We pray every week for the leaders of the Jewish Ministry, Shabbat Shalom Newsletter Ressources : • Site internet : https://jewishadventist-org.gcnetadventist.org À consulter absolument. Pour s’abonner à notre newsletter, pour télécharger des ressources (École du shabbat hébraïque et autres liens), pour commander, entre autres, le livre “Consolez, Consolez mon peuple…” etc. • 617 jA;lAvV;b 3 1 J a n v i e r / 11 S h e v a t 2015 / 5775 Le magazine en ligne Shalom Adventure : www.shalomadventure.com Si vous voulez consulter des articles, regarder des liens vidéos et tout savoir sur Israël et le Judaïsme, ce site est fait pour vous. Développement profession- • Facebook : https://www.facebook.com/WJAFC?fref=ts Si vous voulez échanger avec d’autres personnes, ce forum sur facebook est conçu pour cela. nel urbain : Le CCAJAF (Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France) c’est : - Une formation professionnelle Urbaine pour le Ministère en faveur des Juifs - Des cours pour les étudiants en théologie. - L’aide à l’implantation de nouvelles congrégations - Encourager le dialogue Judéo-adventiste entre rabbins et théologiens. • Galerie Photos sur Google+ : http://picasaweb.google.com/jewishadventist Nous avons posté plusieurs photos sur Internet ces dernières années. N’hésitez pas à jeter un œil. Sommaire • Radio en ligne : www.shema-israel-radio.com Si vous voulez écouter des chants Juifs ou Messianiques. Si vous voulez vous exercer à écouter les Écrits Apostoliques en hébreu moderne, c’est LA radio à laquelle vous brancher ! • Site Internet de la Mission Adventiste : https://jewish-adventistmission-org.lifehopecenters.org Ce site internet est le nouveau lien du Bureau de la Mission Adventiste de la Conférence Générale des Adventistes du Septième Jour. Nous prions • Site Internet Russe : http://www.boruh.info pour les dirigeants Ce site Internet est en langue russe. La parasha ainsi que plusieurs autres articles y sont postés chaque semaine. chaque semaine du ministère Judéo-adventiste, selon la liste de prière de 2014. Je suggère que nos collaborateurs prient du 1er au 7 CCAJAF Paris Journal d’information et de formation publié par le Centre Culturel d’Amitié Judéo-Adventiste de France Sous la responsabilité du Bureau de la Mission adventiste de la Conférence générale Hubert Paulleta 8 Nouvelles p. 1 Commentaires de la Parasha p. 2-4 Haftara p. 4-5 Écrits apostoliques p. 5 Histoires p. 6 Le coin de l’Inspiration p. 6-7 Coloriage pour enfants p. 7 Journal d’information hebdomadaire Judéo-adventiste Pour les activités en France : https://www.flickr.com/photos/beth-bnei-tsion_paris/ Journal d’information et de formation — Numéro 617 — 31 janvier 2 0 1 5 / 1 1 S h e v a t 5 7 7 5 Richard Amram Elofer Shabbat - Beshallach Publication anglaise : Richard-Amram Elofer Publication russe : Alexandra Obrevko Publication hollandaise : Hubert Paulleta Publication française : Sabine Baris Emails : février 2015 pour Jeff et Barbara Zeremski, éditeurs Alexandra Obrevko Anglais : [email protected] Russe : [email protected] Français : [email protected] Pour plus d’informations, nous contacter sur www.jewishadventist.org Shalom Adventure et pasteurs/Rabbi des communautés Espagnol : [email protected] Portugais: [email protected] Hollandais : [email protected] Crédit photos : Richard Elofer, Alexandra Obrevko, Hubert Paulleta, Sabine Baris et Advent Digital Media du web magazine hébraïques adventistes de St Petersbourg et de Sabine Baris New Port Richey en Floride. Nouvelles Nouvelle publication en hébreu v La maison d’édition Israël Field a publié, il y a quelques années de cela, le livre Patriarches et Prophètes en plusieurs volumes pour rendre sa lecture plus aisée. Fin 2014, une nouvelle édition de ce livre a été publiée, en un seul volume (d’environ 580 pages) comme la version originale. Si vous êtes intéressés par l’achat de ce livre, vous pouvez le commander via e-mail auprès du pasteur Shalom David : shalom_ [email protected] Célébration du 70ème anniversaire de la libération d’Auschwitz v Le 27 janvier, le monde libre a célébré