16/03/2004 Contribution à l‛étude des perturbations électromagnétiques conduites : Usine d ‘électrolyse Aluminium Pechiney de Lannemezan SOLAZ Philippe Page 1 sur 33 16/03/2004 Sommaire 1 . PRESENTATION GENERALE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1. 1. Situation géographique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1. 2. Bref historique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 2. LE PROCEDE DE FABRICATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3. LES INSTALLATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 3. 1. La sous- station . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 3.1.1. 3.1.2. 3.1.3. 3.1.4. Fonction........................................................................................................................................................................ 7 Gestion d‛énergie et pollution harmonique des lignes 63 kV........................................................... 8 Propagation des harmoniques. Perturbations produites [8].............................................................. 8 Le cas des redresseurs [13]............................................................................................................................. 9 3. 2 Fonctionnement de la sous- station. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1 4. PRESENTATION DES GROUPES REDRESSEURS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1 4. 1. Présentation générale des groupes : annexe 2 folio 19NSE5. . . . . . . . . . . . . . 1 1 4. 2. Association des groupes redresseurs (folio 19NSE5) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 3 4.2.1. Présentation des groupes transformateurs-redresseurs................................................................. 13 4.2.2. Technique de personnalisation des groupes [1] .................................................................................... 14 5. PRESENTATION D'UN GROUPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 5. 1. Introduction (Annexe folio 2NSE2). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6 5. 2. Indice horaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 7 5. 3. Protections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 7 5. 4. Etude théorique [4] [5]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 8 5.4.1. Transformateur : voir annexe 4 folio 2NSE3 ...................................................................................... 18 5.4.2. Courant primaire du transformateur .......................................................................................................... 18 6. ANNEXES et FOLIOS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Annexe 1 : synoptique « schéma de fabrication de l‛aluminium » . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Annexe 2 : folio 2NSE5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Annexe 3 : folio 2NSE2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Annexe 4 : folio 2NSE3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Annexe 5 : folio 10SXE04. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 7. ANALYSE FONCTIONNELLE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 8. BIBLIOGRAPHIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 SOLAZ Philippe Page 2 sur 33 16/03/2004 1. PRESENTATION GENERALE Usine de LANNEMEZAN : 1.1. Situation géographique : L‛usine Aluminium Pechiney est située sur le plateau de Lannemezan au pied des Pyrénées sur l‛axe Toulouse Bayonne. 1.2. Bref historique : En 1936, la production d'aluminium était fortement concentrée dans les Alpes. A l‛époque, le climat international laissait présager un conflit imminent. L'Etat décida alors de protéger cette industrie en l'éloignant le plus possible des frontières allemandes. Le site - de Lannemezan sera donc choisi pour plusieurs raisons : Géopolitique Existence d'une usine chimique depuis 1914 Importantes ressources en terrain inexploité es Ressources énergétiques hydrauliques proches La production est portée jusqu‛à 11000 Tonnes/an en 1960 pour arriver à 45000 Tonnes/an en 1980. Aujourd‛hui, l‛usine de Lannemezan produit : 40000 Tonnes/an de plaques destinées, après laminage, au bâtiment, à l‛emballage et à des articles de grande consommation. des barres conductrices utilisées dans d‛autres usines, notamment d‛électrolyse. 