LE SÉNAT DU CANADA y Le rapport Da Le bulletin du sénateur Joseph A. Day Bonjour, voici la plus récente livraison du rapport Day! Après une session de printemps exigeante, le Sénat a ajourné ses travaux pour l’été et je suis heureux de rentrer chez moi à Hampton, au Nouveau-Brunswick, et de passer du temps avec ma famille et mes amis. En dépit de l’incertitude politique qui règne souvent dans un contexte de gouvernement minoritaire, le Sénat continue de travailler sans relâche pour les Canadiens. Les comités dont je fais partie ont été très productifs durant la session. Le Comité de la sécurité nationale et de la défense a produit cinq rapports importants dont je vous informerai plus en détail ultérieurement. Le Sous-comité des anciens combattants a publié deux rapports et a été particulièrement actif en raison de la tenue des cérémonies de commémoration du 90e anniversaire de la bataille de la Crête de Vimy. Le Comité sur la Loi antiterroriste, chargé d’étudier la mesure législative de lutte contre le terrorisme adoptée en 2001, a fait connaître ses conclusions dans un rapport intitulé Justice fondamentale dans des temps exceptionnels. Le Comité des finances nationales, dont je suis président, a consacré énormément de temps à l’étude de la question de l’équilibre fiscal et a terminé la session par un examen de l’impact du projet de loi C-52, Loi d’exécution du budget. Volume 7, no 10 Été 2007 Dans ce numéro... Hommage aux combattants de Vimy Nouveau règlement sur les passeports Emplois d’été au Canada : on embauche Le point sur la sécurité et la défense Les associations législatives Chine-Canada se rendent dans les Maritimes La controverse qui persiste L’Organisation du Traité de l’AtlantiqueNord Conseils écologiques L’équilibre fiscal En qualité de coprésident de l’Association législative Canada-Chine, je me suis rendu à Moscou (Russie) et à Beijing (Chine) pour des réunions qui contribuent à consolider les liens diplomatiques et donnent à des parlementaires canadiens l’occasion d’aborder avec des législateurs chinois des questions d’intérêt commun . À la fin du printemps, j’ai représenté le Canada à la réunion semestrielle de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN à Madère, au Portugal. Au cours de mes déplacements, je constate que les dignitaires étrangers ont beaucoup de respect pour le Canada. Notre pays est en effet considéré comme un pays prospère, progressiste et juste qui donne l’exemple à la communauté internationale. J’espère que ce numéro du rapport Day vous apprendra quelque chose de nouveau sur le Sénat et sur le travail que j’accomplis au nom de la population de Saint John-Kennebecasis. Comme d’habitude, nous serons heureux de recevoir vos questions, vos commentaires et vos suggestions. If you wish to receive this bulletin in English, please contact my office. Si vous souhaitez recevoir les numéros subséquents du bulletin en format électronique ou faire retirer votre nom de ma liste de distribution, prière de communiquer avec nous. Le sénateur Day porte plus d’un chapeau! Hommage aux combattants de la Crête de Vimy Le 9 avril 1917, dans un pays outre-Atlantique, des soldats canadiens ont livré un combat qui selon beaucoup de personnes, marque le début de l’unification de notre pays. C’était il y a 90 ans, lors de la tristement célèbre bataille de la Crête de Vimy. Des soldats des différentes régions du Canada avaient été réunis pour former la première unité entièrement canadienne chargée de reprendre cette région du nord de la France, sous contrôle allemand depuis deux ans. Sur ces plaines françaises officiellement déclarées canadiennes en 1922, 3 598 soldats canadiens ont perdu la vie et plus de 5 000 autres ont été blessés. La bataille de la Crête de Vimy marque un extraordinaire point tournant de la Première Guerre mondiale et un moment mémorable de l’histoire de notre pays. Le 9 avril 2007, des anciens combattants, des étudiants et des représentants du gouvernement se sont réunis pour une cérémonie visant à honorer la mémoire de nos soldats tombés au combat et à dévoiler le monument récemment restauré. Le Sous-comité des anciens combattants du Sénat a eu l’honneur de prendre part à la cérémonie et c’est