DIRECTION DU PLAN MAIRIE DE DIJON PALAIS DES ETATS DE BOURGOGNE - 21-DIJON SYNTHÈSE DOCUMENTAIRE POUR LA RÉALISATION D'UNE CARTE D'ORIENTATION GÉOTECHNIQUE DE LA RÉGION DIJONNAISE par M. J. UENHARDï Ä R. ROIGNOT BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45 Orléans (02) Service géologique B. P. 6063 . 69 VILLEURBANNE 72 S 6 N 093 J A L - Tél. (36) 66.06.60 'égional J U R A • A L P E S Croix-Luizat - Tél. (78) 52.26.67 uKm.iub.t972 RESUME La ville de Dijon, a confié au Service Géologique régional JURA-ALPES du bureau de recherches géologiques et minières, l'établissement d'une carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques, concernant le territoire de son agglomeration. Cette carte établie essentiellement à partir de la documentation existante, a pour but de déterminer des sites préférentiels d'implantations de constructions à édifier dans le cadre du plan d'Urbanisme de la région dijonnaise. U 5 Km o L'ensemble de l'étude a porté sur une surface d'environ et a abouti à l'établissement des documents suivants : - Carte de données ponctuelles Carte des alluvions non mouillées (échelle 1/20 000) Carte lithologique (échelle 1/20 000) Carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1.1.71. (échelle 1/20 OOO) "Esquisse géotechnique" . Les problèmes géotechniques qui peuvent se poser, sont dominés pour la plupart des cas, par des problèmes traditionnels de portance de fondation sous charges verticales et non par des risques notables d'instabilité des pentes ou de glissements de terrain. Le problème hydraulique non négligeable, ne semble pas être le plus important. Il y a lieu d'être vigilant sur le comportement des terrains dans la zone d'éboulis du secteur Ouest et dans les pentes argileuses des versants de la colline de Mirande. Ingénieur responsable de l'opération R. ROIGNOT Ingénieur d'étude M.J LIENHARDT Ingénieur pour la géologie régionale C. REMOND Dessinateur J.F. RIEUX Secretariat F. BAIZET - 1 - TABLE 11 12 13 14 2 - DES MATIERES BUT. DE L'ETUDE CADRE DE L'ETUDE SOURCES DE DOCUMENTATION MISE EN GARDE 7 7 8 P " 21 - CARTE LITHOLOGIQUE 9 211 - Représentation graphique des terrains rencontrés 212 - Données théoriques de base pour la lecture de la carte lithologiquc 9 ^® 22 - CARTE DES EPAISSEURS DES ALLUVIONS NON MOUILLEES 13 (Annexe N° 3) 23 - CARTE D'INTERPRETATION DES DONNEES PRECEDENTES 13 3 - pSÇx3IÇT10N=ET_gARACT|RISTIgy|S=G|OTFgH^IIQU||;:;:OE| 13 TERRAINS 31 - FORMATIONS CALCAIRES JURASSIQUES DE LA"COTE ET DE L'ARRIERE COTE" 311 - Roches calcaires dures, homogènes, massives 13 ^~ 3111 - Calcaire_grenu du ha jocien_( calcaire -jo à entroques) 3112 - Calcaire compact de Premeaux (1) en n e 1 1 5 3113 - Calcaire ££ u_^oolithe Î2J:5 2^ ) ("•) 5 3114 - Calcaire dur et compact (Comblanchien)1 5 - 2- 3115 - Hydrogéologie ^e 3116 - Géotechnique 16 3117 - Conclusion -I g 312 - Roches calcaires hétérogènes, litées, 16 à lits marneux interstratifiés (Bathonien supérieur et Callovien inférieur et moyen. 3121 - Gisement_ 1 7 3122 - Faciès 1 7 3123 - Hydrogeologie 1 7 3124 - Aperçu sur le comportement ^7 géotechnique des terrains 3125 - Aperçu sur l'utilisation des 1° terrains 3126 - Conclusion 313 - Marnes à intercalations calcaires 19 -j 9 (Bajocien supérieur) 314 - Roches calcaires argileuses -j g 3141 - Gisement 20 3142 - Faciès 20 31 43 - Hydrogeologie 20 3144 - Ap_erçu sur le comportement 20 des terrains 3145 - Conclusion 21 32 - FAILLES ET FRACTURES DU SUBSTRATUM CALCAIRE 21 33 - FORMATIONS SUPERFICIELLES DU SUBSTRATUM 22 CALCAIRE (EN DEHORS DE LA PLAINE ALLUVIALE) 331 - Limons 3311 - Limon de plateaux 22 22 - 3 - 3312 - Limons de_pentes 23 3313 - Limons de vallons ou colluvions 23 3314 - Limons de la plaine 23 3315 - Conclusion 2k 332 - Eboulis 2k 3321 - Gisement 24 3322 - Faciès 2k 3323 - Hydrogeologie 25 3324 - Ager£U_3ur le comportement 25 géotechnique des terrains 3325 - Conclusion 25 3k - FORMATIONS TERTIAIRES DU BAS PAYS 25 341 - Aperçu sur le gisement 26 342 - Apercu sur les faciès 26 3421 - Marnes à niveatix de conglomérats 26 ou à zones graveleuses 34211 - Gisement 26 34212 - Faciès 28 34213 - Hydrogeologie 28 34214 - Comportement géotechnique 28 3^22 - Faciès marneux 29 3^221 - Gisement 29 3^222 - Faciès 29 3^223 - Hydrogéologie 29 3^224 - Comportement géotechnique 30 - Contract marnes conglomérats 3^ - Conclusion jk 35 - LIMONS SUR LES MARNES TERTIAIRES 3k 3 51 - Gisement, faciès, et hydro^i'olo^ie ~;, 352 - Comportement géotechnigue -,- 36 - FORMATIONS QUATERNAIRES DE LA PLAINE ALLUVIALE 361 - Limons, colluvions et remblais 35 ~,- (traits verts et traits noirs sur annexe N" 2) 3611 - Gisement OP 3612 - Faciès_ ~~ 3613 — Comportement ^óotechnique 37 362 - Galets graviers sables (Villafranchien ^~ et post Villafranchien) 3621 - Gisement 07 3622 - Faciès .,£ H ( 3623 - ! y^£°.^ '2i°£»i£ 38 3624 - Géotechnisuo ^o 3625 - Conclusion ^0 k - CONCLUSION GENERALE ^1 TABLE DES FIGURES Fig Page 1 Situation geographicjjue de l'étude Résumé 22 A Schéma géomorphologie 11 23 B Coupes schématisant la structure géologique 12 de la région dijonnaise 31 Coupe type schématisant les structures géologiques 1^ rencontrées et leur influence (formation calcaire Jurassique de la "Côte et l'Arrière Côte") 32 Contact par faille de deux faciès très différents 21 Coupe type schématisant les structures géologiques 27 rencontrées et leur influence (formation tertiaire du Bas Pays Collines tertiaires à l'Ouest de Dijon Contacts marnes-conglomérats dans le tertiaire 33 33 Coupe type schématisant les structures géologiques "}6 rencontrées ot leur influence (formation de la plaine alluviale). TABLE DES ANNEXES HORS TEXTE 1 - Carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1 .1 .71 . "Esquisse géotechnique" 2 - Carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1 .1 .71 . "Esquisse 1ithologique" 3 - Carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1 .1 .71 . "Epaisseur des terrains non mouillés dans la plaine alluviale. k - Carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1 .1 .71 . "Carte des données ponctuelles" 5 - Source de la documentation utilisée. (Dans le texte) - 6 bis - Les annexes 1 â 4 doivent être imprimées par le destinataire du présent rapport. Dans cette attente elles peuvent être consultées au S.G.R JURA-ALPES. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L'ETUDE ECHELLE 1/200 /u¿. 