André Ulman, Ebensee, 1944 LE mot résistance ne peut pas être entendu ni compris TouTEs ces résistances se déroulent dans des contextes dE nombreux témoignages de ces résistances – Les premières résistances 1933 – 1940 La nomination d’Hitler comme chancelier le 30 janvier Les résistances dans cette période revêtent donc Les camps dans la guerre totale 1941–1945 Avec la Seconde Guerre mondiale, le système Avec la prolongation de la guerre, en plus d’être un Face au système de destruction physique mis en place La chance prend souvent la forme de la solidarité. Dans les camps, les nazis s’efforcent de retirer toute Demeurer un être humain, c’est aussi consacrer Les détenus les plus déterminés, souvent arrêtés Ces groupes s’appuient sur les détenus chargés de faire Les déportés qui ont dépassé le stade de la simple Le moyen le plus simple est le manque d’efficacité dans ici de la même façon que celui qui désigne les combats différents. Enfermés et confrontés à la peur, la faim, individuelles ou collectives, improvisées ou organisées, 1933 est une étape décisive dans la conquête du un caractère particulier. Dans chaque camp, en concentrationnaire se développe dans tout les moyen de répression et de terreur contre les résistants par les nazis, les déportés adoptent des stratégies Solidarité entre deux détenus qui se soutiennent dignité aux déportés afin de les détruire moralement une partie de son temps et de ses pensées à des comme politiques ou résistants, considèrent que fonctionner les camps au niveau de l’administration survie peuvent être tentés de nuire à leurs adversaires le travail demandé, mais les Meisters sont vigilants et les menés dans toute l’Europe par des femmes et des l’humiliation, la déshumanisation et la mort, les détenus spirituelles, culturelles, politiques ou militaires – sont pouvoir par le Parti nazi. Pour les nazis, la priorité est déjouant les traques de la Gestapo et de ses mouchards, territoires occupés et prend une ampleur immense. de toute l’Europe, les camps deviennent un immense de survie individuelles et collectives. mutuellement, solidarité au sein d’un groupe de autant que physiquement. Désignés par leur seul préoccupations autres que matérielles. Pour certains, la soumission n’est pas une fatalité. Des individus isolés centrale, des Blocks ou des Kommandos. Mis en place nazis. Les occasions ne sont pas si nombreuses car Kapos savent rappeler à l’ordre les déportés jugés trop hommes libres contre les nazis et leurs collaborateurs. doivent lutter pour demeurer des êtres humains, et conservés dam les collections des musées de de neutraliser leurs adversaires politiques. Dès février, les détenus politiques créent des organisations Aux 112 camps de diverses tailles ouverts dans le Reich réservoir de main d’œuvre pour le travail forcé. Avant Il faut d’abord éviter la violence omniprésente, déportés de même nationalité, d’une même région matricule, les déportés en sont réduits à concentrer c’est la prière, individuelle ou collective, mais peuvent un temps trouver les moyens d’échapper à la par les SS, cette organisation est détournée par les la surveillance est permanente et la répression est lents. La détérioration volontaire de tout ou partie d’une Résister dans les camps nazis peut être défini, non pas une chose ou un numéro comme le voudraient la Résistance et de la Déportation. Ils témoignent un décret instaure une détention dite « de protection » clandestines de résistance qui ont pour objectif de de 1933 à 1938, succèdent des dizaines d’autres camps de mourir, les déportés doivent travailler pour l’effort commandée par les gardiens SS mais souvent exécutée ou de même appartenance religieuse ou politique, leur activité sur une survie quasi animale. Maintenir sa presque toujours clandestine. Pour d’autres, c’est la rigueur du régime concentrationnaire, mais l’intégration détenus politiques qui parviennent dans certains camps particulièrement brutale pour dissuader toute volonté production est plus radicale mais elle expose davantage soutenir le moral et préserver la vie de tous et d’infiltrer dans les régions envahies (voir carte). à écarter les détenus de droit commun. Sans cesse sous de rébellion. son auteur. Certains déportés font preuve de beaucoup L’une des opportunités qui s’offrent aux déportés certains de leurs surveillants. Actes souvent individuels, les nazis. Résister dans les camps de concentration et tous de la victoire remportées par les