11 mai 2010 SPAQuE se lance dans la culture d’herbe à éléphant Résolument tournée vers l’avenir et consciente des enjeux environnementaux, SPAQuE lance un projet pilote d’implantation de cultures énergétiques sur trois anciennes friches industrielles : Carcoke, à Tertre, Bois Saint-Jean, à Seraing, et Vieille Montagne, à GrâceHollogne, en collaboration avec la cellule UCL de l’asbl Valbiom et le Centre Indépendant de Promotion Fourragère (CIPF). Sur ces trois sites, du miscanthus géant, une plante originaire d’Asie et d’Afrique, encore appelée « herbe à éléphant », a été planté sur 10.000 mètres carrés, soit un hectare. Le miscanthus peut être utilisé pour produire de la chaleur, voire de l’électricité, sous forme de briquettes ou de pellets. Il peut également servir de biomasse à méthaniser et de matière première pour le papier. On peut aussi l’utiliser pour produire de l’éthanol (agrocarburant) tandis qu’il remplit un rôle de puits de carbone. Dans un deuxième temps, du saule, sous la forme de TtCR (Taillis à très Courte Rotation), a été implanté en parcelles d’essai d’un are, totalisant sur les trois sites quatre ares soit 400 mètres carrés. Les objectifs du projet Le premier objectif de ce projet pilote est d’étudier le potentiel de valorisation de grandes surfaces difficilement accessibles ou bloquées par la technique de réhabilitation du site pendant plusieurs années. Le second objectif est l’étude des migrations de polluants dans la plante et les influences de ceux-ci sur l’utilisation ultérieure de la biomasse. Ainsi ce projet s’inscrit : - dans l’objectif de développement des bioénergies visant à atteindre une production de 13% d’énergie renouvelable à l’horizon 2020 ; - dans l’Axe IV du plan Marshall 2.vert. L’un des objectifs de cet Axe est, en effet, la valorisation de l’espace disponible, notamment par la réhabilitation des friches industrielles, afin de répondre aux enjeux du futur. Le miscanthus Le miscanthus, communément appelé « herbe à éléphant », est une graminée originaire d’Asie et d’Afrique. Elle atteint, à maturité, plus de 3 mètres de hauteur. L’espèce utilisée par SPAQuE est de type hybride stérile. Son seul mode de propagation est la division des rhizomes ou le clonage. Ce sont, donc, environ 20.000 rhizomes fragmentés qui ont été plantés à Seraing, à Tertre et à GrâceHollogne. Les jeunes pousses devraient émerger fin juin, début juillet, pour atteindre 1 à 2 mètres de hauteur à la fin de l’été et un diamètre de 10 millimètres. A ce moment, les feuilles de base vont se dessécher puis toutes les feuilles vont tomber au cours de l’automne. Au cours de la deuxième année, la culture va atteindre 2,5 à 3 mètres de haut et c’est à ce moment que les tiges vont être récoltées. Le cycle va alors se répéter à chaque printemps et une récolte aura lieu tous les ans. A partir de la troisième année, le rendement atteint 10 à 15 tonnes l’hectare avec des pics à 20 tonnes. L’intérêt de la culture de miscanthus réside dans la production de biomasse ligno-cellulosique présentant un faible taux d’humidité (10-15 %). Elle trouve de nombreuses applications : biomasse utilisée comme combustible (sous forme de pellets ou de briquettes) pour produire de l’électricité et de la chaleur ; substitut au charbon ou au bois-énergie pour les chaudières et les poêles ; biomasse à méthaniser ; litière ou paillage pour animaux de ferme ou domestiques ; production de fibres (papier, panneaux de particules, matériaux pour l’écoconstruction) ; production d’éthanol (agrocarburant de 2ème génération) ; rôle de puits de carbone. Le saule Le taillis à très courte rotation (TtCR) est une culture agricole de boutures sont plantées au printemps avec une haute densité. annuel atteint 10 à 15 tonnes de matières sèches par hectare. rejets de souche a lieu en hiver, après la chute des feuilles, et se 3 ans, lorsque les plants ont atteint 7 à 8 mètres de hauteur. saule, dont les Le rendement La récolte des réalise tous les L’intérêt de la culture de TtCR de saule réside dans la production de biomasse ligno-cellulosique. Elle trouve de nombreuses applications : biomasse utilisée comme combustible (sous forme de pellets ou de briquettes) pour produire de l’électricité et de la chaleur ; substitut au charbon ou au bois-énergie pour les chaudières et les poêles ; biomasse à méthaniser ; production de fibres (papier, panneaux de particules, matériaux pour l’écoconstruction) ; production d’éthanol (agrocarburant de 2ème génération). Pour plus d’informations : Jean-Frédérick Deliège Responsable de la communication et des relations avec la presse GSM : 0494 579418 [email protected]