24-02-2017

publicité
Rappel.
Théorème (Division-avec-reste)
Soit m > 0 un nombre naturel non-zéro fixé.
Pour chaque n ∈ Z il existe deux uniques nombres entiers q, r tels
que simultanément :
(i) n = qm + r
(ii) 0 ≤ r < m.
On dit : r est le reste et q le quotient de la division partielle de n
par m.
MAT1500
1 of 40
Rappel.
Soient m, n ∈ Z. On écrit
m|n
s’il existe un q ∈ Z tel que mq = n. On dit dans ce cas que m est
un diviseur de n, ou que n est un multiple de m.
Si m 6= 0 et a, b ∈ Z on écrit
a ≡m b
si m|(a − b).
MAT1500
2 of 40
Definition
Un nombre naturel p > 1 est un nombre appelé premier si les seuls
diviseurs positifs sont 1 et p.
Un nombre naturel n > 1 est un nombre appelé composé si n n’est
pas premier.
Alors 1 et −2 ne sont pas considérés comme nombres premiers.
MAT1500
3 of 40
Théorème
Pour chaque nombre naturel n ≥ 2 il existe un entier s ≥ 1 et des
nombres premiers p1 , p2 , . . . , ps tels que
n = p1 p2 . . . ps
On dit : "Une décomposition en facteurs premiers existe".
Par exemple : 36 = 2 · 3 · 2 · 3 : ici s = 4, p1 = 2, p2 = 3, p3 = 2 et
p4 = 3.
Il y a aussi un aspect d’unicité que nous allons énoncer et montrer
plus tard.
Une preuve par induction généreuse !
MAT1500
4 of 40
Démonstration.
Posons P(n) := "il existe un s ≥ 1 et des nombres premiers
p1 , . . . , ps tels que n = p1 p2 · · · ps ".
Début : P(2) est vraie, parce que 2 = p1 ou s = 1 et p1 = 2 est un
nombre premier.
MAT1500
5 of 40
(suite).
Étape d’induction : Soit n ≥ 2 et pour chaque 2 ≤ a ≤ n on
suppose P(a) vraie.
Si n + 1 est premier, alors n + 1 = p1 avec s = 1 et p1 = n + 1
premier ; ce qui montre que P(n + 1) est aussi vraie.
Si n + 1 n’est pas premier, alors il existe un diviseur d > 0 inégal à
1 ou n + 1. Donc il existe un q tel que n + 1 = dq. Nécessairement
2 ≤ d ≤ n et 2 ≤ q ≤ n. Par l’hypothèse généreuse on a P(d) et
P(q) vraies. Donc d = p1 p2 . . . ps et q = p10 p20 . . . ps0 0 où s, s 0 > 0
et les pi et pi0 des nombres premiers. Alors
n + 1 = dq = p1 p2 . . . ps p10 p20 . . . ps0 0 est un produit de s + s 0
nombres premiers. Donc P(n + 1) est aussi vraie.
Par induction généreuse P(n) vraie pour chaque n ≥ 2.
MAT1500
6 of 40
Definition
Soient a et b deux entiers. Posons
pgcd(a, b),
le plus grand commun diviseur de a et b, pour le plus grand
nombre naturel d qui divise a et b simultanément.
On dit que a et b sont relativement premier si le pgcd(a, b) = 1.
MAT1500
7 of 40
Par exemple :
pgcd(10, −21) = 1
et donc 10 et −21 sont relativement premier, parce que
Les diviseurs positifs de 10 sont 1, 2, 5, 10 ;
Les diviseurs positifs de −21 sont 1, 3, 7, 21.
Et 1 est le plus grand commun diviseur.
MAT1500
8 of 40
Definition
Et définissons (si a 6= 0 6= b)
ppcm(a, b),
le plus petit commun multiple de a et b, pour le plus petit nombre
naturel m > 0 qui est un a-multiple et un b-multiple
simultanément.
Si a ≥ 1, alors pgcd(0, a) = a et pgcd(1, a) = 1.
Exemple : pgcd(10, 16) = 2, ppcm(10, 16) = 80. Ici,
pgcd(10, 16) ppcm(10, 6) = 10 · 6. Un accident ?