5000 Tonnes/an de lingots T destinés à la refonte. Pour une production de 40000 tonnes, l'usine de Lannemezan reçoit : 90 000 t d'alumine de Gardanne et La Barasse 12 000 t de produits fluorés de Salindres 16 000 t de coke des Etats-Unis SOLAZ Philippe Page 3 sur 33 16/03/2004 - 5 000 t de brai de l'usine CDT chimie de Port Le Bouc. 2. LE PROCEDE DE FABRICATION La production d‛aluminium se fait en deux étapes : 1. du minerai (bauxite), on extrait l'oxyde d'aluminium (alumine) à l'aide d'un procédé nommé Bayer : le principe est basé sur la dissolution de l'alumine par la soude caustique pour la transformer en aluminate de soude soluble. Cette opération est notamment réalisée dans deux usines situées prés de Marseille. Elles expédient à Lannemezan, par trains complets, 100 000 tonnes d'alumine par an. 2. ensuite, on réduit cet oxyde en métal par l'action d'un courant continu de forte intensité (100 000 A). Cette opération est réalisée à Lannemezan. C'est le métallurgiste français Paul Héroult qui en 1886 eut l'idée d'appliquer l'électrolyse à la fabrication de l'aluminium. L'astuce d'Héroult, fut de travailler avec un mélange composé d'alumine (matériau isolant) et de cryolithe (minerai naturel : fluorure double d'aluminium et de sodium). Ce mélange avait en effet des caractéristiques électriques et thermiques permettant une mise en oeuvre réaliste, c'est-à-dire une faible résistance électrique et des caractéristiques thermiques particulières avec une température de fusion du mélange à 935 °C (température beaucoup plus basse que celle de fusion de l'alumine à 2040 °C). Cette opération a donc lieu à 960 °C dans une cellule d'électrolyse appelée cuve ou l'alumine est dissoute dans un bain de cryolithe. Ce procédé donne lieu à un dégagement d'oxygène qui vient brûler les anodes qu'il faut donc renouveler régulièrement. Un service spécialisé de l'usine fabrique le sousensemble anodique. L'aluminium liquide se dépose au fond de la cuve (cathode) d'où on l'extrait par aspiration dans une poche de coulée étanche en acier garnie de briques réfractaires dans laquelle on réalise le vide partiel. Ce métal est ensuite stocké dans des fours en fonderie. Il est ensuite solidifié sous forme de plaques ou de lingots dans l'atelier de Fonderie. On peut voir certains outillages utilisés pour la fabrication sur les photos qui suivent. SOLAZ Philippe Page 4 sur 33 16/03/2004 CUVE : SERIE DE 180 CUVES ALIMENTEES SOUS 800 V 100000 A : SOLAZ Philippe Page 5 sur 33 16/03/2004 POCHE DE COULEE : REMPLISSAGE D'UN FOUR EN FONDERIE : SOLAZ Philippe Page 6 sur 33 16/03/2004 3. LES INSTALLATIONS L'usine comprend : une sous-station qui transforme le courant alternatif HT livré en 63 kV, en courant continu BT sous 800V une série de 180 cuves à anodes précuites de 100 000 A sous 800 V (4 à 5 V par cuve) un atelier "électrodes" comprenant un four de cuisson pour obtenir des anodes précuites des ateliers annexes à l'électrolyse : scellement des anodes, réfection des cuves une fonderie équipée de fours et de métiers à couler des plaques et des lingots de formats divers pour les usines de transformations un laboratoire de contrôle des services techniques et un bureau d'étude pour la maintenance, l'amélioration et la conception du matériel et des installations des services administratifs, comptables et généraux un service de sécurité chargé d'animer et de coordonner les différentes actions de préventions. Un synoptique « schéma de fabrication de l‛aluminium » est visible en annexe 1. Une analyse fonctionnelle synthétique d‛un point de vue électrotechnique est visible au chapitre 7. 3.1. La sous-station 3.1.1. Fonction Pourquoi ? Il s'agit d'alimenter une usine d'électrolyse : 850 V et 105 000 A continu pour la série de cuves SOLAZ Philippe Page 7 sur 33 16/03/2004 - 12 750 V triphasé pour les auxiliaires Avec quoi ? - 2 lignes EDF de 63 000 V triphasé arrivent à l'usine des transformateurs auxiliaires alimenteront l'usine en 12750 V (appelés postes SX) des groupes transformateur/autotransformateur avec régleurs en charge et redresseurs seront utilisés pour l'alimentation de la série. Comment ? - - Dans la règle générale, on s'impose d'utiliser une ligne pour l'électrolyse et l'autre pour l'usine afin de pouvoir isoler par le disjoncteur de ligne l'une ou l'autre des installations. En cas de défaillance d‛une ligne, il est possible d‛alimenter l‛ensemble de l‛usine à partir d‛une seule ligne. Il faut gérer la consommation sur la base d‛un contrat énergie en accord avec EDF et le dispatching Sud-ouest. 