D es o ra ng eries a ux serres bo ta niq ues

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Des orangeries aux serres botaniques
Xavier Laureau
Gérard Pontet
Joseph von Rawicz Warszewicz (1812-1866) •
Robert Fortune (1812-1880) • John Carne
Bidwill (1815-1853) • Victor Naudin (18151899) • Louis de Vilmorin (1816-1860) •
Jean Jules Linden (1817-1898) • Joseph Dalton
Hooker (1817-1911) • Marie-Auguste Rivière
(1821-1877) • Richard Maack (1823-1886) • Victor Lemoine
(1823-1911) • Alfred Russel Wallace (1823-1913) • Alexandre
Verschaffelt (1825-1886) • Jean Pierre Armand David (18261900) • Jean Marie Delavay (1834-1895) • Adrien Robert Franchet
(1834-1900) • Nokolaï Mikhailovich Przewalski (1839-1888) •
Edouard André (1840-1911) • Eugen Bülow Warming (1841-1924) •
Charles Sprague Sargent (1841-1927) • Paul Farges (1844-1912)
• H.G.Adolf Engler (1844-1930) • Carl Sprenger (1846-1917) •
Urbain Faurie (1847-1915) • Georges Nicholson (1847-1908) •
James Fletcher (1852-1908) • Louis Henry Correvon (1854-1939)
• Georges Jean Marie Bois (1856-1946) • Augustine Henry (18571930) • André Soulié (1858-1905) • François Gagnepain (18661952) • James Herbert Veitch (1868-1907) • Philippe de Vilmorin
(1872-1917) • Georges Forest (1873-1932) • Franck Meyer (18751918) • Ernest Henry Wilson (1876-1930) • Eric Dahlgreen (18771961) • Reginald Farrer (1880-1920) • Franck Kingdon Ward
(1885-1958) • John Dransfield (19..-..) • John
Cronquis (1919-1992) • Richard Kenneth Brummit
(1937-..) • Charles Roy Lancaster (1937-..) •
Gilles Clément (1943-..) • Patrick Blanc
(1953-..) • ...
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Calligrammes - Edition 2008
Quelques
botanistes
voyageurs
Des orangeries aux serres botaniques :
une économie mondialisée où l’Europe
a joué un rôle majeur.
Adonidia merillii
Dès le VIIIe siècle les Européens ont été éblouis par les
orangers et les citronniers arrivés avec les conquêtes
arabes en Espagne et en Sicile. L’orangerie, parterre
où étaient installés ces arbres était née. Les bâtiments
spécifiques pour les héberger sont apparus bien plus
tard au XVIe siècle. La connaissance et l’acclimatation
des végétaux ont toujours fasciné les hommes. C’est
l’exemple concret d’une mondialisation ordonnée avec
sa classification, ses héros, ses botanistes voyageurs
et ses folies qui ont séduit les puissants puis les bourgeois et aujourd’hui tout à chacun passionné par l’observation et la découverte d’une flore abondante.
C’est aujourd’hui la recherche du difficile équilibre
entre espèces invasives, espèces en péril et collections
botaniques.
Une des plantes qui a le plus fascinée l’histoire des hommes est certainement l’oranger.
Il nous vient de Chine, patrie des agrumes. Il est déjà mentionné en 2200 avant JC.
En 1178 après JC un premier traité est consacré à sa culture. Il était présent sur les
grands domaines romains au IIIe siècle avant JC cultivé pour l’huile essentielle extraite
de ses fruits.
“On tire profit de leurs citrons pour les manger en salade, pour les garder avec du vinaigre
ou les confire avec du miel et du sucre, celle des orangers pour en faire des eaux de senteurs
fort rares et précieuses. Quant aux oranges belles et mûres, chacun sait combien on les prise
aux banquets et pour les confitures. Outre ce que l’écorce des oranges, on fait de la bonne
moutarde, du pain d’épices et d’autres délicatesses…» Augustino Gallo (1569).
Cet arbre au fruit symbolique est planté en Haïti dès 1493 lors du second voyage de
Christophe Colomb. Arrivé en France grâce à l’engouement pour les jardins italiens,
Charles VIII installa à Amboise puis à Blois les premières orangeries en 1495 au retour
des « campagnes d’Italie ». Il rapporta les « arbres fruitiers parmi les singulières choses ».
