S o i x a n ^ q u a ^ ^ année. — N" 246 Jeudi 21 Octobre 1915 CINQ centimes le Numéro ABONNEMENT INSERTIONS Ja a u f Annonces, la j Réclames, 'is ti )ls 9 trois lois 4.50 JournaJ Politique, Littéraire, d'Intérêt P A R A I S S A N T ii refusés, I T O U S u m u m J O U R S ^ d'Annonces LE D I M A N C H t i i 4 . p l a c e bb m a r c h m o i r . Judiciaires publie Les Télégrammes La Paix que les Allemands voûtent laire tle départ. — 0.3( Faits divers, — 0.5( cfc d'Avis 'Divers E X C E P T É saiimiir L u al)OBB«msnti et lef i n j t i D e u dtlTui ttrt nous habituer à cette idée et for- soixante douze ans> Enfin cette France mutilée,saitifier notre patience. chaque jour toutes les dépêches » Pour fortifier notre patience, gnée à blanc, exténuée, vivrait ojfic^p.Ues de la matinée. le meilleur moyen est de tenir son méprisable reste de vie sous toujours présentes à notre esprit l'hégémonie de PAllemagne qui Sur le reste du front les mtentions de l'Allemagne à •dirigerait son travail,lui apprenDes c o m b a t s d'artillerie p a r t i c u l i è r e notre égard. Savoir ce que l'en- drait même à « penser » l ' m e n t violem.s se soni p o n r s u i v i s en ArNous serions les tributaires du nemi veut, c'est savoir pourquoi tois, d a n s le secteur d e Loos, a u nord d e on fait la guerre. Aussi la Ligue Kaiser, nous, la France ; nous la l'Aisne, s u r le plateau oe iNoavroo, e u î r e Française rappelle à l'attention France, nous serions les sujets, la Meuse et la Moselle, dans la furet d'Ade tous les Français un document pis que cela, les serfs du Kaiser ! p r e m o n t et en L o r r a i n e , a u s u d d e LeicQuel Français ne penserait pas publié naguère et auquel ils n'ont trey. pas donné une suffisante atten- qu'en comparaison de cet aveDans les Vosges tion, le mémoire secret adressé nir, la mort même serait très M A R D 1 1 9 o c t o b r e , soir Nous avons tait exploser a u Violu, au Chancelier de l'Empire par les douce d e u x camouflets q u i o n t bouleversé les En Artois six grandes associations indusMais ce n'est pas de mourir travaux d e mines e n n e m i s . Au c o u r s d e la ouii, les Allemands ODI trielles et agricoles allemandes. qu'il s'agit, car l'Allemagne ne proDOQCé trois s é r i e u s e s a t t a q u e s à la Ligue des Agriculteurs, Ligue sera pas victorieuse. grenade d a n s le « B o i s - e n - H a c h e », a a COIYIIVIUNIQUÉ BELGE des Paysans allemends, GroupeOui, elle est très forte encore ; nord-est d e S o u c h e z . ment provisoire des Associations sa folie même — la folie des graniNotra mfaDterie, s o l i d e m e n t iostallée Après avoir pris hier soir, à l'issue chrétiennes des Paysans alle- deurs — contribue à son énergie ; sur les positions r é c e m i c e o t c o a q a i s e s , d ' u n violent b o m b a r d e m e n t , u n poste mands, Union centrale des In- mais cette folie lui a inspiré des a ctiaqae fois c o m p l è t e m e o t r e p o u s s é les établi s u r la rivo est d u canal d e l Yser dustriels allemands, Ligue des ambitions qui ne pourraient saa.vsâilla[\ts, avec l ' a p p u i d e n o s batteries. à Ypres, les Allemands en ont été chassés Industriels, Union des classes tisfaire une force et une énergie cette nuit p a r n o s t r o u p e s . î 'Au sud de la Somme moyenne de l'Empire. Le mé- dix fois plus puissantes. L'AlleB o m b a r d e m e n t intermittent s u r divers La fusillade a é t é vive d e part et d ' a u moire est corroboré par un mani- magne a remporté des victoires. points de notre front, a u x a b o r d s d ' O o s t tre, dans le s e c t e u r d e Lihons. feste qu'ont signé de notables 11 est possible qu'elle en remporte k e r k e , d e Nordschoote et d e la « Maison du Passeur ». En Champagne Allemands, la plupart profes- encore ; elle était tellement mieux