THÉÂTRE SANS ANIMAUX - Collège Saint

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PROGRAMME
Les Rhétos du Centre Scolaire Saint-Stanislas
présentent
Du 11 au 15 mars 2015
THÉÂTRE
SANS
ANIMAUX
2€
De Jean-Michel Ribes
Mise en scène de Hugues Chamart
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À chacun son poste
Mise en scène
Hugues Chamart
Assistantes
Alice Botte
Laura Deghilage
Violette Gallez
Fanny Vandekerckhove
Comédiens
Amed Benabdelouahed, Floriane Benats, Odile Botman, Romane
Canon, Juliette Costenoble, Paul-Emile Cuignet, Charles Dehombreux, Elisa Dehon, Lison Guillaume, Alix Lambrigts, Julien Mougenot, Louise Marissal, Fabio Panico, Antoine Poivre, Maria Christina Preschia, Tiana Renard, Xavier Sassel, Grégoire Sprumont,
François Tonglet, Anh Minh Vo Le
Eclairage
Szonja Tancredi
François Van Eycke
Son
Bruno Meurant
Alexis Molle
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Décor / Accessoires / Régie plateau
Mélissa Kente Baami-Mariza
Elise Philippe
Laure Popyn
Réalisation du crayon géant
M. Charles Myncke et Mme Aurélie Squevin
(Artistes plasticiens)
Maquillage
Responsable : Mme Joëlle Bonaventure
Célia, Ambre Ahmed, Amélie Auverdin, Francesca Caldara,
Elodie Caudron, Anaïs Cornez, Axelle Curel, Margaux Depas,
Charlotte Gatez, Félicia Namenta, Alice Obee, Malaurie Tassous,
Lisa Saint-Ghislain
Avec l’aide et les conseils de Madame Rémus
Merci à Monsieur Marc Faidherbe
Création Affiche
Juliette Vleirick
Et Mme Anne-Sophie Lorgé
Programme
Rédactionnel
Les élèves de Français (6A) de Mme Anne Rousseaux
Les élèves de Français (6B) de Mme Joëlle Bonaventure
Mise en page
Mme Anne-Sophie Lorgé
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Budget Général
Vincent Larcin
Caisse Billetterie
Blandine Lion
Caisse Bar
Luca Vitali
Sponsors
L’équipe des comédiens
M. Hugues Chamart
Billetterie
Responsable : Mme Joëlle Bonaventure
Sébastien Bataille, Estelle Daga, Emilie Hecquet, Lucas Moriamé,
Céline Poivre, Louis Rifaut, Manon Rizzo, Louis Thiébaut,
Katlyne Wuillaume,
Et Mme Jenny Genard
Bar
Responsables : M. Marc-Jérôme Bouillon
et Mme Joëlle Bonaventure
Inès Abdelmalek, Sylvain Caufriez, Eléanor Delaunois, Jade Frasse,
Ossama Jemhar, Jean Maton-Duez, Valentine Richelet,
Florence Stiennon, Antoine Vilain
Transport Matériel
M. Marc-Jérôme Bouillon
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Distribution
SOUVENIR
Lili ……………………………………….
Romane Canon
Luc ………………………………………. Paul-Emile Cuignet
Karl ……………………………………… Julien Mougenot
Richard …………………………………... Charles Dehombreux
Anne ……………………………………... Tiana Renard
DIMANCHE
La fille …………………………………… Lison Guillaume
Le père …………………………………... Fabio Panico
La mère ………………………………….. Alix Lambrigts
UN REMUGLE
Jacqueline ……………………………….. Amel Benabdelouahed
Anne …………………………………….. Juliette Costenoble
BRONCHES
Jean ……………………………………… Grégoire Sprumont
Claudine …………………………………. Louise Marissal
EGALITE-FRATERNITE
André ……………………………………
Charles Dehombreux
Jacques ………………………………….
Xavier Sassel
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Entracte
MONIQUE
Le père …………………………………..
Fabio Panico
La fille …………………………………... Odile Botman
LE GOELAND
Le coiffeur ………………………………. Antoine Poivre
Le client …………………………………. Paul-Emile Cuignet
PANARIS
Luciane ………………………………….. Maria Cristina Preschia
Hugues-Jean …………………………….. François Tonglet
EPISTOLE
Vivien …………………………………… Grégoire Sprumont
Paul ……………………………………… Anh Minh Vo Le
TRAGEDIE
Louise ……………………………………
Elisa Dehon
Jean-Claude ……………………………... François Tonglet
Simone …………………………………..
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Floriane Benats
Ribes sent le théâtre…
L’auteur
Jean-Michel Ribes, né le 15 décembre 1946 à Paris, est comédien,
dramaturge et metteur en scène, réalisateur
et scénariste. Il est très tôt attiré par le
théâtre et à 20 ans, il crée la Compagnie du
Pallium, avec le Peintre Gérard Garouste.
C’est surtout à partir des années 1980 que
Jean-Michel Ribes se fait remarquer auprès
du grand public grâce à la série à succès Palace sur Canal+, pour son insolence et sa liberté de ton.