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Ces premiers bâtiments étaient souvent démontables et parfois sur
roues ou plus simplement des galeries couvertes que l’on obstruait
l’hiver. Parfois appelées citronnières les futures orangeries cultivaient également des myrtes, lauriers, jasmins, grenadiers et lentisques !
Au XVIe siècle les orangeries voient également le jour dans les
domaines princiers allemands où les techniques de chauffage se
développaient, l’électeur de Pfalz abritait plus de 400 arbres dans
une orangerie de 80 mètres de long ! Henri II en fit élever une à
Anet pour Diane de Poitiers. On les cultivait alors dans des demitonneaux refendus et des vases de terre cuite, puis vinrent les bacs
en bois décrits dès 1564 qui vont largement s’imposer.
François Ier qui confisque les biens du duc Charles de Bourbon fait amener dans les
jardins de Fontainebleau la collection de bigaradiers que le Connétable cultivait à
grands frais. Au XVIIe siècle la plupart des grands domaines princiers et seigneuriaux
avaient une orangerie signe de pouvoir et de modernité. La Quintinie put écrire, en
1690, son « traité sur la culture des orangers » aussitôt traduit en anglais. L’oranger
était l’agrume fétiche, marque de prestige de la haute société dès la fin du XVe siècle.
En Ile-de-France une des premières orangeries d’importance a été construite par Abel
Servien Secrétaire d’État à la Guerre de Louis XIII, au château de Meudon, qui confia
certainement à Le Vau la réalisation de sa grande orangerie. De son côté, Fouquet à
Saint-Mandé crée sa propre orangerie. Les deux hommes se détestaient mais entouraient le futur roi Soleil.
À Versailles, avec la construction d’un premier bâtiment par Le Vau en 1664 et une réinterprétation par Jules Hardouin Mansart entre 1684 et 1686, Louis XIV imposa les
orangeries comme un programme d’architecture indispensable. La réalisation magistrale de Versailles confirme la caractéristique typiquement française d’une construction
rarement intégrée aux bosquets et salles de verdure mais plutôt détachée avec un traitement plus soigné que les autres bâtiments des communs. Plus à l’est, les princes et
prélats allemands, impressionnés par Versailles et dans leur soif de prestige installent de
nombreuses orangeries dans leur résidence d’été en y donnant un style particulier : le
corps central du bâtiment est surélevé, afin d’y donner fêtes et spectacles quitte à éluder l’objet même d’y abriter des orangers. En France l’orangerie de cour céda la place
dès 1750 à des espaces « raisonnables » et à des bâtiments d’utilité.
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Les Orangeries aux Tuileries
Les premières orangeries aux Tuileries furent
construites par Henri IV pour cultiver… des vers à
soie afin de développer la production d’étoffes de
soies dans les manufactures françaises.
En 1608 Henri IV y fit placer un poêle de fonte pour
améliorer le chauffage de ces nouvelles constructions. Puis sous Louis XIII, une petite et une grande
orangerie investirent le rez-de-chaussée de la
galerie du Louvre ; les bâtiments transformés en
caserne, les orangers trouvèrent refuge en 1852
dans l’orangerie actuelle nouvellement construite.
Au XVIIIe siècle la mode des jardins anglo-chinois et l’engouement pour les expéditions
botaniques détournèrent peu à peu les princes et les jardiniers des seules orangeries pour
les serres. Le « Conservatory » et autres jardins d’hiver eurent un développement fulgurant au XIXe siècle grâce aux techniques modernes de constructions métalliques et aux
modes de fabrication des verres à plat et courbes. Dans les parcs l’engouement pour les
fabriques et petits édifices supplante les orangeries traditionnelles. Le penchant des érudits botanistes pour les serres naissantes s’impose. Les techniques de constructions horticoles évoluèrent rapidement afin de limiter les pertes très importantes dues à des modes
de chauffage inadaptés. Les chercheurs hollandais furent à l’avant-garde d’améliorations
dans la construction de serres dès le début du XVIIIe siècle. Ces techniques se diffusèrent largement à la fin du siècle.