avec fierté que j’ai assisté à cette importante célébration. C’était une occasion très spéciale non seulement en raison de la présence de nombreux anciens combattants de notre pays mais aussi à cause de la grande place qui a été faite à des jeunes Canadiens à cette occasion. Afin de mieux faire connaître ce pan d’histoire dont nous sommes fiers, 3 598 étudiants canadiens du secondaire, soit Le Monument commémoratif du un par soldat tombé durant la baCanada à Vimy. taille de quatre jours, ont été choiPhoto : Gracieuseté du pvt Tay- sis pour faire leur propre pèlerinage sur la Crête de Vimy. Ce projet lor Lowry, PWOR qui a suscité un regain d’intérêt à l’égard de l’histoire militaire canadienne nous invite à nous souvenir des sacrifices consentis au nom des citoyens de notre grand pays. La cérémonie du 90e anniversaire et du nouveau dévoilement du monument a été un hommage extraordinaire aux soldats canadiens tombés au champ d’honneur. Elle fut d’autant plus émouvante que la veille, six soldats étaient morts en Afghanistan. Nous ne devons jamais oublier les sacrifices passés et actuels de nos militaires et combien il est précieux d’être libre et Canadien. Les noms des militaires décédés sont gravés sur toutes les faces du monument commémoratif. Photo: Gracieuseté de pvt. Taylor Lowry, PWOR La Crête de Vimy, située dans le nord-est de la France, a été un endroit stratégique durant la Grande guerre. Le saviez-vous… On estime à 200 000 le nombre de soldats de tous les coins de la planète tombés au combat sur la Crête de Vimy. Le monument de Vimy est le plus grand monument aux morts canadien. Les 11 285 noms gravés sur le monument sont ceux des soldats canadiens qui n’ont pas de sépulture connue. La restauration du monument est le plus important projet des Anciens combattants à ce jour. Les travaux ont débuté en décembre 2004 et ont été achevés pour le 90e anniversaire en avril 2007. Le programme simplifié de renouvellement des passeports Les retards et les files d’attente qu’ont connu les Canadiens voulant se procurer un passeport étaient inacceptables et nous avons travaillé fort pour amener le gouvernement à corriger la situation. Par suite de ces démarches, Passeport Canada a annoncé la mise en œuvre d’une série de mesures visant à simplifier et à améliorer le système de délivrance des passeports sans compromettre la sécurité du passeport canadien : Un programme de renouvellement simplifié permettant aux Canadiens qui détiennent actuellement un passeport valide et qui répondent aux critères d’admissibilité de renouveler leur passeport sans présenter de preuve de citoyenneté ni de déclaration de répondant. Une politique simplifiée pour les répondants qui permettra à la plupart des détenteurs adultes d’un passeport canadien d’agir à titre de répondant. L’ouverture de nouveaux bureaux des passeports à divers endroits, l’accroissement du nombre d’employés dans les endroits où le volume de demandes est élevé et le prolongement des heures d’ouverture des bureaux des passeports afin de mieux gérer le volume actuel des demandes. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur entre août et octobre. Les citoyens pourront présenter leur demande par voie électronique, en personne ou par la poste. Nous surveillerons l’efficacité des changements apportés. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web de Passeport Canada à http://www.pptc.gc.ca/ Un passeport pour adulte coûte 87 $ Un passeport pour un enfant de 3 à 16 ans coûte 37 $ Un passeport pour un enfant de moins de 3 ans coûte 22 $ Le programme Emplois d’été Canada Emplois d’été Canada est une nouvelle initiative du gouvernement Harper qui offre des subventions salariales aux employeurs canadiens du secteur sans but lucratif et du secteur public ainsi qu’à ceux des petites entreprises du secteur privé pour les aider à créer des emplois pour les étudiants qui éprouvent des difficultés à trouver un travail d’été en raison de leur lieu de résidence ou d’autres obstacles. Il remplace le Programme placement carrière-été qui s’est avéré utile aux étudiants cherchant une expérience d’emploi pertinente. Le nouveau programme dispose toutefois de 11 millions de dollars de moins que le précédent