FESTIVAL DE THÉÂTRE DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
FESTIVAL DE THÉÂTRE
valréas - grillon - richerenches - visan
DU 17 au 30 juillet 2017
CÉLÉBRONS
L’ESPÉRANCE !
SOMMAIRE
ÉDITORIAL GILBERT BARBA
ÉDITORIAL CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE
ÉDITORIAL MAIRIE DE VALRÉAS
PROGRAMMATION THÉÂTRALE
- LE CHAT
- VOUS SOUVIENT-IL DE BARBARAS ?
- LE MALADE IMAGINAIRE
- ROMÉO ET JULIETTE
- COURTELINE OU LA FOLIE BOURGEOISE
- MOLIÈRE MALGRÉ MOI
- VIVRE !
- LA MOUETTE !
- EL CID !
- PAR LE BOUDU
P1
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P3
P5
P7
P9
P 11
P 13
P 15
P 17
P 19
P 21
P 23
AUTOUR DE LA PROGRAMMATION THÉÂTRALE
- PREMIERS CHAPITRES
- C’EST PAS LE MOMENT
- HISTOIRES VRAIES
- STAGE THÉÂTRE
- PARTENARIAT AVEC LE PÔLE THÉÂTRE DU CRR D’AVIGNON
- PRIX GODOT DES NUITS DE L’ENCLAVE 2017
- LES CABARETS DES NUITS
- SCÉNOGRAPHIE URBAINE
- ACTIONS CULTURELLES ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
P 24
P 25
P 26
P 27
P 28
P 28
P 29
P 30
P 31
INFORMATIONS PRATIQUES
- LES LIEUX
- BILLETTERIE ET RÉSERVATION
- LES FORMULES 2017
- CALENDRIER
- PARTENAIRES
- L’ÉQUIPE DES NUITS
P 33
P 34
P 35
P 37
P 38
P 39
Encore une fois, nous ouvrons les portes de
nos salles, aux plafonds étoilés, pour écouter
la parole des poètes, ressentir les pulsions du
monde qui raisonnent toujours sur les scènes
des théâtres et nous réunir dans un désir
d’intelligence.
Sous ces voûtes étoilées, brille de mille feux
l’esprit de liberté. Assoiffés que nous sommes de
résistance, nous y venons acclamer l’espérance
et combattre les fatalités. Le public chaque
année plus nombreux se mobilise pour être au
coeur de ces lieux d’échanges, de partages et de
confrontation. Cet esprit de mobilisation qui est
chaque année plus grand, est un signe de bonne
santé démocratique, un refus de s’embourber
dans la pesanteur et dans le renoncement.
Ici nous célébrons l’imaginaire et le poète
visionnaire !
Nous accueillons cette année avec un
immense plaisir : Simenon, Molière, Shakespeare,
Courteline, Perrin, Bellier, Tchekhov, Corneille,
Bonaventure Gacon, Pasturel, Séfrioui, Jaubertie.
Les écritures d’hier et d’aujourd’hui nous font
voyager au plus profond de nous-mêmes. Les
histoires sans âge et les réalités transformées
nous font rêver, réfléchir et poser un regard
nouveau sur notre avenir.
entre des citoyens qui brassent ensemble la
culture, l’éducation artistique, au travers des
résidences tout au long de l’année. C’est une
terre d’espérance, où l’invention est au coeur
et l’avenir le bienvenu.
L’équipe du Festival milite pour une Culture du
partage, une Culture du questionnement. Face
à l’obscurantisme nous édifions l’intelligence
collective.
L’équipe du Festival, professionnels et
bénévoles, croit aux fondations solides que sont
l’art et la culture et met son énergie au service
de cette belle idée de la "démocratisation
culturelle".
Chacun à son poste, de l’administration à la
billetterie, en passant par la technique, l’accueil
des compagnies et des auteurs, la table du
Festival, l’hébergement, le cabaret et l’habillage
du Festival, travaille à la réussite de ce rendezvous d’été.
L’espoir est donc permis puisque voilà 52 ans
que notre Festival célèbre l’humain sous les
étoiles.
Gilbert Barba,
Directeur Artistique
du Festival des Nuits de l’Enclave
Le Festival est aussi une "terre d’accueil" pour
les artistes, une terre fertile pour la rencontre
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1
Une
programmation
pour tous
Les Nuits 2017
mettent en
lumière les
talents du
"spectacle
vivant" !
Parce que la création artistique constitue une
manière éducative, spirituelle et culturelle de
voir le monde, nous sommes fiers, cette année
encore, d’accueillir dans le Vaucluse, à Valréas,
le Festival des Nuits de l’Enclave, du 17 au 30
juillet 2017.
Ainsi, dans chaque œuvre portée par un artiste,
c’est notre Histoire commune qui se transmet
à travers son art, à travers la voix enchantée
et pulsatile de son interprète. Car c’est avec
passion que la scène parle à nos cœurs et à
nos sens en nous apportant un enrichissement
émotionnel et culturel formidable.
L’art théâtral sait ainsi faire vibrer le public
dans les nuits valréassiennes, à travers
l’interprétation de grands classiques comme
d’œuvres plus contemporaines. C’est ainsi que
depuis plus d’un demi-siècle, le festival des
Nuits de l’Enclave résonne chaque année dans
le Vaucluse, pour magnifier la culture théâtrale
et éclairer nos esprits sous ses voûtes étoilées.
Toujours plus attentif à la promotion de la
Culture, au-delà de nos frontières, le Conseil
départemental soutient cet évènement
de grande qualité artistique qui procure à
notre Territoire un rayonnement culturel et
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Pour sa 52ème édition, le Festival des Nuits
de l’Enclave que la Municipalité de Valréas
soutient pleinement, sera cette année encore
riche d’une programmation variée.
touristique national et même international.
Plus que jamais, les Nuits de l’Enclave,
expression du spectacle vivant, occupent une
place majeure de la scène artistique locale,
en amenant un large public dans des lieux
remarquables de l’Enclave des Papes, qui fête
cette année ces 700 ans !
Je tiens à remercier l’ensemble des bénévoles
de cette belle manifestation culturelle, ainsi
que les artistes professionnels ou amateurs,
les costumiers, les techniciens… ou encore les
assistants, qui contribuent à la réussite de ce
Festival et au public toujours plus nombreux.
Je souhaite à la belle troupe de cette 52ème
édition un grand succès.
Très bon spectacle à tous.
Maurice Chabert,
Président du Conseil Départemental
de Vaucluse
Au nom des élus de Valréas, je renouvelle tous
nos remerciements et nos encouragements aux
bénévoles de l’association ainsi qu’à l’équipe des
permanents des Nuits de l’Enclave qui assure un
travail quotidien et permettent de proposer des
beaux moments de théâtre, cet été encore, dans
le cadre du festival. La Municipalité renouvelle
sa confiance à la présidente des Nuits Béatrice
Soulier et à son directeur artistique Gilbert
Barba qui donnent ensemble l’orientation de
cet événement culturel.
Rappelons que les Nuits sont une association qui
œuvre toute l’année pour l’éducation artistique
à travers l’accueil d’artistes et d’auteurs à qui
l’on permet ainsi de créer chez nous en étant au
plus près de la population. L’association organise
également le Prix littéraire des collégiens et
lycéens (Prix Godot) ainsi que des ateliers à
Valréas et dans les écoles de l’Enclave. Autant
d’actions culturelles qui mènent acteurs et
spectateurs jusqu’au festival de l’été.
Les Nuits 2017 vont, une nouvelle fois, mettre
en lumière les talents des comédiens qui
se produiront sur les différentes scènes de
l’Enclave des Papes, dont celles de l’Espace Niel,
ce bel écrin mis à disposition de l’association
par la Ville de Valréas, et la Cour René Jauneau,
au pied du château de Simiane, lequel sera de
nouveau ouvert à la visite, de mi-juin jusqu’aux
Journées du Patrimoine. Le festival mettra aussi
en avant tous les autres métiers du théâtre, les
auteurs, les metteurs en scène, les costumiers,
les techniciens, les assistants, etc. Une belle
et joyeuse troupe qui participera, à côté des
autres manifestations prévues, à faire battre
le cœur de notre ville durant l’été !
La programmation du prochain festival vise tous
les publics avec : des grands classiques comme
"La Mouette" d’après Tchekhov et "Roméo et
Juliette" de Shakespeare ; des acteurs connus
tels Myriam Boyer et Jean Benguigui dans "Le
Chat", mais également Francis Perrin avec son
"Molière Malgré Moi" qui fait écho à la mise en
scène de Gilbert Barba qui propose une version
contemporaine du "Malade Imaginaire" de
Molière. Soulignons aussi que, dans le cadre du
700e anniversaire de notre Enclave des Papes,
le public est invité à découvrir "Vous souvient-il
de Barbaras ?" de Roger Pasturel, mis en scène
par Roland Peyron, une production des Nuits
de l’Enclave en partenariat avec l’association
"1317-2017, l’Enclave 700 ans d’histoire".
Très bon festival 2017 !
Patrick ADRIEN
Maire de Valréas
Président de la CCEPPG
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LE CHAT
d’après l’œuvre de georges simenon
spectacle
d’ouverture
Adaptation théâtrale : Christian LYON et Blandine STINTZY
Mise en scène : Didier LONG assisté de Julie MARBOEUF
Avec : Myriam BOYER et Jean BENGUIGUI
Décor : Jean Michel ADAM
Costumes : Camille DUFLOS
Lumières : Philippe SAZERAT
Musique : François PEYRONY
Un mari et une femme qui ne se parlent plus... quoi de plus banal ! En
poussant la situation jusqu’au bout de son absurde logique, Simenon
transcende la mesquinerie de ses personnages. Ils deviennent
des héros tragiquement universels qui iront jusqu’à leur propre
destruction. Mais, ce qui nous touche profondément dans cette
oeuvre, c’est de voir à quel point cette haine absolue n’est que
l’expression d’un immense besoin d’amour inassouvi.