déportés sur la volonté nazie de détruire l’homme physiquement et d’extermination, c’est faire front au cœur même du leurs bourreaux. moralement. au sens large, comme tout ce qui va à l’encontre de système qui a voulu imposer au monde l’inégalité des solidarité de détenus qui possèdent un peu de pouvoir dignité d’homme est donc un enjeu fondamental pour internement arbitraire, notamment dans les premiers l’administration et les services du camp alors que disséminés dans des Kommandos intérieurs dans les Kapos qui surveillent le travail. Tâcher d’obéir aux et qui s’en servent pour aider leurs camarades. Le bras tout déporté. camps de concentration qui ouvrent dès mars 1933. permettant l’arrestation des opposants et leur les nazis réservent ces postes à des détenus de droit les camps principaux et dans de multiples Kommandos ordres donnés ou avoir constamment l’air occupé ne qui soutient quand on va tomber de fatigue, la collecte races et la hiérarchisation des hommes, c’est rester participation à des causeries et des discussions d’ordre Leur action est centrée sur la solidarité matérielle la menace d’une intervention des SS, ces fonctionnaires et sur le soutien moral. Des organisations clandestines détenus tentent d’améliorer le sort de leurs camarades : sur des bases nationales, puis dans le cadre de concentrationnaire ; organiser le partage des rations ; nazie. Employés dans de multiples Kommandos sur les ou moins structurés, animés par la même envie de ne d’autres formes encore, telles la sculpture de crucifix, coordinations internationales dans certains camps à maintenir le moral par la diffusion d’informations ; chantiers de construction des infrastructures militaires pas devenir des soutiens involontaires de l’Allemagne des entreprises ou à des particuliers, sont affectés en des organismes trop sollicités, les appels prolongés modestes moyens du Revier prolongent la survie. conditions sanitaires sont déplorables, de conserver la confection de boucles d’oreille ou la broderie de partir de 1943. influencer les affectations dans les Kommandos de et dans les usines d’armements ou d’équipements nazie. priorité à la production de matériels de guerre (armes, sous le soleil ou dans le froid, les maladies liées aux une apparence convenable dans des vêtements souvent barrettes tricolores, productions modestes et dérisoires travail et favoriser l’accès à des soins clandestins ou destinés à l’armée allemande, les détenus des camps de catégories de la population allemande (voir tableau la résistance extérieure, notamment grâce aux évadés et aux détenus libérés malgré les pressions exercées ces formes de résistance individuelles et collectives contre eux et leurs familles. Face à la propagande nazie, munitions, véhicules, navires, avions, fusées V1 et V2, dépareillés ou trop grands pour des corps amaigris. qui sonnent comme des défis, redonnent de la beauté l’économie de guerre, la population des détenus change, constituées d’actes individuels et anonymes qui peuvent majoritairement antinazis, souvent communistes. la résistance extérieure fait connaître les crimes commis etc.). minent le moral. Pour tenir, il faut une constitution limitent plus qu’elles n’empêchent la destruction Conserver un peu de pain pour plus tard, écraser au présent et préservent la possibilité d’un avenir. sembler anodins (un geste, un mot, un regard). Les Face à l’arbitraire des SA puis des SS, tous font le constat dans les camps à la population allemande (journaux Le système concentrationnaire devient dans solide, une volonté de s’en sortir, mais aussi progressive ou rapide des déportés. Un transfert subit méticuleusement les poux ou confectionner une Les plus simples mais aussi les plus répandues, sont des Allemands, puis des Autrichiens et des Tchèques, mauvaises conditions sanitaires épuisent les corps et parviennent à dessiner ou à écrire, pour eux-mêmes ou se développent dans tous les camps, d’abord structurées atténuer le choc de l’entrée des nouveaux dans l’univers d’imagination ou savent profiter de l’incompétence de pour leurs camarades. Cet art de contrebande prend tenaille, de rester le plus propre possible alors que les les formes des résistances et leur nature aussi. La mise instrument de répression. Avec leur implication dans au sein de collectifs est plus sûre et plus efficace. philosophiques ou politiques. Plus rarement, car il faut se jeter immédiatement sur sa ration malgré la faim qui d’un médecin