Très vite, il est attiré par le cinéma, surtout
en tant que réalisateur de comédies. Il écrit
notamment Rien ne va plus en 1979 et Chacun pour toi en 1994.
Depuis 2001, il dirige le Théâtre du Rond-Point. En 2002, JeanMichel Ribes reçoit le Grand Prix Théâtre de l’Académie Française
pour l’ensemble de son œuvre. En 2004, il écrit pour le théâtre Musée haut, musée bas, mis en scène par Hugues Chamart avec les rhétos 2012.
François Hanot, Juliette Costenoble, Nicolas Jacky
et Pierre Longlune
Son style
Lors d’une interview accordée le 12 décembre 2012 à Virginie Brinker, le dramaturge déclare :
J’aime le théâtre d’aéroport, que l’on monte dans un avion qui décolle
mais que la destination soit inconnue voire improbable. Pour continuer
dans les métaphores aériennes, j’ai l’impression, quand j’écris, d’être
sur une sorte de nuage traversé par les éclairs et les vapeurs du monde
sans qu’il le sache, et tout à coup ça pleut et l’œuvre apparaît sans que
(Suite page 11)
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j’en aie maîtrisé tout à fait le sens. Ce qui m’importe c’est que les personnages m’épatent et que leurs débats m’amusent et me séduisent. Les
gens en général appellent cette écriture l’écriture de l’absurde ou du nonsens, mais le non-sens n’est pas l’absence de sens, il nous montre le
monde à l’envers pour mieux voir combien il est absurde à l’endroit.
Jean-Michel Ribes est le maître du théâtre « paniqué », c’est-à-dire
cruel, comique et dérangeant. Celui-ci doit être au service du public.
Son humour est proche de la satire et du non-sens par sa vision absurde du monde.
Ses pièces n’ont pas de but ni de destination prédéterminés. Le spectateur y entre les yeux bandés et doit chercher de lui-même où il va.
Jean-Michel Ribes se dit influencé par le mouvement surréaliste.
Ainsi, il déclare pratiquer un peu l’écriture automatique dans ses
dialogues. Pour lui, le théâtre, c’est l’évasion, la découverte d’autres
endroits que le réel.
Sébastien Lamproye et Augustin Latiers
Et la pièce mise en scène
Ces courtes fables, portraits, gribouillis, réunis sous
le titre Théâtre sans animaux, sont une modeste
contribution à l’art du sursaut et un hommage à tous
ceux qui luttent contre l’enfermement morose de la
mesure. (Jean-Michel Ribes, 2001.)
Théâtre sans animaux est une pièce créée par Jean-Michel Ribes au
Théâtre Tristan Bernard en 2001. Elle a reçu deux Molière en 2002 :
celui du meilleur spectacle comique et celui du meilleur auteur francophone.
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Le titre est déjà une énigme. Jean-Michel Ribes déclare l’avoir choisi car il questionne. Il fait allusion aux fables d’Esope et de La Fontaine qui mettent en scène des animaux pour dénoncer les travers
des humains. Et par dérision, dans « Souvenir », le dramaturge présente des personnages qui s’apprêtent à redevenir des carpes.
Cette pièce témoigne de l’art du sursaut, qui offre un ailleurs dépaysant, insolite, loin de tout sérieux et d’une réalité étouffante. Le moteur de la pièce est l’incongru et l’insolite. Et par le recours au non sens, l’auteur met en relief l’absurdité de notre monde.
Ce recueil de scènes courtes - formes de révolte contre les divers carcans de la société - est un festival de situations poétiques et absurdes
ouvrant toutes les fenêtres du possible le plus fantaisiste. Ces saynètes subtiles et burlesques, qui laissent éclater la magie du langage
à chaque réplique, dénotent une vision décalée du monde, où le rire
règne en maître. Manifestant avec acuité la violence et l'agressivité
du réel, l’auteur exprime le tragique de la condition humaine.
Fabio Panico, Louis Thiebaut et Maxime Rousseau
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Attachez-vos ceintures !
Jean-Michel Ribes aime
créer le SURSAUT!
« J’aime beaucoup les étincelles des
courts-circuits, les immeubles qui
tombent, les gens qui glissent ou qui
s’envolent, bref les sursauts. Ces petits moments délicieux qui nous disent que le monde n’est pas définitivement prévu et qu’il existe encore
quelques endroits où la réalité ne
nous a pas refermé ses portes sur la
tête » Jean-Michel Ribes, prologue
de Théâtre sans animaux.
Créée en 2001 au théâtre TristanBernard, la pièce est un véritable
éloge à « l’art du sursaut ».
L’auteur cherche à produire des effets de surprise qui surviennent
dans la banalité du quotidien. Il insère donc au fil des dialogues des
éléments insolites à la fois drôles et surprenants qui doivent permettre aux spectateurs de se libérer des carcans d’une pensée installée et étriquée. L’auteur veut rendre hommage à tous ceux qui luttent
contre l’enfermement morose de la mesure. Alors, laissez-vous surprendre !