MAT1500
9 of 40
Lemme
Soit m > 0 et n deux entiers. Par division avec reste il existe des
(uniques) entiers q et r tels que n = qm + r et 0 ≤ r < m.
(i) Alors pgcd(n, m) = pgcd(m, r ).
(ii) Si r = 0 alors pgcd(n, m) = m.
(Preuve plus tard.)
MAT1500
10 of 40
L’algorithme d’Euclide
Le lemme suggère un façon de calculer le plus grand commun
diviseur d = pgcd(n, m) par récurrence (m > 0).
Soit n = qm + r et 0 ≤ r < m. Si r = 0 alors d = m et on est prêt
avec le calcul.
Sinon 0 < r < m et d = pgcd(m, r ). Soit m = q1 r + r1 et
0 ≤ r1 < r . Si r1 = 0, alors d = pgcd(m, r ) = r et on est prêt.
Sinon 0 < r1 < r < m et d = pgcd(r , r1 ). Soit r = q2 r1 + r2 . Si
r2 = 0, alors d = pgcd(r , r1 ) = r1 et on est prêt.
Sinon 0 < r2 < r1 < r < m et d = pgcd(r1 , r2 ). Soit r1 = q3 r2 + r3 .
Si r3 = 0, alors d = pgcd(r1 , r2 ) = r2 et on est prêt.
Sinon, . . ..
Les restes deviennent de plus en plus petit, et après moins que m
étapes un reste, disons ri+1 , devient 0. Et alors le pgcd est d = ri .
C’est l’algorithme d’Euclide.
MAT1500
11 of 40
Calculons pgcd(1351, 1064) avec l’algorithme d’Euclide. On calcule
la suite des restes
1351 = 1 · 1064 + 287
1064 = 3 · 287 + 203
287 = 1 · 203 + 84
203 = 2 · 84 + 35
84 = 2 · 35 + 14
35 = 2 · 14 + 7
14 = 2 · 7 + 0.
Donc ici les restes sont : r = 287, r1 = 203, r2 = 84, r3 = 35,
r4 = 14, r5 = 7 et r6 = 0.
Ici : 7 = le dernier reste non-zero = pgcd(1351, 1064).
MAT1500
12 of 40
Explication :
1351 = 1 · 1064 + 287
donc par le lemme
pgcd(1351, 1064) = pgcd(1064, 287).
MAT1500
13 of 40
Puis
1064 = 3 · 287 + 203
donc
pgcd(1064, 287) = pgcd(287, 203).
Etc. :
pgcd(1351, 1064) = pgcd(1064, 287) = pgcd(287, 203) = pgcd(203, 84
= pgcd(84, 35) = pgcd(35, 14) = pgcd(14, 7) =
= pgcd(7, 0) = 7
En effet : 7 = le dernier reste non-zero = pgcd.
MAT1500
14 of 40
En fait notre lemme est un peu plus fort, avec d’autres
conséquences.
Lemme
Soit m > 0 et n deux entiers. Par division avec reste il existe des
uniques entiers q et r tels que n = qm + r et 0 ≤ r < m.
(i) Alors pgcd(n, m) = pgcd(m, r ). Si r = 0 alors pgcd(n, m) = m.
(ii) Mettons d := pgcd(n, m) = pgcd(m, r ). Supposons ils existent
des entiers s, t tels que d = sm + tr . Alors d = tn + (s − tq)m.
Ou (ii) en autres mots : si on peut écrire d comme une
combinaison Z-linéaire de m et r , alors on peut aussi écrire d
comme une combinaison Z-linéaire de n et m.
MAT1500
15 of 40
La preuve est facile.
Démonstration.
(i) Soit d ≥ 1 un diviseur de m.
Si d|n, aussi d|(n − qm) = r .
Et si d|r , aussi d|(qm + r ) = n.
Donc d est diviseur en commun de m et n si et seulement si
d est diviseur en commun de m et r .
En particulier, pgcd(m, n) = pgcd(m, r ).
(ii) Par substitution
d = sm + tr = sm + t(n − qm) = tn + (s − tq)m.
MAT1500
16 of 40
Le lemme suggère pas seulement l’algorithme d’Euclide pour
calculer le pgcd(n, m) mais aussi un algorithme pour trouver deux
entiers s et t tels que
sn + tm = pgcd(n, m).
