Contexte écologique - Communauté d`agglomération du Boulonnais

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1.
Contexte écologique et environnemental
1.1
Zones naturelles remarquables
Un recensement des différentes zones écologiques et sites patrimoniaux est effectué pour évaluer la
sensibilité écologique de la zone d’étude en terme de patrimoine naturel.
Les zones naturelles qui présentent des enjeux écologiques et patrimoniaux sont des sites inventoriés ou
protégés. La portée juridique du classement est variable et souvent cumulative : locale, régionale, nationale,
européenne ou internationale.
1.1.1 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique
Une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) se définit par l’identification d’un
secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, où ont été identifiés des éléments
rares, remarquables, protégés ou menacés du patrimoine naturel.
L’inventaire ZNIEFF commencé en 1982 par le secrétariat de la faune et de la flore du Muséum National
d’Histoire Naturelle pour le Ministère de l’Environnement permet d’identifier, de localiser et de décrire la
plupart des sites d’intérêt patrimonial pour les espèces végétales et les habitats.
On distingue deux types de ZNIEFF :
•
Les ZNIEFF de type I qui correspondent à des sites précis, de surfaces relativement retreintes ayant
une grande valeur écologique (floristique et faunistique ou d’habitats).
•
Les ZNIEFF de type II sont de grands ensembles naturels qui se distinguent de la moyenne du territoire
régional par leur contenu patrimonial plus riche et leur degré d’artificialisation plus faible. Ces zones
peuvent inclure une ou plusieurs ZNIEFF de type I.
La présence d’une zone répertoriée à l’inventaire ZNIEFF, ne constitue pas en soi une protection
réglementaire du terrain concerné. Cependant, cet inventaire a pour objectif de contribuer à la prise en
compte de patrimoine naturel dans tout projet de planification et d’aménagement, tel que le prévoit la
législation française.
Cet inventaire des Z.N.I.E.F.F. a été édité en 1988 : ce sont les « Z.N.I.E.F.F de première génération ».
Aujourd’hui, l’inventaire ZNIEFF est en cours de réactualisation : ce sont les « Z.N.I.E.F.F de deuxième
génération ». En région Nord Pas de Calais, ces zones sont en cours d’inventaire. Les ZNIEFF de type I
présentent à proximité de la zone d’étude ont déjà fait l’objet de la réactualisation, les fiches ZNIEFF
de deuxième génération sont disponibles auprès de la DREAL Nord/Pas-de-Calais.
A terme, ces « Z.N.I.E.F.F de deuxième génération » remplaceront donc les « Z.N.I.E.F.F de première
génération ».
7 ZNIEFF de type I sont présentent dans un périmètre de 5 kilomètres autour de la zone d’étude :
Code régional
Désignation
Distance
050-03
064
065
066
091
238
266
Vallée de Saint-Martin-Boulogne
Falaises d’Equihen
Pointe de la Crêche et falaise entre Boulogne-sur-Mer et Wimereux
Dunes de la Slack, Pointe des Oies et pointe de la Rochette
Vallée de Wimereux entre Wimille et Belle-et-Houllefort
Vallons d’Outreau et Equihen-Plage
Bocage au sud de Wimereux
3 km
3,6 km
1 km
4,5 km
4,2 km
3,7 km
3,1 km
Tableau 1 : ZNIEFF de type I dans un périmètre de 5 km autour de la zone d’étude
La ZNIEFF de type II la plus proche du site d’étude est la ZNIEFF n°050 « Complexe bocager du bas
Boulonnais et de la Liane » située à 3,7 kilomètres.
Le site d’étude n’est donc inclus dans aucune ZNIEFF. La ZNIEFF la plus proche est la ZNIEFF de
type I « Pointe de la Crêche et falaise entre Boulogne-sur-Mer et Wimereux » situé à 1 kilomètre au
nord.
Carte 1 : Zonages écologiques inventoriés
1.1.2 Zones Natura 2000
Le réseau NATURA 2000 est un réseau écologique européen cohérent formé à terme par les Zones de
Protection Spéciales (ZPS) et les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) en application respectivement de
la Directive Oiseaux et de la Directive Habitats.
Les états membres s’engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d’habitats et
espèces d’intérêt communautaire concernées dans les zones qui constituent ce réseau.
Des Documents d’objectifs (DOCOB) définissent de manière concertée des propositions de gestion des
milieux et espèces. Ces documents sont rédigés ou en cours d’élaboration pour chaque site Natura 2000.
•
Zones Spéciales de Conservation (ZSC)
Les textes qui s’appliquent ici sont, la directive n° 92/43/CEE du Conseil des Communautés européennes du
21/5/1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et la flore sauvages dite
Directive Habitat et le décret n° 95-631 du 5/5/1995.
La directive s’applique aux États membres et concerne les habitats naturels d’intérêt communautaire, les
habitats abritant des espèces d’intérêt communautaire et les éléments de paysages qui sont en danger de
disparition.
Les objectifs sont la protection de la biodiversité de l’Union Européenne, le maintien ou le rétablissement
dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces de faune et de flore sauvages
d’intérêt communautaire (listés à l’annexe II de la directive Habitats) par la désignation de zones spéciales
de conservation (ZSC) qui doivent faire l’objet de mesures de gestion notamment avec la mise en place de
documents d’objectifs (DOCOB) et de protection particulières.
La désignation de ces sites se déroule en plusieurs étapes.
Sur les bases de l’inventaire des sites éligibles, sont définies des Propositions de Sites d’Importance
Communautaire (pSIC) au niveau national. Ceux-ci sont transmis à la Commission européenne qui valide
ensuite les listes des Sites d’Importance Communautaire (SIC) par région biogéographique.
