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Société Eau et Force
300 rue P
300,
Paull V
Vaillant-Couturier
ill t C t i
92000 NANTERRE
Projet de réalimentation de la nappe aquifère
au niveau des gravières de l’Ormeteau
Commune de Seine-Port (77)
ETUDE D’IMPACT ÉCOLOGIQUE
Décembre 2009
Résumé non technique
Projet et contexte écologique
La société Eau et Force envisage de mettre en place un dispositif de réalimentation de la nappe
aquifère à partir des gravières de l’Ormeteau sur la commune de Seine-Port.
Bien qu’il ne soit directement concerné par aucun statut de protection au titre des espaces naturels
(Réserve Naturelle, Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope, réseau Natura 2000, etc.), le projet
s’inscrit toutefois dans un contexte reconnu pour son intérêt écologique. Le site d’étude est ainsi
intégralement inclus dans la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF)
de type 1 « Sablières, friches et pelouses de l’Ormeteau » (n° 110020134). Celle-ci se justifie
notamment par la présence de vastes pelouses sablo-calcicoles et autres formations steppiques
abritant un grand nombre d’espèces végétales peu fréquentes en Ile-de-France dont l’Orobanche
pourpre (protégée régionale) ainsi qu’un cortège d’insectes tout aussi remarquable (Argus bleu-nacré,
Miroir, etc.). Cette ZNIEFF est elle-même inclue dans une grande ZNIEFF de type 2 dénommée
« Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (n° 110020147) qui intègre notamment les landes
humides de Sainte-Assise, habitat exceptionnel en Ile-de-France abritant plusieurs espèces végétales
remarquables (Gentiane pneumonanthe, Bruyères à balai et à quatre angles…). Cet habitat est
toutefois sans aucune relation biologique ou fonctionnelle avec les gravières de l’Ormeteau et n’est
donc pas concerné par le projet.
D’autres ZNIEFF sont également présentes aux abords mais celles-ci n’ont pas de lien écologique
fonctionnel avec le site d’étude.
Flore et végétation
A l’issu des inventaires réalisés en 2009 et des données récentes (2006 et 2008) transmises par le
Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP), 301 espèces végétales ont été
recensées sur le site d’étude. Celles-ci sont réparties en 9 unités de végétation, dont 6 formations
herbacées (eau libre et végétation associée, friche nitrophile, végétation des dalles et interstices,
végétation pionnière des chemins sableux, pelouses calcaricole et sablo-calcaricole, pré sablocalcaricole) et 3 formations ligneuses (fourré et taillis sablo-calcaricoles, Aulnaie-saulaie, Frênaieérablaie).
Faune
Les prospections réalisées les 24 mai, 2 juin et 13 août 2009 ont porté sur 7 groupes principaux : les
oiseaux, les mammifères, les amphibiens, les reptiles, les papillons diurnes, les odonates (libellules et
demoiselles) et les orthoptéroïdes (sauterelles, criquets, grillons et mante).
Ces inventaires ont permis de recenser 73 espèces d’oiseaux (dont 48 nicheuses sur site, 20
nicheuses aux abords et 5 estivantes, hivernantes ou migratrices), 17 mammifères, 4 reptiles, 3
amphibiens, 23 odonates, 37 papillons diurnes et 26 orthoptéroïdes.
Évaluation écologique
Les prospections de terrain réalisée en 2009 par Ecosphère et la consultation des données récentes
(CBNBP 2006 & 2008) ont permis de mettre en évidence 301 espèces végétales soit environ 20% de
la flore actuellement connue en Ile-de-France. Cette diversité floristique peut être considérée comme
assez élevée pour la région Ile-de-France. Cela s’explique notamment par une importante diversité de
milieux allant de la pelouse sèche au boisement hygrophile et par l’originalité de certains habitats pour
la région Ile-de-France (pelouses sur sable notamment).
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52 espèces végétales peu fréquentes ont été recensées (soit 17.3 % des espèces recensées sur le
site) dont 14 peuvent être considérées comme remarquables pour la région (dont 4 rares et 10 assez
rares en Ile-de-France). Parmi celles-ci, 2 sont protégées au niveau régional (l’Orobanche pourpre,
rare en Ile-de-France, et la Cardamine impatiente, assez rare) et 2 autres sont déterminantes de
ZNIEFF (la Tourette glabre et la Chondrille effilée, toutes deux considérées comme rares dans la
région). Il est important de noter que la majorité des espèces remarquables recensées sur le site
d’étude sont inféodées aux pelouses calcaricoles ou sablo-calcaricoles plus ou moins ouvertes.
Sur les 9 unités de végétation distinguées, 2 atteignent une valeur forte à localement très forte (les
pelouses calcaricoles et sablo-calcaricoles et les prés sablo-calcaricoles) du fait de la présence d’une
espèce protégée bien représentée sur l’ensemble de ces formations (l’Orobanche pourpre) et de tout
un cortège d’espèces rares à assez communes. Ces deux unités de végétation se retrouvent en
mosaïque sur le site d’étude en contact avec les taillis et fourrés sablo-calcaricoles. Une autre atteint
une valeur localement forte (la Frênaie-érablaie) du fait de la présence ponctuelle de station de
Cardamine impatiente, espèce protégée en Ile-de-France. Cette formation est toutefois globalement
dégradée et ne présente que peu d’autres intérêts floristiques. La végétation pionnière des chemins
sableux et les taillis et fourrés sablo-calcaricoles atteignent, quant à elle, une valeur floristique
pouvant être considérée comme localement assez forte. Les 4 autres formations atteignent des
valeurs floristiques pouvant être considérées comme tout au plus moyenne, et regroupent
majoritairement des végétations rudérales ou dégradées.
Concernant la faune, 54 espèces peu fréquentes, tous groupes confondus, ont été recensées :
Groupes
Oiseaux Mammifères Reptiles Odonates
1R
Nombre
1R
2R
1 AR/R
1 AR
d’espèces peu
3 AR
6 PC
2 AR
fréquentes
5 AC
R : rare, AR : assez rare, AC : assez commun, PC : peu commun
Lépidoptères
Orthoptéroïdes
4R
14 PC
4R
10 PC
L’intérêt ornithologique du site est lié à la présence de prés calcaricoles plus ou moins ponctués de
fourrés arbustifs accueillant une espèce rare et inscrite à l’annexe I de la directive « Oiseaux » (la Piegrièche écorcheur), 1 espèce assez rare (la Fauvette babillarde) et 2 assez communes. Les plans
d’eau de carrière participent également à l’accueil d’oiseaux nicheurs peu fréquents avec 3 espèces
assez rares (dont le Martin pêcheur d’Europe inscrit à l’annexe I de la directive « Oiseaux ») et 2
assez communes.
Concernant les mammifères, 4 espèces de chauves souris peu fréquentes (toutes inscrites à l’annexe
4 de la directive « Habitats » dont 1 espace rare : la Pipistrelle de Nathusius) ont été contactées en
lisière du bois de Sainte-Assise ainsi qu’au niveau des boisements situés aux abords des plans d’eau
et de la Seine. Ces secteurs apparaissent comme des sites privilégiés de chasse, de gagnage et de
déplacement.
Une espèce de reptile assez rare (la Vipère péliade) a été contactée en 1997 en lisière du bois de
Sainte-Assise sur un secteur de pelouse calcicole ponctuée de taillis et de fourrés arbustifs. Elle n’a
toutefois pas été revue en 2009 ne signifiant pas pour autant son absence.
Concernant les Libellules, 2 espèces rares (l’Orthétrum à stylets blancs et le Sympétrum de
Fonscolombe) et 6 peu communes ont été observées au niveau du plan d’eau nord, conférant à celuici une valeur odonatologique très forte. En revanche, le plan d’eau sud ne présente que peu d’intérêt.
Les Lépidoptères et les orthoptéroïdes peu fréquents sont concentrés dans les secteurs ouverts à
semi-ouverts de la zone d’étude. Les pelouses xériques et les prés calcaricoles à végétation
clairsemée accueillent les espèces les plus rares dans des effectifs remarquables pour la région : 4
espèces rares de papillons (l’Azuré des Coronilles, la Grisette, la Petite Violette et la Mélitée du
Plantain) et 4 d’orthoptères (l’Oedipode émeraudine, le Criquet verte-échine, les Criquets des Larris et
des Pins).
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Au vu de ces résultats, la valeur faunistique peut être qualifiée comme très forte sur le plan d’eau nord
du fait du peuplement odonatologique et sur les prés calcaricoles de la moitié nord-est de la zone en
raison du peuplement orthoptérologique présent. Un intérêt qualifié de fort est lié aux pelouses
xériques et thermophiles et aux autres secteurs ouverts à végétation herbacée dominante du fait de la
patrimonialité et de la diversité entomologique observée. Une valeur faunistique assez forte est
attribuée également à la mosaïque de friches et de fourrés calcaricoles restante pour les mêmes
raisons ainsi qu’au plan d’eau sud et à un secteur de formations arborées humides. L’intérêt des
autres secteurs (frênaie ripariale, taillis, chemins, dalle, friche nitrophile…) peut être considéré comme
moyen à faible.
Synthèse des enjeux écologiques
Au regard des résultats de l’évaluation écologique, 5 niveaux de valeur peuvent être attribués en
fonction des formations végétales concernées et de leur localisation sur le site :
• le niveau de valeur très forte apparaît sur le plan d’eau nord et sur les pelouses et prés
calcicoles ponctués de fourrés au nord-est de la zone d’étude ;
• le niveau de valeur forte est représenté par les autres secteurs de pelouses et prés calcicoles
ponctués de fourrés plus ou moins denses, en excluant les taillis les plus denses ;
• le niveau de valeur assez forte est principalement représenté par les taillis et fourrés les plus
denses, notamment sur le pourtour des pelouses et prés calcicoles, ainsi que par le plan
d’eau sud, l’Aulnaie-frênaie située au sud-est de celui-ci et une partie de la Frênaie-érablaie
(zone de présence de la Cardamine impatiente) ;
• les niveaux moyen et faible sont répartis de manière hétérogène sur le reste du site.
En fonction de ces différentes valeurs, 3 types de zones peuvent être définies sur le site :
• les zones écologiques sensibles où aucune implantation, même ponctuelle, n’est
envisageable. Cette entité est représentée par le plan d’eau nord et par les pelouses et prés
calcicoles ponctués de fourrés situées au nord-est de la zone d’étude (zones atteignant une
valeur écologique très forte) ;
• les zones d’implantation possible sous réserve de précautions. Cette entité rassemble toutes
les formations présentant une valeur écologique assez forte ou forte (autres secteurs de
pelouses, prés et fourrés calcicoles, plan d’eau sud, etc.). Des infrastructures ponctuels
pourront y être aménagées sous réserve de prendre en considération la localisation des
espèces remarquables et de limiter au maximum l’emprise des travaux. Si ces prescriptions
ne peuvent être respectées, des mesures compensatoires devront être mises en place ;
• les zones sans enjeu écologique particulier représentés par toutes les autres formations du
site. Des aménagements ponctuels peuvent être envisagés sur cette zone en veillant toutefois
à limiter au maximum l’emprise des travaux et à prendre en considération la présence des
espèces animales banales protégées (Lézard des murailles, Orvet fragile, oiseaux, etc.).
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Impacts prévisibles du projet et propositions de mesures
Compte tenu de la localisation des infrastructures prévues et de la faible emprise des travaux, il
apparaît que le projet n’aura qu’un impact faible à nul sur la faune, la flore et les formations végétales
remarquables recensées sur le site.
Différents impacts potentiels peuvent toutefois être mis en évidence :
• risque de destruction ponctuelle d’espèces végétales remarquables et/ou protégées lors de la
phase d’installation des différentes infrastructures [Orobanche pourpre (rare et protégée en
Ile-de-France), Gaillet de Paris (rare) et Epipactis brun-rouge (assez rare) notamment]. Cet
impact sera toutefois limité, l’emprise des travaux l’étant également ;
• risque de dégradation ponctuelle d’habitats d’intérêt écologique (pelouses et prés sablocalcicoles notamment). L’emprise des travaux étant très limitée, ce risque l’est également ;
• risque de destructions involontaire d’espèces ou de dégradation ponctuelle d’habitats
d’espèces animales remarquables et/ou protégées en Ile-de-France dont le Lézard des
murailles (protégé national), la Grenouille rieuse (protégée nationale), l’Oedipode turquoise
(protégé régional) et l’Azuré des Coronilles (rare, protégé et déterminant de ZNIEFF en Ile-deFrance). Comme précédemment, l’emprise des travaux étant très limitée, ce risque l’est
également ;
• risque de rabattement de la nappe aquifère, notamment aux abords immédiats du plan d’eau
Sud (le caractère drainant du substrat limite le risque de perturbation, les habitats situés
autour du plan d’eau n’étant pas liés à la nappe).
Même si les impacts du projet sur la faune et la flore paraissent d’ores et déjà limités, certaines
mesures particulières devront être prises afin de garantir la préservation de la faune et de la flore
remarquable :
• prise en compte des localisations d’habitats et d’espèces remarquables lors de la phase
travaux ;
• éventuels défrichements à proscrire en période de nidification (éviter la période comprise
entre mi-mars et mi-juillet) ;
• surveillance et maintien des débits hydrauliques (contrôle de la hauteur de la nappe aux
abords de l’étang, maintien d’un débit d’étiage minimal dans le plan d’eau sud, etc.) ;
• restauration des éventuels espaces naturels dégradés, notamment les milieux humides liées
aux plans d’eau et les pelouses sablo-calcaricoles aux abords;
• mise en place d’une surveillance écologique du chantier.
Analyse de l’impact du projet sur les espèces protégées
Compte tenu des caractéristiques du projet (infrastructures temporaires, faible emprise des travaux,
absence de travaux de défrichement, etc.), aucun impact significatif sur les populations d’espèces
protégées recensées sur le site d’étude n’est envisagé à ce stade du projet sous réserve que les
pistes d’accès et l’emprise du chantier soient définies de manière à éviter les stations des espèces
protégées.
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Sommaire
RESUME NON TECHNIQUE .................................................................................................................. 1
SOMMAIRE ............................................................................................................................................. 5
PRESENTATION DU DOSSIER ............................................................................................................. 7
1 - LOCALISATION DU SITE ET CONTEXTE ECOLOGIQUE ............................................................. 9
1.1 - SITE D’ETUDE ................................................................................................................................ 9
1.2 - CONTEXTE ECOLOGIQUE MICRO-REGIONAL ..................................................................................... 9
2 - RESULTAT DE L’EXPERTISE FLORISTIQUE .............................................................................. 12
2.1 - FORMATIONS HERBACEES ............................................................................................................ 12
2.1.1 - Eau libre et végétation aquatique et hélophytique associée ............................................. 12
2.1.2 - Friche nitrophile ................................................................................................................. 14
2.1.3 - Végétation des dalles et interstices ................................................................................... 14
2.1.4 - Végétation pionnière des chemins sableux ....................................................................... 15
2.1.5 - Pelouse calcaricole et sablo-calcaricole............................................................................ 15
2.1.6 - Pré sablo-calcaricole ......................................................................................................... 16
2.2 - FORMATIONS LIGNEUSES ............................................................................................................. 17
2.2.1 - Fourrés et taillis sablo-calcaricoles ................................................................................... 17
2.2.2 - Aulnaie-saulaie et végétation hélophytique associée ....................................................... 19
2.2.3 - Frênaie-érablaie ................................................................................................................ 20
3 - LES PEUPLEMENTS FAUNISTIQUES .......................................................................................... 21
3.1 - AVIFAUNE .................................................................................................................................... 21
3.1.1 - Oiseaux nicheurs sur le site .............................................................................................. 21
3.1.2 - Oiseaux nicheurs aux abords du site ................................................................................ 24
3.1.3 - Oiseaux migrateurs, hivernants, estivants sur la zone d’étude ou ses abords ................. 25
3.2 - MAMMIFERES .............................................................................................................................. 26
3.3 - AMPHIBIENS ................................................................................................................................ 27
3.4 - REPTILES .................................................................................................................................... 28
3.5 - INSECTES .................................................................................................................................... 29
3.5.1 - Odonates ........................................................................................................................... 29
3.5.2 - Lépidoptères rhopalocères ................................................................................................ 31
3.5.3 - Orthoptéroïdes................................................................................................................... 33
3.5.4 - Autres espèces .................................................................................................................. 34
4 - ÉVALUATION ECOLOGIQUE ........................................................................................................ 35
4.1 - VALEUR FLORISTIQUE .................................................................................................................. 35
4.1.1 - Diversité et valeur floristique globale................................................................................. 35
4.1.2 - Espèces peu fréquentes .................................................................................................... 37
4.1.3 - Valeur floristique des formations végétales....................................................................... 40
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4.2 - VALEUR FAUNISTIQUE .................................................................................................................. 43
4.2.1 - Intérêt ornithologique ......................................................................................................... 43
4.2.2 - Intérêt mammalogique ....................................................................................................... 49
4.2.3 - Intérêt herpétologique........................................................................................................ 50
4.2.4 - Intérêt odonatologique ....................................................................................................... 54
4.2.5 - Intérêt lépidoptérologique .................................................................................................. 55
4.2.6 - Intérêt orthoptérologique ................................................................................................... 57
4.2.7 - Conclusion sur la valeur faunistique.................................................................................. 60
4.3 - SYNTHESE DE L’EVALUATION ECOLOGIQUE .................................................................................... 62
5 - IMPACTS PREVISIBLES DU PROJET ET PROPOSITION DE MESURES .................................. 66
5.1 - PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU PROJET................................................................................ 66
5.2 - IMPACTS POTENTIELS DU PROJET ET PROPOSITION DE MESURES .................................................... 67
6 - ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET SUR LES ESPECES PROTEGEES .............................. 70
LEXIQUE ............................................................................................................................................... 73
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................. 77
ANNEXE 1 : METHODOLOGIE ............................................................................................................ 82
ANNEXE 2 : FLORE ............................................................................................................................. 91
ANNEXE 3 : AVIFAUNE ..................................................................................................................... 105
ANNEXE 4 : AVIFAUNE PAR MILIEUX............................................................................................. 113
ANNEXE 5 : AUTRES ESPECES ...................................................................................................... 115
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Présentation du dossier
Étude réalisée pour :
Société Eau et Force
300, rue Paul Vaillant-Couturier
92000 NANTERRE
Étude suivie par :
Sonia MATHIEU
Étude réalisée par :
Écosphère :
3bis rue des Remises
94100 Saint-Maur-des-Fossés
Tél. : 01.45.11.24.30
Fax : 01.45.11.24.37
E-mail : [email protected]
Auteurs :
Ludovic BONIN
Nicolas FLAMANT
Marc SAUSSEY
Laure BOURJOT & Matthieu DANGEON
Jean-Christophe KOVACS
Inventaires et évaluation des enjeux floristiques et
phytoécologiques, coordination du dossier
Inventaires et évaluation des enjeux faunistiques
Inventaires floristiques et faunistiques
Cartographie
Supervision du dossier
Projet
La société Eau et Force envisage de mettre en place un dispositif de réalimentation de la
nappe aquifère à partir des gravières de l’Ormeteau sur la commune de Seine-Port.
En 2008, la société Eau du Sud Parisien (ESP) a réalisé, en accord avec l’AEV, une étude
sur la bathymétrie et la variation naturelle intra-annuelle de la qualité de l’eau des deux
gravières. Les premiers résultats sur le pouvoir filtrant des berges et le potentiel épurateur
des nitrates de ces milieux aquatiques sont très concluants (étude préliminaire réalisée en
2008, Cabinet Archambault Conseil).
La gravière Sud a en outre un débit d’échange avec la Seine au travers des berges et de la
nappe particulièrement important. Cette gravière a donc été choisie pour poursuivre cette
étude en conditions de pompage et pour estimer l’apport réel d’un tel milieu sur la qualité de
l’eau.
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Les terrains concernés appartiennent à la ville de Paris et sont actuellement gérés par
l’Agence des Espaces Verts (AEV). Celle-ci a demandé à ce qu’une expertise écologique et
piscicole préalable soit réalisée afin d’apprécier les risques pour les écosystèmes et les
milieux aquatiques ainsi que les mesures de sauvegarde et de valorisation envisageables.
Le Cabinet Archambault Conseil est en charge des études de définition du projet. Dans ce
cadre, la société Eau et Force a sollicité ECOSPHERE pour la réalisation d’une expertise
écologique permettant de caler le périmètre du projet et alimenter les documents de
demande d’autorisation qui devront être élaborés à l’avenir (dossier loi sur l’eau…).
Une expertise préliminaire a été confiée à ECOSPHERE et a fait l’objet d’un premier rapport
remis en novembre 2008. Celui-ci fournissait un état des lieux établi à partir des données
bibliographiques disponibles et d’une visite réalisée sur le terrain en période tardive (début
novembre 2008) ne permettant pas un inventaire complet des espèces présentes. C’est
pourquoi, il a été demandé à ECOSPHERE de réaliser une mise à jour de cette étude à
partir de prospections réalisées en bonne saison (avril à septembre 2009) afin d’apprécier
plus précisément la sensibilité écologique du site.
Mission d’ECOSPHERE
La mission d'ECOSPHERE est de réaliser une expertise écologique du site et de ses abords
qui consiste à :
1. inventorier et décrire la flore, la faune et les habitats ;
2. évaluer l'intérêt phytoécologique et faunistique ;
3. synthétiser les enjeux écologiques ;
4. évaluer la faisabilité et définir les mesures d’accompagnement du projet.
Remerciements
Nous tenons à remercier M. AMONT de l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France pour
nous avoir facilité l’accès au site et à Ombeline MENARD du Conservatoire Botanique
National du Bassin Parisien pour la transmission de données floristiques récentes.
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1 - LOCALISATION DU SITE ET CONTEXTE ECOLOGIQUE
1.1 - Site d’étude
Le site de l’Ormeteau est une ancienne carrière de sables et graviers des alluvions de la
Seine situé au sud de la commune de Seine Port (77). Il est constitué de terrains sableux
secs recolonisés par une végétation herbacée et arbustive naturelle et de deux gravières
allongées le long des berges de Seine, qui communiquent de façon indirecte avec le fleuve
d’un côté et la nappe des calcaires de Champigny.
Le périmètre de la demande devrait concerner les étangs et leurs abords, soit une zone
d’environ 20 ha principalement occupée par des plans d’eau et les zones humides
associées, des friches et zones steppiques, ainsi que des boisements en bords de Seine.
1.2 - Contexte écologique micro-régional
Bien qu’il ne soit directement concerné par aucun statut de protection au titre des espaces
naturels (Réserve Naturelle, Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope, réseau Natura
2000, etc.), le projet s’inscrit toutefois dans un contexte reconnu pour son intérêt écologique.
Le site d’étude est ainsi intégralement inclu dans la Zone Naturelle d’Intérêt
Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de type 1 « Sablières, friches et
pelouses de l’Ormeteau » (n° 110020134). Celle-ci se justifie notamment par la présence
de vastes friches et pelouses sablo-calcicoles et autres formations steppiques abritant un
grand nombre d’espèces végétales peu fréquentes en Ile-de-France dont l’Orobanche
pourpre (protégée régionale) ainsi qu’un cortège d’insectes tout aussi remarquable (Argus
bleu-nacré, Miroir, etc.). Les plans d’eau accueillent deux Odonates déterminants de
ZNIEFF, l’Anax napolitain et l’Agrion de Vander Linden. Cette ZNIEFF est elle-même inclue
dans une grande ZNIEFF de type 2 dénommée « Bois et landes entre Seine-Port et
Melun » (n° 110020147) qui intègre notamment les landes humides de Sainte-Assise,
habitat exceptionnel en Ile-de-France abritant plusieurs espèces végétales remarquables
(Gentiane pneumonanthe, Bruyères à balai et à quatre angles…). Cet habitat est toutefois
sans aucune relation biologique ou fonctionnelle avec les gravières de l’Ormeteau et n’est
donc pas concerné par le projet.
D’autres ZNIEFF sont aussi présentes aux abords du site d’étude :
•
la ZNIEFF de type I n° 110020124 dénommée « Landes de Sainte-Assise », située
à environ 1 km au sud-est de la zone d’étude, est elle aussi incluse dans la ZNIEFF
de type II « Bois et landes entre Seine-Port et Melun » (n° 110020147). L’intérêt de
cette entité provient de la présence de landes atlantiques humides à Erica tetralix et
de mares oligotrophes abritant de nombreuses espèces végétales remarquables dont
certaines sont protégées en Ile-de-France : le Flûteau fausse-Renoncule (Baldellia
ranunculoides), le Potamot à feuilles de Renouée (Potamogeton polygonifolius), la
Bruyère à balais (Erica scoparia), la Lobélie brûlante (Lobelia urens), etc. ;
•
la ZNIEFF de type II n° 110020146 dénommée « Forêt de Rougeau », située à un
peu plus d’1 km au nord de la zone d’étude. L’intérêt de cette ZNIEFF est lié à la
présence de landes et de zones humides abritant de nombreuses espèces végétales
remarquables comme l’Epipactis de Müller (Epipactis muelleri), l’Azaret d’Europe
(Azarum europaeum), la Gentiane croisette (Gentiana cruciata), le Grémil bleu-
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pourpre (Lithospermum purpureocaeruleum) ou encore la Serratule des teinturiers
(Serratula tinctoria) ;
•
la ZNIEFF de type I n° 110020219 dénommée « Coteau de Seine à Nandy et
Morsang-sur-Seine », située à environ 1 km au nord de la zone d’étude, est ellemême incluse dans la ZNIEFF de type II « Forêt de Rougeau » décrite
précédemment. L’intérêt de cette entité provient de la présence de boisements
mésophiles (Chênaie-charmaie) abritant de nombreuses espèces végétales
remarquables dont l’Epipactis de Müller (Epipactis muelleri), la Gentiane croisette
(Gentiana cruciata), le Grémil bleu-pourpre (Lithospermum purpureocaeruleum), la
Serratule des teinturiers (Serratula tinctoria), etc.
Enfin, il est aussi important de signaler la présence du Parc Naturel Régional (PNR) du
Gâtinais Français à moins d’un kilomètre à l’ouest de la zone d’étude (en rive gauche de la
Seine). L’intérêt écologique de cette entité est lié à la présence de vastes massifs forestiers
(dont une partie de la forêt de Fontainebleau) et d’une grande diversité de milieux (platières
gréseuses, pelouses sèches, marais, etc.) permettant le développement d’un cortège
floristique et faunistique riche et diversifié.
La zone d’étude est donc localisée au sein d’un vaste réseau de site d’intérêt
écologique reconnu. Mis à part la ZNIEFF de type 1 « Sablières, friches et pelouses de
l’Ormeteau » recouvrant le périmètre du projet, ces différentes entités n’ont toutefois
que peu de lien biologiques fonctionnels avec la zone d’étude.
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2 - RESULTAT DE L’EXPERTISE FLORISTIQUE
A l’issu des inventaires réalisés en 2009 et des données récentes (2006 et 2008) transmises
par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP), 301 espèces
végétales ont été recensées sur le site d’étude. Celles-ci sont réparties en 9 unités de
végétation, dont 6 formations herbacées et 3 formations ligneuses. La typologie qui suit tient
compte de la structure de la végétation (herbacée, arbustive et arborescente), des
caractéristiques écologiques stationnelles et de la composition floristique des milieux. Leur
répartition spatiale sur le site d’étude est illustrée par la carte 2.
‰ Formations herbacées
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Eau libre et végétation aquatique et hélophytique associée ;
Friche nitrophile ;
Végétation des dalles et interstices ;
Végétation pionnière des chemins sableux ;
Pelouse calcaricole et sablo-calcaricole ;
Pré sablo-calcaricole ;
‰ Formations ligneuses
7. Fourré et taillis sablo-calcaricole ;
8. Aulnaie-saulaie et végétation hélophytique associée ;
9. Frênaie-érablaie.
2.1 - Formations herbacées
2.1.1 - Eau libre et végétation aquatique et hélophytique associée
Deux plans d’eau de gravières sont présents sur le site. La gravière nord, aux eaux limpides,
est riche en hydrophytes mais est envahie par la grande Elodée (Lagarosiphon major). Cette
hydrophyte d’origine sud-africaine concurrence fortement la végétation aquatique indigène.
Son développement exubérant conduit à la formation de vastes herbiers monospécifiques
qui éliminent toute autre espèce. La gravière Sud, quant à elle, est plus pauvre en végétation
aquatique, probablement en raison de sa profondeur importante et de la turbidité de l’eau.
Les berges de ces gravières sont très pentues ce qui limite le développement d’une ceinture
hélophytique continue. On y retrouve tout de même ponctuellement quelques espèces des
roselières, mégaphorbiaies et magnocariçaies comme le Roseau commun (Phragmites
australis), la Salicaire commune (Lythrum salicaria) ou la Laîche des rives (Carex riparia).
Roseau commun
Salicaire commune
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Laîche des rives
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Décembre 2009
CARTE 2 : LOCALISATION DES FORMATIONS VÉGÉTALES
Formations végétales
Eau libre des gravières et végétation aquatique et hélophytique associée
Végétation des dalles et interstices
Friche nitrophile
Pelouse calcaricole ou sablo-calcaricole
Pré sablo-calcaricole
Taillis sablo-calcaricole
Faciès à Pin noir
Aulnaie-saulaie et végétation hélophytique associée
Aulnaie-saulaie rudéralisée (faciès à Robinier)
Frênaie-érablaie
Végétation pionnière des chemins sableux
Divers
Limite du site d’étude
Bâti
0m
écosphère
85 m
212.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’Ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
2.1.2 - Friche nitrophile
Cette formation rudérale et eutrophe est présente sur un secteur ayant été récemment
remanié servant actuellement de zone de stockage du foin (cf. carte 2). Elle est caractérisée
par un cortège floristique composé principalement :
•
d’espèces des ourlets nitrophiles : Grande ortie (Urtica dioica), Liseron des haies
(Calystegia sepium), Cerfeuil penché (Chaerophyllum temulum), Lamier blanc
(Lamium album), Sureau yèble (Sambucus ebulus), etc. ;
•
d’espèces des friches annuelles plus ou moins nitrophiles : Torilis anthrisque (Torilis
japonica), Erigéron du Canada (Conyza canadensis), Brome stérile (Bromus sterilis),
Ortie brûlante (Urtica urens), etc. ;
•
d’espèces des friches vivaces : Cirse commun (Cirsium vulgare), Cirse des champs
(Cirsium arvense), Picris fausse-épervière (Picris hieracioides), Erigéron annuel
(Erigeron annuus), Armoise commune (Artemisia vulgaris), Molène bouillon-blanc
(Verbascum thapsus), etc. ;
•
d’espèces prairiales mésophiles : Fromental élevé (Arrhenatherum elatius), Caillelait blanc (Gallium mollugo), Potentille rampante (Potentilla reptans), Oseille des
près (Rumex acetosa), etc. ;
•
d’espèces arbustives pionnières de l’Ormaie rudérale (boisements nitrophiles) :
Clématite des haies (Clematis vitalba), Sureau noir (Sambucus nigra), Cornouiller
sanguin (Cornus sanguinea), etc.
Ortie brûlante
Lamier blanc
Molène bouillon-blanc
2.1.3 - Végétation des dalles et interstices
Cette formation, très localisée, se développe sur une ancienne dalle en béton au nord-est du
plan d’eau sud (ancien quai de chargement des alluvions extraits – cf. carte 2). Elle est
composée :
•
d’espèces des lieux ensoleillés et piétinés comme la Matricaire discoïde (Matricaria
discoidea), le Plantain à larges feuilles (Plantago major), le Plantain corne-de-cerf
(Plantago coronopus), le Pâturin annuel (Poa annua), etc. ;
•
d’espèces des pelouses et tonsures calcaricoles comme la Petite pimprenelle
(Sanguisorba minor), l’Hélianthème jaune (Helianthemum nummularium), etc. ;
•
d’espèces des dalles et murets calcaires bien exposés comme l’Orpin blanc (Sedum
album), l’Orpin âcre (Sedum acre), la Saxifrage à trois doigts (Saxifraga tridactylites),
etc.
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14
Décembre 2009
Orpin blanc
Orpin âcre
Matricaire discoïde
2.1.4 - Végétation pionnière des chemins sableux
Cette formation végétale se développe de façon disséminée au niveau des chemins sableux
en milieu ouvert. Elle est composée :
•
d’espèces pionnières des tonsures et pelouses sablo-calcaricoles : Céraiste nain
(Cerastium pumilum), Céraiste des sables (Cerastium semidecamdrum), Herniaire
glabre (Herniaria glabra), Drave printanière (Erophila verna), Saxifrage à trois doigts
(Saxifraga tridactylites), etc. ;
•
d’espèces des lieux ensoleillés et piétinés : Matricaire discoïde (Matricaria discoidea),
Plantain à larges feuilles (Plantago major), Plantain corne-de-cerf (Plantago
coronopus), Pâturin annuel (Poa annua), etc.