L’époque coloniale fut l’âge d’or des jardins botaniques, Kew avait
été créé dès 1772, et chacun avançait dans la compréhension des
climats et des biotopes. On créa alors les serres chaudes sèches et
humides, les serres tempérées et les serres froides proches des orangeries. Le transport des espèces nouvelles fut amélioré (on perdait
à l’époque plus du 4/5e des échantillons transportés) grâce à une
invention du docteur Ward, en 1833, médecin et botaniste anglais
qui construisit une « serre de voyage » permettant d’accroître le
transport réussi d’espèces fragiles. Dès 1830, plus de 160 variétés
de palmiers étaient inscrites au catalogue des frères Loodiges pépiniéristes anglais.
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La serre de la Malmaison, chauffée par 12 grands poêles, abrita pour Joséphine, sur
plus de 50 mètres de long, la plus importante collection botanique de son époque
dépassant celle du jardin des plantes de Paris. Paris fut précurseur par l’introduction de
véritables serres en villes avec en 1801-1803 la serre du pont des arts et en 1846 le jardin d’hiver des Champs-Élysées. Mais c’est à Londres en 1851 que Paxton construisit
le Crystal Palace à l’occasion de l’exposition universelle de 1851 et celui-ci accueillit
plus de six millions de visiteurs !!! Ce fut le véritable détonateur dans la création de serres botaniques publiques dans le monde.
En Allemagne et en
Angleterre le « Conservatory »
était plus largement accolé au
château avec harmonie alors
qu’en France l’orangerie resta
un élément de décor du parc
ou des communs dans la plupart des cas. On vit même en
1844 à Bagatelle et en 1852
aux Tuileries la reconstruction
d’orangeries classiques. Cette
mode ne trouva son déclin
qu’à la veille de la première
guerre mondiale pour des raisons qui tenaient autant à la perte de motivation pour les
raretés botaniques qu’à l’amélioration des moyens de transport, au retour à des valeurs
naturelles et également, pour les serres privées, à la fin des grandes fortunes exclusivement oisives.
Réapparaissent aujourd’hui des formes modernes de serres et de parcours botaniques.
L’architecture contemporaine s’allie aux concepts les plus novateurs de protection de la
biodiversité et de développement durable pour créer des lieux d’observation dont la
vocation pédagogique et interactive est particulièrement soignée comme à Eden Project.
Le futur Terra Botanica qui ouvrira ses portes en Anjou s’inscrit également dans la tradition des grandes serres botaniques publiques en proposant des rencontres d’un nouveau genre entre les collections végétales, les milieux naturels du monde entier et l’histoire des explorations.
Puisse ce début du XXIe siècle être un renouveau d’ambitions botaniques…
une richesse pour une planète durable.
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Les plantes de
l’orangerie éphémère
de Gally présentées
à Jardins jardin 2008
Washingtonia robusta
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LES GYMNOSPERMES
LES MONOCOTYLEDONES
Palmiers-Arécacées
Araucaria heterophylla
Washingtonia robusta / filifera
(Araucariacées)
Pin de Norfolk
Originaire de cette île du Pacifique Sud, son
nom vient d’une population indienne du
Sud du Chili : les Araucans
Du même genre que le désespoir des singes
‘Araucaria araucana / imbricata’ lui étant originaire des Andes chiliennes.
(1879-1883 • Arecacées)
Originaires des États-Unis : sud de la
Californie, ouest de l’Arizona, Baja
California et Ouest Sonora au Mexique.
Nommé en honneur à Georges Washington,
1er président des États-Unis. Plante utilisée en
alignement sur les avenues de la Côte d’Azur.
Podocarpus gracilior
Originaire de Chine (Yunnan) et
d’Indochine. Dédié à Carl Roebelen qui
découvrit ce palmier au Laos.
Phoenix roebelenii (1889 • Arecacées)
(Podocarpacées)
Originaire des forêts d’Ethiopie , Kenya,
Ouganda, Tanzanie.
Du grec Pous, Podos (pied) et Karpos (fruit)
Ses graines, considérées comme fruits, sont
portées par un pied charnu.
On retrouve d’autres espèces de ‘Podocarpus’
en Chine et dans les îles australes : Australie,
Nouvelle Zélande.
Adonidia merrillii (1919 • Arecacées)
Palmier de Noël, originaire de l’île Palawan
aux Philippines. Dédié à Elmer D. Merrill,
aussi connu sous le nom de Veitchia (dédié
à James et John Veitch, pépiniéristes Anglais
du XIXe siècle.
Cycas revoluta
Dypsis lutescens (1995 • Arecacées)
(Cycadacées)
Cycas, nom venant du latin cycades
désignant à tort une sorte de palmier.