Ces SIC sont désignés en Zones Spéciales de Conservation (ZSC) par arrêtés ministériels.
La directive Habitats définit de manière précise deux niveaux d’habitats :
- Les habitats naturels d’intérêt communautaire : des habitats en danger de disparition dans leur aire de
répartition naturelle, des habitats avec une aire de répartition réduite suite à leur régression ou à une aire
restreinte, des habitats qui constituent des exemples remarquables de caractéristiques propres à une ou
plusieurs régions biogéographiques.
- Les habitats naturels d’intérêt communautaire prioritaires : ce sont des habitats en danger de disparition sur
le territoire européen des Etats membres et pour la conservation desquels l'Union européenne porte une
responsabilité particulière.
Aucun SIC ne se trouve au droit du site d’étude. Cependant, aux alentours on retrouve quatre SIC :
Code
FR3100480
FR3100479
FR3102003
FR3100499
Désignation
Estuaire de la Canche, dunes Picardes plaquées sur l’ancienne
falaise, forêt de Hardelot et falaises d’Equihen
Falaises et dunes de Wimereux, estuaire et basse vallée de la
Slack, Garenne et Communal d’Ambleteuse
Récifs Gris-Nez/Blanc-Nez
Forêts de Desvres et de Boulogne et bocage prairial humide du bas
Boulonnais
Distance
4 km
5,3 km
6 km
8 km
Tableau 2 : SIC aux alentours de la zone d’étude
•
Zones de Protection Spéciales (ZPS) et ZICO
La directive européenne 79/409/CEE dite « Directive Oiseaux » modifiée le 30 novembre 2009 concerne la
conservation des oiseaux sauvages et a pour principal objectif la définition de « Zones de Protection
Spéciale » (ZPS) visant à la préservation de milieux essentiels à la survie des populations d’oiseaux.
Ces ZPS sont souvent proposées sur la base des inventaires ZICO (Zones Importantes pour la Conservation
des Oiseaux) qui ne constituent pas en elles seules une protection réglementaire.
Un inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) a été établi en France et
publié en 1994 sur la base de critères méthodologiques précis fixés par l’Europe.
Les ZICO sont des lieux stratégiques qui ont une importance significative dans la préservation des oiseaux.
Ces sites peuvent inclure à la fois des sites terrestres et non-terrestres. Ces zones ne s’adressent pas
forcément à toutes les espèces d’oiseaux. Pour certaines, elles ne s’appliquent qu’à leur aire de répartition.
Elles ont été recensées dans le cadre d’un inventaire national effectué sous l’autorité du ministère de
l’environnement et coordonné par la LPO (Ligue protectrice des oiseaux).
Il n’existe aucune ZICO à proximité de la zone d’étude, la ZICO la plus proche est située à 10
kilomètres au nord. Il s’agit de la ZICO 62NC04 « Cap Gris-Nez ».
La ZPS la plus proche du périmètre d’étude est la ZPS marine FR3110085 « Cap Gris-Nez » située à 6
kilomètres au nord.
Carte 2 : Zones Natura 2000
1.1.3 Arrêté de protection de biotope
Les arrêtés de protection de biotope sont des actes réglementaires édictés par le préfet (représentant de
l'Etat dans le département) ou par le ministre chargé des pêches maritimes lorsqu'il s'agit du domaine public
maritime.
Ils consistent à réglementer l'exercice des activités humaines sur des périmètres délimités qui peuvent
s'étendre à tout ou une partie d'un département soit pour préserver les biotopes nécessaires à la survie
d'espèces animales ou végétales protégées et identifiées, soit pour préserver l'équilibre biologique de
certains milieux. Ils se traduisent donc par un nombre restreint d'interdictions destinées à permettre le
maintien et à supprimer les perturbations des habitats des espèces qu'ils visent, accompagnés, dans la moitié
des cas, de mesures de gestion légères.
Le site d’étude n’est soumis à aucun arrêté de protection du biotope, la zone sous Arrêté de
Protection de Biotope la plus proche est le « Pré communal d’Ambleteuse » situé à 8,5 kilomètres.
1.1.4 Réserves naturelles nationale
En application de la Loi N°76-629 du 10 juillet 1976, les Réserves naturelles nationales sont des territoires
classés lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux, de gisement de minéraux et de
fouille, et, en général du milieu naturel présente une importance particulière ou qu’il convient de soustraire
de toute intervention artificielle successible de les dégrader.
Il n’existe pas de réserve naturelle nationale à proximité du périmètre d’étude. La réserve naturelle
nationale la plus proche est la « Baie de Canche » 62RN2 située à 18 kilomètres au sud.
1.1.5 Réserves naturelles régionales
Les propriétés privées présentant un intérêt particulier sur le plan scientifique et écologique quant aux
espèces de la faune et de la flore peuvent être agréées comme Réserves naturelles régionales (ou
anciennement « volontaires ») par Arrêté préfectoral pour une durée de six ans renouvelable.
La réserve naturelle régionale la plus proche se trouve à 8,6 km de la zone d’étude, il s’agit du « Pré
communal d’Ambleteuse ».
1.1.6 Parcs naturels régionaux
Les parcs naturels sont à l'initiative de la région et ont pour objectifs de protéger un patrimoine naturel et
culturel riche, tout en participant au développement économique et social. Ils peuvent s'appliquer sur tout
territoire à l'équilibre fragile. Ils n'entraînent pas de réglementation spéciale, mais uniquement des
engagements d'ordres moraux.
La zone d’étude n’appartient à aucun parc naturel, cependant, le « PNR Caps et marais d’Opale » est
très proche (1,3 km).