et par conséquent, de nombreuses organisations de Fundy Royal se sont vu refuser des fonds dans le cadre du nouveau programme. C’est pourquoi des groupes communautaires et des députés de l’opposition ont exercé de fortes pressions sur le Parlement. Par suite des nombreuses plaintes reçues par des parlementaires, le ministre des Ressources humaines et du Développement social, l’honorable Monte Solberg, a accepté de modifier le programme. Il a fait savoir qu’il réévaluerait la situation et, ultérieurement, que les organismes sans but lucratif qui ont reçu des fonds l’an dernier en recevraient aussi cette année. Ainsi, bon nombre des groupes du Nouveau-Brunswick qui s’étaient d’abord vu refuser un financement ont pu encore une fois cette année embaucher des étudiants. Le ministre Solberg a trouvé une solution temporaire, mais la question n’est pas réglée. Il convient de se demander pourquoi le programme initial a été amputé, pourquoi tant d’organismes sans but lucratif ont été privés de fonds au départ et, surtout, ce qui arrivera l’an prochain. Comité de la sécurité nationale et de la défense Le Comité de la sécurité nationale et de la défense a travaillé sans relâche durant les six derniers mois. La sécurité de l’ensemble des Canadiens et la défense des intérêts du Canada à l’étranger est au centre de son mandat. Au cours de l’hiver et du printemps, le Comité a publié cinq rapports. Le premier, paru en février, a pour titre Les troupes canadiennes en Afghanistan : Il faut voir les choses en face. Il porte surtout sur les défis que le Canada doit relever dans le cadre de sa mission en Afghanistan. Les membres du Comité considèrent ce rapport comme une contribution à un débat sur le déploiement militaire actuel du Canada en Afghanistan qui, selon eux, devrait être tenu à l’échelle nationale. Les quatre rapports suivants, parus en mars, font partie d’une série intitulée Manuel de sécurité du Canada 2007. Le premier a pour titre Manuel de sécurité du Canada 2007 — Aéroports. Il renferme 16 nouvelles recommandations du Comité qui à notre avis devraient aider le gouvernement à corriger les lacunes du système canadien de transport aérien de passagers. Il fait suite à un rapport de janvier 2003 qui portait sur la sécurité dans les aéroports. Le deuxième rapport, intitulé Manuel de sécurité du Canada — Ports maritimes, est paru en mars. Il renferme 11 recommandations à l’intention du gouvernement et s’attache à huit problèmes qui selon le Ce véhicule Gator ne fera dorénavant plus parComité constituent un risque pour les ports maritimes canadiens. Le tie de la flotte canadienne en Afghanistan en rapport fait en outre un suivi des recommandations faites par le Co- raison des risques qu’il pose pour la sécurité. mité en octobre 2003. Le troisième rapport, Manuel de sécurité du Canada — Passages frontaliers, met l’accent sur la nécessité d’empêcher l’entrée au Canada de marchandises susceptibles de mettre en danger les Canadiens. Il fait 10 nouvelles recommandations au gouvernement, notamment celle d’augmenter considérablement le nombre de garde-frontière. Il fait aussi des recommandations en vue d’élever les exigences relatives aux documents à produire pour entrer au Canada. Le dernier rapport, paru en mars, est intitulé Manuel de sécurité du Canada — Côtes. Il indique que l’une des vulnérabilités les plus flagrantes du Canada est le très grand périmètre qu’il doit défendre. Notre pays possède en effet le plus long littoral au monde, soit 243 000 kilomètres. Le rapport revient sur les recommandations faites en octobre 2003 et en propose 10 nouvelles. Des renseignements sur le Comité et des copies électroniques des rapports peuvent être obtenus sur mon site Web. Si vous souhaitez obtenir copie d’un ou de plusieurs rapports, veuillez communiquer avec mon adjoint à Ottawa ou avec le greffier du Comité à l’adresse suivante : [email protected] Le Comité de la sécurité nationale et de la défense du Sénat au cours d’une mission d’information à Cold Lake, en Alberta L’Assemblée législative Chine-Canada dans les Maritimes En qualité de coprésident de l’Association législative Canada-Chine, j’ai récemment eu le plaisir d’accueillir au Canada une délégation de