Contrairement au film, qui raconte l’usure d’un vieux couple, nous
sommes restés proches de la situation originale du roman : un jeune
couple de veufs qui unissent leurs solitudes sur un malentendu, entre
raison et intérêt. Ceci nous permet de traverser avec les mêmes
comédiens toutes les étapes de l’évolution de cette histoire, et la
palette des émotions qui y sont associées : depuis la rencontre et ses
espoirs illusoires, jusqu’à la haine qui attache à l’autre encore bien plus
inéluctablement que l’amour.
« Myriam Boyer est décidément une des plus grandes dames que l’on
puisse applaudir sur les planches, les applaudissements furent. Quant à
son partenaire, Jean Benguigui, il nous montre tout autant l‘étendue de son
talent. Tous deux sont toujours dans le juste ton. La mise en scène, le texte
permettent de se démarquer totalement du film, tout en gardant l’essentiel.
Vraiment Le Chat au Théâtre de l’Atelier est un grand moment, un cadeau
pour ceux qui aiment le théâtre, qui mélange humour et noirceur pour en
faire une soirée d’exception. » onsortoupas.fr
« La mise en scène de Didier LONG astucieuse et bien rythmée semble
dérouler un album de l’histoire du vieux couple du début à la fin en
privilégiant les flash-back d’Émile et Marguerite.
Myriam BOYER et Jean BENGUIGUI sont drôles et émouvants sans forcer
chacun la psychologie de leurs personnages qui s’expriment simplement.
Nous sommes loin des esprits torturés des héros de Beckett par exemple.
Nous pourrions nous croire en pleine guerre avec la vision de ces immeubles
bombardés impitoyablement. En comparaison, la guerre que se mènent
les deux bougres même s’ils se font mal, leur permet au moins de crier
leur existence.
Si nous avons gardé en mémoire les visages bouleversants de Simone
Signoret et de Jean Gabin, ici ce sont les voix des interprètes qui tapissent
cette sombre histoire, des voix que l’on entendrait à travers les murs,
fragmentées de silences, des voix aussi qui ne s’écoutent pas, happées
par le vide. Nous avons beaucoup apprécié la simplicité sans effets de
Jean BENGUIGUI dans ce rôle d’ouvrier plombier à la retraite et comme
toujours nous avons été émus par la présence de Myriam BOYER à fleur
de peau. » LeMonde.fr
« A partir de l’excellente adaptation du roman par Christian Lyon et
Blondine Stintzy, Didier Long a choisi avec raison le parti de l’épure pour
construire à la scène l’univers de cette tragédie. Tout est dépouillé à
l’extrême dans ce spectacle féroce. Le décor, le dialogue, le mouvement,
l’interprétation, afin que le non-dit soit perçu à sa juste mesure, à sa valeur
essentielle. Myriam Boyer et Jean Benguigui sont bouleversants. »
Le Figaro Magazine
« Une mise en scène ingénieuse, précise et saisissante.
D’une maîtrise aboutie et prenante, la mise en scène creuse cette spirale
qui tournoie autour de l’innommable pour en révéler la béance et dénude
les pulsions dans leur vérité crue. Tension âcre de la haine, angoisse
existentielle chauffée à blanc de ces êtres blessés qui ne se jettent plus
que des regards de défiance et où les cris de haines sont les derniers mots
d’amour, étouffement capiteux des non-dits, métamorphose lugubre du
paysage urbain de la banlieue parisienne...Dans ce camp retranché qu’est
devenu leur pavillon cerné par le vacarme des chantiers, le metteur en scène
Didier Long (fidèle aux pièces avec Myriam Boyer) a su guider les comédiens
jusqu’à des territoires d’interprétation pleins de justesse et d’exigence
entre dialogues houleux et longs silences ombrageux, parvenant à rendre
incandescentes en scène leurs vies dans leur complexité et à éviscérer leurs
douleurs. » PoleCulture
DURÉE 1H30
LUNDI 17 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
TARIF UNIQUE : 25 €
CABARET À L’ISSUE DU
SPECTACLE
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Dans le cadre du 700ème anniversaire de l’Enclave des Papes, ce territoire de Drôme
provençale est célébré au fil de plusieurs événements tout au long de l’année 2017. Les
Nuits de l’Enclave s’associent à l’association 700 ans d’histoire pour la valorisation de cette
terre au travers d’une pièce de théâtre, écrite par Roger Pasturel, jouée par des habitants
de l’Enclave (amateurs et professionnels).
CRÉATION
2017
VOUS SOUVIENT-IL DE BARBARAS ?
DE ROGER PASTUREL
Production Festival des Nuits de l’Enclave 2017
Coproduction Enclave des Papes 700 ans d’ Histoires en Provence 1317-2017
Partenariat du Théâtre-école de la Lance et des Baronnies, Buis-les-Baronnies.
le festival s’associe à l’association
enclave 700 ans d’histoire
pour la création
Mise en scène : Roland PEYRON
Musique : Jeff PICCARDI
Narratrice : Danielle FRANÇON
Avec : Lucienne ARNAVON, Gilbert BARBA, Jean BARBERA, Manu BOUCHARD,
Christiane BUISSON-PEYROL, Michel CLARY, Emma CONIL, Yvon CORDEIL,
Alain DELAYE, Marie-Agathe FAYET, François FLOURET, Benjamin GRAS, Isabelle MEJEAN,
Roger PASTUREL, Romito PEPERONI, Marie-Jo PEYROL, Jean-Luc PHILIBERT,
Jeff PICCARDI, Thierry PONTHIEUX, Lorenzo SANDRO-PAOLO, Béatrice SOULIER,
Jean VERLAINE-DELAYE, Henri VEYRADIER
Tout public à partir de 10 ans.
En cet an de grâce 2017, nous célèbrerons le 700ème anniversaire de
l’Enclave des Papes.
Cette petite communauté rurale à la fois dévote et sauvageonne sut
résister en son temps aux velléités d’annexion des rois de France, tout
en profitant de la mansuétude du pouvoir pontifical.
Il fallut l’effervescence révolutionnaire pour la faire adhérer à
contrecoeur aux idées républicaines dans le sillage d’Avignon.
Témoignage de son appartenance ancienne aux états pontificaux,
l’Enclave du nord Vaucluse dans la Drôme, présente une originalité
géographique et administrative dont la présence perdure depuis
700 ans. L’association « 1317-2017, l’Enclave 700 ans d’histoire »
coordonne tout au long de l’année 2017, l’ensemble des manifestations
qui célébreront l’anniversaire de la création de l’Enclave des Papes pour
renforcer sa notoriété culturelle, créer et resserrer les liens sociaux et
participer à son attractivité touristique.
Tél : 06 86 86 11 38
Courriel : [email protected]
http://enclavedespapes-700ans.fr/
https://fr-fr.facebook.com/ENCLAVEDESPAPES/
DURÉE 1H
MARDI 18 JUILLET À 19H
MERCREDI 19 JUILLET À 19H
JEUDI 20 JUILLET À 19H
SAMEDI 29 JUILLET À 19 H
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES
PLACE HUMBERT II À VISAN
PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON
TARIF UNIQUE : 700 centimes d’€uros (7 €)
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LE malade imaginaire
DE MOLIÈRE
CRÉATION
Production Festival des Nuits de l’Enclave 2017
Coproduction Éclats de Scènes
Mise en scène : Gilbert BARBA
Assistantes à la mise en scène : Adeline ARIAS, Aude SABIN
Avec : Julien BREDA, Leslie GRANGER, Julien MASSON, Roland PEYRON, Frédéric RICHAUD,
Aude SABIN, Catherine SWARTENBROEKX
Scénographie et costumes : Marie MEYER
2017
Tout public à partir de 12 ans.
Même s’il peste contre le coût des soins, l’hypocondriaque Argan ne
peut se passer des Médecins. Il rêve pour sa fille d’un mari praticien,
Diafoirus. Or Angélique aime Cléante et refuse son prétendant.
Argan décide alors de la déshériter, au profit de son hypocrite
d’épouse, Béline. Mais c’est sans compter sur l’aide providentielle
de Toinette, l’effrontée servante, qui s’ingéniera à faire triompher
la cause des amoureux...
« Du temps de Molière on faisait des saignées, aujourd’hui ce sont des
chimiothérapies. J’imagine qu’une saignée devait affaiblir le malade,
comme aujourd’hui les chimiothérapies affaiblissent les mêmes
malades. Pourtant au travers du drame, apparaît la comédie. Molière
offre sur scène le comique de situation, les quiproquos. Tambour
battant tout le monde s’affaire autour du fauteuil du "Malade". Je
conduirai le travail vers cette comédie et sans vergogne je chercherai
Gilbert
barba
Directeur artistique du Festival
des Nuits de l’Enclave à Valréas
auteur et metteur en scène
Amoureux des mots et du théâtre, un peu secret, Gilbert Barba ne
s’appréhende qu’à travers son Art. Il surprend par une parole juste, un
goût de la vie, un sens de l’humain. Né en 1958, il apprend très tôt la
mise en scène et la comédie.
« J’ai commencé à faire du Théâtre à l’âge de 16 ans avec Vincent Siano
fondateur du TRAC, à Beaumes-de-Venise. Ma vocation vient de là. »
Cet amour pour le théâtre, Barba le gardera et ne délaissera jamais les
planches.
le rire. Ce qui fait la grandeur de Molière c’est qu’il n’a jamais voulu
choisir entre Dom-Juan et Scapin, à une époque où l’on séparait le
comique du tragique.
Bien avant "Ubu Roi" d’Alfred Jarry, Molière convoque sur scène une
scatologie débridée. Il fait appel à la comédie italienne où le corps est
aussi l’expression de l’âme et le Malade comme le dit sa femme Béline,
est un homme malpropre, dégoûtant, mouchant, toussant, crachant
toujours… un corps échoué là au milieu de la pièce, au milieu de la
scène, un corps qu’il faut laver, un corps plein de bile, d’humeurs et de
merde. Rabelais n’est pas loin.