Floriane Benats, Marlies Dekeyser et Ossama Jemhar
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Titre avec ou sans animaux ?
Théâtre sans animaux, un titre complètement absurde… Qui s’attend vraiment à voir des animaux sur scène ? Jean-Michel Ribes
nous surprend cependant par la suite en faisant écho à différents
animaux comme les carpes, les goélands et d’autres bêtes à poils,
écailles ou plumes. Il se joue ainsi, au final, de la convention de l’absence d’animaux sur scène.
Dans le même temps, il dénonce l’éloignement de plus en plus fort
de l’homme par rapport à sa « condition animale ».
« - Tu veux dire qu’on s’est trop éloignés du poisson ? (…)- Physiquement surtout… »
« De toute façon, moi je trouve que les gens ont trop d’esprit aujourd’hui ! La tête ! La tête ! Il n’y a plus que l’intelligence qui compte
maintenant, la cervelle à fond jour et nuit et ça pense, et ça pense, ça file
droit devant mais pour aller où ? »
Au final, Jean-Michel Ribes dénonce l’absurdité de la condition humaine et des « cages sociales » qui nous sont imposées, à travers les
différents thèmes de la pièce : le mal-être familial, le racisme, les
mentalités étriquées, la condition sociale, etc.
Ambre Ahmed Ammar, Emilie Kerstens, Théo Lechien
et Margaux Michaelides
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Illustration de Stéphane Trapier pour la représentation de Théâtre
sans animaux au « Théâtre du Rond-Point » à Paris, en 2013.
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“Sourd réaliste”, vous avez dit
“sourd réaliste”?...
Qui n’a jamais trouvé un stylo géant un dimanche matin dans son
salon ? Qui n’a jamais oublié un jour le prénom de sa fille ? Qui n’a
pas déjà voulu redevenir une carpe ? Surréaliste dites-vous? Et bien
oui, Jean-Michel Ribes installe dans ses scènes un dérapage vers un
univers décalé en partant de situations tout à fait banales. On retrouve ainsi un univers similaire à celui de grands peintres surréalistes tels que Magritte ou Dali qui veulent explorer l’envers de la réalité en libérant les forces psychiques de l’homme.
Nous avons mis Théâtre sans animaux en perspective avec une peinture réalisée par Jim Warren (artiste
américain contemporain), dans laquelle on peut voir le réalisateur Hitchcock. Tels les oiseaux de son film dhorreur, des oiseaux sortent littéralement de la tête du réalisateur et s’envolent ailleurs. Cela peut être vu comme la libération de sa force psychique,
l’un des buts principaux du surréalisme. Ces volatiles nous font aussi penser à la pièce et, plus précisémet, à la
scène du Goéland, où le personnage du
client fait prendre conscience au coiffeur de son désir le plus profond : voJim Warren, « Hitchcock : The Birds”,
ler, devenir goéland. Derrière l’insolihttp://www.rogeryostgallery.com
te, se construit une vraie réflexion
philosophique : comment nous libérer de nos routines et des contraintes sociales où nous nous enfermons nous-mêmes?
Annamaria Cuzzelli, Fanny Vandekerckhove et Luca Vitali
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“Carpe diem”, dessin réalisé par Annamaria Cuzzelli d’après
la scène “Souvenir”
“Mon dessin s’inspire d’une scène de la pièce intitulée “Souvenir”.
Cette scène traite de l’évolution de l’homme à partir du poisson. Arrivé au summum de son évolution, l’Homme se rappelle la simplicité de la vie d’une carpe et décide alors de retourner à ses origines.
Comme dans le surréalisme, on retrouve un univers totalement décalé au départ de l’image très commune et réaliste de l’évolution de
l’Homme”.
Annamaria Cuzzelli
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L’absurdité selon J-M. Ribes
ou l’art de s’adresser à un public
capable de tolérer l’absurde
L’absurde fait son apparition au théâtre dans les années 50. Dans le
contexte d’après- guerre, il y a plus de liberté mais surtout une
grande incompréhension du monde. Les initiateurs de ce courant,
Eugène Ionesco et Samuel Beckett l’ont traduite par les thèmes de
l’absurdité de la condition humaine et de la vie, dans une tonalité
dramatique et sombre, ce qui nous fait ressentir la tragédie de notre
existence.
Dans un contexte historique contemporain, J-M. Ribes n'a d'autres
prétentions quant à lui que de nous faire rire, il crée pour appeler au
sursaut contre le cadre étouffant des conventions sociales.
Ceci ne l’empêche pas, néanmoins, de décrire d’une façon déconcertante l’absurdité de notre vie moderne et de nos travers en déployant une finesse d'observation remarquable. Bien qu’elle reste
légère, la pièce Théâtre sans animaux relève de l’absurde. Les situations anodines et qui se déroulent dans un cadre généralement tout
à fait plausible dérapent complétement. Un fait banal devient totalement invraisemblable (pour arriver à arrêter de fumer par exemple
il faudra porter une perruque Louis XVI).
