Page 594 Les matériaux, la base du projet L`instrument le plus

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∂   2013 ¥ 6
∂ – Revue d’Architecture
2013 ¥ 6 · Construction et masse Résumé français1
Résumé français
Traduction:
Xavier Bélorgey, architecte
E-Mail: [email protected]
‡ Langlebige Konstruktionen
‡ Recyclingziegel, Gewölbetechniken, Lehmziegelwände
‡ Kulturhauptstadt Marseille
Zeitschrift für Architektur + Baudetail · Review of Architecture · Revue d’Architecture
Serie 2013 · 6 · Massive Bauten · Solid forms of Constructions · Construction et masse
Vous trouverez une présentation en image de tous les projets sous: www.detail.de
http://www.detail.de/architektur/news/massive-bauten-021219.html
http://www.detail-online.com/architecture/news/solid-forms-of-construction-021237.html
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Les matériaux, la base du projet
L’instrument le plus important pour l’architecte est, indépendamment de toutes les
questions intellectuelles, le matériau à partir
duquel nous construisons nos maisons.
Même si nous mettons l’homme au cœur
de toutes nos décisions, pour qu’il en profite, le matériau détermine tout. Pour tous
mes projets la question centrale est toujours
de savoir de quels matériaux je dispose et
comment je peut mettre en œuvre le plus
­intelligemment un matériau précis, qu’il
s’agisse d’argile ou de bois local, de bambou ou de tout autre chose.
Pour le Parc national du Mali à Bamako par
exemple (ill. 5) nos commanditaires voulaient d’abord que nous construisions un pavillon dans le style de nos constructions en
pisé de Gando (ill. 2, 3) mais avec des prestations de meilleures qualité. Après avoir vu
les falaises existantes dans le parc, accessibles en de nombreux points pour l’escalade, je me suis demandé pourquoi on ne
pourrait pas utiliser cette pierre pour la
construction des murs. Après une première
phase de scepticisme il a été possible de
convaincre la maîtrise d’ouvrage. Nous
avons donc extrait des falaises la pierre de
type calcaire qui servirait au revêtement des
façades. Cela confère au bâtiment une identité en lien avec le lieu et permet en même
temps de faire des économies. Des ouvriers
locaux et même des femmes ont été embauchés pour le travail de la pierre, beaucoup
de dispositions artisanales étant répandues
parmi les habitants du Mali. Dès que les
premiers murs sont sortis de terre, les gens
sont venus de toute la ville pour les admirer
et le bâtiment a tout de suite été parfaitement accepté par la population. La fondation Aga-Khan nous a ensuite commandé un
autre projet au Mali, le Musée de l’architecture en pisé de Mopti (ill. 1).
La façon dont notre architecture est formulée dépend d’abord de la taille du projet
mais aussi très fortement de sa localisation
et du climat du site. Beaucoup emploient
dès qu’ils le peuvent des appareils de cli-
matisation. Nous pensons, par contre, que
dans les pays qui comptent parmi les plus
pauvres il faut agir différemment avec le climat. Il faut plutôt toujours chercher les alternatives aux systèmes de climatisation techniques et complexes, trouver des solutions
moins coûteuses et surtout plus faciles à entretenir. Cette démarche caractérise notre
architecture. Là où il pleut beaucoup il faut
des toitures qui débordent pour protéger les
bâtiments et offrir aux utilisateurs des lieux
de séjour confortables. Quand le site est
chaud, nous créons des bâtiments ouverts
pour garantir une bonne ventilation sinon les
intérieurs sont très humides. Quand on compare par exemple Accra au Ghana et Ouagadougou au Burkina Faso on se rend
compte des différences climatiques totalement contrastées entre les deux lieux.
Au Burkina le climat dominant est presque
désertique, à Accra il est plutôt tropical humide. Il est possible par exemple de réagir
à ces différences par la forme des toitures.
Pendant mes études en Allemagne je me
suis beaucoup intéressé à l’architecture
­solaire avec, entre autres, les travaux de
Thomas Herzog qui proposent à la fois des
réponses aux questions d’énergie et qui
présentent en plus des solutions quant à
la légèreté et aux questions d’expression.
La légèreté formelle et les avantages écologiques des structures en bois m’ont beaucoup intéressé. Dans les climats africains
chauds il n’est évidemment pas question
d’isolation thermique ou de gain de chaleur
mais beaucoup plus d’atteindre des objectifs opposés. Là où, en Europe, le bois est
une ressource intéressante et durable du
point de vue écologique, en Afrique il est
plutôt intéressant de construire en terre.
Si on analyse les formes d’architecture traditionnelles en Afrique, on se rend compte
que les gens ont toujours construit ensemble
leurs bâtiments pour la communauté. Dans
mon architecture j’ai volontairement développé des formes de constructions traditionnelles dans lesquelles j’intègre tous les
­résultats des études sur le climat et la climatisation de ma formation européenne. Alors
qu’en Europe il est question de concevoir
l’enveloppe pour obtenir des gains thermiques l’hiver et pour refroidir l’été, nous
nous efforçons surtout en Afrique de main­
tenir les intérieurs frais sur la base de nos
connaissances. La méthode de travail sur
place est traditionnelle, nous ne disposons
pas d’ouvriers particulièrement spécialisés
sur les chantiers et ces derniers doivent plutôt être menés à bien par des personnes
parfois sans formation. Nous en tenons
compte dès le début pour la conception ce
qui s’exprime parfois dans les réalisations
en déterminant leur expression.
Modules de mur en terre pour le lycée.
Grâce à la décision du gouvernement, de
soutenir au delà de l’école élémentaire l’enseignement secondaire, les perspectives
de la jeunesse de Gando ont finalement
changé. L’accès aux études augmente les
chances d’avoir des revenus durables pour
les générations futures. Le lycée de Gando
améliore le concept éducatif local puisqu’il
permet aux écoliers de continuer leurs
études après l’école élémentaire (ill. 4, 6 – 9).
Douze salles de classe constituent le nouveau complexe et sont complétées par une
aula, une bibliothèque, un pôle administratif
et plusieurs terrains de sport. L’école est
conçue pour environ 1000 élèves. Le bâtiment est inspiré par les fermes traditionnelles du Burkina Faso : les classes sont
­organisées en cercle est forment une cour
intérieure protégée en abritant des vents
chauds et poussiéreux de l’est. Avec les
­ouvertures du côté ouest nous exploitons
les avantages climatiques des brises.
Les températures très chaudes au Burkina
Faso rendent l’apprentissage difficile et affaiblissent la qualité de l’enseignement dans
les bâtiments qui ne sont pas climatisés.
C’est pour cette raison que nous avons mis
au point une climatisation innovante et naturelle. à l’aide de tuyaux en terre positionnés
sous le bâtiment, refroidis par de l’eau à
partir des citernes d’eau de pluie, la pression du vent naturelle déplace l’air dans les
pièces. L’air chaud des classes est extrait
par des petites ouvertures ménagées dans
les plafonds. Cette ventilation naturelle est
2
Résumé français
renforcée par la végétation et par la double
façade. C’est ainsi que la température intérieure peut être abaissée de 5°C. Le léger
courant d’air lié à la thermique dans les
pièces apporte un refroidissement complémentaire.