72 000 S £ A/ O S3 SYNTHESE DOCUMENTAIRE POUR LA REALISATION D'UNE CARTE D'ORIENTATION GEOTECHNIQUE DE LA REGION DIJONNAISE Carte d'interprétations au 1/20 000 des données géologiques et géotechniques acquises à la date du 1/11/71. Notice explicative 1 - INTRODUCTION La ville de Dijon , Service du Plan, a confié au Service géologique régional JURA-ALPES du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, l'établissement d'une carte d'interprétation des données géologiques et géotechniques de la région dijonnaise. La surface à étudier est précisée sur le rc<- u m é . figure en regard du 11 - BUT DE L'ETUDE II s'agit, à partir de la documentation existante, d'esquisser une carte d'orientation géotechnique. Cette carte permettra au Service du plan de choisir les meilleures orientations à prendre dans le cadre de l'aménagement de la région. Ce document n'a pas la prétention de répondre à toutes les questions <^ui pourront se poser en matière d'urbanisme, au stade des réalisations (type de fondations, de terrassements..] Mais il permettra d'avoir une bonne vue d'ensemble et d'orienter les recherches et les travaux, afin de permettre une intervention rationnelle et économique des techniciens intéressés. 12 - CADRE DE L'ETUDE La région dijonnaise est située au confluent des rivières Ouche et Suzon, qui débouchent des collines calcaires de la Cote d'Or dans la grande plaine Bressanne(1). La morphologie sera donc très différente selon les secteurs (figure 212a page 11 et 212 b page 12) - Au centre, la plaine alluviale est très plate, avec un léger bombement axial, de direction NW-SE dans la région du Fort de Beauregard, correspondant à des terrains argileux plus anciens que les alluvions. - A l'Est, des collines à relief doux, modéré, sont constituées d'argiles parfois conglomératiques, témoins du remplissage tertiaire de la Bresse (buttes de Mirande, St Apollinaire Ruffey-Lcs-Echirey). Les problèmes hydrogéologiques, ont été étudiés dans le cadre d'une étude sur les ressources hydrauliques de la région dijonnaise (B.R.G.M. 72 SGN 007 JAL ...). - A l'Ouest et au Nord-Ouest, la côte et l'arrière côte qui bordent les plaines, ont un relief plus accentué où affleurent des roches calcaires dures, compartimentées par de nombreuses cassures ou failles. 13 - SOURCES DE DOCUMENTATION Cette étude documentaire à orientation géotechnique, a pu être réalisée grâce au dépouillement de près de 400 documents, dont 315 dossiers archivés au Service géologique régional JURA-ALPES, et à l'examen des cartes géologiques, (la surface d'étude se localise en partie sur la feuille géologique au 1/50 000 de Gevrey-Chambertin en cours d'édition et en partie sur les feuilles géologiques au 1/80 000 de Dijon et de Beaune). La liste de la documentation de provenance très diverse, est donnée en annexe, (annexe N° 5 à la fin du texte). 1¿* - MISE EN GARDE La densité des renseignements recueillis, importante mais encore trop faible par rapport à l'échelle de la carte, ne permet pas de tenir compte des variations locales des roches, que seules des études ponctuelles peuvent mettre en évidence. De même, le très petit nombre de renseignements chiffrés donnant les caractéristiques géotechniques des terrains, ne permet de dresser un zonage géotechnique de la région, qu'à partir de la lithologie, de la morphologie et de l'hydrologie. 2 - TMYALT?_EEE?ÇTyi?_FÎ_ÇBESENTATION DES RESULTATS L'analyse et la synthèse des documents étudiés, sont portées sous forme de cartes concrétisant les renseignements connus. 21 - CARTE LITHOLOGIQUE (annexe N° 2) Cette carte montre la répartition des différents types de roches, tant on surface qu'en subsurface. 211 - Représentation graphique des terrains rencontrés a) Teintes en bandes Cette représentation se localise dans la plaine quaternaire. Le report graphique des formations superficielles et du substratum, est réalisé selon le principe de la disposition par "bandes". Cette méthode permet de représenter une succession de terrains peu épais, aux caractéristiques lithologiques différentes et se superposant les uns aux autres. - L'orientation des bandes, est en relation di- recte avec la profondeur de la roche, soit de haut en bas : Les bandes verticales représentent le premier terrain, que l'on rencontrera en forages, en puits, ou en fondation. Les bandes horizontales représentent le deuxième terrain. Les bandes obliques représentent le troisième terrain. - La largeur des bandes, matérialise l'épaisseur moyenne de chaque couche de terrain soit : 1 m/m de largeur de trait = 0 à 5 m d'épaisseur 5 m/m de largeur de trait = 5 à 10 m d'épaisseur 7 m/m de largeur de trait - > a 1 0 m d'épaisseur - 1 <) - - La couleur de la bande, est fonction de la nature de la couche de terrain considérée, c'est-à-dire, de la lithologie de la roche b) Teintes en aplat Cette représentation se localise 3à où les roches de même type sont épaisses et en affleurement continu. Il s'agit des formations calcaires à l'Ouest et; argileuse à l'Est. Par contre la couverture limoneuse ou d'éboulis apparaît en super position, représentée par des bandes, dans les secteur ou nous possédons des renseignements. 212 - Données théoriques de base pour la lecture de la carte lithologique. Les formations qui constituent le sol et le soussol de l'agglomération dijonnaise, à l'intérieur du périmètre de notre étude, présentent dans l'ensemble des faei s lithologiques, et dos caractéristiques géotechnic;ues suffisamment contrastées pour pouvoir être classées globalement en 3 grandes catégories (Fig.212 a page 11 ). - Formations dures représentées par les formations calcaires ou marno-calcaires du Jurassique. Elles recouvrent l'Ouest et le Nord-Ouest de Dijon ("Cote" efl'Arrière Côte" du pays dijonnais). Formations alluviales, constituées dTalluvions graveleuses (galets, graviers, sables) plus ou moins argileuses, e comportant une nappe aquifèr©..Ces formations alluviales quaternaires s'étendent dans les plaines traversées par 1'Ouche et le Suzon.. - Formations marno-conglomératicjues tertiaires, présentant localement des faciès aux caractéristiques mécaniques différentes et composées essentiellement de niveaux argileux et d niveaux de galets cimentés en conglomérats. Ces formations visibles sur les hauteurs de Mirande, de Beauregard, de Montchapet se poursuivent au Nord-Est de Dijon. - Nous reprendrons en détail les descriptions des 3 grandes catégories retenues. La coupe schématique,(Fig.212.P.12 permet de mieux "visionner" les différentes formations rencontrée: et de mieux comprendre leur comportement mécanique. -11Fig.212 b COUPES SCHEMATISANT LA STRUCTURE GEOLOGIQUE DE LA REGION DIJONNAISE DIJON-NORD à 2so SÛÛ 7£ûm. ¿99.4.6/ ÍS2) X¿/£. £. áü/UA¿JM£ 4'9a.b. ££. XU£ M(fOCfi '/////////// A • ^ ^ ^ SOO.Í.23 WÊ, y^ ,- ^ B •* ". . ÍS2) PlACS á 5OÛ. / . 96 / A ? l) Côl/fiS ÛL' P£C £ y^:['O --."-•>~T- a Légende À fij)SS££S 1 T r^ LONGVIC Zone industrielle nord ¿si/.' DIJON-SUD 1 ÛÙ 1 M u¿/ n II O¿/ D£ 1 • A û£ . /. S 6 1 J7Ó¿/A?