selon vous, et jusqu’ici
aucun n’argent ne m’est parvenu !”
Rabbi Yisrael était pensif. “Voici
ce que je vous propose,” dit-il “je
vous offre aujourd’hui 8 000$
en liquide si vous vous engagez à
me donner les 20 000$ que vous
êtes sûr de recevoir pour cause de
votre foi.” L’homme bondit de son
siège. “8 000$ ! Certainement !
Je les prends.” Rabbi Yisrael
Salanter sourit et dit “De toute
évidence, vous avez plus de foi en
mes 8 000$ que dans les 20 000$
d’Hashem !”
SHABBAT
Parasha des enfants
Beshallach
jA;lAvV;b
U
n
homme
pauvre
marchait sur le bord
de la route portant un
lourd ballot. La ville était loin
et la charge était lourde, mais le
pauvre homme ne pouvait payer
un transport et n’avait d’autre
choix que de se rendre à pied à sa
destination.
Pendant sa marche, un homme
riche le rattrapa en carriole. Il eut
pitié de l’homme pauvre et lui
proposa de l’emmener, ce qu’il
accepta avec joie.
Quelques instants plus tard,
l’homme riche remarqua que
l’homme pauvre gardait sa charge
sur les épaules.
“Pourquoi ne déposez-vous pas
votre ballot ?” demanda t-il.
L’homme pauvre répondit
poliment,
“Vous
m’avez
aimablement
offert
de
m’emmener en carriole, comment
donc vous surcharger avec mon
lot ? Ce serait indécent de ma
part !”
L’homme riche rit et dit, “cela
m’est égal que vous déposiez ou
non votre ballot. Ma carriole
vous porte tous les deux quoiqu’il
en soit. Vous pouvez donc tout
aussi bien soulager votre dos de sa
charge et profiter du voyage !”
“C’est la même chose,” expliqua
le Maggid “avec Shabbat. Durant
les six jours de la semaine, D. nous
porte et répond à nos besoins.
S’Il prend soin de nous toute la
semaine, il peut certainement
répondre à nos besoins si nous
écoutons Son commandement et
nous reposons pour Shabbat.”
Exode 13.17-17.16
“Alors Moshe étendit sa main sur la mer ; l’Éternel refoula la mer toute la nuit par
un puissant vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les Israélites
entrèrent au milieu de la mer à pied sec, et les eaux furent pour eux une muraille à
leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux
du Pharaon, ses chars et ses cavaliers entrèrent après eux au milieu de la mer.
Pendant la veille du matin, l’Éternel regarda de la colonne de feu et de nuée le
camp des Égyptiens et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il écarta les roues
de leurs chars et en alourdit la marche. Les Égyptiens dirent alors : Fuyons devant
Israël, car l’Éternel combat pour eux contre les Égyptiens.”
(Exode 14.21-25)
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Le coin de
l’Inspiration
v Lorsque le Pharaon eut
laissé partir le peuple,
Dieu ne conduisit pas les
Israélites par le chemin
du pays des Philistins,
qui est pourtant le plus
court pour se rendre au
pays de Canaan, mais il
dirigea ses pas vers le
sud, dans la direction
de la mer Rouge. “En
effet, Dieu dit : Le peuple
pourrait regretter son
départ, quand il verra
la guerre, et il voudra
retourner en Égypte.”
Leur marche à travers
la Philistie aurait
été entravée par les
habitants, qui se seraient
certainement opposés
au passage d’un peuple
d’esclaves échappant à
l’étreinte de ses maîtres.
Or, les Israélites étaient
peu préparés à une
rencontre avec ce peuple
puissant et belliqueux.
La foi en Dieu encore
peu éclairée, sans armes,
non accoutumés à la
guerre, l’esprit déprimé
par une longue servitude,
embarrassés par les
femmes, les enfants, les
brebis et les bœufs, ils
auraient été terrorisés et
se seraient découragés.
Leur marche vers la mer
Rouge révélait à la fois la
miséricorde et la sagesse
de Dieu. (PP 282)
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