3.1.2. Gestion d‛énergie et pollution harmonique des lignes 63 kV. - - - L'usine consommant 2100 MW par jour, elle entretient une liaison permanente avec le dispatching du sud-ouest (RTE) pour toute manœuvre sur le réseau 63 kV et avec la cellule effacement (EDF) à PARIS. Elle peut en effet s‛effacer une heure, vingt quatre fois par an au maximum compte tenu du contrat nucléaire souscrit. L‛inertie thermique de la série ne permet pas un redémarrage au delà de 6 heures. Ces particularités techniques énergétiques sont discutées et renégociées régulièrement. La libéralisation du marché a aussi rendu l‛usine de Lannemezan éligible (possibilité d‛acheter l‛énergie à n‛importe quel producteur). Le réseau triphasé est perturbé par les récepteurs qu'il alimente parce que ces derniers génèrent des harmoniques [10]. Ce type de perturbations déforme ou déséquilibre les tensions du réseau dont l'impédance n'est pas nulle. Dans le cas présent, les convertisseurs statiques utilisés pour effectuer la conversion alternatif/continu sont formés par des ponts redresseurs complets, dispositifs fortement pollueurs. D‛une manière générale, les dispositifs polluants sont utilisés de manière croissante. La normalisation en vigueur concernant les limites d‛émission en courant évolue de manière constante et importante. Elle est fixée notamment par les textes CEI 61000-3-2, CEI 610003-4, CEI 61000-2-2. EDF propose un contrat EMERAUDE qui engage ses abonnés à limiter leur niveau de pollution et engage EDF à fournir une énergie de qualité [15]. Une analyse qualitative globale est effectuée par RTE sur le poste 63 kV de Lannemezan. Elle ne permet pas actuellement de quantifier les perturbations de l‛usine seule compte tenu que le qualimètre effectue ses mesures sur l‛ensemble des abonnés 63 kV. On peut seulement dire qu‛une pollution importante est constatée sur l‛harmonique 5. Nous allons voir quels sont les dispositifs employés chez ALUMINIUM PECHINEY sur l‛usine de Lannemezan pour minimiser la pollution générée compte tenu des puissances en jeu. 3.1.3. Propagation des harmoniques. Perturbations produites [8] « Vu du réseau qui l'alimente, un convertisseur constitue un récepteur non linéaire : même s'il est alimenté par des tensions sinusoïdales, il absorbe des courants non sinusoïdaux. On peut le considérer comme un générateur de courants harmoniques. » SOLAZ Philippe Page 8 sur 33 16/03/2004 3.1.3.1. Propagation des harmoniques [8] « Chaque courant harmonique se propage dans le réseau ; arrivant à un nœud il se partage entre les branches dans le rapport inverse de leurs impédances. En tout point, le produit du courant harmonique par l'impédance du réseau à la fréquence correspondante donne la tension harmonique. Le courant harmonique va donc plutôt vers les impédances faibles. A courant harmonique donné, la tension harmonique en un point est d'autant plus faible que l'impédance est elle-même plus faible. Les calculs de propagation montrent qu'en règle générale plus on s'éloigne du générateur d'harmoniques, plus la tension harmonique diminue car : le courant diminue à cause des dérivations successives surtout, en remontant du perturbateur vers le cœur du réseau, on rencontre des impédances de plus en plus faibles. Normalement, les plus perturbés sont le perturbateur lui-même et ses voisins immédiats. Il faut noter l'importance des capacités dérivées. Alors que l'impédance série des lignes augmente avec la fréquence, l'impédance des capacités en dérivation est inversement proportionnelle à celle-ci. Les capacités constituent des chemins de moindre impédance réduisant la propagation des courants harmoniques vers le reste du réseau. Les capacités qui interviennent sont celles entre enroulements des phases et entre enroulements et masse des machines et des transformateurs. Les capacités des câbles et des lignes à haute tension jouent un rôle important. Mais c'est surtout les batteries de condensateurs destinées à améliorer le facteur de puissance qui, si elles sont de forte capacité, jouent le rôle de courts-circuits pour les harmoniques, surtout lorsqu'ils sont de rang élevé. Il faut toutefois signaler le risque de résonance lié à la présence des condensateurs. » 3.1.3.2. Les perturbations produites [9] [13] [15] « Les harmoniques créent des effets nocifs dans tous les composants des réseaux. Dans les machines tournantes, ils créent des pertes supplémentaires au stator et au rotor, diminuent le couple résultant et augmentent sa pulsation, augmentent le niveau sonore. Ils augmentent les pertes dans les condensateurs, peuvent provoquer des échauffements anormaux et accélérer le vieillissement. Ils risquent d'exciter des résonances parallèles dans les réseaux où il y a des batteries de condensateurs. » Ils