£ 22 72 £¿A/ a93 PLAN DE SITUATION -12- Schéma Fig.212 a EXTRAIT géomorphoiogique DU RAPPORT BRGM 72 SGN 007 JAL N70_ Gray À NT&ÍAPET 1 ^"MARSANNAY o PERRIGNY -J Î ¡ BEAUREGARD O K >: OUGES GEVREY_CHAMBERTIN LEGENDE : 1 Alluvions quaternaires Collines et J Plateaux Zones (aquitères) terrasses tertiaires et plio-quaternaires ( imperméables) jurassiques ( karstiques) industrielles d e Chenôve et d e Longvic ECHELLE 1/2OOOOO 0 • — Stations d e p o m p a g e Localisation a p p r o x i m a t i v e G r a n d e faille bordiere de C h e n ô v e , d e d e scoupes Marsannay,et d e l à d e la f i g . 2 2 b 2 A Sansfond 72 O93 6 8 10km - 1') - 22 - CARTE DES EPAISSEURS DES ALLUVIONS NON MOUILLEES (Annexe N« 3) Cette carte fait ressortir tout à la fois l'épaisseur moyenne des terrains hors d'eau, ainsi que la profondeur du toit de la nappe lorsque cette dernière existe. 23 - CARTE D'INTERPRETATION DES DONNEES PRECEDENTES Elle conclut par un avis géotechnique sur les principales zones cartographiées. (Annexe N° 1 ) . 3 - DE|CRIPTION_ET 31 - FORMATIONS CALCAIRES JURASSIQUES DE LAltCOTE ET DE L'ARRIERE COTE" A l'Ouest d'une ligne de failles "bordières" orientée Nord, Nord-Est fi Sud Sud-Ouest, le sous-sol de la région dijonnaise est constitué par des bancs de calcaires jurassiques (Bathonien à Oxfordien) recouverts par place de limons ou d'éboulis plus ou moins épais. Leur dureté et leur structure, ont permis de les classer en trois familles distinctes (Fig. 31 P • 1 ¿+) - Roche calcaire dure, homogène, massive - Roche calcaire dure à lits marneux interstratifiés, et^ marnes à intercalations calcaires - Alternance de calcaire et de calcaire argileux. Tout cet ensemble est affecté de nombreuses fractures, ou failles, le compartimentant. 311 - Roches calcaires dures, homogènes, massives Calcaires francs, sans niveausnarneux Bajocien, Bathonien, Oxfordien faciès calcaire, Sequanien (en brun clair sur la planche N° 2 en annexe) nous décrivons les niveaux bien reconnus et caractéristiques. 3111 - Calcaire grenu du Bajocien (calcaire à (ent roques) - Gisement et faciès : c'est un calcaire grenu, en petits bancs délitables en n aves", qui affleure en carrières vers Marsannay et qui existe sous un faible recouvrement limoneux dans les terres à vignes. - Qualité Physique : c'est un bon terrain de construction. 3112 - Calcaire compact de_Pretneaux (1) - Gisement et faciès ; c'est dans cette formation calcaire que sont ouvertes les carrières abandonnées en bordure de l'Ouche en aval de Plombières, à l'extrême base des falaises. Il s'agit d'une roche compacte, qui affleure très peu dans la région. Nous ne l'avons pas différenciée du Comblanchien en la cartographiant. 3113 - Calcaire grenu (Oolithe blanche) (1) - Gisement et faciès ; sur la rive droite de l'Ouche, au Nord-Ouest de Dijon, et à la base de la "côte", vers Chenove et Marsannay, il existe un niveau de calcaire à oolithes blanches, le plus souvent recouvert par les éboulis de pied de pente. - Qualité physique ; ce calcaire est désagrégeable, gélif. 3114 - Calcaire dur et comgact (Comblanchien) - Gisement ; ce calcaire, d'une puissance de 60 m environ, formant falaises et escarpements dominent la vallée» Formations horizontales. - Faciès ; il s'agit de calcaires très dur, massifs à grain fin, de couleur beige clair dans l'ensemble. 3115 - Hydrogeologie L'absence de niveaux argileux interstratifiés dans cette masse calcaire dure lui confère une certaine perméabilité, qui exclut ainsi la présence de nappes aquifères isolées. (1) les calcaires affleurent peu dans la région étudiée. L'eau d'infiltration s'accumule dans les niveaux argilo-calcaires, situés à la base du Bathonien. Elle n'a à priori aucune incidence sur le comportement mécanique des calcaires sus jacentes. 'i 1 1 d - (¡i'(> I <"(• II M ¡ ( • l l e Los calcaires comblanchiens compacts, D = 2.6 à 2.7 sont utilisés en de nombreuses carrières pour 3e concassage. Ils représentent des assises stables, pour les construction partout où ils affleurent. La réalisation d'ensembles lourds sur ces formations peu inclinées, depuis Marsannay au Sud, jusqu'à la Combe St Joseph plus au Nord, ne pose aucun problème. Dans le secteur en bordure du "Lac" si l'importance de la topographie vers le Nord Nord-Est peut poser dans certains cas des sujétions d'ancrage pour certains ouvrages, par contre l'utilisation judicieuse de l'orientation des couches, peut constituer un facteur favorable (économie-gain de temps etc...) pour la réalisation de drains ou la pose de canalisations. Cependant, dans tous les cas, il est souhaitable d'utiliser au maximum les conditions naturelles que peuvent procurer ces terrains avant d'envisager de gros travaux de décapage, qui nécessiteront nécessairement l'utilisation d'explosifs avec toutes les contraintes qui en découlent. '5II7 - ( o 11 ( ~ I 11 .-^ ¡ < > l 1 Les calcaires francs, dans leur ensemble, constituent des zones résistantes, lieux privilégiés pour asseoir des bâtiments lourds sans problème de fondation. 312 - Roches calcaires hétérogènes, litées, à lits marneux _interstratifiés (Bathonien supérieur et callovien inférieur et moyen) (En jaune d'or sur la planche N° 2 en annexe) 3121 - Gisement Ces roches calcaires constituent les soussol des "croupes" et "plateaux" de "l'arrière côte", au relief beaucoup moins accentué que celui du compact comblanchien de la "côte". 3122 - Faciès L'ensemble des calcaires à lits marneux mesure 35 mètres de puissance environ. Il est representó par des formations de calcaires grenus, bruns à gris-bleu, de l'ordre de 1 à 10 m, séparées par des lits ou par des niveaux marneux lenticulaire (épaisseur n'oxédant pas 2.50 mètres). 3123 - Hydrogéologie La présence de niveaux marneux de 0.5 à 2.5O mètres de puissance, est à l'origine de formation de petites lentilles aquifères donnant naissance en rupture de pente à des sources aux débits irréguliers (source de Crosne), qui se perdent dans les calcaires comblanchiens sous jacents. 