le 70ème anniversaire de la libération du camp de concentration nazi, Auschwitz, par l’armée soviétique. Auschwitz n’était pas seulement un camp mais un grand complexe appelé camp “d’Auschwitz-Birkenau”. Selon l’encyclopédie de l’Holocauste (voir http://www.ushmm.org/ wlc/en/article.php?Moduled=10005189), le camp de concentration d’Auschwitz était le plus grand complexe construit par le régime nazi. Il comprenait 3 camps principaux abritant toutes sortes de prisonniers et de forçats. L’un de ces camps a même servi de centre d’éxécution pendant une certaine période. Des trains arrivaient régulièrement à Auschwitz-Birkenau, (à partir de 1942 jusqu’en 1944) transportant des Juifs provenant de tous les pays d’Europe annexés par les Allemands ou leurs alliés. Voici un exemple du nombre de déportés par pays : Hongrie: 426 000 ; Pologne : 300 000 ; France : 69 000 ; Pays-Bas : 60 000 ; Grèce : 55 000 ; Bohême et Moravie : 46 000 ; Slovaquie : 27 000 ; Belgique : 25 000 ; Yougoslavie : 10 000 ; Italie : 7 500 ; Norvège : 690 ; autres : 34 000. Environ 1.1 millions de Juifs au total ont été déportés à Auschwitz et, parmi eux, 960 000 y ont été tués. Parmi les autres victimes on compte environ 74 000 Polonais, 21 000 Roumains (gitans), 15 000 prisonniers de guerre soviétiques et entre 10 000-15 000 personnes de nationalités différentes (des civils russes, tchèques, yougoslaves, français, allemands et autrichiens). Il est important que nous nous souvenions de toutes ces victimes de l’antisémitisme et du régime nazi dans les pays christianisés du 20ème siècle. Résumé de la Parashat Parasha de la semaine Beshallach Beshallach L e pharaon chasse finalement les enfants d’Israël hors d’Égypte. Sous la forme d’une colonne de nuages et de feu, D. les guide vers Eretz Israël leur faisant faire un long détour pour éviter les Philistins (le plus court chemin étant par Gaza). Regrettant la perte de tant d’esclaves, le pharaon poursuit les enfants d’Israël avec son armée. À l’approche des Égyptiens, les Israélites prennent peur mais D. les protège. Moshe étend son bâton et D. ouvre la mer permettant au peuple d’Israël de traverser sans danger. Le cœur endurci par D., le pharaon ordonne à son armée de les poursuivre mais les eaux de la mer se referment sur elle. Moshe et Myriam menant respectivement les hommes et les femmes, entonnent un chant de reconnaissance. Après seulement trois jours de voyage, le peuple se plaint de l’eau amère trouvée à leur arrivée à Marah. Moshe fait miraculeusement apparaître de l’eau potable. À Marah, le peuple reçoit un certain nombre de mitsvot. Mais il regrette déjà la nourriture d’Égypte. D. envoie alors “Qu’est-ce que c’est ? Car ils ne savaient pas ce que c’était. Moshe leur dit : C’est le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l’Éternel a ordonné : Recueillez-en, chacun ce qu’il lui faut pour sa nourriture, un omer par tête, selon le nombre de personnes ; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. ” (Exode 16.15-16) jA;lAvV;b Exode 13.17 - 17.16 Shabbat Shira C e shabbat est appelé Shabbat Shira (Shabbat du chant) car dans la Parasha de cette semaine, Beshallach, nous y lisons le miracle de l’ouverture de la Mer Rouge et le Shir (le chant) que Moshe et le peuple d’Israël ont chanté pour louer D. du puissant miracle qu’Il venait d’accomplir. Avoir foi en D. L a Torah nous rapporte qu’après avoir laissé le peuple partir, “Lorsqu’on annonça au Pharaon et à son entourage que les Israélites avaient quitté le pays, ils changèrent d’idée à leur sujet et se dirent : Qu’avons-nous fait là ? Pourquoi avons-nous laissé les Israélites s’en aller, au lieu de les garder comme esclaves ?” (Exode 14.5). Le pharaon et son armée ont poursuivi les enfants d’Israël et les ont rattrappé en bord de mer. Pris entre la mer et l’armée du pharaon, “Les Israélites virent que les Égyptiens s’étaient mis en route pour les poursuivre et que, déjà, le Pharaon arrivait. Ils eurent très peur, ils se mirent à appeler le Seigneur à grands cris” (Exode 14.10). Moshe pria et D. lui répondit : “Le Seigneur dit à 2 Moshe : Pourquoi