législateurs chinois. Le groupe s’est d’abord rendu à Ottawa, où il a rencontré des parlementaires canadiens des quatre partis politiques et participé à des discussions bilatérales. J’ai ensuite accompagné la délégation dans une belle tournée des Maritimes. La plupart des délégués n’avaient jamais visité l’Est canadien et ont été impressionnés par la beauté de la région et par les possibilités d’échanges commerciaux entre la Chine et les Maritimes. L’un des principaux objectifs du voyage était de favoriser la création de partenariats commerciaux entre la Chine et notre région. Les visiteurs ont été accueillis par plusieurs dirigeants politiques tels des maires et les présidents des assemblées législatives provinciales. Au Nouveau-Brunswick, la délégation a visité l’Université Mount Allison et l’Université du Nouveau-Brunswick et informé ces établissements des cours qui présentent un intérêt pour les étudiants chinois qui les fréquentent. Les membres des assemblées législatives CanaLes délégués ont également vu le Chinese Commerce Centre à Saint John, le Moncton Flight Centre, et l’Adminis- da-Chine et CHine-Canada à l’extérieur des édifices tration portuaire de Halifax, et rencontré des représentants du Parlement à Ottawa de CANlink Global et de Clearwater Seafoods. La visite s’est très bien déroulée et les délégués chinois sont retournés dans leur pays avec une perception plus juste du Canada atlantique et de quelques-unes des nombreuses possibilités d’échanges commerciaux qu’offrent les Maritimes. Le saviez-vous… Beaucoup de personnes estiment que le Sénat donne son meilleur dans le travail en comité. Il existe cinq catégories de comités sénatoriaux. Comités permanents — ces comités surveillent les activités des ministères et étudient les projets de loi et les budgets des dépenses. Comités spéciaux — le Sénat peut, s’il le juge utile, désigner des comités spéciaux dont il établit le mandat, délimite les pouvoirs et précise les tâches. Comités législatifs — un comité législatif étudie les projets de loi qui lui sont renvoyés par le Sénat et en fait rapport à celui-ci avec ou sans amendements. Il cesse d’exister après avoir remis son rapport au Sénat. Comités mixtes — les comités mixtes sont composés d’un nombre proportionnel de sénateurs et de députés. Ces comités sont soit permanents, soit spéciaux. Sous-comités — les comités permanents peuvent déléguer n’importe lequel ou la totalité de leurs pouvoirs à leurs sous-comités, sauf celui de faire directement rapport au Sénat. Le sénateur Day et notre adjoint législatif, Josh Morgan, au cours des audiences sur le projet de loi C-52, Loi d’exécution du budget, tenues par le Comité des finances nationales. Une controverse qui persiste Durant la session parlementaire du printemps, le Sous-comité des anciens combattants, dont je suis président, a examiné un panneau qui donne lieu à un débat. Ce panneau fait partie d’une exposition sur la guerre aérienne présentée au Musée canadien de la guerre. Il porte sur la campagne de bombardement stratégique durant le Seconde Guerre mondiale. Des anciens combattants, particulièrement ceux qui faisaient partie du Bomber Command de l’Aviation royale du Canada, sont d’avis que le panneau intitulé Une controverse qui persiste remet en question la valeur des services qu’ils ont rendus de même que leur sens éthique et moral. Il se lit comme suit : « Le bien-fondé et la moralité de l’offensive de bombardement stratégique de l’Allemagne demeurent vivement contestés. » Devant l’indignation du public, le Musée a répliqué qu’il ne tentait aucunement de dénigrer l’éthique, la moralité ou la valeur des anciens combattants de l’ARC et que le texte du panneau est une représentation exacte et raisonnable des faits. Le Sous-comité ne souhaite pas s’engager dans une argumentation fondée sur des considérations historiques, mais plutôt trouver sans tarder et de manière pondérée une issue au débat. Selon le Sous-comité, le différend est la conséquence totalement fortuite d’un effort réel de professionnalisme déployé par le Musée canadien de la guerre pour présenter une description, exacte sur le plan historique et valable d’un point de vue éthique, du bombardement stratégique allié