peuvent créer des interférences avec les réseaux de télécommunication (télévision, téléphone, télécommandes). Ils peuvent provoquer des erreurs de mesure et de comptage. Ils peuvent provoquer des défauts de fonctionnement des systèmes de régulation des convertisseurs en déplaçant les passages par zéro de l'onde de tension. Ils augmentent l‛échauffement des machines, des câbles et des transformateurs à cause des pertes supplémentaires qu‛ils produisent. Ils peuvent provoquer des incendies par surcharge du neutre….. » 3.1.4. Le cas des redresseurs [13] « Les redresseurs sont les convertisseurs les plus utilisés, soit qu'ils alimentent directement des récepteurs de courant continu, soit qu'ils constituent le premier élément des chaînes de conversion d'énergie à partir du réseau. Les redresseurs génèrent des harmoniques et consomment de la puissance réactive. » SOLAZ Philippe Page 9 sur 33 16/03/2004 3.1.4.1. Les harmoniques [6] [16] « L'étude simplifiée des harmoniques suppose le redresseur alimenté par une source de tension parfaite d'impédance nulle fournissant des tensions sinusoïdales, et débitant sur un récepteur de courant parfait absorbant un courant redressé parfaitement lissé. Alors les courants d'entrée sont formés de créneaux rectangulaires à temps de montée et de descente nuls. En triphasé, dans les courants pris au réseau, on trouve le fondamental et les harmoniques de rang n égal à kp ± 1 , en désignant par p l'indice de pulsation de la tension redressée : . I1, I5, I7, I11,I13,......, IN,....... pour p=6 . I1, I11, I13, I23, I25,.......,I N,.......pour p=12 La valeur des harmoniques existant est inversement proportionnelle à leur rang : I N = I1 / n dans le cas des redresseurs à diodes. - - Les imperfections de la source et de la charge conduisent à revoir ces résultats trop simples : si l'ondulation du courant redressé n'est pas nulle, mais si le courant redressé conserve la même périodicité que la tension redressée, le rang des harmoniques du courant pris au réseau n'est pas modifié mais leur valeur peut être fortement accrue. la principale imperfection de la source est son inductance; elle rend les commutations non instantanées: il y a empiètement des intervalles de conduction des semi -conducteurs. (L est la somme de l'inductance du réseau à l'entrée du convertisseur et de l'inductance de fuite du transformateur ramenée au secondaire) Si on suppose le courant I0 parfaitement lissé, les inductances L sont sans effet entre les commutations car alors les courants de ligne sont constants. Mais les inductances, par ailleurs indispensables pour limiter les courants de courts-circuits, empêchent le transfert instantané du courant d'un semi-conducteur au suivant et produisent trois effets : elles ralentissent la montée et la descente des courants, ce qui réduit les contraintes sur les semi-conducteurs et réduit les harmoniques de rang élevé. elles décalent légèrement vers l'arrière les créneaux de courant elles produisent des encoches de commutations dans les ondes de tension à l'entrée du redresseur. L'analyse harmonique des courants réels montre qu'en plus des harmoniques normaux ( n = kp ± 1 en triphasé) il en existe d'autres. Ces harmoniques anormaux ont d'ordinaire une valeur réduite, mais peuvent être très gênants s'ils provoquent des résonances. » 3.1.4.2 Redresseur alimenté en triphasé [16] « En triphasé, on peut réduire les harmoniques des courants pris au réseau. Pour cela, il faut et il suffit d'augmenter l'indice de pulsation p de la tension redressée, les premiers harmoniques étant ceux de rang p-1, p+1, 2p-1,2p+1...... Le redresseur le plus usuel est le pont à 6 diodes qui délivre une tension d'indice 6. En mettant en série ou en parallèle, grâce à une bobine interphase, deux ponts alimentés par deux systèmes triphasés déphasés de SOLAZ Philippe π / 6 , on obtient une tension d'indice 12. » Page 10 sur 33 16/03/2004 Avec quatre ponts alimentés par quatre systèmes triphasés déphasés de π / 12 , on obtient une tension redressée d'indice 24........ C‛est la technique utilisée par Aluminium Pechiney pour absorber un courant quasi sinusoïdal sur les lignes 63kV. 3.1.5. Conclusion [14] Ce rapide survol des perturbations induites dans le réseau par les convertisseurs statiques montre qu'il s'agit d'un vaste problème. La réduction des perturbations n'est pas une question simple qui peut recevoir une réponse unique. Elle dépend de la puissance locale du réseau, de la puissance du convertisseur et du type de charge qu'il alimente. On peut réduire les perturbations en utilisant des convertisseurs moins polluants, ou en ajoutant des filtres [14] qui souvent sont d'un coût prohibitif. Il s‛agit de trouver un comp romis qui doit permettre d‛obtenir les performances désirées dans les meilleures conditions économiques. L'introduction de nouvelles techniques [14], celle des redresseurs à Modulation de Largeur d'Impulsions et celle des filtres actifs notamment, augmentent l'éventail des solutions possibles. Elles n'apportent pas de remède miracle à un prix très réduit. Il convient de trouver leur place dans l'ensemble des moyens disponibles. C'est pour cela qu'il me parait important de mettre en évidence une des possibilités de réduction des perturbations dans le redressement triphasé. L‛étude de la distribution électrique d‛une usine d‛électrolyse telle que celle de Lannemezan permet de rappeler que la phase de dimensionnement d‛une installation permet de s‛affranchir de manière élégante d‛une pollution harmonique trop importante. 3.2 Fonctionnement de la sous-station La programmation du système de gestion général de la sous-station permet : - la lecture des différents états des groupes transformateurs redresseurs - la détection des alarmes et des défauts - le comptage alternatif et continu - la régulation de l'intensité moyenne série (100kA) - la répartition en pourcentage de la puissance nominale du débit sur chaque groupe (il faut équilibrer la charge des différents groupes). - la surveillance de la tg f pour éviter toute surfacturation 4. PRESENTATION DES GROUPES REDRESSEURS 4.1. Présentation générale des groupes : annexe 2 folio 19NSE5 L‛ensemble des groupes transforma teur/redresseur est mis en parallèle sur un jeu de barre alimentant la série. La mesure du courant traversant la série est réalisée grâce à la technique de l‛effet Hall. On voit ci-dessous une vue de la culasse magnétique placée autour du jeu de barre alimentant la série et incorporant dans deux entrefers les générateurs Hall. SOLAZ Philippe Page 11 sur 33 16/03/2004 SOLAZ Philippe Page 12 sur 33 16/03/2004 4.2. Association des groupes redresseurs (folio 19NSE5) : 4.2.1. Présentation des groupes transformateurs-redresseurs On dispose de 11 groupes redresseurs au total : Désignation 1 Caractéristiques Yyn + Yn yn 0.25 d11.25 In (kA) 12.5 Un (V) 850 2 3 4 5 Yauto + Z y11.75 d10.75 Yyn +Yn yn0.25 d11.25 Yyn + Yn yn11.75 d10.75 Yyn + Yn yn0.25 d11.25 30 12.5 12.5 12.5 1000 850 850 850 A B 7 8 Yauto + Z y0.5 d11.5 Yauto + Y y0 d11 Yyn + Yn y11.75 y11.75 d10.75 d10.75 Yyn + Yn y0.25 y0.25 d11.75 d11.75 25 25 15 15 940 940 880 880 9 10 Yyn + Yn y0.25 y0.25 d10.25 d11.25 Yyn + Yn y11.75 y11.75 d10.75 d10.75 15 30 880 880 repère La série est alimentée en permanence par les groupes 1, 2, 3, 4, 5, A et B, ce qui permet d'obtenir un redressement effectué sur 24 phases. Ce système de tension est obtenu grâce aux indices horaires « à virgules ». L‛ondulation résiduelle sur le bus continu se situe donc à 2400 Hz. -Tracé du diagramme de Fresnel des tensions redressées (même système primaire pour tous les transformateurs) : 12 11 1 10 9 Cette technique de redressement a pour conséquence l'obtention d'une tension de sortie continue présentant un très faible taux de distorsion et un facteur de forme peu différent de l'unité. On obtient donc un courant constant traversant la série. Du fait de la puissance mise en jeu et de la conception spécifique des groupes redresseurs, ces derniers fonctionnent en conduction continue. Ceci est principalement du à la forte inductance de fuite des transformateurs comme nous le verrons lors de l'étude d'un groupe. SOLAZ Philippe Page 13 sur 33 16/03/2004 4.2.2. Technique de personnalisation des groupes [1] Pour personnaliser les groupes entre eux, on procède de la manière suivante : - pour les couplages zigzag, on agit sur le nombre de spires n1 ou n'1 de manière à obtenir l'indice horaire à virgule désiré (cf. étude d'un groupe redresseur) - pour les couplages étoiles (pseudo zigzag) Adjonction d‛un bobinage de n spires (n<<n1) d‛une autre colonne - pour les couplages triangles Prise d‛un bobinage en cours de colonne On peut voir sur les photos qui suivent les transformateurs et les barres d‛aluminium montantes en sortie des transformateurs régleurs qui alimentent les armoires redresseurs situées au dessus. SOLAZ Philippe Page 14 sur 33 16/03/2004 Armoires de redressement et redresseurs : Vues de groupes redresseurs : SOLAZ Philippe Page 15 sur 33 16/03/2004 5. PRESENTATION D'UN GROUPE 5.1. Introduction (Annexe folio 2NSE2) Il