3124 - Aperçu sur le comportement géotechnique des terrains Les problèmes de mécanique des sols dans ces terrains, sont dominés par le souci permanent de contrôler les risques, très localisés, mineurs cependant, d'instabiité des talus . A cet effet, il conviendra arant toute décision, en considérant le projet d'implantation d'un bâtiment ou d'un ouvrage quelconque, de tenir compte plus particulièrement de la succession des terrains (position de l'ouvrage par rapport aux lentilles marneuses). On ne peut que mettre en garde le constructeur contre le danger d'utiliser le résultat brut des essais classiques de sol, sans prendre en considération los phénomènes suivants : a) Action de l'eau sous les roches dures perméables : - 18 - L'eau circule dans les calcaires, et alimente de petites nappes souterraines au contact des niveaux marneux imperméables, (v oir 3123). Ces derniers facilitent ainsi les processus de solifluxion au niveau des sources, et les suintements, provoquant parfois des "effets de renard" (1), en particulier en bordure de pente, ainsi que de petits glissements de terrain. b) Action de l'eau sur les marnes: Sous les roches dures perméables, les eaux de ruissellement s'installent dans les séries tendres marneuses. L'importance de l'altération de ces marnes, est alors fonction du degré de pénétration de l'eau et de l'action chimique produite par hydrolyse. Il en résulte des zones d'altération inégalement développées interdisant toute extrapolation. c) Effet de la superposition roches dures sur roches tendres: Les bancs résistants pesant sur les séries tendres et plastiques, produisent des effets de tassement qui engendrent la fracturation de l'ossature calcaire sus-jacentes.Ses désordres peuvent être d'autant plus rapides et graves, que la charge supportée par les calcaires est importante. 3125 - Aperçu sur l'utilisation des terrains Comparées aux formations calcaires décrites dans le chapitre précédent ("oolithe blanche" exceptée, voir § 31*2 les formations reprises dans ce chapitre ne présentent aucune difficulté de terrassement et l'utilisation d'explosif est à priori inutiles. En effet, los calcaires se débitent facilement en plaques régulières, appelées "laves" dans le pays selon des joints argileux ou des joints des stratifications. (1) Excavation provoquée en bordure de pente par l'entraînement par les eaux de ruissellement des éléments fins des sols. •»•/«•• - Sur les replats correspondant aux niveaux marneux, un sol pédologique s'est développé, permettant les cultures ou la réalisation d'espaces verts, ce qui n'est pas le cas sur le calcaire comb1anchien, roche dure massive affleurant très souvent ou recouverte d'une "pellicule terreuse" très mince. 3126 - Conclusion * Les niveaux calcaires durs, à bancs argileux interstratifiés, présentent une certaine hétérogénéité mécanique en particulier, les formations tendres, sous jacentes aux roches calcaires plus dures, sont plus vulnérables à l'eau. Il conviendra de ne pas limiter la reconnaissance des terrains de fondation à l'interprétation des essais in situ effectués dans l'emprise du bâtiment. Il faudra l'étendre pour tenir compte des facteurs de désordres invoqués dans les chapitres précédents (effets de renard, tassement, altération). Chaque projet sera un cas particulier, nécessitant une étude plus ou moins importante, précisant la présence de l'un des 3 niveaux argileux repères qui existent. 313 - Marnes à intercalations calcaires (Bajocien supérieur) (en jaune d'or sur la planche N° 2) Ce niveau n'existe qu'en de très petits affleurements à partir de Marsannay en allant vers le Sudil es; en parti« caché par les éboulis en bas de côte. Sur le plan géotechnique, ce niveau représente une zone sensible, aquifère, méritant une étude préalable avant toute construction. 31k - Roches calcaires argileuses Alternance de calcaire et de calcaires argileux: (Callovien supérieur, Oxfordien calcareo-argi- leux, Kimméridgien) (en violet sur la planche N° 2 en annexe) • m •/ m • • 31^+1 - Gisement Les buttes de "l'arrière côte", butte de Talant ou butte du fort de la Motte Giron, par exemple ainsi que le pays de Hauteville, sont constitués d'une série en général plus tendre que les précédentes. 31^2 - Faciès La roche calcaire comporte, vers sa base, des intercalations tendres de calcaires argileux et de marnes. On a nommé cette formation "marnes de Talant". Plus haut, les calcaires argileux gris alternent avec des calcaires durs, fins, et l'ensemble devient de consistance générale moins tendre (entablement calcaire des buttes de Talant, de la Motte-Giron, de Hauteville...). 31 ¿O - Hydrogéologie Les séries calcaréo-marneuses, sont dans l'ensemble imperméables. Il existe parfois des nappes sans importance, isolées à la base de la série, l'impluvium perméable réduit aux quelques niveaux de calcaires étant presque négligeable. Il semble exister- quelques petits exutoires "humides" venant de niveaux d'eau "sous cutanés". 3 1 W - Aperçu sur le comportement géotechnique des terrains Ces terrains, constitués de roches relativement tendres, ont acquis au cours des temps leurs profils d'équilibre. Ils présentent dans certains secteurs des pentes assez faibles, 15° à 20°, qui inspirent une rassurante tranquillité. En fait, il y a lieu de contrôler plus spécialement dans ces zones l'importance de la partie altérée masquée par un recouvrement superficiel. - 21 - On devra prévoir pour la stabilité des aménagements annexes ; tels que construction de chaussées, élévation de talus, remblaiement, un système léger de drainage, pour éviter des "coulées" dans les talus ou des affaissements locaux sur les chaussées et dans les installations de voierie. 3145 - Conclusion Dans ces formations à alternance de calcaires et de calcaires argileux, la saturation en eau de certains niveaux, peut provoquer des désordres très localisés sans gravité. Il conviendra d'envisager systématiquement le drainage des zones douteuses. 32 - PAILLES ET FRACTURES DU SUBSTRATUM CALCAIRE A l'Ouest les terrains calcaires sont affectés de nombreuses failles. (Elles sont reportées sur la planche N # 2 en annexe). Il faut distinguer deux catégories de failles : - Les failles mettant en contact les roches de même nature : elles ne posent pas ou peu de problèmes au point de vue géotechnique. - Les failles mettant en contact des sols aux caractéristiques géotechniques différentes, (par exemple, faille du versant de Montchapet mettant en contact des calcaires durs, et des marnes. Il faut évidemment éviter toute construction lourde "à cheval" sur deux terrains, qui jouent différemment sous le poids d'un ouvrage. 32 CONTACT PAR FAILLE DE 2 FACIES TRES DIFFERENTS La présence de certains accidents tectoniques, peut éventuellement réduire les frais d'installation de réseaux de toutes sortes. (Zone de contact pouvant se traduire éventuellement par zone de faiblesse). Conclusion Dans ces terrains il est souhaitable d'établir des ouvrages, dans des zones présentant des continuités au niveau des assises. Il est prévoyant de s'assurer de la présence des accidents tectoniques, pour éviter d'avoir par la suite à envisager des reprises en sous oeuvre. L'utilisation judicieuse de ces accidents, peut parfois présenter des solutions économiques d'aménagements. 