Je n’oublierai pas dans la scénographie le rapport au public, car celui-ci
est en avance. J’entends par là qu’il connaît "Le Malade Imaginaire",
il l’a étudié à l’école, ou il l’a déjà vu. Le public viendra donc "revoir" la
pièce. Il arrivera en connaisseur. Je souhaiterais en faire un complice. »
Gilbert Barba
C’est là qu’il rencontre René Jauneau, le père fondateur des Nuits
de l’Enclave. Il s’ancre de nouveau en Vaucluse en 1998. Il cofonde
la compagnie Éclats de Scènes, centre culturel itinérant en Vaucluse
et monte ses propres textes, mais aussi des pièces de Jean-Claude
Grumberg, Azama, Jarry, Molière…
Nommé directeur artistique, ce bâtisseur remet à flot le Festival de
théâtre Les Nuits de l’Enclave, en 2012, tel un navire. « Mais rien ne
serait possible sans l’équipe qui m’entoure » précise-t-il, modestement.
Pari gagné. Le public valréassien est de nouveau séduit par ce festival
itinérant (Valréas, Grillon, Richerenches, Visan) qu’il avait un peu boudé.
Création de spectacles, souffle et élan vitaux donnés par de jeunes
artistes en résidence sont de nouveau là.
Dans le cadre des Nuits de l’Enclave, Gilbert Barba a mis en scène :
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2016, «Moman», et «Votre maman» de Jean-Claude Grumberg.
2015, «Dom Juan» de Molière.
2014 «Petit boulot pour vieux clown» de Matéi Visniec.
2013, «Iphigénie ou le péché des Dieux» de Michel Azama.
2012, «Ubu roi» de Alfred Jarry.
Il est toujours en recherche de nouveaux projets et il prépare actuellement
la création du « Malade imaginaire » de Molière pour le festival des Nuits
de l’Enclave 2017.
« J’ai fait mes armes à Valréas, en 1978 car le Festival existe depuis 50
ans. Je suis tombé amoureux de cette ville... »
DURÉE 1H45
MARDI 18 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
CABARET À L’ISSUE DU SPECTACLE
MERCREDI 19 JUILLET À 21H30
JEUDI 20 JUILLET À 21H30
SAMEDI 29 JUILLET À 21H30
PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES
PLACE HUMBERT II À VISAN
PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON
TARIFS : 20€ TP / 15€ TR 9
LA TRÈS EXCELLENTE ET LAMENTABLE
TRAGÉDIE DE ROMÉO ET JULIETTE
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE
Compagnie la Bande à Mandrin
Coproduction : Théâtre de Vénissieux et Théâtre Théo Argence - St Priest
Résidence de création au TNP-Villeurbanne
Traduction et Mise en scène : Juliette RIZOUD
Avec : Laurence BESSON, Amandine BLANQUART, Yves BRESSIANT, Clément CARABÉDIAN,
Raphaëlle DIOU, Julien GAUTHIER, Damien GOUY, Jérôme QUINTARD, Anaël RIMSKYKORSAKOFF, Juliette RIZOUD - Avec la voix de Clément MORINIÈRE : Le Prologue
Direction d’acteurs : Laurence BESSON
Lumière : Mathilde FOLTIER-GUEYDAN
Costumes : Adeline ISABEL-MIGNOT
Création maquillage : Gauthier MAGNETTE
Maquillage : Justine Pignol
Scénographie : Fanny GAMET
Musique : Raphaëlle DIOU
Son et arrangement musicaux : Cédric CHAUMERON
Régisseur plateau : Guillaume PONROY
Chorégraphie : Aurélien KAIRO
Après une première plongée dans l’océan shakespearien avec Le Songe
d’une nuit d’été, la compagnie La Bande à Mandrin prolonge l’aventure
en abordant cette pièce mythique et pourtant si peu connue : La très
excellente et lamentable tragédie de Roméo et Juliette.
La metteuse en scène Juliette Rizoud a le désir de faire entendre toute
la puissance comique et tragique de cette œuvre. Le décor présenté à
vos yeux, sera l’espace de toutes les métamorphoses : place public de
Vérone, cabaret des Capulet ou encore squat des Montague. La piste
aux étoiles est l’univers le plus approprié à nous faire croire aux illusions.
Magie, danger, adrénaline, clowneries et amour peuvent s’y rencontrer
dans une succession de numéros et le tout sans filet. Les artistes qu’elle
a réunis sont habités d’un même désir : revisiter les grands textes comme
on déterre aujourd’hui certains mythes et légendes, avec un mélange de
curiosité, de respect et d’effronterie.
Dans les rues de Vérone, deux familles d’égales dignités, s’affrontent
depuis des siècles dans une guerre absurde où plus personne ne connaît
les réelles raisons de cette haine. La jeunesse se soulèvera à son tour
contre cette vendetta, certains par les armes et d’autres par l’amour,
mais désirant chacun naïvement un monde meilleur. Comme en période
de guerre, les jeunes sont tués, les anciens survivent. Une querelle sans
fondement entraîne des morts stupides. Roméo et Juliette auront la
prémonition que leur vie sera courte, il faut donc la vivre vite, la vivre
bien, la vivre pleinement. Devant nos yeux, Ils vivront en trois jours ce
qu’ils auraient pu vivre en quarante ans.
la compagnie
La Bande à Mandrin
JULIETTE
RIZOUD
En 2014, sous l’initiative de Juliette Rizoud, comédienne de la troupe du
TNP, la compagnie de théâtre La Bande à Mandrin a vu le jour.
Elle réunit plusieurs artistes associés qui se battent pour la même cause :
un Théâtre de la Parole.
La compagnie revendique un travail sur le terrain, un labeur d’artisan,
au service des mots et de la poésie. Elle milite également pour donner
à l’acteur un muscle, un souffle poétique. La formation continue est
essentielle dans notre travail. La question de la transmission est le
cheval de bataille de la compagnie. Désacraliser les grandes œuvres
classiques ou contemporaines, françaises ou étrangères au service d’un
théâtre pour tous, d’un théâtre populaire. Aider la jeunesse à apercevoir
une autre porte : au-delà d’un monde parfois trop virtuel, il y a celui de
l’imaginaire, beaucoup plus riche et vaste. Nous désirons être dans la
logique d’un théâtre engagé qui n’affirme pas le sens du monde, mais à
soin de le questionner sans jugement. L’envie première est là : raconter
et partager de grandes et belles histoires avec un large public.
Loin de nous le langage affecté ou la vulgarisation télévisuelle, nous
sommes en équilibre entre ceci et cela, entre le texte que nous défendons
corps et âme et notre jeunesse.
Elle a suivi les cours de l’École préparatoire de la Comédie de SaintÉtienne, ainsi que ceux du Centre Chorégraphique de Toulouse. En
2004, elle entre à l’ENSATT. Depuis le début de la saison 2007-2008, elle
fait partie de la troupe du TNP et a été dirigée par Christian Schiaretti
notamment dans La Jeanne de Delteil, et dans Ruy Blas de Victor Hugo
où elle tient le rôle de la reine. Elle part en tournée avec Les Tréteaux de
France dirigés par Robin Renucci. Elle a été également dirigée par Olivier
Borle, Julie Brochen, Christophe Maltot, Grégoire Ingold, Nada Strancar
et Thierry Thieû Niang . Elle a mis en scène au TNP, au printemps 2015,
Le Songe d’une nuit d’été, au sein de sa compagnie: La Bande à Mandrin.
En 2017, sa nouvelle création La très excellente et lamentable tragédie
de Roméo et Juliette verra le jour.
DURÉE : 2H30
VENDREDI 21 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
TARIFS : 20€ TP / 15€ TR CABARET À L’ISSUE
DU SPECTACLE
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COURTELINE OU
LA FOLIE BOURGEOISE
D’APRÈS GEORGES COURTELINE
Compagnie la Bande à Mandrin
Mise en scène : Juliette RIZOUD
Avec : Laurence BESSON, Raphaëlle DIOU, Claire GALOPIN, Jérôme QUINTARD,
Anaël RIMSKY-KORSAKOFF, Juliette RIZOUD
Courteline
ou la folie bourgeoise
D'APRÈS GEORGES COURTELINE
MISE EN SCÈNE JULIETTE RIZOUD
Tout public à partir de 12 ans
Courteline ou la folie bourgeoise est un cabaret-tréteaux : quiproquos,
chansons à textes et autres bouffonneries... les scènes s’enchaîneront,
se feront et se déferont.
Les courtes pièces choisies sont délicieuses de précision comique, de
ridicule et de folie. Sous un ciel parisien des années folles, plusieurs
tableaux de la vie bourgeoise, scènes de ménage ou chansons grivoises
du début du siècle défileront dans un rythme endiablé devant vos yeux.
La compagnie La Bande à Mandrin a créé ce spectacle d’une durée de
45 minutes pour le lancement de sa première édition de son festival Les
Théâtrales du Val de Lans dans le Vercors. Cette forme a été imaginé
pour être jouée en extérieur comme à l’intérieur, dans des théâtres
ou chez l’habitant. Courteline ou la folie bourgeoise répond à notre
envie et à notre enthousiasme de faire un grand spectacle populaire,
où vieillards, adultes et enfants pourraient se réunir autour du verbe
de Courteline.
La création de ce spectacle traduit une grande curiosité de ma part
envers cet auteur que je qualifiais autrefois moi-même de suranné.
Plonger dans cette matière foisonnante, m’a fait découvrir un auteur
d’une grande richesse, maitrisant le verbe, le rythme et la mécanique
compliquée du rire. En créant Courteline ou la folie bourgeoise, je
souhaite faire hommage à cet homme aux talents multiples et le faire
découvrir ou redécouvrir à toutes les générations. C’est une matière
à jouer pour les acteurs et c’est une merveilleuse matière à rire pour
les spectateurs. La joie est la bienvenue en ces temps si sombres. Alors
amusons-nous !
Puis, au-delà du rire, Courteline dresse des portraits de femmes et
d’hommes pieds et poings liés à leurs habitudes, leurs travers. Il dessine
la tragédie comique humaine, tente de rompre avec la mauvaise foi et
l’orgueil. Son écriture est un placebo contre la déprime et le négativisme.
Il nous indique par la voie de l’humour, celle de l’amour.
Les six comédiens prêteront leurs voix et leurs corps à un couple de
persécuteur-persécuté, à un pique-assiette, à une femme de chambre
écervelée et à deux petites bourgeoises aux yeux rouges. Ils viendront
étaler leur bêtise quotidienne, et leur méchanceté.