s'agit d'un groupe de 12 500 A On effectue sur chaque groupe un redressement dodécaphasé [5]. Pour un ensemble à 6 phases, on associe deux ponts PD3 dont les alimentations sont déphasées de p/6 (utilisation de 2 couplages, 1 étoile et 1 triangle). On obtient alors une période de tension de sortie de T/12. (T période secteur) Chaque groupe possède ce que l'on appelle des gradins ou régleurs en charge [2]. Ce sont en fait des plots de tensions (33 au total). L‛asservissement de courant dans la série est réalisé par leur intermédiaire. Les transformateurs sont de construction spécifique, ils sont immergés dans du pyralène et le refroidissement met en œuvre des radiateurs d‛huile à ventilation forcée. On observe 2 parties bien distinctes : un premier transformateur permettant le réglage de puissance et un second assurant la personnalisation du groupe : Transformateur de réglage Transformateur de personnalisation Bobinage colonne 1 a1 Régleur a0 a1 a0 Bobinage colonne 2 N Aluminium Pechiney utilise un schéma permettant d'utiliser des régleurs monophasés à isolement réduit, le point neutre sorti devant être mis à la terre par résistance. Cette technique permet de contrôler que les régleurs placés sur les différentes phases se trouvent sur des positions équivalentes, ce qui conduit à obtenir un système de tension équilibré. Dans le cas contraire, un courant de fuite apparaît et on peut alors détecter un défaut concernant les régleurs. Ce système permet aussi de fixer le potentiel des régleurs analogues près du potentiel terre afin que leurs coûts de construction (isolement HT) soient réduits le plus possible. Le couplage zigzag permet de personnaliser le déphasage de chacun des transformateurs des différents groupes redresseurs pour augmenter le nombre de phases redressées totales et ainsi diminuer l‛ondulation en sortie des redresseurs. SOLAZ Philippe Page 16 sur 33 16/03/2004 5.2. Indice horaire - tracé des principales directions des vecteurs représentatifs : i1 i p1 U V vx 2 i p2 3 n2 W n n' n1 1 vy j' 1 n'1 i '1 1' 2' n'2 3' Vw V3 Zd0 Vy V1 Vx Vv Zy11 U'12 Vv Uuv Vu V2 - Par permutation, on peut obtenir A23 = 6 arrangements donnant les indices horaires suivant : coté étoile : 1,3,5,7,9,11 coté triangle : 0,2,4,6,8,10 L'obtention des indices horaires à virgules est rendu possible en jouant sur le nombre de spires n1 et n 1 . ' 5.3. Protections Le neutre primaire HT du transformateur est mis à la terre pour éviter les surtensions lors des manœuvres du disjoncteur coté Aluminium Pechiney ou coté EDF. On remarque de nombreux dispositifs de protection : o mise à la terre de la carcasse o détection de surcharge primaire o détection de surcharge secondaire o détection de court circuit (fusibles) o détection retour de courant : cette sécurité est primordiale du fait des dégâts importants que ce défaut peut provoquer. En effet, lors du claquage d'une branche de redressement, les autres groupes ou bien la série (équivalente à une charge E;R) peuvent alors débiter sur le groupe en défaut. Pour éviter ce disfonctionnement, on détecte continuellement le courant inverse traversant les barres continues en sortie des ponts, soit par effet Hall, soit par mesure de tension sur une longueur de barre donnée. o limitation des variations de tensions entre phases et aux bornes des diodes par des circuits RC o détection de court circuit interne : relais Bucholz SOLAZ Philippe Page 17 sur 33 16/03/2004 5.4. Etude théorique [4] [5] 5.4.1. Transformateur : voir annexe 4 folio 2NSE3 - Détermination de l'inductance de fuite (on admettra Xs >> Rs) UCC = 16 % (annexe folio 2NSE3) V2CC = RS I 2CC cos ϕ2CC + X S I 2CC sin ϕ2CC En négligeant RS, on obtient pour l‛essai en CC à I2N: X S = V2CC / I 2 N = (0.16 × 633 / 3 ) / 5540 = 10,55mΩ donc LS=33,6µH - Calcul de l'empiètement pour un groupe : 1 − cos α = 2 X S I 0 / U max donc α = Arc cos(1 − 2 ×10,5510 −3 × 6250 /( 633 × 2 )) = 31.5° On constate un empiétement très important qui permet l‛association en parallèle de l‛ensemble des ponts sans bobine inter-pont 5.4.2. Courant primaire du transformateur Si on reconstitue le courant au primaire du transformateur de personnalisation, en remarquant que d'un point de vue puissance, le couplage zigzag est équivalent à un couplage étoile ( on rappelle que le couplage zigzag ne sert qu'à personnaliser le groupe ), on a : i1 1 ip1 n1 2 1 2 n2 3 i' 1 1 ' 3 2' n'2 3' On rappelle que n' = 3 n , de manière à obtenir des tensions de valeurs équivalentes en sortie des 2 2 secondaires des transformateurs de