durant la Seconde Guerre mondiale. La plupart des anciens combattants qui sont venus témoigner devant le Sous-comité ont reconnu qu’une controverse théorique valide portant sur la valeur et la moralité du bombardement stratégique existe et existait durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont toutefois fait remarquer que la controverse s’est poursuivie indépendamment et en marge du personnel du Bomber Command qui s’est acquitté avec loyauté et professionnalisme des missions qui lui ont été confiées par les dirigeants politiques et militaires. Le ministre de la Défense nationale, Gordon O’Connor, le sénateur Day et Grant « Ted » Mahood, président national de l’Association de la Force aérienne du Canada. Le sénateur Day a été l’hôte de la Journée d’appréciation de la Force aérienne le 19 avril 2007. En dernière analyse, les membres du Sous-comité ont convenu que l’existence même du différend montre que le texte du panneau peut amener le public à interpréter les faits de façon erronée. Pour cette raison, ils ont fait la recommandation suivante : Après mûre réflexion, les membres du Sous-comité font valoir respectueusement que le Musée canadien de la guerre a à la fois la responsabilité publique et la capacité professionnelle de prendre l’initiative de la résolution du différend. Nous estimons que le Musée a le devoir d’examiner en détail la présentation du panneau d’exposition afin de prendre en considération d’autres modes de présentation tous aussi fidèles aux faits historiques, mais susceptibles de mettre le public à l’abri d’autres erreurs d’interprétation et d’éliminer l’impression des équipages canadiens de ces bombardiers d’être la cible d’insultes. Pour obtenir copie du rapport du Sous-comité sur l’examen du panneau intitulé Une controverse qui persiste, veuillez consulter mon site Web. Le saviez-vous… L’Aviation royale du Canada (ARC) a été fondée en 1924 mais n’est devenue une organisation purement militaire qu’en 1936. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’ARC était la quatrième en importance parmi les forces aériennes alliées. En 1944, la Force aérienne canadienne comptait 215 200 membres de tous les grades. Pendant ce conflit, ce sont les unités du Bomber Command qui ont subi les pertes humaines les plus élevées. Le Musée canadien de la guerre Source : Harry Foster, Musée canadien des civilisations Organisation du Traité de l’Atlantique Nord À la fin mai, j’ai eu l’occasion de me rendre à Madère, au Portugal, pour assister à la première des deux réunions de l’Association parlementaire de l’OTAN tenues en 2007. C’est un honneur pour moi de participer et de contribuer à ces importants débats qui portent sur des sujets tels la défense, la sécurité et l’aide internationales ainsi que la pauvreté dans le monde. Je trouve toujours encourageant de constater que mes collègues des autres pays ont des vues semblables aux nôtres. Pour vous donner une idée de la raison d’être de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, voici une liste des objectifs adoptés par la Commission permanente de l’Assemblée en novembre 20004 : Promouvoir le dialogue interparlementaire autour des grandes questions de sécurité; Faciliter la sensibilisation des milieux parlementaires aux problèmes de sécurité majeurs et aux principales politiques de l’Alliance; Fournir un indicateur de l’opinion parlementaire collective à l’OTAN et aux gouvernements des pays membres; Renforcer le lien transatlantique; Soutenir l’instauration de la démocratie parlementaire dans l’ensemble de la région euro-atlantique en associant des parlementaires de pays tiers aux travaux de l’Assemblée; Aider directement les parlements des pays qui mettent tout en œuvre pour adhérer à l’Alliance; Aider à la mise en place de mécanismes, de pratiques et de « savoir-faire » parlementaires indispensables à l’exercice d’un véritable contrôle démocratique des forces armées. Dix conseils écologiques Plus que jamais, les Canadiens sont conscients des conséquences de leurs gestes sur l’environnement. Pendant trop longtemps, la qualité de l’air que nous respirons et de l’eau que nous buvons a été sacrifiée, et il incombe à chacun de nous de réduire les rejets de carbone. Les moyens d’atténuer les répercussions de nos activités sur l’environnement sont innombrables. L’adoption de deux ou trois nouvelles habitudes par une seule personne a des effets limités mais lorsque 100 ou même 1 000 personnes font de même, l’amélioration peut être substantielle. Voici 10 moyens très simples de réduire vos rejets de carbone : 1. Achetez une pomme de douche à débit réduit. Vous couperez ainsi de moitié l’eau utilisée. 