L’œil affuté de Courteline a su capter et retranscrire les travers d’une
époque. Il a su tirer de la bêtise et de la méchanceté du monde rire et
folie pour créer ces petits bijoux, injustement boudés, de vaudeville.
C’est un réel défi pour moi de mettre en scène un vaudeville qui sous la
plume de Courteline devient de la dentelle. Ce n’est pas par l’intelligence
qu’il faut aborder cette œuvre mais par le rythme et la musicalité qui
se dégage du texte et qui parle directement au cœur du spectateur.
Nous sommes une équipe de six comédiens. Le choix de créer des
spectacles nécessitant une distribution nombreuse n’est pas seulement
une folie des grandeurs mais grâce à ça nous créons bel et bien
des emplois et de l’activité pour des artistes. C’est bien un acte de
militantisme. En effet, ces choix artistiques ne devraient pas être
seulement l’apanage des théâtres nationaux. En choisissant de mettre
en scène des pièces demandant un nombre conséquent d’acteurs, nous
revendiquons notre liberté de création.
Courteline ou la folie bourgeoise commence dans un café parisien des
années folles, où tour à tour les clients et le personnel de l’établissement
étaleront leurs linges sales. Comme une valse à trois temps tendre
et écœurante les scènes de ménage, de commérage et de duperie se
feront et se déferont.
Les Boulingrins et Gros chagrin sont deux grandes comédie, mais
qui trouvent pourtant leur source dans des situations pathétiques,
inhumaines et dangereuses. Toujours proche de la vie quotidienne, on se
reconnaît chez Courteline, il nous tend seulement un miroir légèrement
déformant. Courteline ou la folie bourgeoise, nous amène dans un
tourbillon de rire. Ces saynètes ont une force comique surréalistes
et terribles. On voit rarement dans le théâtre français des farces si
grinçantes et c’est terriblement bon!
DURÉE : 1H
SAMEDI 22 JUILLET À 21H30
PLACE ÉMILE COLONGIN À GRILLON
TARIFS : 15€ TP / 12€ TR 13
PASCAL LEGROS PRODUCTIONS PRÉSENTE
Molière malgré moi
DE FRANCIS PERRIN
Un spectacle conçu, mis en scène et interprété par : Francis PERRIN
Lumières : Jacques ROUVEYROLLIS
Costumes : Pascale BORDET
Son : Michel WINOGRADOFF
C’est Molière dans tous ses éclats que nous raconte l’un de ses plus
fervents admirateurs et serviteurs, Francis Perrin !
Après avoir joué Scapin, Alceste, Philinte, Sganarelle, Mascarille, George
Dandin, Francis Perrin nous fait revivre un Molière insoupçonné : chef
d’entreprise avant l’heure, meneur d’hommes à l’énergie sans borne,
auteur à l’imagination débordante, amoureux insatiable des femmes,
chef de troupe affamé de création.
« Francis Perrin fait revivre avec générosité et gourmandise l’auteur du
Misanthrope tout en démontrant son évidente modernité.
Un spectacle d’une jubilatoire intelligence à savourer en famille. » Télérama
Sortir
FRANCIS PERRIN
Metteur en scène
Auteur et Comédien
Ses parents, tous deux techniciens du cinéma, ont notamment fait
partie de l’équipe technique de tournage des films de Sacha Guitry. Il
est engagé à la Comédie-Française en 1972. Débute alors une riche
carrière de comédien, où il interprète de nombreuses fois le répertoire
de Molière : Le Malade imaginaire, Le Bourgeois gentilhomme, Les
Femmes savantes, Les Fourberies de Scapin... Il interprète également
les œuvres de Georges Feydeau, Eugène Labiche, Jules Romains, Marcel
Pagnol... Il ne quittera plus les scènes de théâtre. Le cinéma commence
également à faire appel à lui pour des seconds rôles. On le remarque en
petit ami d’Isabelle Adjani dans La Gifle de Claude Pinoteau, puis chez
Claude Lelouch et Philippe de Broca. En 1981, il tient la vedette du film
Le Roi des cons de Claude Confortès. Il crée peu à peu un personnage
attachant qui rencontre un grand succès dans la première moitié des
années 1980 : il réalise Tête à claques, Le Joli cœur puis Ça n’arrive qu’à
moi. Il a coécrit et joué dans Le Débutant le rôle de « François Veber »
et dans Ça n’arrive qu’à moi le rôle
de «François Pépin» (en référence au réalisateur Francis Veber qui
utilisait à cette époque le nom de « François Perrin » dans plusieurs de
ses films). Dès la fin des années 1980, il se consacre essentiellement à
sa carrière au théâtre.
Dans les années 1990, il devient sociétaire des Grosses Têtes de
Philippe Bouvard. À la radio, on le dissocie par son léger bégaiement et
son fou rire ini- mitable alors qu’à la télévision, il amuse des millions de
téléspectateurs par sa complicité avec Sim, dans de désopilants sketches
tels que le kinésithérapeute, la torture médiévale, le cabinet dentaire...
Il a été directeur du théâtre Montansier à Versailles de 1992 à 2000.
En 2001, Francis Perrin rejoint Jean-Claude Brialy comme codirecteur
artistique du Festival d’Anjou, puis en est le directeur en 2002 et 2003.
En avril 2007, il est promu officier de la Légion d’honneur.
DURÉE : 1H35
LUNDI 24 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
TARIF UNIQUE : 25€
CABARET À L’ISSUE
DU SPECTACLE
15
VIVRE !
COMÉDIE FÉMININE AU GALOP DES ILLUSIONS
DE MICHEL BELLIER
Dynamo Théâtre
Coproduction TDG théâtre Grasse scène conventionnée
Mise en scène : Joëlle CATTINO
Avec : Blanche VAN HYFTE et Joëlle CATTINO
Scénographie et lumières : Jean-Luc MARTINEZ
Costumes : Blanche VAN HYFTE
avec le concours du BTS Lycée des Coteaux Métiers de la mode – Arts du spectacle
Tout public à partir de 11 ans.
Un duo de clowns au féminin, issu d’une longue lignée de jongleuses de
mots, évoque quatre générations de femmes d’une même famille. Avec
elles, on traverse le siècle de 1914 à nos jours. On revisite l’histoire des
femmes à travers des vies toutes simples, d’humbles destins qui ont vu
passer la Grande Histoire ou se sont laissés emporter par elle.
Les prises de conscience, les combats, les désillusions, les victoires en
chantant...
Elles racontent. Et on rit. On rit beaucoup, même si parfois, il reste
un petit goût d’amertume. Quatre portraits de femmes d’une même
famille.
Elles racontent.
Les chemins tout tracés, les renoncements, le poids de la morale, celui
de la destinée.
Quatre femmes qui traversent le XXème siècle.
Illusions, espoirs, incompréhensions, rage de vivre !
Une mise en jeu pétillante Choix thématique de cette
La mise en scène et le dispositif scénique ont pour ambition de renforcer
proposition artistique
la formidable dynamique et la rythmique des récits.
Entre récit épique et jeu clownesque, dans un aller-retour constant, le
travail des acteurs se conduit dans la recherche d’une grande puissance
de jeu et dans une grande liberté. L’adresse au public directe met en
place une connivence entre la scène et le public. En le concernant, elle
fait du spectateur le partenaire immédiat de la représentation.
Le dispositif propose un bi-frontal : deux espaces de spectateurs se font
face. Entre eux : l’espace des actrices. Notre référence est la place de
village. Chacun voit l’autre et se sait également regarder. On partage les
sensations et les émotions que suscitent les propos. On rit de voir rire le
voisin. Un mât central soutient une myriade de guirlandes lumineuses,
suspendues au dessus de la « piste » e fondant l’espace spectateur et
la scène en un seul espace.
Abolissant ainsi la frontière entre réalité et fiction, c’est un aller-retour
du récit au jeu qui crée un mode de narration actuel entre évocation
et incarnation. Et le rire vient toujours bousculer les images oniriques
et poétiques. Il cherche à susciter, chez le spectateur, la surprise et le
plaisir. Un plaisir ancré dans un ici-et-maintenant, chargé de mémoire
et d’histoire. Une façon de renouer avec un théâtre épuré, et d’ainsi
conforter la place de l’acteur-narrateur au cœur du dispositif théâtral.
Il existe un domaine particulièrement sensible quand on évoque la
question des femmes : les mœurs. On le voit bien ici en France, au fil du
temps : lors de la loi sur le divorce de 1884, du débat sur l’avortement
au début des années 1970 ou bien à propos aujourd’hui de la mixité et
de l’accès aux responsabilités dans tous les secteurs de la vie sociale.
C’est à l’orée du 20e siècle que les femmes ont commencé lentement
à accéder au statut «d’individu libre de sa personne». Une idée qui a
cheminé et s’est affirmée à la fin du 19e siècle, puis a traversé tout le
20e siècle. C’est seulement aujourd’hui, enfin, que la femme n’est plus
considérée en tant que « femme de » ou « fille de ». Cette question du
droit ou des droits des femmes soulève le thème de la liberté de choix,
du refus de se voir imposer, par une morale, une conduite qui a trait
au plus intime.
Partout dans le monde, des femmes et des hommes se battent pour
que toutes les femmes puissent un jour vivre librement, comme elles
le méritent, à égalité avec tous ceux qu’elles ont mis au monde. Dans le
respect des droits de la personne qui fait de chaque individu un citoyen
et ne le réduit pas à être un membre d’une communauté soumis aux
dogmes de celle-ci.
DURÉE : 50 min
MARDI 25 JUILLET À 21H
PLACE DE L’ÉGLISE À RICHERENCHES
TARIFS : 15€ TP / 12€ TR SPECTACLE SUIVI
D’UN BAL
17
LA MOUETTE !