personnalisation. On a alors : n1i p1 − n2i1 − 3n2 j '1 = 0 n1i p2 − n2i2 − 3n2 j '2 = 0 n1i p3 − n2i3 − 3n2 j '3 = 0 On en déduit : j '1 = i '1 + j '3 j '2 = i '2 + j '1 j '3 = i '3 + j '2 ( n1 / n 2 )i p1 = i1 + (i '1 −i ' 2 ) / 3 L‛exploitation théorique de ces relations permet de tracer les formes d‛ondes ci-dessous : SOLAZ Philippe Page 18 sur 33 16/03/2004 Couplage Z y0 d11 Coté y U1 2 V1 V2 U1 3 U2 3 U2 1 U3 1 U3 2 V3 t U' 1 2 Coté d U' 1 3 U '2 3 U '2 1 U '3 1 U '3 2 t i'1 I0 i'2 I0 -I 0 ' ' ( 3 / 3)(i 1 − i 2 ) i1 t -I0 t (2 / 3)I 0 I 0 / 3 t I0 t -I0 (n1 /n2 )ip1 ((2 + 3 ) / 3)I 0 ((1 + 3) / 3)I 0 I 0 / 3 t On voit que le courant absorbé au primaire épouse par palier la forme d‛une sinusoïde. On comprend l'intérêt d'un tel montage du point de vue énergétique. SOLAZ Philippe Page 19 sur 33 16/03/2004 5.4.3. Simulation de fonctionnement On va simuler le fonctionnement d'un groupe redresseur isolé, grâce au schéma suivant : Les sources forment un système de tension de 633 V entre phases déphasées de π / 6 . La charge des ponts est une résistance pure. (L‛effet inductif de la série est négligeable et elle est équivalente à une charge E, R). D7 V4 L4 V5 L5 D8 D9 34uH R11 34uH 10 V6 L6 34uH D10 D11 D12 D13 D14 D15 0 V7 L7 34uH R12 V8 L8 10 34uH V9 L9 34uH D16 D17 D18 Sur les résultats de simulation, on constate que les ponts sont bien en conduction continue. La forte inductance de fuite structurelle de ces transformateurs en est responsable. L‛inconvénient est une chute de la valeur de la tension moyenne due à l‛empiétement [12]. On voit bien que l‛indice de pulsation de la tension redressée est de 12. 100 50 0 -50 -100 0s SOLAZ Philippe 4ms V(R11:2,D12:1)/10 8ms V(R12:2,R12:1)/10 12ms 16ms 20ms -I(L4) Time Page 20 sur 33 16/03/2004 6. ANNEXES et FOLIOS SOLAZ Philippe Page 21 sur 33 16/03/2004 Annexe 1 : synoptique « schéma de fabrication de l‛aluminium » SOLAZ Philippe Page 22 sur 33 16/03/2004 Annexe 2 : folio 2NSE5 SOLAZ Philippe Page 23 sur 33 16/03/2004 Annexe 3 : folio 2NSE2 SOLAZ Philippe Page 24 sur 33 16/03/2004 Annexe 4 : folio 2NSE3 SOLAZ Philippe Page 25 sur 33 16/03/2004 Annexe 5 : folio 10SXE04 SOLAZ Philippe Page 26 sur 33 SOLAZ Philippe R E A-0 A-0 Pertes Energétiques Pollution(Poussières,fumées) Dèchets Cathodes Page 27 sur 33 USINE ALUMINIUM-PECHINEY FABRIQUER DE L'ALUMINIUM ALUMINIUM Aluminium Haut Titre,Pollution minimum Eau,Continuité de Fabrication.... Puissance souscrite à EDF.... FABRIQUER DE L'ALUMINIUM CC Choix des configurations.... Point de vue technologique en électrotechnique MATIERES PREMIERES EAU Energie électrique 63 KV W W 63 KV.... 7. ANALYSE FONCTIONNELLE 16/03/2004 SOLAZ Philippe Coke, brai Fonte Pâte carbonisée Briques réfractaires Cryolithe Alumine Fluorure d'aluminium MATIERES PREMIERES LIGNES EDF 2 x 63 KV 3~ EAU 63 KV R Energie continue Sous station Groupe SX E R E A5 C Nbre de cuves en service E Anodes Cathodes usées Cuves et anodes neuves Série Fabriquer l'aluminium brut A2 W 220 V ~ 380 V 3~ 12750 V 3~ Continuité de fonctionnement Chantier de scellement Usine à pâte ARC Réaliser les cuves Gaz W Eau Collerettes Nbre de cuves à fabriquer A1 A 0 C Puissance souscrite Gèrer l'énergie W Choix des configurations 16/03/2004 Page 28 sur 33 Al brut Fumées Aluminium haut titre E R Fonderie E Cryolithe EAU Station d'épuration Traiter l'aluminium brut A3 W A4 Traiter les rejets W Pollution minimum CATHODES DECHETS ALUMINIUM PERTES ENERGETIQUES. informations cuves POLLUTIONS SOLAZ Philippe 2*63 KV 3~ A 1 C R R E E Groupes secours A13 Jeu de barre Sonde à effet Hall Distribuer et mesurer l'énergie W 220 V~ Energie continue Page 29 sur 33 Image courant série Groupes transformateurs Redresseurs Informations position régleurs A12 220 V~ Transformateurs Ordre de déclenchement E optimal 800 V CC 100 000 A pertes énergétiques 230 V ~ 400 V ~ 12750 V ~ Dilemne puissance souscrite/fonctionnement Adapter l'énergie W A14 220 V~ continuité de fonctionnement Transformer l'énergie W 220 V~ 63 kV 3~ Ly 63 kV 3~ Lx Micro général sous-station Gérer l'énergie W 220 V~ Disjoncteurs Sectionneurs A15 A11 E Choix des configurations Diriger l'énergie W 63 KV 3~ 16/03/2004 SOLAZ Philippe cryolithe fluorure d'aluminium et autres .. Cuves et anodes neuves ENERGIE CONTINUE ALUMINE A2 Aluminium haut-titre W R Silos Stocker l'alumine E E alumine stockée ordre entretien cuve E cuves Réduire l'alumine en aluminium métal R approvisionnement alumine A25 C info plan anodique micro cuve Gérer le fonctionnement A23 des cuves secteur secteur W W A21 secteur secteur 3 * 