m’appelles-tu à l’aide ? Dis aux Israélites de se mettre en route. Prends ton bâton en main et élève-le au-dessus de la mer ; ouvre ainsi un passage dans la mer afin que les Israélites puissent la traverser à pied sec.” (Exode 14.15-16). Après avoir traversé la mer et au vu de leurs ennemis engloutis dans l’eau, leur foi fut affermie “Les Israélites virent avec quelle puissance le Seigneur était intervenu contre l’Égypte. C’est pourquoi ils reconnurent son autorité ; ils mirent leur confiance en lui et en son serviteur Moshe. Alors Moshe et les Israélites chantèrent ce cantique à l’Éternel.” (Exode 14.31-15.1). La mer ne s’est ouverte que lorsque la première personne, Nachshon ben Aminadav, a mis le pied dans l’eau, démontrant ainsi sa foi en D. C’est à ce moment seulement que D. a ouvert le passage dans la mer qui a permis au peuple tout entier de la traverser. Voyant les Israélites s’échapper, les Égyptiens se sont lancés à leur poursuite. Les eaux de la mer ont afflué et englouti les Égyptiens lorsque le dernier hébreu a posé son pied sur la terre ferme. De l’acte de foi de Nachshon, nos sages ont appris que même si D. est prêt à accomplir un miracle il attend que nous démontrions notre foi et notre confiance en Lui car c’est par cet acte de foi que D. déverse ses bénédictions sur nous. Miracles de la mer N ous avons très peu d’information sur ce qui s’est passé pendant l’Exode excepté ce que les Juifs se transmettent de génération en génération d’après la tradition juive. On dit que plusieurs miracles ont eu lieu à la mer ; en voici quelques exemples : 1) Les eaux de la mer se sont divisées. 2) L’eau formait comme un plafond, une protection au-dessus de leurs têtes. 3) Les eaux se sont divisées en douze passages permettant un accès à chaque tribu d’Israël. 4) Le sol était complètement sec. 5) Les murs d’eau étaient transparents de telle sorte que chaque tribu pouvait se voir à travers 6) Ceux qui avaient soif n’avaient qu’à tendre la main sur le mur d’eau pour que de l’eau pure et potable en découle. J’ignore si cela est vrai ou pas, mais il est intéressant de voir comment le peuple juif se représente la traversée de la mer. L’ange d’Elohim L a Torah rapporte ceci : “L’Ange de Dieu qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux et se tint derrière eux.” (Exode 14.19). Rabbi Noson demanda à Rabbi Shimon : Partout ailleurs dans la Torah, l’ange est nommé l’ange de YHWH (le saint nom utilisé pour décrire la miséricorde de D.) ;pourquoi dans ce passage estil question de l’ange d’Elohim ? Rabbi Shimon répondit : Elohim fait toujours référence à l’attribut de justice de D. Cela signifie qu’à ce moment précis, les Juifs étaient en train d’être jugés, pour savoir s’ils devaient être détruits avec les Égyptiens ou bien sauvés. (Yalkut, Beshalach, 233). Le chant de Moshe L a Torah déclare : “Alors Moshe et les Israélites chantèrent ce cantique à l’Éternel.” (Exode 15.1). Le chant que Moshe a entonné avec les Israélites après avoir traversé la mer commence avec les mots suivants : Az Yashir. Nos sages ont introduit le Az Yashir au siddur et aux prières matinales pour qu’on puisse le réciter tous les jours. Les prières matinales se terminent par le Az Yashir parce qu’il décrit comment D. peut changer la nature quand Il le juge nécessaire. Que nous apprend le Az Yashir chaque jour ? Que l’Exode d’Égypte ne pouvait être complet que lorsque les Israélites seraient débarassés des Égyptiens. Ce qui eut lieu après la traversée de la mer. C’est pourquoi le chant Az Yashir représente le point culminant de l’Exode.Le Talmud donne le commandement suivant : “Souviens-toi de l’Exode chaque jour de ta vie.” En récitant le Az Yashir, nous accomplissons donc chaque jour la mitsvah du souvenir de l’Exode. Le fait de réciter le Az Yashir chaque jour nous enseigne une leçon importante. L’ouverture de la mer s’est produite lorsque les Israélites ne voyaient aucune issue à leur situation. Se diriger vers la mer, était la dernière chose à laquelle ils auraient pensé. C’est pourtant la solution que D. a choisi pour leur salut. De même, nous