D’APRÈS TCHEKHOV
Compagnie Kobal’t
Coproduction - Kobal’t / Théâtre de la Bastille-Paris / Théâtre de la Passerelle - SN de Gap /
La Ferme du Buisson – SN de Marne-la-Vallée / Cie Italienne avec Orchestre – Jean François
Sivadier / Cie Pandora – Brigitte Jaques Wajeman
Mise en scène : Thibault PERRENOUD
Texte français, adaptation et dramaturgie : Clément CAMAR-MERCIER
Scénographie : Jean PERRENOUD
Conception lumière et régie générale : Xavier DUTHU
Assistant à la mise en scène : Guillaume MOTTE
Avec : Marc ARNAUD, Mathieu BOISLIVEAU, Chloé CHEVALIER, Caroline GONIN,
Éric JAKOBIAK, Pierre-Stefan MONTAGNIER, Guillaume MOTTE, Aurore PARIS
La compagnie Kobal’t appréciée pour la liberté et la fougue de son
Misanthrope au dernier festival, revient avec La Mouette, dans une
nouvelle écriture de la langue originale de Tchekhov. Il est question
d’art et d’amour, de rêver sa vie ou de la vivre vraiment. Ce sont des
êtres qui désirent, ardemment.
Une campagne, une maison, un lac. On est chez Pierre, on attend son
neveu Constant pour que le rideau se lève sur la pièce qu’il présente
à sa famille et quelques amis. Constant rêve d’être un écrivain
révolutionnaire, Nina rêve d’être une actrice reconnue. Il l’aime mais
elle aimera Boris, auteur fameux et compagnon d’Irène, maman de
Constant et comédienne célèbre. Dans un dispositif quadrifrontal,
acteurs et spectateurs assistent à la représentation, jusqu’à ce que
tout bascule.
Exit les prénoms et la bourgeoisie russes. Personnages et intrigue se
rapprochent de nous, fiction et réalité liées. La mélancolie de la fin du
XIXème a les traits du XXIème naissant.
Une traduction et adaptation originales motivées par le seul objectif :
faire une proposition percutante et fidèle de l’ensemble des enjeux de
la pièce pour qu’ils s’entendent avec la même véracité qu’à sa création
russe.
LE MOT DU
METTEUR-EN-SCÈNE
« Après les deux ans de tournée du Misanthrope, le théâtre de la Bastille nous
a invité à poursuivre notre collaboration en jouant notre nouvelle création
pour vingt-huit représentations au mois de mars 2017. Monter La Mouette
d’Anton Tchekhov avec la même équipe m’est apparu comme une évidence.
Bien qu’elles puissent paraître éloignées, ces deux pièces se rejoignent à
travers des problématiques complémentaires que je souhaite encore explorer
avec ce groupe. Non seulement nous continuons de proposer au public des
classiques fondamentaux du théâtre mais nous continuons surtout à creuser
le sillon émotif d’une galerie de personnages confrontés à des situations qui
nous touchent personnellement, au quotidien. Il est question de traquer les
préjugés que nous avons de nous-mêmes.
Dans Le Misanthrope, j’avais situé l’action autour d’un groupe d’acteurs,
pendant une soirée de première. Cet artifice devient inutile dans La Mouette
où les personnages se réunissent déjà autour de l’objet théâtral.
« Le problème n’est plus que les formes soient nouvelles ou anciennes, mais
qu’on écrive sans se soucier d’aucune forme, qu’on écrive parce que ça suinte
librement du fond de l’âme. » Constant Tréplev
européen. Je vois d’ailleurs cela comme une force : plus on peut voir de
Mouette différente, plus on peut sonder non seulement les caractères de
la pièce mais plus on peut surtout mettre à nu les obsessions de ceux qui la
monte. Comme si pour se connaître soi-même, partager et réfléchir en tant
qu’Homme (et pas seulement de théâtre), il fallait monter La Mouette. Ce
dossier est donc la présentation d’une nécessité.
Oui, on peut se demander à la lecture d’un dossier qui propose une nouvelle
mise en scène de La Mouette, pourquoi donc : encore ? Mais demanderezvous à un chrétien pourquoi va-t-il à la messe tous les dimanches ? Parce
qu’il y a des questions et des relations fondamentales qu’il faut reposer au
quotidien car c’est leur essence même d’être réinterroger constamment.
Certes la création, le bonheur ou l’amour font parties de ces interrogations-là
et hantent la pièce mais je crois qu’au fond il s’agit surtout de négocier avec
la question de l’être. Et personne ne raconte mieux que Tchekhov à quel point
il est difficile de trouver une raison de vivre tous les matins. »
Thibault Perrenoud Pour Kobal’t
Comme Tréplev nous le rappelle à l’Acte IV, c’est bien de ce qui nous touche
personnellement que l’on doit partir pour qu’un travail prenne forme, quelle
que soit sa forme. On sait que ce texte de Tchekhov traite de problématiques
profondément humaines. Ainsi, je crois qu’il est d’autant plus nécessaire de
le monter et cela malgré la fréquence de sa représentation dans le théâtre
DURÉE : 2H
JEUDI 27 JUILLET À 21H30
PLACE HUMBERT II À VISAN
TARIFS : 15€ TP / 12€ TR
19
EL CID !
D’APRÈS LE CID DE PIERRE CORNEILLE
Agence de Voyages Imaginaires
Coproductions : Théâtre de Gymnase (Marseille), Ville de Neuilly- sur-Seine, Espace Diamant
Ajaccio, Le Cratère Scène nationale d’Alès, Instituts Français d’Espagne et du Maroc. Avec le soutien
de l’Institut Français Paris et Région PACA, la SPEDIDAM, la SNCM.
Adaptation : Philippe CAR et Yves FRAVEGA
Mise en scène : Philippe CAR
Avec : Philippe CAR, Valérie BOURNET ou Lucie BOTIVEAU, Vincent TROUBLE,
Anaïs DELMAS, Nicolas DELORME
Pensé comme un thriller, Corneille réécrit le mythe de Rodrigo Diaz
de Vivar en y développant un véritable suspense. L’histoire tient en
haleine le spectateur d’un bout à l’autre de la pièce. Corneille pousse
ses personnages et surtout Rodrigue et Chimène, dans de véritables
tortures psychologiques.
Ces deux personnages s’aiment. Le père de Chimène, jaloux d’une
faveur qu’a fait le Roi au père de Rodrigue, gifle ce dernier, qui, affaibli
par l’âge et trop vieux pour répondre lui- même à cet affront, remet
sa vengeance entre les mains de son fils. Rodrigue, déchiré entre son
amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père
de Chimène en duel !
Chimène essaie de renier son amour et demande au Roi la tête
de Rodrigue. Mais l’attaque du royaume par les ennemis donne à
Rodrigue l’occasion de prouver sa valeur et d’obtenir le pardon du roi...
Comment nos héros vont-ils se sortir de cette situation extraordinaire
à l’issue... imprévisible ?
La musique, composée par Vincent Trouble, enregistrée et jouée en
direct par tous les comédiens, est influencée par le voyage et s’est
enrichie de chansons latino-américaines. Elle accompagne l’action
comme une musique de film et donne au spectacle une atmosphère
tour à tour épique et glamour, loin des versions attendues de cette
pièce du répertoire.
« Le public est conquis et applaudit en cœur cette résurrection de la pièce
de Corneille ! » Le Monde
« Toute la force et la singularité de la mise en scène de Philippe Car reposent
sur la façon d’exciter les neurones et les zygomatiques des spectateurs !
» L’Humanité
« Une performance euphorisante. Un univers théâtral à découvrir sans
tarder ! » Télérama
« Vive le théâtre foisonnant et généreux de l’Agence de Voyages Imaginaires
! » Mouvement

AGENCE DE VOYAGES
IMAGINAIRES - création
Chaque création de la compagnie débute par un «voyage d’étude»,
où toute l’équipe se retrouve à l’étranger pour la découverte du texte
parallèlement à celle d’une technique ou d’un autre monde. Ces voyages
sont toujours des moments magiques. Ils sont propices aux rencontres
et viennent nourrir le travail artistique.
Fidèles à nos méthodes de travail et encouragés par la perspective de
Mar- seille Provence 2013 Capitale Européenne de la Culture, le travail
du Cid commença par une grande période d’immersion en Espagne et
au Ma- roc, sur les lieux de l’action du Cid.
En convoi itinérant, entre juin et septembre, nous nous sommes déplacés
de ville en ville, sur les routes de Los Santos en Espagne, puis à Agadir,
Oujda et Tétouan au Maroc où nous avons à chaque fois déployé notre
campement (tentes, chapiteau, ateliers, cuisine...). A chacune de nos
étapes, nous avons reconstitué un laboratoire de création théâtrale
nomade, librement ouvert.
Les répétitions furent ponctuées par des échanges organisés tout au
long du voyage sous forme de stages, d’ateliers, de rencontres... Le public
était constitué, suivant les villes, de passants, d’amateurs, de curieux,
d’étudiants, d’enseignants mais aussi d’artistes professionnels : musiciens,
comédiens, plasticiens...
Les rencontres avec ces publics de cultures tout à fait différentes
(espagnol, français, arabe, berbère...), ont créé de précieux échanges,
nourrissant à foison cette longue période d’écriture scénique.
Pensé comme un thriller, Corneille réécrit le mythe de Rodrigo Diaz
de Vivar en y développant un véritable suspense. L’histoire tient en
haleine le spectateur d’un bout à l’autre de la pièce. Corneille pousse
ses personnages et sur- tout Rodrigue et Chimène, dans de véritables
tortures psychologiques !
Dans l’adaptation de l’Agence de Voyages Imaginaires, le merveilleux
et le comique frisent avec le tragique, surtout dans l’in- terprétation
des personnages, notamment celui de Rodrigue. La mise en scène...
foraine, tend vers une forme rêvée de «music hall espagnol». L’action
se dé- roule autour d’un manège onirique. C’est un conte. La présence
d’Alonzo, narrateur-chauffeur de taxi-auto-tamponneuse, joué
par les cinq acteurs, met en pers- pective le texte et les réflexions
de Cor- neille. Dès le départ et face aux specta- teurs, lorsqu’il se
demande ce qu’il ferait si quelqu’un faisait du mal à son père, c’est
unvéritablevertigepourlepublic...
La musique, composée par Vincent Trouble, enregistrée et jouée en
direct par tous les comédiens, est influen- cée par le voyage et s’est
enrichie de chansons latino-américaines. Elle accompagne l’action
comme une musique de film et donne au spectacle une atmosphère
tour à tour épique et glamour, loin des versions attendues de cette
pièce du répertoire.