Plantain corne-de-cerf
Herniaire glabre
Saxifrage à trois doigts
2.1.5 - Pelouse calcaricole et sablo-calcaricole
Cette formation végétale est dispersée au sein des prés sablo-calcicoles (cf. carte 2) et se
rencontrent ponctuellement sur les talus bordant le bois de Sainte-Assise. Depuis 1997, les
pelouses se sont en partie ourlifiées (évolution dynamique vers le pré sablo-calcaricole et le
taillis – cf. chap. 2.1.5 & 2.2.1) mais restent encore bien représentées et globalement en bon
état de conservation. Elles se développent sur des sables calcarifères affleurant (substrat
drainant).
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En dehors des talus situés en lisière du bois de Sainte-Assise où seules les conditions
écologiques stationnelles garantissent le maintien de cet habitat (xéricité et ensoleillement),
cette formation végétale est favorisée par l’action des lapins (abroutissement, creusement
des terriers, coulées, etc.), particulièrement abondants sur le site. Elle possède un taux de
recouvrement inférieur à celui des prés sablo-calcicoles (faciès plus pionnier correspondant
à un stade régressif de ce dernier) et est souvent dominée par l’Hélianthème jaune
(Helianthemum nummularium).
Le cortège floristique des pelouses est caractérisé par la présence :
•
d’espèces pionnières et post-pionnières des tonsures et pelouses sablo-calcaricoles :
Hélianthème jaune (Helianthemum nummularium), Alysson à calice persistant
(Alyssum alyssoides), Linaire couchée (Linaria supina), Céraiste nain (Cerastium
pumilum), Céraiste des sables (Cerastium semidecambrum), Herniaire glabre
(Herniaria glabra), Drave printanière (Erophila verna), Saxifrage à trois doigts
(Saxifraga tridactylites), Plantain corne-de-Cerf (Plantago coronopus), Orobanche
pourpre (Orobanche purpurea), etc. ;
•
d’espèces des pelouses calcaricoles plus ou moins denses : petite Pimprenelle
(Sanguisorba minor), Brome érigé (Bromus erectus), Panicault champêtre (Eryngium
campestre), Acéras homme-pendu (Aceras anthropoforum), Orchis pyramidale
(Anacamptis pyramidalis), etc. ;
•
de quelques espèces des pelouses sableuses acidophiles à acidiclines : Véronique
officinale (Veronica officinalis), Luzule multiflore (Luzula multiflora), Potentille
argentée (Potentilla argentea), etc. ;
Hélianthème jaune
Potentille argentée
Céraiste des sables
2.1.6 - Pré sablo-calcaricole
Cette unité de végétation, colonisant les délaissés de l’ancienne exploitation de granulats,
est principalement localisée entre le bois et les gravières. C’est la formation herbacée
dominante du site d’étude. Bien que la nappe aquifère soit à faible profondeur, les substrats
filtrants génèrent des sols assez secs. Physionomiquement, le pré sablo-calcaricole se
distingue de la pelouse par un recouvrement plus important et par la dominance des
graminées (Brachypode penné, Ray-grass, Fromental, Dactyle aggloméré, etc.). Le cortège
floristique de cette formation se compose :
•
d’espèces des ourlets calcaricoles : Origan commun (Origanum vulgare), Inule
conyze (Inula conyza), Coronille bigarée (Securigera varia), Brachypode penné
(Brachypodium pinnatum), etc. ;
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•
d’espèces des pelouses calcaricoles et sablo-calcaricoles : Borme érigé (Bromus
erectus), Séséli des montagnes (Seseli montanum), Bugle de Genève (Ajuga
genevensis), Erigéron âcre (Erigeron acer), Orobanche pourpre (Orobanche
purpurea), etc. ;
•
d’espèces prairiales plus ou moins mésophiles : Achillée millefeuille (Achillea
millefolium), Renoncule bulbeuse (Ranunculus bulbosus), Ray-grass (Lolium
perenne), Fromental (Arrhenatherum elatius), Dactyle aggloméré (Dactylis
glomerata), etc. ;
•
d’espèces des friches vivaces xérophiles calcaricoles : Molène Bouillon-blanc
(Verbascum thapsus), Molène blattaire (Verbascum blattaria), Vipérine commune
(Echium vulgare), Cirse commun (Cirsium vulgare), Potentielle droite (Potentilla
recta), Pâturin à feuilles étroites (Poa angustifolia), Epiaire d’Allemagne (Stachys
germanica), etc.
Origan commun
Erigéron âcre
Bugle de Genève
2.2 - Formations ligneuses
2.2.1 - Fourrés et taillis sablo-calcaricoles
Cette unité de végétation se développe ponctuellement au sein des pelouses et des prés
sablo-calcicoles. Elle s’est largement développée depuis 1997 et ponctue actuellement
l’ensemble des formations herbacées. Elle correspond au stade intermédiaire de l’évolution
dynamique du pré vers le boisement calcicole sur les secteurs délaissés par les lapins. Ces
formations sont caractérisées par une strate arbustive et buissonnante dense et par une
strate herbacée relativement pauvre en espèces.
Les conditions écologiques ne sont pas parfaitement homogènes sur l’ensemble du site. On
observe ainsi des variations du gradient hydrique en fonction notamment de la hauteur de la
nappe et de la nature du substrat. Au niveau des variantes les plus sèches, on constate la
dominance d’espèces à tendance xérophile comme le Pin noir (Pinus nigra) ou le Prunier de
la Sainte-Lucie (Prunus mahaleb). Au niveau des variantes les plus humides, ce sont les
espèces à tendance hygrophile qui dominent : Peuplier tremble (Populus tremula), Saule
blanc (Salix alba) et Peuplier noir (Populus nigra).
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Quelques soit les conditions hydriques du sol, les principales espèces ligneuses sont les
suivantes :
Nom français
Nom scientifique
Ecologie
Aubépine à un style
Bouleau verruqueux
Camérisier
Cornouiller sanguin
Erable champêtre
Nerprun purgatif
Noisetier
Prunellier
Saule cendré
Troène commun
Crataegus monogyna
Betula pendula
Lonicera xylosteum
Cornus sanguinea
Acer campestre
Rhamnus cathartica
Corylus avellana
Prunus spinosa
Salix cinerea
Ligustrum vulgare
large amplitude
large amplitude
neutrocalcicole, mésophile
neutrophile à calcicline
calcicline, mésoxérophile à mésophile
calcicole mésoxérophile à mésohygrophile
neutrocline à large amplitude, mésophile
neutrophile à calcicline
hygrophile à large amplitude trophique
calcicline, mésoxérophile à mésohygrophile
On constate une majorité d’espèces calciclines ou neutro-calcicoles et secondairement des
espèces neutrophiles ou neutroclines. Sur le plan hydrique, on retrouve principalement des
espèces méso-xérophiles à mésohygrophile.
La strate herbacée est principalement composée :
•
d’espèces des sous-bois et ourlets mésophiles plus ou moins eutrophes :
Brachypode des bois (Brachypodium sylvaticum), Fétuque hétérophylle (Festuca
heterophylla), Epipactis à larges feuilles (Epipactis helleborine), Benoite commune
(Geum urbanum), Lierre terrestre (Glechoma hederacea), etc. ;
•
d’espèces des pelouses calcaricoles se développant sur les secteurs les moins
denses et bénéficiant ici de l’effet de lisière : Acéras homme-pendu (Aceras
anthropophorum), Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis), Orchis militaire (Orchis
militaris), Epipactis brun rouge (Epipactis atrorubens), Bugrane gluante (Ononis
natrix), Epiaire d’Allemagne (Stachys germanica), etc. ;
•
d’espèces des friches et ourlets mésoxérophiles plus ou moins calcicoles :
Millepertuis perforé (Hypericum perforatum), Origan commun (Origanum vulgare),
Carotte sauvage (Daucus carota), Calamagrostis commun (Calamagrostis epigeios),
etc.
Aubépine à un style
Cornouiller sanguin
Peuplier tremble
NB : pour des raisons de clarté, cette formation a été cartographiée sous forme de « tâches »
correspondant aux zones où les fourrés sont bien représentés. A l’intérieur de ces différentes entités
peuvent donc cohabiter différentes formations végétales en mosaïque : fourrés et taillis, pelouses,
prés et friches calcicoles. Certains secteurs relativement ouverts présentant un piquetage important
d’espèces ligneuses ont donc été cartographiées sous la dénomination « fourrés et taillis calcicoles ».
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2.2.2 - Aulnaie-saulaie et végétation hélophytique associée
Ce boisement hygrophile plus ou moins dégradé forme un manteau continu autour des
gravières. La strate arborée est largement dominée par l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa) et
le Saule blanc (Salix alba). Une partie de ce boisement (à l’est de la gravière sud) est
envahie par le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) dénotant ainsi le caractère
rudéral de ce secteur dû aux anciennes activités humaines (exploitation de la gravière,
aménagements divers, etc.).
Les principales espèces ligneuses sont les suivantes :
Nom français
Nom scientifique
Ecologie
Aubépine à un style
Aulne glutineux
Bouleau verruqueux
Erable sycomore
Frêne commun
Saule blanc
Orme champêtre
Crataegus monogyna
Alnus glutinosa
Betula pendula
Acer pseudoplatanus
Fraxinus excelsior
Salix alba
Ulmus minor
large amplitude
hygrophile (optimum)
large amplitude
large amplitude
neutrocline, mésophile à mésohygrophile
mésohygrophile
neutrocline, mésophile à mésohygrophile
La strate herbacée comprend essentiellement :
•
des espèces des roselières et mégaphorbiaies comme l’Iris jaune (Iris pseudacorus),
le Lycope d’Europe (Lycopus europaeus), l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium
cannabinum), l’Angélique sauvage (Angelica sylvestris), la Laîche des marais (Carex
acutiformis), etc.
•
des espèces des prairies humides comme la Laîche hérissée (Carex hirta), le Jonc
comprimé (Juncus compressus), etc. ;
•
des espèces des ourlets frais plus ou moins nitrophiles comme la Violette odorante
(Viola odorata), l’Herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria), etc.
Saule blanc
Aulne glutineux
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Angélique sauvage
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2.2.3 - Frênaie-érablaie
Ce boisement mésophile et plus ou moins calcaricole se développe sur la digue de la Seine.
La strate arborescente, relativement peu fournie, est composée principalement du Frêne
(Fraxinus excelsior) et des Erables plane et sycomore (Acer platanoides & A.
pseudoplatanus), dénotant ainsi le caractère rudéral de ce boisement. En bas du talus de la
digue, quelques vieux individus de Saule blanc (Salix alba) relictuels de la forêt alluviale sont
encore présents.
Les principales espèces ligneuses recensées sont les suivantes :
Nom français
Aubépine à un style
Camérisier
Cornouiller sanguin
Erable plane
Erable sycomore
Frêne commun
Fusain d'Europe
Noisetier
Sureau noir
Troène commun
Nom scientifique
Crataegus monogyna
Lonicera xylosteum
Cornus sanguinea
Acer platanoides
Acer pseudoplatanus
Fraxinus excelsior
Evonymus europaeus
Corylus avellana
Sambucus nigra
Ligustrum vulgare
Ecologie
large amplitude
neutrocalcicole, mésophile
calcicline
neutrocline, mésophile à mésohygrophile
neutrocline, mésophile à mésohygrophile
neutrocline, mésophile à mésohygrophile
calcicline, nitrophile, mésophile
neutrocline à large amplitude, mésophile
neutronitrophile, mésophile à mésohygrophile
calcicline, mésoxérophile à mésohygrophile
Le cortège floristique de la strate herbacée comprend :
• des espèces des ourlets nitrophiles : Benoite commune (Geum urbanum), Lierre
terrestre (Glechoma hederacea), Géranium herbe-à-Robert (Geranium robertianum),
Brachypode des bois (Brachypodium sylvaticum), etc. ;
• des espèces forestières à large amplitude : Lierre grimpant (Hedera helix), Epipactis
à larges feuilles (Epipactis helleborine), la Laîche des bois (Carex sylvatica), etc. ;
• des espèces basophiles des sous-bois plus ou moins frais : Mercuriale vivace
(Mercurialis perennis), Iris fétide (Iris foetidissima), Ficaire fausse-renoncule
(Ranunculus ficaria), Gouet tacheté (Arum maculatum), Cardamine impatiente
(Cardamine impatiens), etc. ;
Frêne commun
Erable sycomore
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Mercuriale vivace
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3 - LES PEUPLEMENTS FAUNISTIQUES
Les inventaires faunistiques ont portés sur les oiseaux nicheurs, les mammifères, les
batraciens, les reptiles, les odonates (libellules), les lépidoptères rhopalocères (papillons
diurnes) et les orthoptères (criquets, grillons et sauterelles). Nous renvoyons à l’annexe 1
pour toute précision méthodologique.
3.1 - Avifaune
Les prospections ornithologiques ont été réalisées les 24/04, 2/06 et 13/08/2009 afin de
localiser et de quantifier l’avifaune nicheuse locale. Les observations réalisées en 1997 et
2008 complètent les données.
73 espèces d’oiseaux ont été recensées sur le site et ses abords.
3.1.1 - Oiseaux nicheurs sur le site
48 espèces nicheuses (cf. annexe 3) ont été observées et classées en fonction des
habitats qu'elles fréquentent en période de nidification (cf. annexe 4). Cinq groupes
avifaunistiques ont été distingués :
• les espèces nicheuses liées aux boisements ;
• les espèces nicheuses liées aux bosquets arbustifs, aux lisières, aux haies ;
• les espèces nicheuses liées aux milieux ouverts (friches) ;
• les espèces nicheuses liée à un pierrier ;
• les espèces nicheuses liées aux plans d’eau et à leurs berges.
Le classement d’une espèce dans un des groupes précédents ne signifie pas pour autant
qu’elle y est strictement inféodée, certaines étant généralistes et pouvant nicher dans
plusieurs milieux.
3.1.1.1 - Avifaune liée aux boisements
15 espèces fréquentent les boisements humides localisés le long de la Seine ainsi
qu’au sud des plans d’eau :
•
7 s’avèrent des ubiquistes des formations boisées en général : le Coucou gris
entendu en ripisylve de la Seine et utilisant aussi la mosaïque d’habitats (semiouvert, ouvert, les lisières…), le Geai des Chênes nichant sur la ripisylve du plan
d’eau sud et fréquentant aussi la lisière du bois de Sainte-Assise pour son
alimentation, le Pigeon ramier noté abondamment tout le long de la Seine et en
ripisylve des plans d’eau, le Pinson des arbres vu à l’extrémité nord-ouest, le Pouillot
véloce noté en lisière du bois de Sainte-Assise ainsi qu’au sein du boisement humide
au sud et le Rouge gorge familier et le Troglodyte mignon tous deux été remarqués à
l’extrémité sud ;
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Coucou gris
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
•
4 fréquentent les formations matures riches en cavités : le Grimpereau des
jardins entendu en lisière du bois de Sainte-Assise et également en ripisylve de la
Seine, le Pic épeiche noté nicheur en ripisylve du plan d’eau sud, la Mésange bleue
et la Mésange charbonnière vues alimentant des juvéniles non volants dans le
boisement humide au sud ;
•
3 occupent les sous-bois souvent frais : la Mésange boréale notée en 1997 au
sein de la frênaie ripariale au sud, le Bouvreuil pivoine noté avec un minimum de 2
chanteurs à l’extrémité sud de la zone et la Grive musicienne nichant dans le
boisement sud ;
•
1 fréquente la « canopée » des boisements humides : le Loriot d’Europe contacté
au sein de la ripisylve de la Seine et du boisement humide au sud.
3.1.1.2 - Avifaune liée aux bosquets, fourrés et lisières
24 espèces y ont été notées. Appartenant principalement à l’ordre des passereaux, ils sont
décrits selon leur écologie :
• 3 utilisent les lisières forestières : le Pipit des arbres vu en lisière ouest du bois de
Sainte-Assise, le Pic vert se reproduisant dans le secteur des « Canetières »,
l’Etourneau sansonnet nichant en lisière du bois de Sainte-Assise ;
• 4 nichent au sein de bosquets et fréquentent les secteurs ouverts proches pour
leur alimentation : le Faucon crécerelle établi dans le faciès à Pins noirs au nord-est
de la zone tout comme les Serin cini et Verdier d’Europe, la Corneille noire nichant
en lisière du bois de Sainte-Assise ;
• 4 occupent les milieux semi ouverts
souvent marqués d’arbres isolés : le
Pic épeichette contacté en 1997 mais
non revu en 2009, le Rougequeue à front
blanc remarqué sur « les Canetières », la
Mésange à longue queue observée à
proximité de la ripisylve du plan d’eau
nord et le Pouillot fitis détecté à raison de
cinq chanteurs en zone centrale et
également en lisière du bois ;
Pouillot fitis
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
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• 6 fréquentent les buissons denses : le Merle noir présent sur l’ensemble de la
zone, l’Accenteur mouchet noté à raison d’un minimum de quatre couples tout
comme pour la Fauvette des jardins, la Fauvette babillarde contactée sur trois
territoires différents, la Fauvette à tête noire et le Rossignol philomèle omniprésents
dans l’ensemble des fourrés. Leur domaine vital est limité aux alentours très proches
du nid positionné généralement entre 1 et 2 mètres de haut ;
• 2 occupent des fourrés arbustifs assez denses et hauts : le Chardonneret élégant
contacté en moitié sud de la zone et la Tourterelle des bois cantonnée sur deux
territoires et s’alimentant au sein de la végétation herbacée ;
• 5 nichent au sein des secteurs de friches ponctuées de fourrés éparses ou de
buissons bas : la Fauvette grisette représentée avec six chanteurs sur la zone, le
Traquet pâtre contacté sur deux territoires, le Faisan de Colchide nichant au pied des
fourrés, la Pie grièche écorcheur ayant niché au sein d’un roncier ponctuant un pré
sablo-calcaricole entre le chemin axé nord/sud et la lisière du bois et le Bruant jaune
noté en 1997 et non revu en 2009.
3.1.1.3 - Avifaune liée aux milieux ouverts (friches)
Une seule espèce a été recensée : la Linotte mélodieuse. Un couple occupe la zone
centrale des prés sablo-calcaricoles à proximité immédiate de la lisière des taillis sablocalcaricoles. Elle niche au sein de buissons bas d’avril à juillet et s’alimente sur le site sur les
chemins et les autres zones ouvertes.
3.1.1.4 - Avifaune liée aux pierriers
Une seule espèce niche au sein du pierrier anciennement déposé en berge ouest du
plan d’eau sud. Il s’agit de la Bergeronnette grise. Cette espèce anthropophile s’alimente
régulièrement au niveau de la dalle bétonnée, des pelouses calcaricoles et des chemins
présents autour du plan d’eau. Le nid est déposé à l’intérieur d’une anfractuosité à quelques
dizaines de centimètres du niveau de l’eau.
3.1.1.5 - Avifaune liée aux plans d’eau et leurs berges
7 espèces nichent sur les deux plans d’eau de carrière situés le long de la Seine :
• 2 nichent sur des radeaux à proximité
de la berge : le Grèbe castagneux
contacté sur le plan d’eau nord et le
Grèbe huppé nichant sur le plan d’eau
sud (plus riche en poissons) en 1997 ;
Grèbe castagneux
M. CAMBRONY
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•
4 nichent au sein de la végétation rivulaire en berge : la Gallinule poule d’eau
notée en 1997 sur l’un des plans d’eau, la Foulque macroule présente à raison d’un
couple nicheur sur les plans d’eau nord et sud, la Bernache du Canada notée sur le
plan d’eau sud à son extrémité sud sur un îlot et le Canard colvert nichant sur les
deux plans d’eau et sur les îlots au sud ;
•
1 niche au sein des berges abruptes : le Martin-pêcheur d’Europe occupant
probablement la berge ouest du plan d’eau sud (existence d’un trou de galerie à
quelques dizaines de centimètres du niveau de l’eau). L’espèce s’alimente de
poissons sur les deux plans d’eau ainsi que sur la Seine.
La conduite à terme des couvées de ces espèces est notamment liée aux variations des
niveaux d’eau qui, en cas de forte hausse, submergent les nids et, en cas de baisse
importante, peuvent permettre un accès facilité aux prédateurs.
3.1.2 - Oiseaux nicheurs aux abords du site
20 autres espèces ont été notées aux abords. L’avifaune liée au milieu forestier est la plus
riche du fait de la proximité du bois de Sainte-Assise. Quelques espèces anthropophiles
s’ajoutent également.
3.1.2.1 - Avifaune liée aux boisements
11 espèces ont été notées au sein du bois de Sainte-Assise et fréquentent régulièrement
la zone d’étude au cours de leur recherche alimentaire :
• 4 rapaces diurnes : la Bondrée apivore notée en juin à plusieurs reprises posée
dans la zone d’étude à la recherche d’essaims d’hyménoptères. La Buse variable,
l’Epervier d’Europe (noté en 1997) et le Faucon hobereau nichent au sein d’un
secteur boisé proche. Ces espèces s’installent dans d’anciens nids (corvidés) ou en
construisent de nouveaux en milieux fermés à parfois semi ouverts dans des
peuplements de feuillus, de résineux ou mixtes et chassent en milieu ouvert ;
• 1 rapace nocturne : la Chouette hulotte nichant en cavités arboricoles au sein du
bois. L’espèce a été contactée à l’intérieur de la zone en août ;
• 2 passereaux nichant au sein des formations de résineux : la Mésange huppée
vue en 1997 et le Roitelet huppé noté en juin 2009 ;
• 4 espèces fréquentent les boisements
de feuillus et nichent en cavités : la
Mésange nonnette vue en 1997, la Sittelle
torchepot contactée en juin au sein du
bois, le Gros bec casse noyaux contacté
en 1997 au sein du bois et le Pigeon
colombin nichant probablement dans le
bois à l’est.
Pigeon colombin
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
24
Décembre 2009
3.1.2.2 - Avifaune liée aux lisières boisées
3 espèces nicheuses y ont été recensées
et fréquentent (ou fréquentait) la zone
d’étude : la Huppe fasciée nichant
probablement en lisière interne du bois de
Sainte-Assise. Cette espèce se nourrit
d’orthoptères et de coléoptères au sein de la
zone. Elle délimite son territoire jusqu’au lieu
dit « les Canetières ». Le Moineau friquet a
été contacté en 1997 en lisière forestière et
non revu en 2009. La Pie bavarde niche en
lisière nord de la zone d’étude.
Huppe fasciée
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
3.1.2.3 - Avifaune liée aux habitations
5 espèces ont été observées principalement en moitié nord.
•
•
4 s’alimentent régulièrement sur la zone d’étude :
-
l’Hirondelle rustique, l’Hirondelle de fenêtre et le Martinet noir chassant les
insectes au dessus de la zone et plus particulièrement des plans d’eau ;
-
la Tourterelle turque cherchant au sol graines et divers insectes sur les chemins
et pelouses en moitié nord de la zone.
1 est cantonnée aux abords : le Rougequeue noir chassant les insectes en milieu
urbain et notamment au sein de la zone pavillonnaire nord.
3.1.2.4 - Avifaune liée aux zones humides
L’Hirondelle de rivage a été contactée en juin en alimentation au dessus de la Seine ainsi
qu’au dessus du plan d’eau sud. Cet insectivore niche dans les berges et d’une manière
générale dans les pentes abruptes dans lesquelles il creuse une galerie profonde de
plusieurs dizaines de centimètres.
3.1.3 - Oiseaux migrateurs, hivernants, estivants sur la zone d’étude ou
ses abords
5 espèces non nicheuses ont été recensées (cf. annexe 3). Ce sont des oiseaux d’eau
estivants ou migrateurs liés à la proximité de la Seine et des plans d’eau. Ils ont été
observés s’alimentant sur le plan d’eau sud :
• le Chevalier guignette noté en 1997 en berge du plan d’eau sud ;
• le Cygne tuberculé remarqué en avril 2009 en vol au dessus des plans d’eau ;
• le Grand Cormoran vu en avril et en août 2009 en pêche sur le plan d’eau sud ;
• le Héron cendré régulièrement posé en berge à l’affût de poissons, batraciens et gros
insectes en avril, juin et août 2009 ;
• la Mouette rieuse observée à raison d’une dizaine d’individus en août 2009 au dessus
du plan d’eau sud faisant une halte alimentaire au cours de leur déplacement
journalier le long de la Seine.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
25
Décembre 2009
3.2 - Mammifères
L'étude de terrain couplée aux données bibliographiques (Écosphère, 1997), a permis de
dresser une liste partielle des Mammifères utilisant le site et ses abords immédiats : 17
espèces ont ainsi été inventoriées (cf. annexe 5).
Les Chiroptères (chauves-souris) ont fait l’objet d’une soirée de recherche au détecteur
d’ultra-sons (voire annexe méthodologique pour toute précision matérielle). Les
micromammifères (Campagnols, Musaraignes…) n’ont pas fait l’objet d’une étude spécifique.
• 5 Chiroptères :
-
la Sérotine commune : contactée en août à raison de quelques individus en
lisière du bois de Sainte-Assise ainsi qu’en chasse en lisière de la ripisylve est du
plan d’eau sud. Elle est qualifiée d’anthropophile et fréquente les paysages de
plaine même cultivée, les boisements, les prairies, les zones humides. Elle gîte
au sein d’anfractuosités des bâtiments ;
-
la Noctule commune : détectée en lisière forestière en août ainsi qu’au dessus du
plan d’eau sud en début de soirée (période de sortie des gîtes). Cette espèce
migratrice gîte principalement en cavités arboricoles situées à plusieurs mètres
de haut. Elle chasse également en plaines et en milieu urbain ;
-
la Pipistrelle commune : notée régulièrement en lisière du bois de Sainte-Assise
en août 2009 et le long des ripisylves des plans d’eau. Considérée sédentaire,
elle est assez ubiquiste concernant ses habitats de chasse fréquentant aussi
bien les lisières forestières que les plans d’eau, le milieu urbain… Ses gîtes
estivaux et hivernaux se trouvent dans les bâtiments ;
-
la Pipistrelle de Nathusius : détectée en août 2009 au niveau des pelouses et de
la lisière des taillis calcaricoles à proximité du plan d’eau sud. Un individu a été
précisément identifié tandis que des chauves souris appartenant au groupe
Kuhl/Nathusius
(difficilement
identifiable
en
l’absence
de
signaux
caractéristiques) ont été trouvées en lisière du bois à l’extrémité sud de la zone.
La Pipistrelle de Nathusius fréquente les lisières et gîte dans les arbres creux et
les fissures de bâtiments. C’est une espèce migratrice pouvant se déplacer sur
plusieurs centaines de kilomètres en fin d’été ;
-
l’Oreillard roux ou gris : 1 individu appartenant à l’une des deux espèces a été
contacté en ripisylve est du plan d’eau nord en août 2009. Les deux espèces
sont considérées sédentaires et associées aux boisements clairs de feuillus. Ils
gîtent dans les fissures des bâtiments mais aussi en cavités arboricoles. Ils
chassent sur le feuillage, les branches, voire même jusqu’au sol.
• Insectivores : 2 espèces
•
-
la Taupe d'Europe : des taupinières ont été notées en 1997 sur l’ensemble de la
zone ;
-
le Hérisson d’Europe : observé en 1997 en lisière du bois de Sainte-Assise ;
Carnivores : 3 espèces
-
le Renard roux contacté en 1997 au sein de la zone d’étude ;
-
la Fouine vue en 1997 en lisière du bois de Sainte-Assise ;
-
la Belette observée en 1997 en lisière du bois de Sainte-Assise et de la frênaie ;
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26
Décembre 2009
•
•
Rongeurs : 4 espèces
-
l’Ecureuil roux vu en 1997 dans la chênaie du bois de Sainte-Assise et dans la
frênaie ripariale ;
-
le Rat musqué noté en 1997 aux abords des plans d’eau ;
-
le Mulot sylvestre contacté en 1997 dans les différents boisements et les taillis
calcaricoles ;
-
le Surmulot noté en 1997 aux abords des plans d’eau ;
Lagomorphe : 1 espèce
-
•
le Lapin de Garenne contacté sur les pelouses calcaricoles en lisière du bois de
Sainte-Assise en 2009 ;
Artiodactyles : 2 espèces
le Sanglier et le Chevreuil fréquentant les abords en 2009.
3.3 - Amphibiens
3 espèces ont été recensées (cf. annexe 5) :
•
1 qualifiée de pionnière :
-
•
le Crapaud calamite détecté en 1996, non revu en 2009 et dont l’observation
ancienne était à confirmer. Cette espèce est souvent liée aux exploitations des
carrières alluvionnaires où elle retrouve les terrains secs souvent sablonneux
qu’elle affectionne. Elle se reproduit dans des mares souvent temporaires et peu
profondes. Les capacités colonisatrices de l’espèce sont remarquables laissant
penser à un possible déplacement de la population suite à l’évolution naturelle de
la zone d’étude ;
2 qualifiées d’ubiquistes :
-
la Grenouille verte notée sur le plan d’eau sud de la zone. Les individus étaient
concentrés sur l’extrémité nord du plan d’eau formant un secteur de moindre
profondeur où la végétation aquatique est plus riche. Cette espèce peu exigeante
se réfugie en hiver à faible distance de ses futures zones de reproduction et en
ressort au début du printemps ;
-
la Grenouille rieuse contactée à
raison de plusieurs chanteurs sur les
berges des plans d’eau. Cette espèce
fréquente massivement les plans
d’eau de carrière et présente des
caractéristiques
phénologiques
proches de l’espèce précédente.
Grenouille rieuse
Y. DUBOIS - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
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Décembre 2009
3.4 - Reptiles
4 espèces ont été observées depuis 1997 appartenant à quatre familles (cf. annexe 5) :
•
Lacertidae : 1 espèce
-
•
une petite population de Lézard des murailles est présente au niveau de la dalle
et de la berge bétonnées et des pelouses proches à proximité directe du plan
d’eau sud. L’espèce est liée aux zones thermophiles où elle chasse les insectes
en s’aventurant jusque dans les ronciers proches. Les gîtes d’hibernation
correspondent à des cavités (murs, pierriers, terriers, galeries…). Il en sort dès
que les températures sont suffisamment chaudes pour assurer son
réchauffement. La période d’activité s’étend par conséquent en Ile-de-France
d’avril à octobre ;
Anguidae : 1 espèce
-
l’Orvet fragile observé en juin
2009 en lisière du bois de
Sainte-Assise en moitié nord de
la zone (ourlet chaud et sec).
Cette espèce fréquente aussi
les milieux frais à condition que
la couverture végétale soit
dense. De la même manière
que le lézard, l’Orvet va trouver
son refuge d’hibernation en
septembre-octobre en milieu
boisé à arbustif frais au sein de
galeries existantes ou creusées
par l’espèce elle-même. L’Orvet
n’en sortira qu’en avril ;
Orvet fragile
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
• Viperidae : 1 espèce
-
•
la Vipère péliade trouvée en 1997 le long de l’ourlet thermophile en lisière du
bois. L’espèce n’a pas été retrouvée en 2009. Toutefois, elle est très discrète et
très vive par températures chaudes fuyant rapidement à l’approche humaine.
Elle fréquente des milieux variés mais semble souvent liée à des milieux assez
humides proche de pentes ensoleillées où elle peut se réchauffer. L’espèce
hiberne d’octobre à mars ou avril dans des terriers abandonnés ;
Emydidae : 1 espèce
-
la Tortue de Floride observée en juin 2009 sur le plan d’eau sud. C’est une
espèce introduite douée de capacités adaptatrices fortes qui présente un régime
alimentaire omnivore (reptiles, batraciens, poissons, végétaux…).
D’autres espèces sont potentiellement présentes comme la Couleuvre à collier au niveau
des plans d’eau ou la Vipère aspic en lisière du bois de Sainte-Assise mais n’ont pas fait
l’objet d’observations.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
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Décembre 2009
3.5 - Insectes
3.5.1 - Odonates
Les habitats de reproduction se localisent sur les plans d’eau nord et sud sur la zone d’étude
et sur la Seine aux abords. Les secteurs de chasse s’étendent jusqu’au sein des prés et
pelouses calcaricoles.
23 espèces de libellules ont été observées appartenant à sept familles (cf. annexe 5) :
•
•
Aeshnidae : 4 espèces
-
2 liées aux eaux stagnantes : l’Anax napolitain (Anax parthenope) trouvé en
faible effectif sur les plans d’eau nord et sud en chasse active le long des lisières
en juin et août 2009 et l’Aeschne bleue (Aeshna cyanea) notée se reproduisant
sur le plan d’eau nord en 1997. Cette dernière affectionne les mares forestières.