1.1.7 Sites inscrits et classés de la loi du 2 mai 1930
La Loi du 2 Mai 1930 intégrée dans le Code de l’Environnement, articles L234-1 à L 234-22 permet de
préserver des sites, paysages et monuments naturels dès lors qu’ils représentent un intérêt du point de vue
artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Les sites sont inscrits ou classés par arrêtés et
décrets.
Les sites les plus proches du périmètre d’étude sont :
•
•
Le site classé 62SC08 « Remparts de Boulogne-sur-Mer »
Le site inscrit 62SI05 « Ville haute de Boulogne-sur-Mer »
Carte 3 : Sites et territoires remarquables
1.2
Trame verte et bleue
La trame verte et bleue est mise en place par la région Nord-Pas-de-Calais, elle constitue une des priorités
du Grenelle de l’environnement de 2007 et est actuellement en cours d’élaboration en France. Ses milieux
naturels étant les plus fragmentés de France, la région Nord-Pas-de-Calais avait anticipé cette mesure dès
1992 avec la mise en place de « contrats corridors biologiques » puis d’une trame verte, la région est
actuellement en cours d’élaboration de son Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) reprenant
la Trame verte et Bleue déjà mise en place qui a pour objectif de reconstituer une infrastructure naturelle
multifonctionnelle (écologique, ludique et paysagère) et qui traduit la volonté régionale de respecter les
engagements européens en apportant sa contribution à la constitution du réseau écologique paneuropéen.
La trame verte et bleue de la région se base sur l'écologie du paysage, qui analyse la répartition de différents
espaces remplissant des fonctions écologiques et paysagères. Cette science considère le paysage comme
une combinaison de trois éléments fondamentaux :
•
•
•
La matrice, toile de fond du territoire,
La tâche, habitat relativement homogène dont les caractéristiques diffèrent de son environnement.
La trame verte et bleue distingue les noyaux remarquables, intéressants et potentiels du point de
vue de la biodiversité,
Le corridor, élément linéaire permettant la dispersion d'espèces animales ou végétales entre deux
habitats. La trame verte et bleue identifie plusieurs grands corridors relatifs à un type de milieu à
développer.
La zone d’étude ne fait pas partie de cette trame verte et bleue, mais elle se situe à proximité d’un
cœur de nature et d’un espace relais. De plus, le bord de mer et la Liane constitue des corridors
biologiques.
Carte 4 : Trame verte et bleue
1.3
Environnement faunistique et floristique
1.3.1 Occupation des sols
Milieux observés
La zone d’étude est un espace urbanisé, on ne retrouve pas d’espaces qualifiables de milieux naturels. Un
parc urbain est présent sur une grande partie de la zone d’étude. On y trouve une partie arborée sur le
pourtour, une grande pelouse de parcs fortement piétinée et quelques bosquets paysagers. Ce parc
correspond à une partie des jardins historiques de l’ancien Casino.
Le reste de la zone d’étude est occupé par des routes, parkings, chemins piétons ainsi que quelques
jardinières.
2
Valeur patrimoniale des espèces végétales observées
La valeur patrimoniale du site a été estimée à partir du degré de rareté des espèces défini par l’Inventaire de
la flore vasculaire du Nord/Pas-de-Calais : raretés, protections, menaces et statuts, édité par le Centre
Régional de Phytosociologie de Bailleul (V3a, 2005).
Le degré de rareté se décline comme suit :
E : exceptionnel,
RR : très rare,
R : rare,
AR : assez rare,
PC : peu commun
AC : assez commun,
C : commun,
CC : très commun.
A ces catégories on ajoute les espèces ornementales et agricoles plantées et subspontanées (H).
51 espèces végétales ont été recensées sur le site. L’ensemble de ces espèces est détaillé dans le tableau
suivant.
Nom scientifique
Achillea millefolium L.
Bellis perennis L.
Capsella bursa-pastoris (L.) Medik.
Cardamine hirsuta L.
Cirsium arvense L. Scop.
Cirsium vulgare Savi T.
Dactylis glomerata L.
Daucus carota L.
Lamium album L.
Lamium pupureum L.
Matricaria maritima L.
Medicago lupulina L.
Plantago lanceolata L.
Plantago major L.
Poa annua L.
Ranunculus ficaria L.
Ranunculus repens L.
Raphanus raphanistrum L.
Rumex acetosa L.
Senecio vulgaris L.
Stellaria media (L.) Vill.
Taraxacum sp.
Trifolium repens L.
Urtica dioica L.
Veronica arvensis L.
Veronica serpyllifolia L.
Nom vernaculaire
Achillée mille feuille
Pâquerette
Bourse-à-pasteur
Cardamine hirsute
Cirse des champs
Cirse commun
Dactyle aggloméré
Carotte sauvage
Lamier blanc
Lamier pourpre
Matricaire maritime
Luzerne lupuline
Plantain lancéolé
Plantain majeur
Pâturin annuel
Ficaire
Renoncule rampante
Radis ravenelle
Patience oseille
Seneçon commun
Stellaire intermédiaire
Pissenlit
Trèfle blanc
Grande Ortie
Véronique des champs
Véronique à feuilles
serpolet
Famille
de
Asteracées
Asteracées
Brassicacées
Brassicacées
Asteracées
Asteracées
Poacées
Apiacées
Lamiacées
Lamiacées
Asteracées
Fabacées
Plantaginacées
Plantaginacées
Poacées
Renonculacées
Renonculacées
Brassicacées
Polygonacées
Asteracées
Caryophyllacées
Asteracées
Fabacées
Urticacées
Scrophulariacées
Scrophulariacées
rareté
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
CC
C
CC
CC
CC
CC
CC
CC
C
Tableau 3 : Liste des plantes herbacées inventoriées
Nom scientifique
Aesculus hippocastanum
Buxus sempervirens L.