DURÉE : 1H20
VENDREDI 28 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
TARIFS : 20€ TP / 15€ TR CABARET À L’ISSUE
DU SPECTACLE
21
par le boudu
CLOWN
soirée
Compagnie La Toupie
De clôture
De et par : Bonaventure GACON
Tout public à partir de 12 ans.
Il a un peu mal au cœur, trop bu... sans doute le foie, les petites bières
ou peut-être le cœur lui-même, son pauvre cœur d’ogre, ou bien cette
satanée rouille qui inexorablement agit sur toutes choses, sur les poêles,
les cœurs et le reste...
Enfin, il faut bien se remettre au boulot, aller voir les bons petits gars et
les petites filles, siroter quelques verres, regarder les couchers de soleil,
se faire des petits gueuletons et puis être méchant du mieux qu’on peut.
Faut bien vivre...
« Les bons sentiments l’assaillent autant que la faim. Pour son premier solo,
Bonaventure Gacon (remarqué dans le spectacle du CNAC C’est pour toi que
je fais ça !) fait preuve d’une exceptionnelle maturité. Aussi bon comédien
qu’acrobate, aussi juste que généreux à provoquer les rires. Son Boudu a déjà
sa place auprès des grands clowns de l’histoire du cirque. » L’express
« Avec une justesse de ton remarquable et un registre de jeu exceptionnel,
sans écarter d’excellentes capacités d’acrobatie, Bonaventure Gacon offre
à son Boudu une belle place dans le monde des clowns. Il le sort de la figure
traditionnelle, lourde en lieux communs, pour inaugurer une poésie brute,
vraisemblablement neurasthénique. »
Arts de la piste
Bonaventure
Gacon
En 1991, il intègre le cirque « Les Saltimbanques » en tant qu’apprenti.
Puis ce sera l’École du Cirque de Rosny-sous-Bois, suivie du Centre
National des Arts du Cirque de Chalon en Champagne. Il en sort diplômé
en 1997 avec le spectacle C’est pour toi que je fais ça, mis en scène
par Guy Alloucherie. Il crée le Cirque désaccordé, puis remplice l’Ange
Acrobate au Cirque Plume et danse avec la Cie « Pierre Doussaint ». En
1999, il rencontree Titoune et Laurent Cabrol, le Cirque Trottola et le
spectacle du même nom (toupie en italien) qui tournera en France et à
l’étranger plus de quatre ans. Depuis 2005, avec la Cie « L’Entreprises
» (François Cervantes), il présente le spectacle Les Clowns. En 2011, il
obtient le prix SACD pour les arts du cirque.
DURÉE : 1H
DIMANCHE 30 JUILLET À 21H30
ESPACE JEAN-BAPTISTE NIEL À VALRÉAS
TARIFS : 20€ TP / 15€ TR
CABARET À L’ISSUE
DU SPECTACLE
23
Autour de la
programmation
théâtrale
Lecture
1
ers
Lecture
C’EST PAS LE MOMENT*
chapitres
DE CATHERINE VERLAGUET
AUTOUR DE L’ÉCRITURE
DE LAURENT MAUVIGNIER
*Titre provisoire
Lu par l’auteure
Projet proposé par Olivier Barrère
Compagnie Il va sans dire
Dans la continuité du cycle de lectures autour de l’écriture de Laurent
Mauvignier, nous accueillons pour la quatrième et dernière lecture
de cette saison, Olivier Barrère, qui nous fera découvrir les premiers
chapitres du roman "Continuer" de Laurent Mauvignier.
Chaque année, il propose au public d’écouter les premiers chapitres de
plusieurs romans d’un même auteur pour susciter l’envie de découvrir
ou de redécouvrir des écrivains qui nous sont chers.
Car lire à haute voix, c’est aussi transmettre. Nous partirons à la
rencontre de ce travail de l’auteur, du rythme, des silences et du souffle.
C’est l’histoire d’Aaron, 17 ans, qui décide un jour de s’acheter sur
internet une paire de talons aiguilles jaunes vernies pour aller au lycée.
D’Emma, sa sœur, qui adopte un bébé électronique pour tester sa
capacité à s’occuper d’autrui.
De leur mère qui est en train de perdre son père et qui ne comprend pas
la crise identitaire que chacun des membres de sa famille est en train de
vivre alors que tout semblait si normal jusque là.
Et enfin, c’est l’histoire du père de cette famille qui ne trouve pas le
bon moment pour confier à sa femme un secret de plus en plus lourd
à porter.
Compagnie il va sans dire
biographie
« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle
de la communauté, de jouir des arts et de participer aux progrès
scientifiques et aux bienfaits qui en résultent »
(Article 27 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme)
Née en 1977. Elle intègre les sections d’Art Dramatique des
Conservatoires de Toulouse, puis de Marseille, parallèlement à sa
formation universitaire théâtrale à Aix-en Provence, puis à Paris
Nanterre.
NOTE D’INTENTION
Il va sans dire, que la démarche sera collective.
Il va sans dire, que l’humilité nous guidera.
Que l’exigence la talonnera.
Que l’esprit frondeur ne les quittera pas.
Il va sans dire, que le théâtre sera l’endroit à mettre à l’envers, le
lieu du questionnement du monde, des nanoparticules à l’univers
intergalactique, la zone de partage du sens, du sensible et du sensitif.
Rêver et se réjouir.
Se tenir debout et faire face aussi.
Un théâtre pour susciter les oreilles aux aguets, les sourires aux éclats,
les bouches bées, les mains tendus et les regard noirs.
D’abord comédienne, elle écrit et monte ses deux premières pièces «
Amies de longue date » (1999) et « chacun son du » (2003) - publiées
aux éditions les Cygnes, avec son premier roman « Sous l’archet d’une
contrebasse ».
Depuis, elle a adapté plusieurs romans pour la scène, dont « oh, boy »,
de M.A. Murail, pour O. Letellier ; spectacle qui remporte le Molière
Jeune Public 2010.
Depuis 2011, elle est en résidence de création sur l’agglomération du
Val de Bièvre avec B. Guichardon, metteur en scène, qui monte « L’œuf
et la poule » (Actes Sud Papiers, collection Heyoka Jeunesse) « Timide »
(Editions théâtrales jeunesse au printemps 2015), et « les vilains petits
» (Editions Théâtrales jeunesses Novembre 2014).
En 2013, une résidence d’écriture à Valréas pour le festival « les nuits
de l’enclave » lui permet d’écrire « Braises », mis en scène par Philippe
Boronad sur la saison 2014/2015, et publié aux éditions théâtrales en
Octobre 2015.
La saison dernière, elle faisait partie des huit auteurs sélectionnés pour
une résidence en Ile-de-France autour de son projet pour collégiens et
lycéens : « t’es qui moi ? »
VENDREDI 21 JUILLET À 18H30
COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS
24
ENTRÉE LIBRE
SAMEDI 22 JUILLET À 18H30
COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS
ENTRÉE LIBRE
25
stage
Lecture
théâtre
histoires vraies
AUTOUR DE RÉCITS RACONTÉS
PAR LES HABITANTS
DE L’ENCLAVE
STAGE THÉÂTRE
DU LUNDI 17 AU VENDREDI 28 JUILLET 2017
Écriture : Kenza SÉFRIOUI
Illustrations : Janick COAT
Proposé par la Compagnie Fleming Welt et le Comité des fêtes de Rousset-les-Vignes
Animé par Agnès SIGHICELLI
Kenza Séfrioui, auteure journaliste, a choisi notre territoire pour
construire son prochain livre en immersion totale et faire le lien entre
les 2 rives de la méditerranée. Son projet d’écriture consiste à collecter
des histoires d’habitants de l’Enclave et à construire un récit à partir de
leurs témoignages en y apportant des éléments de fiction.
Ce travail se fait en partenariat avec François Beaune de la bibliothèque
d’Histoires Vraies de la Méditerranée, et donnera lieu à une lecture
avec des dessins projetés de l’illustratrice Janick Coat, accueillie par
l’association Marseillaise La Marelle.
Autour du "Songe d’une nuit d’été" de Shakespeare
Pour enfants et adolescents de 8 ans à 17 ans
JOUER - IMPROVISER - CRÉER
«Nous allons bouger les corps, les voix, les mots avec la musique à travers des
exercices ludiques et des improvisations très rythmées. Puis nous allons adapter
et nous approprier une partie de cette magnifique pièce de Shakespeare : Le
songe d’une nuit d’été. Nous nous concentrerons sur l’intrigue amoureuse
des jeunes gens: un amour interdit par la cité et par l’autorité parentale, puis
perturbé par des phénomènes féériques dans la forêt printanière.»
Agnès Sighicelli
biographie
Kenza Sefrioui est journaliste indépendante. Née à Paris en 1979,
elle s’est efforcée tout au long de ses études d’approfondir ses deux
cultures, française et marocaine, notamment à travers un cursus de
littérature comparée à l’Université Paris IV Sorbonne et d’arabe littéral à
l’INALCO. Elle a consacré sa thèse de doctorat en littérature comparée
à la revue Souffles.
INTERVENANTE : AGNÈS SIGHICELLI*
Comédienne chanteuse et metteur en scène depuis une vingtaine
d’années, formée à la base à l’Ecole Jacques Lecoq. Diplômée d’Etat en
théâtre, Agnès a donné de nombreux stages dans la région et enseigne
aussi en région parisienne auprès d’enfants, d’adolescents et d’adultes.
Elle est aussi co-fondatrice de la Cie Fleming welt qui a créé une quinzaine
de spectacles mêlant le théâtre, la musique, le chant et la marionnette.
Les derniers spectacles sont "Odysséus Plastok", "Cette femme avec qui
tu crois vivre" et "Urbex romance".
Après avoir tenu pendant cinq ans la rubrique littéraire du magazine
marocain Le Journal hebdomadaire, elle collabore aujourd’hui au site
des cultures méditerranéennes Babelmed, milite pour le développement
culturel au sein de l’association Racines et anime des cafés littéraires
à Rabat et Casablanca.
Lieu de stage : en alternance entre la salle des fêtes de Roussetles-Vignes et l’Espace Jean Duffard à Valréas
Horaires : de 10h à 13h pour tout le groupe et de 16h à 18h pour
les 13/17 ans. Relâche le samedi 22 après-midi et le dimanche 23.