nous souvenons chaque jour que quelle que soit la difficulté de notre situation, nous ne devons jamais renoncer, mais continuer à avoir foi en D.car,Son aide et Son salut peuvent arriver à tout moment et par le moyen et dans le lieu le plus improbable. Glorifier D. L a Torah déclare : “Il est mon Dieu : Je veux lui rendre hommage.” (Exode 15.2). Comment les Juifs mettent-ils ce verset en application ? Quand on accomplit les mitsvot (commandements) de D. le Talmud (Shabbat 133b) nous recommande de glorifier D. pour la mitsvah et pour l’accomplir le mieux possible, d’avoir une belle soukkah et un beau rouleau de la Torah. C’est la même attitude qu’il nous est demandé d’avoir quand on pratique la charité ; en effet, Rambam dit ceci : “quand vous donnez à manger à une personne affamée, donnez-lui la nourriture la meilleure et la plus goûteuse. Et quand vous donnez des vêtements aux nécessiteux, donnez-leur vos plus beaux vêtements.” Femmes de foi L a Torah nous rapporte de manière détaillée comment les femmes ont chanté,dansé et joué du tambourin pour louer D. “Miryam, la prophétesse, sœur d’Aharon, prit 3 des cailles pour qu’ils en consomment la chair et il leur donne aussi la manne, un pain qui, miraculeusement, tombait chaque jour du ciel, excepté le shabbat. Le vendredi, le peuple pouvait en prélever une double portion pour les besoins du shabbat. Nul ne pouvait en obtenir plus que la portion journalière et la manne collectée le vendredi suffisait pour deux jours si bien que les Juifs pouvaient se reposer le shabbat. Un plein omer de manne a été conservé pour les générations futures en guise de témoignage. Le peuple se plaint à nouveau du manque d’eau, et Moshe fait miraculeusement jaillir de l’eau d’un rocher. Peu après, Amalec attaque Israël. Joshua mène le peuple à la bataille tandis que Moshe prie pour leur victoire. Haftara Juges 4.4 - 5.31 là, Déborah, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël.” (Juges 4.4). Dans la Parasha, nous avons la description d’une autre prophétesse, Miryam. “Alors la prophétesse Miryam, sœur d’Aharon, prit son tambourin. Toutes les femmes d’Israël la suivirent en dansant au son des tambourins. Miryam reprenait devant elles le refrain : Chantez en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers !” (Exode 15.20-21). Miryam fut la première prophétesse en Israël. En effet, D. utilise les hommes et les femmes pour révéler Sa volonté à l’humanité. Tout comme Miryam fut un grand soutien pour Moshe, Déborah a soutenu Barak, le chef de l’armée d’Israël : “Alors Déborah dit à Baraq : Lève-toi, car voici le jour où l’Éternel livre Sisera entre tes mains. L’Éternel se met en campagne devant toi. Et Baraq descendit du mont Thabor, avec dix mille hommes à sa suite. L’Éternel mit Sisera, tous ses chars et tout son camp manne à cette nourriture qui ressemblait à de la graine de coriandre ; elle était blanche et avait le goût d’un gâteau au miel.” (Exode 16.31) © : www.sermonview.com L e texte de la Haftara parle de Déborah, l’une des rares prophétesses de la bible : “Dans ce temps- “La maison d’Israël donna le nom de à la main le tambourin, et toutes les femmes sortirent à sa suite, avec des tambourins et des danses. Miryam leur répondait : Chantez à l’Éternel, car il a montré sa souveraineté.” (Exode 15.20-21). D’après nos sages, plus que les hommes, les femmes croyaient réellement que D. accompliraient d’autres miracles pour le peuple d’Israël. Elles s’étaient fabriquées des tambourins déjà en Égypte, dans l’intention de célébrer l’Exode. Elles se sont servies de ces tambourins pour accompagner leurs chants de louange à D. Chanter la louange divine L es miracles affectent chacun de nous chaque seconde de nos vies. La vie elle-même est un perpétuel miracle. Nous rappeler de cela, nous donne une perspective différente de la vie et de la relation que D. entretient avec nous. En se souvenant chaque jour de ce miracle, nous “chantons” la louange divine. La lecture de la Torah L 4 ’ événement national qui s’est produit juste après l’ouverture de la mer et le “Chant de la Mer” a encore aujourd’hui