Il y a deux versions.
MAT1500
17 of 40
Méthode par substitutions
(i) On commence par la suite des restes :
287 = 1351 − 1 · 1064
203 = 1064 − 3 · 287
84 = 287 − 1 · 203
35 = 203 − 2 · 84
14 = 84 − 2 · 35
7 = 35 − 2 · 14
0 = 14 − 2 · 7.
(ii) On commence en bas avec la combinaison Z-linéaire :
7 = 35 − 2 · 14
et substitue 14 = 84 − 2 · 35 et réécrit :
7 = 35 − 2 · (84 − 2 · 35) = −2 · 84 + 5 · 35.
MAT1500
18 of 40
Puis on monte une ligne. On substitue 35 = 203 − 2 · 84 et
rééecrit :
7 = −2 · 84 + 5 · 35 = −2 · 84 + 5 · (203 − 2 · 84) = 5 · 203 + (−12) · 84.
Puis on monte une ligne. On substitue 84 = 287 − 1 · 203 et
réécrit :
7 = 5·203+(−12)·84 = 5·203+(−12)·(287−1·203) = (−12)·287+17·203.
On monte jusqu’en haut.
MAT1500
19 of 40
Le résultat :
7 = 35 − 2 · 14 = 35 − 2 · (84 − 2 · 35) =
= −2 · 84 + 5 · 35 = −2 · 84 + 5 · (203 − 2 · 84) =
= 5 · 203 + (−12) · 84 = 5 · 203 + (−12) · (287 − 203) =
= (−12) · 287 + 17 · 203 = (−12) · 287 + 17 · (1064 − 3 · 287) =
= 17 · 1064 + (−63) · 287 = 17 · 1064 + (−63)(1351 − 1064) =
= (−63) · 1351 + 80 · 1064.
Pour être sûr qu’on n’a pas fait une erreur de calcul on vérifie la
réponse. En effet
(−63) · 1351 + 80 · 1064 = −85113 + 85120 = 7
MAT1500
20 of 40
À cause de tous les substitutions on risque facilement de faire une
erreur de calcul.
Il y a une autre méthode, qui est un peu plus propre avec moins de
risque d’erreur de calcul.
Cette méthode calcule le pgcd et la combinaison Z-linéaire
simultanément.
Moi, je prèfére cette méthode :
MAT1500
21 of 40
Méthode de Bézout
Commence avec deux combinaisons Z-linéaire triviales. Le début :
1 · 1351 + 0 · 1064 = 1351
0 · 1351 + 1 · 1064 = 1064
Le premier reste est 287 = 1351 − 1064. Donc aussi
287 = 1351 − 1064 = [1 · 1351 + 0 · 1064] − [0 · 1351 + 1 · 1064] =
= (1 − 0) · 1351 + (0 − 1) · 1064.
D’où une ligne de plus
1 · 1351 + 0 · 1064 = 1351
0 · 1351 + 1 · 1064 = 1064
1 · 1351 + (−1) · 1064 = 287
MAT1500
22 of 40
Le deuxième reste est 203 = 1064 − 3 · 287 donc aussi
203 = 1064 − 3 · 287
= [0 · 1351 + 1 · 1064] + (−3) · [1 · 1351 + (−1) · 1064]
= (0 − 3) · 1351 + (1 + (−3)(−1)) · 1064
= (−3) · 1351 + (4) · 1064
Et une autre ligne s’est ajoutée :
1 · 1351 + 0 · 1064 = 1351
0 · 1351 + 1 · 1064 = 1064
1 · 1351 + (−1) · 1064 = 287
(−3) · 1351 + (4) · 1064 = 203
Et on répète.
MAT1500
23 of 40
On a
1 · 1351 + 0 · 1064 = 1351
0 · 1351 + 1 · 1064 = 1064
1 · 1351 + (−1) · 1064 = 287
(−3) · 1351 + (4) · 1064 = 203
(4) · 1351 + (−5) · 1064 = 84
(−11) · 1351 + (14) · 1064 = 35
(26) · 1351 + (−33) · 1064 = 14
(−63) · 1351 + (80) · 1064 = 7
La dernière ligne donne nos deux réponses, le pgcd et la
combinaison Z-linéaire.
