Fleurs Sauvages - Ville de Noirmoutier

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A la découverte des
Fleurs Sauvages
Réponses au Quizz (enfants)
Exposition « Sauvages des rues – Belles et rebelles »
A la découverte des Fleurs Sauvages
A Noirmoutier-en-l’île
Question n° 1 : La malherbologie
La « malherbologie » a pour objet la connaissance des « mauvaises herbes ». Elle cherche à
comprendre le cycle de développement des « mauvaises herbes » par rapport à ceux des autres
cultures. Elle s’intéresse aux pratiques de lutte (directe ou indirecte) permettant leur
régulation et leur gestion.
L’écologie est la science qui étudie les relations des êtres vivants dans leur environnement.
Elle étudie les écosystèmes, c’est-à-dire les interactions entre les êtres vivants et leur milieu.
La botanique est la science qui étudie les végétaux. Elle a pour objet la connaissance, la
description et la classification des végétaux. La botanique couvre un large éventail de
disciplines scientifiques.
Question n° 2 : Le Coquelicot doit son nom à la couleur de ses fleurs qui
évoque la tête d’un coq
Les coquelicots Papaver rhoeas (famille Papavéracées) sont bien connus pour leurs
splendides fleurs rouges fragiles et éphémères. La tige coupée laisse échapper du latex blanc.
Le fruit est une capsule dotée sur le pourtour de petits trous qui laissent échapper les graines à
maturité. Il fleurit de mai à août. Le coquelicot se développe dans les champs de céréales,
chemins, voies ferrées, friches, buissons.
Les fleurs s’ouvrent au petit matin. Les racines s’enfoncent jusqu’à 1 m de profondeur.
Chaque fleur produit environ 2,5 millions de grains de pollen très nourrissants, recherchés par
divers insectes.
Du 4 au 28 mai 2017
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Question n° 3 : Le pédoncule est le nom de la « tige de la fleur »
Question n° 4 : de la vitamine C et du bêta-carotène, comme l’orange et la
carotte
Les feuilles de pissenlit peuvent être mangées en salade : La recette !
1 généreux bouquet de feuilles de pissenlit du printemps
1 concombre
3 tomates
8 champignons
1 avocat
Huile d’olive et fleur de sel
-
Coupez grossièrement les feuilles de pissenlit
Découpez tomates, concombre, avocat et champignons
Arrosez d’un filet d’huile d’olive, un peu de fleur de sel…c’est prêt !
Question n° 5 : Les feuilles de camomille dégagent une odeur fruitée et
amère quand on les froisse
La camomille Anthemis nobilis (famille Astéracées) est une plante qu’on retrouve dans les
régions de la façade atlantique de l'Europe (Portugal, Espagne, France, Royaume-Uni,
Irlande) et de l'Afrique du Nord (Maroc, Algérie). Elle croît dans les pelouses sablonneuses,
aux bords des étangs dans presque toute la France sauf dans l'Est où elle est rare ou absente,
dans le Sud-Est et le littoral méditerranéen. Les fleurs de camomille peuvent être utilisées de
différentes manières : séchées, elles peuvent être utilisées pour faire des tisanes aux effets
relaxants et bénéfiques pour la digestion ; elles peuvent également être utilisées pour produire
de l’huile essentielle, …
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Question n° 6 : Car elles ne poussent pas là où on voudrait qu’elles poussent
Il n’existe pas vraiment de « mauvaise herbe ». Une plante est appelée « mauvaise herbe »
quand elle pousse là où l’on ne voudrait pas qu’elle pousse…
Chaque plante a des propriétés, des qualités et un rôle à jouer dans notre écosystème.
L’expression « flore spontanée » est plus adaptée : il s’agit en effet de plantes qui poussent
sans qu’on ait eu besoin de les semer !
Question n° 7 : le liseron a mauvaise réputation car c’est une plante
envahissante
« Quelle plaie, ce liseron qui donne l’impression de repousser sitôt arraché »…
Le liseron des champs Convolvulus arvensis (famille Convolvulacées) est considéré comme
une mauvaise herbe car il est difficile à extirper. Il peut s’enrouler autour des plantes jusqu’à
les étouffer, en les privant de lumière et d’une partie des éléments nutritifs présents dans le
sol.
Mais il a aussi des vertus :
-
C’est une plante très mellifère,
C’est une plante-engrais : grâce à ses racines plongeantes, le liseron est une plante
riche.
La plante entière (sans les racines !!!) séchée pourra être apportée au compost, qu’elle
enrichira en azote et en divers oligo-éléments.
Les lapins en sont friands.
Alphonse de Lamartine a écrit un poème, intitulé « Le Liseron ». Extrait :
« Je nais pâle et tout fané, je suis le lierre d’une année… ».