Toutes deux sont présentes dans les pièces d’eau richement pourvues de
végétaux aquatiques ;
-
2 sont liées aux eaux stagnantes à faiblement courantes : l’Anax empereur (Anax
imperator) vu assez abondamment sur le plan d’eau nord où il se reproduit en
juin 2009 tout comme l’Aeschne mixte (Aeshna mixta) repérée en 1997. Ces
espèces affectionnent la présence d’herbiers aquatiques denses ;
Cordulidae : 1 espèce
-
•
la Cordulie bronzée (Cordulia aena) se reproduisant au sein du plan d’eau nord
(observation d’individus fraichement émergés fin avril 2009). Cette espèce est
liée principalement aux eaux stagnantes (gravières, tourbières…) mais peut
aussi se rencontrer au sein de bras morts ou de rivières très lentes ;
Libellulidae : 9 espèces
-
3 sont liées aux milieux stagnants à faiblement courants, ensoleillés et plus ou
moins végétalisés : l’Orthétrum à stylets blancs (Orthetrum albistylum) observé
en juin 2009 sur le plan d’eau nord à raison de plusieurs mâles territoriaux,
l’Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum) abondamment présent en juin et
encore en août 2009 sur le plan d’eau nord et le Sympétrum sanguin
(Sympetrum sanguineum) noté en juin 2009 en berge du plan d’eau nord ;
-
1 est liée aux milieux stagnants
richement végétalisés et tolère
l’absence ou le faible ensoleillement :
la Libellule à quatre taches (Libellula
quadrimaculata) se reproduisant sur
le plan d’eau nord en juin 2009. A
cette date, plusieurs mâles étaient
territoriaux le long des berges ;
Libellule à quatre taches
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
-
4 sont liées aux milieux stagnants, bien ensoleillés et souvent dépourvus de
végétaux aquatiques (gravières…) : la Libellule déprimée (Libellula depressa) où
quelques individus chassent sur le plan d’eau nord en juin 2009, le Sympétrum
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Écosphère – Etude d’impact écologique
29
Décembre 2009
de Fonscolombe (Sympetrum fonscolombii) noté en chasse en juin 2009 en
milieu ouvert à proximité du plan d’eau nord, le Crocothémis écarlate
(Crocothemis erythraea) plus représenté sur le plan d’eau nord que celui du sud
et le Sympétrum strié (Sympétrum striolatum) noté en berge du plan d’eau nord
en août 2009 ;
-
•
Calopterygidae : 1 espèce
-
•
•
le Caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens) avec des dizaines d’individus
présents en ripisylve des plans d’eau en juin 2009. Plutôt inféodé aux milieux
courants, il peut également se reproduire en gravières comme dans la zone
d’étude ;
Lestidae : 1 espèce
-
•
1 est liée aux milieux stagnants souvent alimentés par une nappe perchée ou
toute autre source d’eau courante naturelle (bonne qualité d’eau requise) : la
Libellule fauve (Libellula fulva) présente à raison de plusieurs dizaines d’individus
en juin 2009 sur le plan d’eau nord ;
le Leste brun (Sympecma fusca) noté le long de la ripisylve du plan d’eau nord
en avril 2009. Cette espèce affectionne les milieux stagnants à faiblement
courants entourés de friches, de taillis ou de boisements dans lesquels les
adultes peuvent hiberner ;
Coenagrionidae : 6 espèces
-
4 sont des ubiquistes (grande diversité d’habitats aquatiques) : l’Agrion élégant
(Ischnura elegans), l’Agrion porte-coupe (Enallagma cyathigerum), l’Agrion
jouvencelle (Coenagrion puella) notés abondamment en berge des plans d’eau
de la zone. La Petite Nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula) a été
notée en lisière arbustive entre le plan d’eau nord et la Seine. Cette dernière peut
également se développer en milieu fermé ;
-
2 autres sont présentes en milieu stagnant riche en hydrophytes flottants :
l’Agrion de Vander Linden (Erythromma lindenii) et la Naïade au corps vert
(Erythromma viridulum) notés abondamment sur le plan d’eau nord en 2009 avec
reproduction constatée et vu en 1997 pour la première également sur le plan
d’eau sud ;
Platycnemididae : 1 espèce
-
l’Agrion à larges pattes (Platycnemis pennipes) largement répandu en ripisylve
des plans d’eau en juin 2009 ainsi qu’au sein des pelouses et lisières de fourrés
secs.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
30
Décembre 2009
3.5.2 - Lépidoptères rhopalocères
Les inventaires ont permis de répertorier 37 espèces de papillons diurnes (cf. annexe 5) :
35 sur la zone d’étude et 2 aux abords proches. Les espèces vues sur la zone appartiennent
à cinq familles :
• Hesperiidae : 2 espèces
-
1 espèce liée aux Fabacées (hippocrépis…) : l’Hespérie de la Mauve (Pyrgus
malvae) observée à raison de quelques individus sur pelouses sèches le long du
bois de Sainte-Assise ainsi qu’au nord du plan d’eau nord ;
-
1 espèce liée aux Malvacées (mauves…) : l’Hespérie de l’Alcée (Carcharodus
alceae) vue à l’unité en lisière du bois de Sainte-Assise. Cette espèce fréquente
habituellement les friches et les prairies d’avril à juillet ;
• Lycaenidae : 7 espèces
Les plantes hôtes sont presque toutes des Fabacées (hippocrépis, luzernes, coronilles…)
associées avec des pentes et pelouses chaudes et sèches, des friches... Les deux espèces
suivantes présentent toutefois la particularité d’évoluer en symbiose avec les fourmies :
- 2 espèces sont myrmécophiles :
l’Azuré des Coronilles (Plebejus
argyrognomon) et l’Azuré de l’Ajonc
(Plebejus argus) abondamment notés
(plusieurs centaines) sur l’ensemble
des secteurs ouverts de la zone ainsi
que sur l’ourlet thermophile en lisière
du bois de Sainte-Assise ;
Azuré des Coronilles
(photo prise sur site)
N. FLAMANT - ECOSPHERE
-
5 autres espèces : le Collier-de-Corail (Aricia agestis) vu en petits effectifs dans
les prés calcaricoles, le Thécla de la Ronce (Callophrys rubi) noté en zone
centrale et sur pelouses en lisière du bois à l’est, l’Azuré bleu-céleste (Lysandra
bellargus) noté en 1997, l’Argus bleu-nacré (Lysandra coridon) remarqué à
raison de plusieurs centaines au sein des prés calcaricoles en août 2009 et noté
plus densément à proximité de la friche nitrophile et de la lisière du bois et
l’Argus bleu (Polyommatus icarus) observé le long des chemins avec quelques
dizaines de sujets.
• Nymphalidae : 16 espèces dont 2 vues uniquement en 1997
- 1 espèce ubiquiste des milieux ombragés : le Tircis (Pararge aegeria) contacté
en lisière de la frênaie ripariale ;
- 4 espèces ubiquistes des milieux ouverts et des lisières : le Tabac d’Espagne
(Argynnis paphia) vu en 1997, le Fadet commun (Coenonympha pamphilus),
l’Amaryllis (Pyronia tithonus), le Myrtil (Maniola jurtina), fréquentant les prés
calcaricoles, les lisières forestières et les ourlets thermophiles du bois de SainteAssise ;
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
31
Décembre 2009
- 4 espèces liées aux zones ouvertes prairiales et ensoleillées : le Demi-deuil
(Melanargia galathea) noté isolément au nord-est de la zone, la Petite Violette
(Clossiana dia) vue à raison de quelques sujets en moitié sud-est de la zone, le
Céphale (Coenonympha arcania) et la Mélitée du Plantain (Melitaea cinxia)
observés partout le long des chemins ;
- 6 espèces dont la plante hôte est l’Ortie : la Carte géographique (Araschnia
levana), la Petite Tortue (Aglais urticae), le Paon du jour (Inachis io), le Vulcain
(Vanessa atalanta), la Vanesse des chardons (Cynthia cardui) et le Robert-lediable (Polygonia c-album) ;
- 1 espèce ubiquiste dont les plantes hôtes sont les violettes : le Petit Nacré
(Issoria lathonia) vu en 1997. C’est une espèce migratrice.
• Papilionidae : 2 espèces dont 1 uniquement vue en 1997
-
1 espèce liée aux Ombellifères : le Machaon (Papilio machaon) observé en 1997
en lisière du bois de Sainte-Assise ;
-
1 espèce liée aux Fruticées (Aubépines, Prunelliers) : le Flambé (Iphiclides
podalirius) noté en lisière des prés et des taillis calcaricoles en moitié sud de la
zone.
• Pieridae : 8 espèces
Les milieux fréquentés sont les prés et les pelouses calcaricoles et les friches même si
les plantes hôtes sont différentes et permettent le classement suivant :
-
4 espèces dont les plantes hôtes sont des Crucifères : les Piérides du Chou
(Pieris brassicae), de la Rave (Pieris rapae) et du Navet (Pieris napi) et l’Aurore
(Anthocharis cardamines) ;
-
3 espèces dont les plantes hôtes
sont les Fabacées (Luzernes,
trèfles, hippocrépis…) : la Piéride de
la Moutarde (Leptidea sinapis), le
Fluoré (Colias alfacariensis) et le
Souci (Colias crocea) ;
-
1 espèce dont les plantes hôtes sont
les
Rhamnacées (Bourdaine,
Nerprun) : le Citron (Gonepteryx
rhamni).
Fluoré
D. SOULET - ECOSPHERE
Deux espèces ont été observées aux abords immédiats en 1997 mais n’ont pas été
revues en 2009 :
• le Miroir (Heteropterus morpheus), espèce liée aux Graminées (brachypodes…),
notée en 1997 en lisière de la frênaie ripariale à plusieurs dizaines de mètres au sud
de la zone ;
• l’Agreste (Hipparchia semele) trouvé en 1997 en dehors de la zone d’étude au sud.
Cette espèce est liée également aux secteurs sablonneux thermophiles.
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32
Décembre 2009
3.5.3 - Orthoptéroïdes
Les recherches ont permis de répertorier 25 espèces de sauterelles, criquets, grillons et
Mante (cf. annexe 5). Cinq familles sont représentées :
•
•
Acrididae : 12 espèces
-
3 espèces ubiquistes fréquentant à la fois les milieux secs et humides : le Criquet
des mouillères (Euchorthippus declivus), le Criquet verte-échine (Chorthippus
dorsatus) et le Criquet des pâtures (Chorthippus parallelus) ;
-
7 espèces liées aux milieux secs bien ensoleillés et à végétation clairsemée : le
Criquet tacheté (Myrmeleotettix maculatus), l’Oedipode émeraudine (Aiolopus
thalassinus) et le Criquet des Pins (Chorthippus vagans) notés au sein d’une
pelouse xérique calcaricole en zone centrale, le Criquet des Larris (Chorthippus
mollis) et le Gomphocère roux (Gomphocerippus rufus) contactés de manière
assez homogène sur l’ensemble de la zone, le Criquet noir-ébène (Omocestus
rufipes) et le Criquet de la Palène (Stenobothrus lineatus) détectés au sein de
pelouses en lisière de fourrés calcaricoles ;
-
1 espèce généraliste des milieux chauds et secs (pelouses sèches, talus, …) : le
Criquet mélodieux (Chorthippus biggutulus) contacté par dizaines sur l’ensemble
du secteur ;
-
1 espèce liée aux zones dénudées et aux chemins (forte exposition
solaire) : l’Oedipode turquoise (Oedipoda caerulescens) noté sur les chemins, les
ourlets thermophiles en lisière du bois de Sainte-Assise et sur la dalle bétonnée
à proximité du plan d’eau sud ;
Catantopidae : 1 espèce
-
•
1 espèce liée aux pelouses sèches et thermophiles : le Caloptène italien
(Calliptamus italicus) noté à raison de quelques sujets au sein d’un pré sablocalcaricole ponctuellement dénudé au nord-est de la zone ;
Gryllidae : 2 espèces
-
1 espèce liée aux zones ouvertes
ensoleillées (friches…) : le Grillon
d’Italie (Oecanthus pellucens) détecté
à raison de plusieurs dizaines de
chanteurs
sur
l’ensemble
des
secteurs ouverts de la zone d’étude ;
Grillon d’Italie
S. SIBLET - ECOSPHERE
-
1 espèce liée au milieu forestier et à ses lisières : le Grillon des bois (Nemobius
sylvestris) bien représenté en lisière du bois de Sainte-Assise à l’est et de la
frênaie ripariale à l’ouest ;
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33
Décembre 2009
•
Tettigoniidae : 9 espèces
-
•
3 espèces liées aux buissons, aux
lisières arbustives et aux boisements :
la Sauterelle ponctuée (Leptophyes
punctatissima), la Decticelle cendrée
(Pholidoptera griseoatera) et le
Méconème
fragile
(Meconema
meridionale). Les deux premières ont
été contactées par dizaines sur
l’ensemble des lisières boisées tandis
que le Méconème a été vu à l’unité en
lisière de la frênaie ripariale à hauteur
du plan d’eau sud ;
Méconème fragile
S. SIBLET - ECOSPHERE
-
4 espèces liées aux prairies, aux zones rudérales et aux buissons : le
Phanéroptère commun (Phaneroptera falcata) vu à raison de plusieurs individus
sur l’ensemble de la zone, le Phanéroptère méridional (Phaneroptera nana)
perçu à l’unité à l’extrémité nord-est de la zone, le Conocéphale gracieux
(Ruspolia
nitidula)
et
la
Grande
Sauterelle
verte
(Tettigonia
viridissima) omniprésents par dizaines sur la zone d’étude ;
-
2 espèces liées aux pelouses sèches mésophiles et largement ensoleillées : les
Decticelles carroyée (Platycleis tesselata) et chagrinée (Platycleis albopunctata)
contactées par dizaines sur l’ensemble des secteurs ouverts de la zone d’étude ;
Mantidae : 1 espèce
-
la Mante religieuse (Mantis religiosa) détectée en 2009 au sein du pré sablocalcaricole en moitié nord-est (2 individus) et en moitié sud en 1997 (proximité
avec la lisière du bois de Sainte-Assise).
3.5.4 - Autres espèces
Trois espèces de poissons d’eau douce et de papillons nocturnes ont été recensées :
•
Poissons : 3 espèces
-
la Carpe commune présente sur le plan d’eau sud ;
-
la Perche-soleil vue au sein du plan d’eau nord avec plusieurs dizaines de sujets ;
-
le Poisson-chat vu sur les plans d’eau nord et sud (plusieurs centaines de sujets).
•
Lépidoptères hétérocères (papillons de nuit) : 3 espèces
-
la Panthère (Pseudopanthera macularia)
notée en avril 2009 au sein des prés
calcaricoles ;
-
le Petit Paon de Nuit (Saturnia pavonia)
observé en zone centrale en avril 2009 ;
-
la Doublure jaune (Euclidia glyphica) notée
en juin 2009 ponctuellement au sein des
prés calcaricoles.
Petit Paon de Nuit
N. FLAMANT - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
34
Décembre 2009
4 - ÉVALUATION ECOLOGIQUE
La valeur écologique globale prend en compte :
•
la valeur floristique du site et celle des différentes formations reconnues ;
•
la valeur faunistique du site et celle des différents habitats qui le composent ;
•
l'évaluation de la rareté régionale des formations et des habitats ;
•
certains critères qualitatifs comme l'originalité des biotopes, les potentialités, le degré
d'artificialisation et la complémentarité des milieux.
4.1 - Valeur floristique
4.1.1 - Diversité et valeur floristique globale
Le tableau suivant présente la distribution par classe de rareté de l'ensemble des espèces
végétales recensées sur le site et ses abords :
Données postérieures à 2005
CBNBP (2006)+CBNBP (2008)+ECOSPHERE (2009)
non revues récemment
très rares
rares
assez rares
assez communes
communes
très communes
subspontanées, naturalisées, adventices
plantées, cultivées
indéterminées
Total
Nb
PR
z
0
0
4
10
38
62
159
19
8
1
301
0
0
1
1
0
2
0
0
3
1
0
4
17,3% des
espèces
73,4% des
espèces
9% des
espèces
Tableau n°1 : Distribution par classe de rareté des espèces
végétales recensées sur le site d’étude depuis 2006
301 espèces ont été recensées sur le site d’étude soit environ 20% de la flore
actuellement connue en Ile-de-France (environ 1500 espèces). Cette diversité floristique
peut être considérée comme assez élevée pour la région Ile-de-France. Cela s’explique
notamment par une importante diversité de milieux allant de la pelouse sèche au boisement
hygrophile et par l’originalité de certains habitats pour la région Ile-de-France (pelouses sur
sable notamment).
9 % des espèces observées sont considérées comme subspontannées, naturalisées ou
plantées ce qui représente une proportion d’espèces non indigènes assez élevée pour la
région considérée, ce qui pourrait s’expliquer par le caractère perturbé des sols (ancienne
gravière).
17,3 % des espèces recensées peuvent être considérées comme remarquables ou peu
fréquentes en Ile-de-France (espèces très rares, rares, assez rares ou assez communes
dans cette région). Bien que les espèces assez communes représentent une large majorité
des espèces peu fréquentes (73% des espèces), ces chiffres dénotent une valeur floristique
globale non négligeable.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
35
Décembre 2009
CARTE 3 : LOCALISATION DES ESPÈCES
VÉGÉTALES REMARQUABLES
Ci
Op
Bg
Espèces végétales protégées en Ile-de-France
Op
Op
Ep
Ci*
Ea
Bg
Op
Tg
Tg
Ea
Pr
Op
Op
Ap
Cs
Gp*
Er*
Ea
Ea
Hg
Ap
Rh
Op
Bg
El
Tg
El
Cardamine impatiente (Cardamine impatiens)
Op
Orobanche pourpre (Orobanche purpurea)
Op
Op
Tg
Ce Bg
Tg
Tg
Ct
Centaurée de Timbal (Centaurea timbalii)
Ce
Chondrille effilée (Chondrilla juncea)
Gp
Gaillet de Paris (Galium parisiense)
Tg
Tourette glabre (Turritis glabra)
Espèces végétales assez rares en Ile-de-France
présence diffuse de l'espèce dans la zone
Ea
Er*
Co
Ac Tg
Ci
Espèces végétales rares en Ile-de-France
Tg
Tg
Ea
Op
Op
Op
Op
Bg
Ea
Tg
Ci
Ea
présence diffuse dans la zone
Ap
Aceras homme-pendu (Aceras anthropophorum)
Ac
Alysson calicinal (Alyssum alyssoides)
Bg
Bugrane gluante (Ononis natrix)
Cs
Cotonnière à feuilles spatulées (Filago pyramidata)
Co
Cynoglosse officinal (Cynoglossum officinale)
El
Epervière lisse (Hieracium laevigatum)
Ep
Epiaire d'Allemagne (Stachys germanica)
Er
Epipactis brun rouge (Epipactis atrorubens)
Ea
Erigéron âcre (Erigeron acer)
Hg
Herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria)
Oc
Oeillet des chartreux (Dianthus carthusianorum)
Pr
Petit rhinanthe (Rhinanthus minor)
Rh
Rosier des haies (Rosa agrestis)
Divers
Limite du site d’étude
Bg
Oc
Xx
Données récentes (2006 à 2009)
Xx
Données anciennes (1997)
* Données CBNBP
Oc
0m
écosphère
Ct
85 m
212.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’Ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
4.1.2 - Espèces peu fréquentes
Les prospections de terrain réalisée en 2009 par Ecosphère et la consultation des données
récentes (CBNBP 2006 & 2008) ont permis de mettre en évidence 52 espèces peu
fréquentes (soit 17.3 % des espèces recensées sur le site) dont 14 peuvent être
considérées comme remarquables pour la région (c'est-à-dire considérées comme
spontanées et assez rares à très rares en Ile-de-France). Parmi celles-ci, 2 sont protégées
au niveau régional et 2 autres sont déterminantes de ZNIEFF (cf. carte 3 et annexe 2).
Nom français
(Nom scientifique)
Statut
IDF
Commentaires
Cardamine impatiente
(Cardamine impatiens)
PR
Dét. de
ZNIEFF
AR
Espèce inféodée aux lisières fraîches des boisements alluviaux (même
dégradés).
Plusieurs stations recensées en 2009 au niveau de la Frênaie-érablaie
au nord-ouest du site d’étude.
Espèce peu exigeante relativement fréquente en Ile-de-France à faible
enjeu de conservation.
Orobanche pourpre
(Orobanche purpurea)
PR
Dét. de
ZNIEFF
R
Espèce parasitant l’Achillée millefeuille (Achillea millefolium), inféodée
aux prairies et pelouses plus ou moins sèches sur des sols calcarifères.
Importante population sur le site d’étude au niveau des pelouses et
prés calcicoles (plusieurs centaines de pieds recensés en 2009).
Espèce à fort enjeu de conservation.
Chondrille effilée
(Chondrilla juncea)
Dét. de
ZNIEFF
R
Espèce thermophile inféodée aux friches, cultures, etc. sur sols
sableux.
1 station recensée en 2006 par le CBNBP au nord-est du site d’étude,
non revue en 2008 et 2009.
Enjeu de conservation moyen (espèce rudérale).
Tourette glabre
(Arabis glabra)
Dét. de
ZNIEFF
R
Espèce plus ou moins nitrophile inféodée aux talus, lisières forestières,
pâturages, etc. sur des sols caillouteux.
Importante population, principalement localisée au nord-est du site
d’étude (plus d’une centaine de pieds recensée en 2009).
Enjeu de conservation assez fort.
R
Espèce des lieux secs ou sablonneux plus ou moins calcaricoles
(friches, terrains vagues, ballasts, dalles, etc.).
1 station recensée en 2008 par le CBNBP au niveau de la dalle en
béton au nord-est de la gravière sud, non revue en 2009.
Enjeu de conservation moyen (espèce rudérale).
AR
Espèce inféodée aux pelouses et coteaux calcicoles.
Observée localement le long de la lisière du bois de Sainte-Assise en
2009.
Enjeu de conservation moyen.
AR
Espèce plutôt calciphile inféodée aux pelouses ouvertes sur sols
caillouteux ou sablonneux.
Quelques pieds observés en 2009 au niveau d’une pelouse en lisière
du bois de Sainte-Assise (station connue depuis 1997).
Enjeu de conservation moyen.
AR
Espèce inféodée aux pelouses calcicoles ou sablo-calcicoles.
Quelques stations disséminées sur l’ensemble du site en 2009, (prés et
fourrés sablo-calcicoles) (espèce connue depuis 1997).
Enjeu de conservation moyen.
AR
Espèce inféodée aux friches et pelouses sèches calcicoles.
1 station localisée sur une pelouse en lisière d’un fourré sablocalcaricole en 2009.
Enjeu de conservation moyen.
Gaillet de Paris
(Galium parisiense)
Acéras homme-pendu
(Orchis anthropophora)
Alysson à calice persistant
(Alyssum alyssoides)
Bugrane gluante
(Ononis natrix)
Epiaire d’Allemagne
(Stachys germanica)
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
37
Décembre 2009
Nom français
(Nom scientifique)
Statut
IDF
Commentaires
AR
Espèce inféodée aux forêts clairsemées, broussailles et pelouses sur
sol calcaire.
Quelques dizaines de pieds observés en 2009 en lisière d’un fourré
calcaro-sableux au nord-est de la gravière sud (déjà mentionné en
2006 sur cette localité par le CBNBP).
Enjeu de conservation moyen.
AR
Espèce des friches, terrains vagues, ballasts, carrières, etc. sur des
sols calcarifères.
Importante population disséminée sur l’ensemble du site d’étude en
2009 (espèce connue depuis 1997).
Faible enjeu de conservation (espèce peu exigeante largement
répandue sur le site d’étude).
AR
Espèce nitrophile des talus, bords de chemins, lisières forestières et
boisements humides.
1 station observée en 2009 localisée au sein de l’Aulnaie-saulaie
rudéralisée aux abords de la gravière sud (déjà recensée en 1997).
Faible enjeu de conservation (espèce nitrophile peu exigeante).
Pâturin à feuilles étroites
(Poa pratensis subsp.
angustifolia)
AR
Taxon méconnu en Ile-de-France inféodé aux pelouses et prairies
sèches calcicoles.
Disséminée sur l’ensemble des milieux ouverts du site en 2009.
Faible enjeu de conservation (statut de rareté sans doute surestimée).
Petit Rhinanthe
(Rhinanthus minor)
AR
Espèce liée aux pelouses et prairies mésophiles calcaires.
1 station au nord-est du site d’étude en 2009 (pré sablo-calcaricole).
Enjeu de conservation moyen.
Epipactis brun-rouge
(Epipactis atrorubens)
Erigéron âcre
(Erigeron acer)
Herbe aux goutteux
(Aegopodium podagraria)
Cardamine impatiente
G. ARNAL
Orobanche pourpre
(prise sur site)
Tourette glabre
(prise sur site)
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
38
Décembre 2009
Parmi les espèces remarquables recensées en 1997 par Ecosphère, 6 n’ont pas été revues
ultérieurement (ni par le CBNBP en 2006 et 2008, ni par Ecosphère en 2009) : la Centaurée
de Timbal (Centaurea timbalii – rare mais encore méconnue en Ile-de-France), le
Cynoglosse officinal (Cynoglossum officinale), l’Œillet des chartreux (Dianthus
carthusianorum), la Cotonnière à feuilles spatulées (Filago pyramidata), l’Epervière lisse
(Hieracium laevigatum) et le Rosier des haies (Rosa agrestis), les 5 dernières étant
considérées comme assez rares. Bien que les milieux aient globalement peu évolués depuis
1997, il est possible que certaines de ces espèces aient disparues du site du fait de
l’extension des fourrés au détriment des milieux ouverts sur certains secteurs (Œillet des
Chartreux et Cynoglosse officinale notamment). Les autres sont potentiellement toujours
présentes mais n’ont pas été revues récemment (détermination délicate, espèce discrète ou
à éclipse, individus isolés, etc.). N’ayant pas été revues, ces espèces n’ont pas été intégrées
dans l’évaluation écologique (leur intégration n’aurait toutefois pas changé significativement
les conclusions des enjeux floristiques).
Il est important de noter que la majorité des espèces remarquables recensées sur le site
d’étude entre 2006 et 2009 sont inféodées aux pelouses calcaricoles ou sablocalcaricoles plus ou moins ouvertes. Les autres sont liées aux friches et prairies ou aux
lisières fraîches des boisements.
Les 38 autres espèces d’intérêt sont plus fréquentes dans la région (assez communes) et
caractérisent des habitats assez divers (végétation pionnière sur sols sableux, friches et
végétation prairiale, boisements, végétation aquatiques, etc.) bien que là encore, ce sont les
prés et pelouses sablo-calcaricoles qui rassemblent le plus d’espèces.
Acéras homme-pendu
(prise sur site)
Epipactis brun-rouge
L. BONIN - ECOSPHERE
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Alysson à calice persistant
(prise sur site)
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
39
Décembre 2009
4.1.3 - Valeur floristique des formations végétales
On se reportera à l'annexe 1 pour la méthode d'évaluation utilisée. Selon notre système de
cotation, les notes et valeurs floristiques des formations végétales sont données dans les
tableaux ci-dessous.
Nom scientifique
Orobanche purpurea
Cardamine impatiens
Arabis glabra
Chondrilla juncea
Galium parisiense
Aegopodium podagraria
Alyssum alyssoides
Epipactis atrorubens
Erigeron acer subsp. acer
Ononis natrix subsp. natrix
Orchis anthropophora
Poa pratensis subsp. angustifolia
Rhinanthus minor
Stachys germanica
Acinos arvensis
Aethusa cynapium subsp. cynapium
Ajuga genevensis
Anacamptis pyramidalis
Aristolochia clematitis
Armeria arenaria subp. arenaria
Astragalus glycyphyllos
Cardaria draba
Carduus nutans subsp. nutans
Cerastium arvense subp. arvense
Cerastium pumilum
Cerastium semidecandrum
Crepis setosa
Cucubalus baccifer
Festuca heterophylla
Helianthemum nummularium
Herniaria glabra
Himantoglossum hircinum
Iris foetidissima
Juncus compressus
Leontodon saxatilis subsp. saxatilis
Lepidium campestre
Linaria supina subsp. supina
Malva alcea
Myosotis ramosissima
Nuphar lutea
Orchis militaris
Orobanche amethystea subsp. amethystea
Petrorhagia prolifera
Statut
PR (R)
PR (AR)
R
R
R
AR
AR
AR
AR
AR
AR
AR
AR
AR
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
N° de formations végétales
1
2
3
4
5
6
7
8
9
16 16
16
4
4
4
4
2
2
2
2
2
2
2
2
2
1
1
1
1
2
2
2
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
40
Décembre 2009
Nom scientifique
Statut
N° de formations végétales
1
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
AC
Plantago coronopus
Poa bulbosa subsp. bulbosa var. bulbosa
Potentilla argentea
Sedum album subsp. album
Seseli montanum
Stachys recta
Thymus praecox
Urtica urens
Verbascum blattaria
3
1
4
5
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
6
7
8
9
3
19
1
1
1
Notes floristiques des formations végétales
2
2
5
8
1
53 48 12
Tableau n°2 : Répartition des espèces indigènes peu fréquentes au sein des unités de
végétation
N° Formations végétales
Note
obtenue
Remarques
Valeur
floristique
1
Eau libre et végétation aquatique
et hélophytique associée
1
Cortège floristique appauvri et banal.
Faible
2
Friche nitrophile
2
Végétation rudérale pauvre en espèces.
Faible
3
Végétation des dalles et interstices
5
4
Végétation pionnière des chemins
sableux
8
5
Pelouse calcaricole et sablocalcaricole
53
6
Pré sablo-calcaricole
48
7
Fourré et taillis sablo-calcaricole
12
8
Aulnaie-saulaie et végétation
hélophytique associée
3
9
Frênaie-érablaie
19
Cortège peu caractéristique accueillant tout
de même une espèce rare : le Gaillet de Paris
(non revu en 2009)
Formation accueillant localement un cortège
d’espèces assez communes (Herniaire
glabre, Plantain corne-de-cerf, etc.)
Végétation pionnière accueillant de
nombreuses espèces peu fréquentes dont
l’Orobanche pourpre (protégée régionale),
l’Arabette glabre (rare), l’Alysson à calice
persistant, l’Epipactis brun-rouge (assez
rares), etc.
Végétation non pionnière accueillant de
nombreuses espèces peu fréquentes dont
l’Orobanche pourpre (protégée régionale),
l’Arabette glabre, la Chondrille effilée (rares),
l’Erigéron âcre, la Bugrane gluante (assez
rares), etc.
Végétation dominée par une flore arbustive
banale mais qui accueille localement, dans
les zones plus ouvertes, certaines espèces
peu fréquentes bénéficiant de l’effet de
lisière : Acéras homme-pendu, Bugrane
gluante, Epiaire d’Allemagne (assez rares),
etc.
Formation végétale globalement appauvrie et
localement dégradée (Robiniers).
Formation rudéralisée accueillant localement
la Cardamine impatiente (protégée régionale).
Moyenne
Faible à
localement
assez forte
Forte à
localement
très forte
Forte à
localement
très forte
Moyenne à
localement
assez forte
Faible
Faible à
localement
forte
Tableau n°3 : Valeur floristique des différents habitats recensés
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
41
Décembre 2009
Sur les 9 unités de végétation distinguées :
•
aucune n’atteint une valeur floristique exceptionnelle ;
•
2 atteignent une valeur forte à localement très forte : les pelouses calcaricoles
et sablo-calcaricoles et les prés sablo-calcaricoles, du fait de la présence d’une
espèce protégée bien représentée sur l’ensemble de ces formations (l’Orobanche
pourpre) et de tout un cortège d’espèces rares (la Tourette glabre et le Chondrille
effilé), assez rares (l’Alysson à calice persistant, l’Epipactis brun-rouge, l’Erigeron
âcre, etc.) et assez communes. Ces deux unités de végétation se retrouvent en
mosaïque sur le site d’étude en contact avec les taillis et fourrés sablo-calcaricoles.
Cette mosaïque d’habitats sablo-calcaricoles plus ou moins ouverts offre des
conditions stationnelles favorables à de nombreuses espèces remarquables (effet de
lisière favorable aux orchidées notamment) ;
•
1 atteint une valeur localement forte : la Frênaie-érablaie du fait de la présence
ponctuelle de station de Cardamine impatiente, espèce protégée en Ile-de-France
mais relativement fréquente dans la région (notamment sur les berges de la Seine et
de la Marne). Cette formation est toutefois globalement dégradée et ne présente que
peu d’autres espèces d’intérêt (valeur floristique globalement faible) ;
•
2 atteignent une valeur floristique localement assez forte : la végétation
pionnière des chemins sableux et les taillis et fourrés sablo-calcaricoles. La
première, globalement pauvre en espèces, atteint tout de même ponctuellement un
intérêt supplémentaire du fait de la présence de nombreuses espèces assez
communes sur les secteurs les moins fréquentés. Les taillis et fourrés sablocalcaricoles atteignent localement un intérêt floristique assez fort du fait de la
présence de nombreuses espèces assez rares (Epipactis brun-rouge, Bugrane
gluante, Acéras homme-pendu, Epiaire d’Allemagne, etc.) et assez communes sur
les secteurs les moins denses (effet de mosaïque avec les prés et pelouses sablocalcaricoles) ;
•
les 4 autres formations atteignent des valeurs floristiques pouvant être
considérées comme tout au plus moyenne, et regroupent majoritairement des
végétations rudérales (friche nitrophile, végétation des dalles) ou dégradées
(végétation aquatique des plans d’eau, Aulnaie-saulaie).
Mosaïque de pelouses, prés et fourrés sablo-calcaricoles sur le site d’étude
M. SAUSSEY & N. FLAMANT - ECOSPHERE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
42
Décembre 2009
4.2 - Valeur faunistique
L’analyse suivante conduira à la définition des enjeux faunistiques globaux et à la
hiérarchisation des habitats et / ou secteurs d’intérêt faunistique.
Les paramètres retenus dans l'évaluation sont :
• la diversité spécifique ;
• la richesse spécifique des milieux ;
• la capacité d'accueil en espèces remarquables ;
• le rôle micro-régional du secteur (voies de déplacement de mammifères,
d'amphibiens...).