Le texte révèle aussi une crise du dialogue qui peut à la fois être comique et interpellante. Les personnages sont poussés à une remise en
question. C’est la tragédie d’une communication impossible et de
l’incohérence du monde. La scène « Monique » l’illustre bien.
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[Le père. Monique ?
La fille. Oui papa.
Le père. Je peux savoir pourquoi tu me réponds quand je t’appelle Monique ?
La fille. Pardon ?
Le père. Tu as parfaitement entendu ma question.
La fille. Je ne l’ai pas comprise, papa.
Le père. Quand je dis « Monique », pourquoi te retournes-tu vers moi ?
La fille. Tu veux rire, papa ?
Le père. Oh, pas du tout ma petite fille, mais alors pas du tout…
La fille. Mais parce que je m’appelle Monique.
Le père. Tu t’appelles Monique ! Toi, ma fille unique, tu t’appelles Monique ?!!
La fille. Oui papa, depuis dix-huit ans ! ]
De même, dans la scène de la visite du musée, les courtes répliques
parodiques livrées par les personnages se moquent tour à tour de
l'ignorance, de la suffisance, du snobisme et de la bêtise d'une certaine classe moyenne.
Perte d’identité et de repères, aspect tragique de notre condition…
Ribes est donc bien héritier de Ionesco et Beckett mais dans une
veine bien plus légère.
Blandine Lion et Violette Gallez
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Armés de Rire!
"C'est un espace de liberté. C'est libératoire et c'est libertaire. C'est
un rire qui casse tous les lacs gelés du conservatisme. Qui s'attaque à
tout cet esprit de sérieux qui finit de temps en temps par boucher les
idées. C'est un rire qui propose des pistes d'évasion aux gens, des issues de secours." Voici comment Jean Michel Ribes définit le rire de
résistance. Un moyen de lutte contre la pression d'une société trop
guindée. Un rire qui brise les moules, les préjugés et qui écarte de
l'uniformité.
A l'instar de ses amis de Charlie Hebdo, Ribes ne craint pas les représailles et les menaces, appliquant ses principes à tout prix.
Théâtre sans animaux sort non-seulement des carcans du théâtre
classique mais aussi des carcans d'une société appelée « humanité ».
Est-ce le politiquement correct qui est visé ? Jean-Michel réinvente
la subversion maquillée sous un bonne couche d'absurdité. Car il est
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vrai qu'il est devenu difficile de rire contre quelque chose de nos
jours ... Il met ici en scène coiffeur rêveur, raciste conformiste,
actrice égocentrique et frères rivaux. Bref, tout pour plaire et
déranger à la fois !
Le rire de résistance. L'humour libre. Véritables preuves de notre
démocratie, armes contre la tyrannie depuis Louis le XIVème, et
moyens de lutte contre l'oppression et l'esprit de censure. Ils peuvent choquer, fâcher et déplaire, mais font bouger notre société. Cet
humour est un sport complet : avant tout une forme de révolte, porteur d'idées fortes, il est de nos jours le moyen d'expression le plus
abouti de la démocratie, rendant une forme de provocation socialement acceptable. Riche de tout pour faire réfléchir, c'est la forme
ultime de liberté.
Textes et illustrations : Mathilde Brogniez, Simon François
et Maria Cristina Preschia
A lire : RIBES, J-M., (Le) rire de résistance de Diogène à Charlie Hebdo,
Beaux-Arts éditions, 2007.
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Théâtre sans animaux,
CHA MArt l'air bien amusant !
Diplômé de l'IAD, Hugues
Chamart revient à SaintStanislas depuis de nombreuses années comme metteur en scène professionnel,
cette fois pour nous présenter
Théâtre sans animaux, pièce de
Jean Michel Ribes.
C'est lors de sa troisième année
comme élève dans notre établissement, qu'Hugues Chamart découvre sa passion pour
le théâtre. Cinq ans après sa
sortie, c'est sous l'aile de Frédéric Roels qu'il monte son
premier spectacle au Collège.
Depuis 1998, il dirige divers spectacles dont un certain nombre est
joué par des amateurs.
Le projet à Saint-Stan permet de nouvelles rencontres chaque année
dans une atmosphère conviviale, surtout lorsque les élèves sont investis et volontaires, ce qui est souvent le cas. Hugues Chamart apprécie la pureté et la sincérité du jeu des acteurs amateurs.
C'est une grande réussite chaque année, en espérant que ce beau
projet se perpétue longtemps encore !
Martin Cuche et François Van Eycke
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La mise en scène : au plus
proche de l’humour de Ribes
Nous avons rencontré en classe Hugues Chamart, qui nous a livré
les grands axes de sa mise en scène de Théâtre sans animaux.
Du point de vue de la scénographie, la pièce de rhéto se déroulera en
principe dans la salle Agora. Celle-ci a été rénovée lors des travaux
de l'école et est inachevée. Ce sera donc un lieu brut, sans décor ni
finitions. Mais le metteur en scène a tiré parti de la situation.