C’est la première fois dans ce projet que
nous avons travaillé avec des modules de
mur préfabriqués. Nous n’avons pas utilisé
des blocs d’argile renforcée au ciment
comme ceux que nous avons mis en œuvre
dans nos projets précédents, mais nous
avons coulé l’argile dans des modules de la
hauteur des pièces que nous alignons les
uns contre les autres et qui se contreventent
mutuellement. Cela nous permet d’économiser l’énorme tâche de mouler les blocs et de
les appareiller pour réaliser les murs. Nous
souhaitions exploiter la flexibilité de l’argile
qui est si malléable, mettre en œuvre ses
caractéristiques naturelles sans réaliser de
briques. Pour pouvoir démouler rapidement
l’argile un petit pourcentage de ciment est
rajouté. Des expériences ont prouvé que
cette proportion de ciment pouvait rester
très faible, deux sacs de ciment suffisent
pour un module. Nous sommes arrivés à
une forme qui correspond à l’architecture
de terre. Les matériaux de base sont directement issus du site, au plus loin dans un
rayon de 600 m. Juste sous la couche d’humus le sol contient du fer ce qui lui donne sa
coloration rouge. La déforestation massive
du passé a participé à la désertification du
paysage. Dans ce projet nous cherchons à
soutenir la reforestation par de nouvelles
plantations que nous arrosons avec l’eau
de pluie. Comme nous n’utilisons aucun
­appareil de climatisation mais seulement
des ressources régénératrices et gratuites
la consommation énergétique pour la
construction et l’exploitation de l’école est
réduite au minimum.
Bibliothèque scolaire à Gando
Le hasard ou des décisions spontanées ont
aussi une part importante dans nos projets.
Quand elles sont bien intégrées au processus, ces dernières ne diminuent pas la qualité des bâtiments mais peuvent au contraire
les renforcer. Dans le cas de la bibliothèque
scolaire de Gando nous avons découpé
des pots en terre existants avant de les intégrer dans les éléments de dalles banchés
pour créer des ouvertures de ventilation
(ill. 10 –12). Nous essayons toujours d’utiliser les matériaux qui sont disponibles sur le
site et de les adapter aux besoins du projet.
La fonction de ce type d’ouverture est surtout déterminée par les conditions climatiques, elles servent, au delà de l’éclairage,
toujours pour la ventilation et le refroidissement. En revanche le réfectoire du restaurant du Parc national du Mali est climatisé ;
l’ensemble du complexe a un niveau de
confort assez élevé, c’est là par exemple
que ce sont tenues les dernières conférences des chefs d’état et de gouvernement
sur le futur du pays. Mais là aussi on a sur-
2013 ¥ 6   ∂
tout besoin de grands toits qui font de
l’ombre, comme des arbres.
Transformation de techniques existantes
Même si nous profitons avec tous nos bâtiments de conditions heureuses, la base de
notre travail est toujours l’analyse soigneuse
et solide du site et des ressources disponibles. Nous ne développons jamais nos bâtiments seulement par rapport à des critères
esthétiques. Quelques ingénieurs ont
d’abord été plutôt sceptiques vis à vis de
nos toitures à fort débordement. Pour moi il
a toujours été clair que cela fonctionnait et
j’en avais la certitude grâce à l’observation
des constructions traditionnelles de mon
pays. Au Burkina Faso il y a les « tuguna »,
les maisons de réunion des hommes. Ce
sont des structures très basses avec des
ossatures en bois recouvertes de paille
qui servent de toiture et dépassent parfois
­seulement d’1 m 50 au dessus du sol sous
lesquelles les hommes se réunissent. Souvent les poutres en bois sont plus rapprochées pour être recouvertes de nattes de
paille et le seul élément d’assemblage est
alors la corde. Ces bâtiments sont ouverts
de toutes parts et tiennent souvent trois
quatre ans avant de devoir être réparés
parce que la paille est pourrie ou que les
termites ont mangé le bois ; par contre, le
vent n’attaque jamais ces structures. C’est
pour cela que mes toits sont toujours ouverts
de tous les côtés, pour permettre aux courants d’air de passer dessous. La charpente
est filigrane et n’oppose pratiquement pas
de résistance au vent. Ce sont les bâtiments
traditionnels qui m’ont inspiré ça. Par rapport aux structures traditionnelles en terre,
comme celles qu’on trouve au Mali, la combinaison des toits ventilés et des murs en pisé constitue une nouvelle forme constructive
contemporaine. Nous avons fait des expériences avec la tradition et essayé du neuf.
Nous n’inventons cependant rien, nous nous
servons des techniques existantes et nous
les transformons. Que cela soit pour l’école
de Gando où l’on continue de souder la toiture ou bien le projet de village opéra de
Christoph Schlingensief, qui est aussi en
train d’être complété par une autre équipe,
pour tous ces bâtiments je me suis servi des
possibilités existantes. Au début je n’ai pas
utilisé de bois parce que je savais que tous
les trois ans les termites dévorent tout, ce
qui est très risqué pour les grandes portées.
Aujourd’hui je sais comment utiliser intelligemment l’Eucalyptus dans les structures
sans mettre en péril toute la structure.
Maison de rassemblement des femmes
à Gando
Dans le cas des bâtiments de l’association
des femmes de Gando, association qui a
pour objectif de proposer aux femmes de la
région une plate-forme pour améliorer leur
formation et leur situation économique, de
grands pots en terre sont intégrés aux façades (ill. 13 –15). Les femmes des villages
africains utilisent ces jarres, qu’elles réalisent elles-mêmes, pour conserver tout ce
qu’elles possèdent. La terre des façades est
mélangée à de la paille au cours d’un processus commun entre les hommes et les
femmes du village et les pots sont insérés
pour créer des niches accessibles de l’intérieur. Ainsi que les pots servent à la fois
d’étagères, de réserve d’eau et de gardemanger.
Les initiatives locales considérées comme
des chances
Un continent comme l’Afrique a tous les
­potentiels pour se développer positivement
à condition que les gens aient accès à l’information, l’éducation est décisive. On regarde bien trop souvent seulement l’Ouest
et ses nombreuses possibilités pour en tirer
des leçons qui seront fausses pour servir
d’exemple. Que certains qui ont atteint
quelque chose en Afrique vivent à l’Ouest
comme des chefs de gouvernement et se
déplacent, pour leur sécurité, dans des véhicules blindés est une représentation falsifiée. Le continent ne retire aucun bénéfice
quand ses ressources sont exploitées pour
singer ce style de vie, puisqu’après il ne restera plus rien. Pour copier les pays industriels occidentaux il manque en Afrique les
moyens et les possibilités techniques et, en
plus, nos bases culturelles sont totalement
différentes. Investir en Afrique sur la technologie des panneaux solaires, puisqu’il y a
beaucoup de soleil, n’a pas beaucoup d’intérêt en ce moment. Si l’on réfléchit aux producteurs de ces panneaux, on comprend
que le peu de ressources sera envoyé en
Chine pour des produits qui tomberont en
panne plus tard et que nous ne pourrons ni
réparer ni recycler en Afrique. C’est seulement en nous inspirant de modèles de notre
propre centre, qui restent dans le cadre de
nos possibilités, que le continent pourra se
développer positivement. Nos bâtiments en
terre sont particulièrement bien acceptés au
Burkina Faso et cela me donne l’espoir que
de plus en plus d’initiatives locales vont voir
le jour et attirer l’attention sur elles. C’est
de cette façon que davantage de modèles
africains vont pouvoir se développer ce qui
pourra améliorer le futur du continent.