seurs... » préparée que ses adversaires I Quelques eouibais a c o u p s d e b o m b e s et ae p é t a r d s , à l'est d e la t e r m e d e N a Le manifeste de la Ligue mon- Mais elle ne vaincra pas — et elle varin. tre que ces deux documents sont commence à s'en douter — la Les rafales d e n o t r e artillerie, s u r les l'expression de « la vraie opinion résistance acharnée, croissante, batteries a d v e r - e s , o n t fait cesser o n de l'Allemagne, et il en analyse mieux armée chaque jour, des b o m b a r d e m e n t i o t e o s e , dirigé p a r l ' e c le contenu : annexion de grande nations qui s'appellent l'Anglenemi, s u r la position d e s E p a r g e s . envergure en Russie ; annexion terre, la France, l'Italie, la RusSur le reste du front de la Belgique, des départements sie. Elle ne vaincra pas l'univerdu nord et nord-est de la France, selle répugnance à se laisser gouRien à s i g n a l e r . La Ligue Française, que pré- « de la Somme à la ligne de la verner par elle des autres peuples * * sident M. Ernest Lavisse et le Meuse » ; annexion des colonies qu'elle a tous insultés par son La Guerre Aérienne général Pau, et qui compte, par- françaises ; formidable indemnité orgueil, par son mépris stupide, Un g r o u p e d e o o s avious a b o m b a r d é , par ses menaces, et qu'elle a conmi les membres de son Conseil de guerre payée par la France. dans la nuit d u 17 a u 1 8 (•ctobre, le t e r - et parmi les sociétaires, les perdamnés à l'épuisant régime de la Le manifeste conclut : rain d'aviatioQ a l l e m a n d d e B u r o i n c o u r t , paix armée en la perpétuelle atsonnalités les plus qualifiées des « La victoire de l'Allemagne au n o r d - e s t d e C b â t e a u - S a l i n s . sciences, des lettres, des arts, de serait pour les vaincus la ban- tente de la guerre. Des h a n g a r s et abris o n t é t é visible Donc, tous tant que nous soml'industrie et du commerce fran- queroute suivie de l'universelle ment d é m o l i s . mes, armons-nous de patience. çais, publie le manifeste suivant, et incurable misère ». f •k * rédigé par M. Lavisse, en réponse Les Allemands nous promettent La patience est le courage du MERCREDI 2 0 o c t o b r e , matin au « Mémoire secret » des in- mieux encore .• l'extrémité de la non combattant, et elle est son En Champagne arme défensive contre les agitadustriels, commerçants et agri- honte. A l'est d e R e i m s , l e u u e m i a tenté ce culteurs allemands, et au « maNous perdrions cet empire co- tions, des bavards et des bavar-. matin, s u r u n front d e 10 k i l o m è t r e s , nifeste annexionniste » des pro- lonial dont nous sommes juste- des, colporteurs et colporteuses eatre P u m p e l l e s et P r o s n e s , a v e c (tes fesseurs allemands. ment fiers ; car il a été conquis insupportables, des « On dit efifec/tils i m p o r t a n t s , u n e a t t a q u e q u i a « • par le sang de nos soldats, orga- que... » et contre les défaillances abouti à u n c o m p l e t é< h e c . • a Déjà deux mois ont passé de nisé par l'intelligence de nos ad- propices aux suggestions de l'éCQjie a t t a q u e avait é t é m i o u t i e u s e œ e n t la [seconde année de guerre, et riiinistrateurs militaires et civils, goïsme, qui peuvent mener si préparée par u n b o m b a r d e m e n t p r o l o n g é personne ne peut prévoir quand et si bien, si humainement gou- loin ceux qui n'en sentent pas d'artillerie, avec e m p l o i d ' o b u s s u f f o finira la lutte formidable. En ce verné que la France est pour les l'infamie. Heureusement l'imcants et d e n a p p e s d e giizs c h l o r é s . moment, la France aussi vail- indigènes une vraie mère-patrie, mense majorité de notre peuple L!infanterie e n n e m i e e'^t tout d ' a b o r d lante et mieux armée que jamais, la patrie pour laquelle