Les cartes 4a et 4b localisent les espèces remarquables.
4.2.1 - Intérêt ornithologique
4.2.1.1 - Diversité spécifique
La diversité spécifique globale du site et ses abords atteint 73 espèces dont 68
nicheuses (48 sur la zone d’étude et 20 supplémentaires aux abords). La diversité
spécifique du site représente quasi 30 % de l’avifaune nicheuse en région Ile-de-France (cf.
tableau ci-dessous). Elle peut être qualifiée de bonne au regard de la faible superficie du
site. Elle est liée à la présence d’une mosaïque d’habitats variée : lisière d’une chênaie,
anciennes carrières en eau, pelouses sèches pionnières, ripisylves, boisements humides,
pentes sèches et thermophiles et taillis calcicoles.
Le site d’étude abrite 9 espèces peu fréquentes soit 10 % des espèces remarquables
de la région. Ceci peut s’expliquer par le fait que le site constitue l’une des rares mosaïques
de milieux ouverts et semi-ouverts favorables en lisière du bois de Sainte-Assise dans le
secteur. Le tableau ci après compare par niveau de rareté la diversité de la zone d’étude à la
diversité régionale :
Espèces
nicheuses
sur le site
Total espèces
nicheuses dans
la région
Espèces
nicheuses sur le
site / Ile-deFrance (%)
OCC (occasionnel)
0
22
0
TR (très rare)
0
19
0
R (rare)
1
12
8,3
AR (assez rare)
3
26
11,5
AC (assez commun)
5
14
35,7
Total espèces peu fréquentes
9
93
9,7
C (commun)
20
35
57,1
TC (très commun)
17
27
63
2
9
22,2
48
164
29,3
Indices de rareté des espèces nicheuses en
Ile-de-France
INT (introduit)
BILAN
Tableau n°4 : Distribution des espèces nicheuses du site par statut de rareté
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
43
Décembre 2009
4.2.1.2 - Espèces nicheuses remarquables
Sur les 48 oiseaux nicheurs observés sur le site d’étude, 9 peuvent être considérés
comme peu fréquents en région Ile-de-France dont :
•
1 espèce rare (21 à 100 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
la Pie-grièche écorcheur : l’espèce
est inscrite à l’annexe I de la directive
« Oiseaux »
et
connait
une
stabilisation de ses effectifs nicheurs
au niveau national depuis plusieurs
années. La population francilienne est
essentiellement centrée au sud-est
(vallée de la Seine amont, massif de
Fontainebleau, vallée du Loing…).
Une estimation francilienne en 2008
permet d’atteindre les 150 couples.
Pie grièche écorcheur
La moitié sud de la Seine-et-Marne
M. CAMBRONY
abriterait environ 80 couples.
Derrière cette apparente stabilisation des effectifs, de nombreuses menaces
pèsent cependant sur l’espèce (destruction des habitats de reproduction à
travers l’arrachage de haies, abandon des pratiques d’élevage…) ;
• 3 espèces assez rares (101 à 500 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
le Martin-pêcheur d’Europe : également
inscrit à l’annexe I de la directive « Oiseaux »,
ses effectifs nicheurs déclinent à l’échelle
européenne. Ses effectifs sont soumis à
d’importantes fluctuations annuelles selon les
conditions
hivernales.
La
population
francilienne est estimée à environ 150
couples. Les menaces principales pesant sur
l’espèce sont relatives à la destruction de ses
habitats de nidification (aménagement de
berges) et de pêche (pollutions diverses). Un
couple s’est probablement reproduit au sein
de la berge abrupte ouest du plan d’eau sud ;
Martin pêcheur d’Europe
M. CAMBRONY
-
le Grèbe castagneux fréquente les pièces d’eau douces riches en végétation et
en invertébrés aquatiques. 8000 à 10 000 couples se reproduisent en France
(Dubois et al., op. cit.) dont environ 300 en Ile-de-France. La tendance n’est pas
clairement connue étant donné l’adaptation de l’espèce aux pièces d’eau
artificielles en parallèle de la dégradation de certains milieux naturels. Un couple
a niché sur le plan d’eau nord ;
-
la Fauvette babillarde : inféodée aux milieux buissonnants denses, ce sylvidé
(insectivore) présente une répartition orientale s’étendant en France sur toute la
moitié nord-est (d’une ligne allant des Côtes d’Armor au Var). L’Ile-de-France
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
44
Décembre 2009
accueille plusieurs centaines de couples. Trois territoires ont été trouvés
essentiellement en moitié nord-ouest de la zone au sein des taillis calcaricoles ;
• 5 espèces assez communes (501 à 2000 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
la Foulque macroule : en France, la population est stable et occupe tous les
types de milieux humides (Dubois et al., op. cit.) : plans d’eau, rivières… 2
couples se sont reproduits en 2009 sur chacun des plans d’eau de la zone ;
-
le Grèbe huppé : l’espèce est fréquente sur toutes les pièces d’eau (courantes
et stagnantes) souvent assez riches en végétation aquatique. 500 couples
nicheraient en Ile-de-France. 2 ont été trouvés sur le plan d’eau sud en 1997.
L’espèce n’a pas été recontactée en 2009 ;
-
le Loriot d’Europe : bien que ses effectifs nicheurs européens soient stables, la
situation nationale est plus défavorable avec encore quelques centaines de
milliers de couples. En Ile-de-France, un millier de couples nicherait. Deux
territoires ont été détectés en moitié sud de la zone au sein de la frênaie ripariale
entourant le plan d’eau sud ;
-
le Rougequeue à front blanc : les effectifs européens augmenteraient
sensiblement tout comme ceux enregistrés en France ces dernières années. En
Ile-de-France, les plus grosses densités se trouvent dans le sud de la Seine-etMarne à proximité du massif de Fontainebleau. Un territoire est présent sur le
site en moitié nord (nid posé au sein d’un arbre) au lieu dit « les Canetières » ;
-
le Traquet pâtre : plusieurs centaines de couples nichent en Ile-de-France.
Toutefois, certaines menaces pèsent sur l’espèce et sont effectives dans la
région : intensification de l’agriculture, régression des pâturages, abandon des
jachères, conversion de friches suburbaines… Deux couples ont niché sur le site
en zone centrale au sein des prés calcaricoles ponctués de buissons et de
ronciers.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
45
Décembre 2009
Aux abords, 7 des 20 espèces nicheuses sont peu fréquentes et utilisent le site au cours
de leurs activités alimentaires.
• 1 espèce très rare (1 à 20 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
la Huppe fasciée : la tendance est à la diminution de ses effectifs nicheurs
français ce qui est également le cas en Ile-de-France. De nombreuses menaces
sont relatées : homogénéisation des paysages agricoles, utilisation immodérée de
pesticides, élimination des arbres morts… Un couple s’est établi au sein du bois
de Sainte-Assise et s’alimente au sein de la zone d’étude. L’espèce est
déterminante de ZNIEFF ;
• 1 espèce rare (21 à 100 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
•
le Faucon hobereau : l’Ile-de-France accueille l’une des densités françaises les
plus faibles. Il chasse en milieu ouvert et a été contacté au début du mois de juin.
Il est qualifié de nicheur possible au sein du bois de Sainte-Assise. L’espèce est
déterminante de ZNIEFF ;
3 espèces assez rares (101 à 500 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
la Bondrée apivore : inscrite à
l’annexe I de la directive « Oiseaux »,
l’Ile-de-France abrite plus de 200
couples au sein des grands massifs
forestiers
(Fontainebleau,
Rambouillet) et des boisements
suffisamment vastes et entrecoupés
de milieux ouverts. 1 couple a niché
dans le bois de Sainte-Assise et
s’alimente notamment dans la zone
d’étude ;
Bondrée apivore
L. SPANNEUT – ECOSPHERE
•
-
l’Epervier d’Europe : 340 à 540 couples se reproduisent en Ile-de-France
(Thiollay & Bretagnolle, 2004) avec une tendance à la stabilisation. Un couple
s’est reproduit au sein du bois de Sainte-Assise en 1997 sans qu’une localisation
précise ne soit apportée. Il n’a pas été revu en 2009 ;
-
la Buse variable : les densités régionales sont maximales au sein des grands
massifs boisés (de l’ordre de 1 couple / 7 km²). 1 couple s’est probablement
reproduit au sein du bois de Sainte-Assise en 2009 ;
2 espèces assez communes (501 à 2000 couples nicheurs en Ile-de-France) :
-
le Gros bec casse noyaux : quelques milliers de couples peuplent l’Ile-deFrance avec une tendance récente à l’augmentation des effectifs nicheurs.
L’espèce s’est reproduite au sein du bois de Sainte-Assise en 1997 mais n’a pas
été observée en 2009 ;
le Pigeon colombin : 2 000 à 3 000 couples nichent en Ile-de-France. 1 chanteur a été
détecté au lieu-dit « les îles » au nord-ouest, probablement sur l’île et s’alimente dans les
secteurs ouverts de la zone d’étude.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
46
Décembre 2009
CARTE 4a : LOCALISATION DE L’AVIFAUNE,
DE L’HERPÉTOFAUNE ET DES MAMMIFÈRES REMARQUABLES
Activité chiroptérologique :
très forte
forte
(carte réalisée à partir des données recueillies les 24 avril, 2 juin et 13 août 2009 et des sources bibliographiques)
assez forte
Fb
Rq
AVIFAUNE
moyenne
Nicheur très rare en Ile-de-France
Fb
faible
Hf
Huppe fasciée (1 chanteur, dét. de ZNIEFF)
très faible
Nicheur rare
Pge
Gc
Fm
Fb
Nicheurs assez rares
Or/g
Ba
Of
EE
Pge
Lm
Fb
Fauvette babillarde (3 chanteurs)
Gc
Grèbe castagneux (1 couple)
Mp
Martin-pêcheur d’Europe (1couple,
ann.I - dir. “Oiseaux”)
Tp
Mp
Nicheurs assez communs
PN
Ba EE
Nc
Gb*
Le
HERPÉTOFAUNE
Tp
Espèces protégées par la loi
Sc
Epervier d’Europe * (1couple en 1997)
zone de présence (bois Ste-Assise)
Hf
Fm
Bondrée apivore (1couple, ann.I - dir. “Oiseaux”)
zone de présence (bois Ste-Assise)
Gr
Gh*
Pie-grièche écorcheur (1 couple, ann.I - dir. “Oiseaux”,
dét. de ZNIEFF)
Gr
Grenouille rieuse (introduite, protégée au titre des individus **)
Lm
Lézard des murailles (très commun,
protégé au titre des habitats et des individus **)
Fm
Foulque macroule (2 couples)
Gh
Grèbe huppé * (2 couples en 1997)
Gb
Gros bec casse-noyaux * (1 couple en 1997)
Le
Loriot d’Europe (2 chanteurs)
Rq
Rougequeue à front blanc (1 chanteur)
Tp
Traquet pâtre (2 couples)
PK/N
zone de présence diffuse
Of
Nc
Sc
Orvet fragile (commun, protégé au titre des individus **)
DIVERS
MAMMIFÈRES
Toutes les chauves-souris mentionnées sont inscrites à l'annexe IV
de la directive "Habitats" et déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France.
Espèces rares
PN
PK/N
Pipistrelle de Nathusius
Pipistrelle de Kuhl/Nathusius
Limite du site d’étude
Le
0m
écosphère
85 m
212.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’Ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
Xx
Données 2009
Xx
Données recueillies lors des prospections de 1997
* Données issues de l’étude d’impact écologique du
projet d’exploitation de carrière de Seine-port (Ecosphère - 1997)
**Arrêté du 19/02/07 modifiant celui du 22/07/93 fixant la
“liste des amphibiens et reptiles protégés en France”
Espèce assez rare/rare
Or/g
Oreillard roux/gris (assez rare/rare)
Espèces assez rares en Ile-de-France
Nc
Noctule commune
Sc
Sérotine commune
4.2.1.3 - Richesse spécifique des habitats
La richesse spécifique est le nombre d'espèces nicheuses recensées dans un habitat. Elle
témoigne de la capacité d'accueil de celui-ci pour l'avifaune. Le tableau suivant reprend la
répartition des espèces dans chaque grand type d’habitat.
MILIEUX
Diversité spécifique en
oiseaux nicheurs
% des 48 espèces
nicheuses du site
Nombre d’espèces peu
fréquentes
% des 9 espèces peu
fréquentes du site
Boisements
Milieux semi(frênaie
ouverts (ronciers,
ripariale,
fourrés, taillis,
aulnaie)
lisières boisées…)
Formations
herbacées
(friches,
pelouses…)
Milieux
aquatiques
& berges
Milieux
anthropiques
15
24
1
7
1
31 %
50 %
2%
15 %
2%
1
4
0
4
0
12 %
44 %
0
44 %
0
Tableau n°5 : Bilan de la répartition des espèces nicheuses du site par habitat
L’intérêt ornithologique est par conséquent à attribuer principalement :
•
aux milieux semi-ouverts constitués par les lisières forestières, les fourrés
calcaricoles et les prés ponctués de buissons bas et de ronciers accueillant 50 % de
l’avifaune nicheuse du site. 4 espèces peu fréquentes sont inféodées à ce milieu : la
Pie-grièche écorcheur (espèce inscrite à l’annexe I de la directive « Oiseaux »,
classée rare et déterminante de ZNIEFF dans la région), de la Fauvette babillarde
(assez rare), du Rougequeue à front blanc et du Traquet pâtre (assez communs).
Ces milieux semi-ouverts possèdent une valeur ornithologique moyenne à
localement assez forte sur les formations de la moitié nord-ouest où 3 couples de
Fauvette babillarde nichent et sur le pré calcaricole ponctué de ronciers où 1 couple
de Pie-grièche écorcheur a été noté ;
•
aux plans d’eau localisés à proximité directe de la Seine où nichent 7 espèces
d’oiseaux d’eau dont 4 sont peu fréquentes dans la région. Sur le plan d’eau sud,
figurent le Martin-pêcheur d’Europe (inscrit à l’annexe I de la directive « Oiseaux » et
classé assez rare) établi au sein de la berge ouest, le Grèbe huppé contacté en 1997
et la Foulque macroule nicheuse en moitié sud du plan d’eau (assez communs). Le
plan d’eau sud possède une valeur ornithologique assez forte liée à la
nidification d’une espèce de l’annexe I de la directive « Oiseaux ». Le plan d’eau
nord accueille également la Foulque macroule en tant que nicheuse et abrite un
couple de Grèbe castagneux (assez rare). Le plan d’eau nord présente une valeur
ornithologique moyenne ;
•
aux boisements humides situés en ripisylve des plans d’eau (frênaie ripariale,
aulnaie, saulaie) et de la Seine accueillant 15 espèces nicheuses dont 1 est peu
fréquente : le Loriot d’Europe classé assez commun et présent à raison de deux
couples dans la frênaie ripariale du plan d’eau sud. Ces boisements humides
possèdent une valeur ornithologique globale moyenne ;
Les formations herbacées et les secteurs anthropisés n’accueillent que deux espèces
communes et ne présentent par conséquent qu’un intérêt ornithologique faible.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
48
Décembre 2009
4.2.1.4 - Conclusion sur l’intérêt ornithologique
Les habitats et / ou secteurs possédant une valeur ornithologique supérieure sont ceux qui,
par leur qualité, permettent la nidification d'oiseaux peu fréquents, voire ceux qui accueillent
une diversité spécifique élevée.
Selon notre échelle de cotation (cf. annexe 1), l’intérêt ornithologique atteint un niveau :
•
assez fort
- sur les fourrés et prés calcaricoles accueillant la Pie-grièche écorcheur (jugée
rare) et la Fauvette babillarde (assez rare) ;
-
•
sur le plan d’eau sud en raison de la nidification du Martin-pêcheur d’Europe, du
Grèbe huppé et de la Foulque macroule ;
moyen
- au sein des prés calcaricoles ponctués de ronciers en zone centrale et en moitié
sud où le Traquet pâtre se reproduit ;
-
sur le plan d’eau nord pour l’accueil du Grèbe castagneux et de la Foulque
macroule.
Ailleurs au sein du périmètre d’étude, l’intérêt ornithologique est faible à localement
moyen sur les secteurs ouverts (pelouses, prés) : la diversité d’oiseaux y est globalement
modeste mais la zone d’étude est fréquentée par des espèces patrimoniales en recherche
alimentaire (Huppe fasciée, Bondrée apivore, Faucon hobereau, Buse variable…) nichant
aux abords proches.
4.2.2 - Intérêt mammalogique
Parmi les 17 espèces recensées, 4 chauves souris sont peu fréquentes, déterminantes
de ZNIEFF et inscrites à l’annexe 4 de la directive « Habitats » :
•
1 espèce rare
-
•
1 espèce assez rare à rare
-
•
la Pipistrelle de Nathusius : notée en lisière de la ripisylve du plan d’eau sud,
elle chassait en milieu semi-ouvert au dessus de la dalle et de pelouses
calcaricoles en août 2009 ;
l’Oreillard : contacté sur la ripisylve du plan d’eau nord en août 2009. Il s’agit ici
du binôme Oreillard roux / gris car ces deux espèces ne peuvent, en l’état actuel
des connaissances ultrasonores, être distinguées qu’en main. L’Oreillard gris
(rare) est le plus anthropophile mais, comme le roux, chasse essentiellement en
milieu fermé à semi-ouvert ;
2 espèces assez rares
-
la Sérotine commune : détectée en début de soirée en août au dessus de la
ripisylve du plan d’eau sud ;
-
la Noctule commune : contactée en chasse en début de soirée en lisière du
bois de Sainte-Assise.
Les autres espèces sont toutes fréquentes en région Île-de-France (communes, très
communes voire introduites à l’origine).
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Écosphère – Etude d’impact écologique
49
Décembre 2009
Deux
espèces
supplémentaires
sont
protégées par la loi : le Hérisson d’Europe
noté en 1997 en lisière du bois à l’est et
l’Ecureuil roux trouvé à la fois dans le bois
ainsi que dans la frênaie ripariale en 1997.
Hérisson d’Europe
Y. DUBOIS - ECOSHERE
En termes de fréquentation par les Chiroptères, l’échantillonnage réalisé dans la partie sud
du site en août 2009 permet de conclure à une :
•
activité faible sur la lisière du bois de Sainte-Assise (< 20 contacts/h essentiellement
en transit) ;
•
activité plus importante sur le plan d’eau sud (non mesurée mais présence quasi
permanente de chauves souris en activité de chasse).
La situation des plans d’eau entre la continuité écologique de la Seine et le secteur de gîte
forestier du bois de Sainte-Assise garantit un potentiel chiroptérologique assez élevé comme
le montre la soirée de suivi ayant permis la détection de quatre espèces de chauves souris
peu fréquentes. Il semble que des activités de transit et de chasse se mêlent sur ce secteur.
Les boisements humides au sud ainsi que la ripisylve de la Seine semblent constituer
un axe de déplacement et une zone d’alimentation pour les chauves souris présentant
ainsi un intérêt moyen à assez fort.
Ailleurs (prés, pelouses et fourrés calcaricoles), l’intérêt mammalogique semble a priori faible
(absence d’espèces peu fréquentes).
L’extrémité sud de la zone d’étude semble correspondre à une continuité écologique
permettant aux chauves souris de gagner la Seine et sa ripisylve depuis le bois de SainteAssise et de traverser et d’exploiter les plans d’eau de la zone.
4.2.3 - Intérêt herpétologique
4.2.3.1 - Les amphibiens
3 espèces d’amphibiens ont été détectées sur la zone. Une seule est peu fréquente
mais n’a pas été revue depuis 1996 : le Crapaud calamite considéré comme assez rare en
Ile-de-France et déterminant de ZNIEFF. La Grenouille rieuse repérée en 2009 sur les
plans d’eau est, quant à elle, uniquement protégée au titre des individus et introduite. La
dernière espèce est très commune.
Compte tenu de l’évolution des milieux et surtout des plans d’eau de carrière, ces
derniers ne semblent plus présenter les mêmes potentialités d’accueil qu’en 1996
pour le Crapaud calamite (absence de milieux pionniers). En conséquence, l’intérêt
batrachologique peut être qualifié de faible.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
50
Décembre 2009
4.2.3.2 - Les reptiles
4 espèces de reptiles ont été notées dont une est peu fréquente en Ile-de-France : la
Vipère péliade, classée assez rare et détectée en 1997 au niveau de l’ourlet thermophile du
bois de Sainte-Assise. Bien que non revue en 2009, l’espèce dispose toujours des milieux
hygrophiles et thermophiles qu’elle recherche. Elle se trouve ici en limite de répartition sud
de la population dite du « nord-ouest » s’étendant de la Loire atlantique aux Ardennes. Les
autres espèces sont commune, très commune ou introduite.
En conséquence, un niveau d’intérêt assez fort lié aux reptiles est attribué à la lisière
du bois de Sainte-Assise et justifié par l’accueil d’une espèce assez rare en limite
d’aire de répartition. En l’absence d’espèce remarquable sur les autres secteurs, ceux-ci
possèdent un intérêt faible pour les reptiles.
Vipère péliade
C. GALLET - ECOSPHERE
Signalons que deux espèces bénéficient d’une protection nationale au titre des individus. Il
s’agit de l’Orvet fragile trouvé en lisière du bois et du Lézard des murailles, ce dernier, inscrit
à l’annexe 4 de la directive « Habitats », voyant également ses habitats protégés.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
51
Décembre 2009
LÉGENDE DE L’ENTOMOFAUNE REMARQUABLE
(carte réalisée à partir des données recueillies les 24 avril, 2 juin et 13 août 2009 et des sources bibliographiques)
NIVEAU DE RARETE DES ESPECES EN ILE-DE-FRANCE
LÉPIDOPTÈRES RHOPALOCÈRES
Espèces protégées et déterminantes de ZNIEFF
ORTHOPTÈRES et ORTHOPTÉROÏDE
Espèces protégées
Mr
Oc
ODONATES
Op
Oecanthus pellucens (Grillon d’Italie, commun)
Rn
Ruspolia nitidula (Conocéphale gracieux,
peu commune et dét. de ZNIEFF)
Espèces rares
Oa
Orthetrum albistylum (Orthétrum à stylets blancs)
Sf
Sympetrum fonscolombii
(Sympétrum de Fonscolombe)
Espèces peu communes
Ap
Ca
Anax parthenope (Anax napolitain)
Cordulia aenea (Cordulie bronzée)
Ce
Crocothemis erythraea (Crocothemis écarlate)
El
Erythromma lindenii (Agrion de Vander Linden,
dét. de ZNIEFF)
Espèces rares et déterminantes de ZNIEFF
At
Aiolopus thalassinus (Œdipode émeraudine)
Cd
Chorthippus dorsatus (Criquet verte-échine)
Cm
Chorthippus mollis (Criquet des Larris)
Cv
Lf
Libellula fulva (Libellule fauve, dét. de ZNIEFF)
Sfu
Sympecma fusca (Leste brun, dét. de ZNIEFF)
Mm
Or
Limite du site d’étude
Xx
espèce notée ponctuellement
Xx
espèces notées diffusemment au sein
du périmètre hachuré
Ip
Iphiclides podalirius (Flambé, peu commune)
Mc
Melitaea cinxia (Mélitée du Plantain, rare)
Pn
Plebejus argyrognomon (Azuré des Coronilles, rare)
Autres espèces rares
Ca
Carcharodus alceae (Hespérie de l'Alcée,
dét. de ZNIEFF)
Hs
Hipparchia semele * (Agreste)
Autres espèces peu communes
Cal
Colias alfacariensis (Fluoré)
Car
Coenonympha arcania (Céphale)
Cc
Colias crocea (Souci)
Cr
Callophrys rubi (Argus vert)
Chorthippus vagans (Criquet des pins)
Calliptamus italicus (Caloptène italien)
Myrmeleotettix maculatus (Criquet tacheté,
dét. de ZNIEFF)
Platycleis albopunctata (Decticelle chagrinée)
Pn
Phaneroptera nana (Phanéroptère méridional,
dét. de ZNIEFF)
Platycleis tessellata (Decticelle carroyée,
dét. de ZNIEFF)
Stenobothrus lineatus (Criquet de la Palène,
dét. de ZNIEFF)
Pt
Il
Issoria lathonia * (Petit Nacré)
Lc
Lysandra coridon (Argus bleu-nacré,
dét. de ZNIEFF)
Ls
Leptidea sinapis (Piéride du Lotier)
Omocestus rufipes (Criquet noir-ébène)
Pa
Sl
* Données issues de Ecosphère, 1997
Clossiana dia (Petite Violette, rare)
Autres espèces peu communes
Ci
DIVERS
Mantis religiosa (Mante religieuse, peu commune
et dét. de ZNIEFF)
Oedipoda caerulescens (Œdipode turquoise,
peu commune)
Cd
Mg
Melanargia galathea (Demi-deuil, dét. de ZNIEFF)
Pa
Plebejus argus (Azuré de l'Ajonc)
Pm
Pyrgus malvae (Hespérie de la Mauve)
Pma
Papilio machaon * (Machaon)
CARTE 4b : LOCALISATION DE L’ENTOMOFAUNE REMARQUABLE
Op
Oa
Ca
Sf
Ce
Ap
El
Sfu
Lf
Rn
Ls
Lc
Pa
Car
Cc
Pm
Ls
Pa
Lc
Pn
Oc
Pa
Mc
Oc
Lc
Cm
Cal
Sl
Cd
Or
Ci
Ci
At
Mg
Mm
Cd Car
Mc
Ls
Oc
Ap
Ce
Op
El
Pn
Pa
Il*
Cc
Cm
Mc
Mr
Pn
Rn
Cc
Cm
Lc
Pn
Pa
Pt
Cr
Cd
Pa
Ip
Ls
Pn
Cv Mm
Car
Lc
Ca
Ip
Pm
*
Pma
Pn
Op
Pn
Mr*
Op
Rn
Cm
Op
Or
Rn
Pa
Mr*
Pn
Lc
Hs*
0m
écosphère
89 m
Ls
Mr*
222.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
Cm
Lc
4.2.4 - Intérêt odonatologique
Parmi les 23 libellules répertoriées sur le site, 8 sont peu fréquentes en Île-de-France.
Parmi elles, on compte :
•
•
2 espèces rares :
-
l’Orthétrum à stylets blancs (Orthetrum albistylum) présent ici en limite d’aire
de répartition septentrionale. Toutefois, les populations tendent à progresser vers
le nord depuis plusieurs années comme le prouvent les observations récentes
dans le sud de l’Île-de-France documentée pour la première fois en 2005
(Parisot, 2006). Plusieurs mâles étaient présents sur le plan d’eau nord en juin
2009 ;
-
le Sympétrum de Fonscolombe (Sympetrum fonscolombii) présentant des
affinités plus méridionales, se trouve assez localisé au nord de la Loire selon la
Société Française d’Odonatologie. Cependant, cette espèce profite du
réchauffement climatique et localement de la création de milieux artificiels
favorables (plans d’eau de carrières) expliquant sa récente et brusque remontée
vers le nord. Il a été noté chassant au dessus des prés calcaricoles de la moitié
nord en juin 2009 ;
Orthétrum à stylets blancs
(photo prise sur site)
Libellule fauve
(photo prise sur site)
N. FLAMANT - ECOSPHERE
M. SAUSSEY - ECOSPHERE
6 espèces peu communes dont les 3 premières sont déterminantes de ZNIEFF :
-
la Libellule fauve (Libellula fulva) abondamment notée sur le plan d’eau nord en
juin 2009 ;
-
le Leste brun (Sympecma fusca) noté en lisière du plan d’eau nord en avril
2009 ;
-
l’Agrion de Vander Linden (Erythromma lindenii) se reproduisant sur le plan
d’eau nord en août 2009. Il avait aussi été noté sur le plan d’eau sud en 1997 ;
-
l’Anax napolitain (Anax parthenope) actif sur les deux plans d’eau en aout 2009
et se reproduisant sur celui au nord ;
-
le Crocothémis écarlate (Crocothemis erythraea) trouvé sur les deux plans
d’eau en 2009 ;
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
54
Décembre 2009
-
la Cordulie bronzée (Cordulia aena) émergeant du plan d’eau nord en avril et y
chassant en juin 2009 ;
D’après les observations réalisées, l’intérêt odonatologique peut être évalué comme
•
très fort sur le plan d’eau nord du fait de l’accueil de 2 espèces rares (l’Orthétrum à
stylets blancs et le Sympétrum de Fonscolombe) dont 1 en limite d’aire de répartition
et de 6 espèces peu communes dont 3 sont déterminantes de ZNIEFF dans la
région ;
•
moyen sur le plan d’eau sud en raison de la présence de 3 espèces peu communes.
4.2.5 - Intérêt lépidoptérologique
Le Miroir (Heteropterus morpheus) et l’Agreste (Hipparchia semele), vus en 1997, n’ont pas été
utilisés dans l’évaluation écologique de la zone d’étude en raison de leur mention trop ancienne et aux
abords de la zone.
Parmi les 35 papillons diurnes recensés sur le site, 19 espèces sont peu fréquentes. Parmi
elles, on compte :
•
4 espèces rares et déterminantes de ZNIEFF
-
l’Hespérie de l’Alcée (Charcharodus alceae) noté à l’unité en lisière du bois à
l’est. L’espèce est notée en Ile-de-France surtout au sud de l’Essonne et de la
Seine-et-Marne ;
Hespérie de l’Alcée
Mélitée du Plantain
L. SPANNEUT - ECOSPHERE
Y. DUBOIS - ECOSPHERE
-
la Mélitée du Plantain (Melitaea cinxia) détectée en zone centrale en juin et en
août 2009 à raison de plusieurs individus. Elle est assez localisée en Ile-deFrance sur les prairies et les coteaux calcaires, le sud de la Seine-et-Marne,
l’Essonne et les Yvelines concentrant le plus grand nombre de mentions ;
-
l’Azuré des Coronilles (Plebejus argyrognomon) trouvé dans des densités
remarquables (plusieurs centaines) au sein des prés calcaricoles où les fourrés
sont peu développés et au sein des pelouses en lisière du bois ;
-
la Petite Violette (Clossiana dia) notée à raison de quelques sujets en bordure
de chemins au sud-est et le long de la lisière nord du bois. Une tendance à la
régression de ses populations franciliennes a été constatée au cours du XXe
siècle mais l’espèce ne semble pas pour autant menacée d’extinction.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
55
Décembre 2009
Soulignons que les trois dernières espèces (Mélitée du Plantain, Azuré des Coronilles
et Petite Violette) sont protégées en Ile-de-France.
•
5 espèces peu communes et déterminantes de ZNIEFF
-
le Flambé (Iphiclides podalirius) : localisé en juin 2009 au sud-est de la zone en
lisière des fourrés calcaricoles et du bois de Sainte-Assise ;
-
le Demi-deuil (Melanargia galathea) : présent à l’unité à l’extrémité nord-est de
la zone en août 2009 ;
-
l’Azuré de l’Ajonc (Plebejus argus) : des dizaines de sujets évoluent au dessus
de l’ensemble des prés calcaricoles de la zone en juin 2009 ;
-
l’Argus bleu-nacré (Lysandra coridon) : des centaines d’individus au sein des
prés calcaricoles et plus précisément au sein d’une friche calcicole à proximité
directe de la friche nitrophile située en zone centrale ont été notés en août 2009 ;
-
l’Azuré bleu céleste (Lysandra bellargus) : repéré en 1997 sans localisation
précise.
Signalons que la première (Flambé) est protégée en Ile-de-France.
Les 9 autres espèces peu fréquentes (Hespérie de la Mauve, Thécla de la Ronce, Petite
Tortue, Céphale, Petit Nacré, Machaon, Fluoré, Souci et Piéride du Lotier) ont été
notées sur les pelouses, les chemins et les lisières boisées chaudes. Les effectifs
comptabilisés sont moindres que pour les cinq espèces précédentes. Seuls les Souci et
Céphale ont été observés à raison de plusieurs dizaines.
Par conséquent, il est possible de distinguer le niveau d’intérêt lépidoptérologique selon le
degré d’ouverture des prés sablo-calcaricoles. Il est considéré comme :
•
fort sur les prés calcaricoles à végétation herbacée dense dominante à peine
ponctués par les fourrés calcicoles pour l’accueil de 2 à 3 papillons rares (Azuré des
Coronilles, Mélitée du Plantain et Petite Violette) et de plusieurs espèces peu
communes, qui plus est, avec des densités remarquables ;
•
assez fort à fort sur un secteur de mosaïque de fourrés et de friches calcicoles situé
en lisière du bois de Sainte-Assise et de la friche nitrophile pour l’accueil d’une
espèce rare et d’espèces peu communes abondamment représentées ;
•
moyen à assez fort sur les secteurs de prés calcaricoles largement colonisés par les
fourrés et les taillis pour l’accueil d’une espèce rare (Azuré des Coronilles) et de
plusieurs espèces peu communes ;
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Décembre 2009
4.2.6 - Intérêt orthoptérologique
Parmi les 25 Orthoptéroïdes recensés, 14 espèces peu fréquentes sont répertoriées. Parmi
elles, on compte :
•
•
4 espèces rares et déterminantes de ZNIEFF en Île-de-France
-
l’Oedipode émeraudine (Aiolopus thalassinus) noté à raison de quelques
individus au sein d’une pelouse proche du plan d’eau sud. L’espèce se trouve en
limite septentrionale de son aire de répartition. Jusqu’en 2003, elle n’était connue
en Ile-de-France que du sud (vallée de la Seine seine-et-marnaise). Elle est
désormais présente sur l’ensemble de la région de façon plus ou moins localisée.
