Jules Cesar, Veni, vidi, vici, de Uli Edel Scénario (82 av. n. E.) Sylla entre en vainqueur dans Rome. Des listes de proscription sont affichées. Le jeune César aide son beau-père Cinna à fuir Rome, mais est arrêté. Partout, on exécute ou torture les ennemis politiques de Sylla. César est amené devant le dictateur, qui lui offre son pardon à condition qu'il répudie son épouse Cornelia, fille de Cinna - son ennemi. César refuse de répudier celle qu'il aime. Sylla le laisse repartir libre, mais devinant qu'il y a dix Marius en César il ordonne à Pompée, son implacable âme damnée, d'exécuter le jeune homme et de lui en ramener le cœur encore saignant. Ayant eu lui-même la faiblesse d'un jour céder à pareille pression de son maître, Pompée prend le fier César en sympathie. Il lui recommande de se réfugier à la cours de son ami Nicomède, roi de Bithynie. Et il trompe le vieux dictateur en lui rapportant un cœur de porc acheté à l'étal d'un boucher du Forum... Sur le conseil de Pompée, donc, César prend la mer. Le bateau où il a embarqué arrive au large de la Crète, mais est capturé par des pirates (78 av. n. E). Il fixe lui-même le montant de sa rançon - cinquante talents - et inflige même à leur chef une solide leçon d'escrime... qui pour lui s'achèvera en crise d'épilepsie. La rançon est payée. Entre-temps, à Rome, Sylla meurt d'une crise cardiaque, dans son bain, sous le regard indifférent de Pompée qui interdit qu'on lui porte secours. Libéré de chez les pirates, César arrive en Bithynie, où il achète un esclave, Apollonius, un rhéteur grec qu'il compte offrir comme précepteur à sa fille Julia. Rentré à Rome, il y retrouve avec joie son épouse Cornelia... qui décédera peu après. Marcus Caton, qui se souvient de la dictature de Sylla, est opposé à ce que des moyens trop considérables soient confiés à Pompée pour détruire les pirates qui affament Rome. César fait alliance avec Pompée, et l'appuie politiquement pour que lui soit confié le commandement de l'expédition contre les pirates [pas montrée] (-67), avec des moyens suffisants. [Saut temporel. Le scénario inverse deux campagnes de Pompée :] Ayant écrasé les dernières bandes de Spartacus (-71) (!) [en fait, le nom de Spartacus n'est même pas cité], Pompée revient en triomphateur (nouvelle crise d'épilepsie de César, consul). Parmi les gladiateurs et esclaves vaincus qui défilent dans Rome, la fourche au cou, figure le rhéteur grec esclave, Apollonius, qui s'était enfui pour rejoindre les rebelles. Julia intercède en sa faveur auprès de Pompée, qui lui accorde la liberté d'Apollonius. Mais l'esclave la refuse, préférant mourir avec ses camarades de misère. Question de dignité. Les esclaves sont tous crucifiés le long de la voie Appienne, y compris le précepteur marron. Malgré l'hostilité de Marcus Caton, Pompée - renvoyant l'ascenseur - a fait nommer consul Jules César, et lui prête ses légions pour conquérir la Gaule. En retour, Pompée épouse Julia. Au cours d'une fête, César rencontre Calpurnia et la demande en mariage. En 58, César est, avec ses légions, aux frontières de la Gaule dont il entreprend la conquête, tandis qu'à Rome Caton poursuit ses intrigues contre lui. Les légionnaires brûlent la maison d'un noble gaulois nommé Vercingétorix, mais César lui offre un cheval pour fuir. Quelque temps plus tard, les deux hommes s'affrontent à Alésia, où Marc Antoine - criblé de dettes - a rejoint son ami César. Julia est enceinte de Pompée, tandis que Caton continue à critiquer avec virulence la campagne de César enlisé devant Alésia. César mène à bien un siège difficile. Intransigeant, il refuse d'ouvrir les portes de son camp aux femmes et enfants gaulois, bouches inutiles que Vercingétorix a expulsées de sa citadelle. Ils mourront de faim et de misère sur le glacis qui sépare les lignes romaines de l'oppidum gaulois. César reçoit une lettre de sa mère Aurelia, l'avisant de ce qu'en essayant de donner un enfant à Pompée, sa fille Julia est morte en couches. Pour donner l'assaut final lorsqu'arrive l'armée de secours, les Gaulois devront d'abord ramasser les cadavres de leurs femmes et enfants, entassés devant la porte. Ces images obséderont César le restant de ses jours... Les intrigues de Caton et Cicéron à Rome sont telles que César se voit contraint de franchir le Rubicon. Pompée et ses partisans fuient en Grèce. A Rome, César célèbre son triomphe, exhibant Vercingétorix enchaîné derrière son char. Un vieil homme le met en garde contre les Ides de mars... Mais les mêmes images de femmes et d'enfants mourant de faim et de froid poursuivent Vercingétorix jusque dans son cachot. Vercingétorix explique à César qu'il ne doit pas croire qu'ils sont l'un et l'autre pareils : lui, Vercingétorix, ne combat que ses ennemis. Il est serein, n'ayant aucune ambition, ce qui n'est manifestement pas le cas de César. Toutefois, il supplie son vainqueur de lui donner une épée pour se supprimer, plutôt que de mourir exhibé pour le plaisir de la plèbe romaine. Finalement César enverra un soldat lui trancher la tête dans son cachot. César écrase les Pompéiens à Pharsale et pardonne aux officiers du vaincu. Parmi eux se trouvent le fourbe Cassius et le jeune Brutus; il invitera ce dernier à sa table. En Egypte, Pompée est assassiné. César, qui arrive sur ses talons, reçoit avec horreur la bague et la tête tranchée de son ancien gendre. Un soir, Cléopâtre se présente à lui et le prie de lui remettre les rênes de son pays. Ensuite César assiège les derniers «Pompéiens» à Utique. Caton s'y suicide. De retour à Rome, où l'attend son lieutenant Marc Antoine, il présente au peuple, sur le forum, la reine d'Egypte... et son fils Césarion [on est, ici, dans une vraie bande dessinée !]. Bel affront pour la pauvre Calpurnia qui néanmoins, les Ides de mars venues, le met en garde contre le sénat. Brutus vient le chercher, en dépit des frayeurs de son épouse Portia, qui a surpris sa conversation avec les conspirateurs. Au Sénat, César tombe sous leurs coups, expirant dans les bras de Brutus, le dernier à frapper. http://www.peplums.info/pep19.htm