Question n° 8 : La chélidoine est utilisée comme plante médicinale contre
les verrues
La chélidoine Chelidonium majus (famille Papavéracées) est de la même famille que les
coquelicots. Son nom en grec signifie « hirondelle ». La raison de cette dénomination est
incertaine. On pense qu’elle serait due au fait que ses grandes fleurs jaunes apparaissent au
moment de l’arrivée de cet oiseau migrateur en Europe.
La chélidoine produit un latex jaune qui s’écoule lorsque l’on casse ses tiges. C’est une plante
très commune au pied des haies, sur les bords des chemins et dans les fissures des murs. Son
latex jaune a la réputation de faire disparaître les verrues. Mais attention, ce latex peut
provoquer des légères brûlures sur la peau si vous exposez celle-ci au soleil.
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Question n° 9 : Les sédums sont utilisés pour les toitures végétalisées
Le genre Sedum appartient à la famille des Crassulacées et est composé de plus de 400
espèces de plantes succulentes (plantes charnues adaptées pour survivre dans des milieux
arides). Les sédums (ou orpins) peuvent être des plantes de rocaille ou petits arbustes. On les
utilise sur les murs et toitures végétalisées.
Question n° 10 : Question piège : Les trois réponses sont possibles !
Les pesticides éliminent des insectes utiles pour la pollinisation, ils
dégradent les sols et polluent l’eau
Il existe des solutions naturelles pour éloigner les animaux parasites présents dans le
jardin sans avoir recours aux pesticides :
C’est tout d’abord associer différents végétaux avec des dates de floraison diverses, pour
attirer ces nombreux insectes utiles (on les appelle les auxiliaires du jardin).
Ainsi, on confie à la nature le soin de défendre le jardin.
Il est possible d’utiliser les prédateurs naturels pour lutter contre les ravageurs.
En effet, les êtres vivants du jardin participent à l’équilibre de son écosystème. L’usage
des pesticides détruit cet équilibre.
La coccinelle est l’une des plus efficaces auxiliaires de culture au service du jardinier. Elle
mange les pucerons, qui eux sucent la sève des plantes du jardin ou celle des fruits et des
légumes du potager. Si le jardinier utilise des pesticides, il affame la coccinelle…et les
pucerons recommenceront ailleurs. Chaque coccinelle mange au moins 50 pucerons par jour,
et chaque larve de coccinelle peut en manger jusqu’à 2 fois plus !
Apprenez à reconnaître ces larves,
qui ne ressemblent pas aux adultes :
Photo : http://prunets.chez-alice.fr/albumarthros/
slides/larve%20de%20coccinelle.html
Larve de coccinelle
Pour attirer des coccinelles dans son jardin, on peut planter l’achillée et la tanaisie, plantes
où elles aiment pondre leurs œufs.
Les hérissons, crapauds et carabes s’occuperont des limaces…
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Plus un jardin accueille de diversité, plus il ressemble à un écosystème naturel et plus il a la
capacité de se défendre contre les aléas climatiques et les ravageurs.
D’autres auxiliaires : carabes, chrysopes, syrphes, abeilles, perce-oreilles…
Question n° 11 : Toxique
Le bouton d’or fait partie de la famille des renoncules.
Les renoncules renferment des principes actifs âcres, dont l'ingestion provoque une sensation
de brûlure dans la gorge, puis des nausées et une violente inflammation de l'intestin.
Question n° 12 : La pollinisation
La pollinisation est « le transport du pollen des étamines au pistil ». Ce transport est
effectué principalement par le vent (entre autres chez les graminées et les conifères) et les
insectes (surtout des abeilles et des papillons, dans la plupart des « plantes à fleurs »), mais
aussi par l’eau et les vertébrés comme les souris, chauves-souris et oiseaux (notamment le
colibri).
La pollinisation peut avoir lieu à l’intérieur d’une fleur ou entre deux fleurs différentes,
présentes ou non sur la même plante. Les caractéristiques de l’espèce végétale déterminent
dans quels cas la pollinisation entraîne une fructification (production d’un fruit).
Question n° 13 : Il peut apaiser les piqûres d'ortie et d'insectes
Le Plantain majeur possède de très nombreuses propriétés médicinales, en usage interne (en le
consommant par exemple en infusion), comme en usage externe. En usage externe, il peut par
exemple neutraliser les effets de certaines piqûres, en particulier celles d’orties ou d’insectes.
Pour cela, il faut froisser les feuilles de plantain entre ses mains puis les frotter doucement sur
la piqûre pour apaiser les démangeaisons.
On entend parfois qu’il faut frotter cinq plantes différentes sur une piqûre d’ortie pour en
apaiser les démangeaisons : ce conseil viendrait du fait que, si on cueille 5 feuilles de plantes
différentes à un endroit, il y a de fortes chances qu’on trouve parmi elles une feuille de
plantain (car ce sont des plantes très courantes !).
