Procès verbal de synthèse Page 5 sur 52
ÉTOILE DU VERCORS
Le bassin d’aération est équipé de système d’aération permettant
d’apporter l’oxygène de l’air aux bactéries pour dégrader la matière
organique. La couverture de ce bassin serait défavorable car elle
minimiserait l’apport d’oxygène et faciliterait les fermentations, sources
d’odeurs ;
Le clarificateur est un équipement qui permet de séparer les boues de
l’eau traitée. Dans ce système, les boues se retrouvent donc au fond du
bassin. L’eau traitée constitue une lame d’eau recouvrant les boues et joue
le rôle de couvercle vis-à-vis des éventuelles odeurs ;
L’Agence de l’Eau indique dans son échange téléphonique avec le
commissaire enquêteur du 5 novembre 2014 : « Les bassins d’aération et de
clarification ne dégageraient pas d’odeurs et n’ont pas { être couverts ».
1.4) Monsieur Alain Menant. Membre de l’ADIE (Association de Défense des
Intérêts environnementaux). Il est Hydromètre { l’EDF.
Un réseau d’assainissement collectif, financé par la collectivité (donc le
contribuable) étant disponible et compétent, doit être privilégié.
Le réseau d’assainissement collectif, financé par la collectivité, est effectivement
disponible mais depuis peu (29 septembre 2014). Au moment du dépôt du dossier
ICPE en mai 2014, ce réseau n’existait pas.
L’ÉTOILE DU VERCORS ne s’est jamais engagée vis-à-vis de la création de ce réseau
d’assainissement et de la station d’épuration du SMABLA. Comme indiqué au point
1.2, dans le cahier des charges de la construction de la station, les effluents de la
fromagerie n’ont pas été pris en compte (cf ANNEXE 2). De plus, la station, au
terme du raccordement de l’ensemble des communes, n’aura pas la capacité de
recevoir les effluents (cf. explication point 1.2).
1.5) Monsieur Remi Touron de l’Agence de l’Eau :
Les bassins biologiques à boues activées : Ils sont recommandés pour le
traitement des effluents issus des industries agro-alimentaires. Ce procédé
éprouvé et stable est bien maitrisé, il présente de bonnes performances
épuratoires et permet un traitement complet de l’azote. A sa charge il présente un
coût énergétique élevé du fait de l’aération nécessaire des bassins, nécessite un
foncier important et demande une exploitation rigoureuse. Les risques olfactifs
sont maitrisés s’ils sont pris en charge sur les sources principales que sont les
phases de prétraitement et le poste de traitement des boues. On retrouve
fréquemment ce type d’installation en association aux fromageries.
Ce principe de traitement épuratoire est d’une grande fiabilité et a fait ses preuves
dans le groupe LACTALIS : c’est un procédé robuste et éprouvé qui fonctionne
parfaitement.