Musée international de la croix rouge et
­croissant rouge à Genève
Dans notre pratique nous exportons du savoir d’Europe vers l’Afrique mais à l’inverse
nous pouvons aussi apprendre beaucoup
de choses en Europe de l’Afrique et particulièrement comment on peut relier les gens.
Après la visite du directeur du musée de la
Croix-Rouge de Genève au Burkina Faso
avec moi nous avons pu honorer notre première commande en Europe (ill. 20).
La nouvelle exposition permanente du
­Musée a été conçue par trois architectes
d’horizons et de formations différents, chacun traitant d’un thème particulier. Gringo
Cardia, du Brésil a traité la partie de l’expo-
∂   2013 ¥ 6
∂ Revue d’architecture
Résumé français3
Abonnement édition originale (en allemand et anglais, résumés en français à télécharger)
sition « Protection de l’esprit humain »,
­ higeru Ban a organisé la partie « Combat
S
contre la mortalité » et je me suis chargé du
chapitre « Recomposer les familles ». Nous
avons réalisés des aménagements avec un
nouveau matériau : l’argile armée de fibres
de chanvre. Nous avons développé ce matériau parce qu’une exécution en argile
compactée, telle que nous l’avons proposé
au début, demande beaucoup de travail et
aurait coûté en Europe plus du double.
D’abord on nous a dit qu’il n’y avait encore
jamais eu de construction en terre à
­Genève. Puis nous avons découvert dans
les proches environs une maison en pisé.
Ensuite la Chambre des métiers d’arts nous
a contacté en nous demandant d’intégrer
au chantier quelques stagiaires et en nous
proposant en contrepartie une petite aide financière pour le projet. Nous passons notre
temps à provoquer ce type de dialogue
entre architectes et maîtrise d’ouvrage,
jusqu’aux artisans et cela devrait aussi en
Europe faire partie du projet. Dans les pays
où la technologie est particulièrement développée on perd souvent le lien direct avec le
matériau, le « faire» est dissocié de la pensée. Alors que tout le monde connaît cette
envie de voir, le plus directement possible,
comment un matériau se comporte quand il
est mis en œuvre. Peut-être aurons nous de
la chance et cette qualité de l’architecture
réapparaîtra-t-elle toujours plus fortement
dans notre champs de vision.
Page 622
Atelier à Dublin
L’atelier de l’artiste, construit dans son
propre jardin est suffisamment en retrait de
la rue pour qu’un petit jardin puisse servir
d’espace tampon entre les passants et l’espace de travail privé. Le petit bâtiment s’insère entre deux nouveaux espaces extérieurs, une cour et le reste du jardin. L’atelier
est une seule pièce de 5 x 5 m, son plancher est en contrebas de 75 cm sous le niveau du terrain ce dernier correspondant à
celui de la table de travail. Sa hauteur varie
entre 2,4 m à l’entrée et 3,15 au centre. Les
murs et le toit sont en béton coulé dans des
banches de planches qui confèrent au cube
la structure de sa surface. Deux longs lanterneaux en longueur éclairent les murs latéraux d’une lumière rasante qui souligne encore la texture des murs. Un bandeau de
béton poli et continu plusieurs fois plié et en
avant et en retrait forme les plans de travail,
de repos ou d’assise et même l’emmarchement de l’entrée. Une atmosphère calme et
introvertie caractérise la pièce, les liens visuels avec l’extérieur sont limités et accessibles en position assise. Lors du travail en
position assise les fines fenêtres basses font
entrer la lumière et une impression de l’extérieur dans l’intérieur et permettent surtout de
libérer des grands panneaux pour accrocher des travaux de grands formats.
‡ Langlebige Konstruktionen
‡ Recyclingziegel, Gewölbetechniken, Lehmziegelwände
‡ Kulturhauptstadt Marseille
Zeitschrift für Architektur + Baudetail · Review of Architecture · Revue d’Architecture
Serie 2013 · 6 · Massive Bauten · Solid forms of Constructions · Construction et masse
L’édition originale de DETAIL (en allemand et
­ nglais) comporte 12 numéros par an avec
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2 ­exemplaires de ­DETAIL Green.
Chaque numéro traite un thème constructif
­spécifique à partir d’exemples construits ­analysés
en profondeur avec de textes, des photos et des
plans. DETAIL, revue interna­tionale d’architecture
aborde la construction à partir de dessins de
­détail, à l’échelle et accompagnés de légendes
­exhaustives, mis au point spécialement pour
­chaque ­numéro.
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­ bonnement :
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plus ­importants à télécharger sous
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‡ prix nettement inférieur au prix d’achat
au numéro
‡ confort de la réception chez soi
‡ certitude de ne manquer aucun numéro
Titres pour l’année 2013 :
‡ 1
–2 Translucide et transparent
‡ 3« Konzept » Crêches /
garderies / écoles ­maternelles
‡ 4Réhabilitation
‡ 5
Simple et complexe
plus DETAIL Green
‡ 6
Construction et masse
‡ 7–8Acier
‡ 9« Konzept » Equipements et transports
‡ 10 Architectures mobiles / temporaires
‡ 11 Matériaux et surfaces
plus DETAIL Green
‡ 12 Thème spécifique
(Sous réserve de modification)
∂ abonnement :
‡ abonnement classique € 169,–*
(12 numéros incluant 2 exemplaires
de DETAIL Green)
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(frais d’envoi non compris : € 7,20 Europe)
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Commandes en ligne : www.detail.de/boutique
4
Résumé français
Coupe
Échelle 1:400
Plan • Vue de dessus
Coupes
Échelle 1:200
1cour
2bureau
3banc
4jardin
5lanterneau
Coupes verticales
Échelle 1:20
1 couvertine tôle aluminium Ø 0,8 mm
2 constitution de la toiture:
couche de lave 50 mm
lé d’étanchéité plastique 3 mm
isolant thermique 100 mm
lé de bitume soudé 3 mm
épaisseur de bitume à chaud 3 mm
béton armé 200 mm, surface avec les empreintes
des banches de planches
3béton armé, auto étanche
extérieur sablé 100 mm
isolant thermique XPS 100 mm
béton armé 100 mm, surface avec les empreintes
des banches de planches
4 couche de graviers blancs
5vitrage isolant en vitrage fixe verre flotté 6 + vide
12 + verre simple de sécurité 4 mm
6store
7 tube d’éclairage, boîtier tôle acier 2 mm
8menuiserie aluminium avec structure profil acier,
montée avant l’exécution de la partie intérieure
du double mur
9plateau de table béton armé, surface polie
100 mm
10vitrage isolant
verre simple de sécurité 8 + vide 15 + verre de
sécurité feuilleté 8 mm
11 menuiserie en aluminium
12contreplaqué bouleau 15 mm
chape béton 100 mm
couche séparatrice
isolant thermique 100 mm
béton armé 250 mm
étanchéité
lit de sable 50 mm
gravats compactés
Page 626
Centre de formation à Sungai Penuh
Le nouveau centre de formation d’une coopérative de production et commercialisation
fair-trade de cannelle est situé sur les rives
du lac Kerinci, à l’est de Sumatra pour permettre aux agriculteurs et ouvriers agricoles
de se former aux connaissances de base de
l’économie durable et au marché global du
commerce de la cannelle. L’objectif du projet modèle, conçu et réalisé par des architectes et des étudiants norvégiens, consistait tout particulièrement à renforcer les liens
entre les artisans, les techniciens et les matériaux locaux. Un budget de 30 000 euros
et un délai de trois mois ont été prévus pour
la conception suivie de la construction sur la
parcelle de 500 m2. Que les deux aient pu
être respectés est dû d’une part à l’embauche de 60 ouvriers dans les périodes de
pointe et d’autre part au parti architectural
basé sur la disposition de volumes séparés
autour d’une cour et de la dissociation
conséquente des différentes parties
construites. C’est ce qui a permis de réaliser
2013 ¥ 6   ∂
sur la semelle en béton la charpente en bois
avant même que les murs enduits ne soient
finis. Ce type de construction permet en
même temps d’assurer la ventilation et le refroidissement naturel des pièces ainsi que la
répartition de matériaux de fréquences de
vibration différentes, c’est ce qui peut expliquer que le centre de formation a déjà résisté sans dommages à plusieurs tremblements de terre. Alors que les briques
proviennent de producteurs régionaux, le
bois utilisé pour la charpente, les menuiseries de fenêtre et les portes provient exclusivement des forêts de cannelle voisines de la
coopérative. Toutes les branches qui devaient de toutes façons être coupées pour la
récolte de l’écorce ont été débitées en
planches sur le chantier. Cela permet d’assurer des transports très courts et des coûts
de matériau relativement faibles ainsi qu’une
relation particulièrement étroite entre la
culture du paysage agricole et les traditions
constructives de Sumatra.
