Anesthésiologie DCII - Douleurs Sans Frontières

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Analgésie locale et locorégionale
douleur module I
Infiltration
Blocs plexiques
Généralités
• Interruption de l’influx nerveux par blocage de
la propagation et de l’amplitude du potentiel
d’action en inhibant le mouvement des canaux
sodiques.
• Elle est obtenue par l’injection de substances
appelées anesthésiques locaux à proximité
des nerfs ou au niveau des territoires qu’ils
innervent
Les composantes de l’anesthésie locale
Plan
•
•
•
•
•
•
Types d’anesthésie loco régionale
Produits utilisés
Techniques
Complications
Indications contre-indications
conclusion
Types d’anesthésie locale et
locorégionale
• Anesthésies rachidiennes
Spinales ou Rachianesthésie
Anesthésie épidurale (péridurale)
• Blocs plexiques et tronculaires
• Plexus brachial
• Plexus lombaire
• Blocs tronculaires périphériques
fémoral, sciatique, tibial
Bloc du trijumeau
• Autres
Péri bulbaire opht
Cervical superficiel et profond
An d’infiltration
An topique
Les anesthésiques locaux
• Classification
1-Amino Amides: lidocaines, mepivacaines,
bupivacaines, ropivacaines, etidocaines .
2-Amino Esther: procaines,
clhoroprocaines, tétracaine
• Mécanismes d’action
arrêt de la propagation du potentiel d’action
par inhibition des canaux sodiques
Les anesthésiques locaux
• Toxicité
1- locale
Au niveau des fibres nerveuses. Cette toxicité dépend de la concentration et
de la nature du produit
2- systémique
- Dépression du système nerveux central par injection vasculaire entrainant
convulsions, dépression cardiorespiratoire précédé de signes
neurologiques :somnolence ou sensation ébrieuse céphalées, paresthésie
buccales allant jusqu’au coma
- Toxicité cardiaque(doses dépendantes) entrainant tr. du rythme
extrasystoles, fibrillation ventriculaire, allant jusqu’à l’arrêt cardiaque
Les anesthésiques locaux sont inotropes négatifs
- Allergie avec les amino esthers,rarissimes avec les amino amides; cela se
produit le plus souvent à cause des excipients
Doses des anesthésiques locaux
Doses maximales à respecter:
Lidocaïne: 5mg/kilos
Bupivacaïne: 2mg/kilo
Ropivacaine: 2mg5/kilo
techniques
• Anesthésie topique et des muqueuse
La plupart du temps par instillation. Attention aux
accidents de surdosage car les muqueuses
absorbent plus vite et en plus grande quantité les
anesthésiques locaux
• Anesthésie par infiltration. C’est l’injection en sscutanée de l’anesthésique local. C’est un geste de
médecine d’urgence pour la plupart. Utilisation
en SOP
• Attention aux grandes plaies et aux plaies
profondes
Techniques(suite)
• Blocs périmédulaires
1-Rachianesthésies: injection de
l’anesthésique local dans le liquide
céphalorachidien; la moelle épinière se
termine en L1. C’est donc à partir de ce niveau
qu’ on peut introduire l’aiguille entre deux
vertèbres pour atteindre la moelle épinière
d’où sortent les nerfs rachidiens innervant le
petit bassin
Technique(suite)
2-Anesthésie épidurale (Péridurale)
Introduction de l’anesthésique dans l’espace
péridural d’où sortent les nerfs rachidiens;
C’est l’espace ss-arachnoïdiens :espace virtuel
existant entre le ligament jaune et la duremère.
3-Anesthésie caudale
Introduction de l’anesthésique au niveau de la
queue de cheval dans l’espace sacré.
Technique(suite)
• Anesthésie ophtalmique
- Anesthésie topique par collyre au niveau de
l’œil
- Anesthésie péribulbaire: inj. d’anesth au
niveau de l’espace péribulbaire.