2. Remplacez les ampoules incandescentes par des ampoules fluorescentes compactes. 3. Achetez dans la mesure du possible des produits locaux. 4. Changez régulièrement le filtre à air de votre appareil de chauffage. 5. Apportez vos propres sacs à l’épicerie. 6. Mettez du carburant à l’éthanol dans votre véhicule. 7. Lavez la vaisselle et vos vêtements à l’eau froide. 8. Comblez les fuites d’air à l’aide de bourrelets de calfeutrage. 9. Baissez le chauffage ou l’air climatisé lorsque vous allez vous coucher. 10. Dans la mesure du possible, marchez, circulez en vélo, faites du covoiturage ou prenez les transports publics. Équilibre fiscal Le 27 septembre 2006, le Comité sénatorial permanent des finances nationales a été autorisé à examiner, pour en faire rapport, des questions relatives à l’équilibre fiscal vertical et à l’équilibre fiscal horizontal. Le terme équilibre fiscal renvoie à l’équilibre entre les responsabilités au chapitre des dépenses des différents paliers de gouvernement et la capacité de financer les services découlant de ces responsabilités. Il peut y avoir un « déséquilibre fiscal » soit entre provinces (on parle alors de déséquilibre fiscal horizontal), soit entre paliers de gouvernement (c’est-à-dire un déséquilibre fiscal vertical). Au printemps, le Comité a entamé la deuxième partie de son étude sur l’équilibre fiscal au Canada. La première partie était axée principalement sur l’équilibre fiscal horizontal (programme fédéral de péréquation) et la deuxième, sur l’équilibre fiscal vertical et municipal (transferts au titre de la santé, de l’éducation et des programmes sociaux). Pendant sept semaines, les membres du Comité ont entendu des témoignages et reçu des mémoires de gouvernements provinciaux et territoriaux, d’associations de municipalités, de villes, d’universitaires et de spécialistes de la politique sociale. Au fil des séances, ils ont compris que toutes les municipalités, peu importe leur taille, disposent de ressources limitées et ont de plus en plus de responsabilités. Le problème est aggravé par le fait que les gouvernements provinciaux leur imposent des contraintes en ce qui a trait aux revenus qu’elles peuvent percevoir, aux montants qu’elles peuvent emprunter et aux dépenses à engager. Les membres ont conclu que les municipalités ont besoin de sources de revenu plus diversifiées, stables et prévisibles, qui sont directement liées à l’activité économique. Après une longue réflexion, ils ont fait les recommandations suivantes au gouvernement fédéral : Que le gouvernement fédéral envisage de faire passer le taux d’indexation annuel du TCPS de 3 % à 4,5 % à compter de l’exercice 2009-2010. Que le gouvernement fédéral envisage d’accorder aux municipalités l’accès aux taxes sur la croissance, notamment la TPS. Que le gouvernement fédéral rende permanent le Fonds de la taxe sur l’essence et qu’il en protège la valeur au moyen d’un mécanisme d’indexation. Que le gouvernement fédéral établisse, en collaboration avec les provinces, les territoires et les municipalités, un plan national qui lui servira de guide pour ses investissements à long terme dans les infrastructures. Le plan devrait tenir compte des besoins particuliers des petites localités urbaines et rurales et des régions éloignées et du Nord. Que la stratégie nationale en matière de transport urbain assure un financement permanent transport urbain. Si vous souhaitez recevoir copie de ce rapport, veuillez vous rendre sur mon site Web ou communiquer avec mon bureau à Ottawa. Coordonnées du sénateur Day Édifice Victoria Pièce 801 140, ave. Wellington Ottawa (Ontario) K1A 0A4 Tél. : (613) 992-0833 Fax : (613) 992-1175 Sans frais : 1-800-267-7362 Aucun affranchissement n’est requis [email protected] http://sen.parl.gc.ca/jday/