Plan • Coupes
Échelle 1:250
1entrée
2 cour intérieure
3bureau
4 show room
5 salle de cours
6atelier
7cuisine
1 tôle ondulée galvanisé
bois de cannelle | 60/60 mm
natte de bambou
poutre bois de cannelle ¡ 60/150 mm
2poteau structure en fourche bois de cannelle
2≈ ¡ 35/100 mm, 1≈ ¡ 60/100 mm
3 ouverture de ventilation
4maçonnerie de briques 200 mm face extérieure
chaulée, face intérieure enduite
5armature du mortier filets de fils de fer tous les 4
rang
6seuil bois de cannelle ¡ 30/210 mm
fixation dans la maçonnerie avec des armature
en acier Ø 6 mm
7remplissage menuiserie de fenêtre bois de
­cannelle
8remplissage menuiserie de fenêtre tressages de
bambous
Page 630
Centre des visiteurs du château
­d’Heidelberg
Le château d’Heidelberg compte parmi les
ouvrages de la Renaissance les plus importants au Nord des Alpes, ses racines remontent au 14e siècle. Plusieurs fois partiellement détruit pendant la guerre de 30 ans, il
a été abandonné au 18e siècle. Aujourd’hui
les ruines célèbres servent de musée. Avec
plus d’un million de visiteurs par an il fait
partie des attractions touristiques les plus
connues d’Allemagne. C’est dans le centre
des visiteurs, le premier bâtiment neuf sur le
site depuis 400 ans, que les visiteurs sont
préparés à la visite. Situé à l’entrée du château et des jardins, le centre de services
constitue, avec le petit pavillon de jardin de
l’ouest et la sellerie construite par Friedrich
V à l’est, la limite du jardin d’ornement. L’architecte s’insert respectueusement dans
l’ensemble historique en reprenant les hauteurs et les lignes perspectives, et en ré­
interprétant des éléments formels existants.
Les ébrasements de plus de deux mètres
des fenêtres citent les formes de la sellerie
toute proche. Les ouvertures sont disposées
pour mettre en scène le jardin et la Porte Elizabeth. Au-delà de cela les murs de façade
très épais ont une fonction très pratique : ils
permettent de contenir les espaces secondaires et les escaliers, les niches permettent
de disposer des vitrines, des rayonnages ou
des sièges. La façade est construite dans la
pierre calcaire locale de la vallée du Neckar,
taillée à la main pour obtenir un mur qui
semble monolithique. En contraste avec la
structure dynamique des extérieurs les surfaces intérieures sont simples et lisses.
Les surfaces de verre sont aussi traitées
au même nu que les murs en béton armé
enduits blancs tout comme les éclairages
encastrées au plafond. Tous les aménagements fixes ainsi que les portes sont en
cerisier.
Le flux du public est dirigé par un système
de signalétique : on passe de la zone d’entrée en montant vers les espaces de pédagogie puis vers la terrasse qui donne sur le
château et sur une ruelle accessible par un
escalier extérieur. C’est ainsi que, malgré la
surface limitée, il est possible de maîtriser
avec le plus possible de flexibilité le nombre
important et le rythme des visiteurs.
Plan masse
échelle 1:4000
1 pavillon de jardin
2 centre de visiteurs
3 sellerie historiques
4château
Coupes • Plans
échelle 1:500
5 zone d’entrée
6caisse
7vestiaires
8 boutique du musée
9 local technique
10réserve
11 escalier extérieur
12 salle de conférences
13 salle de repos du personnel
14bureau
15 toit terrasse
Coupe verticale • Coupe horizontale
échelle 1:20
1pierre calcaire sciée, joint remplis 100 mm sur
couches de mortier, lé d’étanchéité isolant
­thermique EPS en pente en moyenne 80 mm
pare vapeur sur sous couche bitumineuse
2pierre calcaire sciée, joint remplis de mortier
40 mm
3enduit acoustique 4 mm, feutre, panneau s­ upport
d’enduit
perforé 11 mm, film PET, isolant acoustique
40 mm
4 diffuseur film PVC-Folie translucide
5pierre calcaire 90 mm, vide d’air 40 mm
isolant thermique laine minérale 120 mm mur en
béton armé 240 mm, vide ventilé 1380 mm mur
∂   2013 ¥ 6
Résumé français5
en béton armé 240 mm, enduit intérieur 38 mm
6pierre calcaire sciée, joints remplis de mortier
100 mm
appui profil acier inoxydable T 100/70/5 mm
sur mortier, panneau de protection, étanchéité
isolant thermique EPS en pente en moyenne
80 mm pare vapeur sur sous couche bitumineuse
béton armé 180 mm
7vitrage isolant verre feuilleté de sécurité 16 + vide
10 + verre simple de sécurité 16 mm menuiserie
aluminium
8terrazzo 20 mm, chappe ciment 75 mm
couche séparatrice film PE double épaisseur ,
chappe ciment 20 mm panneau bois dérivé avec
serpentins de chauffage isolant thermique XPS
60 mm, lé d’étanchéité dalle béton armé 300 mm,
lé d’étanchéité isolant thermique EPS 100 m
couche de propreté béton sans armature 100 mm
Plan • Coupes
échelle 1:400
Page 634
Funérarium à Ingelheim
1traitement de surface en plastique liquide
tôle d’assemblage pliée et collée
élément en béton armé 580/320 mm
2 étanchéité double épaisseur sablée
lé autocollant à froid d’isolant thermique EPS en
pente 200 –150 mm
pare vapeur
enduit bitumineux
dalle béton armé 200 mm
3maçonnerie de pierres sèches travertin polygonal
dessablé, joints au mortier de ciment de Trass,
surface sablée,
ancrage acier inoxydable 200 mm
isolant thermique EPS 150 mm
pare vapeur
maçonnerie pierre calcaire 200 mm
enduit de plâtre 10 mm
4 couverture tôle de cuivre étamée
bardage 22 mm
lattes/vide ventilé 25 mm
lé de sous toiture
panneau OSB 25 mm
fermettes lamellé-collé 140/300 mm écartées de
625 mm, entre,
isolant thermique laine minérale 300 mm
panneau OSB 25 mm
pare vapeur
cintre de suspension tôle acier galvanisée
140 mm
lattes bois 30/50
contre lattes 15/50
feutre acoustique noir
profil bois sapin lasuré gris 20/60
5poutre lamellé-collé lasuré blanc 10/720 mm,
­longueur 16 m
6vitrage fixe verre simple de sécurité 10 mm +
vide 16 mm + verre de sécurité feuilleté 12 mm in
intrados isolé thermiquement chêne
7 parquet multicouche chêne huilé 15 mm
8terrazzo: béton de finition poncé 20 mm sur sous
couche béton avec serpentins chauffant 70 mm
isolant acoustique contre les bruits d’impact
30 mm
isolant thermique mousse rigide PUR 30 mm
étanchéité lé de bitume
dalle béton armé 200 mm
De longs murs de pierre sèche caractérisent
les traitements paysagers du nouveau cimetière pluri-confessionnel construit entre Ingelheim et le Rhin. La zone d’entrée, au sud
du terrain est complétée en 2012 par l’achèvement de la halle funéraire. Le parti architectural se développe à partir des grands
murs qui définissent l’espace, soit en se
densifiant, soit en s’allégeant mais toujours
en créant des passages différenciés entre
les pièces. Une dalle de toiture presque carrée est découpée pour créer trois cours intérieures de différentes tailles et des galeries
couvertes. La quatrième partie est couverte
d’un grand toit à deux pentes qui rend la
halle funéraire visible de loin en soulignant
son caractère sacré.