MAT1500
24 of 40
Je vois cet algorithme (appelé l’algorithme de Bézout) comme
l’algorithme d’Euclide renforcé par de l’administration.
La partie à la droite du = est la suite des restes, pour calculer le
pgcd(n, m) avec l’algorithme d’Euclide.
La partie à la gauche du = commence par deux combinaisons
triviales Z-linéaire de n et m. Puis , ce qu’on fait à droit pour
obtenir le prochain reste, on fait aussi à gauche pour maintenir
l’administration.
Cet algorithme de Bézout/Euclide donne une preuve constructive
du théorème de Bézout :
MAT1500
25 of 40
Théorème (Bézout)
Soient n, m deux entiers avec d = pgcd(n, m).
Alors il existe deux entiers s, t tel que sn + tm = d.
Démonstration.
Si m = 0, alors 1 · n + 0 · m = d, si n ≥ 0 et −1 · n + 0 · m = d, si
n < 0. Et le résultat est vrai.
Sans perte de généralité on peut supposer que n et m sont des
nombres naturels et m > 0. Puis l’algorithme de Bézout fonctionne
pour calculer tels s et t.
On peut aussi utiliser l’induction pour montrer ce théorème.
MAT1500
26 of 40
Une variation.
Théorème
Soient a, b, c trois entiers. Posons d = pgcd(a, b).
Considérons l’équation
ax + by = c.
Il est possible de résoudre cette équation avec des entiers (c.-à-d.
de trouver deux entiers x et y tel que l’équation est satisfaite)
si et seulement si d|c.
Et il y a un algorithme !
MAT1500
27 of 40
Démonstration.
Supposons des entiers x , y existent tels que ax + by = c. On a d|a
et d|b donc aussi d|(ax + by ) et nécessairement d|c.
Par contre si d|c, il existe n ∈ Z tel que c = dn. Par le théorème
de Bézout ils existent s, t tels que d = as + bt donc
c = dn = a(sn) + b(tn). Et on voit que le pair x = sn et y = tn
forme une solution de l’équation.
MAT1500
28 of 40
Par exemple :
L’équation 1351x + 1064y = 29 n’a pas de solution entière, car
pgcd(1064, 1351) = 7 ne divise pas 29.
L’équation 1351x + 1064y = 21 a une solution entière, car
pgcd(1064, 1351) = 7 divise 21.
Trouver une solution.
MAT1500
29 of 40
Heureusement nous savons déjà obtenu :
(−63) · 1351 + 80 · 1064 = 7,
donc
(−63 · 3) · 1351 + (80 · 3) · 1064 = 7 · 3 = 21,
et
1351 · (−189) + 1064 · 240 = 21
Donc la couple x = −189 et y = 240 est une solution.
Autres solutions ?
MAT1500
30 of 40
On a 1351 = 7 · 193 et 1064 = 7 · 152, donc
152 · 1351 = 152 · 7 · 193 = 1064 · 193
Pour chaque entier h ∈ Z le couple x = −189 + h · 152 et
y = 240 − h · 193 est aussi une solution :
(−189+h·152)·1351+(240−h·193)·1064 = (−189)·1351+(240)·1064 = 2
Par exemple, h = 1 donne : x = −37 et y = 47, et en effet
1351 · (−37) + 1064 · 47 = −49987 + 50008 = 21.
Cette méthode fonctionne généralement pour trouver autres
solutions.
MAT1500
31 of 40
Le théorème de Bézout a des corollaires utiles.
Théorème
(i) Soient a, b, c trois entiers tels que a|bc et pgcd(a, b) = 1. Alors
a|c.
(ii) Soit p un nombre premier tel que p|bc. Alors p|b ou p|c.
Mais 6|(2 · 3) et 6 6 |2 et 6 6 |3 (6 n’est pas premier).
Corollaire
Si p est un nombre premier tel que p|(n1 n2 . . . ns ). Alors il existe
un i tel que p|ni .
MAT1500
32 of 40
Démonstration.
