Le travail du dimanche, maille filée du pull-over

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Le travail du dimanche
Le travail du dimanche, maille filée du pull-over
Où l'on voit que le travail du dimanche est comme la maille filée du pull-over : quand on tire dessus, c'est le début de la
fin...
Extrait d'un article poétique du journal Le Monde 09/10/08 - article sur le lien lire la suite.
Le début de l'automne est toujours une période un peu incertaine. [...] L'herbe pousse encore : il faut bien choisir le
moment pour la tondre... Mouillée, elle est difficile à couper tant elle colle aux lames et au carter de la tondeuse... Alors
tant pis si le voisin sort sa machine à moteur un dimanche pour profiter du fait que la pelouse s'est un peu "ressuyée",
comme on le disait autrefois.
Le jardin ne connaît pas le jour du Seigneur et les règlements municipaux portent parfois atteinte à la liberté individuelle,
s'ils sont appliqués d'une façon rigide. Et puis si le travail le dimanche se généralise... ceux qui travaillent le dimanche
auront le "leur" un jour de la semaine... ils seront alors dérangés ce jour-là par celui qui tondra un jour autorisé... [...]
Le début de l'automne est toujours une période un peu incertaine. S'il ne fait plus chaud, il ne fait pas encore froid. L'air
est doux et humide quand le vent du nord ou de l'est ne s'y met pas. Les feuilles commencent à tomber, mais il va falloir
attendre le premier coup de gel pour qu'elles tombent toutes d'un coup. Le jardin continue de fleurir, mais il s'engourdit.
Dans trois semaines, un coup de gelée blanche va venir cuire les plantes les plus sensibles au froid et les mettre au
repos pour six mois.
L'herbe pousse encore : il faut bien choisir le moment pour la tondre... Mouillée, elle est difficile à couper tant elle colle
aux lames et au carter de la tondeuse... Alors tant pis si le voisin sort sa machine à moteur un dimanche pour profiter du
fait que la pelouse s'est un peu "ressuyée", comme on le disait autrefois.
Le jardin ne connaît pas le jour du Seigneur et les règlements municipaux portent parfois atteinte à la liberté individuelle,
s'ils sont appliqués d'une façon rigide. Et puis si le travail le dimanche se généralise... ceux qui travaillent le dimanche
auront le "leur" un jour de la semaine... ils seront alors dérangés ce jour-là par celui qui tondra un jour autorisé...
Bientôt, il faudra ranger la tondeuse à l'abri. Mais on peut déjà la nettoyer pour éviter que l'herbe ne colle trop sous le
carter. Il faut la coucher sur le côté, après avoir retiré le fil de la bougie et bien gratter l'herbe sèche.
Autre méthode, mais il faut être deux pour le faire : démarrer le moteur de la tondeuse en plaçant cette dernière sur une
surface plane et solide, sur une terrasse ou une allée dallée, et la faire tourner à plein régime, mais immobile... pendant
ce temps, envoyer l'eau du tuyau d'arrosage ouvert à fond sous la tondeuse en mettant 1 centimètre du tuyau sous le
carter à l'avant de la machine... la force centrifuge de l'eau projetée par la lame à l'intérieur du carter va le nettoyer avec
efficacité... Après on arrête la tondeuse et on laisse sécher... Quand on la rentrera pour l'hiver, on pourra refaire cette
opération nettoyage que l'on fera suivre, après séchage, d'une application de produit antirouille à l'intérieur du carter...
ou d'huile moteur à l'aide d'un pinceau. Le produit antirouille est plus efficace encore.
Les pommes mûrissent sur les arbres, sans qu'on puisse parfois les manger toutes. Celles qui tombent sont boulottées
la nuit par les mulots et les lérots, la journée par les merles et les grives, qui s'y attaquent en les perçant à coups de bec
violents et répétés. Ce qui n'empêche pas le jardinier de croquer dedans à pleines dents, après avoir essuyé la pomme
sur son pantalon ou son tablier : il contourne juste les endroits attaqués par les animaux du jardin.
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Le travail du dimanche
Le citadin de passage fait la moue. Le jardinier répond que manger de la salade juste lavée sous le robinet n'est pas
moins ni plus sale : le jardinier est mithridatisé depuis longtemps... On peut aussi faire des compotes de ces fruits et,
bien sûr, des tartes. Et surtout en donner aux voisins qui n'ont pas de fruitiers chez eux.
En fait, on ne sait pas trop quoi faire en cette saison : planter ? Oui, bien sûr... mais arracher les plantes annuelles
encore en fleurs pour installer les pensées parce que c'est la saison fait toujours mal au coeur au jardinier, qui ne se
résout pas à couper ce qui est encore fleuri. Ça fait un peu règlement militaire, en plus : le 15 octobre, on revêt le
costume d'hiver.
On ramasse donc quelques feuilles mortes, on taille la haie, le mois est en "r" on le peut donc, mais on a bien le temps
de le faire, et ce sera plus facile quand les feuilles seront tombées. On peut, on doit même, planter les persistants en
cette saison : magnolias, rhododendrons, azalées et conifères. Et même les magnolias à feuilles caduques qui
apprécient d'être plantés au tout début de l'automne. Mais on n'en plante pas chaque année.
Tiens !, on peut ranger le grand tuyau d'arrosage. Après l'avoir soigneusement nettoyé avec une grosse éponge, vidé
de son eau, roulé autour du bras ou rembobiné sur son dévidoir, il sera mis à la cave ou dans un cabanon de jardin. Il
peut ainsi durer plus de vingt ans, si c'est un modèle sérieux.. Comme le nôtre, qui est d'un jaune pétant : on n'est pas
près de le perdre de vue.
On peut aussi faire le tri dans les produits de traitement et faire attention qu'ils ne soient pas dans un endroit où il risque
de geler. Certains n'apprécieraient pas. Et puis c'est dangereux.
Voilà qui rappelle que l'on peut commencer à traiter contre les parasites et les maladies les plantes qui ne vont pas tarder à
être rentrées dans la serre, la véranda, ou plus modestement, dans une pièce claire et faiblement chauffée. Il vaut
mieux faire cela au grand air qu'à l'intérieur : un produit de traitement total pour les rosiers est parfait pour cet usage.
Seules les cochenilles lui résistent : pour elles, on prendra un produit spécial. Deux pulvérisations à une semaine de
distance diminueront les risques de rentrer des plantes malades ou envahies d'oeufs d'insectes. Alain Lompech
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