détenu qui fait ce qu’il peut avec les des triangles). Jusqu’en 1939, les détenus sont d’une cuillère de soupe dans chaque gamelle pour disposer des moyens et des occasions, des déportés nourrir un peu mieux les plus faibles, la bienveillance Les nuits interrompues et trop courtes pour reconstituer LEs formes de résistances sont extrêmement diverses. protège pas forcément, car l’arbitraire règne et les coups Cette lutte permanente passe par le souci de ne pas peuvent s’abattre n’importe quand, n’importe où. de la SS, les détenus loués pour diverses tâches à à partir de 1937, les camps de concentration servent à exclure de la « communauté du peuple » de nouvelles des objectifs des différents camps ouverts de 1933 à par les détenus chargés de l’encadrement, en particulier extérieurs, véritables camps secondaires, dont le nombre total atteint plusieurs milliers. Propriétés enfin, les organisations maintiennent le contact avec vivant et prouver au bourreau qu’il n’y a qu’une espèce humaine et qu’elle sortira en vainqueur des camps. 1945. Les camps de concentration sont d’abord des de guerre allemand et l’industrie du Reich. Ils sont commun. CEs actes de résistance sont indissociables de l’histoire du nazisme, même s’ils évoluent en fonction est de perturber l’effort de guerre de l’Allemagne au Revier ; établir des liens avec les organisations de concentration peuvent trouver des occasions de ralentir résistance à l’extérieur des camps. La position des ou de saboter la production. fonctionnaires détenus résistants est particulièrement les sabotages peuvent aussi être le fait de groupes plus Le même état d’esprit conduit certains déportés à s’informer sur le devenir de la guerre. La lecture des journaux allemands qui circulent sur les lieux de travail en œuvre du génocide des juifs d’Europe et la création solidarités plus organisées, dans la limite des conditions de l’inutilité des formes de protestation traditionnelles et tracts clandestins) et à l’étranger (livres, brochures, la guerre totale une pièce importante dans l’économie nécessairement de la chance : recevoir des vêtements vers un nouveau Kommando, la diminution des rations ceinture pour tenir le pantalon permettent de se sentir malaisée, malgré les avantages matériels que peuvent permet de repérer, malgré les efforts de la propagande de camps d’extermination imposent des formes de extrêmes des camps, sont au centre du combat et individuelles. conférences etc.). C’est ainsi que le Chant des marais est du Reich, mais le logique de production n’efface qui ne soient pas des loques, éviter un transport ou la propagation d’une épidémie, peuvent tuer aussi un peu acteur de son destin. leur procurer leurs responsabilités : s’ils protègent nazie, l’évolution du conflit en faveur des Alliés. La résistance ultimes pour tenter d’arrêter le massacre en cours. quotidien des déportés pour rester debout. Chaque connu et chanté par les antifascistes dans toute l’Europe fois que cela est possible, des collectifs clandestins dès 1936. pas complètement la logique de répression. Les vers un camp réputé dur, être affecté dans un « bon détenus peuvent être brisés moralement et exploités Kommando », etc. nationaux voire internationaux sont constitués. Ils physiquement jusqu’à épuisement de leur force car ils œuvrent à sauver des vies, organiser des sabotages, en sont sans cesse remplacés par d’autres déportés. certains camarades menacés, ils ne peuvent soustraire sûrement que les coups de schlague ou les exercices diffusion de ces informations permet d’entretenir physiques inutiles. Survivre dans ces conditions est déjà les autres déportés à la violence constitutive du l’espoir et de lutter contre les rumeurs ou les fausses une victoire. système concentrationnaire. Malgré cette contradiction nouvelles. La radio allemande écoutée par les SS ou premier lieu celui de la production de guerre, et même préparer des révoltes ou des insurrections. fondamentale, les organisations clandestines les Meisters est aussi une source de renseignements. poursuivent leur action jusqu’à la libération et Exceptionnellement, un poste clandestin permet de contribuent à sauver de nombreuses vies. capter les stations des pays libres. Kommando : groupe de détenus affectés à un travail progressivement dans tous les camps contribuent à Les organisations clandestines qui se structurent dans le camp ou à l’extérieur. l’émergence et au développement de ces formes de Block : baraque