une portée sur la communauté juive. “Et après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent pas d’eau.... C’est là que l’Éternel donna au peuple des prescriptions et des ordonnances.” (Exode 15.22, 25). Le peuple d’Israël a reçu la Torah et a partagé une expérience collective. Trois jours de marche après la première révélation de D. - l’ouverture de la mer - le peuple d’Israël eu soif. Ils recherchent plus qu’une nourriture physique. Ils demandent une révélation continue, un dialogue sans fin avec D. et D. leur donne certaines lois de la Torah - hok u’mishpat. Depuis ce jour, les Juifs ne laissent pas un intervalle de trois jours entre les lectures publiques de la Torah, qui depuis des millénaires, se font le lundi, le jeudi et le Shabbat. Cette nourriture spirituelle les a élevé et leur a permis de faire face aux épreuves et et aux défis qui se dressaient devant eux. Mieux que ce qu’ils s’imaginaient L a Torah déclare : “Ils arrivèrent à Élim, où il y avait douze sources d’eau et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l’eau.” (Exode 15.27). Il est intéressant de noter que les enfants d’Israël sont arrivés à Élim depuis Mara, où ils se sont plaint de l’amertume de l’eau. Ils ne sont restés qu’un jour à Mara, alors qu’ils ont passé vingt jours à profiter de l’abondante eau pure d’Élim. D’après le Chofetz Chaim, Rabbi Yisrael Meir Kagan, c’est parce que nous, mortels, avons des visions limitées que nous avons beaucoup de plaintes. Nous nous plaignons et nous nous inquiétons de ce que les choses ne sont pas comme on le voudrait, il y a toujours quelque chose qui manque. Si les Israélites avaient pris conscience qu’ils trouveraient bientôt de l’eau potable à Élim, ils ne seraient pas venus se plaindre auprès de Moshe à propos de l’eau. Ils auraient dû être un peu plus patients. Et s’ils avaient attendu en silence, les choses se seraient passées bien mieux qu’il ne l’imaginaient. Si nous restons patients, que nous nous efforçons de faire confiance en D. et que nous faisons notre part, nous ne souffrirons pas inutilement en songeant aux souffrances de demain. Écrits apostoliques — 1 Théssaloniciens 4.16-17 La Torah déclare : “Alors Moshe et les Israélites chantèrent ce cantique à l’Éternel.” (Exode 15.1). Le verbe “chanter” en hébreu s’écrit yashir, qui est, d’après les règles de grammaire hébraïque, le verbe au futur. Les Rabbis voient, dans ce choix inapproprié du futur un indice de la résurrection des morts. En effet, si on le traduit littéralement, le texte dit que Moshe et les enfants d’Israël “chanteront” ce cantique à l’avenir. Nos sages interprètent cela comme une prophétie ; en fait, Moshe et les enfants d’Israël chanteront ce cantique à la résurrection des morts. Ainsi, le chant de notre Parasha, qui est un chant de reconnaissance à D. pour le miracle (ouverture de la mer) qu’il a accompli pour le peuple d’Israël est, en fait, le chant de la résurrection ; en effet, c’est ce chant-là que ceux qui expérimenteront la résurrection chanteront sous l’inspiration divine (voir les citations de Rashi : Mechilta, Beshalach,). La résurrection est une vérité fondamentale de la bible, du Tanach et de la Brit-Hachadasha, comme le souligne le prophète Daniel “Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle et les autres pour la honte, pour l’abjection éternelle.” (Daniel 12.2). Après le premier péché, le ToutPuissant a dit à Adam : “Car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.” (Genèse 3.19). La mort est la destinée de chaque homme et de chaque femme sur terre, c’est pourquoi, parlant de la mort, Daniel parle de ceux qui “dorment dans la poussière” et qui “se réveilleront” de la mort, c’est à dire à la résurrection. La mort n’est pas un état de “félicité” ni de “joie”, la mort est un lieu de silence, où il n’y a ni science, ni actions, comme l’affirme le Roi Salomon “Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni activité, ni raison, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas.” (Ecclésiaste 9.10). En hébreu, le Sheol est le terme technique pour désigner la mort. C’est