Révoluta signifiant roulé en arrière, les pinnules de ses feuilles se roulant légèrement.
Les ‘Cycas’ sont des plantes primitives entre
les fougères et les palmiers, formant des
troncs robustes portant des cicatrices
foliaires. Ils sont dioïques : certains portant
des inflorescences mâles et d’autres des
femelles qui produiront des fruits si elles
sont fécondées.
Couramment appelé Areca. Originaire de
Madagascar. Nommé en 1878
Chrysalidocarpus lutescens du grec chrysos
(doré) et carpos (fruit) et lutescens (jaunâtre).
Dypsis decaryi (1995)
Palmier triangle
Originaire de Madagascar
Connu précédemment comme Néodypsis
(1933), l’imbrication de ses palmes sur son
stipe lui a valu son nom vernaculaire.
Dédié à R. Decaryi qui l’a découvert.
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Podocarpus
macrophylla
Adonidia
merillii
Trachycarpus
fortunei
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Malabar. Du latin vestiaria (habillé).
Palmier décoratif remarquable par ses fourreaux de bases foliaires vivement colorées
d’orange rougeâtre brillant.
Livistona chinensis (1838 • Arecacées)
Originaire du sud de la Chine, du Viet-Nam.
Nommé en l’honneur de Patrick Murray,
Baron de Livingston.
Palmier de taille moyenne au tronc robuste,
feuilles en éventail à segments pendants.
Yucca elephantipes
(Agavacées)
Originaire du Mexique, Guatemala.
Son nom provient du nom vernaculaire
caraïbe désignant le manioc, plante tout à
fait différente, elephantipes rappelant la forme
de la base de son caudex (tronc renflé) ressemblant à un pied d’éléphant.
Peut atteindre 10 mètres de haut dans son
pays d’origine. Il faut se méfier des pointes
acérées à l’extrémité des feuilles.
Plantes bien adaptées à la décoration intérieure, très résistante.
Trachycarpus fortunei (1861 • Arecacées)
Palmier chanvre
Originaire du Nord du Myanmar (Birmanie),
et du centre de la Chine. Dédié à Robert
Fortune, botaniste explorateur en Chine
au XIXe siècle. Souvent faussement appelé
Chamaerops excelsa.
Un des plus résistant au froid (- 15 degrés).
Phoenix canariensis (1882 • Arecacées)
Palmier des Canaries
Du nom grec utilisé pour désigner le palmier
dattier. Originaire des Canaries. Ses fruits ne
sont pas comestibles. Très utilisé en arbre
d’alignement sur les bords de la
Méditerranée.
Ravenala madagascariensis
(Strélitziacées) Madagascar
Arbre du voyageur
Nom du genre venant de son nom vernaculaire utilisé à Madagascar
Forme un tronc (stipe) surmonté de larges
feuilles disposées en éventail. L’eau, s’accumulant dans les bases des pétioles, lui vaut
son nom commun, pouvant servir à désaltérer les voyageurs.
Caryota mitis (1790 • Arecacées)
Chine, Indochine et Malaisie
Palmier ‘queue de poisson’
Du grec caryon (noix, noyau) et mitis (doux
– inerme). Son nom vernaculaire vient de la
forme de ses folioles en nageoire caudale.
Pousse en touffe et peut atteindre 6 mètres
de haut.
Dracaena / Pleomele reflexa
(Ruscacées)
Île Maurice, Madagascar
Dragonnier
Draco signifiant en grec et latin un dragon
femelle ; certains auteurs suggèrent que
Charles de l’Écluse aurait créé ce nom en
Areca vestiaria (1792 • Arecacées)
(Célèbes - Moluques)
Le nom de genre vient du nom utilisé par la
population locale sur la côte indienne de
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Bucida
buceras
Strelitzia
nicolai
Euphorbia
tirucalli
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Euphorbe succulente arborescente cactiforme.
Ingens signifiant grand, de haute taille.
Cette espèce à quatre côtés épineux peut
atteindre 15 mètres de haut dans la nature.
l’honneur de Sir Francis Drake, navigateur
Anglais du XVIe siècle qui lui aurait rapporté
ces plantes de ses voyages en Amérique.
Reflexa signifiant courbé en arrière.
Classé autrefois parmi les liliacées puis les
agavacées et les dracaenacées.
