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LA PRISE EN CHARGE
NUTRITIONNELLE DU SUJET
AGE EN ONCOLOGIE
Amanda GINES FARANO et Magali GIORGINO
Diététiciennes Casselardit Pavillon Junod
 AU DOMICILE : 4 à 10 % des PA sont dénutries *
 EN INSTITUTION : 15 à 38 % des PA sont dénutries *
CAUSES MULTIPLES
* HAS – stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la PA. Avril 2007
Modification physiologique
dû au vieillissement
(appétit, goût , odorat…)
Isolement
Maladie
Médicaments,
Régimes
Dépendance
Dépression
Trouble
Buccodentaire
et de déglutition
 50 % des patients sont dénutris * (++ Cancer digestif)
CAUSES MULTIPLES
* SFNEP-Questions de nutrition clinique de la personne âgée, édition 2008
Hyper catabolisme
sécrétion substance cachextisante de la tumeur
Trouble
mécanique en
fonction de la
localisation
50%
Anorexie
Les traitements du Cancer :
- Chirurgie : stress
- Radiothérapie : fonction localisation
- Chimiothérapie : nausées, vomissements, diarrhées, muscites, constipation…

2.A - DEFINITION :
Etat pathologique qui survient lorsque les apports
protéino-énergétiques sont insuffisants pour
couvrir les besoins de l’organisme.
* Site Nestlé Health Science


2.B - CONSEQUENCES :
Affaiblissement musculaire
perte d’autonomie , difficulté à se
déplacer, risque de chutes et de fractures

Altération de l'état général
amaigrissement, fatigue, anémie,
asthénie, troubles psychiques


Retards de cicatrisation (apparition ou entretien d’escarres)
Baisse des défenses immunitaires risques d’infections,
diminution de l’efficacité des traitements,


Augmentation de la durée d’hospitalisation
Incidence sur le pronostic vital augmente 2 à 6 fois la
morbidité
Degré de
réversibilité
2.C – COMMENT LA DIAGNOSTIQUER ?
(Recommandation de l’HAS)
Être vigilant ++ car patients à risque +++
Un patient obèse peut être dénutri !!!

2.D - OUTILS DE DEPISTAGE :
1. Mesurer le patient toise murale ou toise talon-genou
Réglette Talon Genoux
2. Peser le patient (préférence à jeun) : pèse personne, chaise, ou lève
malade
3. Poids habituel : Lui demander s’il a perdu du poids au cours des
derniers mois (perte de poids involontaire). Si oui : poids il y a 1 mois ou
6 mois.
4. Diagnostiquer l’état nutritionnel : Normal, Dénutrition, Obésité à
l’aide de l’outil (cercle IMC ou Outil de l’UTNC)
5. MNA
6 . Surveillance des apports alimentaires
7. Informer le médecin
AVIS DIETETIQUE

ENSEMBLE D’ACTIONS réalisées par un diététicien qui visent à améliorer
l’état nutritionnel de la personne soignée sur une période de temps déterminée



Pour GARANTIR des apports quantitativement et
qualitativement conformes à l’état physiologique des personnes, à leur pathologie, …,
Tout en tenant compte de leurs préférences, de
leurs habitudes culturelles et religieuses, de leurs
capacités individuelles
Et en préservant LE PLAISIR de s’alimenter
Prendre en compte les besoins nutritionnels et les attentes des patients

La demande d’intervention diététique issue :

Uniquement sur prescription médicale

De protocoles validés par le corps médical et les
équipes de soins

Du patient, ou à l’initiative du diététicien
1.56
40kg
55kg
16.4
Perte de 15 kg soit 27% de
son poids habituel
Albuminémie = 25g/l
Couvrir les besoins
nutritionnels : calcul des
besoins nutritionnels en
fonction du poids, de la
taille, des dépenses
exogènes et endogènes.
Stopper la perte de poids
et reprendre du poids :
objectif pondéral
Améliorer le statut
nutritionnels
J1
J+2
OBJECTIFS et
STRATEGIES
ADAPTES AU
PATIENT !
Enrichir l’alimentation,
adapter la texture,
fractionner, prescription de
CNO, mise en place d’une
nutrition entérale,
réévaluation de la
pertinence des régimes…
Evaluation et suivi de la prise en charge.
Motif d’hospitalisation, les ATCD, l’ADL, le lieu
de vie, les aides…
Evalue les apports nutritionnels au domicile et
durant l’hospitalisation. Estimation quantitative et
qualitative.
Analyse de l’ensemble des données pour
identifier la nature du problème nutritionnel.
J+n
Préparation du retour au domicile ou vers une
structure d’accueil avec remise de conseils
diététiques au patient et/ou à son entourage si
besoin.
* CLAN
PERTE D’APPÉTIT
• Privilégier des repas agréables, variés et colorés
• Fractionner
• Enrichir
• CNO si besoin


PROBLÈMES DIGESTIFS
Nausées, vomissements
Constipation
Diarrhée
Repas à distance des
séances
Boire au moins 1,5 L de
liquide
Boire au moins 1,5 L de
liquide
Eviter les aliments à goût
fort , trop épicés, trop
sucrés, dur à digérer
(fritures)
consommer des fibres et
laitages (selon avis
médical)
Fractionner
Essayer de maintenir une
petite activité physique
Supprimer la consommation
de sauces et fritures,
légumes, lait et laitages,
boissons et aliments trop
froids ou glacés
Boire régulièrement des
petits volumes
Alimentation tiède ou
froide
ALTÉRATION DU GOÛT ET DE L’ODORAT
• Aérer la pièce
• Relever le goût des plats consommés (épices)
• Si goût métallique persiste dans la bouche, utiliser
des couverts en plastiques durs et privilégier le
poisson, les œufs, les laitages, les féculents (pâte,
riz, purée…), la limonade

PROBLÈMES DE DÉGLUTITION, D’ULCÉRATIONS
BUCCALES (MUCITE), DÉFICIT EN SALIVE
• Boire souvent
• Eviter les aliments irritants : épicés, très salés,
acides, secs, durs, trop chauds, trop froids
• Privilégier une texture molle, pâteuse voire liquide
• Faire des préparations non sèches : ajout de
sauce…
• Fractionner pour éviter la fatigue et les irritations
prolongées

La dénutrition est une maladie mortelle mais
réversible si elle est prise en charge à temps !
Nécessité de la prévenir !
PRISE EN CHARGE DIETETIQUE, d’autant plus
efficace qu’elle est mise en place précocement !
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