Les familles en deuil accèdent par une
grande cour intérieure à un premier vestibule bas sous plafond puis dans une seconde pièce entièrement lambrissée, ils
peuvent ainsi effectuer leurs adieux dans
une atmosphère presque domestique.
La chapelle funéraire elle-même est caractérisée par sa charpente impressionnante
­revêtue de fines lamelles de bois. Les deux
surfaces de toiture inclinées à 60 ° sont
contreventées par des planches des deux
côtés des pannes et franchissent ainsi l’espace, de pignon à pignon, avec seulement
deux points porteurs intermédiaires. Cette
structure permet d’avoir un bandeau lumineux en faîtage de 16 mètres de long qui
baigne la chapelle dans une belle lumière
zénithale et festive. La structure permet
­aussi de traiter en vitrage les deux façades
latérales ouvertes sur deux cours intérieures
introvertie et permettant de lire le parcours
des saisons.
Dans les parties publiques la plupart des
murs sont traités en travertin gris-jaune régional. Il est, en fonction de chaque situation,
appliqué en parement sur une ou deux faces
des murs porteurs en béton armé et intègre
éventuellement un noyau isolant thermique
supplémentaire. Les matériaux traditionnels
de qualité comme le travertin, le béton brut,
le terrazzo, le chêne, verre et l’exception des
détails participent à créer une atmosphère
digne adaptée à la destination des lieux.
1 entrée des familles
2antichambre
3halle
4 cérémonial des adieux
5 entrée des employés
6 salle des cercueils
7 salle de liaison
8 salle des urnes
9bureau
10 services sociaux
11 bureau du personnel funéraire
12 bureau du prêtre
Coupe horizontale
Coupe verticale
Échelle 1:20
Page 639
Foyer étudiant à Oxford
Sommerville est considéré comme l’un des
collèges les plus libéraux d’Oxford. Il a été
fondé en 1879 pour permettre aux femmes
d’étudier en ville ; l’ouverture à toutes les
confessions religieuses était aussi particulièrement moderne à l’époque. Depuis 1994
Sommerville accepte aussi des hommes.
Les nouveaux bâtiments de l’université sont
situés au nord du campus, sur la parcelle
d’un ancien hôpital. Jusque là, Sommerville
s’orientait plutôt au sud ; c’est ainsi qu’après
la démolition de l’hôpital une façade était
presque totalement aveugle. Pour orienter le
collège en véritable école supérieure avec
suffisamment de logements pour les étudiants et les professeurs une parcelle, le
long de la limite nord du terrain, de 6 m de
large et 145 m de long a été échangée avec
l’Université. La bande de terrain est juste assez large pour concevoir une chambre et un
couloir de circulation. Une entrée au nord
n’a pas été nécessaire. Les architectes ont
eu l’occasion de concevoir un front continu
le long d’une petite rue. Ils ont aussi créé
une nouvelle entrée dans le collège à partir
du nord entre les deux parties du foyer en
tenant compte et en soulignant l’axe visuel
entre le jardin historique du collège et les
bâtiments anciens du Radcliffe Observatory.
Dans une seconde phase le foyer doit être
raccordé avec les bâtiments existants au
sud et toutes les ouvertures ont déjà été
constructivement prévues en attente. Du
point de vue urbain l’inspiration du projet est
à chercher du côté de la Queen’s lane d’Oxford. Là bas comme ici des éléments architecturaux comme des pignons à frontons
encadrent les axes transversaux. à leurs extrémités des petites places ouvrent à nouveaux sur d’autres perspectives. Ce sont
surtout, dans ce contexte les tours d’escalier, qui marquent aussi les entrées qui servent de points d’orientation. Elles créent des
accents verticaux dans un environnement
plutôt horizontal et reprennent une caractéristique essentielle et typique des cours universitaires d’Oxford. Les façades en longueur sont caractérisées par l’alternance
des oriels en bois et des murs en maçonnerie de brique et, là aussi, les architectes développent une variante contemporaine de
deux thématiques présentes sur le campus.
Les oriels ouvrent aussi les chambres sur
l’extérieur et permettent de profiter, malgré
l’orientation au nord, d’un peu de soleil matinal et vespéral. Selon la position dans la rue
étroite on ne perçoit quasiment que des surfaces en chêne ou en verre et cela est particulièrement vrai grâce aux menuiseries en
profondeur des fenêtres, sur plusieurs
­niveaux, des tours des escaliers. Pour répondre aux échéances courtes imparties au
chantier ainsi qu’à l’obligation de déranger
le moins possible l’atmosphère studieuse
par trop de nuisances acoustiques il a été
convenu avec les entreprises qu’elles préfabriqueraient le plus possibles d’éléments.
C’est ainsi qu’en plus de tous les oriels qui
ont été conçus à partir de prototypes, différents éléments de la structure porteuse et
les cellules sanitaires ont été préfabriqués.
Les escaliers sont conçus comme des
puzzles en 3D, à partir de pièces en béton
préfabriquées aux surfaces laissées apparentes et traitées avec soin comme tous les
assemblages, les joints et les sous-faces.
Les modules de murs porteurs des cages
d’escalier sont aussi préfabriqués avec un
parement intérieur en maçonnerie apparente
appliqué en usine.