Elégante plante d’intérieur avec des cultivars
à feuillage panaché.
Harpephyllum caffrum
(Anacardiacées)
Prunier sauvage d’Afrique
Originaire d’Afrique du Sud, Swaziland, sud
Mozambique, Zimbabwe.
Nom du genre dérivé du grec allusion à la
forme de ses feuilles.
Caffrum venant de sa place d’origine,
Kaffraria, dans la province du Cap.
Son écorce est utilisée en médecine traditionnelle africaine pour traiter acné et eczéma.
Strelitzia nicolaï
(Strélitziacées)
Originaire d’Afrique du Sud (Kwazulu Natal)
Ses stipes peuvent atteindre 10 mètres de
hauteur. Des inflorescences apparaissent au
printemps à la base des pétioles des feuilles.
Bucida buceras
(Combretacées)
Black olive tree
Originaire des Caraïbes
Utilisé comme arbre d’alignement en Floride
et aux Caraïbes, il s’adapte bien en intérieur à
condition d’avoir une bonne luminosité.
LES DICOTYLEDONES
Euphorbia tirucalli
(Euphorbiacées)
Euphorbe crayon
Sud et est de l’Afrique
Genre dédié à Euphorbus, médecin du Roi
Juba II de Libye au Ier siècle de notre ère qui
aurait découvert les propriétés laxatives du
latex de ces plantes
On trouve plus de 2000 espèces
d’Euphorbes sur tous les continents sous
différentes formes : vivaces ou annuelles,
herbacées, arbustives et succulentes naines
ou arborescentes.
Ficus microcarpa ‘panda’
(Moracées)
Banian de Malaisie
Asie du Sud-Est, Malaisie
Nom d’origine phénicienne désignant en
latin le figuier commun.
Micro carpa signifiant à petits fruits
Ce cultivar ‘panda’ à faible végétation est
greffé sur des arbres d’un certain développement pour leur donner cet aspect parasol,
nuage ou bonsaï, remarquable aussi par ses
racines aériennes pouvant s’enraciner en touchant le sol et former des troncs secondaires.
Euphorbia ingens
(Euphorbiacées)
Afrique australe
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Ficus
panda
Ficus
elastica
decora
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Ficus
lyrata
Ficus lyrata
Ficus microcarpa ‘nitida’
(Moracées)
Figuier lyre
Afrique de l’Ouest et du Centre
Son nom d’espèces rappelle la forme de ses
feuilles.
Il existe plus de 200 espèces de Ficus sur la
plupart des continents, leurs fleurs apétales
se trouvent à l’intérieur d’un réceptacle
(fécondées par des insectes) qui grossit pour
former une figue, comestible pour l’homme
ou les animaux selon l’espèce.
(Moracées)
Figuier étrangleur
Chine du Sud, Asie du Sud-Est ou SudOuest, Nord de l’Australie.
Du latin nitius (luisant, poli comme
l’aspect de ses feuilles).
Certains Ficus utilisent le tronc d’autres
arbres comme support pour se développer,
les enserrant avec leurs racines aériennes
jusqu’à les faire mourir étranglés, formant
ainsi de vraies sculptures végétales géantes.
Ficus binnendijki ‘alii’
Dypsis decaryi
(Moracées)
Figuier à longues feuilles
Île Hawaï
Cette espèce connue aussi sous le nom de
longifolia a un aspect pleureur, elle possède
aussi des racines aériennes.
Le cultivar ‘alii’ ayant des feuilles plus larges
et brillantes que l’espèce type.
Ficus elastica
(Moracées)
Caoutchouc
Inde, Birmanie, Malaisie, Java
Nom de l’espèce, venant du grec signifiant
ductile, malléable comme sa sève.
Sa sève était utilisée au début du XXe siècle
pour faire le caoutchouc dans des plantations
en Asie du Sud-Est, remplacées par l’Hevea
brésilien, plus productif et de meilleur rapport.