Même si l’espèce présente un contexte d’expansion géographique vers le nord,
elle est limitée par la dégradation de ces habitats en vallées alluviales ;
-
le Criquet verte-échine (Chorthippus dorsatus) noté au sein des prés
calcaricoles du nord-est de la zone. L’espèce est bien répartie dans l’est
francilien tandis que les stations à l’ouest sont plus localisées. Il connait
également une progression vers le nord. Les populations sont toutefois limitées
par la diminution de ses habitats (vallées humides essentiellement) ;
-
le Criquet des Larris (Chorthippus mollis) contacté à raison de plusieurs
dizaines dans l’ensemble des secteurs ouverts ensoleillés de la zone. L’espèce
est connue dans la région depuis 1997. Elle occupe désormais tout le territoire
de manière très localisée, les secteurs favorables pouvant concentrer de fortes
densités comme sur la zone d’étude ;
-
le Criquet des Pins (Chorthippus vagans) détecté en faibles effectifs sur une
pelouse xérique clairsemée en zone centrale. Il est largement réparti sur le
territoire profitant de ses fortes capacités de dispersion. Dans la région, il est plus
fréquent en moitié est qu’à l’ouest où les stations demeurent isolées ;
3 espèces peu communes et protégées en Ile-de-France
-
l’Oedipode turquoise (Oedipoda caerulescens) vu sur l’ensemble des chemins
et sur les pelouses sèches clairsemées présentes en zone centrale. Il est très
bien réparti en Ile-de-France du fait de son adaptation aux secteurs chauds et
secs parfois complètement artificialisés ;
-
le Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula), déterminant de ZNIEFF,
uniformément réparti (plusieurs dizaines d’individus) sur l’ensemble des secteurs
ouverts à semi-ouverts de la zone. Les années chaudes le favorisent et l’espèce
est en très forte expansion vers le nord. Dans la région, les densités sont tout de
même inférieures dans le quart nord-ouest qu’au sud et à l’est ;
-
la Mante religieuse (Mantis religiosa) contactée à raison de deux individus au
sein des prés herbacés denses de la moitié nord-est de la zone. Elle avait été
mentionnée à l’extrémité sud en 1997 désormais colonisée massivement par les
taillis. Cette espèce est également mieux répartie dans l’est francilien qu’elle ne
l’est à l’ouest.
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Mante religieuse
(photo prise sur site)
Criquet de la Palène
(photo prise sur site)
N. FLAMANT- ECOSPHERE
N. FLAMANT - ECOSPHERE
• 4 autres espèces peu communes et déterminantes de ZNIEFF
•
-
le Criquet tacheté (Myrmeleotettix maculatus) noté à raison de quelques
individus au sein des pelouses xériques clairsemées se trouvant à proximité du
plan d’eau sud. L’occupation principale des secteurs de sol nu au substrat
sableux et à végétation éparse régit sa distribution régionale. En Ile-de-France, il
est plus fréquent à l’est qu’à l’ouest ;
-
le Criquet de la Palène (Stenobothrus lineatus) repéré en marge d’un faciès à
Pin noir au sein d’un pré calcaricole en moitié nord. Seuls quelques individus ont
été notés. Il est bien réparti en Ile-de-France mais se trouve cependant localisé
dans les secteurs thermophiles de préférence ;
-
le Phanéroptère méridional (Phaneroptera nana) contacté à l’unité en moitié
sud de la zone. Encore inconnu jusqu’au début des années 2000 dans la région,
il connait une forte progression vers le nord atteignant l’Ile-de-France ainsi que la
Picardie ;
-
la Decticelle carroyée (Platycleis tesselata) détectée sur l’ensemble des
secteurs ouverts de la zone et présente partout en France et dans la région.
3 autres espèces peu communes
-
le Criquet noir-ébène (Omocestus rufipes) contacté à l’unité au sein des prés
calcaricoles au nord-est de la zone. Dans la région, l’espèce occupe les milieux
herbacés clairsemés souvent en faibles effectifs ;
-
le Criquet italien (Calliptamus italicus) contacté à raison de quelques unités au
sein d’une pelouse xérique relictuelle en moitié nord-est de la zone. Il atteint ici
quasiment sa limite nord d’aire de répartition, les départements voisins au nord
n’accueillant que quelques stations ;
-
la Decticelle chagrinée (Platycleis albopunctata) détectée sur l’ensemble des
secteurs ouverts de la zone. Elle semble en faible régression à l’échelle
régionale.
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58
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Soulignons également la présence d’une autre espèce protégée considérée fréquente en Ilede-France : le Grillon d’Italie (Oecanthus pellucens) noté par dizaines au sein des prés,
friches et taillis calcaricoles de la zone. Ses populations s’étendent vers le nord depuis de
nombreuses années. En dépit d’exigences thermiques, il s’accommode de milieux très variés
y compris dans les secteurs urbanisés.
Le statut de protection est à relativiser selon les espèces concernées avec la situation
régionale (distribution, tendance, effectifs…). En effet, le Conocéphale gracieux ou le Grillon
d’Italie très bien représentés en Ile-de-France et occupant des milieux variés allant jusqu’aux
milieux dégradés et artificiels présenteront moins d’intérêt que la Mante religieuse plus
sélective quant à son habitat et plus localisée dans la région. De plus, les effectifs explosent
ou s’effondrent suivant les conditions météorologiques qui prévalent d’une année sur l’autre.
Ainsi, on ne peut tenir compte du statut de protection régionale selon la même méthode que
pour les lépidoptères ou les odonates. En conséquence, les niveaux d’intérêt attribués ci
après se basent principalement sur les statuts de rareté. Une analyse du statut de protection
est réalisée dans un second temps.
Au vu de la répartition des d’orthoptéroïdes sur la zone d’étude, on attribuera un niveau
d’intérêt qualifié de
• très fort sur les prés calcaricoles ponctués de Pins noirs en moitié nord-est
pour l’accueil de 2 espèces rares et 10 espèces peu communes abondantes
dont 4 sont protégées et 4 sont déterminantes de ZNIEFF dans la région ;
• fort aux pelouses xériques, thermophiles et clairsemées situées à l’est du plan
d’eau sud pour l’accueil de 3 espèces rares, 5 espèces peu communes dont 3
sont protégées et 3 déterminantes de ZNIEFF dans la région ;
• assez fort aux autres prés calcaricoles ouverts à légèrement ponctués par les
fourrés pour l’accueil d’1 espèce rare et de quelques espèces peu communes ;
• moyen sur les prés « envahis » par les fourrés au nord-ouest de la zone pour l’accueil
de deux espèces peu communes ;
• faible à moyen sur les chemins pour l’accueil d’une espèce peu commune et
protégée en Ile-de-France présentant ses densités locales les plus élevées.
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4.2.7 - Conclusion sur la valeur faunistique
En conclusion, la valeur des différents milieux inventoriés s’établit comme suit :
• Valeur faunistique très forte
-
au plan d’eau nord lié à son intérêt pour les odonates (8 libellules remarquables
dont une présente en limite d’aire de répartition : l’Orthétrum à stylets blancs
qualifié de rare) ;
-
aux prés calcaricoles ponctués de Pin noir en moitié nord-est lié à son intérêt
pour les orthoptères (12 orthoptères remarquables dont le Criquet verte-échine et
le Criquet des Larris jugés rares…).
Plan d’eau nord présentant un intérêt très
fort pour les libellules et moyen pour les
oiseaux
Friche calcicole en lisière du bois de
Sainte-Assise présentant un intérêt fort
pour les lépidoptères
N. FLAMANT - ECOPHERE
N. FLAMANT - ECOPHERE
• Valeur faunistique forte
-
aux pelouses xériques et thermophiles situées à proximité du plan d’eau sud
pour leur intérêt orthoptérologique (8 espèces remarquables dont l’Oedipode
émeraudine considéré rare) ;
-
aux prés calcaricoles à végétation herbacée dense dominante à peine ponctués
par les fourrés situés en zone centrale pour leur intérêt lépidoptérologique (8 à
10 espèces de papillons remarquables dont l’Azuré des Coronilles, la Mélitée du
Plantain considérés comme rares…) ;
-
au chemin axé sud-sud-ouest/nord-nord-est longeant la lisière du bois de SainteAssise pour son intérêt lépidoptérologique (4 espèces de papillons remarquables
dont l’Hespérie de l’Alcée, l’Azuré des Coronilles… ) ;
• Valeur faunistique assez forte à forte
-
à la mosaïque de friches et de fourrés calcicoles localisés entre la friche
nitrophile et la lisière du bois de Sainte-Assise pour l’intérêt lépidoptérologique
(accueil de l’Azuré des Coronilles qualifié de rare et de 2 espèces peu
communes présentes à raison de plusieurs centaines d’individus : l’Argus bleunacré et la Piéride du Lotier) ;
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• Valeur faunistique assez forte
-
au plan d’eau sud lié à l’intérêt ornithologique (le Martin pêcheur d’Europe
inscrite à l’annexe I de la directive « Oiseaux »). Précisons également la
présence de 4 espèces de mammifères assez rares à rare : la Noctule commune,
la Sérotine commune, la Pipistrelle de Nathusius et l’Oreillard ;
-
à une partie de l’aulnaie au sud-est du plan d’eau sud en tant que site de chasse
pour les chauves souris (alimentation) ;
-
à la pelouse sablo-calcaricole à l’angle du bois de Sainte-Assise pour l’intérêt lié
aux reptiles (la Vipère péliade considérée assez rare se trouvant en limite d’aire
de répartition) ;
• Valeur faunistique faible à localement moyenne
-
tous les autres espaces (frênaie ripariale, taillis, fourrés denses, chemins, dalle,
friche nitrophile et ourlet humide à l’ouest du plan d’eau nord).
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4.3 - Synthèse de l’évaluation écologique
Outre les valeurs floristiques et faunistiques, sont prises en compte (se reporter à l'annexe 1
pour plus de précisions) :
•
une évaluation de la rareté régionale des habitats ;
•
des critères qualitatifs, comme l'originalité du biotope ou le degré d'artificialisation et
de maturité des habitats.
Le tableau suivant synthétise les valeurs floristiques et faunistiques.
Formations végétales
Valeur
floristique
Eau libre et végétation
aquatique et hélophytique
associée
Faible
Friche nitrophile
Faible
Valeur
faunistique
Formation pauvre en espèces ne présentant aucun
intérêt floristique particulier.
Assez forte Valeur faunistique très forte sur le plan d’eau nord
à
liée à la présence de 2 libellules rares dont 1 en
localement limite d’aire de répartition. Valeur assez forte sur le
très forte
plan d’eau sud liée à la reproduction du Martinpêcheur d’Europe (assez rare et inscrit à l’annexe I
de la directive « Oiseaux »)
Faible
Végétation des dalles et
interstices
Moyenne
Faible
Végétation pionnière des
chemins sableux
Faible à
localement
assez forte
Moyenne
Pelouse calcaricole et
sablo-calcaricole
Forte à
localement
très forte
Assez forte
à
localement
forte
Pré sablo-calcaricole
Forte à
localement
très forte
Forte à
localement
très forte
Fourré et taillis sablocalcaricole
Moyenne à
localement
assez forte
Faible à
localement
assez forte
Faible
Moyenne à
localement
assez forte
Aulnaie-saulaie et
végétation hélophytique
associée
Valeur
écologique
globale
Commentaires
Formation rudérale banale ne présentant aucun
intérêt floristique ou faunistique particulier.
Assez forte
sur le plan
d’eau sud
à
très forte
sur le plan
d’eau nord
Faible
Formation rudérale accueillant tout de même une
espèce végétale rare en Ile-de-France : le Gaillet
Moyenne
de Paris (non revu en 2009).
Aucune espèce faunistique remarquable recensée.
Formation accueillant localement un cortège
d’espèces végétales assez communes (Herniaire
Moyenne à
localement
glabre, Plantain corne-de-cerf, etc.).
assez forte
Présence d’espèce de papillons et d’orthoptères
assez communs.
Formation pionnière accueillant de nombreuses
espèces végétales peu fréquentes dont
Forte à
l’Orobanche pourpre (protégée régionale),
localement
l’Arabette glabre (rare), etc.
très forte (en
Présence d’1 à 3 espèces rares d’orthoptères
moitié nord(Oedipode émeraudine, Criquet des Pins, Criquet
est)
des Larris), d’1 espèce de reptile assez rare
(Vipère péliade).
Formation relativement homogène accueillant de
Forte à
nombreuses espèces végétales peu fréquentes
localement
dont l’Orobanche pourpre (protégée régionale),
l’Arabette glabre, la Chondrille effilée (rares), etc. très forte (en
Présence d’un cortège de papillons et d’orthoptères moitié nordest)
remarquables : Azuré des Coronilles, Mélitée du
Plantain, Criquet verte-échine, Criquet des Larris…
Formation dominée par une flore arbustive banale
mais qui accueille localement, dans les zones plus
ouvertes, certaines espèces végétales peu
Moyenne à
fréquentes comme l’Acéras homme-pendu, la
localement
Bugrane gluante (assez rares), etc.
assez forte
Intérêt faunistique faible pour l’ensemble des taillis
mais assez fort pour les fourrés les moins denses
du fait de l’accueil de 5 papillons peu communs.
Formation globalement appauvrie et localement
dégradée (Robiniers) ne présentant pas d’intérêt
Moyenne à
floristique particulier.
localement
assez forte
Intérêt faunistique localement assez fort du fait de
l’alimentation de chauves souris assez rare à rare.
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Formations végétales
Frênaie-érablaie
Valeur
floristique
Faible à
localement
forte
Valeur
faunistique
Commentaires
Valeur
écologique
globale
Moyenne
Formation rudéralisée accueillant localement la
Cardamine impatiente (protégée régionale) mais
présentant un intérêt floristique globalement faible.
Formation boisée favorable à l’alimentation et au
transit des chauves-souris.
Moyenne à
localement
assez forte
La carte 5 montre la répartition des différents niveaux de valeur écologique globale. Il
apparaît que :
•
le niveau de valeur écologique exceptionnelle n’est pas représenté sur le site étudié ;
•
le niveau de valeur très forte apparaît sur le plan d’eau nord et sur les pelouses
et prés calcicoles ponctués de fourrés situées au nord-est de la zone d’étude ;
•
le niveau de valeur forte est représenté par les autres secteurs de pelouses et
prés calcicoles ponctués de fourrés plus ou moins denses, en excluant les
taillis les plus denses ;
•
le niveau de valeur assez forte est principalement représenté par les taillis et
fourrés les plus denses, notamment sur le pourtour des pelouses et prés
calcicoles, ainsi que par le plan d’eau sud, l’Aulnaie-frênaie située au sud-est
de celui-ci et une partie de la Frênaie-érablaie (zone de présence de la
Cardamine impatiente) ;
•
le niveau moyen est réparti de manière hétérogène. Les principaux secteurs
concernés correspondent aux formations ligneuses situés sur la façade ouest du site
d’étude (l’Aulnaie-saulaie située sur le pourtour de l’étang nord, la Frênaie-érablaie
en excluant la zone favorable à la Cardamine impatiente décrite ci-dessus) ;
•
le niveau faible est représenté de façon ponctuelle sur les formations anthropiques
(friche nitrophile se développant sur la zone de stockage du foin et bâtiments).
La carte 6, quant à elle, montre la localisation des zones d’implantation préférentielle sur le
site d’étude. 3 zones ont ainsi été définies :
•
les zones écologiques sensibles où aucune implantation, même ponctuelle,
n’est envisageable. Cette entité est représentée par le plan d’eau nord et par les
pelouses et prés calcicoles ponctués de fourrés situées au nord-est de la zone
d’étude (zones atteignant une valeur écologique très forte) ;
•
les zones d’implantation possible sous réserve de précautions. Cette entité
rassemble toutes les formations présentant une valeur écologique assez forte
ou forte (autres secteurs de pelouses, prés et fourrés calcicoles, plan d’eau
sud, etc.). Des infrastructures ponctuels pourront y être aménagées sous réserve de
prendre en considération la localisation des espèces remarquables et de limiter au
maximum l’emprise des travaux. Si ces prescriptions ne peuvent être respectées, des
mesures compensatoires pourront être mise en place ;
•
les zones sans enjeu écologique particulier représentés par toutes les autres
formations du site. Des aménagements ponctuels peuvent être envisagés sur cette
zone en veillant toutefois à limiter au maximum l’emprise des travaux et à prendre en
considération la présence des espèces animales protégées (Lézard des murailles,
Orvet fragile, oiseaux – hors espèces chassables, etc.).
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Écosphère – Etude d’impact écologique
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Décembre 2009
CARTE 5 : VALEUR ÉCOLOGIQUE GLOBALE
Valeur écologique
Exceptionnelle
Très forte
Forte
Assez forte
Moyenne
Faible
0m
écosphère
85 m
212.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’Ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
CARTE 6 : LOCALISATION DES ZONES D’IMPLANTATIONS
POTENTIELLES DES INFRASTRUCTURES
Zone écologique sensible, aucune implantation envisageable
Zone d’implantation ponctuelle possible sous réserve de précaution
Zone sans enjeu écologique particulier
0m
écosphère
85 m
212.5 m
Projet de réalimentation de nappe aquifère de la
gravières de l’Ormeteau - Etude d’impact écologique
Commune Seine-Port (77)
Ecosphère, 2009 - Fond © géoportail 2003
5 - IMPACTS PREVISIBLES DU PROJET ET PROPOSITION DE MESURES
5.1 - Principales caractéristiques du projet
Pour mettre en place une recirculation de l’eau au sein de la gravière Sud (conditions
dynamiques), l’eau serait pompée dans la gravière Sud et rejetée en Seine à proximité
immédiate. Un essai de 2 mois aurait lieu en hiver en période de hautes eaux et un autre en
été en période de basses eaux.
Pour que l’impact du pompage soit significatif, il faut renouveler au moins 5 à 6 fois le
volume d’eau de la gravière. Il faut en conséquence prévoir un pompage en continu durant 2
mois à un débit de 400 m3/h.
Durant ces périodes de pompage, un suivi de qualité d’eau sera mis en place. Il permettra de
suivre l’évolution de la qualité des eaux et d’évaluer le pouvoir épurateur de la gravière Sud
lors du pompage.
Schéma de fonctionnement hydrologique de la gravière Sud durant l’étude
Source : EAU & FORCE, 2009.
Le pompage de la nappe et les mesures des niveaux d’eau nécessitent la mise en place de
différents dispositifs (permanents ou temporaires) :
•
Dispositif de pompage : deux pompes submersibles d’un débit de 200 m3/h
chacune seront installées sur des flotteurs et maintenues en position dans la gravière
sud au moyen d’un câble en acier inox tendu transversalement au dessus du plan
d’eau. Depuis chacune de ces deux pompes, un tuyau de refoulement (DN 200 mm
maximum) permettra le rejet en Seine ;
•
Mesures de niveau d’eau en continu : trois sondes de niveau autoalimentées
seront installées durant 2 mois au niveau de la Seine, de la nappe de Champigny et
de la gravière Sud. Une échelle limnimétrique sera également installée dans la
gravière sud ;
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
66
Décembre 2009
•
Alimentation électrique du système de pompage : un câble électrique sera tiré
depuis un branchement provisoire prés de la station d’épuration de Seine-Port, le
long du chemin d’accès aux gravières. Ce câble sera porté par des poteaux en bois
de 6 m de hauteur (environ 30 madriers sur une longueur de 900 mètres). Chaque
madrier sera maintenu par un petit massif en béton simplement posé sur le sol.
Ces structures temporaires facilement démontables permettront de restituer ce site
dans son état actuel et ne correspondent pas à des constructions. Pour sécuriser
le système d’alimentation (câble et poteaux), un balisage informatif sera mis en place
sur certains poteaux. Sur les extrémités du câble, un accompagnement de descente
est prévu (gouttière métallique de renfort).
Schéma du dispositif de pompage
Source : EAU & FORCE, 2009.
La mise en place de ces différents équipements nécessitera peut-être l’élargissement des
voies d’accès pour le passage des engins. Aucun défrichage ne sera nécessaire pour
l’installation des différentes infrastructures.
De manière générale, toutes les dispositions nécessaires seront prises pour limiter au
maximum l’impact du projet sur le milieu naturel. La mise en place des équipements
nécessaires à la réalisation de cette étude sera bien sûr provisoire et réversible. Le terrain
sera restitué en état après les 2 phases d’essai de pompage, soit au bout d’un an.
5.2 - Impacts potentiels du projet et proposition de mesures
Compte tenu de la localisation des infrastructures prévues, il apparaît que l’ensemble des
aménagements pressentis se situent sur la zone d’implantation possible sous réserve
de précautions (chemin longeant le plan d’eau nord) et sur la zone sans enjeu
écologique particulier (dalle et boisements aux abords du plan d’eau sud).
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
67
Décembre 2009
Différents impacts potentiels peuvent toutefois être mis en évidence :
•
risque de destruction ponctuelle d’espèces végétales remarquables et/ou
protégées lors de la phase d’installation des différentes infrastructures [Orobanche
pourpre (rare et protégée en Ile-de-France), Gaillet de Paris (rare) et Epipactis brunrouge (assez rare) notamment]. Cet impact sera toutefois limité, l’emprise des
travaux l’étant également ;
•
risque de dégradation ponctuelle d’habitats d’intérêt écologique (pelouses et
prés sablo-calcicoles notamment). L’emprise des travaux étant très limitée, ce
risque l’est également. Toutefois, l’installation d’une canalisation au Nord de la
gravière Sud peut entraîner la destruction d’habitats sensibles (passage d’engins,
dépôts de déchets y compris les déchets verts issus d’éventuels débroussaillages).
Dans ce secteur, on veillera tout particulièrement à la préservation des
pelouses sablo-calcicoles (cf. carte 2) ;
•
risque de destructions involontaire d’espèces ou de dégradation ponctuelle
d’habitats d’espèces animales remarquables et/ou protégées en Ile-de-France
dont le Lézard des murailles (protégé national), la Grenouille rieuse (protégée
nationale), l’Oedipode turquoise (protégé régional) et l’Azuré des Coronilles (rare,
protégé et déterminant de ZNIEFF en Ile-de-France). Comme précédemment,
l’emprise des travaux étant très limitée, ce risque l’est également ;
•
risque de rabattement de la nappe aquifère, notamment aux abords immédiats du
plan d’eau Sud (le caractère drainant du substrat limite le risque de perturbation du
niveau de la nappe sur les secteurs les plus éloignés).
En ce qui concerne l’impact du pompage sur le niveau des eaux de la gravière Sud, celui-ci
sera, a priori, très limité étant donné qu’il entrainera un abaissement d’environ 20 à 25 cm
équivalent aux variations naturelles du niveau du plan d’eau (EAUX & FORCE, 2009).
Concernant l’impact lié à l’acheminement du matériel de pompage, celui-ci étant léger,
l’impact sur les écosystèmes sera, a priori, très limité. Le passage du câble électrique
provisoire en aérien évitera tout impact sur les pelouses sablo-calcicoles. Il
empruntera le tracé du chemin contournant la gravière Nord.
Il est enfin important de noter qu’aucun défrichage ne sera nécessaire et que la zone où
est présente la Cardamine impatiente (espèce végétale protégée présente sur le
domaine) ne sera pas touchée, la conduite de refoulement passant bien plus au sud.
Compte tenu de ces premiers éléments et sous réserve d’une vérification préalable des
impacts directs et indirects (en particulier hydrauliques et hydrogéologiques), le projet de
réalimentation de la nappe aquifère n’apparaît pas incompatible avec la préservation
de la faune et de la flore du site.
Même si les impacts du projet sur la faune et la flore paraissent d’ores et déjà limités,
certaines mesures particulières devront être prises afin de garantir la préservation de la
faune et de la flore remarquable du site :
• prise en compte des localisations d’habitats et d’espèces remarquables lors de la
phase travaux ;
• éventuels défrichements à proscrire en période de nidification (éviter la période
comprise entre mi-mars et mi-juillet) ;
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• surveillance et maintien des débits hydrauliques (contrôle de la hauteur de la nappe
aux abords de l’étang, maintien d’un débit d’étiage minimal dans le plan d’eau sud,
etc.) ;
• restauration des éventuels espaces naturels dégradés, notamment les milieux
humides liées aux plans d’eau (végétation hélophytique des berges, Aulnaie-saulaie,
etc.) et les pelouses sablo-calcaricoles aux abords;
• mise en place d’une surveillance écologique du chantier.
En conclusion, les impacts du projet seront a priori limités voire nuls sous réserve de
la prise en compte des mesures préconisées ci-dessus.
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Écosphère – Etude d’impact écologique
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6 - ANALYSE DES IMPACTS DU PROJET SUR LES ESPECES PROTEGEES
L’ensemble des espèces végétales et animales protégées recensées sur l’emprise du projet
et aux abords sont présentées ci-après. Une analyse est faite afin d’apprécier celles qui sont
potentiellement impactées par le projet et nécessitent par conséquent une attention
particulière ainsi qu’une éventuelle demande de dérogation de destruction, compte tenu de
l’évolution récente de la réglementation sur les espèces animales protégées :
•
Arrêtés du 23 avril 2007 concernant les mammifères, les insectes et les
mollusques protégés ;
•
Arrêté du 3 mai 2007 concernant les oiseaux protégés ;
•
Arrêté du 19 novembre 2007 concernant les reptiles et amphibiens protégés.
Espèces protégées
(statut en IdF)
Impacts lors des travaux
Impacts après travaux
Mesures proposées
Flore
Aucune espèce
protégée recensée
-
-
-
Aucun impact (infrastructures
temporaires et très
localisées).
Prise en compte de la localisation
des espèces remarquables lors
de l’installation des différents
éléments.
Oiseaux
La plupart des oiseaux
Pas de destruction d’œufs, de
recensés sur le site
nids ou d’individus dans la
sont protégés en
mesure où aucun travaux de
France sauf les
défrichement ne sera réalisé.
chassables
Mammifères
8 espèces protégées
en France dont 6
Pas de destruction d’habitats
Chauves-souris
ou d’individus dans la mesure
(également inscrites à
où aucun travaux de
l’annexe 4 de la directive défrichement ne sera réalisé.
« Habitats »)
Aucun impact (infrastructures
temporaires et très
localisées).
-
Amphibiens et reptiles
1 espèce protégée en
France au titre des
individus et de leurs
habitats (cf. Art.2 de
l’arrêté du 19 nov.
2007) : le Lézard des
murailles (TC)
2 espèces protégées
au titre des individus
(cf. Art. 3 de l’arrêté du
19 nov. 2007) : l’Orvet
fragile (C) et la
Grenouille rieuse (INT).
Destruction possible
d’individus de certaines
espèces lors des travaux
(Lézard vert et Orvet
notamment).
Impacts globalement faibles
compte tenu du statut de
conservation non défavorable
des espèces concernées et
de la faible emprise des
travaux.
Aucun impact (infrastructures
temporaires et très
localisées).
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Écosphère – Etude d’impact écologique
Prise en compte de la localisation
des espèces remarquables lors
de l’installation des différents
éléments (notamment le Lézard
vert et l’Orvet fragile – cf. carte
4).
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Insectes
8 espèces protégées
en Ile-de-France : 4
Lépidoptères et 4
Orthopteroïdes
Destruction possible
d’individus ou dégradation
ponctuelle d’habitats de
certaines espèces lors des
travaux (Oedipode turquoise
et Azuré des Coronilles
notamment).
Impacts globalement faibles
compte tenu de la faible
emprise des travaux et des
effectifs important recensés
sur l’ensemble du site.
Aucun impact (infrastructures
temporaires et très
localisées).
Prise en compte de la localisation
des espèces remarquables lors
de l’installation des différents
éléments (notamment l’Oedipode
turquoise et l’Azuré des
Coronilles – cf. carte 4).
Au final, il apparaît donc que le projet ne nuit pas au maintien, dans un état de
conservation favorable, des populations des espèces protégées concernées.
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LEXIQUE ET
BIBLIOGRAPHIE
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Décembre 2009
Lexique
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nord de la France et des régions voisines - 3ème éd. Édition du patrimoine du Jardin Botanique
de Belgique, Meise, 1015 pp.
acidiphile ou acidophile se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement en
conditions stationnelles acides (sols et eaux) ; par extension, se dit de ces conditions
elles-mêmes
acidicline ou acidocline se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement en
conditions stationnelles assez acides (sols et eaux) ; par extension, se dit de ces
conditions elles-mêmes
adventice
plante étrangère à la flore indigène, persistant temporairement dans des milieux soumis
à l'influence humaine, en particulier dans les cultures
annuelle
(plante/espèce)
plante dont la totalité du cycle de végétation dure moins d'un an et qui est donc invisible
une partie de l'année
anthropique
qualifie les phénomènes qui sont provoqués ou entretenus par l'action consciente ou
inconsciente de l'homme
avifaune
ensemble des espèces d'oiseaux dans un espace donné
berme
bordure herbeuse entretenue d’une route ou d’un chemin
biocénose
ensemble des organismes vivants occupant un biotope donné ; une biocénose et son
biotope constituent un écosystème
biodiversité
terme synonyme avec "diversité biologique, c'est-à-dire "diversité du monde vivant" ;
classiquement on distingue trois niveaux de biodiversité : la diversité écosystémique
(diversité des milieux et biotopes), la diversité spécifique (diversité des espèces
vivantes) et la diversité intraspécifique (diversité génétique au sein d'une même espèce)
biologie (d'une espèce) description du cycle et du mode de vie d'une espèce indépendamment de son milieu
(voir écologie d'une espèce)
biotope
ensemble théorique des conditions physico-chimiques définissant un écosystème donné
bisannuelle
(plante/espèce)
plante dont le cycle de végétation complet s'étale sur deux années ; la floraison
intervient la deuxième année
calcaricole
qui se rencontre exclusivement sur des sols riches en calcaire
calcicole/ calciphile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal qui se rencontre préférentiellement sur
des sols riches en calcium ; par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
calcifuge
qui évite normalement les sols riches en calcium
caractéristique
(espèce)
espèce dont la fréquence est significativement plus élevée dans un groupement végétal
déterminé que dans tous les autres groupements
compagne (espèce)
espèce fréquente dans un groupement végétal donné, quoique non caractéristique
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cortège floristique
ensemble des espèces végétales d'une station, d'un site, d'une région géographique,
etc... suivant le contexte
dégradé (site,
groupement végétal...)
maltraité par une exploitation abusive (surpâturage, eutrophisation, pollution, etc...)
écologie (d'une espèce) rapports d'une espèce avec son milieu ; ensemble des conditions préférentielles de ce
milieu dans lequel se rencontre cette espèce (voir biologie d'une espèce)
écologie (sens général) science étudiant les relations des êtres vivants avec leur environnement et des êtres
vivants entre eux ; d'une manière générale, une approche écologique est celle qui vise à
saisir le fonctionnement du monde vivant
écosystème
système ouvert défini approximativement dans l'espace et dans le temps et modélisant
l'ensemble des relations des êtres vivants entre eux et des êtres vivants avec
l'environnement physico-chimique ; le concept est opérationnel à des échelles très
variables (ex.: forêt tropicale, mare temporaire, souche en décomposition ...)