on meurt. comprend de quoi il s'agit dans parvenue à p é n é t r e r d a n s q u e l q u e s é l é La France serait limitée par la cette guerre. Notre peuple, en son ments de n o t r e t r a n c h é e d e p r e m i è r e prend l'offensive et de telle falignp, m a i s d e s contre-atiaquos i m m é çon que les plus beaux espoirs Somme et la Meuse I Mais ces deux sûr instinct, sent qu'entre l'Allediates l'en o n t c h a s s é aussilôi p r e s q u e nous sont permis, mais l'ennemi, fleuves précisément lui furent magne et nous, aucun comprocomplètement. bien qu'il ait perdu ses illusions donnés pour limites lorsqu'on mis n'étant possible, la guerre Dans l ' a p r é s - m i d i , n n e c o n t r e - i - f f e n premières et que sa force ait dé- ^^ 843, les petit-fils de Charlemagne est une guerre à mort, et il est sive é n e r g i q u e a e x p u U é les ileruiéres cru, demeure puissant et résolu. se partagèrent son empire. Recu- patient, parce qu'il a foi en l'imtrouues e n n e m i e s q u i o n t é t é ainsi e n C'est pourquoi il nous faut pré- ler jusqu'à la Somme et la Meu- mortalité de la France. tièrement rejelées d a i s leurs t r a n c h é e s voir la longueur de la guerre, se, ce serait reculer de mille et Ernest LAVISSE, L'ECHO SAUMORGIS L'infanterie allemande a eprouvé au cours de cette tentative infructueuse des pertes importantes. L E b Jocai, l i g n a , . O . S ^ Déclaration de Guerre de l'Italie à la Bulgarie La Bulgarie, ayant ouvert les hostilités contre la Serbie, s'alliantavec les ennemis de l'Italie, et combattant les Alliés, le gouvernement italien, sur l'ordre du Roi, a déclaré que l'état de guerre existait entre l'Italie et la Bulgarie. L'intervention italienne aura lieu dans la mer Egée et un débarquement de troupes se ferait en Albanie, à Durazzo ou à Vallona. Etre Fort! Etre f o r t , . . Qu'est-ce a u j u s t e ! . . . Cela ne sigoiQe point n é c e s s a i r e m e n t ê t r e a m b i t i e u x , ni vouloir l'être a u d e t r i m e n t de la bonté o u d e l ' h o n n e u r . . . E t r e fort, en y réfléchissant, c'est m o n t r e r , e u toutes c i r t o n s t a o c e s , u n e qualité d é c o u ragé plus haute, à m e s u r e que l'adversité f r a p p e a c o u p s plus cruels ; c'est d é passer, en q u e l q u e surte, l ' é p r e u v e ; c est dire aiiX é v é n e m e n t s : « N o n , vous ue m ' a u r e z p a s , vous n e verrez p a s m e s faiblesses, vous n e goûterez point m e s Urmes. N o n . . . je durerai pour rester t<iit..., o u plus m o d e s t e m e n t , j a d u r u r a i p o u r accomplir ma lâche, car, si h u m b l e siiii^alle, c'est être fort déjà q u e d a n'y pas faillir » . Eire fort, c'est pout-ètre aussi d e rester dans la joie. C'est avoir cooatamuueut la sentiment q u e tout b o n h e u r s'achète et q u e s e s lendemains n e vous sont p a s iius ; c'est être c o n s t a m m e n t en évoi!, la pensée a a guet, t e n d u vers le B i e u . v e r s le Beau, et se faire d e sa mission s u r la terre u n e idée si elevée qu'elle vous trouve r e s p e c t u e u s e d e ses peines, mais non vaincue et t o u j o u r s e n étal d e d é fense p a s s i o n n é e . . . Etre fort, c'est r e g a r d e r t o u j o u r s droit devant soi, aimant le passé p o u r l ' e x p é rience qu'il laisse, mais se r e f u s a n t à y t r o u v e r l'occasion de regret» s u p e r f l u s . . . Ce q u i est fait est fait ; les réiiriminations n e sont point les a r m e s d e l'être fort, le souvenir seul e u est iloux, puisqu'il g o u v e r n e la b o u s s o l e précieuse q u i sert à r e c o n n a î t r e p l u s s û r e m e n t les c a r r e f o u r s d e la forêt. Etre fort, c'est" croire à d e m a i n é p e r d u m e n t avec u n e j e u n e s s e t o u j o u r s nouv e l l e s c'est oublier