Cornus sanguinea L.
Corylus avellana L.
Crataegus monogyna Jacq.
Cydonia oblonga Mill.
Elaeagnus umbellata Thunb.
Fagus sylvatica L.
Fraxinus excelsior L.
Ilex aquifolium L.
Kerria japonica DC.
Ligustrum vulgare L.
Pinus mugo Turra
Populus alba L.
Populus tremula L.
Prunus serrulata Lindl.
Quercus ilex L.
Robinia pseudoacacia L.
Rubus sp..
Sambucus nigra L.
Syringa vulgaris L.
Taxus baccata L.
Tilia platyphyllos Scop.
Ulmus minor Mill.
Viburnum rhytidophyllum Hemsl.
Nom vernaculaire
Marronnier d’Inde
Buis
Cornouiller sanguin
Noisetier commun
Aubépine à un style
Cognassier
Oléastres à ombelles
Hêtre
Frêne commun
Houx
Corete du Japon
Troëne commun
Pin de montagne
Peuplier blanc
Tremble
Cerisier du Japon
Chêne vert
Robinier faux-acacia
Ronce
Sureau noir
Lilas commun
If commun
Tilleul à larges feuilles
Orme champêtre
Viorne ridée
Famille
Hippocastanacées
Buxacées
Cornacées
Corylacées
Malacées
Rosacées
Eleagnacées
Fagacées
Oléacées
Aquifoliacées
Rosacées
Oléacées
Pinacées
Salicacées
Salicacées
Rosacées
Fagacées
Fabacées
Rosacées
Caprifoliacées
Oléacées
Taxacées
Tiliacées
Ulmacées
Caprifoliacées
Tableau 4 : Liste des plantes ligneuses inventoriées
Parmi les espèces observées sur le site :
31 sont très communes (CC),
6 sont communes (C),
Aucune n’est assez commune (AC),
Aucune n’est peu commune (PC),
Aucune n’est assez rare (AR),
rareté
H
H
CC
CC
CC
H
H
C
CC
C
H
C
H
H
C
H
H
H
CC
CC
H
H
H
CC
H
Aucune n’est rare (R),
Aucune n’est très rare (RR),
14 espèces sont des espèces ornementales.
La valeur patrimoniale du site est par conséquent très faible pour les espèces végétales : toutes les espèces
observées sont communes ou très communes.
Par ailleurs, le nombre total d’espèces observées est, en dehors des espèces plantées, très faible (37
espèces). Le site est ainsi caractérisé par une grande pauvreté floristique, tant en termes de nombre
d’espèces que d’originalité des taxons identifiés.
Au niveau réglementaire la liste des espèces et les habitats ont été analysés par rapport à la réglementation
en vigueur au niveau européen, national et régional.
Le statut de protection des espèces a été analysé au regard des textes suivants :
les espèces inscrites sur la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire
national (arrêté du 31 août 1995),
les espèces inscrites sur la liste des espèces végétales protégées au niveau régional complétant
la liste nationale (arrêté du 17 août 1989),
les espèces mentionnées dans la directive Habitat du 21 mai 1992.
Aucune des espèces observées lors de notre passage sur le terrain ne présente un statut de
protection.
Valeur patrimoniale des habitats observés
Identification des habitats selon la classification Corine Biotope
Les différents milieux recensés ont été identifiés selon la classification Corine Biotope. Huit milieux ont été
recensés :
Les pelouses arborées du parc correspondent à :
• 85.1 : grands parcs
o 85.12 : Pelouses de parcs
o 85.14 : Parterre de fleurs, avec arbres et avec bosquets en parc
L’ensemble des parties arborées du parc correspond à :
• 85.1 : grands parcs
o 85.11 : Parcelles boisées de parcs
Les bords de routes, parkings et chemins correspondent à :
• 87.2 : Zones rudérales
Evaluation patrimoniale et présence de zones humides
L’évaluation patrimoniale est basée sur les listes rouges européennes, nationales et régionales, les Directives
Oiseaux et Habitats, mais également sur les potentialités du site en termes d’habitats d’espèces et le contexte
géographique.
Aucun de ces habitats n’est d’intérêt communautaire selon la Directive Habitats 92/43.
Aucun de ces habitats n’est recensé comme « Habitats caractéristiques des zones humides » par
l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides
(annexe II table B).
1.4
Faune
L’étude faunistique est basée les observations faites lors des plusieurs prospections effectuées aux
différentes périodes du cycle biologique de la faune par M. LARIVIERE entre 2011 et 2014. Les observations
de terrain, ont permis d’évaluer la fréquentation faunistique du secteur d’étude. Le planning des sorties est
présenté dans le tableau ci-dessous.
Taxons
étudiés
principalement
Périodes des prospections
Conditions climatiques
Oiseaux hivernants
31 janvier 2014
Ensoleillé, 1 - 5°C, vent (rafales <60
km/h)
Oiseaux
(migrateurs
prénuptiaux)
10 mars 2014
Ensoleillé, vent faible (< 20 km/h), 6 14°C
Oiseaux
nicheurs
précoces et tardifs
Oiseaux
(migrateurs
postnuptiaux)
20 avril 2011
6 mai 2014
03 septembre 2014
Ensoleillé, absence de vent, 15 - 21°C
Eclaircies, vent faible (< 20 km/h), 12 13°C
Ensoleillé, vent faible. 15 - 20°C.