33 - FORMATIONS SUPERFICIELLES DU SUBSTRATUM CALCAIRE (EN DEHORS DE LA PLAINE ALLUVIALE) 331 - Limons Le calcaire, est parfois recouvert de formations argileuses superficielles appelées limons. La limite géographique des limons est imprécise. Les travaux futurs conduiront très probablement à modifier au fur et à mesure les contours qui en ont été donnés. Pour plus de clarté dans la description et bien que nous n'ayons pas d'essais d'identification des limons, nous avons établis quatre formes de gisements différents, d'après leur faciès et leur mode de dépôt . 3311 - Limon de glateaux Sur les plateaux calcaires d'arrière côte, les limons (argile silteuse) s'étendent par plaques d'épaisseur très variable de l'ordre du mètre ou du décimètre (Ferme Giron). Dans ce cas, leur épaisseur et probablement leur propriété pédologique les désignent pour être de préférence des terrains à vocation de culture plutôt que des terrains à bâtir. Prenons par exemple, la zone du secteur de la "ferme de Giron" : l'épaisseur importante du limon conviendrait pour la création d'une "zone verte". 3312 - Limons de pentes Ce sont les limons accumulés sur les versants à morphologie concave (Talant) ou au pied de la côte (terre à vignes). Plus hétérogènes que les limons de plateaux, ils sont formés d'argile silteuse, riche en cailloutis calcaires anguleux épars. Leur épaisseur va de 0.60 m à plusieurs mètres (6 m dans la ZUP du lac). Bien que nous n'ayons pratiqué aucun essai en laboratoire, il nous semble à priori que ce matériau soit relativement compressible. Pour asseoir un bâtiment sur des épaisseurs de limon supérieures à 1 m, il sera nécessaire de vérifier s'il existe dans ces derniers un bon horizon de fondation; en particulier s'il s'agit de constructions légères et peu chaînées, vulnérables aux tassements différentiels. 3313 - Limons de vallons ou colluvions Ce sont les limons déposés dans les vallons étroits, entaillant la côte calcaire, du même type que ceux décrits aux 31^2. 331^ - Limons de la plaine Ce sont les alluvions fines, argileuses, déposées par solifluxion ou par inondation sur toute la surface de la plaine. Elles contiennent souvent une certaine proportion de graviers ou de cailloutis. Les risques-d'inondation très localisés rendent souhaitable le remblaiement des zones basses de la vallée avec des matériaux bien compactables. Pour tout projet de bâtiment très lourd, il est recommandé compte tenu de la faible portance de ces sols, de leur compressibilité sous charge, de préférer les fondations profondes franchissant la barrière limoneuse, pour reposer sur les dépôts graveleux. Des essais in situ paraissent nécessaires pour déterminer la profondeur à atteindre. * • •/• • • - 2'f - 3315 - Conclusion La couverture limoneuse s'étend sur uno épaisseur variant de 0 à plus de 7 ni. Elle recouvre en partie les versants et la plaine alluviale. Le comportement de ces formations, est variable selon leur position morphologique. Sur le plateau, les problèmes de fondations seront mineurs et en rapport avec l'importance de l'ouvrage . Sur les versants et les thalwegs, il conviendra d'être prudent, le mode de dépôts pout avoir laissé au limon une compacité médiocre, qui peut le rendre compressible sous charge. Cette compressibilité, peut avoir un caractère brutal (effondrement de structure), si la teneur en eau naturelle vient à augmenter à la suite de pluies ou de ruptures de canalisation par exemple ou d'humidification naturelle. Par ailleurs, les thalwegs recouvert. de limons sableux, peuvent être le siège d'écoulements importants qui conduisent à redouter les effets de renard ou d'érosion régressive . 332 - Eboulis (En brun clair surmonté de jaune d'or (sur 1'annexe N ° 2) 3321 - Gisement Sur les versants des buttes, dans les combes et au bas de la côte, le cortège habituel des éboulis de pentes existe. Les zones à éboulis sont cartographiées sur la planche N° 2 en annexe. Leur épaisseur très variable est fonction de la zone d'alimentation amont et du pourcentage de la pente . 3322 - Faciès Cette masse de débris, inégalement distribués, est constituée selon les cas d'un mélange de bloœ ni de cailloux calcaires de toute taille, anguleux, parfois disposéen vrac, propre ou dans une matrice argileuse. - '> r> - Ces distinctions apparaissent sur le plan soit, en traits rouge pour los óboulis avec une certaine proportion d1argile soit, en points rou^e pour les éboulis cryoclastiques ordonnés et propres. 3323 - Hydrogeologie Dans ces épandages de versant, à matrice argileuse il peut se produire la mise en charge de l'eau derrière les lentilles argileuses. Il n'est pas rare <.ue ces couvertures caillouteuses, malgré des pentes assez douces soient instables. 3324 - Aperçu sur_le_comportement_géotechniciue des terrains La concentration des blocs dans les ravins où à la surface des versants, peut donner une impression trompeuse de l'assise sur laquelle ils reposent et sur sa stabilité. Bien souvent une reconnaissance minutieuse permet de lever certains doutes et de constater que les blocs reposent parfois sur des éléments fins dans lesquels ils sont emballés, sans contact avec l'ossature calcaire. En tout état de cause dans les formations les plus argileuses, il conviendra d'envisager un système de drainage bien étudié. 3325 - Conclusion Dans les zones d'éboulis destinées à être aménagées, il y aura lieu de considérer avec méfiance les affleurements sur lesquels ils reposent, ces derniei-s pouvant ne pas être en place et engendrer des désordres sous l'effet de contraintes diverses. Dans les formations à forte proportion d'argile, un système de drainage doit être prévu. 3k - FORMATIONS TERTIAIRES DU "BAS PAYS" Formations marneuses et conglomératiques (en jaune paille sur la carte de l'annexe N e 2) Le faciès dominant de conglomérats est la marne.Mais des bancs plus ou moins é p a i s , des zones graveleuses, et des niveaux à petits bancs calcaires, se répartissent sur toute l'épaisseur des marnes tertiaires. Le conglomérat, peut même être dominant, comme c'est le cas à l'Ouest, vers Montchapet, et Ruf f ey-Les-Ecliirey . Certaines formations, au sommet, (points orange l'annexe N* 2 ) sont indiqués sur les cartes sur géologiques comme étant d'âge postérieur aux marnes tertiaires , n o u s en avons reportés les contours, et assimilés le faciès à celui des marnes tertiaires. "}ki - Aperçu sur le gisement Les formations marneuses et conglorcératiques (plio-quaternaires et oligocènes) se distinguent dans la topographie par u n relief mou matérialisé par les hauteurs de Monchapct, do Mirande et de Beaui-egard où elles affleurent largement. Ces memos formations ont otó retrouvées par sondages, h l'Est de la grande zone fracturée b o r d i e r e , sous les "limons de pentes" du bas do la "côte" et sous les alluvions de la plaine (voir planche N° 2 en a n n e x e ) . Jk2 - Aperçu sur les faciès (Fig. 3^2 P.27) Ces faciès de p a r le jeu de la tectonique et du mode de dépôt, peuvent se retrouver côte à côte (voir Ci g '32 P ..? 