hi.,r, s'il fut gris ; c'est r e g a r d e r le soleil et sentir sa c h a leur, c'est vivre avec u u ràve d a n s le c o e u r . , . , p r e s q u e réalisé, p u i s q u ' o n la croit r é a l i s a b l e . . . Etre fort, c'est souvent, a u s s i , être u n e pauvre chose q u i p l e u r o dans l'oiutire, parce q u ' o n la croit t o r e , parce q u ' o n a u e n J d'elle les b o n n e s paroles, la c o a solalioD, la confiance, la J o i e 1 P o u r QQ r-T^ii pas trahir celte espéraDce-ià, e l l e reste TaillaDte avec OD cœur défaillant... E t r e f o r t , c'est p e u t - ê t r e s i m p l e m e n t avoir d a courage... E t c ' e s t p o u r q u o i il est s i é m o n v a n t , aujourd'hui, de regarder nos soldats... Ils s o n t b r a v e s , ils s o n t b e a u x , ils s o n t à la p e i n e , — ils d u r e n t , — ils v e u l e n t être à l'honneur... YVONNE S A R G E Y . Il y a un A n J9 octobre i9H. — E u B e l g i q u e , bombardement p a r l'anillerie lourde allemande d u front Nieuport-Wladsloo ; les Alliés a v a n c e n t j u s q u ' à R o u l e r s ; e n F r a n c e , ils p r o g r e s s e n t j u s q u ' à La B a s s é e . Vaines a t t a q u e s d e 1 e n o e m i e n L o r r a i n e et e n Alsace. E n P o l o g n e , c o m b a t s a u t o u r d e V a r s o v i e ; e n Galicie, batailles a u t o u r d e P r z e m y s l . S u r la m e r d u N o r d , les Aoiilais s ' e m p a r e n t d u n a v i r e allem a n d Cornet, avec s e s a p p a r e i l s d e télég r a p h i e s a n s fil. Nouvelles Diverses U n e d é p ê c h e d ' H a v a s dit q u e l e s Bulgares ont subi des pertes considérables. Des bataiiloûâ e n t i e r s o n t é t é a n é a n t i s . Les t r o u p e s alliées o n t p r i s p a r t à d e s c o m b a t s p r é s d e V a r d a et V a l a n d o v o ; les résultats ont été m a l h e u r e u x pour les Bulgares q u i se sont enfuis en Bulgarie, p o u r s u i v i s p a r les S e r b e s . Les t r o u p e s f r a n c o - s e r b e s o n t o c c u p é S i r o u m i t z a et c o n t i n u e r a i e n t l e u r a v a n c e . Ces n o u v e l l e s s o n t c o n f i r m é e s . * * Le r o i F e r d i n a n d Q i r a pas s u r le I r o n t de combat serbe, à cause de menaces a n o n y m e s c o n t r e sa v i e . * * La R o u m a n i e s e tient p r ê t e à t o u t é v é nement. Les soldats libérables sont maint e n u s s o u s l e s d r a p e a u x et l ' a p p e l d e la classe 1 6 est avancé. Il p a r a i t q u e l ' a t t i t u d e d e la G r è c e est la c o n s é q u e n c e d ' u n a c c o r d e n t r e le K a i s e r et le r o i C o n s t a n t i n q u i n e p e u t se m o d i f i e r q u e s o u s la p r e s s i o n d ' é v é nements q u i pourraient être provoqués. •» * S u r le f r o n t r u s s e , les A l l e m a n d s o n t été d é l o g é s d e l e u r s p o s i t i o n s a u n o r d d u village d e N o u r v i a t y . S u r le INiémen s u p é r i e u r , a u s u d d a P r i p e t , les t r o u p e s r u s s e s o n t r e m p o r t é un brillant succès. S u r t o u t le f r o n t , ils o n t fait p r i s o n n i e r s 3 , 3 0 0 h o m m e s , d e s officiers s u p é r i e u r s et pris u n g r a n d n o m b r e c e m i t r a i l l e u s e s et d e l a n c e - b o m b e s . L'attaque de Dwiusk aurait déjà coûté 8 0 . 