380 V 16/03/2004 W C E grues,ponts A26 pont,poche de coulée engin de transport Extraire et transporter l'al.brut E cassage bain informations cuves Vax Page 30 sur 33 Al brut dans cuve energie auxiliaire W secteur nombre de cuves en service Distribuer l'alumine entretenir les cuves E Editer le fonctionnement A 2 4 des cuves W A22 secteur secteur continuité de fonctionnement anodes et cathodes usées fumées Aluminium brut extrait Edition du fonctionnement des cuves Pertes énergétiques SOLAZ Philippe cathodes usées pâte carbonée briques réfractaires ALuminium brut Anodes usées FONTE COKE BRAI A 5 220 V~ R R R Atelier réfection cuves R Préchauffage Tridents vierges A53 Réchauffer les tridents W Anodes neuves Nombre d'anodes à fabriquer nombre de cathodes à réparer Refectionner les cathodes A56 W Cassage Séparer les anodes usées des tridents A52 W Gaz Usine à pate Restes d'anodes A51 Fabriquer l'anode W 12750 V~ 16/03/2004 R E Page 31 sur 33 morceaux de fonte Parties anodiques brutes Tridents chauds Scellement Réaliser les parties A 5 4 anodiques W Nombre de cathodes à réparer Eau R A55 E Chemisage Chemiser W Aluminium haut-titre Colerettes dèchets cathodes neuves cathodiques Parties anodiques neuves Parties Pertes énegetiques SOLAZ Philippe Tridents chauds Anodes neuves Fonte Morceaux de fonte R A54 C E Transformateur à régleurs Régler le niveau de tension R Compenser l'énergie réactive R énergie compensée énergie réglée Batterie de condensateurs A543 W Secteur Page 32 sur 33 Informations sécurité ( isolement ) et puissance ( cos ϕ ) Sécurités ( perçage cathodes.. ) Four à induction à la fréquence du réseau (type Junker) et poste de scellement Fondre la fonte et sceller les anodes aux A544 tridents Secteur W four 1 ou 2 "système" électromécanique A542 W Secteur EAU ( refroidissement ) réglage démarrage et compensation nombre d'anodes à fabriquer 12750 V 3~ Gérer les impératifs d'exploitation A541 W cos ϕ 12750 V 3~ et secteur 16/03/2004 PARTIES ANODIQUES BRUTES Pertes énergétiques 16/03/2004 8. BIBLIOGRAPHIE [1] : p 461 Théodore WILDI : Electrotechnique deuxième édition : transformateur à déphasage variable : Les presses de l‛université Laval : ISBN 2-7637-7248-X [2] : Guy SEGUIER Francis NOTELET : Electrotechnique Industrielle : dispositifs de réglage en charge : p 232 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-979-2 [3] : Guy SEGUIER Francis NOTELET : Electrotechnique Industrielle : passage du triphasé à un nombre de phases multiples de 3 : p 240 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-979-2 [4] : Guy SEGUIER : L‛électronique de puissance : Les groupements de redresseurs à diodes : p 92 Dunod : ISBN 2-04-019861-X [5] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : groupement en paralléle donnant une tension redressée d‛indice 12 : p 101 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [6] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : réaction des redresseurs à diodes sur le réseau d‛alimentation : p 107 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [7] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : comparaison et choix des montages : p 114 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [8] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : perturbations induites dans le réseau d‛alimentation p 119 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [9] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : effets des harmoniques : p 123 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [10] : Guy SEGUIER Francis NOTELET : Electrotechnique Industrielle : les harmoniques conduits : propagation : p 173 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-979-2 [11] : Guy SEGUIER : L‛électronique de puissance : comparaison des montages : harmoniques des courants primaires : p 97 Dunod : ISBN 2-04-019861-X [12] : Guy SEGUIER : Les convertisseurs de l‛électronique de puissance volume 1 : La conversion alternatif-continu : Commutation : chute de tension : p 34 Lavoisier Tec et Doc : ISBN 2-85206-247-X [13] : Cahier Technique MERLIN GERIN n°152 : Les perturbations harmoniques dans les réseaux industriels et leur traitement [14] : Cahier Technique MERLIN GERIN n°183 : Harmoniques : convertisseurs propres et compensateurs actifs [15] : Intersection magazine Schneider Electric de l‛enseignement technologique et professionnel Juin 2000 : les perturbations électromagnétiques basse et haute fréquence [16] : Cahier technique MERLIN GERIN n°160 : Harmoniques en amont des redresseurs SOLAZ Philippe Page 33 sur 33