du camp résistance, complémentaires des actions de solidarité. Revier : infirmerie du camp La mobilisation des camps de concentration dans la guerre totale et le remplacement d’une partie des SS envoyés sur le front de l’Est donnent davantage de marge de manœuvre aux organisations clandestines nationales et internationales, qui envisagent à partir de 1944 la possibilité d’insurrections libératrices. Meister : contremaître civil Kapo : détenu chargé de diriger un groupe de déportés Kommando : groupe de détenus affectés à un travail dans le camp ou à l’extérieur 01 02 03 04 05 06 07 MuséE dE La RésisTanCE naTionaLE Musée de La Résistance nationaLe Musée de lA RésistAnce nAtionAle Musée de La Résistance nationaLe musée De la résistanCe nationale Musée de La RésistanCe nationaLe Musée de La Résistance nationaLe Dans Mein Kampf Hitler fait état de sa conception du L’attaque contre l’URSS en juin 1941 marque L’extermination des juifs européens dans les centres La mise en œuvre de l’extermination des juifs QueLQues rares révoltes éclatent dans les camps La plupart des déportés ont attendu leurs libérateurs, Les préparatifs s’accélèrent avec l’avancée des armées À la libération des camps, les appels lancés par les en France, les fédérations et associations de déportés monde fondée sur l’inégalité des races et reprend à un tournant. Des groupes mobiles de tuerie (les de mise à mort se déroule pour l’essentiel du début 1942 d’Europe est brutale et rapide. La plupart des victimes d’extermination. Elles sont le fait des juifs maintenus utilisant leurs maigres forces pour tenir un jour de plus, alliées. Dans certains camps, on s’initie clandestinement déportés réclament que justice soit faite. Les survivants prennent en charge l’histoire de la Déportation. son compte les délires antisémites qui font des juifs Einsatzgruppen) suivent la progression de la Wehrmacht à la fin 1943. Les massacres commencent par les juifs sont assassinées par fusillades ou dans les camps en vie provisoirement pour faire fonctionner les une heure de plus, jusqu’au moment de la libération au maniement des armes et on élabore des plans répondent aux questions des commissions d’enquêtes Ils obtiennent l’inauguration du mémorial et de les ennemis du peuple allemand. Après leur arrivée et sont chargés de massacrer par fusillade les polonais, les camps d’extermination étant installés en d’extermination entre l’été 1941 et l’automne 1943. centres de mise à mort. À Treblinka en août 1943, à qu’ils espèrent proche. Quelques uns ont la chance de d’insurrection, ainsi à Auschwitz où ces projets sont mises en place par les Alliés. Certains témoignent lors la Nécropole nationale du Struthof en 1960 et celle au pouvoir, les nazis multiplient les persécutions communautés juives et les communistes des territoires antisémites : boycott des magasins juifs dès 1933, lois occupés. Pologne où se trouve la principale communauté juive En outre, les nazis ont constamment cherché à maintenir Sobibor en octobre 1943, à Chelmno en janvier 1945, pouvoir s’évader lors des convois d’évacuation. D’autres, échafaudés en liaison avec la Résistance polonaise à des procès intentés contre les criminels nazis (procès du Mémorial des Martyrs de la Déportation à Paris d’Europe. Suivent les juifs d’Europe de l’Est et d’Europe le secret, par souci d’efficacité – ne pas inquiéter les les révoltés tuent quelques SS et certains parviennent peu nombreux. parviennent à se libérer eux-mêmes, à l’extérieur du camp. Cependant, les ordres d’élimination de Nuremberg mais aussi les nombreux procès des (crypte de l’Ile de la Cité) en 1962. Dès 1949, le du Sud. La dernière communauté juive visée est celle futures victimes et faciliter le travail des exécutants – et à s’évader. À Auschwitz-Birkenau, des membres des l’occasion d’une révolte. des camps donnés par Himmler à l’approche des responsables et des gardiens des principaux camps cimetière du Père-Lachaise, où les Amicales de Caen camps de concentration en 1938. Les juifs qui le peuvent La résistance de l’URSS puis l’entrée en guerre des États- de Hongrie, qui perd environ 400 000 hommes, femmes par volonté de ne pas avoir à répondre de leurs crimes. Alliés, les évacuations et les massacres de masse qui de concentration et d’extermination). Les poursuites font élever des monuments du souvenir, est un autre quittent l’Allemagne et l’Autriche annexée. Unis conduisent les nazis à franchir une nouvelle étape. et