Exercices de génétique – correction page 2, exercices classiques Soit une cellule de génotype FG // FG Donnez toutes les possibilités de gamètes que l'on peut obtenir par brassage intrachromosomique et leur proportion Soit une cellule de génotype A//a B//b C//c Donnez toutes les possibilités de génotype des gamètes que l'on peut obtenir par brassage interchromosomique. La cellule est homozygote pour chacun des deux gènes étudiés : on ne voit pas l’effet d’un éventuel brassage intrachromosomique. 100 % de gamètes (FG/) La séparation des chromosomes homologues se fait de façon aléatoire : tous les gamètes ont autant de chances de se former. Il y a 8 possibilités, donc 12.5 % de chaque type de gamète. (A/ B/ C/) (A/ B/ c) (A/ b/ C/) (A/ b/ c/) (a/ B/ C/) (a/ B/ c) (a/ b/ C/) (a/ b/ c/) Un grand classique : à faire si vous avez eu des difficultés lors du TP • On croise des plantes à fleurs rouges et à pétales entiers avec des plantes à fleurs bleues et à pétales découpés. Les graines issues de ce croisement sont semées et on obtient uniquement des plantes à fleurs mauves et à pétales découpés. • Une plante obtenue précédemment est croisée avec une plante à fleur rouge et pétales entiers. Les graines issues de ce deuxième croisement sont semées et on obtient: - 194 plantes à fleurs rouges et pétales entiers - 190 plantes à fleurs mauves et à pétales découpés - 8 plantes à fleurs rouges et pétales découpés - 9 plantes à fleurs mauves et pétales entiers Analysez rigoureusement ces résultats afin de déterminer si les deux gènes étudiés sont liés ou indépendants. Important : il faut déterminer les gamètes produits par la F1 d’après les résultats du croisement test. Expliquer les différents types de gamètes d’après le type de brassage observé en méiose. On étudie 2 caractères : la couleur des fleurs et la forme des pétales. Il s’agit d’un cas de dihybridisme. On cherche à savoir si les deux gènes sont liés ou indépendants. Notations : Pour le gène codant la couleur, on note R l’allèle responsable de la couleur rouge, et B l’allèle responsable de la couleur bleue. Pour le gène codant la forme des pétales, on note P l’allèle responsable de la forme découpée, et p l’allèle responsable de la forme entière. On croise deux lignées pures : [R p] x [B P]. On obtient une F1 homogène : [RB P], avec RB correspondant à la couleur mauve. Toutes les plantes ont reçu un allèle R et un allèle B et ont une couleur mauve : on en déduit que les deux allèles sont codominants. Toutes les plantes ont reçu un allèle P et un allèle p et ont des pétales découpés : on en déduit que l’allèle P est dominant par rapport à l’allèle p. On croise un individu de F1 avec un individu [Rouge Entier], qui est nécessairement homozygote récessif : c’est un croisement-test. On obtient 4 types de phénotypes : les deux phénotypes parentaux [R p] et [RB P], ainsi que deux phénotypes recombinés [R P] et [RB p]. Phénotypes des descendants Allèles transmis par le parent homozygote double récessif [R p] [RB P] [R P] Allèle R Allèle R Allèle R Allèle p Allèle p Allèle p Déduction : allèles transmis par le parent de F1 Allèle R Allèle B Allèle R Allèle p Allèle P Allèle P Proportion des phénotypes de descendants, donc des gamètes de F1 48 % 48 % 2% Tableau récapitulant les phénotypes du croisement test et les gamètes des parents [RB p] Allèle R Allèle p Allèle B Allèle p 2% On dénombre 96 % de gamètes de type parental, contre 4 % de gamètes de type recombiné. Les allèles R et p, et les allèles B et P sont souvent transmis ensemble : on en déduit qu’ils sont liés donc sur le même chromosome. L’existence des gamètes de type recombiné s’explique par le phénomène de crossing-over lors de la méiose : il y a eu un brassage intrachromosomique. Le très faible pourcentage de gamètes recombinés indique que les deux gènes sont très proches sur le chromosome.