Tableau 5 : Dates des prospections de terrain
Les autres groupes faunistiques ont également été inventoriés (entomofaune, herpétofaune,
mammofaune terrestre) lors de ces prospections.
L’étude de la faune s’est surtout portée sur les oiseaux. L’avifaune est une composante essentiellement
prédatrice de la faune et donne une indication sur l’état des écosystèmes. De plus, les oiseaux ont un intérêt
patrimonial particulier car beaucoup d’espèces sont protégées et certains aménagements peuvent être
préjudiciables pour les espèces.
L’objectif de cet inventaire sur l’avifaune n’était pas de recenser quantitativement toutes les espèces
présentes sur le site (nombre de couples par espèce), mais d’avoir un regard sur la diversité et la valeur
patrimoniale des cortèges présents.
La méthode retenue consiste dans un premier temps à décrire les cortèges avifaunistiques rencontrés pour
ensuite évaluer les intérêts patrimoniaux du site d’étude.
Les jardins de Nausicaa ont été parcourus à pied sur l’ensemble de sa superficie en utilisant une méthode
dérivée des points d’écoute (durée de 15 minutes). Ces points ont été placés en particulier dans les Jardins
de Nausicaa, les pelouses et arbres plantés au sein du Quai Gambetta.
Plusieurs points d’observations ont été placé aux alentours de Nausicaa, pour évaluer les enjeux
avifaunistiques (zones de haltes et de passages migratoires) au sein de la plage de Boulogne-sur-Mer et son
port (gare maritime, Bassin Loubet, Bassin Napoléon), et au large de la digue Carnot (aire de prospection sur
la figure suivante).
Nausicaa
Figure 1 : Périmètre d’observation des oiseaux
Les observations ont été réalisées tôt le matin et dans des conditions météorologiques favorables
Pour cette étude, le recensement était donc essentiellement basé sur la reconnaissance des chants et des
cris d’oiseaux. Par ailleurs, il a été complété par des observations directes d’individus posés ou en vol lors
du parcours, en utilisant une paire de jumelles et une longue-vue notamment pour les individus en migration,
au large du port de Boulogne-sur-Mer.
Pour les autres groupes faunistiques mammifères terrestres, amphibiens/reptiles et insectes, les potentialités
d’habitats ont été recensées au sein de la zone d’étude et ont été complétées par les observations faites lors
des prospections sur le terrain.
Pour chaque espèce, sont indiqués :
- le nom français et scientifique,
- la protection éventuelle à l’échelle nationale et européenne,
- le statut au niveau national et régional.
Une liste des espèces observées est présentée dans un tableau pour chacun des groupes observés. Les
résultats reflètent un état des lieux ponctuel de la biodiversité sur le secteur d’étude et ces listes d’espèces
ont été complétées par des données bibliographiques disponibles. Ainsi, les résultats permettent d’évaluer la
qualité et la valeur patrimoniale du peuplement faunistique de la zone d’étude.
Les données bibliographiques sont issues principalement :
des espèces référencées au sein des zones naturelles localisées à proximités,
- de données issues de la base de données du Système d'Information Régional sur la Faune
(S.I.R.F.) en région Nord-Pas-de-Calais (www.sirf.eu/),
ainsi que des observations issues du site internet : http://nordpasdecalais.observado.org/.
https://www.google.fr/ - #
1.4.1 Avifaune
Afin d’évaluer la richesse avifaunistique sur la zone d’étude, les prospections sur un cycle de vie complet
de l’avifaune ont été effectuées pour y identifier :
• les espèces hivernantes,
• les espèces en migration prénuptiale,
• les espèces nicheuses,
• les espèces en migration postnuptiale.
Au total 41 espèces ont été recensées lors des prospections effectuées sur un cycle biologique
complet et des données bibliographiques (Tableau 3). Toutefois, seulement 21 espèces affectionnent
l’aire d’étude immédiate où les aménagements seront réalisés (X : dans les tableaux des espèces
recensées).
1.4.1.1
Avifaune nicheuse
Les espèces recensées sont communes des parcs et jardins de la région Nord-Pas-de-Calais, elles sont
exclusivement sédentaires. Quelques espèces liées au contexte marin (Goélands et Mouettes rieuse), ont
été observées en vol au dessus du site.
Les espaces arborés au sein des jardins de Nausicaa accueillent notamment la Mésange charbonnière, le
Pinson des arbres, le Rougegorge familier. Ces espèces utilisent ces espaces pour s’y reproduire, se
nourrir et comme zone refuge.
Photo 1 : Mésange charbonnière
Les pelouses sont utilisées comme zone de nourrissage pour l’Etourneau sansonnet, la Pie bavarde, le
Moineau domestique ou le Pigeon ramier.
Photo 2 : Pie Bavarde et Etourneau sansonnet
1.4.1.2
Avifaune en période hivernale
Hormis les espèces sédentaires déjà énoncées précédemment, seule une espèce supplémentaire a été
observée au sein de la zone d’étude du projet. Il s’agit du Pinson du Nord (1 individu avec 4 pinsons des
arbres). L’espèce est strictement hivernante.
Un groupe hivernant d’une dizaine d’individus de Mésange à longue-queue a également été recensé aux
cours de ce passage.
De nombreux Laridés (Mouettes et Goélands) survolent le site et utilisent principalement le port de Boulognesur-Mer. A noter que certaines espèces patrimoniales liées aux milieux marins ont été contactées lors de
cette sortie. Elles sont présentées dans la partie 1.4.1.4.