écotype
à l'intérieur d'une espèce, ensemble de populations différenciées par la sélection
naturelle exercée par un ou plusieurs facteurs écologiques (ex : écotype aquatique d'une
plante amphibie)
édaphique
qui concerne les relations sol/plante
endémique
espèce qui ne se rencontre à l'état spontané qu'en une région restreinte, parfois avec
seulement quelques stations (ex : la Violette de Rouen est une endémique de la Basse
Vallée de la Seine)
entomofaune
insectes
espèce
unité fondamentale de la classification des êtres vivants, dénommée par un binôme
scientifique international composé d'un nom de genre suivi d'un nom d'espèce (ex :
Homo sapiens)
eutrophe
riche en éléments nutritifs permettant une forte activité biologique et par voie de
conséquence, non acide
flore
ensemble des espèces végétales rencontrées dans un espace donné (voir végétation)
formation végétale
type de végétation défini plus par sa physionomie que sa composition floristique (ex. :
prairie*, roselière*, friche*, lande*, etc...); ce terme renvoie en général à une description
moins fine de la végétation que celui de "groupement végétal"*
fourré
jeune peuplement forestier composé de brins de moins de 2,50 m de haut, dense et
difficilement pénétrable
friche
formation se développant spontanément sur un terrain abandonné depuis quelques
années
friche post-culturale
friche se développant sur un terrain antérieurement cultivé, après une ou quelques
années d'abandon
fruticée
formation végétale dense constituée par des arbustes et arbrisseaux souvent épineux
groupement végétal
voir phytocénose*
habitat
environnement physico-chimique et biologique dans lequel vit et se reproduit une espèce
herbacé
qui a la consistance souple et tendre de l'herbe ; on oppose en général les plantes
herbacées aux plantes ligneuses
herpétofaune
groupe comprenant l’ensemble des reptiles et des amphibiens
houppier
sommet d’un arbre ébranché
hygrophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal ayant besoin de fortes quantités d'eau
tout au long de son développement et croissant en conditions très humides (sol inondé
en permanence); par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
introduite
(espèce/plante)
espèce exotique apportée volontairement ou non par l'homme et n'appartenant pas à la
flore naturelle du territoire considéré
ligneux
formé de bois ou ayant la consistance du bois ; on oppose généralement les espèces
ligneuses (arbres, arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux) aux espèces herbacées
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manteau (forestier)
végétation linéaire essentiellement arbustive située en lisière de forêt
méso-eutrophe
catégorie trophique intermédiaire entre mésotrophe et eutrophe
méso-hygrophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement en
conditions hydriques intermédiaires entre mésophile (voir ce mot) et hygrophile (voir ce
mot) ; par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
méso-oligotrophe
catégorie trophique intermédiaire entre mésotrophe et oligotrophe
mésophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement en
conditions moyennes, en particulier d'humidité et de sécheresse ; par extension, se dit
de ces conditions elles-mêmes
mésotrophe
moyennement riche en éléments nutritifs, modérément acide et induisant une activité
biologique moyenne
méso-xérophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement en
conditions hydriques intermédiaires entre mésophile (voir ce mot) et xérophile (voir ce
mot) ; par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
messicole
espèce végétale annuelle dont le milieu préférentiel est le champ de céréales
mixte (boisement)
boisement composé d'un mélange de feuillus et de résineux
mosaïque
ensemble de communautés végétales, de peuplements et de sols différents, coexistant
en un lieu donné et étroitement imbriqués
naturalisée (espèce)
espèce exotique ayant trouvé chez nous des conditions favorables lui permettant de se
reproduire et de se maintenir spontanément (ex : le robinier)
neutrocline
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement dans des
milieux de pH proches de la neutralité ; par extension, se dit de ces conditions ellesmêmes
neutrophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant préférentiellement dans des
milieux de pH neutres (ni acides, ni basiques) ; par extension, se dit de ces conditions
elles-mêmes
nitrophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal croissant sur des sols riches en
composés azotés ; par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
oligotrophe
très pauvre en éléments nutritifs et ne permettant qu'une activité biologique réduite
ourlet (forestier)
végétation herbacée et/ou de sous-arbrisseaux se développant en lisière des forêts ou
des haies
pelouse
formation végétale basse, herbacée et fermée, dominée par les graminées. Les
pelouses se distinguent des prairies par le fait qu'elles sont situées sur des sols plus
pauvres en nutriments et qu'elles existent et se maintiennent souvent indépendamment
de l'action de l'homme (pas ou peu fertilisées - pas de fauchage – éventuellement un
pâturage extensif) en raison de conditions extrêmes de sol et de climat, ne permettant
pas le développement de ligneux
phytosociologie
étude scientifique des tendances naturelles que manifestent des espèces végétales
différentes à cohabiter ou au contraire à s'exclure ; étude des groupements végétaux ou
phytocénoses à l'aide de méthodes floristiques et statistiques, débouchant sur une
taxonomie
pionnier(ère)
1. relatif à une espèce ou un ensemble d'espèces aptes à coloniser des terrains nus
2. relatif à une espèce ou un ensemble d'espèces annonçant l'évolution future de la
végétation (ex : pionnière forestière dans une friche)
prairie
formation végétale herbacée, fermée et dense, dominée par les graminées et faisant
l'objet d'une gestion agricole par fauche ou pâturage
relictuelle (espèce)
espèce antérieurement plus répandue, témoignant de la disparition progressive de ses
conditions écologiques optimales
rudéral (ale, aux)
se dit d'une espèce ou d'une végétation caractéristique de terrains fortement
transformés par les activités humaines (décombres, jardins, friches industrielles, zones
de grande culture...)
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rudéralisé(e)
se dit d'un site fortement transformé par une activité humaine, présentant en général un
sol perturbé et eutrophe (voir ce mot)
sabulicole
se dit d’une espèce ou d’un habitat se développant dans le sable
sous-arbrisseau
arbrisseau de taille inférieure à 0,5 m (ex : bruyère, myrtille...)
spontané(e) (espèce/
végétation...)
qui croît à l'état sauvage dans le territoire considéré
station
1. étendue de terrain de superficie variable mais généralement modeste, où les
conditions physiques et biologiques sont relativement homogènes
2. site où croît une plante donnée
subspontané(e)
plante cultivée, échappée des jardins ou des cultures, croissant spontanément un certain
temps, mais ne se propageant pas en se mêlant à la flore indigène
succession végétale
1. suite de groupements végétaux se succédant spontanément au cours du temps en un
lieu donné ;
2. coexistence en un même lieu des différents stades d'évolution d'une même formation
végétale
taxon
unité quelconque de la classification des organismes vivants (classe, ordre, famille,
genre, espèce, sous-espèce, ...) ou des phytocénoses (classe, ordre, alliance,
association...)
thermophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal qui croît préférentiellement dans les sites
chauds (et généralement ensoleillés) ; par extension, se dit de ces conditions ellesmêmes
thérophyte
forme biologique des plantes dont le cycle de vie, depuis la germination de la graine
jusqu'à la maturation des semences dure moins d'un an
tonsure
partie rase et dénudée d’une pelouse (faciès pionnier)
ubiquiste
qui est présent partout à la fois
végétation
ensemble des phytocénoses* présentes dans un espace donné
vivace (plante/espèce)
plante dont le cycle de végétation dure plus de deux années
xérophile
se dit d'une plante ou d'un groupement végétal s'accommodant de conditions sèches ;
par extension, se dit de ces conditions elles-mêmes
zone humide
secteur où la nappe se trouve, au moins une partie de l'année, proche de la surface (audessus ou au-dessous) ; il en résulte des milieux aquatiques ou inondables
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Écosphère – Etude d’impact écologique
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Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
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ANNEXES
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ANNEXE 1 : Méthodologie
1. METHODOLOGIE COMMUNE AUX INVENTAIRES FLORISTIQUES ET FAUNISTIQUE
La chronologie des études phyto-écologique et faunistique est la même. Elle se décompose selon les
5 phases suivantes :
1. recherche bibliographique et enquête ;
2. analyse des documents cartographiques et photographiques ;
3. prospections de terrain ;
4. traitement et analyse des données recueillies ;
5. évaluation écologique du site et des habitats constitutifs.
‰ Recherche bibliographique et enquête
Parallèlement aux prospections de terrain, il est nécessaire de rassembler la documentation
disponible sur la flore et la faune afin d’évaluer le niveau de connaissance du site à expertiser. Pour
ce faire, une recherche bibliographique des publications récentes (postérieures à 1990) a été réalisée
ainsi qu’une synthèse des données disponibles auprès des principaux spécialistes locaux et de divers
organismes (associations, scientifiques, administrations…).
‰ Analyse des documents cartographiques et photographiques
Dans un premier temps, la reconnaissance du site à étudier se fait par l’intermédiaire des documents
cartographiques (carte IGN au 1/25000, cartes géologiques…) et photographiques (principalement les
missions IGN). Ceux-ci sont analysés afin d’apprécier la complexité du site et repérer les secteurs qui
apparaissent comme ayant potentiellement les plus fortes sensibilités écologiques (espaces pionniers,
milieux ouverts…). Cette analyse permet aussi d’évaluer la somme de travail à effectuer et les
périodes d’inventaires (ex : passage précoce nécessaire dans les boisements calcicoles ou les
substrats secs, plus tardif pour les zones humides…). Dans certains cas complexes, une pré-carte
d’occupation des sols est élaborée pour faciliter les investigations de terrain sur la base de la photointerprétation.
‰ Prospections de terrain
Il s’agit d’une phase essentielle. Tous les habitats reconnus lors de la phase précédente ont été
prospectés de façon systématique, de manière à couvrir les différentes conditions écologiques
stationnelles et tous les types de végétation. L’ensemble du site d’étude (environ 20 ha) a été
parcouru ainsi que ses abords, en ayant une attention plus particulière pour les habitats présumés
sensibles (boisements alluviaux, friches, ourlets…). Au fur et à mesure des prospections, une liste des
espèces a été dressée en prenant soin de localiser les plus remarquables sur un fond de plan ou une
photographie (à partir du niveau de rareté « assez rare » pour la flore et « assez commun » pour la
faune). Les différents habitats rencontrés ont aussi été listés et leur niveau de définition a été affiné
par rapport à celui établi lors de l’analyse des documents cartographiques et photographiques.
‰ Traitement et analyse des données recueillies
Les listes d’espèces et d’habitats établies lors des prospections de terrain ont ensuite été traitées et
analysées. Les groupes écologiques mis en évidence servent de base à la description des habitats.
Une carte de ceux-ci a alors été dressée, en vaillant à coller au plus près de la réalité de terrain.
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‰ Évaluation écologique du site et des habitats constitutifs
Le recoupement des cartes des habitats et de localisation des espèces remarquables, l’agencement
des groupes écologiques au sein des habitats et d’autres critères qui sont définis ci-après, permettent
d’évaluer le niveau de valeur écologique du site et des unités constitutives.
2. METHODOLOGIE DE L'INVENTAIRE PHYTO-ECOLOGIQUE
‰ Recueil des données
La zone d’étude a été prospectée les 24 avril, 2 juin et 24 août 2009.
L'étude qualitative a consisté à dresser une liste des espèces végétales vasculaires en recherchant
plus particulièrement les espèces remarquables lesquelles permettent d’appréhender la valeur
floristique de la zone d’étude, de définir et de hiérarchiser les secteurs d’intérêt écologique (cf. annexe
2).
Les espèces ont été identifiées à l'aide de la flore de LAMBINON & al. (2004).
Le niveau taxonomique retenu est la sous-espèce (subsp.) quand il existe, car les sous-espèces ont
été ou sont susceptibles de devenir des espèces à part entière ; d'autre part, elles sont le plus souvent
discriminantes au plan des conditions écologiques ; cependant dans le corps du texte, on ne rappelle
pas systématiquement "espèces ou sous-espèces", le mot "espèces" englobant les deux types de
taxons.
La nomenclature utilisée est celle de l’Index synonymique de la flore de France de KERGUELEN, M.
1997.
‰ Traitement des données
Toutes les unités de végétation reconnues ont été échantillonnées de manière qualitative. Les
espèces végétales ont été classées en groupes écologiques suivant nos connaissances et la
littérature (BOURNERIAS & al. 2001, JULVE 1993). Les unités de végétation ont été analysées en
fonction des espèces qu’elles abritent et en essayant de les rattacher à des formations déjà décrites
dans la littérature avec toutefois une adaptation par rapport au site étudié.
3. METHODOLOGIE DE L'INVENTAIRE FAUNISTIQUE
3.1. Principes généraux
L'étude de la faune porte sur sept groupes faunistiques (Oiseaux, en particulier les espèces
nicheuses, Mammifères – dont les chauves-souris –, Amphibiens, Reptiles, Odonates, Lépidoptères
Rhopalocères et Orthoptères). Ces groupes sont habituellement retenus dans l'étude des milieux ; ils
comprennent en effet certaines espèces qui sont de bons indicateurs de la valeur écologique et de
bons supports pour la prise en compte des problèmes faunistiques. Ceci tient à leur sensibilité vis-àvis des activités humaines.
En particulier, les Oiseaux sont considérés comme de bons indicateurs écologiques et permettent
d'appréhender la valeur et la complexité des écosystèmes (cf. BLONDEL, 1973). Néanmoins, seules les
espèces nicheuses permettent d'effectuer un diagnostic efficace car durant la période de reproduction,
des relations de territorialité stables lient étroitement les oiseaux à leurs biotopes.
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3.2. Méthodologie de l'étude faunistique
L'étude faunistique a consisté pour l’ensemble des groupes précités en une étude
bibliographique, un recueil de données et une série de prospections de terrain menées sur
l’ensemble du site d’étude (environ 20 ha). Les conditions météorologiques ont dans l’ensemble
été correctes, l’année 2009 ayant été assez favorable aux insectes.
On considèrera les résultats des inventaires comme étant suffisants pour émettre un diagnostic précis
quant aux enjeux faunistiques existant sur le site d’étude.
1. Les recherches bibliographiques : elles ont principalement consisté à prendre en compte les
informations récoltées lors de différentes études (ÉCOSPHERE, 1997 & 2008), si celles-ci étaient
encore d’actualité ou pouvaient être utilisées pour comparaison avec la situation actuelle.
2. Les prospections de terrain de 2009 : trois passages ont été effectués les 24 avril, 2 juin et 13
août 2009 afin de prospecter l’ensemble des habitats.
Les résultats des prospections demeurent toutefois partiels concernant les mammifères (notamment
les micromammifères qui n’ont pas été spécifiquement étudiés du fait des méthodes relativement
lourdes à mettre en œuvre).
3.2.1.
L’inventaire des Oiseaux
Les trois étapes de l’étude ont permis d'établir un inventaire qualitatif et quantitatif des oiseaux
fréquentant le site et ses abords (cf. annexe 3), en distinguant :
1. les oiseaux nicheurs sur le site ;
2. les oiseaux nicheurs aux abords ;
3. les oiseaux non nicheurs (estivants, migrateurs, hivernants…) observés sur le site et à ses
abords immédiats.
Cet inventaire ornithologique repose à la fois sur les résultats de prospections effectuées en 2009 et
sur ceux obtenus à l’issue de l’étude effectuée en 1997. Les espèces ont été recensées par diverses
techniques (points d’écoute, observations fixes ou itinérantes…) sans qu’une méthode soit
particulièrement privilégiée.
Compte tenu des efforts de prospections et des connaissances regroupées, on peut estimer
l’inventaire de l'avifaune comme proche de l’exhaustivité, en particulier en ce qui concerne les oiseaux
nicheurs lors du printemps 2009.
3.2.2.
L’inventaire des autres groupes faunistiques
Pour les groupes suivants, les listes d’espèces ont été constituées sur la base d’informations
bibliographiques (étude Écosphère, 1997) et des prospections effectuées en 2009. Les résultats
apparaissent en annexe 5. Des espèces uniquement observées aux proches abords de l’actuel site
d’étude y sont comptabilisées, leur localisation étant alors systématiquement précisée.
1. Les Mammifères terrestres : ils ont fait l’objet d’un inventaire général (observations directes,
repérage des traces : terriers, empreintes, reliefs de repas, fèces...). Les micromammifères
n’ont pas été étudiés spécifiquement compte tenu des moyens assez lourds à mettre en
œuvre. La liste des mammifères demeure donc partielle.
2. Les Chiroptères : une soirée de prospection spécifique à l’aide de détecteurs ultrasons a été
effectuée le 13 août 2009. L’ensemble du site a été parcouru à pied ou en voiture, en insistant
sur les milieux a priori les plus favorables aux contacts acoustiques (milieux aquatiques,
lisières, chemins). Trois types de matériels ont été utilisés par deux personnes au cours de la
nuit :
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-
les Petterson D1000 et D240x qui fonctionnent en hétérodynage et expansion de temps,
permettent d’identifier les espèces avec un bon degré de précision. Il ont été employés
sur tout le site ;
le système Anabat, qui permet des enregistrements en continu mais avec un degré de
précision moindre, a été utilisé pour caractériser l’intensité des mouvements de
Chiroptères en lisière du bois de Sainte-Assise. Les deux appareils utilisés au cours de la
soirée ont été placés en moitié sud à proximité du plan d’eau de carrière qui sera impacté.
Les sonagrammes enregistrés durant les phases de terrain ont été analysés à l’aide des
logiciels Batsound 3.3 et Analook, qui permettent la visualisation et l’interprétation des
ultrasons.
3. Les Amphibiens et les Reptiles : les
amphibiens ont été recherchés aux
abords des plans d’eau et au niveau des
ornières ponctuellement présentes sur
certains chemins. Les reptiles ont été
recherchés en lisière des fourrés et
boisements, sur les berges, sous les
abris potentiels que constituent les
planches, tôles, bâches plastiques,
souches… Trois plaques reptiles ont été
déposées en avril à l’angle nord-ouest du
bois de Sainte-Assise au sein de
mosaïques de pelouses, de prés et de
fourrés
calcaricoles.
Elles
sont
constituées par des bandes de
caoutchouc noir.
Plaque reptile
(photo prise sur site)
N. FLAMANT - ECOSPHERE
Elles sont été posées de telle sorte qu’elles soient mi ombragées et mi ensoleillées et qu’elles
se trouvent en lisière d’un roncier, d’un fourré ou du bois de Sainte-Assise. Ces plaques
présentent la particularité d’attirer les reptiles du fait de l’accumulation de chaleur solaire
durant la journée ensuite restituée durant les périodes plus fraiches (nuit, soirée, matin). Elles
servent par conséquent aux reptiles à la fois de refuges et de gîtes assurant leur
réchauffement. Elles ont été soulevées à chaque passage sur le site.
4. Les Odonates : ce groupe a fait l’objet de prospections autour des plans d’eau de gravière et
des milieux terrestres de maturation environnants, qui ont permis de dresser une liste
relativement complète du fait des dates d’inventaire choisies. Si besoin, les exemplaires ont
été capturés au filet pour identification puis relâchés sur place.
5. Les Lépidoptères Rhopalocères : ce groupe a fait l’objet d’inventaires en 2009 sur l’ensemble
du secteur. Comme pour les Odonates, les exemplaires ont été capturés en tant que de
besoin, identifiés et relâchés sur place. L’ensemble des relevés permet de dresser une liste
que l’on considèrera cependant comme partielle.
6. Les Orthoptères : l’inventaire est qualifié de partiel étant donné l’unique passage en saison
optimale : 13 août 2009. L’ensemble des secteurs a été prospecté. Les identifications ont été
effectuées grâce à l’écoute de la stridulation (éventuellement à l’aide d’un détecteur ultrasons)
et à l’aide d’un filet fauchoir (captures / relâchers).
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4.
APPRECIATION DE LA VALEUR ECOLOGIQUE
Les inventaires floristiques et avifaunistiques débouchent sur une estimation de la valeur
écologique. Pour juger de l'intérêt écologique des milieux naturels, deux catégories de critères
peuvent être utilisées : les critères définis par des seuils et ceux répondant à une approche qualitative.
Les uns comme les autres peuvent être appliqués à un habitat (alliance phytosociologique ou unité de
la typologie européenne "Corine biotope" par exemple), aux espèces présentes ou à d'autres
éléments (ensembles complexes d'habitats, axes préférentiels dans le déplacement des animaux...).
Trois éléments nous ont permis de définir par croisement la valeur écologique globale :
•
•
la valeur floristique ;
•
la valeur faunistique.
les valeurs des habitats, évaluées à partir de leur rareté et de paramètres qualitatifs tels
que l'ancienneté, la plus ou moins grande proximité d'habitats analogues, le degré
d'artificialisation...
4.1. Valeur floristique
La valeur floristique est fondée sur le degré de rareté régionale des espèces inventoriées. Écosphère
dispose à cet effet d'un fichier de rareté sur les 1500 espèces connues en Île-de-France (environ). Sa
dernière mise à jour date d’avril 2008.
Afin de quantifier la valeur floristique des formations, on a attribué des points suivant le barème cidessous :
Statut de rareté ou de protection
Barème
Protégée régionale ou
PR ou PN
16
nationale
TR
très rare
8
R
rare
4
AR
assez rare
2
AC
assez commune
1
C
commune
0
TC
très commune
0
*
non spontanée
0
Pour chaque formation végétale on additionne les points floristiques obtenus. On applique ensuite le
barème suivant établi de façon empirique à partir de plusieurs dizaines d'études réalisées dans le
Bassin parisien :
Nombre de points obtenus
0à3
4à7
8 à 15
16 à 31
32 à 63
64 et plus
Valeur floristique
faible
moyenne
assez forte
forte
très forte
exceptionnelle
4.2. Valeur écologique des formations végétales
Les habitats pris en considération correspondent à des alliances ou des associations
phytosociologiques ou à des unités moins fines (ordres et classes phytosociologiques, regroupement
d'alliances végétales), en se référant à la Directive Communautaire "Habitat (n° 92/43/C.E.E.) et aux
Cahiers d’Habitats Natura 2000.
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Deux paramètres sont pris en compte pour l'évaluation de l'intérêt écologique des habitats :
•
la rareté du type d'habitat analysé en Ile-de-France voire en France ;
•
les paramètres qualitatifs tels que l'ancienneté, la plus ou moins grande proximité
d'habitats analogues, le degré d'artificialisation...
4.2.1.
Rareté des habitats
La rareté est estimée au niveau de la région Ile-de-France à partir des données bibliographiques
disponibles et de notre connaissance de la répartition des formations végétales de cette région.
4.2.2.
Paramètres qualitatifs
En complément de l’évaluation de la rareté des habitats, la valeur écologique des formations
végétales est estimée à partir de paramètres qualitatifs tels que :
•
l'originalité des conditions écologiques (sol, eau, pente...) : plus les conditions géologiques,
pédologiques, topographiques, hydrauliques... sont particulières et rarement rencontrées
dans la région, plus les chances de découvrir des espèces végétales ou animales peu
fréquentes augmentent ;
•
la proximité de formations analogues : plus une formation est isolée, plus sa valeur relative
est grande (cette notion ne vaut que pour des habitats peu dégradés) ;
•
l'ancienneté d'une formation lorsque des données sont disponibles. Ainsi une vieille
Chênaie sera considérée comme potentiellement beaucoup plus riche sur le plan
écologique qu'une jeune chênaie de même nature, une lande ou une prairie permanente
ancienne qu'une culture ou qu'une friche récente ;
•
la vulnérabilité des groupements végétaux compte tenu de leur état de conservation et des
perturbations dont elles font l’objet ;
•
l'artificialisation ou degré d'éloignement de l'état naturel (opposition entre des formations à
évolution spontanée et des formations plus ou moins perturbées ou créées par
l'homme).Trois catégories de critères sont prises en compte afin d'apprécier le degré
d'artificialisation d'une formation végétale :
ƒ
la flore : on distingue dans la flore d'un site, des espèces spontanées (ou
indigènes) et des espèces dont la présence est due à l'homme ; parmi celles-ci, on
distingue des espèces naturalisées, c'est-à-dire d'origine exotique mais qui se
comportent comme si elles appartenaient à la flore régionale, des espèces
subspontanées (échappées des jardins ou cultures) et des espèces directement
plantées ou cultivées. On considère que les espèces non autochtones (=
allochtones) traduisent une certaine artificialisation de la formation.
ƒ
le substrat (sol ou eau) : un sol peut subir différents types d'altération d'origine
humaine (anthropisation) soit physiques (tassement, sols remués, destruction totale
par décapage...) soit chimiques (eutrophisation en particulier par les nitrates,
pesticides divers...) ; de même les eaux peuvent être altérées par des polluants
physiques (turbidité) ou chimiques (eutrophisation et polluants variés).
ƒ
l'exploitation : les principaux types d'exploitation sont ceux de l'agriculture et
de la sylviculture, mais on peut aussi considérer les entretiens plus ou moins
réguliers ; lorsque l'exploitation se traduit par une pression forte et constante sur le
milieu, elle est dite intensive (labours, pâturages intensifs, gazons, populiculture
industrielle, désherbage, fumure...) ; si elle se cantonne à des interventions
modérées ou peu fréquentes, elle est extensive (fauche annuelle, sylviculture,
pâturages extensifs, entretien léger des bermes...).
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4.3. Valeur faunistique
L'étude faunistique a porté sur 7 groupes [Oiseaux, Mammifères (dont Chiroptères), Amphibiens,
Reptiles, Odonates, Lépidoptères Rhopalocères et Orthoptères].
Pour les Vertébrés, la valeur faunistique intègre des paramètres écologiques d'une échelle en
général supérieure à celle de la valeur phyto-écologique. Cette valeur sera avant tout fonction de la
structure et de l'agencement des habitats (ces derniers associent souvent plusieurs groupements
végétaux complémentaires). Les Invertébrés occupent une position intermédiaire.
La méthode d'évaluation, adaptée à l'avifaune nicheuse est présentée ci-après. Elle tient compte de la
rareté des espèces et de la diversité, mais ne prend pas en compte le statut de protection des
espèces. En effet, contrairement à la flore ou parfois à l'entomofaune pour lesquels les listes
d'espèces protégées prennent en compte la rareté des taxons, les listes nationales de Vertébrés
protégés (oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) n'ont pas toutes été établies pour protéger les
espèces particulièrement rares, mais ont pour objet principal d'interdire la chasse et la capture des
espèces non gibier, y compris des espèces très communes pour lesquelles il n'existe aucune menace
sur les populations (ex. : le Rougegorge familier). En ce qui concerne les oiseaux, ces listes ne sont
donc pas utilisables pour l'évaluation faunistique.
Pour tous les groupes, la valeur intègre par contre la notion d’espèces déterminantes de ZNIEFF en
région Île-de-France, incluse dans le statut de rareté des espèces – les espèces les plus
remarquables étant généralement déterminantes de ZNIEFF.
Au final, la valeur faunistique est déterminée pour un site ou un habitat par le groupe
atteignant a priori la valeur la plus élevée. La valeur de chaque groupe n’est jamais cumulée.
•
La valeur avifaunistique
Le tableau ci-dessous permet de définir le niveau de valeur avifaunistique en période de nidification.
NIVEAU EXCEPTIONNEL
Reproduction d'au moins 4 espèces très rares ou 8 espèces rares ;
Importance internationale pour la migration et/ou l'hivernage de deux espèces ou plus ;
Reproduction d'au moins 6 espèces citées à l'Annexe 1 de la directive communautaire "Oiseaux" CEE 79/409.
NIVEAU TRES FORT
Reproduction d'au moins 2 espèces très rares ou 4 espèces rares ;
Importance internationale pour la migration et/ou l'hivernage d'une espèce ;
Reproduction d'au moins 3 espèces citées à l'Annexe 1 de la directive communautaire "Oiseaux" CEE 79/409.
NIVEAU FORT
Reproduction d'une espèce TR ou de 2 R ou de 4 AR ;
Importance nationale pour la migration et/ou l'hivernage.
Reproduction de 2 espèces citées à l'Annexe 1 de la directive communautaire "Oiseaux" CEE 79/409.
NIVEAU ASSEZ FORT
Reproduction d'une espèce R ou de 2 AR ;
Importance régionale pour la migration et/ou l'hivernage ;
Zone de gagnage préférentielle pour des espèces remarquables ;
Présence d'au moins 5 % de la population régionale d'une espèce.
Reproduction de 1 espèce citée à l'Annexe 1 de la directive communautaire "Oiseaux" CEE 79/409.
NIVEAUX MOYEN A FAIBLE
Il s'agit de tous les autres cas; cependant, on distinguera un niveau moyen pour des milieux accueillant un
grand nombre d'espèces nicheuses (forte diversité spécifique) de ceux qui n'en accueillent que quelques-unes.
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Pour les autres groupes de Vertébrés, l’évaluation de la valeur s’inspire de cet exemple et est
également fondée sur :
Î
la rareté des espèces reproductrices présentes ;
Î
le rôle fonctionnel relatif des habitats et secteurs pour les espèces peu fréquentes : une zone
peut être primordiale (secteurs de gîtes pour les mammifères, etc...) ou secondaire (zones de
gagnage, abris temporaires...). Certains espaces peuvent en outre avoir des fonctions
spécifiques comme les places de brame pour le Cerf ;
Î
et s’il y a lieu, la localisation du site sur des voies de passage (mammifères, amphibiens).
•
La valeur batrachologique
Le tableau ci-après permet de définir le niveau de valeur batrachologique.
Valeur du site
Faible
Moyenne
Assez forte
Forte
Commun et
Très Commun
1 à 4 espèces
(faibles
populations)
Degrés de rareté des Amphibiens
Assez Rare
et/ou
Assez Commun
Rare
déterminant
de ZNIEFF
1 espèce (faible
population)
1 espèce
au moins 1
(population
espèce avec
1 espèce
importante) ou 2 à
des populations
3 espèces (faibles
importantes
populations)
4 espèces
2 à 3 espèces
1 espèce
2 espèces
Très forte
Exceptionnelle
•
Très Rare
1 espèce
1 espèce et (1 R
ou 2 AR)
2 espèces
La valeur entomologique
Le tableau ci-dessous permet de définir un niveau de valeur pour les Insectes (Odonates,
Lépidoptères, Orthoptères…) :
Valeur du site
Faible
Moyenne
Assez forte
Forte
Très forte
Exceptionnelle
Commune
1 à 9 espèces
10 espèces et plus
Degrés de rareté des espèces
Peu Commune
Rare
1 espèce
2 à 4 espèces
5 à 7 espèces
1 espèce
8 espèces et plus
2 à 4 espèces
5 à 7 espèces
8 espèces et plus
Protégée Nationale
1 espèce
2 espèces et plus
Pour les Insectes, l’appréciation de la valeur faunistique tient compte de la présence ou de l'absence
d'espèces protégées ainsi que sur celle d'espèces connues pour leur faible fréquence régionale :
espèces très rares, rares (déterminantes de ZNIEFF).
4.4. Evaluation finale de la valeur écologique globale
La valeur patrimoniale globale des différents habitats naturels, semi-naturels ou artificialisés reconnus
sur le site est évaluée à partir de tous les critères présentés dans les chapitres précédents (intérêt
floristique, intérêt écologique des habitats et intérêt faunistique).
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
89
Décembre 2009
De manière générale, la valeur écologique globale reprend la valeur floristique ou faunistique la plus
forte. Une pondération peut être appliquée dans l'évaluation globale en fonction des critères liés aux
formations végétales (rareté, originalité, degré d'artificialisation, menaces...).
Au final, ces données permettent d'une part d'évaluer synthétiquement les milieux selon un gradient
de valeur (exceptionnelle, très forte, forte, assez forte, moyenne, faible), d'autre part de justifier ce
classement et de le traduire sous forme cartographique.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
90
Décembre 2009
ANNEXE 2 : Flore
Liste des plantes vasculaires recensées sur le site
REFERENCES :
Fichier réalisé par G. ARNAL & al.. Il a été établi sur 107 sites (1 site = plus de 200 espèces et moins de 10 km2 en moyenne) et environ 30 000 données
(actualisation des raretés le 11 novembre 1994) - version d'avril 2000
SOURCES DES DONNEES
1
1997 : ECOSPHERE, 1997. Demande d'autorisation d'exploitation de carrière. Commune de Seine-port (77) - Etude d'impact écologique - Etat inital. SAGED. 45 p.
2
2006 & 2008 : CBNBP in Base de données CBNBP (listes partielles)
2009 : prospections terrains du 24 avril, 2 juin & 28 août 2009
3
L E G E N D E
TC
C
AC
AR
R
TR
très commune
commune
assez commune
assez rare
rare
très rare
NRR
non revue récemment dans la région
SNA
subspontanée, naturalisée, adventice
I?
indigène mais parfois subspontanée
P
z
plantée, cultivée
déterminante de ZNIEFF en Ile-de-France
PR
protégée régionalement
PN
protégée nationalement
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
91
Décembre 2009
(plus de 55 sites)
(de 27 à 54 sites)
(de 11 à 26 sites)
(de 5 à 10 sites)
(de 2 à 4 sites)
(1 site)
s.l. : nom français de l'espèce au sens large
aggr.: groupe de "petites espèces" réunies sous le même binôme
gr. : groupe d'espèces
M : taxon identifié sûrement mais encore méconnu dans la région considérée, rareté probablement surévaluée
-:?
NOMENCLATURE UTILISEE
Index synonymique de la flore de France (+ compléments et corrections) de KERGUELEN, M., 1993 & 1994
Nombre total d'espèces (depuis 1997) : 343
Nombre d'espèces vues récemment (depuis 2006) : 301
dont :
Données collectées depuis 1997
Nb
PR
z
non revues récemment
très rares
rares
assez rares
assez communes
communes
très communes
subspontanées, naturalisées, adventices
plantées, cultivées
indéterminées
Total
0
0
5
15
48
68
171
23
12
1
343
0
0
1
1
0
2
0
0
3
1
0
4
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Données postérieures à 2005
CBNBP (2006) + CBNBP (2008) + ECOSPHERE (2009)
non revues récemment
très rares
rares
assez rares
assez communes
communes
très communes
subspontanées, naturalisées, adventices
plantées, cultivées
indéterminées
Total
92
Décembre 2009
Nb
PR
z
0
0
4
10
38
62
159
19
8
1
301
0
0
1
1
0
2
0
0
3
1
0
4
NOM SCIENTIFIQUE
Acer campestre
Acer platanoides
Acer pseudoplatanus
Achillea millefolium subsp. millefolium
Acinos arvensis
Aegopodium podagraria
Aethusa cynapium subsp. cynapium
Agrimonia eupatoria
Agrostis capillaris subsp. capillaris
Agrostis gigantea
Ailanthus altissima
Ajuga genevensis
Alcea rosea
Alliaria petiolata
Allium oleraceum
Alnus glutinosa
Alyssum alyssoides
Anacamptis pyramidalis
Anagallis arvensis
Anchusa arvensis
Angelica sylvestris
Anthoxanthum odoratum subsp. odoratum
Anthriscus sylvestris
Aphanes arvensis
Arabidopsis thaliana
Arabis glabra (=Turritis glabra)
Arabis hirsuta
Arenaria serpyllifolia/leptoclados
Aristolochia clematitis
NOM FRANCAIS
Erable champêtre
Erable plane
Erable sycomore
Achillée millefeuille
Calament acinos
Herbe aux goutteux
Petite ciguë
Aigremoine eupatoire
Agrostis commun
Agrostis géant
Ailante glanduleux
Bugle de Genève
Rose trémière
Alliaire officinale
Ail des champs
Aulne glutineux
Alysson à calice persistant
Orchis pyramidal
Mouron rouge
Buglosse des champs
Angélique sauvage
Flouve odorante
Cerfeuil sauvage
Aphane des champs
Arabette de Thalius
Tourette glabre
Arabette hérissée
Sabline à feuilles de serpolet gr.
