Disponible en grand format (couleurs et noir et blanc) dans le dossier de cette page. À la recherche du brochet Des poids différents pour des prédateurs différents À la pêche, les prises peuvent se faire attendre, et pas nécessairement parce qu’il n’y a plus de poissons! Parfois, les pêcheurs utilisent les bons leurres dans les bons secteurs... à de mauvaises profondeurs. Des détails de la sorte peuvent souvent faire la différence. L’un de ces détails est le choix du bon lest. Il importe de choisir le bon poids. Car une fois fixé à votre ligne, il permettra à vos offrandes d’atteindre la zone de profondeur requise pour stimuler les attaques des poissons. PHOTOS: STEPHEN SCHAUER / JUPITERIMAGES / THINKSTOCK Il existe plusieurs types de lests. D’abord, le plomb fendu (split shot). Celui-ci a la forme d’un bleuet; il se pince et se fixe directement sur le fil, sans nœud particulier. Il est rapide à installer et à enlever. Il se combine très bien avec des montages munis de poissons nageurs flottants; il permet à ceux-ci de descendre davantage, sans toutefois risquer de se coincer au fond de l’eau. En général, étant donné son caractère agressif, le brochet attaque sauvagement les leurres qui lui sont présentés. Il offre des combats spectaculaires. Les pêcheurs le traquent. Mais comment reconnaître les zones qu’il affectionne? Jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, le brochet se cache dans des zones peu profondes, pour échapper au cannibalisme de ses congénères. Sa peau, très striée, le camoufle bien dans les herbiers et les autres secteurs à forte végétation. Une fois l’âge adulte atteint, le brochet gagne petit à petit des zones plus profondes et entreprend des attaques sur des proies plus imposantes. Ses stries laissent place à des taches ressemblant davantage aux obstacles du fond. S’il est tout de même possible de capturer de beaux spécimens dans les zones peu profondes, vos chances de pêcher un brochet spectaculaire seront meilleures dans les zones profondes. Le brochet se reproduit au printemps, dans les baies de sable et les rivières à faible courant. Sachant cela, tentez de le déjouer après cette période de fraie, lorsqu’il est en migration vers les bas fonds. Il est particulièrement agressif à cette période de l’année. Gardez en tête que le brochet est plutôt solitaire, contrairement à son cousin le doré jaune. Attraper un brochet à un endroit précis ne signifie pas nécessairement qu’il y en a d’autres dans ce secteur. Il y aura d’autres brochets seulement si les proies sont présentes en quantité suffisante pour satisfaire leur appétit! Le brochet, ce vorace prédateur, se nourrit presque exclusivement d’autres poissons. Par conséquent, repérer des bancs de menés est une bonne façon de le localiser. Les amateurs de pêche ont beaucoup de plaisir à taquiner le brochet, parce qu’il est souvent au rendez-vous! LOGO DE VOTRE JOURNAL En tout temps, vos poissons préférés ne pensent qu’à se nourrir Diverses conditions météorologiques difficiles peuvent parfois décourager les pêcheurs quant à leur sortie de pêche. Si les forts vents et la pluie torrentielle peuvent être rébarbatifs, il faut savoir que de telles conditions permettent pourtant aux fervents de la pêche d’obtenir du succès. En effet, ce n’est pas parce que les conditions météorologiques semblent défavorables pour les pêcheurs, que les poissons en sont affectés! Certes, une journée de pêche venteuse et pluvieuse rend la navigation difficile. Cependant, il faut savoir que les forts vents assurent un bon brassage d’eau et de nourriture pour les poissons. Ne pensez pas que les poissons prédateurs de votre plan d’eau préféré deviennent inactifs dans de telles circonstances. Bien au contraire, ce sont plutôt les animaux marins, les insectes et les micro-organismes au bas de la chaîne alimentaire qui éprouvent des difficultés lorsque la météo est déchaînée. Ceux-ci deviennent vulnérables, et les poissons prédateurs chassent! le vent. Cette approche vous permettra de mieux contrôler votre vitesse. Par ailleurs, la pêche à la traîne permet de couvrir un grand territoire, afin de repérer les endroits les plus propices aux belles captures. Gardez toujours en tête qu’un cours d’eau agité incite les prédateurs à se mouvoir dans les zones où la nourriture sera plus abondante. Il est donc avantageux d’exploiter les fosses et les embouchures de rivières en bordure des berges sur lesquelles les vents déferlent. N’oubliez pas que vos poissons préférés ne pensent qu’à se nourrir et n’ont aucune idée des désagréments que vous devez subir pour tenter de les attraper. Pour la pêche à la traîne, il est recommandé de se déplacer contre Pour la pérennité des espèces Attention! Salmonidés affamés! À basse vitesse, du doré s’il vous plaît! Certes, plusieurs techniques de pêche peuvent être employées pour déjouer les dorés. Mais certaines d’entre elles se démarquent du lot. C’est le cas de la pêche à la traîne, plus particulièrement de la pêche à la traîne à bas régime. Il n’est pas rare d’observer des pêcheurs prospecter un secteur de pêche à la traîne, sans se soucier de leur vitesse. Ceux-ci devraient accorder beaucoup plus d’importance à cet aspect de la pêche, car cela peut faire toute la différence! Plusieurs pêcheurs naviguent trop rapidement sur les plans d’eau. Il n’est pas rare que le vent souffle de façon à faire avancer l’embarcation plus rapidement. Pour contrer les effets du vent et du courant sur le bateau et sur les lignes, il est nécessaire de mettre la transmission du moteur au point mort (neutre) régulièrement, afin de réduire la vitesse considérablement. Quant au plomb cloche, il est d’une efficacité sans pareil! Il se nomme ainsi en raison de sa forme de clochette. Ce lest est conçu spécialement pour la pêche à la ligne dormante avec appâts vivants. Pour bien l’utiliser, il faut le nouer à l’extrémité du fil, pour ensuite fixer l’hameçon quelques centimètres plus haut. Lorsque l’on effectue un lancer, le plomb va se placer au fond de l’eau, laissant l’offrande à quelques centimètres du fond et bien visible pour les yeux des poissons prédateurs. Enfin, il y a le plomb cylindrique à fente. Celui-ci offre d’intéressantes options aux pêcheurs de poissons de fond. Il est généralement de taille plus imposante que les autres, et il se fixe comme le plomb fendu. Ce lest permet aux pêcheurs d’être constamment près du fond, lorsqu’il est utilisé avec des leurres flottants. Il fonctionne très bien avec la pêche au lancer et à la traîne. Pour capturer le doré, les leurres se doivent d’être près du fond. Or, si l’on va trop vite, les lignes à pêche demeureront davantage en suspension, ce qui diminuera les chances de succès. Dans des conditions météorologiques extrêmes, les bons pêcheurs n’hésitent pas à enclencher la marche arrière pour réduire leur vitesse, comme dans une rivière à fort courant. Sachez aussi que plus on effectue des virages en pêchant à la traîne de la sorte, plus on diminue la tension sur son fil, dans certaines parties des virages. On peut ainsi rejoindre les dorés affamés au fond de l’eau. Ce doré n’a pu résister à l’offrande qui lui a été présentée doucement sous le nez. Page 14, mai 2012, TEXTUEL PLUS Bref, faites tout votre possible pour ralentir votre progression sur les sites de pêche aux stizostedion vitreum (doré, en latin). Tentez de pêcher de façon à être presque immobile, car cela est la solution gagnante. Ainsi, les résultats se feront rarement attendre. Téléchargez le contenu de ce cahier depuis notre site Web au www.textuelplus.com. Certes, il serait intéressant de posséder des outils pouvant prédire le potentiel d’une journée de pêche, afin d’éviter les mauvaises sorties. Mais ne rêvons pas en couleurs, cela n’existe pas! Cependant, l’étude du comportement des poissons a permis d’identifier les périodes où le poisson se nourrit davantage. Pour assurer la pérennité de l’espèce d’un plan d’eau, plusieurs pêcheurs remettent leurs prises à l’eau. Les plus gros spécimens et les meilleurs géniteurs doivent être graciés, de même que les petits spécimens qui n’offrent que très peu de chair à consommer. Voyons le cas particulier des salmonidés, en début de saison. Au printemps, les eaux froides sont largement responsables de la frénésie observée chez toutes les espèces de salmonidés. Ceux-ci atteignent leur zone de confort dans des eaux très froides et s’y nourrissent abondamment. Dans cette optique, avant de remettre le poisson dans son habitat naturel, il est important d’avoir soin de le blesser le moins possible. Pour ce faire, on peut pêcher avec un hameçon sans ardillon — l’ardillon peut être serré contre la tige à l’aide d’une pince à becs pointus. Vous limiterez ainsi les blessures au ferrage, ce qui améliore les chances de survie de votre prise. Après la crue des eaux, l’eau s’éclaircit naturellement et demeure glaciale pendant une courte période de temps. Les couches d’eau présentent peu de différences de température. Les salmonidés sont ainsi plus à l’aise d’aller chasser des éperlans de lac en surface, par exemple. Ils se masseront vers la surface, car la température de l’eau, d’abord très froide, grimpera sous l’effet du réchauffement du soleil. Cette légère hausse est proche de la température idéale recherchée par les salmonidés, ce qui n’est pas négligeable! Par ailleurs, et c’est la beauté de la chose, les proies des salmonidés évoluent aussi Une photo, puis hop! à l’eau! dans ces masses d’eau pour se nourrir. Vous imaginez la suite : chacun chasse sa proie; la prédation est à son maximum. Concentrez-vous donc à exploiter ces zones en surface. La pêche à la traîne est recommandée en cette saison. Il ne vous reste plus qu’à utiliser vos meilleurs leurres et à rester alerte, les prises viendront... Vive la belle saison! Pour une remise à l’eau efficace, manipulez vos prises minutieusement, et ce, dès leur entrée dans votre épuisette jusqu’au moment où elles retournent à l’eau. En fait, s’il vous est possible de décrocher votre poisson sans le sortir de l’eau, c’est encore mieux. Pour cela, AVIS : Dans ce cahier, si un crédit est accolé à une photo, il doit obligatoirement apparaître lorsque vous publiez cette photographie. Ceci est applicable aux médias imprimés et Web. le poisson doit être tenu face au courant (lorsqu’il y en a), jusqu’à ce qu’il retrouve ses forces. Vous devriez sentir ses muscles frémir tout le long de son corps. Observez la queue : lorsqu’elle commence à remuer, le moment des adieux est venu. Après de rudes combats, il faut souvent être patient, car certains poissons prennent beaucoup de temps pour se rétablir. Néanmoins, la plupart d’entre eux s’en sortent indemnes et réintègrent volontiers leur écosystème. Si un poisson a de la difficulté à repartir, vous n’aurez pas le choix de conserver cette prise. Pour ce genre de situation, gardez toujours une place disponible dans votre limite quotidienne de prises, car parfois le poisson ne se réanime pas! Voici l’exemple parfait d’un trophée qu’on veut prendre en photo avant la remise à l’eau. 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