Photo 3 : Pinson du Nord et Mésanges à longue queue
1.4.1.3
Avifaune en période de migration (prénuptiale et postnuptiale)
Le site de Nausicaa est localisé au sein de la principale voie de migration de la région, celle-ci longe la côte
Ouest du territoire national pour rejoindre plus au Nord la Belgique et les Pays-Bas. La majorité des espèces
sont inféodées aux milieux humides et marins (voir carte suivante).
Les flux migratoires sont très importants en période des migrations (postnuptiale et prénuptiale), des suivis
sont réalisés chaque année, notamment au Cap Gris Nez et à la jetée du Clipon. Ces sites sont
principalement dédiés à l’observation de la migration des oiseaux côtiers (laridès, anatidés, limicoles), des
oiseaux marins (labbes, puffins, plongeons, Fou de Bassan). Et également le suivi de la migration des
espèces terrestres (passereaux, rapaces).
On note le long de cette voie migratoire plusieurs sites utilisés pour les haltes des oiseaux, en particulier la
Réserve Naturelle Nationale du Platier d’Oye et les Baies de Canche et de l’Authie.
Localisation
du projet
Carte 5 : Principaux couloirs migratoires en région Nord-Pas-de-Calais
(Source : SRCAE du NPDC, Novembre 2012)
Toutefois, aucun enjeu particulier n’a été recensé et n’est potentiel en période de migration sur la zone d’étude
du projet. Aux alentours de celle-ci en particulier au large de la digue Carnot, des milliers d’individus migrent
aux périodes de migration dont certains font une halte notamment sur la plage de Boulogne-sur-Mer et son
port (gare maritime, Bassin Loubet, Bassin Napoléon).
1.4.1.4
Avifaune contactée en dehors de la zone d’étude
Au cours des différentes prospections sur un cycle biologique complet, plusieurs espèces n’affectionnant pas
la zone d’étude (oiseaux marins) ont été observées aux alentours de Nausicaa. En effet de nombreuses
espèces migrent sur le littoral (observation depuis la Digue Carnot) et certains groupes viennent faire une
halte notamment dans les bassins Loubet et Napoléon ainsi que sur la plage.
On peut citer le Fou de bassan, les plongeons (catmarin, imbrin), les Sternes (arctique, caugek, de Dougall,
naine, pierregarin), le Gand Labbe, les goélands (marin, argenté, leucophée, pontique, brun, cendré), les
mouettes (rieuse, tridactyle, mélanocéphale, pygmée), le Guillemot, l’Huîtrier pie, le Tournepierre à collier, le
Cormoran huppé, le Traquet motteux, etc.
La plupart de ces espèces sont référencées au sein de la Zone de Protection Spéciale (ZPS) FR3110085 du
Cap Gris Nez. En période de migration ou en hivernage, on y trouve notamment des colonies de Fou de
Bassan (jusqu'à 2000 individus en stationnement hivernal) et de Pingouin torda (jusqu'à 1100 hivernants) sur
les falaises et le littoral.
Photo 4 : Plage de Nausicaa et proximité de la digue Carnot
1.4.1.5
Valeur patrimoniale de l’avifaune
Au cours des prospections, il a été comptabilisé 21 espèces recensées au sein de la zone d’étude. Aux
alentours, en particulier sur les bassins du port et au large de la Digue Carnot, une vingtaine d’espèces
supplémentaires ont été observées, toutefois celles-ci ne seront pas affectées par le projet. Soit 41 espèces
recensées dans le cadre des expertises écologiques effectuées sur un cycle biologique complet. Cette
diversité avifaunistique est surtout liée aux Laridés (goélands, mouettes, labbes, etc.) et autres espèces
marines (Fou de bassan, Cormorans, etc.).
Pour évaluer la valeur patrimoniale des espèces présentes sur le site, ont été utilisés les textes législatifs en
vigueur :
les espèces protégées en France (Arrêté ministériel du 29 octobre 2009 modifiant l’arrêté du 3
mai 2007),
les espèces d’oiseaux de l'Annexe I de la Directive 2009/147/CE (Directive oiseaux) concernant
la conservation des oiseaux sauvages.
Afin de connaître l'état des populations dans la Région, en France ou en Europe, nous nous sommes
également référés aux différentes listes rouges et ouvrages possédant des informations sur les effectifs
d'oiseaux nicheurs, soit :
La liste rouge des espèces menacées en France (MNHN, UICN, LPO, SEOF, ONF, juin 2011).
La liste des espèces d’oiseaux déterminantes en région Nord-Pas-de-Calais (DREAL Nord-Pas-deCalais).
La plupart des espèces recensées sont classées comme protégées à l’échelle nationale. Cependant,
la majeure partie des espèces d’oiseaux sont protégées au niveau national.
Hormis deux espèces affectionnant le milieu marin, aucune espèce d’intérêt communautaire
référencées dans l'annexe I de la Directive Oiseaux n’a été contactée et n’est potentielle au sein de la
zone d’étude.
Les principaux enjeux de la zone d’étude est la présence des espaces arborés qui constituent des
zones de reproduction et d’alimentation pour l’avifaune commune des parcs urbains. Toutefois, les
enjeux sont qualifiés de faibles en raison de la fréquentation du public.
Légende du tableau suivant :
1: Espèces d’oiseaux de l'Annexe I de la Directive "oiseaux" (Directive 2009/147/CE) du réseau de protection
NATURA 2000.
2 : Espèces d’oiseaux protégées en France en application de l’article L. 411-1 du code de l’environnement et
de la directive 79/409 du 2 avril 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages, modifié par l'Arrêté
du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur
protection.
3 : Liste rouge des espèces menacées en France établies par l’UICN :
V : Espèces menacées de disparition de France (vulnérable) : QM : Espèces quasi menacées,
PM : Préoccupation mineure, - : espèce non évaluée.
