Bronchite, trachéobronchite chez le patient sans BPCO

publicité
BRONCHITE, TRACHEOBRONCHITE:
INFECTION COMMUNAUTAIRE CHEZ LE PATIENT SANS BPCO
• Aspects cliniques et commentaires
o Infection communautaire légère, modérée ou sévère des voies respiratoires inférieures, qui, en général, ne
demande pas d’hospitalisation. Parfois associée à une obstruction des voies respiratoires potentiellement
mortelle.
o Pathologie sévère souvent due à une surinfection bactérienne d’une pathologie initialement virale.
o Toux persistante après une trachéobronchite aigüe est souvent due à une hyperréactivité bronchique et ne
constitue pas une indication pour répéter des antibiothérapies (à traiter par des corticostéroïdes inhalés
et/ou des bronchodilatateurs). Autres causes à considérer: asthme, reflux gastro-œsophagien, rhinorrhée
postérieure, coqueluche, ....
o Indications pour rx thoracique: fréquence respiratoire > 25/min, fièvre élevée (≥ 38.5 °C), auscultation
anormale (râles, diminution des bruits respiratoires), sibilances bilatérales. En cas de sibilances unilatérales, d’autres causes d’obstruction bronchique doivent être investiguées (tuberculose, présence d’un corps
étranger, ...).
• Pathogènes impliqués
o Virus respiratoires (6 à 61%).
o Mycoplasma pneumoniae (0,5 à 9%).
o Chlamydia spp. (0 à 3%).
o Streptococcus pneumoniae (3 à 30%).
o Haemophilus influenzae (3 à 14%).
o Moraxella catarrhalis (1 à 3%).
• Traitement anti-infectieux empirique
o Aucun (traitement documenté). L’expectoration purulente ne constitue pas à elle seule une indication pour
l’initiation d’une antibiothérapie.
o Patients avec pathologie sévère et infiltrats lobaires sur rx: à traiter comme une pneumonie.
Recommandations de traitements anti-infectieux en milieu hospitalier SBIMC 2017
Téléchargement