TARIFS DU STAGE COMPLET :
120 € (MATINÉES SEULEMENT - 8/12 ANS )
150 € (JOURNÉES COMPLÈTES - 13/17 ANS)
Contact et inscription :
Agnès Sighicelli 06 15 06 63 07
site : www.cieflemingwelt.com
*Si plus de 15 stagiaires une deuxième
intervenante sera présente.
REPRÉSENTATIONS DE FIN DE STAGE
LUNDI 24 JUILLET À 18H30
HÔTEL DE VILLE
SALLE DES RÉUNIONS À VALRÉAS
26
ENTRÉE LIBRE
SALLE DES FÊTES À ROUSSET-LES-VIGNES
MERCREDI 26 JUILLET À 20H
> Réservation auprès d’Agnès Sighicelli : 06 15 06 63 07
CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS
VENDREDI 28 JUILLET À 18H30
> Réservation auprès de la billetterie du Festival des Nuits de l’Enclave
ENTRÉE LIBRE
27
Partenariat avec
le Pôle Théâtre du CRR
du Grand Avignon
après
Direction : Sylvie Boutley
Dans le cadre du partenariat entre Les Nuits de l’Enclave et le pôle théâtre
du Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Avignon, 4 projets
d’élèves de troisième année seront sélectionnés et présentés au Festival.
sortie du conservatoire. Il ne s’agit pas de spectacle à proprement parlé
mais bien d’un premier geste artistique. L’objet dépendant autant de la
réflexion que de la réalisation.
Les projets d’élèves sont des petites formes théâtrales conçues et réalisées
par des étudiants du cycle spécialisé dans le cadre de leur examen de
Venez donc découvrir ces premiers travaux de jeunes artistes !
DURÉE : 2 fois 30 min
MARDI 25 JUILLET À 18H30
CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS
ENTRÉE LIBRE
Les cabarets
Des nuits
Le spectacle
DURÉE : 2 fois 30 min
JEUDI 27 JUILLET À 18H30
CLOÎTRE DES CORDELIERS À VALRÉAS
ENTRÉE LIBRE
CRÈVE L’OSEILLE ET VIVE
LA JOIe !
DE STÉPHANE JAUBERTIE
Prix Godot des Nuits de l’Enclave 2017
Lu par l’auteur et par des élèves du Conservatoire
Une farce sociale pour toute la famille qui nous fait redécouvrir l’univers
de Guignol. Guignol et ses acolytes Gnafron et Bubu quittent l’usine
pour vivre leur vie.
l’alcool. Les trois compères ne se quittent plus dans ce voyage initiatique
à la quête de leur liberté. Après de nombreuses péripéties, l’amitié et la
solidarité triomphent et la communauté des hommes en sort grandie !
Mais comment se jeter dans l’inconnu quand on ne connaît que sa ville
? Quel est le prix de la liberté ? Peut-on réinventer sa vie ? Le trio de
personnages décalés flirte avec la mort, l’argent, le commerce illicite ou
Voici donc Guignol réhabilité, dépoussiéré, trempé dans notre monde
contemporain et qui souffle la joie de vivre !
biographie
Né en 1970 à Périgueux, Stéphane Jaubertie s’est formé à l’École de la
Comédie de Saint-Étienne. Parallèlement à sa carrière de comédien (il
a, à ce jour, joué dans une trentaine de spectacles), il commence à écrire
pour le théâtre en 2004, avec Les Falaises. Ses pièces suivantes sont des
fables théâtrales qui s’adressent aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
Stéphane Jaubertie écrit des fables initiatiques. C’est du plus profond
de soi qu’il part pour fabriquer un théâtre qui parle au coeur et à la tête.
Qu’il s’adresse à tous ou plus particulièrement aux enfants, il compose
une dramaturgie toujours simple, intelligente, précieuse et rare. Toutes
ses pièces sont publiées aux éditions Théâtrales. Il anime à Paris et en
régions des ateliers d’« écriture dynamique » pour les enfants et les
adultes.
28
DIMANCHE 30 JUILLET À 18H30
COUR RENÉ JAUNEAU À VALRÉAS
ENTRÉE LIBRE
Depuis déjà 6 années, les cabarets, programmés
par Jean-François Piccardi offrent un moment
de convivialité musicale au public, à l’issue des
spectacles.
Sous les grands arbres, dans la nuit chaude de
juillet, une scène accueille tous les soirs des
musiciens-chanteurs professionnels pour
partager leur musique.
L’espace cabaret se situe dans la cour de l’Espace
Jean-Baptiste Niel. Décoré avec soin, éclairé
avec goût, c’est là que le public, les artistes, les
bénévoles, les techniciens et les administrateurs
se retrouvent pour déguster un verre des
vignerons de l’enclave.
Il n’est pas rare que l’on se mette à danser ou à
chanter avec l’artiste. C’est un très bon moment
de rencontre pour les spectateurs de la soirée.
29
ACTIONS CULTURELLES ET ÉDUCATION ARTISTIQUE
LE FESTIVAL C’EST AUSSI UN TRAVAIL À L’ANNÉE !
scénographie
urbaine
"LES OISEAUX DES NUITs
ET LEURS NIDS"
PRIX GODOT DU FESTIVAL DES NUITS DE L’ENCLAVE
Ce prix consiste, pour chaque classe, à lire un corpus d’œuvres d’auteurs vivants (3 œuvres choisies par le comité de lecture organisé par le Festival
des Nuits de l’Enclave) dans le but de désigner le lauréat des lycéens et collégiens et de permettre au texte choisi d’être édité aux Éditions Théâtrales.
Cette année, en 2017, le projet a mobilisé 21 classes, soit près de 600 élèves qui ont étudié les 3 textes et choisi de récompenser celui de Stéphane
Jaubertie "Crève l’oseille et vive la joie!", dont une lecture aura lieu dans le cadre du festival.
SCÉNOGRAPHIE URBAINE RÉALISÉE
PAR L’association COUP DE POUCE
Répétitions PUBLIQUES AVEC L’ÉQUIPE ARTISTIQUE DE GILBERT BARBA
La scénographie urbaine du festival est le fruit d’un travail mené tout
au long de l’année par les bénéficiaires des ateliers créatifs de l’Espace
Ressource Insertion de l’Association Coup de Pouce, sous le regard
professionnel de
l’art-thérapeute Régine Clairfayt.
Il s’agit de compléter et d’enrichir le travail de scénographie déjà mis
en place les années précédentes par Laura Reboul, en développant
la thématique de l’oiseau et en explorant en particulier le concept
du "nid" à travers plusieurs réalisations techniques.
Pour ce faire, des éléments issus de la nature et également d’autres
matériaux (tissus, rubans, grillages…) sont utilisés afin de réaliser des
oeuvres où la nature, la technique et la culture humaine s’accordent
pour construire le "nid" ensemble.
Cette scénographie se décline en plusieurs actions :
L’aménagement des ronds-points de la ville de Valréas conçu les
années précédentes, est complété par de grands nids montés sur
fer à béton. La structure est bâtie grâce à du grillage à poules et
recouverte de papier mâché, mélangé à de nombreux éléments issus
de la nature. Ils sont agrémentés de bandes de tissus, de rubans, de
laine, de plumes, de lichen etc…
Les nids sont colorés et comportent de petits oiseaux rattachés au
moyen de fils de fer tordus comme des ressorts, contribuant à créer
un monde vivant autour du «nid». Les oiseaux, réalisés en papier
mâché sur boules de polystyrène et peints à l’acrylique sont vernis
tout comme le «nid» avec du vernis à bateau.
Vous retrouverez le même univers décoratif dans l’espace Cabaret.
Des oiseaux postiers, vous accueilleront à la billetterie.
Des modèles réduits de «nids» orneront les tables et des «nids-sièges»
aménageront une partie de l’intérieur de l’Espace Jean-Baptiste Niel
pour un accueil plus chaleureux.
Cette année, Gilbert Barba met en scène Le Malade Imaginaire de Molière. Dès la première semaine de création (décembre 2016), il fait répéter
son équipe artistique en milieu scolaire ce qui permet aux élèves des lycées de la région de mieux appréhender la direction d’acteurs, l’occupation du
plateau, les tâtonnements et les choix qui sont faits. Cela leur permet de voir ce qu’est la création artistique, le travail exigeant qu’elle nécessite. C’est
un exercice formateur. Les élèves peuvent ainsi poser des questions, faire des suggestions et cette participation interactive facilite l’accès au théâtre
classique. Formation du citoyen et formation de l’élève, cette forme de répétition a de grandes vertus pédagogiques.
COMPAGNIES EN RÉSIDENCE
Accueillie en résidence du 27 février au 7 mars 2017, la Compagnie À Présent co-dirigée par Adeline Arias et Mathieu Béguier a créé son spectacle
«Chez Pôle Emploi» d’après le documentaire de Nora Philippe «Pôle emploi, Ne quittez pas!» à partir d’un travail au plateau, en présence de l’auteure
Élodie Muselle, chargée de l’écriture dramaturgique.
La compagnie Il va sans dire, dirigée par Olivier Barrère, est accueillie une semaine en résidence au mois d’Avril autour de la création de «The
Great Disaster» de Patrick Kermann. Un texte qui raconte le trajet de vie et de mort de Giovanni Pastore, engagé comme plongeur du restaurant des
premières classes du Titanic. La compagnie, tout en travaillant sur ce spectacle, viendra mener des actions d’éducation populaire auprès des lycéens
du lycée professionnel Revoul de Valréas, et des bénéficiaires de l’association coup de pouce.
AUTEURS EN RÉSIDENCE
Depuis mai 2012, nous accueillons des auteurs en résidence. L’association «les Nuits de l’Enclave» et son directeur artistique, qui est lui-même auteur,
estiment que l’écriture contemporaine est un axe important de la production théâtrale.
L’association les Nuits de l’Enclave accueille un nombre important d’artistes et organise des stages, des ateliers. La présence d’auteurs semble une
évidence, car le poète est souvent le pilier central d’une création théâtrale.