4 : Espèces déterminantes pour la détermination de ZNIEFF (DIREN Nord-Pas-de-Calais, juillet 2006). Ce
critère est valable uniquement pour les espèces nicheuses.
x : Espèce observée au sein de l'aire d'étude
xx : Espèce observée en dehors de l'aire d'étude
xxx : Espèce potentielle observée dans le secteur d’étude (données SIRF, Tauw France)
Biotopes : I : haies, II : boisements, III : milieux ouverts, IV : zones bâties, V : zones humides, VI : ubiquiste,
VII : marin.
Statut biologique :
N pos : Nicheur possible : Une observation ou un chant du mâle dans un habitat potentiellement
favorable en période de reproduction.
N prob : nicheur probable : Couple observé en période de reproduction dans un habitat favorable,
parades nuptiales, chants du mâle au cours de 2 passages, cris et comportement d'alarme.
N cert : Nicheur certain : Transport de matériaux de construction du nid, d'alimentation ou découverte
d'un nid, de jeunes.
Hiv : Hivernant : Espèce ou individu strictement hivernant.
Migr : Migrateur : Espèce ou individu migrateur (en halte ou en vol).
P : Passage ou en chasse : Utilisation du site pour chasser ou de passage occasionnel.
Noms vernaculaires
Noms scientifiques
Directive
Oiseaux
1
Protection
nationale
par Arrêté
2
Liste
Rouge
nationale
3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
LC
LC
LC
LC
LC
LC
NT
LC
Déterminantes
en NPDC
4
Biotopes
privilégiés
Statut biologique
Espèces
observées
et
potentielles
VI
III
VI
VI
VI
I
VII
VII
Séd
Migr, Séd
Séd
Séd
Séd
N poss
P, Migr
P, Séd
x
xx
xx
xx
x
xxx
xx
xx
Accenteur mouchet
Cochevis huppé
Corbeau freux
Corneille noire
Etourneau sansonnet
Fauvette à tête noire
Fou de bassan
Prunella modularis
Galerida cristata
Corvus frugileus
Corvus corone
Sturnus vulgaris
Sylvia atricapilla
Morus bassanus
Goéland argenté
Larus argentatus
Goéland brun
Goéland cendré
Goéland leucophée
Larus fuscus
Larus canus
Larus (cachinnans) michahellis
Article 3
LC
VII
P, Séd
xx
Article 3
Article 3
VU
LC
VII
VII
P, Migr, Hiv
P, Migr, Hiv
xx
xx
Goéland marin
Grand cormoran
Grand gravelot
Grèbe huppé
Grimpereau des jardins
Grive musicienne
Martinet noir
Merle noir
Mésange à longue queue
Mésange bleue
Mésange charbonnière
Moineau domestique
Mouette pygmée
Mouette rieuse
Pie bavarde
Pigeon biset domestique
Pigeon ramier
Pingouin torda
Pinson des arbres
Pinson du nord
Plongeon catmarin
Pouillot véloce
Rougegorge familier
Tadorne de Belon
Tarier pâtre
Tournepierre à collier
Tourterelle turque
Traquet motteux
Troglodyte mignon
Verdier d'Europe
Larus marinus
Phalacrocorax carbo
Charadrius hiaticula
Podiceps cristatus
Certhia brachydactyla
Turdus philomelos
Apus apus
Turdus merula
Aegithalos caudatus
Parus caeruleus
Parus major
Passer domesticus
Larus minutus
Larus ridibundus
Pica pica
Columba livia
Columba palumbus
Alca torda
Fringilla coelebs
Fringilla montifringilla
Gavia stellata
Phylloscopus collybita
Erithacus rubecula
Tacorna tadorna
Saxicola torquata
Arenaria interpres
Streptopelia decaocto
Oenanthe oenanthe
Troglodytes troglodytes
Carduelis chloris
Article 3
LC
VII
P, Migr, Hiv
xx
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
LC
VU
LC
LC
LC
LC
LC
LC
LC
LC
LC
NA
LC
LC
LC
LC
CR
LC
LC
/
LC
LC
LC
LC
/
LC
NT
LC
LC
II
VII
V
VI
VI
IV
VI
VI
VI
VI
VI
VII
V
VI
V
VI
VII
VI
VI
VII
I
VI
V
III
VII
VI
III
VI
VI
P, Migr
Migr, Séd
Séd
Séd
Séd
P
Séd
Séd
Séd
Séd
Séd
Migr, Hiv
P, Migr, Séd
Séd
Séd
Séd
Migr
Séd
Hiv
Hiv
N cert
Séd
P, Séd
N pos
P, Séd
Séd
Migr
Séd
Séd
xx
xx
xx
x
x
x
x
x
x
x
x
xx
x
x
x
x
xx
x
x
xx
x
x
xx
xx
xx
x
xx
x
x
Article 3
Annexe I
Annexe I
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
Article 3
oui
oui
TOTAL : 41 espèces dont 21 sur le site d'étude
Tableau 3 : Valeurs patrimoniales des espèces d’oiseaux observées et potentielles sur la zone d’étude
1.4.2
Autres groupes faunistiques
Lors de la prospection, les autres groupes faunistiques ont été examinée, toutefois cet inventaire n’est pas
exhaustif, cependant les potentialités d’accueil sont restreintes au regard des habitats présents. Les
principales espèces observées au sein de la zone d’étude concernent les insectes et les mammifères.