pourquoi, selon la bible, l’espérance des morts est la résurrection. Avant la résurrection, il n’y a pas de vie après la vie. Cette résurrection se fera à la venue du Mashiach : “Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Mashiach ressusciteront en premier lieu.” (1 Thessaloniciens 4.16). “Les morts en Mashiach” sont ceux qui héritent de la vie éternelle et ceux qui seront vivants, dans le Mashiach, lors de sa venue, auront aussi la vie éternelle : “Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.” (1 Thessaloniciens 4.17). C’est une source d’encouragement pour chacun d’entre nous. Il est intéressant de noter que les Écrits Apostoliques viennent confirmer ce que la tradition juive dit à propos du chant de Moshe : c’est le chant de la résurrection. Yochanan, l’un des talmidim de Yeshoua, plus connu sous le nom Jean, nous donne une description de ceux qui seront au Royaume de D. : “Debouts sur la mer de cristal, ils tiennent les harpes de Dieu. Ils chantent le cantique de Moshe, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, Roi des nations ! (Apocalypse 15.3). 5 en déroute devant Baraq, par le tranchant de l’épée. Sisera descendit de son char et s’enfuit à pied.” (Juges 4.14-15). Lorsque Moshe a obtenu la victoire sur l’armée égyptienne, il a entonné un chant avec Miryam : “Moshe et les Israélites chantèrent en l’honneur du Seigneur le cantique que voici : Je veux chanter en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers !” (Exode 15.1). Lorsque Baraq a obtenu la victoire sur l’armée de Sisera, il entonné un chant avec Déborah : “En ce jourlà, Déborah chanta avec Baraq, fils d’Abinoam : Quand on laisse flotter sa chevelure en Israël, quand un peuple se porte volontaire lui-même : Bénissez-en l’Éternel !” (Juges 5.1-2) “Réveille-toi, réveilletoi, Déborah ! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! Lève-toi, Baraq, et emmène tes captifs, fils d’Abinoam !” (Juges 5.12). Histoires et Traditions Le coin de l’Inspiration v Le peuple emmenait avec lui “de nombreux troupeaux de brebis et de bœufs” qui lui appartenaient, car il n’avait pas, comme les Égyptiens, vendu ses biens au roi. Le bétail transporté en Égypte par Jacob et ses fils s’était beaucoup multiplié. (PP 281). LE PLUS GRAND MIRACLE D ans son commentaire sur Chumash (Pentateuque), Rabbi Moshe ben Nachman (RaMBaN) écrit que le plus grand miracle de l’Exode fut la folle détermination de Pharaon à se lancer à la poursuite de ses esclaves libérés même après avoir vu la mer s’ouvrir devant eux. Ce fut peut-être la manifestation la plus spectaculaire dans l’histoire de ce que le Roi Salomon décrit parlant des décisions royales, “Le cœur d’un roi est dans la main de D.” (Mishlei 21:1) LA VENUE DE MASHIACH O n raconte l’histoire d’un homme juif vivant dans un petit village de Russie. Un jour il rentra chez lui de la synagogue et annonça avec émotion à sa femme, “Le Rabbi a parlé de la rédemption et du fait que lorsque le Mashiach viendra, il nous ramènera de l’exil pour nous amener dans notre pays, en Israël. Quelle merveilleuse nouvelle ! Nos peines seront bientôt terminées.” “As-tu perdu la tête ?” rétorqua la femme. “Qu’arrivera t-il à notre maison, nos meubles ? Et qu’en sera t-il de notre vache et de nos poules ? Comment allons-nous les trimbaler ? Qu’y a-t-il de si bon dans la venue du Mashiach s’il nous faut tout laisser derrière nous ? “Mais pense à tout ce qui se passera de bon. Nous serons débarrassés des cosaques et des pogroms ! Nous n’aurons plus à craindre nos voisins russes !” Après reflexion, sa femme répondit, “J’ai une bien meilleure solution. Que le Mashiach prenne les cosaques et les voisins russes avec lui en Israël. Nous aurons alors le meilleur des deux mondes. Nous serons débarrassés d’eux et nous aurons toujours notre vache et nos poules.” UNE FOI PARFAITE A près avoir écouté un discours enflammé concernant emunah (la foi), un disciple de Rabbi Yisrael Salanter vint le trouver et demanda : “Rebbe, vous me dites que si ma foi en Hashem est parfaite, Il pourvoiera à tous mes besoins ?” Rabbi Salanter affirma avec