L'aspect absurde de la pièce sera d'autant mieux mis en valeur par
un lieu vide et le dépouillement soulignera la forte symbolique de
chaque objet présent. Ce choix rejoint selon Hugues Chamart « le
principe de la ligne claire en BD »: dans une case de BD ne se trouve
que l’essentiel, de même le décor sera ici minimaliste de façon à ce
que chaque accessoire ou objet présent signifie l’essentiel. Comme
dans un tableau de Magritte, notre metteur en scène veut créer un
lieu surréaliste : « une sorte de bulle avec trois fois rien au milieu de
nulle part ».
La gestion des mouvements et gestes est quant à elle assez réaliste
car les scènes partent bien du réel (même si elles dérapent par la
suite).
En ce qui concerne la direction des acteurs, la difficulté d'Hugues
Chamart a été de faire entrer les acteurs dans l'esprit de J.-M. Ribes
afin de comprendre la particularité de son humour qu'on pourrait
notamment rapprocher selon lui de la veine décalée d'Alain Chabat
ou du film « La cité de la peur ».
Pour des novices, il n'a pas été évident de rendre cet humour loufoque. Pour ce faire, Hugues Chamart a usé de diverses astuces.
Comme dans la scène « Monique », où il a conseillé au comédien de
(Suite page 32)
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(Suite de la page 30)
remplacer le prénom « Monique » par le mot « banane », le principe
étant de faire des comparaisons avec quelque chose de quotidien qui
parle plus à l’acteur.
Au fil du travail, le metteur en scène s'est aussi aperçu que, pour
transmettre au maximum cet humour original et son côté décalé, il
fallait exagérer le jeu des acteurs et rendre les réactions disproportionnées.
Enfin, l’ambiance sonore et musicale devrait elle aussi s’accorder
avec l’univers léger et « déjanté » de Ribes.
En conclusion, la mise en scène d'Hugues Chamart s'écarte résolument du réalisme et promet d'être originale.
Florence Stiennon, Félicia Namenta et Lisa Saint-Ghislain
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50 minutes inside…
la pièce des rhétos 2015
vue par les acteurs
Nous avons interrogé pour vous les acteurs de la pièce et voici leurs
impressions.
Quelle est ton expérience dans le théâtre? Quel avenir y envisages-tu?
Odile Botman (Monique) : « J’ai fait du théâtre à l'école en art dramatique pendant 3 ans et j’ai beaucoup aimé ! Je me suis donc lancée dans le théâtre à l’académie et j’aimerais beaucoup continuer le
théâtre plus tard soit en professionnel soit en passe-temps! En tout
cas, je veux continuer encore longtemps ! »
François Tonglet (Jean-Claude, Hugues-Jean) : « Je me suis lancé
dans la pièce des rhétos sans avoir fait de théâtre auparavant. Juste
quelques pièces en classe dans lesquelles j'ai beaucoup apprécié de
jouer. Je n'ai donc presque aucune expérience mais ce n'est pas un
problème, on est là pour apprendre et s'amuser. Et puis, c'est une
expérience unique ! »
Amel Benabdelouahed (Jaqueline): « Je fais du théâtre à l'académie
depuis quelques années et j'ai suivi l'option théâtre à l'école pendant
4 ans. J'adore ça. Je rêverais d'en faire mon métier, ce n'est pas un
parcours facile mais je suis bien décidée à le découvrir. Je pense à
rentrer au cours Florent prochainement, c'est mon objectif du moment. Au moins pour ne pas avoir de regret! »
Comment se passent les répétitions et dans quelle ambiance?
Maria Cristina Preschia (Luciane): « Super bonne ambiance ! Au
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début j’avais un peu peur qu’Hugues s’énerve quand ça n’irait pas
mais en fin de compte il est super sympa. Il nous aide en donnant
des exemples, des métaphores. Il nous pousse et il nous montre ce
qu’on doit faire et c’est assez comique ! (rire) On s’amuse beaucoup. »
Alix Lambrigts (la mère): « Les répétitions se passent par scènes et
donc par petits groupes. Généralement on commence par une italienne (lecture de la pièce sans jeu d’acteur). Après, quand on a commencé à connaître le texte, Hugues nous a fait des remarques sur
l’intonation etc. Puis on a fait une mise en scène rapide, simple.
C’est une bonne expérience à vivre quand on est en rhéto. On apprend les bases du théâtre et on crée quelque chose. »
Grégoire Sprumont (Vivien, Jean): « Les répétitions sont assez marrantes, on rigole beaucoup tout en gardant un minimum de sérieux
lorsqu'il faut et on sent en chacun de nous durant la répet’ qu’on a
envie d'avancer et de faire de notre mieux. »
Fabio Panico (le père) : « Les répétitions se passent toujours très
bien. D'accord, répéter est éreintant, d'accord répéter demande de la
rigueur et un peu d'étude mais le résultat vaut vraiment tous les efforts fournis. En outre, il ne reste de cette expérience que de bons
souvenirs partagés avec nos compagnons de jeu, et les heures de galère pour faire rentrer un texte parfois incohérent sont très vite oubliées. Je pense que c'est une expérience enrichissante à tout point
de vue: aussi bien social que théâtral. »
Julien Mougenot (Karl) : «Nous avons travaillé la mémorisation et
le jeu de la scène en elle-même durant quelques mois, plus ou moins
1h30 toutes les 2 semaines. Actuellement, la pièce est presque intégralement acquise et nous n'avons plus qu'à peaufiner quelques détails. »
(Suite page 37)
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(Suite de la page 34)
Comment appréhendes-tu la représentation?