Nom vernaculaire
Nom scientifique
Paon du jour
Inachis io
Petite tortue
Aglais urticae
Piéride du chou
Pieris brassicae
Tableau 6 : Espèces d’insectes observées
Hormis la présence de la Taupe d’Europe et du Lapin de garenne, aucune autre espèce de mammifère
terrestre n’a pu être observée. Cependant, il est fort probable que des micromammifères soient présent,
notamment les Campagnols, les Rats, et les Mulots en milieu urbain.
Concernant les mammifères marins, le Marsouin est présent au large de la côte d’Opale, ainsi que les
phoques qui affectionnent les bancs de sable (espèces d’intérêt communautaire).
La zone d’étude ne constitue pas un site d’intérêt pour les chiroptères (chauves-souris), aucun arbre à cavité
n’a été recensé (absence de gîte). Seule la Pipistrelle commune utilise les espaces arborés du secteur pour
chasser les insectes les nuits du printemps à l’automne.
Nom vernaculaire
Nom scientifique
Protection
nationale
1
Inscrites dans la
« Directive
Habitats Faune Flore»
2
Espèces observées et
potentielles
Hérisson d’Europe
Erinaceus europaeus
oui
-
xxx
Marsouin commun
Phocoena phocoena
oui
A2 et A5
xx
Lapin de garenne
Oryctolagus
cuniculus
-
-
x
Pipistrelle commune
Pipistrellus
pipistrellus
oui
A4
x
Phoque gris
Phoca vitulina
oui
A2 et A5
xx
Phoque Veau-marin
Phoca vitulina
oui
A2 et A5
xx
Taupe d’Europe
Talpa europaea
-
Tableau 7 : Espèces de mammifères recensées
x
1 : D’après l’Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères protégés sur le territoire français,
2 : D’après la directive Habitats 92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que des
espèces de faune (biologie) et de la flore sauvage :
L’Annexe 2 : espèce d’intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de
Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
L’Annexe 4 : la protection des espèces est stricte (interdiction de détruire, de déranger les
espèces durant les périodes de reproduction, de dépendance ou de migration, et la détérioration
de leurs habitats).
L’Annexe 5 : la protection est moins stricte. Les prélèvements effectués ne doivent pas nuire à
la conservation des espèces par la limitation dans le temps des récoltes, la mise en place d’un
système d’autorisation de prélèvement, la réglementation de la vente ou de l’achat.
x : Espèce observée au sein de l'aire d'étude
xx : Espèce observée en dehors de l'aire d'étude
xxx : Espèce potentielle observée dans le secteur d’étude
Concernant les amphibiens, aucune espèce n’a pu être observée et n’est potentielle sur la zone d’étude
en raison d’absence de milieu favorable (zone humide).
Au regard des observations et des potentialités, la zone d’étude ne présente aucun intérêt pour
l’herpétofaune, et un intérêt très faible pour les insectes, les mammifères et les chiroptères.
1.5
Bilan faunistique
Très fortement anthropisés, les jardins de Nausicaa et des abords du site présentent peu d’intérêt
pour la faune. Cependant, ces espaces constituent le poumon vert du Port de Boulogne-sur-Mer, où
peuvent se reproduire, se réfugier et se nourrir les espèces communes des parcs et jardins.
Dans le cadre de l’extension du site Nausicaa, l’analyse des impacts sur la faune se limitera aux zones
d’aménagements du projet (Jardins de Nausicaa) et de ses abords En effet, le projet n’engendrera
pas d’effet sur la faune contactée aux alentours (faune et oiseau marin).
Certaines mesures seront préconisées lors de la réalisation du dossier d’étude d’impact, afin que le
projet respecte le milieu naturel, en phase de construction et d’exploitation du site touristique.
1.7
Bilans des principaux enjeux floristiques et faunistiques
L’étude a considéré l’ensemble des espèces et habitats présents, en se concentrant sur la flore autochtone
se développant de façon spontanée. En dehors de l’intérêt écologique qu’apporte un milieu arboré de type
espace vert en milieu urbain, aucun enjeu floristique particulier n’a été identifié. La diversité floristique du site
est très limitée, tant en termes de nombre d’espèces que de valeur patrimoniale des taxons identifiés.
Très fortement anthropisée, la zone d’étude ne présente que des habitats communs de sites
urbanisés, dominés par des espèces ornementales plantées. Ils ne présentent pas d’intérêt floristique
particulier et n’ont pas de valeur patrimoniale.
En particulier, la zone prévue pour l’extension des bâtiments est occupée par des espèces ornementales
buissonnantes et arborées. Les quelques arbres qui y sont présents sont jeunes, de dimension moyenne et
ne présentent pas d’intérêt écologique particulier.
Très fortement anthropisés, les jardins de Nausicaa et des abords du site présentent a priori peu d’intérêt
pour la faune. Cependant, ces espaces constituent le poumon vert du Port de Boulogne-sur-Mer, où peuvent
se reproduire, se réfugier et se nourrir en particulier les espèces communes des parcs et jardins.
Le secteur d’étude étant reconnu pour son intérêt avifaunistique en particulier aux périodes de
migrations où plusieurs milliers d’individus transitent sur le littoral de la Côte d’Opale. Il semble
nécessaire afin d’évaluer plus finement les sensibilités avifaunistiques et les impacts possibles du
projet notamment sur les oiseaux, de réaliser des prospections spécifiques sur un cycle annuel
complet. Ces inventaires permettront notamment d’évaluer les incidences du projet sur la ZPS
N°FR3110085 « Cap Gris-Nez » située à 6 kilomètres au Nord de Nausicaa. En effet, certaines
espèces d’intérêt communautaire listées dans cette zone Natura 2000 peuvent être présentes à
certaines périodes de l’année.
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