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LES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE ET L’ EXEMPLE DE L’AXE SEINE PROGRAMMES DE LYCEE
SECONDE
THEME 1 : La Terre dans l’univers, la vie et l’évolution du vivant
La biodiversité, résultat et étape de l’évolution.
La biodiversité est à la fois la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité génétique au sein des espèces.
L’état actuel de la biodiversité correspond à une étape de l’histoire du monde vivant
La biodiversité se modifie au cours du temps sous l’effet de nombreux facteurs, dont l’activité humaine.
PREMIERE S
Un exemple de ressource géologique est choisi dans un contexte proche de l’établissement scolaire. Son étude (nature, gisement) permet de
comprendre que ses conditions d’existence peuvent être décrites en utilisant le cadre général de la tectonique des plaques.
TERMINALE S
Vers une vision dynamique de la biodiversité
Sous l’effet de la pression du milieu, de la concurrence entre êtres vivants et du hasard, la diversité des populations se transforme.
Beaucoup de formes nouvelles sont éliminées mais quelques unes subsistent. L’évolution résulte de ce tri complexe dans une diversité aux origines
multiples.
La disparition des reliefs
Érosion et tectonique contribuent à l’effacement des reliefs. Sous l’effet de la pesanteur, de grands mouvements tectoniques. En surface, les roches
sont altérées. Les produits de l’érosion après transport, s’accumulent ensuite dans les bassins, proches ou lointains, sous formes de sédiments qui se
transforment ensuite en roches sédimentaires. L’ensemble de ces phénomènes débute dès la naissance du relief et constitue un vaste recyclage de la
croûte continentale. En surface, une partie des matériaux peut s’incorporer à la chaîne en formation ou retourner en domaine océanique.
SECONDE
PREMIERE L/ES
THEME 2 : Enjeux planétaires contemporains
Le soleil une source d’énergie essentielle.
L’énergie solaire non utilisée par la photosynthèse chauffe l’air (par l’intermédiaire du sol), et l’eau (ce qui est à l’origine des vents et des courants) et
évapore l’eau (ce qui permet le cycle de l’eau).
Utiliser l’énergie des vents, des courants marins, des barrages hydroélectriques, revient à utiliser indirectement de l’énergie solaire. Ces ressources
énergétiques sont rapidement renouvelables.
Le sol, un patrimoine durable ?
Pour satisfaire les besoins alimentaires de l’humanité, l’Homme utilise à son profit la photosynthèse. L’agriculture a besoin pour cela de sols cultivables
et d’eau : deux ressources très inégalement réparties à la surface de la planète, fragiles et disponibles en quantités limitéesUn sol résulte d’une longue
interaction entre les roches et la biosphère, conditionnée par la présence d’eau et la température. Le sol est lent à se former, inégalement réparti à la
surface de la planète, facilement dégradé et souvent détourné de sa fonction biologique. Sa gestion est un enjeu majeur pour l’humanité.
Pratiques alimentaires collectives et perspectives globales
PREMIERE S
L’agriculture repose sur la création et la gestion d’agrosystèmes dans le but de fournir des produits (dont les aliments) nécessaires à l’humanité.
Dans un agrosystème, le rendement global de la production par rapport aux consommations de matière et d’énergie conditionne le choix d’une
alimentation d’origine animale ou végétale, dans une perspective de développement durable.
Une agriculture pour nourrir les hommes
L’exportation de biomasse, la fertilité des sols, la recherche de rendements et l’amélioration qualitative des productions posent le problème :
– des apports dans les cultures (engrais, produits phytosanitaires, etc.) ;
– des ressources en eau ;
– de l’amélioration des races animales et des variétés végétales par la
sélection génétique, les manipulations génétiques, le bouturage ou le clonage ;
– du coût énergétique et des atteintes portées à l’environnement.
Le choix des techniques culturales doit concilier la production, la gestion durable de l’environnement et la santé.
Qualité des sols et de l’eau
Le sol : milieu d’échanges de matière. Engrais et produits phytosanitaires ; composition chimique. Eau de source, eau minérale, eau du robinet ;
composition chimique d’une eau de consommation. Critères physicochimiques de potabilité d’une l’eau. Traitement des eaux naturelles.
Activités humaines et besoins en énergie
Besoins énergétiques engendrés par les activités humaines : industries, transports, usages domestiques.
Quantification de ces besoins : puissance, énergie.
Ressources énergétiques et durées caractéristiques associées (durée de formation et durée estimée d’exploitation des réserves).
Ressources non renouvelables : fossiles (charbon, pétroles et gaz naturels) ; fissiles (Uranium).
Ressources renouvelables : Le soleil, source de rayonnement.
Centrale électrique thermique à combustible fossile ou nucléaire.
Exploitation des ressources renouvelables. Effet de serre.
La production végétale : utilisation de la productivité primaire
Un écosystème naturel est constitué d’un biotope et d’une biocénose. Son fonctionnement d’ensemble est permis par la productivité primaire qui,
dans les écosystèmes continentaux, repose sur la photosynthèse des plantes vertes. L’agriculture repose sur la constitution d’agrosystèmes gérés dans
le but de fournir des produits (dont les aliments) nécessaires à l’humanité. Un agrosystème implique des flux de matière (dont l’eau) et d’énergie qui
conditionnent sa productivité et son impact environnemental. L’exportation de biomasse, la fertilité des sols, la recherche de rendements posent le
problème de l’apport d’intrants dans les cultures (engrais, produits phytosanitaires, etc.). Le coût énergétique et les conséquences environnementales
posent le problème des pratiques utilisées. Le choix des techniques culturales vise à concilier la nécessaire production et la gestion durable de
l’environnement.
La production animale : une rentabilité énergétique réduite
Dans un écosystème naturel, la circulation de matière et d’énergie peut être décrite par la notion de pyramide de productivité. Dans un agrosystème, le
rendement global de la production par rapport aux consommations (énergie, matière) dépend de la place du produit consommé dans la pyramide de
productivité. Ainsi, consommer de la viande ou un produit végétal n’a pas le même impact écologique.
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