Floriane Benats (Simone): « Disons que, comparé à la première lecture, je me sens mieux grâce aux répétitions. Mais je me dis que
peut-être, elles ne seront pas suffisantes. Quand je répète devant
Hugues Chamart, ça me rassure parce qu’il me donne beaucoup de
conseils et donc j'évolue bien. »
Elisa Dehon (Louise): « La première est dans trois semaines, donc
pour le moment ça va. Mais le jour J, je vais flipper et pas qu'un
peu! Enfin, je sais qu'on va tous passer des moments inoubliables
ensemble, donc j'ai quand même hâte d'arriver au grand jour. »
Que penses-tu du texte de la pièce ?
Lison Guillaume (la fille): « Elle est très burlesque, genre très drôle
et très tirée par les cheveux... C’est de la fantaisie. Ce n’est vraiment
pas réaliste et J.-M. Ribes a joué avec ça, il ne s’est pas mis de limite ! On a parfois l’impression qu’il était défoncé en écrivant cette
pièce ! (rire) Il installe des évènements impossibles mais de façon
tellement drôle qu’on a envie que ça soit réel. »
Qu'est-ce que le projet t'apporte au niveau relationnel?
Louise Marissal (Claudine): « La pièce des rhétos permet de passer
plus de temps avec des personnes à qui on dit juste bonjour le matin. Ça resserre vraiment les liens de construire ensemble un projet. »
Tiana Renard (Lili) : « La pièce des rhétos est vraiment un projet
enrichissant autant au niveau des relations avec les autres qu’avec
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soi-même. Il nous donne l’opportunité de nous ouvrir aux autres. De
plus, les répétitions sont vraiment basées sur un respect mutuel
entre metteur en scène et acteurs. Aussi, il m’a permis de grandir
intérieurement car le fait de jouer un personnage nous oblige à oser
nous affirmer, à prendre notre place dans la scène, tout en restant
attentif aux autres acteurs.»
Comment Hugues Chamart vous aide-t-il dans le travail?
Charles Dehombreux (André, Richard): « Depuis deux mois, j'ai pu
me voir progresser grâce aux remarques d’Hugues Chamart sur mon
jeu d'acteur, à la fois précises et cohérentes avec les personnages que
j'incarne. Après une "italienne" pour s'échauffer, on rentre dans le
vif du sujet en analysant et travaillant chaque réplique de la scène.
Au début, j'avais l'impression de ne pas "avancer" dans le texte,
mais à présent, je m'amuse à chaque répétition! »
Romane Canon (Anne): « On apprend beaucoup de choses. Hugues
Chamart sait toujours nous donner un exemple pour nous faire comprendre ce qu'il attend de nous, pour qu'on trouve la bonne émotion,
la juste manière de dire,... Il insiste surtout sur le sens du texte, il
veut qu'on comprenne notre personnage. Ce que j'aime aussi c'est
qu'il nous propose des choses sans jamais nous les imposer, donc on
est assez libre en fait. Enfin, il rit souvent et ça rend les répétitions
agréables. »
Xavier Sassel (Jacques): « Le travail avec Hugues se passe super
bien, il est là pour nous aider, nous conseiller sur la manière de
jouer, de se tenir, la façon de parler,... En tous cas, il fait ça bien et
il est gentil. »
Paul-Emile Cuignet (Le Client, Karl, Luc): « Hugues Chamart est
très sympa, il nous permet vraiment de développer notre talent d'artiste (tout en gardant à l'esprit que nous sommes des amateurs). Il
reste patient en toute circonstance, réexpliquant, s'il le faut, plu- 38 -
sieurs fois un passage pour qu'on puisse bien saisir le sens en profondeur. Il reste bienveillant, il cherche toujours à nous faire progresser. Franchement, Hugues Chamart sait comment monter une pièce
avec ses acteurs et c'est vraiment instructif de pouvoir travailler
avec lui. La pièce des rhétos sans Hugues n’aurait sûrement pas la
même saveur! »
Pourquoi avoir choisi de participer à la pièce?
Antoine Poivre (Le Coiffeur): « J'ai choisi de participer à la pièce
car je n'ai jamais eu l'occasion de faire de théâtre de façon
"professionnelle". Je trouvais que ça pouvait être une belle expérience pour tisser des liens et pour apprendre des techniques pour
gérer son stress, ses émotions, etc.»