1 .) - Conglomérats et marnes saumons - Marnes jaunâtres et rougeâtres - Marnes gréseuses à passées 3^21 conglomératiques - Marnes à niveaux de conglomérats ou à zones Faciès 3^211 graveleuses conglomératique - Gisement Les conglomérats d'épaisseur inconnue, se trouvent principalement à l'Ouest et au Nord de la plaine d i j o n n a i s e . -27Fig.3¿2 COUPE TYPE SCHEMATISANT LES STRUCTURES GEOLOGIQUES RENCONTREES ET LEUR INFLUENCE FORMATIONS TERTIAIRES DlTBAS PAYS" DATATION FACIES appellation locale LOCALISATION DES AFFLEURE OBSERVATIONS REPRESffl TAT ION If NTS REPRESENTAT! R D ESC PI IP T10 H D E S FA Cl ES EPAISSEURS LOd LITtlOLOCIOUE SUK l A c/uert o ¿*O¿y(/e/-/-csr& ¿Se A snort s et ¿/e Co//cyv/h/7s stsr /es pe*2/e 2ÛA/£ A/ûfiû £T ¿ST s // z eesJ /77 L esi •5 . » 8o a> zoom JÛA/£ -= 6b &> ou ///770/jec/se A/û/lû > 6b 3¿///e 6b &> âb r& & //~e oh 6b 7/ s a*/ ¿i93 - 28 - (ils ont été repérés en forage sous les terres à vignes, en affleurement à Monchapet et à l'Ouest de Ruffey). 3^212 - Faciès La matrice du conglomérat lui donne une teinte générale saumon. Les éléments sont calcaires et liés soit par une marne plus ou moins gréseuse, ce qui donne un conglomérat facilement désagrégeable, soit par une matrice plus calcaire donc plus dure. Les marnes peuvent également former de petites couches interstratifiées dans les niveaux conglomérati^ues. 3^213 - Hydrogeologie II existe dans les conglomérats oligocènes, des zones aquifères discontinues, artésiennes, probablement alimentées par le réseau des calcaires karstiques jurassiques à l'Ouest, et par ses propres affleurements au Nord et à l'Est. Ces données hydrogéologiques sont encoró très mal connues. Les quelques informations que nous possédons au Nord, dans la zone de Monchapet, nous laisse penser qu'il n'existe aucune réserve aeuifère notable dans ce secteur. - Comportement géotechnique La variation de faciès des conglomérats, tantôt meubles, tantôt compacts, engendre corrélativement des variations de comportement mécanique des sols dont la résistance est fonction du degré de consolidation de ces formation?. Les caractéristiques mécaniques des conglomérats durs, font de ces terrains de bons sols de fondation. Dans certain cas, la présence de l'eau peut diminuer partiellement les propriétés géotechniques et nuire éventuellement à la stabilité des ouvrages ou des talus. Les terrains en pieds de buttes, dans le secteur de Mirande et à l'Ouest de Ruffey, seraient sensible à ce phénomène. La forme de dépôts lenticulaires des conglomérats meubles exige une reconnaissance serrée pour en déterminer l'extension. •• •/• • • Ces mêmes dépôts lenticulaires, peuvent être déblayés économiquement par des engins légers, sans explosifs comme c'est le cas lorsqu'il s'agit de conglomérats durs. Par extension, cos conglomérats meubles, peuvent convenir comme matériau routier employé en sous couche de chaussée. 3^422 - Faciès marneux 3*4221 - Gisement Des marnes tertiaires affleurent à Montchapet entre deux zones conglomérati^ues (voir Pig 3kr) .P.2'}). Plus à l'Est, elles semblent constituer le faciès dominant des buttes de Mirande et de St Apollinaire. On retrouve des marnes au centre de la plaine où elles forment la butte de Beauregard (leur âge n'est pas encore défini). 3<4222 - Faciès Les marnes sont jaunâtres et rougeâ— tres en surface ; mais des forages exécutés dans la bu-tte de Mirand« ont mis en évidence des marnes saumons en profondeur, à Montchapet et à Mirande elles peuvent faire place localement à des marno-calcaires, à des argiles sableuses ou à des conglomérats en lentilles. (Niveaux conglomératiques reconnus entre le cimetière de Dijon et Mirande, vers les côtes + 240 + 26O environ). La répartition précise des zones plus grossières ne peut être connue que par une campagne de sondages. Les argiles do Boauregard sont jaunes, sableuses et reposent probablement comme à Mirande sur d'autres argiles, plus compactes et de couleur saumon. 3^422 3 - Hydrogéologie Le faciès argileux de cette formation tertiaire lui confère une certaine imperméabilité, l'eau de pluie y ruisselle plutôt qu'elle ne s'y infiltre. Mais si elle est peu perméable dans son ensemble, les niveaux conglomératiques qu'elle contient peuvent par contre être le siège de petites nappes aquifères. - 'JO - Ainsi, dans les passées grossières de la zone Est (st Apollinaire), il a été repéré maintes fois, soit à la faveur de travaux de voirie, soit à l'occasion de 1'ouverture de fouilles, de petites arrivées d'eau. Elles semblent correspondre à des niveaux ai.uifères locaux, peu importants mal reliés les uns aux autres. Dans la" zone de Beauregard, le faciès est essentiellement argileux. Mais des sources entourent ce mamelon. Une étude hydrogéologicue en cours doit en tenir compte et Les analyser. 3h22h - Comportement géotechnic ue Les études en laboratoire L,ue nous connaissons eont peu nombreuses sur les marnes (voir tableaux pages suivantes). Les ^ueL.ues caractéristiques physi< ues, ont été déterminées sur échantillons prélevés par sondages dans la zone Nord de Dijon lors de l'étude du tracé de l'autoroute A 37Dans l'ensemble ces formations constituent un horizon sain sur lequel ont peut asseoir sans grand risque des bâtiments assez lourds. Il s'agit de formations relativement compactes, de densité sèche supérieure à 1.70 t/m3, pouvant atteindre 1.85 t/m3. Leur structure relativement sableuse se traduit par des indices de plasticité modérés allant de 25 à 35» nettement inférieurs à ceux des passées en voie d'altération ou altérée ; A défaut de formation rocheuse, ces argiles franches, constituent un niveau de fondations résistant et inafouillable pour les ouvrages d'arts et les constructions lourdes, à condition toutefois (¡ue l'épaisseur de la partie altérée ne soit pas prohibitive, ce qui ne semble pas être le cas. Il y a lieu cependant de mettre en garde les utilisateurs de ces données, car dans l'application des résultats des essais, le point de vue de l'ingénieur ne doit pas être le même selon (¡u'il s'agisse d'un problème de semelle (construction) ou d'un problème de poussée (soutènement) ou d'un problème de talus (stabilité). • •• f •* • Resultats des essais sur quelques échantillons d1argile. a) Argiles tertiaires, sous les alluvions de la plaine du SUZON, prélèvement effectué en principe, sous la surface piézométrique. Indice de classement B.R.G.M ¿*99-¿t-68. Analyse par la société FONDASOL. : Nature du matériau E (1) Kg/cm2 • VF ( 1 ) PL ( i ) ; : Argiles marneuses \ bariolées, oranges : Argiles graveleuses 108 73 578 23 15.6 125 ; ; " oranges • b) Tracé autoroute dans la plaine de Longvic. Etude réalisée j:>ar le laboratoire des Ponts et Chaussées. ^o des éléments " " Nature du matériau " : \ : WL Argile de surface 27 a type AP Graviers argileux 35 a k8 Argile du substratum 26 à \ oligocène WP IP 80 microns : !k à 2k 1 3 a 19 6k à 95 ! 