0 0 0 B o c h e s i n u t i l e m e n t ; et les p r i sonniers disent q u e cet insuccès serait la cause de graves malenieudus entre G u i l l a u m e et H m d e n b u r g . L ' e n n e m i , i n q u i é t é s u r s o n flanc d r o i t , relire, progressivement ses gros canons, les p l u s (iifliciles à t r a n s p o r t e r , e n c a s d e r e t r a i t e . Les A l l e m a n d s s e d e m a n d e n t si elle n e d e v i e n d r a p a s i n d i s p e n s a b l e . INFORMATIONS La santé dn «énéral Marchand Le b u l l e t i n d e s a n t é d u g é n é r a l M a r c h a n d constate u n e amélioration contin u e . La balle^ayant p é n é t r é d a n s l ' a b d o men, en avant, est sortie en arriére dans l a r é g i o n d e s r e i n s , p e r f o r a n t le g r o s intestin. La fistule q u i ' e n e s t r é s u l t é e d i m i n u e progressivement. lies mnlntres russe et anglais chez U . Zaïmis Les m i n i s t r e s d e G r a n d e - B r e t a g n e et d e R u s s i e o n t r e n d u visite à M Z s ï m i s , chef d u g o u v e r n e m e n t g r e c . O n a t t a c h e lîue c e r t a i n e i m p o r t a n c e à cette visite. L'echec bulgare sur l a l i g n e Salonique-Nisch e s t complet L ' a t t a q u e d e s B u l g a r e s c o n t r e la f r o n tière m é r i d i o n a l e d o S e r b i e , d a n s le b u t d e c o u p e r l e s c o m m u n i c a t i o n s p a r la vole f e r r é e avec S a l o n i q u e , a é c h o u é grâce à l'arrivée o p p o r t u n e des troupes f r a n ç a i s e s . Les B u l g a r e s ont é t é r e p o u s s é s ei o n t s u b i d e s p e r t e s i m p o r t a n t e s ; o n annonce cependant l'arrivée à Salonique d ' u n train t r a n s p o r t a n t à M o n a s t i r , le t r é s o r , l e s a r c h i v e s e t le p e r s o n n e l d e la Banque nationale serbe. Le train portait de n o m b r e u s e s traces a e fusils, preuves d e s o n p a s s a g e à p r o x i m i t é d e la ligne de feu. U n e d i v i s i o n bulgare a n é a n t i e La division b u l g a r e d e R i l a a é t é c o m plètement anéantie. Stroumnitza a été ocaupée hier, à dix heures, p a r les troupes f r a n c o - s e r b e s . Le b r u i t c o u r t q u e les B u l g a r e s o n t évacué Petrich-Meneiik. Eieséohecs]Balgare« se généralisent Le c o m b a t d a n s le s e c t e u r d e G o r n a l l o d u r a h u i t h e u r e s , les B u l g a r e s é c h o u è r e n t d a n s l e u r t e n t a t i v e d e p e r c e r les lignes s e r b e s . I l s d u r e n t b a t t r e e n retraite= P a r m i les p r i s o n n i e r s faits p a r l e s S e r b e s il y a d e s A l l e m a n d s . Les S e r b e s o n t p r i s d e s c a n o n s . Les A l l e m a n d s a y a n t e s s a y é d e p é n é t r e r d a n s le s e c t e u r d e la vallée d e T e mok, ont été vigoureusement attaqués. agent-voyer ; Groos, notaire honoraire ; Abraham, avoué honoraire ; Labourderit, chef d e g a r e ; i^anard, c a i s s i e r d e la Caisse d ' é p a r g n e ; D i j o n n e a u e t B o i s s i è r e , S an mur h u i s s i e r s ; L i a u s u , t r é s o r i e r d e la Sociéié L E C A L E N D R I E R d e S e c o u r s m u t u e l s ; D' R u a i s , G a n t i e r , vétérinaire ; Raboiiin, pharmacien ; 291® jour de l'année—443® jour de la guerre S c h e i l , a r c h i t e c t e ; S e n e o t e , O g e a r d fils, Soleil : Lever, G^ig ; coucher, 16i'52. Carreau, Lines, Conjarret, Roger, BoosLune : Lever, ISi-SO ; coucher, 3'i24. s i o o , T u r p a u l t , et d e n o m b r e u x c o m m e r 12» jour de la lune. çants de Doué. Le jour diminue de l'»40 pendant le mois. On r e m a r q u a i t é g a l e m e n t , p r é c é d é s d e FÊTE DE DEMAIN : Sainte Ursule. l e u r s d r a p e a u x , l e s m e m b r e s d e la S o c i é t é l ' U n i o n M u s i c a l e , d e la Société d e G y m Cotes de la L o i r e n a s t i q u e et d e la S o c i é t é d e S e c o u r s m u Oct. 18 19 20 21 t u e l s ; u n e d é l é g a t i o n d e s eaiployé^^ m u Tours O-^IS O ^ l a O^OH O ^ O l n i c i p a u x et d e s i n f i r m i e r s d e s h ô p i t a u x . Saumur... 