N° et date de parution : 493 - 01/06/2011 Diffusion : 36867 Page : 47 Périodicité : Mensuel Taille : 95 % CieletEspace_493_47_306.pdf 1237 cm2 Site Web : www.cieletespace.fr _esfacules claires entourant les taches brillent davantage surfacesolaire engénéral compensent ainsi déficitdelumière dû ces zonessombres Cela explique enpériode de forte activité solaire quantité de cemême iyonnementsreçus parnotre planète augmente surfacede notreétoile estconstellée detaches. ue et la wectr. , . à la J' , et , ? ta climat lesgaz effet deserre les , : le à activitésolaire. Pour " éruptions ' volcaniques et l cette dernière est généralement admis qu' elle faitvarier température globale de ,1?C impact de activité solaire il , la ' ' " n' a l L 0 , airderiendutout commente Gérard Thuillier mais faut tenir compte des ' l , il , variations régionales comme nous avons observé pendant minimum deMaunder. Elles sontnotamment liéesaurelief aux ' l , le et courants océaniques. Leminimum deMaunder cette " Quesignifie unebaisse de activitésolaire pour notreplanète Peut-être un refroidissement sur toute ' , dans historique descycles solaires est doncrevenu aupremierplan comme Institut derecherche sujet étude de Potsdam Allemagne surles effets du l ' anomalie ? , atmosphère Mais démonstration est loin être évidente surface de Terre marquée aussi parles activitéshumaines. ' ' à , l ' ' la d . la À l d . l ( la ) changement climatique GeorgFeulner Stefan Rahmstorf ont estimé qu' un , et , bancdesprévenus Soleil attend verdict Joue-t-il ounon un ElUR rôle dans réchauffement climatique , . le ? le après ' , à , n' , , Mais consensus ne règne pas ausein de communauté s L la n' ' . Si lesgrandscycles prédits par d théorie de la activité olaire estqu' un facteur parmi au tres ' le cesujet l , l il à échelle température globale moyenne de Terre on observerait des phases de refroidissement tous les11ans chaque minimum cequi est ' la ?C alors que les modèles 0 ,3 , pas cas le ! En réalité ZOOM actuels prévoient une Théorie deMilankovitch Selon Milutin Mitankovitch ensoleillement terrestre variesur desdizaines de milliers années en fonction de variation de deplusieurs augmentation ) ) scientifique et similaire aujourd huidiminuerait toutau plus température globale de épisode , ' origine humaine , la l ' il s' . ( ( ' d ) à d le p ' GIEC Groupe experts intergouvernemental sur évolution du climat est moindre que celuide effet deserre ' D 43 ont coïncidéavec despériodesde existait une grandsfroids Cependant relation directe entre activité solaire . le le : horizon 2100. degrés Par ailleurs inactivitédu Soleil pendant minimum de Maunder ne semble plus paramètres orbitaux de aussi évidente Nous avons Terre enrésulte une alternance de périodes bien retrouvé cycle de onze de de refroidissement ans dans lesconcentrations réchauffement grandes de béryllium 10 mesurées périodes sur les carottages glaciaires glaciations interglaciaires liées activité NDLR lireencadré 40 Même avecpeude taches visibles activité de surface nesemble pas évidente dynamo ' , ' à l l ' l , ' d le la , variationde éclairement reçu estcomparable en amplitude endurée avec celledes minima ' l ni n' ni , la " . la . Il le et ( historiques. et en Milankovitch Zoom sontreconnus estpasdemême pourles variations de activitésolaire observées sur échelle n' il ) , ( ' ' l l de quelques siècles Certes lesminima de Spôrer deMaunder deDalton lire . , et , ( Attention faut bien distinguer événements climatiques réchauffement actueldes le il , passés prévient GérardThuillier du échelle Service aéronomie du CNRS historique trois agentsmajeursmodifient , , ' ' . d , À l ]. ' et à l [ magnétique . . ; ] p , ' l , si , la , 1/3 Copyright (Ciel et Espace) Reproduction interdite sans autorisation CEA - RP Le CEA dans la presse N° et date de parution : 493 - 01/06/2011 Diffusion : 36867 Page : 48 Périodicité : Mensuel Taille : 95 % CieletEspace_493_47_306.pdf 1237 cm2 Site Web : www.cieletespace.fr UnSoleilactif est. c' , .. CM= dugrandspectacle . Les aurores polaires sont plus belindice flux deprotons électrons émisparnotre étoile rencontre champ magnétique terrestre cesparticules filent longdes lignes du champ magnétique pour pénétrer aux hauteslatitudes dans atmosphère de planète Ellesentrent alors en collision avecles atomes de celle-ci créant dans Leciel de magnifiquesdraperies lumineuses visibles Pet nu La fréquence desaurores est un bon indicateur pour reconstitution descycles solaires compris avantque les tachesne soient recensées indique astronome GérardThuillier. Pendant minimum de Maunder parexemple peu auroresontété observées. te de activité solaire Quand ' l . le ' et d le , le ' l la . , " à " . , la , y , ' l le , , ' d " . .. dugrandménage de bien quand Soleil énerve est qu' active nettoyage de orbite terrestre.. La chutedesdébris spatiaux accélère carles particules solaires qui nous atteignent en quantité augmentent densité de atmosphère Du coup lesobjets surorbite sont soumis davantage de frottements perdent plus vite de altitude Mais est Ce qu' il a le s' y , ' c' il le l . s' caspour tes équipements enservice satellitesou stationspatiale -En moyenne unsatellite situé 700 km altitude met 70ans retomber naturellement rappelle aussi la ' l . , ' d . c' , tique interne Parextension les chercheurs supposent que autres facteurs en dehors de irradiance ont joué un rôle dans refroidissement decertaines régions lors duminimum deMaunder. université de Reading et . unchamp magnétique qui varie remarque Allan Sacha Brun du CEA. Une équipe menée parKarel Schrijver , " ' , d , ' , l , le Lockheed MartinAdvanced Technology Center Californie montré que ( ' a l c' la ' d , ' l " et nécessaire. si , laissaient passer lesvents froids venus Arctique Lestempératures ont ainsi plongé Europedans un petit âge glaciaire mais des conditions bien plusclémentes ontétéobservées de ' l . ' sibériennes l , ailleurs dans monde. Le rôledes ultraviolets solaires également été examiné deplus près En l À ) , le , ' , totale duSoleil est-à-dire son rayonnement émisvers Terre dans toutes les longueurs onde avaitpeu varié aucoursdu minimum de2008-2009 car étoile conserve une activitémagné irradiance temps À ces équipements à produire . Des manoeuvres permettent de remonter à ' Thuillier hautealtitude rd de résidence estencore pluslong. , et solaire peut cependant fonctionner , : à l Géra te , en Grande-Bretagne MikeLockwood regardé ducôté dujet-stream un courant atmosphérique LeSoleil aurait , a , agialors sur le a . effet cerayonnement circulationdes , présent danschaque influe sur composition ventsenEurope hémisphère terrestre chimique de sous lequel au nord atmosphère terrestre Quand se trouve Europe Le déplacement du diminue quantité ozone composant jet-streamdépend de structure de effet deserre baisse en quiparticipe stratosphère LeSoleil agit directement conséquence moins ozone surcette région située 20-50 km température en altitude ausol altitude viason rayonnement ultraviolet diminue elle aussi Or ce est pas ce qui luimême fonction de activité de étoile. été observé en 2008 2009 Judith Lean MikeLockwood démontré qu' enpériode duNaval Research Laboratory en fournit defaible activité jet-stream formait des une explication rayonnement méandres qui bloquaientles vents ouest ultraviolet émis par Soleil certesdiminué. la la ' , l et , , . il ' ' l . la d , ( Découvrez surface duSoleilenmouvement grâce aux films dusatellite SDO http sdo.gsfc.nasa.govigattervivoutube.php la : : / / ' la la à l ) ' . il . S' a d la , y ' à d et Mvw.cieleteSqaceradia.fr juin.735 / , . , n' a , ' ' Au coeur du Soleil desétoiles turbulences vibrations musique avec Sacha Brun Soleil lesderniers secrets de notre étoile avec Jean-Paul Zahn et : l l et et . , , , a , le , : le ' d le a 2/3 Copyright (Ciel et Espace) Reproduction interdite sans autorisation CEA - RP Le CEA dans la presse N° et date de parution : 493 - 01/06/2011 Diffusion : 36867 Page : 49 Périodicité : Mensuel Taille : 95 % CieletEspace_493_47_306.pdf 1237 cm2 Site Web : www.cieletespace.fr lors unefaible période activite courent desrisques supplémentaires comme lesmillions de débris spatiaux se maintiennent en orbite leur densité avecelle Ledanger unecollision. accroît Enrevanche solaire , ' d d ils , : , ' d et s' , de grandepagaille électromagnétique la UnSoleil actifpeut aussi provoquer importantes coupures decourant perturber lestélécommunications Le septembre 1859 lors de plusviolente ' et d . 1" la , éruption solairejamais enregistrée les systèmestélégraphiques ontété perturbés . mondeentier Des témoignages rapportent que des poteaux se sont mis faire dans . le à desétincelles que destélégraphistes , ont reçu des décharges électriques que et des feuilles de papier ont pris feu. La veille astronome anglais Richard ' . l , Carrington avaitobservé apparition un où était grand groupe de taches solaires échappé unimmensebulbe de Lumière ' ' l d ' s' d , blanche visiblemoins une minute LeSoleil était alorsau maximum uncycle qui avait nombre moyen de taches rien de virulent solaires atteignaitalors90 parmois soit ' . d , ' n' d le du même ordreque lesprédictions pour hpr . ' + ,1 , cycleactuel Unefaibleactivité ne garantit . le laires 04c . c I' trr?r donc pas absence événements violents. Ils sent simplement plus rares. ' ' d l . , - r Un Soleil assaginesignifie paspour autant un retour des grands froids comme " petitâge glaciaire qu' vécu xvii'siècle ci-contre janvier20101. Grande-Bretagnesous neige le , " la : le a ( 7 la le , mêmetemps visible augmentait LaTerre donc quand même reçu de bonnes doses dechaleur Mais pour instant aucune Mais dans le le , , rayonnement a . ' l . , autre observation est venue corroborer n' ses résultats. Cesétudes confirment il s' , enétait besoin , quelesrelationsTerre-Soleil ont rien desimple Tous cesmodèles ceschiffres doivent être pris avec précaution souligne David Hathawaydu MarshallSpace Flight Center encequi concerne n' " . , , , . Et , actuel fautbien surles grandes origines terrestres du parmi lesquelles figurentaujourd huileséruptions augmentation de quantité de volcaniques réchauffement il , , ' ' la et l gazcarboniquedans atmosphère. " ' l " 3/3 Copyright (Ciel et Espace) Reproduction interdite sans autorisation CEA - RP Le CEA dans la presse