6
Résumé français
Plan masse
échelle 1:5000
1 foyer (grisé)
2 campus « Sommerville College »
3 future cité universitaire (cerné de bleu)
4 « Radcliffe Observatory»
élévation
Plan du rez de chaussée
échelle 1:750
Plan de l’étage
Coupes
échelle 1:250
1 cour-jardin du college
2entrée
3recyclage
4chambre
5buanderie
6 local entretien
7 chambre PMR
8réserve
9cuisine
Coupes sur les façades
échelle 1:20
1parement maçonnerie apparente
215/102,5/65 mm
vide ventilé 50 mm, isolant thermique 50 mm
2 bardage chêne ventilé 22 mm
3couvertine peinte par pulvérisation
panneau contreplaqué 18 mm, lattes (pente)
­isolant thermique /poutre 100 mm
panneau contreplaqué 12 mm
isolant thermique 30 mm
film PE renforce
bardage contreplaqué plaqué 18 mm
4 plâtre cartonné peint
5 capot amovible contreplaqué
6 intrados/coffrage chêne massif
7 vitrage isolant (fixe) dans menuiserie chêne
8 bureau contreplaqué, chant chêne
9lambris chêne ventilé 20 mm
lattes 50/50 mm
contre lattes 38/38 mm, papier coupe vent isolant
thermique en mousse dure 60 mm/lattes transversales isolant thermique en mousse dure
100 mm/ossature, pare vapeur
bardage contreplaqué 18 mm
10moquette, thibaude, chape chauffante 85 mm
isolant acoustique contre les bruits d’impact 5
mm, isolant thermique en mousse dure 25 mm,
béton armé 150 mm panneau isolant thermique
marouflé 55 mm
lattes 25 mm
lambris chêne ventilé 20 mm
11 clapet de ventilation chêne massif
12volet coulissant intérieur contreplaqué avec
­poignée en chêne
13pièce préfabriquée béton armé 165 mm avec
­paroi externe en maçonnerie apparente 50 mm
Coupes sur la tour d’escalier
échelle 1:20
1parement maçonnerie apparente
215/102,5/65 mm
vide ventilé 87,5 mm, isolant thermique 50 mm
module de mur 200 mm: pièce préfabriquée en
béton armé 150 mm avec parement intérieur en
maçonnerie apparente 50 mm
2 cornière de fixation ponctuelle en acier
3 plat acier vertical entre les menuiserie de fenêtre
4 vitrage isolant dans menuiserie chêne
5 linteau chêne/poteau plat acier
6couvertine, contreplaqué, petit bois plat acier incliné de 21° (menuiserie inclinée en haut de 4° /
en bas 7°) sous face chêne massif
7poutre chêne 194/94 mm, renforcée avec un plat
acier
8plat acier, profil bois chêne 80/44 mm des deux
côtés
2013 ¥ 6   ∂
9 appui de seuil /élément en acier
10parement maçonnerie apparente
215/102,5/65 mm vide ventilé 67,5 mm, isolant
thermique 55 mm parois interne maçonnerie
­apparente 215/102,5/65 mm
Page 645
École communale à Rodeneck
Implantée en bordure d’un dénivelé la nouvelle école de Rodeneck, commune du Sud
Tyrol, est bien visible de la vallée. Le nouveau bâtiment remplace l’école existante qui
sera reconvertie en école maternelle. Les
deux bâtiments seront bientôt distribués par
une entrée commune et complètent, par
leurs programmes publics, la vie au centre
du village. La position en partie haute d’une
pente permet, d’un seul côté, le sous-sol qui
abrite un centre pour la jeunesse. Une aula
et un réfectoire donnent sur l’entrée du rez
de chaussée et peuvent être reliés pour des
manifestations importantes. Aux deux
étages les espaces secondaires ouvrent sur
le village alors que les salles de classe sont
orientées du côté de la vallée. Le toit légèrement incliné du deuxième étage, qui intègre
le bâtiment dans son voisinage, permet
­aussi de différencier les espaces de ceux
de l’étage du dessous, presque identiques.
La structure porteuse est une structure
conventionnelle en béton armé avec des
noyaux qui assurent les contreventements.
Les surfaces de façade aveugles sont traitées avec un complexe d’isolation thermique
composite. L’enduit est rendu plus rugueux
au rouleau au moment de sa pose puis les
pointes sont aplaties à la truelle. Les menuiseries en aluminium au nu extérieur habillées d’aluminium sont ordonnées sur les
façades en longueur en bandeaux horizontaux. Les triples vitrages de sécurité et de
grande dimension ouvrent les classes sur
tout un côté sur le paysage et sont en appuis sur une allège de seulement 35 cm qui
sert de banc. L’ébrasement profond est
­entièrement habillé de mélèze. Un ouvrant
intégré à la menuiserie permet aussi une
ventilation mécanique naturelle avec récupération de chaleur.
Alors que le volume se présente avec retenue à l’extérieur les architectes n’ont pas
économisé la couleur à l’intérieur. Les sols
en terrazzo blancs et les murs en cloisons
sèches contrastent avec les sols de caoutchouc, les bancs et les porte-manteaux
rouges.
Plan masse
échelle 1 :4000
1 ancienne école (en rénovation)
2 entrée principale
3 accès à la cour de récréation
4aula
5médiathèque
6réfectoire
7cuisine
8office
9 chambre froide
10vestiaire
11 entrée du centre des jeunes
12 foyer des jeunes
13atelier
14rangement
15 local technique
16classe
17 salle de classe annexe
18 salle des maîtres
19direction
20réunion
Plans • Coupes
échelle 1:400
Coupe verticale
Coupe horizontale
échelle 1:20
1tôle aluminium 2 mm sur cornière acier panneau
OSB 22 mm en pente
2gravier rond blanc 50 mm, feutre protecteur
étanchéité lé de plastique EPDM, couche séparatrice
isolant thermique XPS 250 mm
pare vapeur dalle béton armé en pente 300 mm
plafond suspendu panneau acoustique laine de
bois
liant magnésite 25 mm avec couche de laine
­minérale 50 mm
3tôle aluminium laqué 1,5 mm surface en pente,
sous face avec goutte pendante vide ventilé/clips
de fixation 15 mm papier coupe vent
pièce en forme panneau OSB/ tasseau bois
sur équerre de fixation tôle acier 2 mm
4 protection solaire textile
5triple vitrage verre de sécurité feuilleté 2≈ 6 mm +
vide 16 mm + verre flotté 6 mm + vide 16 mm +
verre de sécurité feuilleté 2≈ 5 mm
dans menuiserie mélèze avec cavités ventilées
6 panneau latté plaqué mélèze 20 mm
isolant thermique panneau mousse dure 80 mm
2≈ panneau OSB 25 mm
7système isolant thermique composite:
enduit minéral gratté puis lissé, pigmenté avec
une lasure au silice 15 mm
isolant thermique EPS 200 mm
béton armé 200 mm, pare vapeur structure
100 mm
panneau plâtre cartonné 2≈ 12,5 mm, peint
8revêtement en caoutchouc naturel collé 3 mm
chape flottante chauffante 67 mm couche séparatrice, isolant acoustique contre les bruits d’impact 30 mm
remplissage béton avec granulats EPS 100 mm
dalle béton armé 300 mm
plafond suspendu panneau acoustique laine de
bois
liant magnésite 25 mm avec couche de laine
­minérale 50 mm
9clapet de ventilation:
tôle aluminium peinte par pulvérisation 1,5 mm
vide ventilé/clips de fixation 15 mm
papier coupe vent, sur menuiserie mélèze avec remplissage alvéolé : 2≈ panneaux lattés plaqué
mélèze 20 mm, entre isolant thermique panneau
mousse dure « Resol» 50 mm
Page 650
Bibliothèque à Seinäjoki
La petite ville de Seinäjoki, dans l’Ouest de
la Finlande, est relativement connue pour
son centre ville dessiné par Alvar Aalto.