le sourire, “Oui, mon fils”. “Si l’on a une foi parfaite dans le ToutPuissant, Il pourvoit pour nous.” L’homme répondit rapidement. “Bien, si c’est réellement le cas, je n’ai plus besoin de travailler. Je vais rester assis à étudier laTorah et m’appuyer sur ma foi uniquement, et les 20 000$ dont j’ai besoin pour vivre m’arriveront comme s’il s’agissait de la manne du Ciel !” L’homme rentra chez lui et commença son étude de la Torah. Mais après une semaine, l’argent n’étant toujours pas arrivé, il alla trouver le Rabbi pour se plaindre. “J’ai la foi qu’il me faut avoir, selon vous, et jusqu’ici aucun n’argent ne m’est parvenu !” Rabbi Yisrael était pensif. “Voici ce que je vous propose,” dit-il “je vous offre aujourd’hui 8 000$ en liquide si vous vous engagez à me donner les 20 000$ que vous êtes sûr de recevoir pour cause de votre foi.” L’homme bondit de son siège. “8 000$ ! Certainement ! Je les prends.” Rabbi Yisrael Salanter sourit et dit “De toute évidence, vous avez plus de foi en mes 8 000$ que dans les 20 000$ d’Hashem !” SHABBAT Parasha des enfants Beshallach jA;lAvV;b U n homme pauvre marchait sur le bord de la route portant un lourd ballot. La ville était loin et la charge était lourde, mais le pauvre homme ne pouvait payer un transport et n’avait d’autre choix que de se rendre à pied à sa destination. Pendant sa marche, un homme riche le rattrapa en carriole. Il eut pitié de l’homme pauvre et lui proposa de l’emmener, ce qu’il accepta avec joie. Quelques instants plus tard, l’homme riche remarqua que l’homme pauvre gardait sa charge sur les épaules. “Pourquoi ne déposez-vous pas votre ballot ?” demanda t-il. L’homme pauvre répondit poliment, “Vous m’avez aimablement offert de m’emmener en carriole, comment donc vous surcharger avec mon lot ? Ce serait indécent de ma part !” L’homme riche rit et dit, “cela m’est égal que vous déposiez ou non votre ballot. Ma carriole vous porte tous les deux quoiqu’il en soit. Vous pouvez donc tout aussi bien soulager votre dos de sa charge et profiter du voyage !” “C’est la même chose,” expliqua le Maggid “avec Shabbat. Durant les six jours de la semaine, D. nous porte et répond à nos besoins. S’Il prend soin de nous toute la semaine, il peut certainement répondre à nos besoins si nous écoutons Son commandement et nous reposons pour Shabbat.” Exode 13.17-17.16 “Alors Moshe étendit sa main sur la mer ; l’Éternel refoula la mer toute la nuit par un puissant vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les Israélites entrèrent au milieu de la mer à pied sec, et les eaux furent pour eux une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux du Pharaon, ses chars et ses cavaliers entrèrent après eux au milieu de la mer. Pendant la veille du matin, l’Éternel regarda de la colonne de feu et de nuée le camp des Égyptiens et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il écarta les roues de leurs chars et en alourdit la marche. Les Égyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour eux contre les Égyptiens.” (Exode 14.21-25) http://www.bnai-tikkun.org.nz 7 Le coin de l’Inspiration v Lorsque le Pharaon eut laissé partir le peuple, Dieu ne conduisit pas les Israélites par le chemin du pays des Philistins, qui est pourtant le plus court pour se rendre au pays de Canaan, mais il dirigea ses pas vers le sud, dans la direction de la mer Rouge. “En effet, Dieu dit : Le peuple pourrait regretter son départ, quand il verra la guerre, et il voudra retourner en Égypte.” Leur marche à travers la Philistie aurait été entravée par les habitants, qui se seraient certainement opposés au passage d’un peuple d’esclaves échappant à l’étreinte de ses maîtres. Or, les Israélites étaient peu préparés à une rencontre avec ce peuple puissant et belliqueux. La foi en Dieu encore peu éclairée, sans armes, non accoutumés à la guerre, l’esprit déprimé par une longue servitude, embarrassés par les femmes, les enfants, les brebis et les bœufs, ils auraient été terrorisés et se seraient découragés. Leur marche vers la mer Rouge révélait à la fois la miséricorde et la sagesse de Dieu. (PP 282)