0.85 0.83 0.80 AJ c o u r s d e la c é r é m o n i e r e l i g i e u s e , Mgr B a u i l r i l l e r , v i c a i r e g é n é r a l , d a n s u n e La Collecte de l'Or a l l o c u t i o n é m o u v a n t e et p l e i n e d e c œ u r , a fait l'éloge d u d é f u n l . La Banque de France ouvrira Au ciGuetiére, M. D o u s s a i n , c o n s e i l l e r un guichet à la mairie de Lon- m u o i c i p a l d e D o u é , a p r i s la p a r o l e . gué, le jeudi 21 octobre ; aux A p r è s a v o i r a n n o n c é q u e M. L e s o u r d , mairies de Beaufort, Mazé et a J j o i n t , n e p o u v a i t , e n r a i s o u d e la m a l a Corné y le dimanche octobre; à d i e d e M m e Lesourvi, v e n i r a d r e s s e r u n la mairie de Baugé, le lundi 25 d e r n i e r a d i e u à M. le D ' M i l s o n n e a u , il a d o n n é l e c t u r e d u d i s c o u r s q u ' i l devait octobre. prononcer. M. G . B o d i n i e r , s é n a t e u r , p r é s i d e n t d u Obsèqnes de Bl. le Docteur Milsonneau Conseil g é n é r a l , l u i a s u c c é d é , e t enfin M. D r u e t , d o c t e u r - m é d e c i n , a t e n u , a u Les o b s è q u e s d e M. le D ' M i l s o n n e a u , nom des médecins de l'arrondissement conseiller général, maire de Doué-la-Foat a i n e , o n t e u lieu m a r d i m a t i n à 1 0 h e u - d e S a u m u r , à a d r e s s e r q u e l q u e s m o t s d'adieu à son très estimé collègue. res. Chronique Ce f u t u n e i m p o s a n t e c é r é m o n i e à laU n g a g n a n t de 1.000 f r a n c s q u e l l e a s s i s t a t o u t e la p o p u l a t i o n d e à Saumur Doué. M. T h o m a z e a u , b o u c û e r , p l a c e Saint»sDe la m a i s o n m o r t u a i r e , le c o r t è g e s e P i e r r e , a p p r e n d avec plaisir q u e son titre d i r i g e a vers l'église N o i r e - D a m e . à la Séquanaise e s t s o r t i a u t i r a g e d n 1 5 L e s e n f a n t s d e s é c o l e s p u b l i q u e s et l i courant. b r e s p r é c é d a i e n t le c o n v o i . L a g e n t g é n é r a l , M. P i a u t . h a b i t e , r o u t e Le d e u i l é t a i t c o n d u i t p a r M m e M i l s o n de R o u e n à S a u m u r . n e a u m è r e et M m e v e u v e M i l s o n n e a u , M. T é z é , g e n d r e ; B e n r l R e g n a r d , b e a u Pertes et Trouvailles p è r e ; R o u x et H u b l o t , c o u s i n s , e t p a r Les A u s t r o - A l l e m a n d s o n t o c c u p é la Remettre a u b u r e a u du 9 e dragons, ligne Z e l e s u c c h - K a h o v i i z a . les m e m b r e s d e s f a m i l l e s T é z é , R e g n a r d , rue d u Petit-Mail, u n portefeuille conteB a r n i e r , G u i c h o u x , H u b l o t et R o u x . Les r é f u g i é s s e r b e s a f f l u e n t à la f r o n nant divers papiers militaires. M. D e r o u e t p o r t a i t le c i e r g e d ' h o o o e u r . tière d e G r è c e . T e n a i e n t l e s c o r d o n s d u p o ê l e ; M. Lés Bulgares sont repoussés partout Guillaume Bodinier, sénateur, président Etat Civil de Saumur d u Conseil g é n é r a l ; Boivln, c o n s e i l l e r U n e d é p ê c h e d e S a l o n i q u e f a i s a n t le NAISSANCES d'arrondissement ; Doussain, notaire, récit d e s o p é r a t i o n s f r a n c o - s e r b e s a v a n i Le 1 7 o c t o bre. — Marcelle-Aûdréec o n s e i l l e r m u n i c i p a l et le D ' B e r n a r d . l'attaque d e Stroumiiza, dit q u e les BulCéline David, à l'hôpital. P a r m i les c o u r o n n e s , o n r e m a r q u a i t gares ont subi des perles considérables ; DGCÈS celles p o r t a n t les i n s c r i p t i o n s s u i v a n t e s : des bataillons entiers ont été anéantis. Le 1 9 o c t o b r e . — Tùéophile-Edouard« L e Conseil m u n i c i p a l et la P o p u l a t i o n D ' a u t r e s c o m b a t s o n t e u lieu a u n o r d Alcide S p i r , s o l d a t a u i S o e d ' i n f a n t e r i e , da D o u é - l a - F o n t a i n e » . — « Les e m p l o y é s est d e D o i r a n , p r è s d u V a r d a r et à Valan19 a n s , célibataire, hôpital temporaire d e la Mairie à l e u r r e g r e t i é , Maire » . — d o v o , o ù les troupes^ alliées p r i r e n t u n e 50, a u Château, « La Société d e Secours mutuels ». — p a r t i m p o r t a n t e à l'action ; l e s e n g a g e « L ' U n i o n Musicale *» . — « Les écoles ments eurent des résultats malheureux Chambre de Commerce de Saamur p u b l i q u e s ». — « L a S o c i é t é d e s Arts » . p o u r les Bulgares q u i , conire-aitaques, — « L e Conseil et le D i r e c t e u r d e la s'enfuirent en Bulgarie, poursuivis par I. — Cours de Sténographie Caisse d ' E p a r g n e » . les S e r b e s , La C h a m b r e d e C o m m e r c e d e S a u m u r , Dans l'assistance, nous avons r e c o n n u d é s i r e u s e d e p r o c u r e r t o u t e s les facilités MM. G r i g n o n , a n c i e n p r é s i d e n t d u Conseil Vue Cure de Diabète n é c e s s a i r e s a u x élèves q u i f r é q u e n i e n t général, de Fougerolles et de Jumilly, le c o u r s d e s t é n o g r a p h i e d i r i g é p a r On m a n d e d e N t w - Y o r k , 1 0 c o u r a n t , conseillers généraux, Dechaume, ChateMl'" SCHELL, p r o f e s s e u r à la dite C h a m b r e , a u Times : nay, Masson.Guilton, Mureau, Richardin, p r é ' i e n i t o u s l e s i n t é r e s s é s qu'un cours Silard, Nicolas, Bouiio, conseillers m u n i D ' a p r è s le Journal of Médical Scienélémentaire sera réorganisé a p a r t i r d a c i p a u x d e D o u é , G e o r g e l et R e m o n d , s e ces, la f o n d a t i o n R o c k e l e l l e r , p o u r l e s j e u d 21 u c i o b r e c o u r a n t , p a r la r e p r i s e c r é t a i r e s d e la m a i r i e ; recherches médicales, a découvert u n e d e la m é t h o d e . MM. S e n n é D e s j a r d i o s , s o u s p r é f e t d e c u r e c e r t a i n e p o u r le d i a b è t e . Des e x p é E n c o n s é q u e n c e , les n o u v e a u x élèves Saumur, Marquei, ingénieur des pontsr i e n c e s , faites s u r d e s m a l a d e s , d a n s les s o n t invités à s e faire i n s c r i r e p o u r cette h ô p i t a u x d e L a k e s s i d e ( C l e v e l a n d ) et e l - c h a u s s é e s , Gigot, j u g e d e p a i x , S e r a y s d a t e a u s e c r é t a r i a t d e la C h a m b r e d e Johns Hopkins (Baltimore), auraient d é sol, contrôleur d e s contribuiions. G r o s Commerce. m o n t r é l'efficacité d u n o u v e a u r e m è d e . b o i s et M e n i n , p e r c e p t e u r s ; P a s q n i e r , Cours d u jeudi : Garçons, de 13 h. à L a b a s e d u m é d i c a m e n t est le b i c a r b o l i e u t e n a n t d e la C o m p a g n i e d e s a p e u r s 1 4 h . ; j e u n e s Filles et D a m e s , d e 1 4 h . nate de soude, additionné d ' u n p e u d e p o o a p i e r s ; A u b r y et F r a d i n , g a r d e s à 15. h . sel ; d a n s les c a s g r a v e s , le t r a i t e m e n t c h a ï u p ê i r e s ; P i h o u é e , d i r e c t e u r d e la s e fait p a r i n j e c t i o n s h y p o d e r m i q u e s . Compagnie des F o u r s à c h a u x de Doué ; I I . — Créances commerciales en pays Âustro Allemunds B r é j a s s o u , d i r e c t e u r s d e la C o m p a g n i e Le d o c t e u r Biggar, m é d e c i n p a r t i c u d ' é l e c i r i c i l é ; D' Lionet, m é d e c i n - m a j o r ; M , le Ministre d u C o m m e r c e , d e l ' I n lier d e R o c k e f e l l e r , a dit, d a n s u n i n t e r j d e M o n t g r e n i e r , r e c e v e u r d e l ' e n r e g i s t r e j d u s t r i e , d e s P o s t e s et d e s T é l é g r a p h e s s e v i e w , q u e les c a s les p l u s g r a v e s o n t é t é préoccupe dès maintenant des conditions guéris p a r ce médicament. m e n t ; C h o t a r d , m a r é c h a l d e s logis d e d a n s l e s q u e l l e s s ' o p é r e r a , à la fin d e s g e n d a r m e r i e ; T e s s i e r , n o t a i r e ; Vallée, ¥ a par nous Maire de Saumur, pour légali$«tioQ de la signature du Gérant^ gôM de VilU de Séumur, le iJiS^ U M/MU; hostilités, le r è g l e m e n t de la s i t u a t i o n é c o n o m i q u e et c o m m e r c i a l e de n o t r e p a y s , à l ' é g a r d des pays e n n e m i s . Afin d e p o u v o i r dispo.