Anh-Minh Vo Le (Paul): « J'ai choisi de participer à la pièce car
pour moi, c'est une occasion de découvrir le monde du théâtre. En
effet, je n'avais jamais fait de théâtre auparavant. De plus, cela
m'apporte plus d'assurance, de maîtrise, ça me permet d'être moins
timide et plus sûr de moi.»
Juliette Costenoble (Anne) : « J'ai choisi de participer à la pièce des
rhétos parce que dans ma famille c'est une sorte de rite familial. Mes
trois frères y sont passés, pas tous comme acteurs mais chacun à sa
façon. J'ai vu 4 pièces d’Hugues Chamart en 6 ans, et chaque fois je
me voyais sur scène et donc j'ai décidé d'y participer ! »
Odile Botman et Célia Leblon
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Aspects techniques autour
de Théâtre sans animaux
Des maquilleuses aux petits soins…
On pense souvent que le maquillage n'est que superficiel mais à quoi
sert-il réellement? Au théâtre, l’apparence joue un rôle important
dans le jeu de l’acteur. En effet, ses vêtements, son attitude, tout ce
que l’on voit doit normalement refléter son personnage. Une des astuces pour plonger le comédien dans son rôle est le maquillage. Il
peut permettre d’ajouter de fausses rides, des faux cils, des cernes
plus prononcées, de relever le teint ou encore de sublimer l’artiste, et
donc d’identifier les personnages. Il peut mettre en relief des émotions ou des traits de caractère, ou encore jouer un rôle purement
esthétique. Le maquillage a donc une importance fondamentale au
théâtre car il est au service du message porté par la pièce.
Il est évident que le maquillage ne demande pas un temps aussi important que la fabrication des décors ou la confection des costumes.
Mais il complète la mise en scène. La maquilleuse joue aussi un rôle
de mise en confiance avant l’entrée en scène. Elle écoute les acteurs,
les encourage tout en les maquillant. De plus, le maquillage est aussi
une façon de rappeler à l’acteur qu’il joue un rôle, ce qui peut l’aider
à dépasser son angoisse.
Dans le cadre de notre pièce, une équipe de maquilleuses bénévoles a
été mise sur pied. Elles assistent aux répétitions générales afin de
comprendre l'univers de la pièce et d'observer les comédiens pour
adapter ensuite le maquillage à chacun.
Nous avons rencontré deux d’entre elles.
* Francesca: Je me suis proposée en tant que maquilleuse bénévole
pour la pièce car cette activité est réservée aux rhétos du collège et
elle nous permet de clôturer notre dernière année. Même si je ne suis
pas dans la pièce, je voulais être dans l'ambiance et donner un coup
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de main. En plus, mes amies sont actrices, donc ce sera une chouette
expérience et cela ne fera qu'améliorer les liens qui nous unissent.
* Charlotte: Une pièce de rhéto, ça porte bien son nom. Il y a
l'aspect artistique et l'aspect social; être avec les gens avec qui on a
passé 6 ans de notre vie. Les deux côtés m'ont intéressée : le côté artistique parce que c'est génial de se dire que le comédien est sur
scène avec un petit bout de vous, que les spectateurs voient votre
travail en regardant les acteurs. Mais l'aspect social n'est pas à négliger, on tisse des liens avec d'autres élèves que nos amis, des gens à
qui on n'aurait peut-être pas adressé la parole.
Alix Lambrigts, Anaïs Cornez et Roman Canon

Pleins feux et bruits sur la scène
Un concepteur d’éclairage doit jongler avec toute une gamme de paramètres, que ce soit la couleur, la puissance lumineuse, l’orientation des faisceaux et les ombres. Ainsi, la lumière peut isoler les acteurs sur scène ou au contraire les réunir.
Au fur et à mesure des répétitions, les concepteur dessine des plans
d’éclairage, le plus souvent avec des logiciels de dessins semblables
à ceux des architectes. Tout doit s’ajuster avec les acteurs, leurs réactions, leurs gestes et les changements de décor.
Le jeu des lumières peut à lui seul provoquer toute une gamme
d’émotions différentes, par le choix de couleurs chaudes ou froides.
Chaque petit détail est capital : un « punch » lumineux, que ce soit
un noir total ou la moindre petite lueur, s’il n’est pas bien dosé, peut
briser la tension dramatique en un clin d’œil !
Quant aux sons, au théâtre, ils se combinent de façons très variées
(Suite page 45)
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(Suite de la page 42)
et souvent fort complexes. Les paroles énoncées par les comédiens
peuvent être soutenues par des effets sonores. La musique et le bruitage aident à créer l’ambiance, à fournir des renseignements sur les
personnages, à faire progresser l’action ou à créer du suspens…
Toute la technique est au service du texte de théâtre.