L’église, l’hôtel de ville, la bibliothèque, le
centre municipal, l’administration locale et
le théâtre forment un ensemble harmonieux
constitué principalement de bâtiments
blancs couverts de cuivre. Après 40 ans la
bibliothèque ne correspondait plus aux
conditions actuelles, d’une part à cause de
∂   2013 ¥ 6
l’augmentation démographique de la population et d’autre part du fait de l’évolution
des nouveaux médias. C’est pour ces raisons que la municipalité a décidé de
construire un nouveau bâtiment qui complète les fonctions de l’ancien bâtiment avec
lequel il sera relié par un tunnel. Par son
échelle et ses matériaux la nouvelle bibliothèque se réfère aux bâtiments existants
tout en parlant volontairement un langage
architectural contemporain. De l’extérieur
l’ensemble est composé de trois parties qui
n’en forment qu’une seule de l’intérieur. Les
différentes parties sont clairement dissociées par la géométrie de leur plan mais les
espaces principaux sont traités en continuité
et permettent de nombreux liens visuels. Les
dalles de béton coulées in-situ et inclinées
différemment, avec une structure de banche
apparente, confèrent aux pièces un caractère sculptural et dissimule en même temps
les poutres en bois qui assurent le franchissement de la portée sans point porteur intermédiaire. D’un point de vue programmatique
la bibliothèque n’est pas considérée comme
un lieu de stockage mais bien plus comme
un lieu de rencontre et de séjour permettant
d’interagir avec les différents médias. C’est
ainsi que le secteur pour la jeunesse permet
de bouquiner et d’écouter de la musique
dans des niches capitonnées des murs ;
pour le secteur des enfants les architectes
ont conçu des meubles cubiques avec des
rayonnages à l’extérieur et des places assises à l’intérieur. Le cœur du bâtiment est
sans aucun doute l’« escalier de lecture », un
escalier équipé de coussins pour se reposer
et lire mais qui fonctionne aussi comme une
tribune de spectateurs. Il assure en même
temps un lien généreux entre l’étage principal et le sous sol où se trouve aussi, à côté
de la section jeunesse, le passage vers la
bibliothèque d’Aalto.
Plan masse
échelle 1:5000
Coupes • Plans
échelle 1:1000
1 nouvelle bibliothèque
bâtiments existants d’Alvar Aalto:
2 ancienne Bibliothèque (1965)
3 administration communale(1968)
4 théâtre (1987)
5 hôtel de ville (1962)
6 centre communal (1966)
7 église (1960)
8 accès à l’ancienne bibliothèque
9jeux
10 livres pour la jeunesse
11 musique, films
12 niches de lecture
13 marches pour lire
14expositions
15 information / service
16magazines
17café
18journaux
19foyer
20 halle polyvalente
21administration
22prêts
23 réserve livres spécialisés
24 zone de jeux
Résumé français7
25 livres pour les enfants
26 salle de lecture
27livres
28 salle de réunion
29 café du personnel
Coupe
Échelle 1:20
1gravier, feutre filtrant isolant thermique XPS
220 mm étanchéité bitume polymère béton en
pente 50 –150 mm
béton armé 200 mm, vide béton armé dalle
200 mm
2bardage tôle de cuivre isolant thermique
2× 80 mm étanchéité bitume polymère béton
­armé 100 mm isolant acoustique 20 mm enduit
acoustique 10 mm
3 vitrage de protection incendie
4 tube d’éclairage
5bardage tôle de cuivre prépatinée 1,5 mm,
joints horizontaux en recouvrement
lattes horizontales 25 mm
lattes verticales/vide ventilé 75 mm isolant thermique 180 mm béton armé mur 200 mm
isolant thermique 50 mm
lattes 12,50 mm, bardage lattes de bouleau
22/30 mm
Coupe verticale • coupe horizontale
échelle 1:20
1 poutre caisson acier 500/600 mm
2façade verre extra clair suspendu
constitué de triple vitrage isolant,
U = 0,8 W/m2K
3 poteau verre clair 19/500 mm
4couverture cuivre prépatiné étanchéité bitume
polymère double épaisseur
coffrage bois 28 mm
poutre en bois lamellé-collé 51/400 mm
5 dalle béton armé 200 mm
surface avec les empreintes de banche
pare vapeur bitume polymère
isolant thermique laine minérale 200 + 50 mm
Page 656
Musée à Ravensburg
Avec ses briques recyclées à l’appareillage
de joints grossiers, ses tôles de cuivre et
ses menuiseries en bois le nouveau musée
d’art s’insert comme une évidence dans le
tissu de la vieille ville et se présente, grâce
à son volume relativement important et les
profils emblématiques de sa toiture aussi de
façon totalement indépendante et volontaire.
Après avoir passé la petite cour d’entrée et
la porte tambour recouverte de cuivre les
­visiteurs atteignent une grille cuivrée qui
conduit en même temps, comme un tapis
rouge, vers une banque d’accueil élégante
en béton brut derrière laquelle se trouve une
grande niche éclairée par le haut. Au delà
de la mise en scène spatiale le musée se
présente plutôt comme une toile de fond
neutre pour la collection d’une collectionneuse de ravensburg et pour des expositions temporaires. Le point central du projet
est la pièce rectangulaire de la plus grande
taille possible qui s’inscrit dans la parcelle,
les surfaces résiduelles sont occupées par
un ascenseur et deux escaliers. Malgré leurs
dimensions identiques les trois niveaux sont
différents : le niveau d’entrée sert de circulation centrale avec quelques grandes fenêtres, le premier niveau est traité comme
un cube blanc plus introverti. Le niveau
des combles permet de retrouver les voûtes
en maçonnerie apparente de la toiture et
les formes arrondies de l’attique tout en
­soulignant la continuité entre les façades et
les intérieurs du bâtiment.
Les briques qui proviennent d’un couvent
démoli en Belgique constituent un véritable
élément formel avec une belle patine et font
partie en même temps du parti durable du
musée qui est aussi certifié « passivhaus ».
Les briques, en tant que matériau d’occasion utilisé pour la façade et les voûtes du
toit ne sont pas moins chères que des
briques neuves comparables, elles présentent néanmoins un meilleur bilan énergétique puisqu’elles n’ont pas dû être cuites
une première fois.