Aristoloche clématite
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
TC
TC
TC
TC
AC
AR
AC
TC
TC
AC
AC
AC
P
TC
AC
TC
AR
AC
TC
C
TC
TC
TC
C
C
R
C
TC
AC
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Décembre 2009
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
x
x
x
x
x
x
SNA
SNA
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x
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x
SNA
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x
Z
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Armeria arenaria subp. arenaria
Arrhenatherum elatius subsp. elatius
Artemisia verlotiorum
Artemisia vulgaris
Arum maculatum
Asparagus officinalis subsp. officinalis
Astragalus glycyphyllos
Bellis perennis
Betula pendula
Bidens tripartita
Brachypodium pinnatum
Brachypodium sylvaticum
Bromus erectus
Bromus hordeaceus
Bromus sterilis
Buddleja davidii
Calamagrostis epigejos
Calystegia sepium subsp. sepium
Campanula rapunculus
Capsella bursa-pastoris
Cardamine hirsuta
Cardamine impatiens
Cardamine pratensis subsp. pratensis
Cardaria draba
Carduus nutans subsp. nutans
Carex acutiformis
Carex cuprina
Carex divulsa subsp. divulsa
Carex flacca
Carex hirta
NOM FRANCAIS
Armérie faux-plantain
Fromental élevé
Armoise des frères Verlot
Armoise commune
Gouet tacheté
Asperge officinale
Réglisse sauvage
Pâquerette
Bouleau verruqueux
Bident triparti
Brachypode penné
Brachypode des bois
Brome dressé
Brome mou
Brome stérile
Arbre aux papillons
Calamagrostis commun
Liseron des haies
Campanule raiponce
Capselle bourse-à-pasteur
Cardamine hérissée
Cardamine impatiente
Cardamine des prés
Passerage drave
Chardon penché
Laîche des marais
Laîche cuivrée
Laîche écartée
Laîche glauque
Laîche hérissée
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
STATUT
AC
TC
R
TC
TC
TC
AC
TC
TC
C
TC
TC
C
TC
TC
AC
TC
TC
TC
TC
C
AR
TC
AC
AC
TC
C
C
TC
TC
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x
x
x
SNA
x
x
x
SNA
x
x
x
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x
x
x
x
x
x
SNA
x
Z
PR
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Carex paniculata
Carex pilulifera
Carex pseudocyperus
Carex riparia
Carex spicata
Carex sylvatica
Carlina vulgaris
Carpinus betulus
Castanea sativa
Centaurea subgen. Jacea (1)
Centaurea thuillieri
Centaurea timbalii
Cerastium arvense subp. arvense
Cerastium fontanum subsp. vulgare
Cerastium glomeratum
Cerastium pumilum
Cerastium semidecandrum
Chaerophyllum temulum
Chelidonium majus
Chenopodium album
Chenopodium polyspermum
Chondrilla juncea
Cirsium arvense
Cirsium vulgare
Clematis vitalba
Clinopodium vulgare
Convolvulus arvensis
Conyza canadensis
Cornus sanguinea
Crataegus monogyna var. monogyna
NOM FRANCAIS
Laîche paniculée
Laîche à pilules
Laîche faux-souchet
Laîche des rives
Laîche en épi
Laîche des bois
Carline commune
Charme
Châtaignier
Centaurée du sous-genre Jacée
Centaurée de Thuillier
Centaurée de Timbal
Céraiste des champs
Céraiste commun
Céraiste aggloméré
Céraiste nain
Céraiste des sables
Cerfeuil penché
Chélidoine
Chénopode blanc
Chénopode polysperme
Chondrille effilée
Cirse des champs
Cirse commun
Clématite des haies
Clinopode
Liseron des champs
Erigéron du Canada
Cornouiller sanguin
Aubépine à un style
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
STATUT
C
C
C
TC
C
TC
C
TC
TC
TC
TC
R
AC
TC
C
AC
AC
TC
TC
TC
C
R
TC
TC
TC
C
TC
TC
TC
TC
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x
SNA
M
x
x
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x
x
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x
x
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x
x
x
x
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Z
SNA
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x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Crepis capillaris
Crepis setosa
Cruciata laevipes
Cucubalus baccifer
Cymbalaria muralis
Cynoglossum officinale
Cytisus scoparius subp. scoparius
Dactylis glomerata subsp. glomerata
Daucus carota subp. carota
Deschampsia flexuosa subp. flexuosa
Dianthus carthusianorum subp. carthusianorum
Dipsacus fullonum
Dryopteris filix-mas
Echium vulgare subp. vulgare
Elodea ?
Elytrigia repens subp. repens
Epilobium angustifolium
Epilobium hirsutum
Epilobium parviflorum
Epilobium tetragonum
Epipactis atrorubens
Epipactis helleborine
Equisetum arvense
Erigeron acer subsp. acer
Erigeron annuus
Erodium cicutarium subsp. cicutarium var. cicutarium
Erophila verna
Eryngium campestre
Eupatorium cannabinum subsp. cannabinum
Evonymus europaeus
NOM FRANCAIS
Crépis à tige capillaire
Barkhausie hérissée
Gaillet croisette
Cucubale à baies
Cymbalaire des murs
Cynoglosse officinal
Genêt à balais
Dactyle aggloméré
Carotte
Canche flexueuse
Oeillet des chartreux
Cabaret des oiseaux
Dryopteris mâle
Vipérine commune
Elodée indéterminée
Chiendent rampant
Epilobe à feuilles étroites
Epilobe hérissé
Epilobe à petites fleurs
Epilobe à tige carrée
Epipactis brun rouge
Epipactis à larges feuilles
Prêle des champs
Erigéron âcre
Erigéron annuel
Bec-de-cigogne commun
Drave printanière
Panicaut champêtre
Eupatoire chanvrine
Fusain d'Europe
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
TC
AC
TC
AC
C
AR
TC
TC
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TC
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TC
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TC
TC
TC
TC
AR
TC
TC
AR
C
TC
C
TC
TC
TC
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SNA
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
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SNA
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x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Festuca gr. ovina (2)
Festuca heterophylla
Filago pyramidata
Fragaria vesca
Fraxinus excelsior
Galeopsis tetrahit
Galium aparine
Galium mollugo subsp. mollugo
Galium parisiense
Galium verum subp. verum
Geranium columbinum
Geranium pusillum
Geranium robertianum
Geum urbanum
Glechoma hederacea
Hedera helix
Helianthemum nummularium
Heracleum sphondylium subsp. sphondylium
Herniaria glabra
Hieracium laevigatum aggr. gothicum
Hieracium pilosella
Himantoglossum hircinum
Hippocrepis comosa
Hirschfeldia incana
Holcus lanatus
Hordeum murinum subsp. murinum
Humulus lupulus
Hyacinthoides non-scripta
Hypericum perforatum subsp. perforatum
Ilex aquifolium
NOM FRANCAIS
Fétuque ovine gr.
Fétuque hétérophylle
Cotonnière à feuilles spatulées
Fraisier des bois
Frêne commun
Galéopsis tétrahit
Gaillet gratteron
Caille-lait blanc
Gaillet de Paris
Gaillet jaune
Géranium colombin
Géranium fluet
Géranium herbe-à-Robert
Benoîte commune
Glécome faux-lierre
Lierre grimpant
Hélianthème jaune
Berce des prés
Herniaire glabre
Epervière lisse aggr.
Epervière piloselle
Orchis bouc
Hippocrépide en ombelle
Roquette bâtarde
Houlque laineuse
Orge queue-de-rat
Houblon
Jacinthe des bois
Millepertuis perforé
Grand houx
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
C
AC
AR
TC
TC
TC
TC
TC
R
TC
C
C
TC
TC
TC
TC
AC
TC
AC
AR
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C
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TC
TC
TC
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TC
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Décembre 2009
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
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x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Inula conyza
Iris foetidissima
Iris germanica
Iris pseudacorus
Juglans regia
Juncus articulatus
Juncus bufonius
Juncus compressus
Juncus effusus
Juncus inflexus
Kickxia spuria
Knautia arvensis
Lactuca serriola
Lagarosiphon major
Lamium album
Lamium purpureum
Lapsana communis subsp. communis
Lathyrus pratensis subsp. pratensis
Lathyrus tuberosus
Leontodon saxatilis subsp. saxatilis
Lepidium campestre
Leucanthemum vulgare subsp. vulgare
Ligustrum vulgare
Linaria supina subsp. supina
Linaria vulgaris
Linum catharticum
Listera ovata
Lolium perenne
Lonicera xylosteum
Lotus corniculatus subsp. corniculatus
NOM FRANCAIS
Inule conyze
Iris fétide
Iris bleu d'Allemagne
Iris jaune
Noyer royal
Jonc à fruits luisants
Jonc des crapauds
Jonc comprimé
Jonc épars
Jonc glauque
Linaire bâtarde
Knautie des champs
Laitue scariole
Grande élodée
Lamier blanc
Lamier pourpre
Lampsane commune
Gesse des prés
Gesse tubéreuse
Liondent faux-pissenlit
Passerage des champs
Grande marguerite
Troène commun
Linaire couchée
Linaire commune
Lin purgatif
Listère ovale
Ray-grass commun
Camérisier
Lotier corniculé
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
TC
AC
P
TC
P
C
C
AC
TC
TC
AC
TC
TC
R
TC
TC
TC
TC
C
AC
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TC
TC
AC
TC
C
TC
TC
TC
TC
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Décembre 2009
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
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SNA
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x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Lotus glaber
Luzula forsteri
Luzula multiflora subsp. multiflora
Lycopus europaeus
Lysimachia nummularia
Lythrum salicaria
Mahonia aquifolium
Malus domestica
Malva alcea
Malva sylvestris
Matricaria perforata
Medicago arabica
Medicago lupulina
Melilotus albus
Melilotus officinalis
Mentha aquatica
Mycelis muralis
Myosotis arvensis
Myosotis ramosissima
Myriophyllum spicatum
Nuphar lutea
Odontites vernus
Ononis natrix subsp. natrix
Ononis spinosa subsp. maritima var. procurrens
Onopordum acanthium
Ophrys apifera
Orchis anthropophora (=Aceras anthropophorum)
Orchis militaris
Origanum vulgare
Orobanche amethystea subsp. amethystea
NOM FRANCAIS
Lotier à feuilles ténues
Luzule de Forster
Luzule multiflore
Lycope d'Europe
Lysimaque nummulaire
Salicaire commune
Mahonia
Pommier cultivé
Mauve alcée
Mauve sauvage
Matricaire inodore
Luzerne tachée
Luzerne lupuline
Mélilot blanc
Mélilot officinal
Menthe aquatique
Laitue des murailles
Myosotis des champs
Myosotis hérissé
Myriophylle en épi
Nénuphar jaune
Odontite rouge
Bugrane gluante
Bugrane rampante
Onoporde acanthe
Ophrys abeille
Aceras homme-pendu
Orchis militaire
Origan commun
Orobanche améthyste
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
AC
C
C
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TC
TC
P
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TC
C
TC
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TC
C
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C
C
C
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Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
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NOM SCIENTIFIQUE
Orobanche purpurea
Papaver dubium
Papaver somniferum
Pastinaca sativa
Petrorhagia prolifera
Phalaris arundinacea subsp. arundinacea
Phleum pratense
Phragmites australis subsp. australis
Phytolacca americana
Picris echioides
Picris hieracioides subsp. hieracioides
Pinus nigra
Pinus sylvestris
Plantago coronopus
Plantago lanceolata
Plantago major
Poa pratensis subsp. angustifolia
Poa bulbosa subsp. bulbosa var. bulbosa
Poa compressa
Poa nemoralis
Poa pratensis
Poa trivialis
Polygonatum multiflorum
Polygonum aviculare
Polygonum hydropiper
Populus canescens
Populus nigra subsp. nigra var. italica
Populus tremula
Populus x-canadensis
Potamogeton crispus
NOM FRANCAIS
Orobanche pourpre
Petit coquelicot
Pavot somnifère
Panais commun
Oeillet prolifère
Baldingère faux-roseau
Fléole des prés
Roseau commun
Raisin d'Amérique
Picris fausse-vipérine
Picris fausse-épervière
Pin noir
Pin sylvestre
Plantain corne-de-cerf
Plantain lancéolé
Plantain à larges feuilles
Pâturin à feuilles étroites
Pâturin bulbeux
Pâturin comprimé
Pâturin des bois
Pâturin des prés
Pâturin commun
Sceau-de-Salomon multiflore
Renouée des oiseaux
Renouée poivre-d'eau
Peuplier grisard
Peuplier d'Italie
Peuplier tremble
Peuplier du Canada
Potamot crépu
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
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2
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STATUT
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NOM SCIENTIFIQUE
Potamogeton natans
Potentilla anserina
Potentilla argentea
Potentilla neumanniana
Potentilla recta
Potentilla reptans
Primula veris
Prunella vulgaris
Prunus avium
Prunus laurocerasus
Prunus mahaleb
Prunus serotina
Prunus spinosa
Pyrus communis
Quercus humilis subsp. lanuginosa
Quercus robur
Ranunculus auricomus
Ranunculus bulbosus
Ranunculus ficaria
Ranunculus repens
Reseda lutea
Rhamnus cathartica
Rhinanthus minor
Ribes rubrum
Robinia pseudoacacia
Rorippa amphibia
Rosa agrestis
Rosa arvensis
Rosa gr. canina (3)
Rubus caesius
NOM FRANCAIS
Potamot nageant
Potentille des oies
Potentille argentée
Potentille printanière
Potentille droite
Potentille rampante
Primevère officinale
Brunelle commune
Merisier
Laurier-cerise
Prunier de Sainte-Lucie
Cerisier tardif
Prunellier
Poirier commun
Chêne pubescent
Chêne pédonculé
Renoncule tête-d'or
Renoncule bulbeuse
Ficaire fausse-renoncule
Renoncule rampante
Réséda jaune
Nerprun purgatif
Petit rhinanthe
Groseillier rouge
Robinier faux-acacia
Rorippe amphibie
Rosier des haies
Rosier des champs
Rosier des chiens gr.
Ronce bleuâtre
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
AC
TC
AC
C
AR
TC
TC
TC
TC
P
C
P
TC
P
C
TC
C
C
TC
TC
TC
C
AR
TC
TC
C
AR
TC
TC
TC
101
Décembre 2009
SNA
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
SNA
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Rubus sect. Rubus (4)
Rubus ulmifolius
Rumex acetosa subsp. acetosa
Rumex acetosella
Rumex conglomeratus
Rumex crispus subsp. cripsus
Rumex obtusifolius
Rumex sanguineus
Salix alba
Salix atrocinerea
Salix caprea
Salix cinerea
Salvia pratensis
Sambucus ebulus
Sambucus nigra
Sanguisorba minor
Saponaria officinalis
Saxifraga tridactylites
Scabiosa columbaria
Scrophularia nodosa
Scutellaria galericulata
Securigera varia
Sedum acre
Sedum album subsp. album
Senecio erucifolius
Senecio jacobaea
Senecio vulgaris
Seseli montanum
Silene latifolia subsp. alba
Silene vulgaris subsp. vulgaris
NOM FRANCAIS
Ronce de la section Ronce
Ronce à feuilles d'orme
Oseille des prés
Petite oseille
Patience agglomérée
Patience crépue
Patience à feuilles obtuses
Patience des bois
Saule blanc
Saule roux
Saule marsault
Saule cendré
Sauge des prés
Sureau yèble
Sureau noir
Petite pimprenelle
Saponaire officinale
Saxifrage à trois doigts
Scabieuse colombaire
Scrofulaire noueuse
Scutellaire toque
Coronille bigarrée
Orpin âcre
Orpin blanc
Séneçon à feuilles de roquette
Séneçon jacobée
Séneçon commun
Séséli des montagnes
Compagnon blanc
Silène enflé
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
TC
AC
TC
C
TC
TC
TC
TC
TC
C
TC
TC
C
TC
TC
TC
C
C
C
TC
C
C
C
AC
C
TC
TC
AC
TC
C
102
Décembre 2009
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
x
x
x
x
x
x
SNA
SNA
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Sisymbrium officinale
Solanum dulcamara
Solanum nigrum
Solidago canadensis
Sonchus oleraceus
Sparganium erectum
Stachys germanica
Stachys palustris
Stachys recta
Stellaria media
Tamus communis
Tanacetum vulgare
Taraxacum Sect. pl.
Taxus baccata
Teucrium scorodonia
Thesium humifusum
Thymus praecox
Tilia cordata
Torilis japonica
Trifolium campestre
Trifolium pratense subsp. pratense
Trifolium repens
Trisetum flavescens
Typha latifolia
Ulmus glabra
Ulmus minor
Urtica dioica
Urtica urens
Valerianella locusta
Verbascum blattaria
NOM FRANCAIS
Sisymbre officinal
Morelle douce-amère
Morelle noire
Solidage du Canada
Laiteron maraîcher
Rubanier rameux
Epiaire d'Allemagne
Epiaire des marais
Epiaire dressée
Mouron des oiseaux
Tamier commun
Tanaisie commune
Pissenlit
If
Germandrée scorodoine
Thésion couché
Serpolet couché
Tilleul à petites feuilles
Torilis anthrisque
Trèfle des champs
Trèfle des prés
Trèfle rampant
Avoine dorée
Massette à larges feuilles
Orme des montagnes
Orme champêtre
Grande ortie
Ortie brûlante
Valérianelle potagère
Molène blattaire
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
STATUT
TC
TC
TC
TC
TC
C
AR
C
AC
TC
TC
TC
TC
C
TC
AC
AC
TC
TC
C
TC
TC
C
TC
C
TC
TC
AC
C
AC
103
Décembre 2009
SNA
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
SNA
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
NOM SCIENTIFIQUE
Verbascum thapsus subsp. thapsus
Verbena officinalis
Veronica chamaedrys
Veronica officinalis
Veronica persica
Viburnum lantana
Vicia cracca subsp. cracca
Vicia hirsuta
Vicia sativa
Viola hirta
Viola odorata
Viola riviniana
Viscum album
Vitis vinifera subsp. vinifera
NOM FRANCAIS
Molène bouillon-blanc
Verveine officinale
Véronique petit-chêne
Véronique officinale
Véronique de Perse
Viorne mancienne
Vesce à épis
Vesce hérissée
Vesce cultivée
Violette hérissée
Violette odorante
Violette de Rivin
Gui
Vigne cultivée
STATUT
TC
TC
TC
C
TC
TC
TC
C
TC
TC
C
TC
TC
P
(1) : regroupement de Centaurea jacea / C. debeauxii / C. decipiens / C. microptilon / C. nigra / C. thuillieri / C. timbalii
(2) : regroupement de Festuca rubra / F. heteropachys / F. lemanii / F. longifolia / F. marginata
(3) : regroupement de Rosa canina / R. caesia / R. corymbifera / R. obtusifolia / R. subcollina/...
(4) : Section incluant entre autres Rubus affinis / R. canescens / R. fruticosus / R. ulmifolius/...
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
104
Décembre 2009
Ecosph CBNBP CBNBP Ecosph
1
2
2
3
1997
2006
2008
2009
x
x
x
SNA
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
ANNEXE 3 : Avifaune
Liste des espèces d’oiseaux fréquentant
le site de Seine-Port (77) et ses abords : Statut et rareté régionale
Total de 73 espèces d’oiseaux recensées
Listes établies à partir des prospections des 24/04, 2/06 et 13/08/2009 et des sources bibliographiques.
o Rareté et statut des espèces nicheuses de la région Ile-de-France
Statut des espèces nicheuses de la région Ile-de-France :
1
Espèces déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France : d’après KOVACS et SIBLET (1998 – Les oiseaux nicheurs d’intérêt patrimonial en Ile-de-France) & DIREN ÎdF et
CSRPN ÎdF (2002 – Les oiseaux nicheurs et hivernants déterminants de ZNIEFF en Ile-de-France).
2
Protection nationale : espèces protégées à l’échelle nationale en vertu de l’arrêté du 3 mai 2007 modifiant l’arrêté du 17 avril 1981 modifié fixant les listes des oiseaux
protégés sur l’ensemble du territoire.
3
Statuts de menace en France : d’après ROCAMORA G. & YEATMAN-BERTHELOT D., 1999. Oiseaux menacés et à surveiller en France (Liste rouge et priorités).
4
Liste Rouge nationale : d’après MNHN, Comité français UICN, LPO, SEOF et ONCFS, 2008. Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine
5
Directive 2006/105 modifiant la directive 79/409/CEE (Directive « Oiseaux ») du Conseil concernant la conservation des oiseaux sauvages.
Annexe I : espèces faisant l’objet de mesures spéciales de conservation en particulier en ce qui concerne leur habitat (Zone de Protection Spéciale).
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
105
Décembre 2009
Définition de la rareté des espèces nicheuses d’Ile-de-France et bilan du site :
Rareté des espèces nicheuses
Évaluation de la rareté des espèces nicheuses de la région Ile-de-France
(basée sur l’estimation du nombre de couples nicheurs)
Degrés de rareté
R (rare)
Classes en Ile-de-France
espèces nicheuses occasionnelles
1 à 20 couples nicheurs en Ile-de-France
21 à 100 couples en IDF
AR (assez rare)
101 à 500 couples en IDF
AC (assez commune)
501 à 2000 couples en IDF
2 001 à 20 000 couples en IDF
plus de 20 000 couples en IDF
espèces nicheuses introduites
OCC (occasionnelle)
TR (très rare)
C (commune)
TC (très commune)
INT (introduite)
BILAN =
Site d’étude
Autres espèces
aux abords
Total
0
0
1
0
1
1
0
1
2
3
3
6
5
20
17
2
48 espèces
2
6
7
0
20 espèces
7
26
24
2
68 espèces
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
o Liste des espèces nicheuses sur le site d’étude (48 espèces)
Nom français
Nom scientifique
Accenteur mouchet
Prunella modularis
Bergeronnette grise
Motacilla alba
Bernache du Canada
Branta canadensis
Bouvreuil pivoine
Bruant jaune *
Espèces
Rareté
Protection
déterminantes
régionale
nationale 2
1
de ZNIEFF
Directive
"Oiseaux" 5
Remarques
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Non applicable
(introduite)
minimum de 4 chanteurs sur le site d'étude
le 2/06/09
X
Vulnérable
au moins 1 chanteur en sous bois humide
au sud de la zone d'étude le 24/04/09
X
Quasi menacé
TC
X
C
X
INT
X
Pyrrhula pyrrhula
C
Emberiza citrinella
C
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Liste rouge
nationale 4
106
Décembre 2009
1 couple nicheur au sein d'un pierrier du
plan d'eau sud le 2/06/09
1 couple établi sur la carrière sud le
24/04/09. noté aussi le 13/08/09
noté en 1997 au sein des buissons denses
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
Protection
déterminantes
régionale
nationale 2
1
de ZNIEFF
Canard colvert
Anas platyrhynchos
C
Chardonneret élégant
Carduelis carduelis
C
Corneille noire
Corvus corone
C
Coucou gris
Cuculus canorus
C
Etourneau sansonnet
Sturnus vulgaris
TC
Faisan de Colchide *
Phasianus colchicus
INT
Faucon crécerelle
Falco tinnunculus
Fauvette à tête noire
X
X
Liste rouge
nationale 4
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Directive
"Oiseaux" 5
Remarques
plusieurs mâles stationnés sur la carrière
nord les 24/04 et 2/06/09
1 mâle chanteur dans la moitié sud de la
zone d'étude le 2/06/09
notée nicheuse en lisière d'un boisement le
24/04/09
1 chanteur cantonné en lisière nord-est du
bois de St-Assise le 24/04/09
nicheur en lisière (transports de proies) le
24/04/09
noté en 1997
C
X
Vulnérable
1 individu chasse sur la zone d'étude le
24/04/09, nid non localisé mais habitat
favorable à sa nidification
Sylvia atricapilla
TC
X
Préoccupation
mineure
plusieurs chanteurs au sein des boisements
et fourrés arbustifs de la zone d'étude les
24/04 et 2/06/09
Fauvette babillarde
Sylvia curruca
AR
X
Préoccupation
mineure
2 à 3 chanteurs au sein de fourrés arbustifs
denses, l'un au sud, le deuxième au centre
et l'éventuel troisième au nord-est de la
zone d'étude le 24/04/09
Fauvette des jardins
Sylvia borin
TC
X
Quasi menacé
minimum entendu de 4 chanteurs sur la
zone d'étude le 2/06/09
Fauvette grisette
Sylvia communis
TC
X
Préoccupation
mineure
un minimum de 6 chanteurs sur l'ensemble
de la zone d'étude les 24/04 et 2/06/09
Foulque macroule
Fulica atra
AC
Préoccupation
mineure
1 couple couvant sur le plan d'eau nord et 1
couple accompagné de 3 juvéniles sur le
plan d'eau sud le 2/06/09
Gallinule poule d'eau *
Gallinula chloropus
C
Préoccupation
mineure
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
107
Décembre 2009
Écosphère, 1997
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
Protection
déterminantes
régionale
nationale 2
1
de ZNIEFF
Liste rouge
nationale 4
Garrulus glandarius
C
Grèbe castagneux
Tachybaptus
ruficollis
AR
X
Grèbe huppé *
Podiceps cristatus
AC
X
Grimpereau des jardins
Certhia brachydacyla
TC
X
Grive musicienne
Turdus philomelos
TC
Linotte mélodieuse
Carduelis cannabina
Loriot d'Europe
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
C
X
Vulnérable
Oriolus oriolus
AC
X
Préoccupation
mineure
Martin-pêcheur
d'Europe
Alcedo atthis
AR
X
Préoccupation
mineure
Merle noir
Turdus merula
TC
Aegithalos caudatus
TC
X
Mésange bleue
Parus caeruleus
TC
X
Mésange boréale *
Parus montanus
C
X
à
longue
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
X (5 couples)
Remarques
observations d'adultes faisant des allers et
retours (nourrissage) vers la ripisylve du
plan d'eau sud le 2/06/09
Préoccupation
mineure
Geai des chênes
Mésange
queue
Directive
"Oiseaux" 5
1 chanteur sur le plan d'eau nord le 2/06/09
2 couples nicheurs sur le plan d'eau sud en
1997 *
1 chanteur en lisière nord-est du bois de
Ste-Assise le 24/04/09
1 chanteur dans un boisement humide au
sud de la zone d'étude le 24/04/09
Annexe I
1 chanteur au sein d'une zone ouverte
centrale de la zone d'étude le 24/04/09
2 couples nicheurs : 1 dans la frênaie
ripariale, 1 dans le boisement de la berge
de la gravière sud
1 individu pêche sur les deux plans d'eau le
24/04/09. 1 individu de nouveau observé sur
le plan d'eau sud le 2/06/09 (stationnement
exactement similaire). Nidification jugée
probable en raison de l'habitat favorable
présent. 1 individu non âgé sur le plan d'eau
nord le 13/08/09
Préoccupation
mineure
omniprésent le 24/04 et 2/06/09
Préoccupation
mineure
1 couple avec des matériaux le 24/04/09,
présence de juvéniles le 2/06/09. 1 famille
évolue sur le site le 13/08/09
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
1 couple alimente des jeunes à peine
volants le 2/06/09
108
Décembre 2009
notée en 1997
Nom français
Nom scientifique
Mésange charbonnière
Parus major
Pic épeiche
Espèces
Rareté
Protection
déterminantes
régionale
nationale 2
1
de ZNIEFF
TC
X
Dendrocopos major
C
X
Pic épeichette *
Dendrocopos minor
C
X
Pic vert
Picus viridis
C
X
Liste rouge
nationale 4
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
X
Préoccupation
mineure
TC
X
Anthus trivialis
C
X
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Pouillot fitis
Phylloscopus
trochilus
C
X
Quasi menacé
Pouillot véloce
Phylloscopus collybita
TC
X
Préoccupation
mineure
Rossignol philomèle
Luscinia
megarhynchos
C
X
Rougegorge familier
Erithacus rubecula
TC
X
Pie-grièche écorcheur
Lanius collurio
Pigeon ramier
Columba palumbus
TC
Pinson des arbres
Fringilla coelebs
Pipit des arbres
Rougequeue
blanc
à
front Phoenicurus
phoenicurus
R
AC
X
X (25 couples)
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
X
Directive
"Oiseaux" 5
Remarques
1 mâle nourrit des juvéniles fraichement
volants le 2/06/09
nourrissage d'un juvénile en ripisylve du
plan d'eau sud le 2/06/09
Écosphère, 1997
noté en juin et présence de 2 à 3 individus
le 13/08/09
Annexe I
1 mâle cantonné au sein d'un roncier toute
la journée du 2/06/09 dans un secteur
particulièrement ouvert entre le bois de Ste
Assise et le chemin axé sud-ouest / nord-est
Omniprésent.
1 chanteur en limite nord de la zone d'étude
le 2/06/09
1 chanteur dans le "coin" sud-est de la zone
d'étude le 24/04/09
minimum de 5 chanteurs au sein des
secteurs semi ouverts de la zone d'étude le
24/04/09
noté en lisière du bois de Ste-Assise et au
sein du boisement humide au sud le 24/04
et 2/06/09
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
omniprésent dans les fourrés arbustifs le
24/04/09
Préoccupation
mineure
1 chanteur au nord de la zone d'étude (les
Canetières) le 24/04/09. Considéré nicheur
probable
109
Décembre 2009
1 chanteur dans le boisement humide au
sud de la zone d'étude le 24/04 et 2/06/09
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
Protection
déterminantes
régionale
nationale 2
1
de ZNIEFF
Liste rouge
nationale 4
Directive
"Oiseaux" 5
Remarques
C
X
Préoccupation
mineure
1 chanteur à proximité des habitations au
nord de la zone d'étude le 2/06/09
Saxicola rubicola
AC
X
Préoccupation
mineure
1 couple dans la partie centrale de la zone
d'étude le 24/04/09. 1 mâle cantonné dans
la moitié sud le 2/06/09. Donnée ancienne
de 6 couples nicheurs en 1997 *
Tourterelle des bois
Streptopelia turtur
C
Troglodyte mignon
Troglodytes
troglodytes
TC
X
Verdier d'Europe
Chloris chloris
TC
X
Serin cini
Serinus serinus
Tarier pâtre
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
110
Décembre 2009
2 chanteurs sur la zone d'étude le 2/06/09
chanteur en lisière des boisements les
24/04 et 2/06/09
1 couple parade au nord (les canetières) le
24/04/09. 1 chanteur dans le même secteur
le 2/06/09
o Liste des autres espèces nicheuses aux abords du site d’étude (20 espèces)
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Protection Statuts de
Rareté
déterminantes nationale menace en
régionale
2
de ZNIEFF 1
France 3
Bondrée apivore
Pernis apivorus
AR
Buse variable
Buteo buteo
AR
X
Chouette hulotte
Strix aluco
C
X
Epervier d'Europe *
Accipiter nisus
AR
X
Faucon hobereau
Falco subbuteo
R
Gros
bec
noyaux *
casse Coccothraustes
coccothraustes
X (10 couples)
X
AC
X
TC
X
Hirondelle de fenêtre
Delichon urbica
Hirondelle de rivage
Riparia riparia
C
X
Hirondelle rustique
Hirundo rustica
TC
X
Huppe fasciée
Upupa epops
TR
Martinet noir
Apus apus
TC
X
Mésange huppée *
Parus cristatus
C
X
Mésange nonnette *
Parus palustris
TC
X
Moineau friquet *
Passer montanus
C
X
Pie bavarde
Pica pica
X
TC
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Préoccupation
mineure
X
X
X
Liste rouge
nationale 4
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Non
Préoccupation
défavorable
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
A surveiller
mineure
Préoccupation
En déclin
mineure
En déclin
A surveiller
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Quasi menacé
Préoccupation
mineure
111
Décembre 2009
Directive
"Oiseaux"
Remarques
5
Annexe I
1 femelle est découverte à plusieurs reprises
dans la zone d'étude le 2/06/09 impliquant
une possible reproduction à proximité
immédiate
2 adultes survolent le site le 2/06/09
noté en 1997
1 adulte chasse au dessus du site le
2/06/09. Qualifié de nicheur possible à
proximité.
noté en 1997
notée en juin en alimentation sur la Seine et
le plan d'eau sud
1 mâle chanteur toute la journée du 2/06/09
localisé au nord-ouest de la zone d'étude
(secteur les Canetières)
notée en 1997
notée en 1997
noté en 1997 en lisière forestière
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Protection Statuts de
Rareté
déterminantes nationale menace en
régionale
2
de ZNIEFF 1
France 3
Pigeon colombin
Columba oenas
AC
A préciser
Roitelet huppé
Regulus regulus
C
X
Rougequeue noir
Phoenicurus
ochruros
TC
X
Sittelle torchepot
Sitta europaea
TC
X
Tourterelle turque
Streptopelia
decaocto
C
Liste rouge
nationale 4
Directive
"Oiseaux"
Remarques
5
1 chanteur à proximité directe de la zone
d'étude au nord-ouest (probablement sur
l'île) le 2/06/09
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
noté en 1997
o Avifaune strictement erratique, migratrice ou hivernante sur le site et ses abords (5 espèces)
Cette liste s’avère non exhaustive, les suivis ayant été axés sur l’avifaune nicheuse.