Cyprien Chantry, Edouard Flament, Grégoire Sprumont
et Lucas Moriamé

L’envers du décor
Le décor au théâtre - tout comme dans un film - désigne le lieu et
l’environnement dans lesquels se passe l’action. Il est pris en charge
par le scénographe, qu’on pourrait appeler « l’architecte du
théâtre ». Son rôle n’est pas anodin : il permet de construire un lien
entre le public et les acteurs. Ces derniers peuvent, grâce au décor,
mieux se déplacer, se sentir à l’aise sur la scène et investir en profondeur leur personnage. Mais soulignons qu’un décor très simple peut
entraîner un jeu d’acteurs plus prononcé, avec plus de gestes.
Aujourd’hui, très souvent, le décor se focalise davantage sur l’aspect
représentatif de l’action plutôt que sur la « décoration » en ellemême.
Laure et Elisa nous expliquent leurs tâches en tant que responsables
du décor.
Laure : J’ai choisi de m’occuper du décor parce que je voulais
m’investir dans la pièce et aider à la réalisation de celle-ci. Le metteur en scène nous a donné une liste d’objets à trouver afin de créer
les décors. Certains se trouvent assez facilement. Ce sont des objets
du quotidien : par exemple, un chandelier, des couverts en argent…
Par contre, comme la pièce est absurde, il y a parfois des décors
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« improbables » comme un stylo à bille de 3 mètres de haut. Et enfin, certains éléments de décor sont complexes à trouver pour nous,
et nous demandent de nous déplacer, de chercher. Par exemple,
nous avons besoin de tout un matériel de coiffeur.
Elisa nous parle des finances : Ce sont les sponsors, qui ont gentiment financé la pièce, qui nous aident à acheter le matériel, lorsque
c’est nécessaire. L’argent récolté grâce à eux est réparti entre les différents secteurs de la pièce, à savoir la programmation, les costumes, les locations de matériel technique, et le décor bien sûr !
Inès Abdelmalek et Jade Frasse
Source : http://nouvelles-ecritures.francetv.fr/theatre-sans-animaux/
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La Rwaaaffiche de Juliette
Je me suis lancée dans la conception de l’affiche avec l’envie d’éveiller la
curiosité de tout un chacun, nous témoignait Juliette Vleirick, réalisatrice de l’affiche de « Théâtre sans animaux ». Mais pourquoi une
affiche ?
Les affiches ont été créées pour attirer l’œil du passant. Avant même
de découvrir le spectacle, on parle de celui-ci. Comme en témoigne
l’affiche de Juliette, l’éclat des couleurs et la mise en page amènent
le spectateur futur à se poser des questions. La promesse d’un spectacle haut en couleurs. Voilà le message que veut transmettre mon affiche, ajoute Juliette.
Mais quelles sont les clés d’une bonne affiche ? Imagination, goût et
flair : trois fondements de création. Rendre l’affiche mémorable et
accrocheuse, c’est ce à quoi la conceptrice de l’affiche 2015 s’est attelée. Trouver une idée originale n’a pas été chose aisée, mais une fois le
déclic arrivé, toutes mes idées ont pris forme sur un bout de papier.
Pour nous, cette affiche est sans faute !
Hip hip hip hourra pour Juliette !
Ambre Vranckx, Sofia Laline et Tiana Renard
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Remerciements
Nous remercions tous ceux qui ont permis la réussite de ce beau
projet :
Le directeur, Monsieur Vincent Vancoppenolle
Le sous-directeur, Monsieur Thierry Heroufosse
Le préfet d’éducation, Monsieur Michel Blanquet
L’économe, Monsieur Daniel Brabant
Le secrétaire de direction, Monsieur Jean-Marie Gérard
Le secrétariat, Mesdames Jenny Genard, Sylvie Trobec et Régine
Lemahieu
L’éducateur des rhétos, Monsieur Etienne Wilmart
Les professeurs, Mesdames Joëlle Bonaventure, Anne-Sophie Lorgé,
Anne Rousseaux et Messieurs Marc-Jérôme Bouillon, Jozef Bucik,
Serge Lefevre
Le gestionnaire, Monsieur Julien Molitor pour son soutien logistique
Ainsi que tous les professeurs et parents ayant contribué, d’une façon ou d’une autre, à la réalisation et au soutien du projet.
Nous remercions également le centre de prêt de matériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; ARTS² et son directeur Monsieur
Stockhem ; Les Ecoles des Ursulines ; La Manufactor Asbl et son
secteur théâtre Oranger Noir ; Monsieur Hubert Wattier ; Madame
Monique Rémus ; Monsieur Philippe Dehaspe ; Monsieur Marc
Faidherbe ; Monsieur Benoît Berlemont ; Monsieur Charles
Myncke ; Madame Aurélie Squevin.
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Merci à tous nos sponsors.
Le programme a été rédigé par la classe de français 6h (6A) avec
l’aide de Madame Anne Rousseaux et avec la collaboration de la 6B
et de Madame Joëlle Bonaventure. La mise en page a été réalisée
par Madame Anne-Sophie Lorgé.
Merci à Hugues Chamart, aux acteurs et aux différentes équipes de
la pièce et longue vie au projet de la pièce de rhéto !
Pour les élèves de rhéto, Odile Botman et Célia Leblon
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