351
* Forêts endémiques à
Juniperus
spp. (9560*)
ou Matorrals arborescents à
Juniperus
spp. (5210)
(Peuplements de Genévrier thurifère)
Extrait du
Manuel d’interprétation
des habitats de l’Union européenne
Version EUR 15-1999
9560 * Forêts endémiques à Juniperus spp.
PAL. CLASS. : 42.A2 à 42.A5 et 42.A8
1) Forêts de moyenne altitude dominées par Juniperus spp.
Les matorrales arborescents (32.13 et 31.3) ne sont pas à
considérer.
42.A2-Thuriféraies (Juniperon thuriferae).
Boisements dominés par Juniperus thurifera d’Espagne (sub-
strats calcaires de la zone supraméditerranéenne des monts
ibériques et des plateaux voisins, souvent avec Pinus sylves-
tris, P. salzmannii, Juniperus hemisphaerica et Berberis his-
panica ; substrats calcaires très localisés et sur sol siliceux de
la périphérie et de l’intérieur de la sierra de Guadarrama ;
pentes calcaires méridionales sèches, chaudes, rocheuses, des
monts Cantabriques, entre le Rio Pisuerga et le Rio Luna, à
Juniperus nana, J. sabina, Berberis vulgaris ssp. cantabrica,
Rhamnus alpinus, Viburnum lantana ; sols gypsifères du bas-
sin de l’Ebre à Rhamnus lycioides ; sols argileux du Campo
de Montiel ; sierra Taibilla), de France (montagne de Rie ;
pentes calcaires supraméditerranéennes chaudes des Alpes
sud-occidentales, dans la Drôme, les Hautes-Alpes et les
Alpes-de-Haute-Provence, entre 700 et 1 200 m ; pentes cal-
caires supraméditerranéennes chaudes de la vallée de l’Isère,
dans les Alpes occidentales, entre 300 et 500 m ; vallées de
l’intérieur de la Corse Pinnera, Rudda, Pruniccia parfois
mêlées de Pinus laricio).
2) Végétales : Juniperus brevifolia, J. cedrus, J. drupacea, J.
excelsa, J. foetidissima, J. oxycedrus, J. phoenicea, J. thuri-
fera.
4) Les matorrales arborescents de Juniperus thurifera
(32.136) sont en général associés sur le terrain, mais ne doi-
vent pas être incluses dans ce type d’habitat.
5210 Matorrals arborescents à Juniperus spp.
PAL. CLASS. : 32.131 à 32.136
1) Broussailles et fruticées sempervirentes sclérophylles
méditerranéennes et subméditerranéennes organisées autour
des genévriers arborescents. Une dominance mélangée peut
être indiquée par une combinaison de codes.
Sous-types :
32.136-Matorral arborescent à Juniperus thurifera
Formations dérivées de 42.A2 16.
2) Végétales :Juniperus oxycedrus, J. phoenicea, J. foetidis-
sima, J. excelsa, J. communis, J. drupacea, J. thurifera.
Caractères généraux
Le Genévrier thurifère est un petit arbre à feuillage persistant,
présent en France :
- dans les Pyrénées (Haute-Garonne et Ariège) ;
- dans les Alpes (quelques localités dans les Alpes du nord et la
plupart dans les Alpes du sud) ;
- en Corse.
Au niveau de son aire générale on notera qu’il est présent uni-
quement autour de la Méditerranée occidentale : Moyen et Haut
Atlas marocains, massif des Aurès en Algérie, Espagne, France
et en quelques points en Italie, à proximité du col de Tende.
CODE CORINE 42.A2 à 42.A5 et 42.A8
32.131 à 32.136
9560* et
5210
Forêts de Conifères méditerranéennes et montagnardes et fourrés sclérophylles
* Habitat prioritaire
16. 42.A2 - Thuriféraies (
Juniperion thuriferae
) : boisements dominés par
Juniperus thuriferae
d’Espagne, du sud de la France et de Corse. Beaucoup de formations sont plutôt des matorrals
arborescents, et peuvent être classées sous 32.136; les distinctions géographiques explicitées
peuvent néanmoins être préservées en ajoutant les suffixes de 42.A2 à 32.136.
352
Forêts de Conifères méditerranéennes et montagnardes et fourrés sclérophylles
Comportement dynamique du Genévrier Thurifère (d’après Gauquelin
et al.
1999)
Il est appelé Genévrier d’Espagne ou Porte Encens en raison de
l’odeur forte que le bois dégage à la chaleur. Il est caractérisé
par la présence de petites feuilles en écailles. C’est un arbre
dioïque qui présente, jeune, un houppier dense et conique
(allure de Cyprès) et qui, avec l’âge, prend des formes très
diverses avec des troncs souvent noueux et tordus. L’arbre
«record » en France métropolitaine s’observe à Saint-Crépin
(Hautes-Alpes) : il mesure 7 m de circonférence. La longévité
est importante ; certains individus ont plusieurs centaines
d’années (il pourrait approcher un millénaire).