Plans • Coupes
Échelle 1:500
1 entrée de la cour
2vestiaires
3billetterie
4exposition
5réserve
6 services pédagogiques
7tisanerie
8dépôt
9 dépôt provisoire
10 local technique
11bibliothèque
12livraisons
Coupe
échelle 1:20
1étanchéité de toiture lé de bitume double
­épaisseur, surface ardoise
isolant thermique 300 mm pare vapeur, sous
couche
répartition des charges
béton armé 200 mm
ancre acier inoxydable Ø 4 mm dans lit de
­mortier
brique recyclée 115 mm,
rayon régulier conique 1,50–5,50 m
2 profil acier laqué, avec câble électrique intégré
3couvertine d’attique tôle de cuivre 0,7 mm, pente
6%
4maçonnerie de parement brique recyclée
115 mm
ancre acier inoxydable Ø 4 mm dans lit de
­mortier
joint 10 mm
isolant thermique 240 mm
béton armé 250 mm
enduit lissé
peinture
5 socle bois dur 160/15 mm laqué
6béton armé avec activation thermique 400 mm,
surface ragréée et imprégnée structure métallique double épaisseur plâtre cartonné 12,5 mm
7béton armé avec activation thermique 400 mm,
surface ragréée et imprégnée isolant thermique
388 mm structure composite en brique recyclées
et béton coulé en place 210 mm
8 linteau préfabriqué habillé de briques recyclées
9façade à montants et traverses en bois avec
triple vitrage
Uw = 0,80 W/m2K
10 rideau textile
Coupes
échelle 1:20
1étanchéité de toiture lé de bitume double
­épaisseur, surface ardoise
isolant thermique 300 mm
8
Résumé français
pare vapeur
sous couche enduit
béton armé assurant la répartition des charges
200 mm
ancre acier inoxydable Ø 4 mm joint au mortier
brique recyclée 115 mm
rayon régulier conique 1,50–5,50 m
2couvertine de l’attique tôle de cuivre 0,7 mm
pente 6%
3maçonnerie de parement brique recyclée
115 mm joint 10 mm
ancre acier inoxydable Ø 4 mm dans joint au
mortier isolant thermique 240 mm
béton armé 250 mm
enduit lissé couche de finition en peinture
4ancre-console acier duplex, pour diminuer les
ponts thermiques section minimale
5 isolant thermique 300 mm
6 tôle de cuivre 0,7 mm
7étanchéité de toiture lé de bitume double épaisseur , surface ardoise
isolant thermique 280 mm étanchéité de secours/
pare vapeur sous enduit,
enduit en pente 2% 40–95 mm béton armé 200
mm enduit
8vitrage fixe: menuiserie bois et triple vitrage,
Uw = 0,84 W/m2K
9 bandeau continu d’éclairage LED
10 appui de fenêtre tôle de cuivre 1,5 mm
11 isolant thermique 240 mm
12 couverture de la trémie fonte acier
13 badigeon étanche lié au ciment
14 couche drainante stable à la pression avec feutre
15lanterneau structure à montants et traverses
­aluminium avec vitrage de protection solaire,
Uw = 0,96 W/m2K
16 couvertine et chéneau tôle de cuivre 0,7 mm
17 enduit intérieur lissé, peint en noir
18tiroir bois verni avec front MDF
verni
19 socle bois dur 160/15 mm verni
Page 662
Musée d’art contemporain à Cordoue
Le nouveau centre d’art, à peine achevé et
pas encore inauguré est situé sur une
presqu’île en face de la vieille ville de Cordoue ; il est censé être beaucoup plus qu’un
musée. Il se présente comme un lieu de rencontre qui permet d’accueillir des expositions, des ateliers, des chercheurs et des
débats sur l’art contemporain, en particulier
numérique. Les architectes ont choisi de
concevoir un bâtiment clairement défini par
sa propre écriture individuelle et forte, en référence à l’histoire et à la tradition du lieu
plutôt qu’un volume neutre, multifonctionnel
et interchangeable. Le point de départ du
projet est un module géométrique qui se répète, avec une base hexagonale. Motif, apparenté à la Mezquita, qui joue un rôle important dans l’histoire de l’architecture et de
l’art de Cordoue. Comme dans la littérature
orientale dont la structure permet de tresser
une histoire avec une autre les modules sont
alignés les uns avec les autres en trois
tailles différentes. Les cours intérieures et
les surfaces de 150, 90 et 60 m2 peuvent
toujours être redistribuées et permettent de
créer des séquences d’exposition de qualité
et dimensions variables. Ce que l’on appelle
la « black-box », le grand hexagone a été
conçu comme un auditorium et une salle
­polyvalente pouvant accueillir aussi bien
des expositions audiovisuelles que des films
2013 ¥ 6   ∂
ou des représentations théâtrales ou des
conférences. Les deux entrées équivalentes
au nord et au sud mènent directement au
foyer qui distribue la boutique du musée et
la cafétéria. Le noyau labyrinthique du bâtiment est flanqué de bâtiments en longueur.
La partie ouest de deux étages abrite des
bureaux, des ateliers et des studios alors
que la partie est organisée autour de la médiathèque et d’une longue galerie d’exposition. L’intérieur caractérisé par le béton brut
avec ses lanterneaux en prismes retournés
souligne le caractère d’usine d’art et
contraste avec les façades blanches du
centre habillées de panneaux en béton renforcé de fibre de verre.
La façade-média reste néanmoins un élément essentiel du projet, elle est orientée
vers l’extérieur de la ville et souligne les
rives de la rivière. On retrouve là encore le
motif du module hexagonal sous la forme
d’ouvertures perforées dans lesquelles des
LED sont intégrés latéralement. Des signaux
contrôlés par ordinateur créent des images
mouvantes et des textes qui transforment,
la nuit, la façade en véritable installation
­lumineuse qui se reflète dans les eaux du
Guadalquivir.
Plan masse
Échelle 1:10 000
1axonométrie
2 élément de base hexagonal
3 module de la salle d’exposition
4auditorium
« black box »
5 expositions temporaires
6 modules suite de pièces
Coupes • Plans
échelle 1:1000
1 entrée
2 foyer 3 boutique du musée 4 auditorium « Black box »
5médiathèque
6 galerie d’exposition
7 cour intérieure
8expositions
9 livraisons 10 réserve 11 atelier 12 local technique 13 cafétéria 14bureau
15atelier
Coupe
Échelle 1:20
1panneau de béton renforcé de fibre de verre
blanc 100 mm, couche de finition 20 mm, isolant
thermique PS 60 mm
2 poutre tube acier ¡ 100/80/4 mm
3 profil acier Å 320 mm
4panneau de béton renforcé de fibre de verre
blanc 200 mm
couche de finition 20 mm, isolant thermique PS
160 mm assemblage via un rail et une cornière
en acier intégrés à la structure
5structure porteuse de la façade menuiserie en
profil acier ¡ 120/80/4 mm
et profil acier horizontal | 100/80/4 mm
6passerelle caillebotis métallique 30 ≈ 300 ≈ 30 mm
profil acier ∑ 90/9 mm
7 éclairage LED
8 béton en pente, couche séparatrice géotextile
isolant thermique 40 mm, étanchéité
dalle composite (avec tôle acier ) 200 mm
9 maçonnerie de briques 115 mm
10 chéneau avec raccord à la gouttière
11béton armé 300 mm,
surface béton brut, coffrage de planches
isolant thermique 40 mm
12vitrage verre flotté 4 mm
13 vitrage méthacrylate translucide 4 mm
14couche de béton 200 mm
dalle béton armé 300 mm
15revêtement de sol magnésite 20 mm
chape flottante 100 mm isolant thermique 80 mm épaisseur de nivellement 20 mm
dalle béton armé 300 mm
16 ouverture de révision de la gaine technique
Coupe
échelle 1:20
1panneau de béton blanc renforcé de fibre de
verre blanc 100 mm,
couche de finition 20 mm,
isolant thermique PS 60 mm
2isolant thermique 40 mm
étanchéité PVC
béton armé 600 mm
3structure porteuse de la façade, système de rails
en acier
4cornière acier 100/10 mm soudée sur plat acier
plié 100/8 mm
5lanterneau verre de sécurité feuilleté constitué de
verre simple de sécurité 19 mm + 2≈ film PVB +
verre simple de sécurité 19 mm
6pare soleil lamelles d’aluminium variables, motorisées
7 lampe linéaire, sur profil acier | 60/60/4 mm
8membrane de diffusion film ETFE, tendu, translucide 2≈ 0,15 mm
9 profil acier ¡ 120/80/6 mm
10isolant thermique 50 mm
étanchéité PVC
dalle béton armé 200 mm
11 boîtier en tôle acier de l’éclairage
12 ventilation périphérique, grille continue
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