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Quelques
botanistes
voyageurs
Théophraste (v.372-287av. JC) • Dioclès (v.240-180av. JC) •
Crateus (160-60av. JC.) • Dioscoride (v.40-90av. JC.) • Pline
l'Ancien (23-79ap. JC.) • Hanifa al-Dinawari (mort en 895) •
Constantin l'Africain (v.1015-1087) • Ibn al Baytar (mort en 1248)
• Ibn Sina- Avicenne (980-1037) • Albert le Grand (1193-1280) •
Otto Brunfels (1488-1534) • Nicolas Monardes (1495-1588) •
Hiéronymus Bock dit Tragus (1497-1554) • Antonio Musa
Brasavola (1500-1555) • Luca Ghini (1500-1556) • Pierandrea
Mattioli (1500-1577) • Léonhart Fuchs (1501-1577) • Aloysius
Anguillara (1512-1570) • Valérius Cordus (1515-1544) • Conrad
Gessner (1516-1565) • Rembert Dodoens (1517-1585) • Pierre
Belon (1518-1563) • Andrea Cesalpino (1519-1603) • Ulisse
Aldrovendri (1522-1605) • Charles de l'Ecluse, dit Clusius (15261609) • Jean Nicot (1530-1600) • Félix Platter (1536-1614) •
Mathias de l'Obel, dit Lobelius (1538-1616) • Léonard Rauwolf
(1540-1596) • Jean Bauhin (1541-1616) • Francis Drake (v.15421596) • John Gerard(e) (1545-1565) • Gaspard Bauhin (15601624) • Fabio Colonna (1567-1640) • John Tradescant l'Ancien
(1570-1638) • John Tradescant le Jeune (1603-1662) • Adam
Oelschlâger, dit Olearius (1603-1671) • Jacques Barrelier (16061673) • John Ray (1623-1705) • Pierre Magnol (1638-1715) •
Charles Plumier (1646-1704) • Maria Sybilla-Merian (1647-1717)
• Eugelbert Käempfer (1651-1716) • Joseph Pitton de Tournefort
(1656-1708) • William Sherard (1659-1728) • Olaus Rudbeck
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(1660-1740) • Georg Joseph Kamel (1666-1706) • Antoine de
Jussieu (1686-1758) • John Bartram (1699-1777) • Bernard de
Jussieu (1699-1777) • Joseph de Jussieu (1704-1779) • Pierre
d'Incarville (1706-1757) • Carl Linné (1707-1778) • Georges
Leclerc de Buffon (1707-1788) • Philibert Commerson (1727-1773)
• Michel Adanson (1727-1806) • Louis Antoine de Bougainville
(1729-1811) • Alexander Garden (1730-1791) • Pierre Joseph
Buc'hoz (1731-1807) • Claus von Alstroemer (1736-1794) •
Werner de Lachenal (1736-1800) • Jean François de La Pérouse
(1741-1788) • Francis Masson (1741-1805) • Sir Joseph Banks
(1743-1820) • Carl Peter Thunberg (1743-1828) • Jean-Baptiste
Monet de Lamarck (1744-1829) • Louis l'Héritier de Brutelle (17461800) • André Michaux (1746-1803) • Antoine Laurent de Jussieu
(1748-1836) • John Fraser (1750-1811) • François Bulliard (17521793) • Nicolas Baudin (1754-1803) • Archibald Menzies (17541842) • Jacques Julien de Labillardière (1755-1834) • John
Sibthorp (1758-1796) • Adam von Waldstein (1759-1823) •
Hyppolite Nectoux (1760-1836) • Karl L. Willdenow (1765-1812) •
Alexander Macleay (1767-1848) • Alexander von Humboldt
(1769-1859) • Aimé-Jacques Bonpland (1773-1858) • Robert
Brown (1773-1858) • Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841)
• François César Prouvençal de Saint Hilaire (1779-1853) •
Clarke Abel (1780-1826) • Coquebert de Montbret (1781-1801) •
William Jackson Hooker (1785-1865) • Thomas Nuttall (17861859) • Friedrich Parrot (1792-1841) • Johann Friedrich
Eschscholtz (1793-1831) • Philipp von Martius (1794-1868) •
Karl Ludwig von Blume (1796-1862) • Philipp von Siebold (17961866) • David Douglas (1798-1834) • John Lindley (1799-1865) •
Georges Bentham (1800-1884) • Victor Jacquemont (1801-1832)
• Théodore de Brongniart (1801-1876) • Alexander von Bunge
(1803-1890) • Joseph Paxton (1803-1865) • Mathias Joseph
Bluff (1805-1837) • Joseph Decaisne (1807-1882) • William
Lobb (1809-1863) • Charles Darwin (1809-1882) • Johannes Elias
Teijmann (1809-1882) • Pierre-Edmond Boissier (1810-1885) •
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