On peut considérer le Thurifère comme une essence méditerra-
néo-montagnarde. En France, il se rencontre essentiellement
dans les milieux secs et très chauds (espèce xérothermophile par
excellence), par ailleurs très ensoleillés (espèce héliophile). On
l’observe donc sur les pentes exposées au sud, au sud-ouest, de
300 à 1 800 m d’altitude.
Il recherche donc les falaises et rochers, calcaires ou siliceux (en
Corse), bien exposés au soleil et les pentes fortes rocailleuses,
s’installant dans des stations laissées libres par les autres
essences forestières (barres rocheuses, corniches, pentes très
rocailleuses), stations qui lui permettent d’échapper à la concur-
rence ligneuse. Mais on le retrouve sur des pelouses, ou des ter-
rasses agricoles anciennement cultivées puis abandonnées.
On le rencontre dans les étages bioclimatiques suivants :
- supraméditerranéen inférieur (Alpes du sud, Pyrénées) ;
- supraméditerranéen moyen et supérieur (Alpes, Corse) ;
- montagnard sous influence méditerranéenne (Corse, Alpes du
sud) ;
- montagnard des Alpes internes (Alpes).
Avec des cortèges floristiques bien différents.
Les Thurifères créent leur propre microclimat : sur rochers, sous
son couvert, et sur sa litière se rassemblent des espèces fores-
tières absentes en plein découvert.
La dissémination serait assurée essentiellement par les Oiseaux
(Grive, Corvidés…) qui assurent le transport sur de courtes dis-
tances (fruits ou « galbules » lourds) et la levée d’inhibition avec
l’ingestion.
Les Genévriers thurifères « nourrissent » un nombre élevé d’in-
sectes et principalement de Lépidoptères (présence sur les peu-
plements d’espèces ayant comme centre de gravité l’Espagne
et/ou l’Afrique du Nord).
Données dynamiques synthétiques expliquant la répartition
de l’espèce sur un site :
Ce schéma synthétique de T. Gauquelin (Gauquelin et al., 1999)
résume parfaitement le comportement dynamique de cette
essence. On peut penser qu’il était présent en France, au moins,
depuis la fin de la dernière glaciation, favorisé souvent par un
climat méditerranéen « froid » et semi-aride (Jalut et al., 1999).
Il aurait alors constitué des forêts claires étendues (?).
Puis avec les variations climatiques à l’origine de la migration
successive des essences actuelles, il aurait peu à peu reflué vers
les zones marginales rocheuses que l’on peut considérer comme
les actuelles stations primaires.
L’espèce présente donc un caractère relictuel qui est à l’origine
de son grand intérêt patrimonial. Les forêts (chênaies pubes-
centes, pineraies diverses…) qui lui ont succédé furent en partie
défrichées pour le pastoralisme, voire la culture.
À partir des semenciers des stations primaires, il a pu s’installer
dans les pelouses pâturées lors des baisses d’activités agricoles
353
ce qui a conduit à des pelouses piquetées d’arbres jeunes à l’ori-
gine de certains peuplements âgés remarquables actuels.
Avec la déprise pastorale et agricole, dans un premier temps il
colonise ces espaces délaissés. Mais par ailleurs reviennent les
essences potentielles (Chêne pubescent, Pin sylvestre, Pin
laricio de Corse en dissémination du Pin noir d’Autriche intro-
duit) ; peu à peu elles surciment le Genévrier et le font dispa-
raître souvent par compétition.
La conservation des stations primaires pose peu de problèmes
dans la mesure où elles sont à l’abri des incendies. Par contre les
stations secondaires sont menacées à moyen terme par la recon-
quête de la forêt potentielle.
Variabilité des habitats au sein d’une région climatiquement
homogène :
On peut donc distinguer des stations primaires :
- sur les barres rocheuses, les corniches… ;
- avec une flore pauvre en espèces, de fentes de rochers et de
dalles ;
- sur les pentes fortes, chaudes, rocailleuses, sur des pelouses
écorchées et des végétations de rochers et de dalles ;
- avec des arbres souvent de petite taille mais âgés ; ces stations
correspondent à des complexes d’habitats.
Et des stations secondaires :
- sur d’anciens parcours pastoraux et donc sur des pelouses xéro-
philes ou des landes basses avec des individus plus ou moins
âgés ;
- sur d’anciennes terrasses cultivées avec des populations jeunes
piquetant des pelouses mésoxérophiles à xéroclines.
Quant à l’annexe I de la directive et au « Manuel d’interpréta-
tion EUR 15 », ces deux documents distinguent :
- des forêts de Genévriers ;
- des matorrals (individus dispersés au sein de pelouses, landes,
fruticées…) qui dériveraient de la dégradation des forêts.