enfants assassinés à Auschwitz-Birkenau entre mai et Dans tous les camps dotés d’une résistance structurée, s’ensuivent, annihilent souvent toute possibilité de continuent, relancées par l’action persévérante de lieu de commémoration de la Déportation en France. En janvier 1942, la conférence de Wannsee organise juillet 1944. Les premiers actes de résistance ont lieu dans soulèvement. Dans quelques cas pourtant, les déportés quelques chasseurs de nazis soutenus par les ghettos, afin d’entraver les exécutions ou des installations de mise à mort : les camps de Belzec, en février 1943 et le débarquement en Normandie sont en mesure de participer à leur propre libération. les associations d’anciens déportés. au total, le génocide nazi entraîne la mort de plus les déportations. Le plus spectaculaire est la révolte du Treblinka et Sobibor sont fermés et démantelés dès le 6 juin 1944, amènent les déportés, en vue de Par exemple, à Buchenwald, le Comité international de Nüremberg en 1935, pogroms et internements en La guerre change la donne. L’Allemagne nazie la mise en œuvre de la « Solution finale de la envahit des territoires où les juifs sont très nombreux, question juive ». Sans renoncer aux massacres par notamment en Pologne. Les juifs sont regroupés dans les Einsatzgruppen, les nazis ouvrent six camps de 5 millions de juifs européens dont près de 76 000 juifs des ghettos afin de les séparer du reste de la population. d’extermination dotés d’installations de mise à mort de France dont 11 000 enfants. Sonderkommandos parviennent à mettre hors service les chambres à gaz-crématoires III. Dans tous les cas, les insurrections accélèrent l’arrêt et le démontage la progression des Alliés après la victoire de Stalingrad Parallèlement, le Centre de documentation juive contemporaine réalise un énorme travail de recherche historique sur la déportation des juifs de France et le ghetto de Varsovie en avril 1943, où les derniers juifs 1943, les chambres à gaz-crématoires d’Auschwitz- leur libération, à constituer des groupes de combat déclenche l’insurrection à l’annonce de l’arrivée des Rapidement, les anciens déportés se soucient du sort Mémorial au martyr juif inconnu est inauguré à Paris décident de mourir les armes à la main. Ces insurrections Birkenau fonctionnent jusqu’à l’automne 1944, clandestins qui parviennent à se procurer des armes. Américains et fait plus d’une centaine de prisonniers ; de leurs camarades morts dans les camps. Pour leur en 1956. Enfin, en 1961, le ministère de l’Éducation (camions à gaz à Chelmno, chambres à gaz ailleurs), sont vouées à l’échec mais elles manifestent le refus de puis sont détruites méthodiquement. capables de procéder chacun à l’assassinat de centaines se soumettre des juifs persécutés. C’est le cas, en particulier, dans les Kommandos affectés aux entreprises d’armement nazies. de milliers de personnes. à Mauthausen, après la fuite de la garnison SS, rendre hommage, des monuments, des musées ou des nationale décide, à la demande d’associations de les déportés s’emparent de l’armurerie, acculent à centres de documentation sont élevés progressivement résistants, la création d’un Concours national de la reddition la police viennoise laissée sur place, puis sur les sites des camps, souvent en partenariat avec les la Résistance qui devient Concours national de la forment des unités qui quadrillent les alentours du camp autorités et de nombreuses associations allemandes. Résistance et de la Déportation peu après. Depuis et repoussent des troupes allemandes qui venaient de les anciens déportés jouent un rôle important dans franchir le Danube. l’organisation du concours où ils transmettent aux après la libération des camps, certains rescapés emprunt de l’esprit de fraternité internationale rappelé jeunes générations un message de paix et de tolérance, chaque année par l’ensemble des organisations, le continuent la lutte dans les armées alliés. Une brigade juive est ainsi incorporée à l’armée britannique, tandis dernier dimanche d’avril, à l’occasion de la Journée que des évadés de Loilb-Pass rejoignent les maquis nationale du souvenir des déportés, instituée en 1954. La volonté de résister à l’oppression et à la yougoslaves du général Tito. déshumanisation reste un message nécessaire pour aujourd’hui. 08 09 10 11 musée De La résistance nationaLe Musée de La Résistance nationaLe Musée De La résistance nationaLe musée de la Résistance nationale format 850 x 2000 mm