(i) Hypothèse pgcd(a, b) = 1 : il existe entiers s, t tels que
sa + tb = 1 par Bézout, et donc
sac + tbc = c
Hypothèse a|bc : il existe u tel que au = bc. Donc
c = sac + tau = (sc + tu)a
ou
a|c
(ii) Si le nombre premier p ne divise pas b alors pgcd(p, b) = 1.
Donc l’hypothése de (i) est satisfaite et on peut conclure.
MAT1500
33 of 40
Déjà montré :
Théorème
Pour chaque nombre naturel n > 1 il existe un entier s ≥ 1 et des
nombres premiers p1 , p2 , . . . , ps tels que
n = p1 p2 . . . ps ,
et p1 ≤ p2 ≤ . . . ≤ ps .
On dit : "Une décomposition première existe". On a unicité aussi :
Théorème
Soit n > 1 un nombre naturel. Si
n = p1 p2 . . . ps
= q1 q2 . . . qt
où p1 ≤ p2 ≤ . . . ≤ ps et q1 ≤ q2 ≤ . . . ≤ qt des premiers.
Alors s = t et p1 = q1 , p2 = q2 , . . . , ps = qs .
MAT1500
34 of 40
Démonstration.
On a pi |(p1 p2 . . . ps ). Et si p est premier, la seule factorisation
première : p = p.
Le début. Pour n = 2 il n’y a qu’une seule factorisation (2 est
premier.)
Étape d’induction : Soit n ≥ 2 et supposons pour chaque
2 ≤ m ≤ n la factorisation première pour m est unique.
Si n + 1 est premier, il y a une seule factorisation, comme déjà
remarqué.
MAT1500
35 of 40
(suite).
Supposons n + 1 est composé et n + 1 = p1 p2 . . . ps = q1 q2 . . . qt
sont deux factorisations ordonnées. Les pi et qj sont tous des
nombres premiers qui divisent n + 1.
Soit p ≥ 2 le plus petit nombre premier qui divise n + 1. Alors
p|p1 p2 . . . ps implique p = pi pour un i. Par minimalité
nécessairement p = p1 . Et de même façon p = q1 . Donc p1 = q1 .
Posons m = p2 . . . ps = q2 . . . qt , alors 2 ≤ m ≤ n (car n + 1 est
composé).
Par l’hypothèse d’induction, m a une seule factorization. C’est à
dire p2 = q2 , p3 = q3 . . . .. Donc aussi les deux factorisations de
n + 1 coïncident.
Par induction généreuse on conclut que l’unicité de la factorisation
première est vraie.
MAT1500
36 of 40
Soit n > 1 alors on peut aussi écrire uniquement
n = p1a1 p2a2 . . . psas ,
où p1 < p2 < . . . < ps sont des nombres premiers et les ai des
nombres naturels.
r = p1e1 p2e2 . . . pses divise n si et seulement si e1 ≤ a1 , e2 ≤ a2 ,
. . . , es ≤ as .
Dans ce cas, posons s = p1a1 −e1 p2a2 −e2 . . . psas −es , alors
rs = n.
Il y a une conséquence bien connue :
MAT1500
37 of 40
En général, trouver une factorisation première est très laborieux.
Mais si on a déjà factorisé n et m on peut facilement calculer
pgcd(n, m).
Théorème
Supposons n = p1a1 p2a2 . . . psas , et m = p1b1 p2b2 . . . psbs , où
p1 < p2 < . . . < ps , les ai ≥ 0 et les bi ≥ 0.
Alors
pgcd(n, m) = p1c1 p2c2 . . . pscs ,
et
ppcm(n, m) = p1d1 p2d2 . . . psds ,
où ci est le minimum de {ai , bi } et di est le maximum de {ai , bi }.
MAT1500
38 of 40
Corollaire
Soit n et m deux nombres naturels positifs. Alors
nm = pgcd(n, m) · ppcm(n, m)
MAT1500
39 of 40
Par exemple : On a
1064 = 23 · 71 · 191 · 1930 ,
1351 = 20 · 71 · 190 · 1931 ,
pgcd(1064, 1351) = 20 · 71 · 190 · 1930 = 7,
ppcm(1064, 1351) = 23 · 71 · 191 · 1931 = 205352,
205352 · 7 = 1437464 = 1064 · 1351.
MAT1500
40 of 40
Téléchargement