Le plus souvent il n’en est rien : les jeunes peuplements corres-
pondent à des phases pionnières, ayant pour origine les
semences des peuplements en place.
On comprendra donc pourquoi nous traitons ensemble les forêts
et les matorrals à Thurifères qui sont très liés spatialement et
dans la dynamique des métapopulations.
Intérêt et données générales sur la gestion :
Compte tenu de la surface limitée qu’il occupe, de son caractère
relictuel, le Genévrier thurifère possède un très grand intérêt
patrimonial. Le paradoxe actuel est que l’espèce est en extension
assez rapide sur une grande partie de son aire, mais qu’en même
temps, il est menacé au cœur de certains de ses peuplements.
Les stations primaires souvent inaccessibles n’ont pas besoin
d’une gestion particulière. Il faut simplement veiller à leur
protection, éventuellement nécessaire, vis-à-vis des incendies.
Déclinaison en habitats élémentaires
Nous avons retenu sept types d’habitats élémentaires :
Position des habitats élémentaires au sein
de la classification phytosociologique
française actuelle
On comprendra les difficultés rencontrées pour classer ces
formations dans le système phytosociologique :
- les peuplements pionniers sont à considérer comme des
sous-associations des divers types de pelouses, de landes ou de
fruticées colonisées ;
- la tâche n’est pas plus aisée pour les peuplements arborescents
primaires qui correspondent le plus souvent à des complexes de
végétation (de dalles, de fentes de rochers, de pelouses écorchées,
de fruticées éparses) et qui sont souvent peu visités par les phyto-
sociologues compte tenu de leur inaccessibilité fréquente…
Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes :
Classe : Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Ordre : Quercetalia pubescenti-sessiliflorae
Alliance : Quercion pubescenti-sessiliflorae
- Supraméditerranéennes :
Sous-alliance : Buxo sempervirentis-Quercenion
pubescentis
Association : Buxo sempervirentis-Quercetum
pubescentis juniperetosum thuriferae 1
Forêts caducifoliées ou mixtes à Hêtre, Sapin… :
Ordre : Fagetalia sylvaticae
- Montagnardes :
Sous-ordre : Fagenalia sylvaticae
- Acidiphiles :
Alliance : Luzulo luzuloidis-Fagion sylvaticae
Sous-alliance : Galio rotundifolii-Fagenion syl-
vaticae
Association : Galio rotundifolii-Pinetum lari-
cionis
Sous-associations : ericetosum arboreae,
faciès à Juniperus thurifera 6
anthyllidetosum hermannianae faciès à Juniperus thurifera 6
- Fourrées à espèces caducifoliées :
Classe : Crataego monogynae-Prunetea spinosae
Ordre : Prunetalia spinosae
- Fourrés xérophiles :
Alliance : Berberidion vulgaris
Sous-alliance : Berberidenion vulgaris
Associations : Amelanchiero ovali-Juniperetum
thuriferae 3, 4, 5
Juniperetum hemisphaerico-thuriferae 5
- Fourrés méditerranéen à espèces sempervirentes :
Classe : Quercetea ilicis
Ordre : Pistacio lentisci-Rhamnetalia alaterni
- Fourrés calcicoles :
Alliance : Rhamno lycioidis-Quercion cocciferae
Association : Junipero phoeniceae Amelan-
chieretum ovalis 2
Forêts de Conifères méditerranéennes et montagnardes et fourrés sclérophylles
1-Peuplements à Genévrier thurifère des Pyrénées.
2-Peuplements alpins de Genévrier thurifère du
supraméditerranéen inférieur.
3-Peuplements alpins de Genévrier thurifère du
supraméditerranéen moyen et supérieur.
4-Peuplements de Genévrier thurifère des Alpes
internes.
5-Peuplements de Genévrier thurifère alpins du
montagnard sous influences méditerranéennes.
6-Peuplements supraméditerranéens corses de Genévrier
thurifère.
7-Peuplements montagnards corses de Genévrier
thurifère.
354
Forêts de Conifères méditerranéennes et montagnardes et fourrés sclérophylles
Sous-association : juniperetosum thuriferae
- Fruticées à xérophytes épineux de Corse et Sardaigne :
Classe : Carlinetea macrocephalae
Ordre : Carlinetalia macrocephalae
Alliance : Anthillidion hermanniae
Associations : Helichryso italici-Genistetum
salzmannii
Sous-association : juniperetosum thuriferae
6
Stachydi genistetum salzmannii
Sous-association : juniperetosum thuriferae
6
Thymo herba-romanae-Genistetum lobelioi-
dis
Sous-association : juniperetosum thuriferae
7
Berberido aetnensae-Genistetum lobelioides
Sous-association : juniperetosum thuriferae
7
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Forêts de Conifères méditerranéennes et montagnardes et fourrés sclérophylles
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