>er à ce m o . m e n t d ' i n f o r m a t i o n s p r é c i s e s , il invite les P r é s i d e n t d e s C h a m b r e s d e C o m m e r c e a constituer sans tarder une docomeuiation cr.mpiète c o m p r e n a n t les é e m e m s suivants : 1° R e l e v é g é n é r a l d e s dettes et c r é a n c e s q u e p e u v e n t avoir en F r a n c e les s u j e t s d e s n a t i o n s e n n e m i e s (Allem a n d s et Austro H o n g r o i s ) ; 2 ' R e l e v é d a n s les m ê m e s c o n d i t i o n s des c r é a n c e s et d e s dettes d e s n a t i o n a u x f r a n ç a i s e n pays e n n e m i s (Allemagne e t Auiriche-Hougrie). Les c o m m e r ç a n t s e t les iodustriels d e la c i r c o n s c r i p t i o n qui s o u t , soiidebiteurc r é a n c i e r s d e s u j e t s Alieaiaods et A u s l r o - H o û g r o i s , t r o u v e r o n t a u Sécrétariat d e la Lha.iibrfl d e C o m m e r c e d e S a u m u r toutes l e s iudications necessains p o u r é t a b l i r l e u r s b o r d e r e a u x d e délies ou leurs bordereaux de créances, c o n l o r m e m e o t a u x vues d u Ministère d u Commerce. Ces i n d i c a t i o n s s o n t s t r i c t e m e n t limitees a u x c r é a n c e s d ' o r d r e c o o j m e r c i a l o u iaïustriel. I I I . — Des demandes d autorisation d'exportation M. le Ministre d e la G u e r r e a a d r e s s é la n o t e s u i v a n t e à M. le G é n é r a l c o m m a n m a n d a n t 16 9" c o r p s à T o u r s : « J ' a i l ' h o n n e u r d e vous p r i e r d e r a p peler a u x s e r v i c e s placés s o u s vos o r dres qu'aucune demande d'autorisaiion d ' e x p o r t a t i o n n e doit ê t r e t r a n s m i s e SI elle n ' a p a s é t é é t a b l i e , p a r les intér e s s é s , en quatre exemplaires s u i v a n t le modèle de l Admiuistraiion d e s Douanes... » E n ce q u i c o n c e r n e s p é c i a l e m e n t l e s d e m a n d e s relatives a u x c u i r s , a u x l a i n e s , a u x d r a p e r i e s et l a i n a g e s , il y a u r a l i e u , d a n s la m e s u r e d u p o s s i b l e , d e j o i n d r e à c h a q u e d e m a n d e u n é c h a n t i l l o n (îes m a r chandises a exporter. » Des i n s t r u c t i o n s s u p p l é m e n t a i r e s s o n t à la d i s p o s i t i o n d e s i n t é r e s s é s , q u i f o u r ront eu prendre communicaiion s u r place, a u S e c r é t a r i a t d e la C h a m b r e d e Commerce. Salle des Fêtes du Marché-Couven i ( P l a c e Saint-Pierre^ PROGRAMME VISA JEUDl2i Octobre, à 2 h. et à 8 k. SAMEDI 23 Octobre, à 8 heures i/s DDIanche 24 Octobre, à 3 h. //2 et à 8 heures //5 Cinéma Saumurois « Pathé F r è r e s » (Direction E. Lasnier) Le Programme comprendra : DES ACT(}4L,IVf<:s très Interessanivs LES AUTOS-CANONS SUR LE FRONT DE BATAILLE Une alerte au Camp des Autos-Canons Pathé-Journal (deux éditions). L'ENIGME de l a C o u r s e O x f o r d - C a m b r i d g e Drame anglais en deux parties Boire^u Enragé Fumeur, scène comiqut jouée par A Deed. Xa Menace de l'Abîme (scène dramatique), Dick, Chien Savant (scène comique de Max Lifider). — Etc., etc. P R I X OES PLACES P l a c e s e n t i è r e s : 3° 0 . 5 5 , 0.80. 1 fr.05, réservées 2 fr. 0 5 E n f a n t s au dessous de 12 ans et Militaires. : 3" 0 . 3 0 ; 2» 0 . 4 5 , 1'" 0 . 5 5 , réservées 1 fr. 0 5 A VENDRE Capote et Harnais. S'adresser au bureau du journal. PROPRIÉTAIRE-GÉRANT : P . GODET. S a u m u r , I m p . d e P . GODET.