- Anesthésie caronculaire
Images rachianesthésie
esthésie épidurale
• Nerfs
rachidiens
Atteints par
APD
Espace péridural
Blocs dentaires
• Anesthésie topique
• Blocs périphériques
– Trijumeau, issue de la 5ème paire des nerfs craniens
– Sensitive et motrice
– Elle se termine en 3 branches:
• Nerf ophtalmique
• Nerf maxillaire
• Nerf mandibulaire
Ponction du nerf trijumeau
• 3Cm de la commissure labiale
• Direction: vers le haut et l’arrière et le dedans
• Complications suivant la longueur de l’aiguille:
plaie dure mérienne, plaie de la carotide
• Attention à la longueur de l’aiguille
• Ne pas oublier d’aspirer avant d’injecter
Indications
• Blocs centraux
Niveau inférieur ou = à T10 pour la rachi
Chirurgie du petit bassin pour un temps inférieur à
3 heures
La péridurale est surtout employée comme analgésie post
opératoire et le travail obstétrical
Elle peut aussi se faire en association avec une anesthésie
générale avec naturellement intubation trachéale dans
le cas de la chirurgie thoracique et sus ombilicale,
réduisant ainsi considérablement les drogues
hypnotiques et analgésiques.
Indications(suite)
• Blocs périphériques.
Les blocs plexiques sont surtout utilisés en ortho
et en traumato
Ils présentent un intérêt certain en post op et
pour la rééducation en permettant au patient
de se mobiliser sans douleur.
Nous avons déjà parlé des indications de
l’infiltration et de l’anesthésie topique
Contrindications
• Deux contrindications absolue
• Les troubles de la crase sanguine
• L’infection
Infiltration et Bloc pour Douleurs
chroniques
•
•
•
•
Pathologie osteoarticulaire
Pathologie musculaire
Douleurs cancéreuses
Certaines douleurs neuropathiques(gel
topique)
• Contre indication: infection, maladie
neurologique, Troubles de l’hémostase
Indications
• Diagnostic ou thérapeutique
- diagnostic différentiel entre syndrome myofacial et
fibromyalgie
- thérapeutique en rhumatologie
-drogues en Rhumato: corticoïdes d’action rapide ou
retard
Anesthésiques locaux
- Conditions de pratique:
asepsie totale
bonne connaissance de l’anatomie
Condition
• Connaissance de l’anatomie indispensable
• Les limites de l’AL sont:
la toxicité des drogues
les troubles de la crase sanguine
le siège et la durée de l’intervention.
• La préparation, Voie veineuse, source d’oxygène ,matériel
d’intubation, les drogues sédatives et de réanimation à proximité.
• Le jeune, la surveillance monitorée des signes vitaux sont
indispensables pour l’APD et la rachi
• La combinaison avec l’AG se fait de plus en plus dans un contexte de
traitement de la douleur et de l’analgésie post opératoire
Traitement douleur par bloc et
infiltration
• Douleurs chroniques rebelles et longtemps
médicalisées
• Douleurs postopératoires Douleurs aux urgences
douleurs dues aux soins
• Possibilités bloc et infiltration au niveau:
céphalique
cervicocéphalique
brachial; thoraco brachial
abdominal; abdominopelvien
Les membres supérieurs et inférieurs
Blocs céphaliques
• Indications
algies faciales: zona oculaire, auriculaire [séquelles]
névralgies du trijumeau, cancer ORL, OPHT
céphalées
mandibulaire
Névralgie trigeminale?
• NF et bloc péripherique du V
– NF essentielle (Peters G, Nurmikko TJ.. Clin J Pain
2002
– NF et effet a long terme des blocs peripheriques
(Goto , Pain , 1999)
– NF et catheter V2 V3(Umino Clin J Pain. 2002)
• Indications :
– Névralgie faciale rebelle en attente d’efficacité de la
CBZ ou en complement( extinction de la zone
trigger)
– NF de la SEP
Trajets et rapports
du plexus brachial
1: muscle SCM
2: racine C5
3: racine C8
4: muscle scalène ant
5: artère sous-clavière
6: muscle trapèze
7: muscle petit pectoral
8: nerf musculo-cutané
9: sillon deltopectoral
10: nerf circonflexe
11: nerf BCI
12: nerf médian
13: nerf radial
14: muscle gd pectoral
15: nerf cubital
16: nerf ABCI
17: 2ième intercostal
18: artère axillaire
19: veine sous-clavière
20: nerf du gd pectoral
21: nerf du pt pectoral
Plexus lombo-sacré
BLOC 3 en 1:
Bloc fémoral
+ cutané latéral
de cuisse
+ obturateur
Règles de sécurité
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Respect des indications et des contre-indications
Consentement éclairé du patient
Asepsie rigoureuse
Disponibilité rapide du matériel de réa
Choix de la technique et du produit fonction de
le durée de la chirurgie, du type de chirurgie et
les antécédents du patient
• Monitorage et perfusion de sécurité
• Matériel spécifique (neurostimulateur) et
jetable
Principales infiltrations antalgiques
• Abdominale
• Pelvienne
• Tendineuse
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