1 9 a 25 1 6 à 23 5 à 11 86 à 99 ; 1 3 ^ 18 ' 1 3 à 29 a : - \ [ AR^iles des buttes à l'Est de Dijon T r a c é nuloraiit o A 3 7 bulle d o >i i .raudo T - IV Vf. nu ' n 1 s xii 80 ; 1 ' ; Limon de * ( S - TI S <fis t i n e L i o n i (poss i b ponto n ! i crons o f: Ï.P à AP 2 I à n ¡i 18 "y h 10 67 à 00 à 9h ..1 87 l.c ) ;ir;;i 1 o di i * subs i r a turn ' Ar,-; i 1 o p ! as ! i n o ; somme i : Arillo [ neuse ] Ar^i1o plus : to du tí ü b ? t r a t uni \ jaunt» ou : p 1 a s t, i : Traré niitorou to ; but 1 od o du AT -i o u ou A PJ8 y "Î.'J 16 à ?3 23 à 3'i 13 Í 2 9 ."1 31 1 T :i 1 6 1 ,? à 1 6 26 3 'i ^ 'f 1 1 ('. à 7 "> 1 8 à /7 2° à 2y linio — AP L 8 1 3 ;\ 1 0 r >7 compar- saumon A37 mif'i'oy î r, rave s a r>*5.1 <>us o s d u : sur somme 1 élè r oil}",11 o - 38 im r n ¡,s ; Ai-KiJ«- s : ALV>;Í1O d e suj'l'ficf» AP AI" 3 F 1 t1 P o n d n s o 1 Ljid-i o e I1.. U .C.Vi . ,?.? 9 "5 a 98 21 VI. 1-roti.emon 'l'J-'i-'i - 2 '} c'-eJi . •V7?-'i-(>8 | > n • 1 (•• v < > n i o n I dans artfi te e n t r e l e m IJ.I íii-.s o t g r a v i e r S té 'J" 4 •» Fonda sol •M ?7 1 O» 0.30 19 PF PI. K s Cni'~ Sohle graveleux a r g i leux Argile marneuse b a r i o lée ?"» 't • ; i 1 IIS 1 -33Fig -3Z.3 CONTACTS MARNES-CONGLOMERATS DANS LE TERTIAIRE A / Coupe schématique de Monchapet 9<= o ° o => O a û£ 9¿> ÍAÍ/MOA/S I Coupe schématique à l'ouest de Ruffey . O/t. 72 71 SUA/ O9£ Module d1 élasticité ou modulo de déformation. E = PF PL W WL WP IP C = Pression de fluage - Pression limite - Teneur en eau - Limite de liquid!tú = Limite de plasticité = Indice de plasticité - Cohésion (en bares) - Contact marnes conglomérats Les cas insolites (Nord de la zone) où l'on trouve sans transition, le contact marnes-conglomérats, constituent des zones critiques a éviter lorsqu'il s'agit d'y Taire chevaucher les fondations d'un ouvrage. Les cas sont résumés sur la Fig 3^*3 PO'-i 3 ^ - Conclusion Les conglomérats aux faciès très irréguliers, sont tantôt compacts tantôt meubles, leurs caractéristiques mécaniques varient en fonction de leur degré de consolidation. Les conglomérats compacts constituent de bon sols de fondation, ils sont cependant,sous certaines conditions sensibles à l'eau. Los conglomérats constituent une roche magasin aquifère mal connue. Il semblerait cependant IJUG dans le détail, les caractéristiques hydrogéologiques sont aussi capricieuses <jue la variété des faciès conglomératiques le laisse prévoir. Il y a tbu toutefois de ne pas perdre de vue que les propriétés hydrauliques de ces formations, les variations de niveau du toit des niveaux aquifères et un certain artésiennisme, peuvent influencer ou modifier totalement les résultats des essais géotechniques. Les marnes constituent dans llensemble elles aussi, vin bon sol de fondation lorsqu'elles sont saines et compactes. 35 - LIMONS SUR LES MARNES TERTIAIRES ( I r;i i l s \ cr ts \ci 1 icnii\) 351 - Gisement, faciès, et hydrogéologie. * * « / • • • Sur les pentes une argile plus ou moins graveleuse, recouvre les formations tertiaires. Cette argile limoneuse remanie les formations sous-jacentes et la limite entre les deux faciès n'est pas toujours nette. Ce recouvrement peut avoir 5 mètres. Il présente des niveaux sableux des passées graveleuses. Des venues dfeau existent au contact des niveaux perméables (base de la butte de Mirande). Sa cartographie n'est pas encore précise 352 - Comportement géotechnique Ces terrains au comportement mécanique très irrégulier nécessiteront préalablement à tout projet une étude détaillée. L'importance des travaux à faire, pourra varier du simple au triple en fonction du matériau remanié rencontré et du débit des venues d'eau. 36 - FORMATIONS QUATERNAIRES DE LA PLAINE ALLUVIALE La plaine alluviale du Suzon et de l'Ouche est large et bien dégagée. Elle est bordée à l'Ouest par les massifs calcaires de la "côte et de l'Arrière Côte" et à l'Est par des formations marno-conglomératiques. La coupe des terrains, reprise en détail ci-dessous se trouve schematisec dans le tableau (Fig.36 p.j(). 361 - Limons, colluvions et remblais (traits verts et traits noirs sur l'annexe N° 2) 3611 - Gisement II s'agit d'une couverture continue, tivement importante, mais ne dépassant pas 5 m d'épaisseur. avons compris dans cette formation les couches de remblais, la présence mis à part le centre ville où leur épaisseur et extension sont considérables, ne pose pas de gros problèmes techniques . • > • / • • • relaNous dont leur géo- -36Fig.36 COUPE TYPE SCHEMATISANT LES STRUCTURES GEOLOGIQUES RENCONTREES ET LEUR INFLUENCE FOIMATIOnS DATAT lût! î55 FACIES Qpppllahon locale DE LÀ PLAIDE ALLUVIALE DESCRIPTION D E S EACIES EPAISSEURS LOC LITHOLOdIOUE OBSERVATIONS REPRESEN LOCALlSATlOn DES AfPLEURf TATIOn IIENIS REPRESENTATIFS ¿L//72O/2S c/e poss/'/í///¿e's 0 J /O m J J S ê ez/^2 ñ. I 1 OO° O c° ° O ¿>S/'<z>/7 2 X Oo°o û <3 /û /rf : ^ ^ ^ ? O> 1 1 O â /O /rt o¿/ C <-' O o C Oo O o s oc o o o U 1 72 S6A/ ÛÛS 7A¿ - 'i 7 - 3612 - Faciès XI s'agit d'une argile sableuse, englobant un matériau sablo-graveleux. 3613 - Comportement géotechnique L'épaisseur moyenne de cette couverture, oscille le plus souvent entre 0.80 m et 2.50 m. Les quelques essais in situ pratiqués dans les formations limoneuses, sont trop dispersés pour construire une carte géotechnique des valeurs mécaniques de ces sols. Les renseignements en notre possession, n'ont qu'une valeur locale et les chiffres que nous avons donné P..31 et 32 ne doivent pas être contrôlés lors de la construction d 1 ouvrage. (Voir tableaux du 3¿*22¿i P.31 et 3 2 ) . Il semblerait que la partie supérieure de dépôt, sur une épaisseur de 0.50 m à 2 m environ présente une consistance plastique élevée et une cohésion de l'ordre de 0-300 Kg/cm2. Ces formations possèdent un indice de plasticité très faible ne dépassant pas 11 56. En profondeur les valeurs sont plus élevées, l'indice de plasticité varie entre 25 # et 35 $>. 