Catherine Verlaguet, lauréate du prix Godot 2015 avec la pièce «Entre Eux Deux» est accueillie en résidence d’écriture et mène des ateliers d’octobre
à décembre 2016 et en avril-mai 2017 auprès des bénéficiaires de l’association Coup de Pouce, des résidents de la maison de retraite Beau Soleil,
d’une classe du lycée professionnel Revoul, de deux classes du collège St Gabriel, et d’adultes amateurs de littérature.
Halim Mahmoudi, auteur et dessinateur de Bande Dessinée, accueilli durant 1 mois en résidence pour l’écriture de son prochain roman graphique,
anime des ateliers autour du dessin et de l’écriture de scénario dans les écoles élémentaires de Valréas, Grillon et Vaison-la-Romaine.
Kenza Séfrioui, journaliste et écrivain, elle vient de Casablanca (Maroc) pour recueillir des récits de vie d’habitants de l’Enclave dans le cadre d’un
projet qui alimentera la bibliothèque d’Histoires Vraies de la méditerranée, initiée par François Beaunes, auteur Marseillais.
OSEZ VOUS BALADER À VALRÉAS ET DÉCOUVREZ DE
NOUVEAUX ÉLÉMENTS DE DÉCORATION...
DES OISEAUX QUI VOUS GUIDERONT SUR LES DIFFÉRENTS
LIEUX DU FESTIVAL ET JUSQU’À L’ENTRÉE DU SPECTACLE !
30
« UN GRAND MERCI AUX BÉNÉVOLES
qui soutiennent l’équipe permanente tout au long de l’année
et qui donnent gracieusement de leur temps pour faire du festival et de l’Enclave,
une belle terre d’accueil pour les artistes. »
La Présidente Béatrice Soulier
31
Les lieux
a7
valréas
taulignan
Direction
VALENCE
LYON
grignan
grillon
Espace
Jean-Baptiste Niel
Cour
René Jauneau
Place Jean Pagnol
84600 Valréas
Château de Simiane
84600 Valréas
Salle des réunions
Hôtel de Ville
Place Aristide Briand
84600 Valréas
Cloître
Des Cordeliers
Rue du Berteuil
84600 Valréas
valréas
visan
Grillon
Place
Humbert II
Place
Émile Colongin
84820 Visan
84600 Grillon
richerenches
visan
richerenches
bollène
suze-la-rousse
tulette
a7
Direction
AIX-EN-PROVENCE
MARSEILLE
Place
De l’Église
84600 Richerenches
33
Les formules
2017
Billetterie et
réservations
Où, quand et comment réserver ?
La billetterie est située à :
La Maison de Pauline
20 Place Aristide Briand
84600 VALRÉAS (en face du Château de Simiane)
HORAIRES BILLETTERIE (À PARTIR DU MERCREDI 3 MAI 2017) :
Mai : tous les mercredis et samedis de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h
Juin-Juillet : du mercredi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h
Pendant le Festival du 17 au 30 juillet : tous les jours sauf dimanche
23 juillet, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 17h.
Attention, la billetterie se déplacera sur les lieux des spectacles et ouvrira 1h avant
chaque représentation.
Vous pouvez également effectuer votre réservation :
- Par téléphone au 06 74 49 21 63
- Par mail à [email protected]
- Par l’intermédiaire de notre site internet sur www.nuits-enclave.com
Tarifs
- Pour “Le Chat“ ou
“Molière, malgré moi“ :
Tarif unique à 25€
- Pour “Roméo et Juliette“ , “El Cid“, “Par
Le Boudu“ ou “Le Malade Imaginaire“ :
Tarif plein : 20€ / Tarif réduit : 15€
- Pour tous les autres spectacles de
la programmation payante (dans les
villages) :
Tarif plein : 15€ / Tarif réduit : 12€
- Pour “Vous souvient-il de Barbaras ?“
Tarif unique à 700 centimes d’€uros (7€)
34
Tarif réduit : enfants et adolescents de
moins de 18 ans, étudiants, demandeurs
d’emploi, bénéficiaires du RSA, détenteurs
de la carte Cezam, habitants de l’Enclave
des Papes (sur réservation et présentation
d’un justificatif de domicile), et groupes à
partir de 10 personnes.
Paiement possible par CB / chèque
vacances / chèque culture CG84
Pour les personnes à mobilité réduite,
tous les lieux sont accessibles mais prévenir
à l’achat du billet.
LA SOIRÉE 700ème
(Attention ! ÉDITION LIMITÉE)
Les 2 spectacles ( "Vous souvient-il de
Barbaras ?" et "Le Malade Imaginaire" )
avec entracte dînatoire
Tarif Unique 30€
SOIRÉE
700ÈME
LE PASS ENCLAVE
(DANS LA LIMITE DES PLACES
DISPONIBLES)
Ce pass vous donne accès à 6 spectacles
au total :
- "Le Chat" ou "Molière, malgré moi"
- "Vous souvient-il de Barbaras ? "
- "Le Malade Imaginaire"
Et les 3 spectacles des villages.
Repas non-compris.
Tarif Unique 70€
PASS
ENCLAVE
LE PASS COMPLET
(Attention ! ÉDITION LIMITÉE)
Ce pass nominatif propose l’accès à tous
les spectacles.
Attention : dès l’achat du pass, vous
devez réserver votre date pour "Le
Malade Imaginaire".
Repas non-compris.
Tarif Unique 130€
PASS
COMPLET
35
CALENDRIER FESTIVAL 2017
CALENDRIER FESTIVAL 2017
Semaine du 17 au 23 juillet
19H
18h30
LUNDI 17
20H
19h30
DISCOURS
OUVERTURE
DU FESTIVAL
21H
20h30
22H
21h30
Semaine du 24 au 30 juillet
23H
22h30
01H
00H
23h30
19H
00h30
LE CHAT
18h30
LUNDI 24
CABARET
BARBARAS
LE MALADE
IMAGINAIRE
MERCREDI 19
BARBARAS
LE MALADE
IMAGINAIRE
MERCREDI 26
JEUDI 20
BARBARAS
LE MALADE
IMAGINAIRE
JEUDI 27
ROMÉO ET JULIETTE
VENDREDI 28
MARDI 18
VENDREDI 21
PREMIERS
CHAPITRES
MARDI 25
CABARET
CABARET
«CONTINUER»
SAMEDI 22
LECTURE
CATHERINE
VERLAGUET
DIMANCHE 23
36
19h30
HISTOIRES
VRAIES
Travaux
personnels
des élèves du
Conservatoire
d’Avignon
21H
20h30
22H
21h30
23H
22h30
MOLIÈRE
MALGRÉ MOI
01H
00H
23h30
00h30
CABARET
VIVRE !
BAL
RELÂCHE
Travaux
personnels
des élèves du
Conservatoire
d’Avignon
Adaptation du
LA MOUETTE !
EL CID !
«SONGE D’UNE
NUIT D’ÉTÉ»
CABARET
Spectacle fin de stage
COURTELINE
SAMEDI 29
DIMANCHE 30
RELÂCHE
légende
BARBARAS
CRÈVE
L’OSEILLE ET
VIVE
LA JOIE !
LE MALADE
IMAGINAIRE
PAR LE
BOUDU
CABARET
légende
Espace J-B Niel, Valréas
Place Émile Colongin, Grillon
Cloître des Cordeliers, Valréas
Place Humbert II, Visan
Cour René Jauneau, Valréas
Place de l’Église, Richerenches
Salle des réunions, Valréas
20H
Entrée libre
Entrée payante
Espace J-B Niel, Valréas
Place Émile Colongin, Grillon
Cloitre des Cordeliers, Valréas
Place Humbert II, Visan
Cour René Jauneau, Valréas
Place de l’Église, Richerenches
Entrée libre
Entrée payante
Salle des réunions, Valréas
37
Les partenaires
Le Festival des Nuits de l’Enclave remercie tous les partenaires qui permettent à cette
manifestation d’exister :
L’équipe
des nuits
Présidente : Béatrice Soulier
Vice-Présidents : Danielle Françon et Guy Crozat
Secrétaire : Martine Fagard
Trésorier : Alain Tailland
Ainsi que tout le conseil d’administration et les 40 bénévoles
qui s’investissent pour faire fonctionner le Festival.
Directeur Artistique : Gilbert Barba
Assistante de Direction : Noémie Molho
Secrétaire-Graphiste : Alice Dufeu
Agent de billetterie : Alexia Bernard
Agent d’accueil : Alexandre Liger
Régie Générale : Franck Adrien et Jean-Louis Uliana
Techniciens lumière : Arthur Gueydan, Quentin Pallier, Ludovic Charrasse
Technicien son : Antoine Prost
Techniciens plateau : Denis Blanc, Yvan Fonteneau
Stagiaire régie : Baptiste Bourcier
Agent de sécurité : Cyril Rochon
Programmation des Cabarets : Jean-François Piccardi
LES AUTRES PARTENAIRES ESSENTIELS DU FESTIVAL :
Les bibliothèques de l’Enclave des Papes, la bibliothèque de Vaison-la-Romaine,
le centre social AGC, l’association Coup de Pouce, l’EPHAD Beau Soleil, la Mission
Locale du Haut Vaucluse, le Pied à l’Étrier, les écoles primaires collèges et lycées
de l’Enclave des Papes, l’office de tourisme de Valréas de l’Enclave des Papes et
du Pays de Grignan, Éclats de Scènes - Cultures Itinérantes, le Conservatoire
à Rayonnement Régional d’Avignon, l’ERAC ainsi que les villes de Grillon,
Richerenches, Visan, Valréas et leurs services techniques.
38
Gabrièle Benitah p.1
Artemis Diffusion p.4
Gabrièle Benitah p.6
Jean-François Piccardi p.8
Michel Cavalca p.10
Bernard Richebé p.14
Michel Bellier p.16
Clément Camar-Mercier p.18
Elian Bachini p.20
Denis Grégoire p.22
Gabrièle Benitah p.24
n°de licence 2-1075236 et 3-1057250
© Crédits Illustrations et Photographies
LES NUITS DE L’ENCLAVE
Hôtel de Ville BP1
84602 Valréas Cedex
Administration : 04.90.28.12.51
E-mail : [email protected]
Réservation : 06.74.49.21.63
E-mail : [email protected]
Site web : nuits-enclave.com
Facebook : @lesnuitsdelenclave
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