Nom français
Nom scientifique
Protection
nationale 2
Directive
"Oiseaux" 5
Remarques
Chevalier guignette
Cygne tuberculé
Grand Cormoran
Actitis hypoleucos
Cygnus olor
Phalacrocorax carbo
X
X
X
Observé en 1997 sur la gravière sud
Héron cendré
Ardea cinerea
X
1 individu en alimentation sur les gravières le 24/04, 2/06 et 13/08/09
Mouette rieuse
Larus ridibundus
X
5 à 10 individus s'alimentent au dessus du plan d'eau sud le 13/08/09
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
2 individus en vol au dessus de la gravière nord le 24/04/09
2 individus en pêche à la gravière sud le 24/04 et 13/08/09
112
Décembre 2009
Annexe 4 : Avifaune par milieux
Liste des espèces nicheuses sur site et milieux fréquentés
Nom français
Accenteur mouchet
Bergeronnette grise
Bernache du Canada
Bouvreuil pivoine
Bruant jaune *
Canard colvert
Chardonneret élégant
Corneille noire
Coucou gris
Etourneau sansonnet
Faisan de Colchide *
Faucon crécerelle
Fauvette à tête noire
Fauvette babillarde
Fauvette des jardins
Fauvette grisette
Foulque macroule
Gallinule poule d'eau *
Geai des chênes
Grèbe castagneux
Grèbe huppé *
Grimpereau des jardins
Nom scientifique
Prunella modularis
Motacilla alba
Branta canadensis
Pyrrhula pyrrhula
Emberiza citrinella
Anas platyrhynchos
Carduelis carduelis
Corvus corone
Cuculus canorus
Sturnus vulgaris
Phasianus colchicus
Falco tinnunculus
Sylvia atricapilla
Sylvia curruca
Sylvia borin
Sylvia communis
Fulica atra
Gallinula chloropus
Garrulus glandarius
Tachybaptus ruficollis
Podiceps cristatus
Certhia brachydacyla
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Boisements
x
Milieux
buissonnants,
bosquets,
lisières
x
Friches
herbacées
et prés
Bâtiments
et jardins
attenants
Plans
d'eau et
berges
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
113
Décembre 2009
Nom français
Grive musicienne
Linotte mélodieuse
Loriot d'Europe
Martin-pêcheur d'Europe
Merle noir
Mésange à longue queue
Mésange bleue
Mésange boréale
Mésange charbonnière
Pic épeiche
Pic épeichette *
Pic vert
Pie-grièche écorcheur
Pigeon ramier
Pinson des arbres
Pipit des arbres
Pouillot fitis
Pouillot véloce
Rossignol philomèle
Rougegorge familier
Rougequeue à front blanc
Serin cini
Tarier pâtre
Tourterelle des bois
Troglodyte mignon
Verdier d'Europe
Nom scientifique
Turdus philomelos
Carduelis cannabina
Oriolus oriolus
Alcedo atthis
Turdus merula
Aegithalos caudatus
Parus caeruleus
Parus montanus
Parus major
Dendrocopos major
Dendrocopos minor
Picus viridis
Lanius collurio
Columba palumbus
Fringilla coelebs
Anthus trivialis
Phylloscopus trochilus
Phylloscopus collybita
Luscinia megarhynchos
Erithacus rubecula
Phoenicurus phoenicurus
Serinus serinus
Saxicola rubicola
Streptopelia turtur
Troglodytes troglodytes
Chloris chloris
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Boisements
Milieux
buissonnants,
bosquets,
lisières
Friches
herbacées
et prés
Bâtiments
et jardins
attenants
Plans
d'eau et
berges
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
114
Décembre 2009
x
x
Annexe 5 : Autres espèces
Liste des autres espèces fréquentant le site de Seine-Port (77) et ses environs
Statut et rareté régionale
17 Mammifères, 4 Reptiles, 3 Amphibiens, 23 Odonates, 37 Lépidoptères diurnes, 24 Orthoptères + 1 Orthoptéroïde
1. Statuts concernant les divers groupes faunistiques :
1
Espèces déterminantes de ZNIEFF : d’après DIREN Ile-de-France et CSRPN., 2002. Les oiseaux nicheurs déterminants de ZNIEFF en Ile-de-France.
2
Protection nationale : espèces protégées à l’échelle nationale en vertu de :
- pour les Mammifères : l’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection ;
- pour les Amphibiens et les Reptiles : l’arrêté du 19 février 2007 modifiant les arrêtés du 22 juillet 1993 fixant la liste des amphibiens et des reptiles protégés sur
l’ensemble du territoire ; Individus (ind) : protection au titre des individus ; Habitats (hab) : protection au titre de l’habitat (reproduction, repos, gîte)
- pour les Insectes : l’arrêté du 23 avril 2007 fixant les listes des insectes protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
3
Liste Rouge nationale :
-
4
pour les mammifères : MNHN, Comité français UICN, SFEPM & ONCFS., 2008. Liste rouge des Mammifères de France métropolitaine
pour les Amphibiens et les Reptiles : MNHN, SHF & Comité français UICN., 2008. Liste rouge des Amphibiens et Reptiles de France métropolitaine
Directive "Habitats-Faune-Flore" n° 92/43/CEE du Conseil du 21/05/92 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages.
(JOCE du 22/07/1992).
- Annexe II : "espèces animales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation".
Espèces prioritaires : "espèces pour lesquelles la Communauté porte une responsabilité particulière sur leur conservation, compte tenu de l'importance de la
part de leur aire de répartition naturelle".
- Annexe IV : "espèces animales d'intérêt communautaire qui nécessitent une protection stricte".
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
115
Décembre 2009
5
Protection régionale : espèces protégées en région Ile-de-France en vertu de l’arrêté du 22 juillet 1993 complétant la liste nationale.
6
Liste Rouge régionale :
- pour les Lépidoptères : d’après GUILBOT R., LHONORE J. & LUQUET G.-C., 1991. Proposition d'une liste rouge des insectes à protéger en Ile-de-France.
Listes établies à partir des prospections des 24/04, 2/06 et 13/08/2009 et des sources bibliographiques.
2. Les Mammifères
2.1. Définition de la rareté des espèces de la région Ile-de-France et bilan du site d’étude :
Evaluation de la rareté régionale
d’après l’Atlas des Mammifères sauvages de France - SFEPM, 1984 - mis à jour à dire
d’experts
espèce très rare
espèce rare
Bilan des espèces
fréquentant le site
TR
1 à 4 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
0
R
5 à 9 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
1
2
1 AR / R
espèce assez rare
AR
10 à 19 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
espèce assez commune
AC
20 à 39 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
0
espèce commune
C
40 à 64 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
3
espèce très commune
TC
65 à 100 % des demi-cartes IGN au 1/50 000
9
espèce introduite
INT
1
BILAN =
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
116
Décembre 2009
17 espèces dont 1 non
spécifiquement
identifiée
2.2. Liste des espèces recensées sur le site : 17 espèces
Nom français
Nom scientifique
Rareté
régionale
Belette *
Mustela nivalis
Chevreuil
Capreolus
capreolus
Ecureuil *
Sciurus vulgaris
C
Fouine *
Martes foina
C
Hérisson
d'Europe*
Espèces
Protection
déterminantes
nationale2
1
de ZNIEFF
C
TC
PN
Liste Rouge
nationale 3
directive
"Habitats" 4
Remarques
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
noté en 1997 en lisière de la chênaie et de la
frênaie
noté aux abords en 2009 au sein du bois de
Ste-Assise
noté en 1997 dans la chênaie et dans la
frenaie ripariale
noté en 1997 en lisière et au sein de la
Chênaie
Erinaceus
europaeus
TC
Lapin de garenne
Oryctolagus
cuniculus
TC
Quasi menacé
contacté sur les pelouses calcaricoles en
lisière de Ste-Assise en 2009
Mulot sylvestre
Apodemus
sylvaticus
TC
Préoccupation
mineure
noté en 1997 dans les différents bois et les
taillis de colonisation des prés sablocalcaricoles
Noctule
commune
Nyctalus noctula
AR
Pipistrelle
commune
Pipistrellus
pipistrellus
TC
Pipistrelle de
Nathusius
Pipistrellus
nathusii
R
Rat musqué *
Ondatra zibethicus
INT
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
PN
X
X
noté en 1997 en lisière de boisement
PN
Quasi menacé
Ann 4
Détectée en lisière forestière de Ste-Assise le
13/08/2009
PN
Préoccupation
mineure
Ann 4
Notée en lisière du bois de Ste-Assise ainsi
que le long des ripisylves des plans d'eau et
de la Seine en août 2009
PN
Quasi menacé
Ann 4
contactée en août 2009 au niveau des
pelouses et de la lisière de taillis calcaricoles
à proximité du plan d'eau sud
Non applicable
(introduit)
117
Décembre 2009
noté en 1997 aux abords des gravières
Nom français
Nom scientifique
Rareté
régionale
Renard roux *
Vulpes vulpes
TC
Sanglier
Sus scrofa
TC
Sérotine
commune
Eptesicus
serotinus
AR
Surmulot *
Rattus norvegicus
TC
Taupe d'Europe*
Talpa europaea
TC
Espèces
Protection
déterminantes
nationale2
1
de ZNIEFF
Liste Rouge
nationale 3
directive
"Habitats" 4
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
X
PN
Préoccupation
mineure
Remarques
noté en 1997
noté aux abords en 2009 au sein du bois de
Ste-Assise
Ann 4
Non applicable
(introduit)
Préoccupation
mineure
notée en août 2009 en lisière du bois de SteAssise ainsi au dessus de la ripisylve du plan
d'eau sud
noté en 1997 aux abords des gravières
noté en 1997 sur l'ensemble du site
Identification non spécifique
Pipistrelle de
Kuhl/Nathsius
Pipistrellus kuhlii /
nathusii
R
X
PN
Préoccupation
mineure/Quasi
menacé
Ann 4
Détectée en lisière du bois de Ste-Assise et
du plan d'eau sud en août 2009
Oreillard roux /
gris
Plecotus
auritus/austriacus
AR/R
X
PN
Préoccupation
mineure
Ann 4
1 individu contacté en ripisylve du plan d'eau
nord le 13/08/2009
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
118
Décembre 2009
3. Les Reptiles et les Amphibiens
3.1. Définition de la rareté des espèces de la région Ile-de-France et bilan du site d’étude :
Bilan des espèces fréquentant le
site
Evaluation de la rareté régionale
D’après l’Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles de France – S.H.F., 1989
Reptiles
Amphibiens
1 à 15 % des 34 cartes IGN au 1/50 000
0
0
R
15 à 30 %
"
0
0
espèce assez rare
AR
30 à 45 %
"
1
1
espèce assez commune
AC
45 à 55 %
"
0
0
espèce très rare
TR
espèce rare
espèce commune
C
55 à 70 %
"
1
0
espèce très commune
TC
70 à 100 %
"
1
1
espèce introduite
INT
-
1
1
4
3
BILAN =
3.2. Liste des Reptiles recensés sur le site : 4 espèces
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Nom français
Nom scientifique
Tortue de Floride
Trachemys scripta
INT
Lézard des murailles
Podarcis muralis
TC
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Protection
nationale 2
Liste rouge
UICN 2008 3
Directive
"Habitats" 4
Non applicable
PN ind + hab
Préoccupation
mineure
119
Décembre 2009
Remarques
noté sur le plan d'eau sud le 2/06/09
Ann 4
1 sujet évoluant sur la plateforme bétonnée du
plan d'eau sud le 2/06 et 13/08/09
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Orvet fragile
Anguis fragilis
C
Vipère péliade *
Vipera berus
AR
Protection
nationale 2
Liste rouge
UICN 2008 3
Directive
"Habitats" 4
PN ind
Préoccupation
mineure
1 sujet sous une plaque reptile installée à l'angle
du bois de Ste-Assise le 2/06/09
Préoccupation
mineure
1 adulte le long de l'ourlet thermophile du bois de
Ste-Assise en 1997 *
Remarques
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
3.3. Liste des Amphibiens recensés sur le site : 3 espèces
Nom français
Crapaud calamite *
Grenouille verte
Grenouille rieuse
Nom scientifique
Bufo calamita
Pelophylax kl. esculentus
(Rana kl. esculenta)
Pelophylax ridibundus
(Rana ridibunda)
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
AR
X
Protection
nationale 2
Liste rouge
UICN 2008 3
PN ind +
hab
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
Préoccupation
mineure
TC
INT
PN ind
Directive
"Habitats" 4
Ann 4
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
120
Décembre 2009
Remarques
observé en
confirmer
1996
*,
observation
à
entendue le 2/06/09 au sein du plan d'eau
sud
plusieurs chanteurs sur les berges des
deux plans d'eau le 24/04/09
4. Les Odonates (libellules)
4.1. Définition de la rareté des espèces de la région Ile-de-France et bilan du site d’étude
Bilan des espèces
fréquentant le site
Evaluation de la rareté régionale
ESPECES
PROTEGEES
(PN)
- espèces Protégées Nationales (Arr. du 22.07.93)
- espèces inscrites à la Directive "Habitats" (Annexe 2 ou 4),
- espèces inscrites à la Convention de Berne (Annexe II),
0
- espèces non revues récemment en Ile-de-France (considérées parfois comme momentanément
disparues),
ESPECES RARES
(R)
- espèces inscrites sur la Liste Rouge nationale ("espèces en danger ou très localisées, avec des
effectifs faibles") ou sur la Liste Rouge régionale,
2
- Espèces déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France 1
- espèces inscrites à la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France 1,
- espèces à répartition limitée (absentes de certains départements franciliens, peu communes dans
d'autres),
ESPECES PEU
COMMUNES
(PC)
- espèces liées à des types de milieux reliques ou peu fréquents en Ile-de-France : tourbières, eaux
oligotrophes, plans d'eau "naturels" ouverts ou forestiers, rivières et ruisseaux à eaux vives,
ruisselets et zones de sources...).
6
- espèces ne bénéficiant d’aucun statut de conservation particulier mais probablement en régression,
ne présentant plus que des populations fragmentées,
- espèces ne bénéficiant d'aucun statut de conservation particulier du fait de leur large distribution,
ESPECES
COMMUNES
(C)
- espèces ubiquistes (capables de peupler un grand nombre de types de milieux aquatiques de diverse
qualité),
15
- espèces à populations abondantes sur l'ensemble de la région francilienne.
BILAN =
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
121
Décembre 2009
23 espèces
4.2. Liste des odonates recensés sur le site d’étude : 23 espèces
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Protection
nationale 2
Protection
régionale 5
Remarques
Aeschne bleue *
Aeshna cyanea (Müller, 1764)
C
-
-
Aeschne mixte *
Aeshna mixta (Latreille, 1805)
C
-
-
Agrion de Vander Linden
Erythromma lindenii (Sélys, 1840)
PC
-
-
Agrion à larges pattes
Platycnemis pennipes (Pallas, 1771)
C
-
-
Agrion élégant
Ischnura elegans (Vander Linden, 1820)
C
-
-
Agrion jouvencelle
Coenagrion puella (L., 1758)
C
-
-
notée en 1997. Site de reproduction
constitué par la gravière nord
notée en 1997. Site de reproduction
constitué par la gravière nord
1 sujet sur le plan d'eau nord le 2/06/09.
Reproduction constatée sur le plan d'eau
nord le 13/08/09. Observations sur les
plans d'eau nord et sud en 1997 *
largement répandu en ripisylve des plans
d'eau le 2/06/09 ainsi que dans les
prairies sèches
des dizaines d'individus dans la ripisylve
des plans d'eau le 2/06 et 13/08/09
noté autour du plan d'eau nord les 24/04
et 2/06/09
C
-
-
noté abondamment en berge du plan
d'eau nord le 13/08/09
C
-
-
Agrion porte-coupe
Anax empereur
Enallagma cyathigerum (Charpentier,
1840)
Anax imperator (Leach, 1815)
Anax napolitain
Anax parthenope (Sélys, 1839)
Caloptéryx éclatant
Calopteryx splendens (Harris, 1782)
Cordulie bronzée
X
Bien représenté en 2009
1 ind. sur le plan d'eau nord le 2/06 et
13/08/09. Noté également sur le plan
d'eau sud la même date. Noté en 1997
sur le plan d'eau nord *
des dizaines d'individus en ripisylve des
plans d'eau le 2/06/09
ind. fraichement émergés autour du plan
d'eau nord le 24/04/09. Plusieurs ind.
chassent le 2/06/09
noté sur le plan d'eau nord le 2/06/09.
Remarqué aussi en 1997 au même
endroit *. Noté à raison d'un ind. sur le
plan d'eau sud.
PC
-
-
C
-
-
Cordulia aenea (L., 1758)
PC
-
-
Crocothemis écarlate
Crocothemis erythraea (Brullé, 1832)
PC
-
-
Leste brun
Sympecma fusca (Vander Linden,
1820)
PC
-
-
noté le 24/04/09 en lisière autour du plan
d'eau nord
Libellula quadrimaculata (L., 1758)
C
-
-
quelques individus chassent sur le plan
d'eau nord le 2/06/09
Libellule à quatre taches (Libellule
quadrimaculée)
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
X
122
Décembre 2009
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Protection
nationale 2
Protection
régionale 5
-
-
-
-
quelques individus chassent sur le plan
d'eau nord le 2/06/09
abondamment noté sur le plan d'eau
nord le 02/06/09
Remarques
Libellule déprimée
Libellula depressa (L., 1758)
C
Libellule fauve
Libellula fulva (Müller, 1764)
PC
Naïade au corps vert
Erythromma viridulum (Charpentier,
1840)
C
-
-
quelques sujets sur le plan d'eau nord le
13/08/09
Orthétrum à stylets blancs
Orthetrum albistylum (Sélys, 1848)
R
-
-
observé à raison de 4 à 5 mâles sur le
plan d'eau nord le 02/06/09
Orthétrum réticulé
Orthetrum cancellatum (L., 1758)
C
-
-
Petite nymphe au corps de feu
Pyrrhosoma nymphula (Sulzer, 1776)
C
-
-
R
-
-
C
-
-
noté en berge du plan d'eau nord le
13/08/09
C
-
-
Bien représenté en 2009
Sympétrum de Fonscolombe
Sympétrum fascié
Sympétrum sanguin
Sympetrum fonscolombii (Sélys,
1840)
Sympetrum striolatum (Charpentier,
1840)
Sympetrum sanguineum (Müller, 1764)
X
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
123
Décembre 2009
noté chassant sur le pourtour des deux
plans d'eau de la zone d'étude le 2/06/09.
Quelques femelles fraichement
émergées sur le plan d'eau nord.
1 sujet noté entre la Seine et le plan
d'eau nord le 24/04/09
1 sujet le 02/06/09 chassant sur les prés
calcaricoles à proximité du plan d'eau
nord
5. Les Lépidoptères Rhopalocères (papillons diurnes)
5.1. Définition de la rareté des espèces de la région Ile-de-France et bilan du site d’étude :
Bilan des espèces
fréquentant le site
Evaluation de la rareté régionale
ESPECES
PROTEGEES
- espèces Protégées Nationales (Arr. du 22.07.93)
- espèces inscrites à la Directive "Habitats" (Annexe 2 ou 4),
- espèces inscrites à la Convention de Berne (Annexe II),
0 PN
(PN)
ESPECES RARES
(R)
ESPECES PEU
COMMUNES
(PC)
ESPECES
COMMUNES
(C)
- espèces a priori non revues en Ile-de-France après 1970 = NRR (Non
Revues Récemment),
- espèces inscrites sur la Liste Rouge de la Faune menacée en France :
ED = En Danger ; VUL = Vulnérables ; R = Rares,
- espèces déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France (espèces très
localisées, avec des effectifs faibles à très faibles).
- espèces déterminantes de ZNIEFF en Ile-de-France (espèces à
répartition limitée, absentes de certains départements franciliens, peu
communes dans d'autres).
- espèces liées à des types de milieux reliques ou peu fréquents en Ile-deFrance : tourbières, coteaux calcaires...,
- espèces ne bénéficiant d'aucun statut de protection particulier du fait de
leur large distribution.
- espèces ubiquistes (capables de peupler un grand nombre de types de
milieux de diverse qualité).
- espèces à populations abondantes sur l'ensemble de la région IDF.
BILAN
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
124
Décembre 2009
6R
14 PC
17 C
37 espèces
5.2. Liste des papillons diurnes recensés sur le site : 37 espèces
Les espèces sont listées selon l’ordre alphabétique des familles représentées puis du nom vernaculaire
FAMILLES
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
HESPERIIDAE
Grisette (Hespérie de
l'Alcée)
Carcharodus alceae
HESPERIIDAE
Hespérie de la Mauve (le
Tacheté)
Pyrgus malvae
HESPERIIDAE
Miroir *
Heteropterus morpheus *
R
LYCAENIDAE
Argus bleu
Polyommatus icarus
C
LYCAENIDAE
Argus bleu-nacré
Lysandra coridon
PC
X
LYCAENIDAE
Azuré bleu céleste *
Lysandra bellargus *
PC
X
LYCAENIDAE
Azuré de l'Ajonc
Plebejus argus
PC
X
LYCAENIDAE
Azuré des Coronilles
Plebejus argyrognomon
R
X
LYCAENIDAE
Collier-de-corail
Thécla de la Ronce,
Argus vert
Aricia agestis
C
LYCAENIDAE
Callophrys rubi
R
Remarques
notée le long d'un chemin thermophile en
lisière du bois de Ste-Assise le 24/04/09
X
PC
X
PR
détecté sur pelouses sèches le long des
chemins en partie centrale et nord-est de la
zone d'étude le 24/04/09. 1 sujet noté sur le
pourtour du plan d'eau nord le 2/06/09
observé en lisière de la ripisylve au sud du
périmètre d'étude en 1997 *
quelques sujets notés le long des chemins le
2/06/09
des centaines d'individus au sein des prés,
friches et prairies du site d'étude avec une
densité particulièrement remarquable entre
une friche nitrophile et la lisière du bois de
Ste-Assise le 13/08/09
noté en 1997
des dizaines de sujets sur l'ensemble de la
zone d'étude le 2/06/09
1 sujet au sud-est de la zone d'étude le
2/06/09. Noté le 13/08/09 au sein de prés
sablo-calcaricoles en zone centrale et au
nord-est du site d'étude
PC
plusieurs sujets dans la partie centrale et en
lisière du bois de Ste-Assise le 24/04/09
observé sur le talus du bois de Ste-Assise en
dehors de la zone d'étude au sud en 1997 *
NYMPHALIDAE Agreste *
Hipparchia semele *
R
NYMPHALIDAE Amaryllis
Pyronia tithonus
C
NYMPHALIDAE Carte géographique
Araschnia levana
C
NYMPHALIDAE Céphale
Coenonympha arcania
PC
NYMPHALIDAE Demi-deuil
Melanargia galathea
PC
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
Protection
régionale 5
noté à proximité du plan d'eau nord le
24/04/09
des dizaines de sujets évoluant le long de
l'ensemble des chemins de la zone d'étude le
2/06/09
noté à l'extrémité nord-est du site d'étude le
13/08/09
X
125
Décembre 2009
FAMILLES
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
NYMPHALIDAE Fadet commun
Coenonympha pamphilus
C
NYMPHALIDAE Mélitée du Plantain
Melitaea cinxia
R
NYMPHALIDAE Myrtil
NYMPHALIDAE Paon du jour
Maniola jurtina
Inachis io
NYMPHALIDAE Petit Nacré *
Issoria lathonia *
NYMPHALIDAE Petite Tortue
Aglais urticae *
C
C
PC
(migr.)
PC
NYMPHALIDAE Petite Violette
Clossiana dia
R
NYMPHALIDAE
NYMPHALIDAE
NYMPHALIDAE
NYMPHALIDAE
NYMPHALIDAE
Polygonia c-album
Argynnis paphia *
Pararge aegeria
Cynthia cardui
Vanessa atalanta
C
C
C
C
C
Robert-le-Diable
Tabac d'Espagne
Tircis
Vanesse des Chardons
Vulcain
Protection
régionale 5
Remarques
1 sujet au nord-ouest le 2/06/09. Noté
abondamment le 13/08/09 dans l'ensemble
des zones ouvertes du site d'étude.
X
PR
observée en trois endroits de la zone d'étude
le 2/06/09. De nouveau contrôlée le 13/08/09
sur deux nouvelles localités toujours à
proximité des chemins
espèce liée aux prairies et pouvant fréquenter
les prés et pelouses sablo-calcicoles (1997) *
X
PR
notée en 1997
quelques sujets dans la partie sud-est le
24/04/09
noté en 1997
1 sujet le 2/06/09
PAPILIONIDAE Flambé
Iphiclides podalirius
PC
PAPILIONIDAE Machaon *
Papilio machaon *
PC
PIERIDAE
Aurore
Anthocharis cardamines
C
très bien représenté uniformément sur les
milieux secs le 24/04/09
PIERIDAE
Citron
Gonepteryx rhamni
C
très bien représenté uniformément sur la
zone d'étude le 24/04/09
PIERIDAE
Fluoré
Colias alfacariensis
PIERIDAE
PIERIDAE
Piéride de la Rave
Pieris rapae
Piéride du Chou
Pieris brassicae
Piéride du Lotier (ou de la
Leptidea sinapis
Moutarde)
PIERIDAE
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
X
PR
1 sujet le 2/06/09
contacté en lisière du bois de Ste-Assise le
2/06/09
observé sur le talus en lisière du bois de SteAssise en 1997 *
quelques sujets très actifs en zone centrale le
24/04 et 2/06/09
PC
C
C
détecté fréquemment sur pelouses sèches et
au dessus des chemins le 24/04/09. Noté le
2/06 et 13/08/09
PC
126
Décembre 2009
FAMILLES
Nom français
Nom scientifique
PIERIDAE
Piéride du Navet
Pieris napi
PIERIDAE
Souci
Colias crocea
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Protection
régionale 5
Remarques
noté au sud-ouest de la zone d'étude le 24/04
et 13/08/09
C
des dizaines d'individus s'alimentent et
traversent le site d'étude le 13/08/09
PC
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
127
Décembre 2009
6. Les Orthoptéroïdes (sauterelles, grillons, criquets, mantes)
6.1. Définition de la rareté régionale (Ile-de-France) et bilan du site :
Evaluation de la rareté régionale
Bilan des espèces fréquentant le site
- espèces citées de moins de 5 localités au cours de la dernière
décennie.
- espèces très localisées, avec de très faibles effectifs.
- espèces gravement menacées d’après la liste des espèces
déterminantes de ZNIEFF.
0 TR
ESPECES RARES
(R)
- espèces citées de moins de 10 localités au cours de la dernière
décennie.
- espèces localisées, avec de faibles effectifs.
- espèces menacées à vulnérables d’après la liste des espèces
déterminantes de ZNIEFF.
4R
ESPECES PEU COMMUNES
(PC)
- espèces faiblement menacées ou insuffisamment documentées,
d’après la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF.
- espèces à répartition inégale (absentes ou rares dans certains
départements franciliens, mais communes dans d'autres).
10 PC
ESPECES TRES RARES
(TR)
ESPECES COMMUNES
(C)
- espèces à large distribution, à populations abondantes sur
l'ensemble de la région IDF, non menacées et non vulnérables.
11 C
BILAN
25 espèces
6.2. Liste des espèces répertoriées sur le site : 24 espèces d’orthoptères et 1 espèce d’orthoptéroïde
Les espèces sont listées selon l’ordre alphabétique des familles puis du nom français.
Famille
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Protection
régionale 5
Remarques
Orthoptères
Acrididae
Criquet de la Palène Stenobothrus lineatus
Acrididae
Criquet des larris
Chorthippus mollis
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
PC
X
R
X
1 individu noté dans le quart nord-est de la zone d'étude
le 13/08/09
densement représenté sur l'ensemble des zones
ouvertes du site d'étude le 13/08/09
128
Décembre 2009
Famille
Nom français
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Protection
régionale 5
Remarques
Acrididae
Criquet des
mouillères
Criquet des pâtures
Acrididae
Criquet des Pins
Chorthippus vagans
R
Acrididae
Acrididae
Criquet mélodieux
Criquet noir-ébène
Chorthippus biguttulus
Omocestus rufipes
C
PC
Acrididae
Criquet tacheté
Myrmeleotettix maculatus
PC
X
plusieurs individus notés au sein de pelouses sèches à
l'est du plan d'eau sud le 13/08/09
Chorthippus dorsatus
R
X
noté sur une localité en moitié nord du site d'étude le
13/08/09
Gomphocerippus rufus
C
Aiolopus thalassinus
R
X
1 individu observé au nord-est du plan d'eau sud le
13/08/09
Acrididae
Acrididae
Acrididae
Acrididae
Criquet verteéchine
Gomphocère roux
Œdipode
émeraudine
Euchorthippus declivus
C
Chorthippus parallelus
C
Acrididae
Œdipode turquoise
Oedipoda caerulescens
PC
Catantopidae
Caloptène italien
Calliptamus italicus
PC
Gryllidae
Grillon d’Italie
Oecanthus pellucens
C
Gryllidae
Grillon des bois
Conocéphale
gracieux
Nemobius sylvestris
C
Tettigoniidae
X
PC
X
Platycleis tessellata
Tettigoniidae
Decticelle cendrée
Decticelle
chagrinée
Grande Sauterelle
verte
Pholidoptera griseoaptera
C
Platycleis albopunctata
PC
Tettigoniidae
PR
PC
Decticelle carroyée
Tettigoniidae
noté en trois localités sur la zone d'étude le 13/08/09
Ruspolia nitidula
Tettigoniidae
Tettigonia viridissima
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
capturé à l'est du plan d'eau sud au sein d'une pelouse
éparse sèche le 13/08/09
X
remarqué sur les chemins, les pentes en lisière du bois
de Ste-Assise et la plateforme bétonnée au nord-est du
plan d'eau sud le 13/08/09. 15 stations sur pelouses
sablo-calcicoles et ourlets thermophiles détectées en
1997 *
plusieurs individus. présents au sein d'une prairie sèche
au nord-est de la zone d'étude le 13/08/09
PR
des dizaines de chanteurs en soirée sur l'ensemble des
zones ouvertes du site d'étude le 13/08/09
PR
présent sur l'ensemble de la zone d'étude le 13/08/09
notée abondamment au sein des prairies sèches sur
l'ensemble de la zone d'étude le 13/08/09
notée abondamment au sein des prairies sèches sur
l'ensemble de la zone d'étude le 13/08/09
C
129
Décembre 2009
Famille
Tettigoniidae
Tettigoniidae
Tettigoniidae
Tettigoniidae
Orthoptéroïde
Mantidae
Nom français
Méconème fragile
Phanéroptère
commun
Phanéroptère
méridional
Sauterelle ponctuée
Mante religieuse
Nom scientifique
Espèces
Rareté
déterminantes
régionale
de ZNIEFF 1
Meconema meridionale
C
Phaneroptera falcata
C
Phaneroptera nana
PC
Leptophyes punctatissima
Mantis religiosa
Protection
régionale 5
X
Remarques
noté au nord-est de la zone d'étude le 13/08/09
C
PC
X
PR
2 individus notés en moitié nord-est au sein des prés
sablo-calcicoles le 13/08/09. Observée dans les mêmes
milieux en 1997 *
* données issues d’Écosphère, 1997. Etude d’impact liée à l’exploitation d’une carrière sur la commune de Seine-Port. 42p.
7. Autres espèces recensées
Famille
Nom français
Nom scientifique
Rareté
régionale
Remarques
LEPIDOPTERES HETEROCERES (PAPILLONS DE NUIT)
Géométridés
Panthère
Pseudopanthera macularia
« inconnu »
remarquée le 24/04/09
Noctuidés
La Doublure jaune
Euclidia glyphica
« inconnu »
notée le 2/06/09
Saturnidés
Le Petit paon de nuit Saturnia pavonia
« inconnu »
contacté en avril 2009 : 1 mâle traversant le site
Cyprinidés
Carpe commune
Cyprinus carpio
« inconnu »
notée au sein du plan d'eau sud le 2/06/09
Centrarchidés
Perche soleil
Lepomis gibbosus
introduit
de nombreux sujets se reproduisent au sein du plan d'eau nord le 2/06/09
Ictaluridés
Poisson chat
Ameiurus melas
introduit
Plusieurs centaines de sujets au sein des plans d’eau en août 2009
POISSONS
Projet de réalimentation de nappe aquifère – Commune de Seine-Port (77)
Écosphère – Etude d’impact écologique
130
Décembre 2009
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