362 - Galets graviers sables (Villafranchien et post _ Vi1lafranchien) 3621 - Gisement Les sables et graviers sont répartis sur toute la plaine alluviale de l'Ouche et du Suzon. A l'Ouest, au niveau du lac de Dijon, leur épaisseur varie de 5 à 15 mètres en moyenne. Au Nord, au niveau d'Ahuy, leur épaisseur doit osciller aux alentours de 5 métrés. Au Sud, leur puissance peut atteindre 60 mètres. Mais dans l'axe des vallées, à l'approche du haut fond argileux signalé, au paragraphe 3**22p.29 la zone à galets s'amincit pour disparaître complètement s sur le mamelon fort de Beauregard . - -38 - 3622 - Faciès La formation alluviale sablo-graveleuse sous la couverture limoneuse se distingue des autres formations par son cortège habituel : galets, graviers, sables, argiles. La partie fine et silteuse englobe les galets et graviers, et peut devenir importante (15 à 20 % ) . Ces alluvions présentent des faciès particuliers qu'il convient de souligner et que nous avons classés comme suit : Présence de poudingues : dans la région comprise entre Chenove et le canal, à 1'Ouest de 1'Arsenal, les alluvions présentent très souvent, à 1 ou 2 mètres de profondeur . des zones ou les galets sont conglomérés donnant une formation dure et compacte. Présence d'une intercalation argileuse, dite "couche moutarde", qui n'a été reconnue que ponctuellement à l'Ouest vers 25 à 35 m de profondeur (Marsannay et Chenove) et à l'Est vers 7 m de profondeur (zone industrielle de Longvic). Présence de grandes lentilles de sables : dans la zone urbaine au Nord de la place Giraud et à l'Ouest de la place St Exupéry, les alluvions sont exclusivement sableuses. Présence de petites lentillles de sables : au Sud, de part et d'autre de la butte du fort de Beauregard, des niveaux sableux de 1 à 2 mètres d'épaisseur sont très souvent intercalés dans les galets, au sommet des formations alluviales (entre 1 et 7 mètres de profondeur). Il faut noter, que nous n'avons pas relevé la présence de zone tourbeuse dans la documentation consultée. 3623 - Hydrogéologie Vallée de l'Ouche à l'Ouest de Dijon. Une étude documentaire sur le lac de Dijon, permettrait de mieux connaître la physionomie des variations pié— zométriques de cette région Vallée du Suzon en amont de Dijon. L'étude exécutée par les Ponts et Chaussées, vers Ahuy, signale "qu'en saison sèche les formations graveleuses de la vallée du Suzon ne présentent pas de nappe phréatique individualisée. Il semble que la nappe soit liée directe ment aux fluctuations du ruisseau "le Suzon", dont le cours est asséché une partie de l'année. Les eaux (pluie, ruissellement ect...) percolent dans le niveau graveleux perméable. Elles sont arrêtées en partie par un niveau plus argileux. La présence d'une argile plastique très humide dans le tiers inférieur de l'épaisseur des graves pourrait ainsi s'expliquer. Les eaux s'infiltre»* ensuite dans le substratum généralement calcaire de la vallée d'où l'absence d'une nappe nettement définie. Vallée au Sud de Dijon. Il existe une nappe aquifère continue et assez importante dans ces alluvions. La carte annexe N* 3 extraite du rapport B.R.G.M. 72 SGN 007 JAL, donne les épaisseurs des alluvions non mouillées. Elle est fournie à titre documentaire. On remarquera qu'auxstoords du haut fond argileux de Beauregard, l'épaisseur d'alluvions non mouillées est tres faible Estimée à 2 ou 3 m dans la région de Longvic et d'Ouges elle atteint h m à la hauteur du Parc et 7 ni au centre de Dijon. 362** - Géotechnique Le substratum argileux sur lequel reposent les dépôts sablo-graveleux est suffisamment profond pour n'avoir aucune influence sur le comportement géotechnique des terrains qui le surmontent. Les quelques rares essais en notre possession sont caractéristiques à cet égard. 1 Indice de classement B.R.G.M. E (KG/cm2) PP(KG/cm2 PL(KG/an2 400 à 20 à 499 - k - 86 Graviers et sables 13 à 23 30 \ índice de classement B.R.G.M î '199 -l 4 R = Résistance de Taux de rupture \ travail : * • - 1 : Essais à partir de la zone \ à graviers de 1'ordre \ de 5 Kg/cm2 : 200 Kg/cm2 * Plaine vers Ahuy (autoroute) WL WP IP fo 80 ; i [ : • * : • " : • Tranche supérieure : graves peu argileuses '5 à 13 22 tranche moyenne 3 à 6 m graves argileuses 60 Tranche inférieure 6 à 9 m dans argile plastique 25 27 35 2.6 à ; 3-5 3.6 à : ; 6.9 ": 6.k à 9.1 ; : 3625 - Conclusion La partie supérieure des limons sur une épaisseur comprise entre 0.50 m et 2 m ne constitue pas un sol de fondation présentant la sécurité nécessaire exigée. Au delà les caractéristiques mécaniques des terrains révèlent une meilleure aptitude à la construction. Les formations sablo-graveleuses sous-jacentes offrent une assise de fondation sûre, et solide. . , Dans certains secteurs, tres localises, la faible profondeur de la nappe phréatique pourra poser des problèmes de tassement et des sujestions pour les constructions en sous-sol . v •••/••• En conclusion, lee précautions à prendre pour la construction de fondations dans cette zone 3eront les suivantes : - ne pas asseoir de construction sur le premier mètre de sol supérieur - sauf éventuellement - des bâtiments loyers. - vérifier la position du toit de la nappe phréatique. - ÇQNÇLUSTON Les principales unités géotechniques retenues l'ont été en grande partie à partir de critères essentiellement morphologiques et lithologi(¡ues . La faible densité des essais in situ à notre disposition et leur dispersion, exclut la construction d'une carte géotechniuue des valeurs mécaniques des sols apte à la construction. Cependant il ressort de cette synthèse documentaire que les problèmes de mécanique des sols sont dominés en majeur partie par des problèmes de portance de fondation sous charges verticales et non par les risques d'instabilité des pentes ou d'affaissement de terrain. Les risques d'instabilité de versant sont très localisés, essentiellement dans la partie ouest, du secteur, dans des zones très restreintes où prédominent des limons de pente et des éboulis. Dans ces secteurs, il y a lieu d'éviter les modifications trop fortes de profils des terrains, de prévoir le drainage judicieux des versants et des buttes contre les actions de l'érosion. Partout ailleurs, sauf rares exeptions, le« projets de construction devront faire l'objet d'une étude? classique de sol ou prédomineront les essais in situ. La nappe aquifère peut, selon la localisation des projets de construction, poser un certain nombre de petits problèmes de protection, mais ne présente pas un danger potentiel. •••/••• ANNEXE SOÜRCES__DE LA N° 5 DOÇUMENTATTON_UTILTSEE - Carte géologique inédite de Gevrey—Chambertin au 1/50 000 - Carte géologique 3ème édition, 1968, de Dijon au 1/80 000 - Carte géologique 3eme édition, 1963, de Beaune au 1/80 000 - Minutes an 1/25 000 inédites de C. REM0ND,(Gevrey-Chambertin N° 3-4)et coupes. - Carte structurale »i1/50 000 inédite de C. REM0ND - Dossiers de documentation sur le sous-sol, réunis au SGR/JAL au tirre du code minier - D°cuments en provenance des Ponts et Chaussées et relatifs aux projets de l'autoroute A 37- Documents personnels recueillis par Mr l'abbé JOLY sur des travaux de fondations de l'agglomération dijonnaise. - Coupes et profils en provenance de la documentation des services techniques de la ville de Dijon - Rapport SGR/JAL sur l'étude hydrogéologique de la région Dijon-sud N° 72 SGN 007 JAL.