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Question n° 14 : La « Ruine de Rome » ou « Cymbalaire des murailles »
habille les murs depuis des siècles
Cette petite plante Cymbalaria muralis (famille Scrophulariacées) se trouve très fréquemment dans les
bourgs. On la voit partout où il y a quelques vieilles pierres : murs, fissures de roche, en ville autant
qu’à la campagne. Elle se contente de peu. C’est sans doute son goût pour les murs de pierre qui a
donné aussi à cette plante le nom de Ruine de Rome. Elle a certainement envahi les monuments
romains laissés à l’abandon après la chute de l’Empire. La cymbalaire fleurit longuement du
printemps à l’automne.
Question n° 15 : Cette plante se nomme « Nombril de Vénus » pour le petit
creux au centre de la feuille rappelant un nombril
L’Ombilic « Nombril de Vénus » Umbilicus rupestris (famille Crassulacées) est une petite
plante grasse de couleur vert tendre. Elle pousse sur les murs ombragés et humides et dans les
fissures des rochers de l’ouest et du sud de la France. Outre la forme très particulière de sa
feuille, l’ombilic se reconnaît par ses inflorescences de 20 ou 40 cm de haut, composées de
petites clochettes blanchâtres poussant en grappes le long de la tige.
Les feuilles sont comestibles, au goût agréablement acidulé, et peuvent être utilisées crues en
salade.
Question n° 16 : Les plantes de la famille des laiterons produisent un lait
poisseux lorsqu’on les casse
Le Laiteron rude Sonchus aster (famille Astéracées) est également connu sous le nom de
laiteron épineux ou laiteron piquant.
Le nom latin de cette plante vient du grec « somphos » qui signifie creux ou mou (en
référence à la tige) et « asper » qui signifie âpre ou épineux (en référence à ses feuilles). Le
Laiteron rude pousse dans toute la France, sur les trottoirs, dans des décombres, dans les
champs et les jardins.
Le Laiteron rude fleurit principalement en été, voire en automne. Ces plantes présentent des
fleurs à multiples pétales de couleur jaune.
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Question n° 17 : La pâquerette
La pâquerette (Bellis perennis) et l’érigéron (Erigeron karvinskianus) se ressemblent
beaucoup, elles font parties de la même famille, les Astéracées, mais ne sont pas du même
genre !
Si certains plants de pâquerette peuvent exceptionnellement pousser sur les murs, la
pâquerette dite « des murailles » est une espèce très différente car d'un genre autre que Bellis.
Cette espèce muricole, qui pousse souvent sur des murs humides verticaux, est Erigeron
karvinskianus.
Question n° 18 : les géraniums sauvages sont beaucoup plus petits
Ils ne ressemblent pas du tout aux géraniums d’ornement qui appartiennent à la famille des
« Pélargoniums ». Les géraniums sauvages sont beaucoup plus petits, ils sont très nombreux
en ville dans les pelouses, aux pieds des arbres et dans les friches.
Le Géranium robertianum (famille des Géraniacées) est une plante annuelle ou bisanuelle
qui pousse au pied des murs, autour des maisons, au bord des chemins et dans les haies.
Cette plante très odorante mesure 20 à 30 cm de haut. Sa tige est rouge et velue. Ses feuilles
sont très découpées. Les fleurs font environ 1,5 cm de diamètre et possèdent 5 pétales rose vif.
Question n° 19 : Le lierre abrite et nourrit des insectes
Contrairement aux idées reçues, le lierre - Hedera helix (famille Araliacées) n’est pas un
parasite de l’arbre (contrairement au gui). Il ne l’utilise que comme support. En général, il
n’affecte pas sa croissance et peut au contraire le protéger des intempéries.
Le lierre nourrit beaucoup d’insectes à la fin de l’automne, car c’est le seul présentant
beaucoup de pollen et de nectar à cette époque, grâce à ses fleurs tardives.
Etant également le premier à produire des fruits dès le mois de mars, le lierre permet aux
premiers migrateurs de se repaître de ses baies avant d’installer leur nid entre ses feuilles
accueillantes. De nombreuses espèces s’y côtoient et s’y reproduisent.
Les chauves-souris y trouvent un site de repos idéal.
Le lierre est donc une aubaine pour de nombreux animaux qui y trouvent gîte et couvert.
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Devinette
La coccinelle !
Pour aller un peu plus loin…
www.jardiner-autrement.fr
www.terrevivante.org
http://www.jardinons-alecole.org/
Pour plus d’infos, n’hésitez pas à contacter :
Association pour le Développement du Bassin Versant de la Baie de Bourgneuf
Impasse de la Gaudinière – 85 630 BARBATRE
02.51.39.55.62- [email protected]
www.baie-bourgneuf.com
Contact : Sophie ROCQ
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